Tous les articles par Damien Bancal

Damien Bancal, expert reconnu en cybersécurité Damien Bancal est une figure incontournable de la cybersécurité, reconnu à l’international pour son expertise et son engagement depuis plus de 30 ans. Fondateur de ZATAZ.com en 1989 (et DataSecurityBreach.fr en 2015), il a fait de ce média une référence majeure en matière de veille, d’alertes et d’analyses sur les cybermenaces. Auteur de 17 ouvrages et de plusieurs centaines d’articles pour des médias comme Le Monde, France Info ou 01net, il vulgarise les enjeux du piratage informatique et de la protection des données personnelles. Lauréat du prix spécial du livre au FIC/InCyber 2022, finaliste du premier CTF Social Engineering nord-américain (2023), et vainqueur du CTF Social Engineering du HackFest Canada (2024), il est reconnu pour sa capacité à allier pratique du terrain et transmission pédagogique. Le New York Times ou encore Le Big Data ont salué son parcours, et l’agence Tyto PR l’a classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023. Il est aujourd’hui 9ᵉ influenceur cyber en Europe. Chroniqueur à la radio et à la télévision (France Info, RTL, M6, Medi1...), il est également réserviste citoyen au sein de la Gendarmerie Nationale (Lieutenant-Colonel - Unité Nationale Cyber) et de l'Éducation Nationale (Hauts-de-France). Médaillé de la Défense Nationale (Marine) et des réservistes volontaires, il poursuit son engagement au travers de son entreprise veillezataz.com, lancée en 2022.

Cyber-protection des entreprises : bientôt les vraies questions

Un sujet qui ne les concerne pas. C’est sans doute ainsi que les citoyens, s’ils étaient interrogés, qualifieraient la question des moyens utilisés par les entreprises pour lutter contre les cyber-menaces.

Normal. Après tout – et heureusement – aucun drame de type coupure généralisée de l’électricité revendiquée par des pirates n’est survenu, mettant de facto ce thème aux allures techniques à la une des médias et des préoccupations. Plus de 25 000 sites ont certes été piratés suites aux drames de janvier, mais les autorités ont rapidement calmé les esprits en rappelant qu’il s’agissait d’actes de cyber vandalisme et de communication, non de cyber guerre – aucune donnée n’a été volée, aucun système industriel n’a été détruit. Quelques attaques informatiques ont par ailleurs été médiatisées – celle de Home Dépôt en septembre dernier, puis celle de Sony Pictures, entre autres. Mais pour les citoyens, ces affaires semblent bien éloignées …

Double erreur d’interprétation. D’abord parce ces organisations, comme toutes les autres grandes entreprises, avaient bien sûr déployé la batterie traditionnelle de solutions de sécurité. Simplement, cette dernière ne suffit plus, désormais, pour détecter rapidement une attaque, la comprendre, et en limiter ainsi les impacts – ce sont d’ailleurs les pirates qui ont révélé leurs méfaits à Sony, après plusieurs semaines de vols de données. L’entreprise, elle, n’avait rien vu. Ensuite parce que les organisations françaises ne savent pas exactement dans quelle mesure elles peuvent utiliser les nouvelles techniques d’analyse et de détection faute d’avoir la réponse à une question clef : jusqu’où peuvent-elles aller dans la surveillance de leur réseau tout en respectant la vie privée de leurs employés ? Et cette question, elle, concerne directement tous les citoyens…

Car hélas les attaques les plus visibles sont souvent les moins graves – on l’a vu en janvier. Ce sont celles qui ne se voient pas qui font le plus de dégâts. Or, ce sont justement celles-là que les entreprises sont de moins en moins capables de détecter, pour une raison en simple : une part croissante des flux qui transitent sur leurs réseaux sont chiffrés, c’est-à-dire rendus illisibles par Google, Yahoo et autres géants de la high-tech – un phénomène qui s’est accentué après l’Affaire Snowden. Le problème n’en serait pas un si tous ces flux étaient d’ordre professionnel – dans ce cas, les entreprises ne se poseraient pas la question de savoir si elles peuvent les déchiffrer et les analyser. Elles le feraient, c’est tout. Mais l’infrastructure de nos entreprises est également utilisée par les employés à des fins personnelles, et cela de manière tout à fait légale. Les données échangées et stockées sur les ordinateurs peuvent tout naturellement avoir une composante personnelle, donc confidentielle. Les salariés seraient-ils alors prêts à laisser leur employeur déchiffrer ces traces personnelles – et renoncer ainsi à une partie de leur intimité – pour que leur entreprise puisse mieux se protéger et empêche les pirates d’utiliser les flux chiffrés comme des tunnels d’accès direct, sans péage, à son système d’information ? Sous quelles conditions pourraient-ils l’accepter ? Sur ces sujets la législation aujourd’hui se tait et le débat, d’ordre sociétal autant qu’économique, peine à être lancé.

