Une mise à jour plante des milliers de télévisions connectées Samsung

Des milliers de télévisions connectées de marque Samsung sont aux abonnés absents. Les propriétaires font les frais d’une mise à jour qui a tout planté.

Des milliers de propriétaires de télévisions connectées haut de gamme Samsung se sont plaints après une mise à jour logicielle qui a laissé leur écran sourd et muet. La raison, une mise à jour bancale. L’alerte a été lancée par le quotidien britannique « The Guardian« . La société coréenne a déclaré aux clients qu’elle travaillait pour résoudre le problème, mais que jusqu’à présent (soit plus d’une semaine, Ndr) rien n’est encore sorti pour corriger le « bug ». Le problème semble affecter les derniers modèles de la marque car les propriétaires d’anciens téléviseurs Samsung ne signalent aucun soucis. Une fois encore, le géant Samsung montre de léger dérapage dans sa structure. En 2016, l’entreprise proposait dans ses téléviseurs vendus au Royaume-Uni l’application BBC iPlayer. Sauf que l’entreprise avait omis d’en acquérir les droits. La diffusion des images étaient donc impossibles pour les acquéreurs des coûteux écrans. Un étonnant bug qui apparaît alors que Samsung a lancé, ce 23 août, son Samsung Note 8.

Les services secrets britanniques savaient que Marcus Hutchins allait être arrêté par le FBI

L’internaute qui a permis de bloquer l’attaque Wannacry, arrêté début août par le FBI, était dans le collimateur des autorités depuis plusieurs semaines.

Les services secrets britanniques ont été informés, à l’avance, de cette action.Comme vous avez pu le lire sur ZATAZ et sur le compte Twitter, l’affaire de Marcus Hutchins, l’informaticien qui a pu stopper l’attaque Wannacry en achetant un nom de domaine oublié par les auteur de ce ransomware, a été arrêté à l’aéroport de Las Vegas, après le rassemblement la DEF CON. Il est accusé d’avoir modifié et utilisé un logiciel espion du nom de Kronos. Une arrestation liée sa participation présumée dans le développement d’un outil voleur de données bancaires. L’informaticien a plaidé non coupable. Il doit rester aux USA, avec un bracelet électronique. Il a été annoncé que les Services Secrets britanniques étaient au courant que Hutchins était sous surveillance.

Le Government Communications Headquarters (GCHQ) avait été informé que l’informaticien allait être arrêté par le FBI, sur le sol américain. Ce n’est pas la première fois que l’Angleterre refuse l’extradition d’un de ses ressortissants. Voilà peut-être pourquoi Hutchins a été cueilli à la fin de la DEF CON. Pourquoi à la fin de ce rassemblement américain de hackers, professionnels de la sécurité informatique et autres bidouilleurs ? Il y a de forte chance que le tueur de Wannacry a été suivi, mis sur écoute et espionné durant son séjour à Las Vegas. Comme le précise le Sunday Times, l’arrestation de Marcus Hutchins a retiré un mal de tête à la justice et au gouvernement britannique.

En 2012, la Premiére Ministre Theresa May (Ministre de l’Intérieur de l’époque) avait bloqué l’extradition de Gary McKinnon, un fan d’extraterrestre de 51 ans, accusé d’avoir piraté de nombreux serveurs de la NASA et de l’armée US (il cherchait des preuves de l’existence d’extraterrestre sur terre). Une extradition refusée en raison du diagnostique médical indiquant qu’il était atteint du syndrome d’Asperger, un type d’autisme. (The Times)

Un pirate écume les loteries américaines et remporte 25 ans de prison

Un pirate informatique vient d’être condamné à 25 ans de prison pour avoir « joué » avec l’informatique des loteries de plusieurs états américains. Il aurait détourné plus de 14 millions de dollars.

En avril 2015, je vous parlais du pirate informatique Eddie Raymond Tipton. Cet informaticien travaillait comme programmeur pour la loterie du Texas. Il sera arrêté pour avoir piraté les machines dédiées à ce « jeu de hasard » afin d’empocher 14,3 millions de dollars. L’homme vient de connaitre sa sentence définitive : 25 ans de prison fédérale. Il a été découvert que Tipton avait piraté et manipulé les systèmes informatiques dans trois autres États Américains : Colorado, Iowa et le Wisconsin. Sa manipulation lui aurait permis d’engranger 2,2 millions de dollars supplémentaires. Une escroquerie informatique qui aura durée six ans. Timpton n’était pas n’importe qui, il était le responsable de la sécurité de la Multi-State Lottery Association (MUSL).

La MUSL fournit des systèmes informatiques destinés aux loteries pour quasiment l’ensemble des États-Unis, y compris les îles Vierges américaines et Porto Rico.

Tipton avait codé une clé USB qui lui permettait de générer les nombres aléatoires qui déterminaient les gagnants de la loterie. Employé par la MUSL, Timpton ne pouvait pas jouer et encore moins retirer l’argent. L’argent du billet gagnant de 14 millions de dollars ne sera pas retiré durant un an. Timpto va créer une entreprise « fantôme » à Belize afin de réclamer le prix, via un avocat de New York. C’est la caméra de vidéo surveillance d’une boutique ou avait été acheté le billet qui perdra le pirate.