Le sera-t-il à court terme ? C’est fort probable. Non à l’initiative des entreprises ou des pouvoirs publics – dans le contexte économique actuel, les premières ont en effet d’autres sujets de préoccupation. Les autorités, elles, subissent déjà des polémiques de type – « sécurité vs liberté » – depuis qu’elles travaillent sur l’échange des données des passagers aériens, pour lutter contre le terrorisme. En fait, ce sont plutôt les citoyens eux-mêmes qui pourraient bien mettre la question à l’ordre des débats publics. Aux États-Unis en effet les employés de Sony Pictures ont intenté une action en justice contre l’entreprise pour défaut de protection de leurs données personnelles – ces dernières ayant été volées par les pirates. Ont-ils vraiment conscience de ce qu’impliquerait la mise en œuvre d’une protection plus efficace ? La démarche sera-t-elle répliquée en France ? Nul ne le sait. Mais les débats, c’est certain, ne font que commencer. En échange de moyens accrus pour faire face aux cyber-menaces, indispensables, il faudra bien définir de nouvelles garanties pour les individus. La cyber-protection des entreprises, y a-t-il quelqu’un qui ne se sente pas concerné ? (Par Dominique Loiselet, Directeur France et Afrique francophone de Blue Coat)

Pour une meilleure défense contre les attaques avancées

Kill Chain 3.0 : mettre à jour la Cyber Kill Chain pour une meilleure défense contre les attaques avancées.

Tous les responsables de la sécurité des réseaux ont déjà entendu parler de la Kill chain – une méthode de défense conçue pour combattre efficacement les cyber attaques avancées ou APT. Cette méthode comporte sept étapes pour l’attaquant, et propose un mode spécifique de défense pour chacune d’elles. Les étapes de la kill chain comprennent :

·         Reconnaissance – S’informer sur la cible en utilisant de nombreuses techniques.
·         Armement – Combiner le vecteur d’attaque avec un contenu malicieux.
·         Livraison – Transmettre le contenu malicieux avec un vecteur de communications
·         Exploitation – Profiter d’une faiblesse logicielle ou humaine pour activer le contenu malicieux
·         Installation – Installer durablement le contenu malicieux sur un ordinateur hôte individuel
·         Commande & Contrôle (C2) – Le malware appelle l’attaquant, qui en prend la contrôle
·         Actions prévues – L’attaquant vole ou fait ce qu’il avait prévu de faire.

Les professionnels de la sécurité réseau ont des opinions diverses quant à l’efficacité de la kill chain en tant que méthode de défense. Certains l’adorent, décrivant comment leurs équipes de sécurité l’utilisent, tandis que d’autres indiquent qu’il lui manque certains détails cruciaux, et qu’elle n’est adaptée qu’à certains types d’attaques. Les deux interprétations ont chacun leur part de vérité, mais il existe trois étapes simples pour rendre la kill chain encore plus efficace, appelons la Kill Chain 3.0.

Tout d’abord, il convient de modifier les étapes de la kill chain telle que décrite plus haut. Si l’on utilise la kill chain en tant qu’outil de défense, alors chacune des mailles de la chaîne doit donner lieu à une ou des actions de défense. Par exemple, l’étape Armement de la kill chain n’est pas réellement exploitable par les défenseurs. Dès lors pourquoi faire apparaître une étape qui n’a pas grand-chose à voir avec la défense ? Par ailleurs, comme beaucoup l’ont déjà fait remarquer, la kill chain actuelle se concentre avant tout sur l’intrusion initiale, et pas assez sur la façon dont les auteurs des attaques avancées exploitent leur premier point d’entrée pour se répandre dans l’ensemble du réseau de leur victime. La kill chain doit inclure une étape pour les mouvements latéraux et la modification des droits d’accès en local. De ce fait, la chaîne devrait être modifiée de la façon suivante :

·         Reconnaissance
·         Armement Livraison
·         Exploitation
·         Installation Infection
·         Commande & Contrôle

Ø  Mouvement Latéral & Pivotement

·         Objectifs/Exfiltration

Après cette simple modification, à chaque étape de la kill chain correspondent des moyens de défense adaptés. Par exemple, la détection des ports et des adresses IP et la traduction d’adresses NAT seront efficaces à l’étape Reconnaissance ; le blocage des ports firewall, l’IPS et le contrôle applicatif le seront à l’étape Livraison ; .le Patching et l’IPS le seront à l’étape Exploitation ; La segmentation du réseau le sera à l’étape Mouvement Latéral, et ainsi de suite.

Ensuite, il convient de retenir qu’il est important d’avoir des défenses pour chacune des étapes de la kill chain, et que chacune des étapes à la même importance. Un des concepts à la base de la kill chain est que plus tôt dans le cycle vous prévenez une attaque, meilleur c’est. Bien que cela soit techniquement vrai, ceci explique également pourquoi beaucoup se concentrent sur des mesures de protection lors des premières étapes de la kill chain, et consacrent moins de temps et d’efforts à protéger les étapes suivantes, même si ces défenses ont le pouvoir de contenir ou de limiter significativement les conséquences d’une intrusion réussie. En vérité, les attaques les plus sophistiquées contourneront ou éluderont souvent les défenses mises en place sur les premières étapes. Si l’entreprise ne s’est pas suffisamment concentrée sur les défenses adaptées aux étapes suivantes, telles que la détection des botnets, la prévention des pertes de données et la segmentation du réseau interne, elle n’exploite pas toutes ses chances de prévenir une attaque majeure. En bref, la bataille n’est pas perdue après une infection initiale si l’on a consacré toute son attention aux défenses lors des étapes suivantes de la Kill Chain 3.0.

Enfin, il est nécessaire de disposer d’un outil d’affichage qui permette de visualiser l’ensemble des sept étapes de la kill chain. Celle-ci est parfaite pour mettre en valeur chacune des zones où peut être stoppée une attaque sur le réseau, mais s’il n’est pas possible de contrôler le parcours d’une attaque au travers de chacune des étapes, l’entreprise se prive d’elle-même de données critiques qui pourraient l’aider à se protéger. Les outils d’affichage et d’analytiques doivent être des composants clés de la Kill Chain 3.0. Si l’entreprise ne dispose pas d’un outil de reporting capable de rassembler les logs de tous ses contrôles de sécurité, et de corréler différentes alertes en un seul et même incident, elle a de fortes chances de manquer les signes d’une attaque sophistiquée.

Pour récapituler : modifiez un peu les étapes de la kill chain, accordez la même importance à chacune des étapes – y compris les dernières, et dotez-vous d’un outil de reporting et d’affichage capable de contrôler l’ensemble du processus, et vous obtenez la Kill Chain 3.0, une méthode optimisée pour se protéger au mieux contre les attaques avancées. (Par Pierre Poggi, Country Manager France de WatchGuard)

Prudence au fichier CHM dans les courriels

Selon Bitdefender, leader technologique des solutions antimalware et expert en cybersécurité, une nouvelle vague de spam a récemment touché des centaines de boites e-mail avec une pièce jointe malveillante « .chm » afin de répandre le tristement célèbre ransomware Cryptowall.

Le .chm est une extension de fichier Microsoft utilisée pour les fichiers d’aide dans les logiciels ou sur Internet. Les fichiers CHM sont particulièrement interactifs et utilisent de nombreuses technologies dont JavaScript, qui peut rediriger un utilisateur vers une URL externe en ouvrant simplement le fichier CHM. Les attaquants exploitent cette possibilité pour y rattacher une charge malveillante, cette méthode est parfaitement logique puisque moins l’utilisateur a d’actions à réaliser plus il a de chance d’être infecté facilement.

Cryptowall est une version avancée de Cryptolocker, un ransomware connu pour dissimuler sa charge malveillante sous couvert d’applications ou des fichiers sains. Une fois lancé, le malware chiffre les documents de l’ordinateur infecté afin que les pirates puissent obtenir une somme d’argent en échange de la clé de déchiffrement. Parmi les règles de base pour se protéger au maximum des pertes de données liées à ce type d’attaques, il convient de réaliser très régulièrement des sauvegardes de ses documents sur un disque externe au réseau.