Joao : cyberattaque via un site dédié aux joueurs en ligne

Des chercheurs ont découvert un nouveau malware baptisé Joao, qui se répand par le biais de jeux informatiques diffusés sur des sites non officiels. Joao est un malware modulaire, capable de télécharger et d’exécuter d’autres codes malveillants.

Joao, le malware joueur ! Pour diffuser leur malware, les attaquants cachés derrière Joao ont abusé de jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs. « Ils ont modifié les jeux pour les rendre capables de télécharger du malware additionnel” explique Tomáš Gardon, analyste de malware chez ESET.

Les recherches ont démontré que les criminels derrière cette campagne ont abusé de plusieurs titres de jeux d’Aeria Games et installé leurs versions modifiées sur des sites non officiels. Les jeux auxquels Joao a été rajouté, étaient capables de recueillir des informations concernant l’ordinateur infecté et ensuite de télécharger des composants supplémentaires offerts par le serveur Command&Control des malveillants. Les composants de Joao découvert disposaient de capacités backdoor (porte cachée), d’espionnage et de DDoS (blocage de serveur, ordinateur, …) par la diffusion de connexions malveillantes ayant pour mission de saturer la cible du Déni Distribué de Service. « Le processus d’infection est bien caché aux yeux des victimes et ces jeux modifiés fonctionnent comme on s’y attend. Lorsque des utilisateurs passionnés de jeux se lance dans le téléchargement du jeux usurpateur, rien ne peut éveiller leurs soupçons. Ceux qui ne sont pas protégés par une solutions de sécurité fiable se retrouvent avec leur ordinateur infecté ».

Les experts en sécurité d’ESET conseillent de télécharger les jeux sur des sources officielles ; de faire les mises à jour proposées par les éditeurs ; utiliser une solution de sécurité fiable ; ne pas débrancher l’antivirus lors d’un jeu en ligne.

Espace médical infiltré, 1,2 million de données patients volé

Un internaute, s’annonçant comme étant un Anonymous, a volé 1,2 million de données appartenant à des utilisateurs d’un espace médical.

Le piratage de données de santé gagne du terrain. Je vous parlais, il y a peu, de 500.000 dossiers de patients piratés via un portail dédié aux réservations de rendez-vous chez un professionnel de santé. Aujourd’hui, c’est 1,2 millions de britanniques à être concernés par le même problème.

Un internaute, s’annonçant comme étant membre de la communauté Anonymous, a mis la main sur plus d’un million de dossiers de patients via un partenaire de la NHS, le Ministère de la santé Anglais. La fuite serait partie de SwiftQueue. Un portail qui permet aux patients de réserver des rendez-vous avec un médecin généraliste, un hôpital ou une clinique. Un outil qui exploite également des terminaux dans les salles d’attente qui affichent les rendez-vous.

« Je pense que le public a le droit de savoir à quel point les grandes entreprises comme SwiftQueue utilisent des données sensibles. » indique l’internaute. Dénoncer en diffusant les données de personnes qui ne sont pas responsables de la collecte et la sauvegarde de leurs données ? « Ils ne peuvent même pas protéger les détails des patients » termine-t-il.

Le pirate a déclaré à The Sun que le hack exploitait des faiblesses dans le logiciel de SwiftQueue. Faille qui aurait dû être corrigée il y a plusieurs années. Le « visiteur » annonce avoir téléchargé la base de données entière de l’entreprise, contenant 11 millions d’enregistrements, y compris les mots de passe. De son côté SwiftQueue a déclaré que la base de données n’est pas si importante et que leur enquête initiale suggère que seulement 32 501 « lignes de données administratives » ont été consultées.

Fancy Bear : Fuite de données sur le dopage dans le football !

Piratage de données de santé ! Ce mardi 22 Août, un groupe de pirates informatique a publié les dossiers médicaux présumés de joueurs de football qui auraient été autorisés à se « doper » au cours de la Coupe du Monde 2010.

Le groupe de pirates informatiques connu sous le nom de Fancy Bear (mais aussi APT28, Sofacy, Pawn Storm, Tsar Team) affirme que les informations ont été volées à la Wada (World Anti-Doping Agency), l’Agence mondiale antidopage. Les pirates sont souvent accusés d’espionner pour les services secrets Russes, le FSB. En 2016, Fancy Bear avait diffusé de nombreux documents sur le dopage et les tricheries olympiques dans une opération baptisée #OpOlympics. « Nous allons vous dire comment les médailles olympiques sont gagnées » annonçait l’ourson. Pour de présumés pirates officiant pour la Russie, Fancy Bear ne s’était pas privé d’allumer des sportifs locaux, comme Yuliya Stepanova ou encore en montrant du doigt un dopage étatique.

Je reste aussi sur un étonnement. Pourquoi aujourd’hui le football ? Le 25 juin 2017, la FIFA lançait une enquête « dopage » à l’encontre de joueurs de football Russe. Pour rappel, l’année prochaine, la Russie va accueillir la Coupe du Monde de football. Dernier point, alors qu’il existe des dizaines de façons de rendre anonyme le téléchargement de fichiers, Fancy Bear a choisi de stocker les fichiers volés sur le site de stockage Mega.

Pendant ce temps, le compte Twitter du FC Barcelone était infiltré. Le pirate plaisantin a annoncé l’arrivé du Parisien Angel Di Maria au FC Barcelona. Un club qui, pour rappel, est en bourse. Le genre d’annonce qui fait fluctuer la moindre action. La « blague » n’a pas été appréciée. Une plainte a été déposée.