Le .chm est une extension de fichier Microsoft utilisée pour les fichiers d’aide dans les logiciels ou sur Internet. Il s’agit de fichiers qui embarquent du HTML, des images et du code JavaScript, ainsi qu’une table des matières avec des liens hypertextes – pour avoir une idée, lancez par exemple l’aide de Windows (touche F1).

Patch Tuesday de mars 2015

Tout comme le mois dernier, davantage de vulnérabilités sont encore traitées par rapport à un mois classique. À moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau rythme concernant les correctifs des failles de Microsoft et Adobe, avec un ensemble d’autres failles de sécurité à résoudre.

Les correctifs de Microsoft sont au nombre de 14 pour mars, dont 5 critiques. La priorité absolue est le bulletin MS15-018 consacré à Internet Explorer (IE). Toutes les versions d’IE sont concernées, depuis IE6 (sur Windows Server 2003) jusqu’à IE11. La nouvelle version traite 12 vulnérabilités, dont 10 critiques et exploitables pour exécuter du code sur la machine ciblée. L’une des vulnérabilités a été publiquement révélée, mais elle n’est pas du type Exécution de code à distance, ce qui atténue un peu l’exposition. Scénario typique : un attaquant injecte du code HTML malveillant sur un site Web sous son contrôle puis il incite la machine cible à se rendre sur ce site. Il peut aussi pirater un site sur lequel la cible se rend habituellement et tout simplement attendre que cette dernière se rende sur ledit site. MS15-019 est le bulletin frère de MS15-018 et corrige le composant VBScript pour IE6 et IE7 qui est résolu dans MS15-018 pour les navigateurs plus récents. Commencez par installer ce bulletin.

MS15-022 est le second bulletin le plus important en termes de sévérité. Il corrige cinq vulnérabilités dans Microsoft Office, l’un d’elle étant critique dans l’analyseur RTF. En effet, ce dernier peut être exécuté automatiquement dans la zone d’aperçu lors de la réception d’un courriel si bien que Microsoft classe cette vulnérabilité comme critique. Cependant, comme deux des vulnérabilités restantes permettent à un attaquant d’exécuter du code à distance, nous positionnons ce bulletin en tête du classement d’aujourd’hui.

MS15-021 résout huit vulnérabilités liées aux polices sous Windows. En effet, un attaquant qui incite un utilisateur à visualiser une police altérée peut lancer une exécution de code à distance sur la machine ciblée. Les attaques peuvent être lancées via des pages Web ou des documents, au format PDF ou Office.

Stuxnet
MS15-020 est le dernier bulletin critique de la série pour le mois de mars. Il concerne un attaquant qui peut inciter un utilisateur à parcourir un répertoire d’un site Web ou à ouvrir un fichier. Le système Windows Text Services contient une vulnérabilité qui permet à l’attaquant de lancer une exécution de code à distance sur la machine cible. Ce bulletin comprend aussi un correctif pour CVE-2015-0096, une vulnérabilité associée à la vulnérabilité Stuxnet d’origine CVE-2010-2568. HP ZDI a rapporté cette vulnérabilité à Microsoft et fournit une bonne description technique sur son blog.

Test Fuzzing
Tous les bulletins restants sont moins critiques, c’est-à-dire seulement importants, dans la mesure où les vulnérabilités concernées ne permettent typiquement pas à un attaquant d’exécuter du code à distance. Ces dernières sont plutôt des fuites d’information ou n’autorisent qu’une élévation locale de privilèges. Les bulletins MS15-024 et MS15-029 traitent des bugs découverts via l’outil afl-fuzz de lcamtuf et que ce dernier améliore sans cesse et rend toujours plus intelligent. Jetez un coup d’œil sur son blog pour lire une série de posts sur afl-fuzz.

Serveurs
MS15-026 est un bulletin pour Microsoft Exchange qui résout plusieurs élévations de privilèges et problèmes de fuites d’information. Consultez ce bulletin si vous utilisez Outlook Web Access. FREAK cible aussi les serveurs, même si de manière différente. Côté serveur, si vous désactivez le chiffrement de type Configuration d’exportation, vos utilisateurs ne pourront pas être victimes de la vulnérabilité FREAK, même si leurs clients ne sont pas patchés.

Adobe
Adobe diffuse aussi une mise à jour (APSB15-05) pour Flash que Microsoft intègre à Internet Explorer, qui sera publiée ce jeudi. Explication de Microsoft dans le correctif KB2755801 : « Le 10 mars 2015, Microsoft a publié une mise à jour (3044132) pour Internet Explorer 10 sur Windows 8, Windows Server 2012, Windows RT ainsi que pour Internet Explorer 11 sur Windows 8.1, Windows Server 2012 R2, Windows RT 8.1, Windows Technical Preview et Windows Server Technical Preview. Cette mise à jour concerne les vulnérabilités décrites dans le bulletin de sécurité Adobe APSB15-05 (disponible le 12 mars 2015). Pour plus d’informations sur cette mise à jour, y compris les liens de téléchargement, voir l’article 3044132 dans la base de connaissances Microsoft. »

Appliquez les correctifs aussi vite que possible mais vérifiez aussi votre exposition à Superfish et sachez que certaines applications modifient votre magasin de certificats racine pour espionner vos communications. (Par Wolfgang Kandek, CTO, Qualys Inc.)

Cyber-Attaques : 95% des sites Web et eCommerce démunis

Peu sensibilisées et mal protégées, les petites et moyennes entreprises représentent des cibles de choix pour les hackeurs et fraudeurs. La plupart se feront piratées sans même le savoir. Au menu : défiguration du site, indisponibilité du site, compromission du site, vol de données client et vol d’identité, sans parler des fraudes. Le sujet vital de la cybersécurité web est étrangement peu abordé dans les débats eBusiness & eCommerce. Face à ce constat, quelles sont les options qui s’offrent aux PME ? Guides de recommandations, achats de produits et technologies, prestations ou sous-traitance spécialisées ?

Régis Rocroy, fondateur d’OZON, une startup spécialisée en Cybersécurité Web & eCommerce, nous explique que  Depuis 3 ans, nous assistons à une recrudescence des cyber-attaques & fraudes sophistiquées qui représentent des menaces persistantes pour près de 95 % des sites eCommerce. Les mesures de sécurité d’autrefois (firewall réseau et SSL/TLS) ne sont plus suffisantes.

Malheureusement, il est parfois nécessaire d’attendre l’incident pour sensibiliser (cf 25.000 sites web piratés en Janvier 2015). « Nous avons conçu la solution OZON afin de permettre aux petites et moyennes entreprises du monde entier de développer leurs activités eBusiness & eCommerce à l’abri des cyber-attaques et fraudes sophistiquées. Une sorte d’assurance tout risque numérique web. Avec une solution SaaS clé-en-main, transparente et économique, OZON lève les barrières financières et techniques d’accès à des technologies de sécurité coûteuses et complexes.« 

Une récente étude dévoile d’ailleurs que le budget moyen alloué à la sécurité de l’information a baissé de plus de 4% depuis un an. Pourtant, le risque a doublé pour les entreprises par rapport à 2013 et le nombre de cyber-attaques recensées en 2014 est en hausse de 48 % dans le monde, atteignant un nombre total de 42,8 millions, soit l’équivalent de 117 339 attaques par jour pour un coût de 2,7 millions de dollars.

Direction la prison pour un milliard de mails volés

Le Département de la Justice américaine, le DoJ, vient d’inculper trois pirates informatiques considérés par la justice US comme étant les plus importants voleurs de mails de l’Internet. Comme l’explique zataz.com, les trois internautes, l’un d’eux est toujours en fuite, ont volé un milliard d’adresses mails via 8 sociétés américaines. Des attaques, et des ponctions, qui ont été orchestrées durant 3 ans, entre 2009 et 2012.

ZATAZ explique que trouver des millions d’adresses électroniques est un jeu d’enfant « trouver des mails sur la toile, c’est comme chercher un grain de sable sur une plage de Dunkerque… Il y en a partout !« . La référence des magazines électroniques (qui fêtera ses 18 ans en juin 2015, NDR) indique que certains Dorks Google permettent à eux seuls d’en collecter des centaines de millions.

Sikur dévoile son Smartphone à haute sécurité

La société brésilienne Sikur a lancé le forfait GranitePhone et un système d’exploitation conçu afin d’éviter les fuites d’informations. Les premières unités de l’appareil seront disponibles sur le marché au cours du premier trimestre 2015.

Sikur a présenté lors du MWC2015 un nouveau smartphone. L’appareil a été spécifiquement conçu pour échanger des informations confidentielles et sensibles, sans affecter sa vitesse et son efficacité. Le GranitePhone, dont le lancement a eu lieu à Barcelone, est le fruit d’années de recherche dans le domaine de la défense nationale, gouvernementale et de la communication des multinationales. Il garantit la confidentialité des appels privés, messages, documents et de la messagerie instantanée. L’appareil possède toutes les caractéristiques d’un smartphone de pointe sans risque de fuite d’informations ni perte de données professionnelles.

La sécurité est un problème qui préoccupe les dirigeants et institutions gouvernementales du monde entier.  Une enquête menée par le Ponemon Institute en 2014, a montré que 60 % des sociétés interrogées ont déjà traité plusieurs cas de fuites de données au cours des deux dernières années. « Au début, nous pensons que nous allons d’abord servir les gouvernements et les entreprises. Ensuite, plus les particuliers vont se rendre compte de la valeur des informations qu’ils partagent, telles que leurs habitudes de consommation et leur localisation géographique, cela changera et un nouveau marché des consommateurs s’ouvrira à nous » prédit à DataSecurityBreach.fr Cristiano Iop Kruger, PDG de Sikur.

Le GranitePhone offre de haut niveaux de cryptage, de contrôle pour les entreprises et de gestion de l’appareil. Par exemple, en cas de perte ou de vol, vous pouvez vous connecter à distance sur le nuage de Sikur et y détruire toutes les informations contenues sur le portable.  À l’avenir, une boutique d’applications proposera des applications de sécurité exclusivement testées et homologuées par Sikur. Contrairement aux autres solutions de sécurité, le GranitePhone ne se limite pas seulement à proposer des solutions d’application encryptées. Le forfait application fait partie du matériel intégré, puisque l’appareil à à « sécurité intrinsèque » a été conçu pour protéger toutes les couches internes du dispositif, visant à combler toutes les lacunes de protection de la vie privée pouvant entraîner le vol, la divulgation ou l’espionnage de données.

Face à la demande importante des sociétés et des gouvernements pour des projets de sécurité et de protection en Amérique latine, au Moyen-Orient et aux États-Unis, le premier lot d’appareil devrait être disponible au cours du premier trimestre 2015.

Julian Assange : « Aucun citoyen européen n’est à l’abri »

Début de semaine, Julain Assange était sur l’antenne d’Europe 1, dans la matinale de Thomas Sotto. Le fondateur de Wikileaks est revenu sur les révélations de ces derniéres semaines.

On entend parler de vous depuis des années mais qui est Julien Assange ? Justicier, illuminé, résistant, mégalo ? « Je ne sais pas ! Si vous lisez la presse, tous ces qualificatifs et bien d’autres ont été utilisés ! Tortureur de chats, agent du Mossad et j’en passe…« 

Comment vous vous définissez ? « Vous savez que j’ai étudié la physique pendant très longtemps alors, qu’est-ce que je fais ? Je m’efforce de faire en sorte que les êtres humains aient accès à des informations auxquelles ils n’ont pas accès autrement. Habituellement, ce sont des informations qui sont censurées mais elles sont précieuses pour nous permettre de mieux comprendre notre environnement et faire advenir la Justice ! Ce n’est pas systématiquement le cas mais de même que pour comprendre le monde et être civilisé, il est indispensable de savoir lire et écrire, l’accès à ces informations est également essentiel.« 

Wikileaks aura 10 ans l’an prochain. Vous ne craignez pas d’alimenter une grande théorie du complot mondial ? « Je suis assez agacé par les théoriciens du complot, pour une raison très simple ! Au quotidien, nous publions des documents sur les agissements effectifs des gouvernements concernés ! Il n’y a rien qui concerne des extra-terrestres ou des aliens, rien de tel, mais bien des manœuvres géopolitiques secrètes qui vont à l’encontre de l’intérêt du public ! Il me semble que c’est là-dessus que les gens devraient se concentrer !« 

Le chef de ces manipulateurs s’appelle Barack Obama ? « J’aimerais le croire ! Ce serait très confortable de croire que le monde est aussi simple que cela et que les responsables que nous élisons, ou non, sont effectivement ceux qui gèrent le monde ! Malheureusement, les choses ne fonctionent pas comme cela ! Nous voyons l’émergence progressive d’un véritable régime de surveillance de masse parfaitement Orwellien, qui est le fait principalement des gouvernements américains et britanniques, mais auxquels s’associent 38 autres pays ! Téléphones et disques durs du monde entier sont sur surveillance, à quoi s’ajoute la coopération d’entreprises comme Google. Je crois que tout cela rend le monde très vulnérable et fait planer une véritable menace sur le monde contemporain. »

Et la France ? « Pendant longtemps, la France a également disposé d’un régime de surveillance assez agressif, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire mais ce régime est resté insignifiant comparé aux systèmes mis en place par le Royaume-Uni ou les USA. En théorie, la France doit encore avoir la capacité d’assurer son indépendance par rapport au reste du monde occidental. En pratique, le niveau d’investissement américain en France, et inversement les investissements français aux USA, les accords d’échange de renseignements, ont largement affaibli cette position et cette capacité théorique d’indépendance. Il est bien possible qu’il soit trop tard aujourd’hui pour que la France retrouve cete indépendance. On sait que nous avons en France des collaborateurs auxquels nous tenons beaucoup, la France est un pays important pour Wikileaks en tant qu’organisation, mais la France a également un rôle important à jouer pour l’indépendance européenne. »

Edward Snowden : les USA veulent le juger, il a trouvé refuge en Russie. On se demande si vous n’êtes pas instrumentalisés, marionnettes de Poutine ? (Rires.) « La réponse est facile : c’est non ! Je sais de quoi je parle : les USA ont essayé d’arrêter Edward Snowden à Hong-Kong afin d’organiser son extradiction, cela aurait constitué un symbole extraordinairement négatif pour la liberté d’expression et aurait envoyé un très mauvais signal à tous les lanceurs d’alerte. Voilà pourquoi nous avons envoyé une de nos journalistes et conseillers juridiques à Hong-Kong, nous avons facilité sa sortie et bien sûr Snowden a fini en Russie. Cela pour une raison très simple : tandis qu’il était en route vers l’Amérique Latine, les USA ont annulé son passeport ! Il ne pouvait plus quitter le territoire russe ! Son billet d’avion devait l’amener à Cuba. Le gouvernement américain a annulé son passeport. Pourquoi ont-ils fait quelque chose d’aussi imbécile ? Parce que les services américains sont incompétents ! Tous ces services étaient en train de chasser Edward Snowden, et nous l’équipe de Wikileaks les avons pourtant battus ! Ca représente une lueur d’espoir pour les éditeurs indépendants et pour l’Europe.« 

De fait, ne devenez-vous pas une sorte d’allié de Poutine face aux USA ? « La Russie ne m’a pas accusé d’espionnage, les USA si ! Je ne suis pas seul dans ce cas-là, les USA en veulent à un grand nombre de personnes, ils ont effectué des descentes policières aux domiciles de 80 personnes et plus, les USA ont placé un grand nombre de mes amis derrière les barreaux, ils ont mis en place un système de surveillance de l’ensemble des internautes et je pèse mes mots ! Aucun citoyen européen, où qu’il se trouve, n’est à l’abri de ce programme de surveillance !« 

Nous sommes à l’ambassade d’Equateur à Londres. Si vous en sortez, vous serez arrêté et extradé vers la Suède où deux femmes ont porté plainte pour agression sexuelle et viol. Vous êtes innocent ? « Oui !« 

Pourquoi ne pas aller le prouver en vous présentant à la justice suédoise ? « Je me suis rendu en Suède, j’y ai passé du temps. Les accusations ont été abandonnées en Suède et ressuscités juste après la publication de nos documents ! Voilà pourquoi nous sommes aussi méfiants vis à vis de la Suède. Si les enquêteurs suédois souhaitent me poser des questions, ils peuvent parfaitement m’appeler, venir ici au Royaume-Uni, un grand nombre de procédures peuvent être  utilisées en l’espèce. »

Depuis plus de deux ans, vous êtes dans cette ambassade sombre, sans cour, sans jardin. En août, vous avez dit que vous alliez partir sous peu. Vous allez rester jusqu’à quand ? « C’est une question très amusante ! Je n’ai jamais déclaré que je quitterais bientôt l’ambassade ! Ce sont des propos attribuables à la presse de Murdoch qui a d’ailleurs déclaré que j’étais prêt à sortir de cette ambassade pour me faire arrêter immédiatement : c’est une pure invention ! En ce qui concerne ma situation présente, je dirais que la surveillance dont je fais l’objet est illégale, le fait que tous mes visiteurs soient passés au crible présente des difficultés pour mon travail, mais je crois que c’est vraiment la menace qui plane sur ma famille, mes enfants, qui me pèse le plus. Eux n’ont rien demandé. »

Votre avenir, vous le voyez comment ? « Je crois que mes circonstances présentes resteront inchangées pendant assez longtemps. »

Vous resterez là des années s’il le faut ? « Si on compare ma situation actuelle à celle qui serait la mienne aux USA, je crois que mes circonstances présentes sont bien meilleures ! La vie est difficile bien entendu, par certains côtés : contrairement à des détenus de droit commun je n’ai aucune opportunité d’exercice physique, ça c’est un aspect assez difficile. Je sais que si je devais effectivement finir aux USA, je me batterais  très certainement, et il en coûterait, croyez-moi, politiquement, au gouvernement américain, que de me faire tomber. »

Quelle prochaine bombe sortira Wikileaks ? « Si je réponds à cette question, ce sera votre bombe et plus la mienne !«  (Merci à Europe 1 de nous avoir envoyé l’interview, NDLR)

Découvrir la fraude avant qu’elle ne se produise

Mobileum annonce un système d’analyse anti-fraude qui découvre les fraudes aux télécommunications avant qu’elles ne se produisent.

Cette approche prédictive basée sur l’apprentissage des machines détecte la fraude en temps réel. Mobileum, société spécialisée dans les solutions d’analyse pour la transformation des entreprises de télécommunications, a fait à DataSecurityBreach.fr du lancement du système d’analyse anti-fraude Mobileum, une solution de prévention de la fraude, prédictive, basée sur l’apprentissage des machines, qui aidera les opérateurs téléphoniques à enrayer leurs pertes de revenus grâce à une détection en temps réel.

Les fraudes dans le domaine des télécommunications continuent de constituer une sérieuse menace pour les opérateurs du secteur, érodant leurs profits et touchant leur image de marque. Avec plus de 46 milliards de dollars de pertes de revenus, le secteur des télécommunications ne le cède qu’aux banques en ce qui concerne les pertes dues aux fraudes. Pour certains opérateurs, les pertes causées par les fraudes augmentent chaque année plus vite que les revenus engrangés par leurs services. Les systèmes conventionnels de gestion de la fraude comprennent les types de fraudes connus et ils contiennent des protocoles intégrés pour détecter les modalités connues de commettre une fraude, mais ces systèmes sont dans l’incapacité de faire jeu égal avec les
fraudeurs qui innovent et évoluent constamment.

« Lorsque nous abordons le sujet de la fraude aux télécommunications, il existe des » inconnues connues « , ainsi que des « inconnues inconnues » que les systèmes de gestion de la fraude basés sur des protocoles ne peuvent déceler. Et même si ces systèmes conventionnels détectent à retardement de nouveaux types de fraude, ce temps de latence au niveau de la détection rend celle-ci inutile car les fraudeurs ont alors déjà modifié les règles du jeu. Les techniques de fraude de cette année ne sont pas les mêmes que celles de l’an dernier « , a déclaré à DataSecurityBreach.fr Sudhir Kadam, vice-président et responsable du service d’analyse à Mobileum.  » Notre solution avancée d’analyse fait passer les opérateurs de communications mobiles d’une ère de plus en plus inefficace de solutions basées sur des protocoles vers un univers de l’apprentissage prédictif des machines, sans qu’il y ait besoin de comprendre des algorithmes complexes, afin de combattre la fraude et de mettre fin aux pertes de revenus « .

La solution d’analyse anti-fraude de Mobileum fonctionne sur sa plateforme de mégadonnées et d’analyse en attente de brevet baptisée Wisdom, capable d’exploiter des milliards de transactions anodines en temps réel afin d’y découvrir des formes anormales de comportements fraudeurs en émergence. Cela aide à élargir le filet dans lequel intercepter les écarts par rapport aux types connus de fraudes et à identifier les fraudes inconnues concernant les communications vocales, de données et de texte, ainsi que les scénarios de fraude internationale et d’itinérance.

Mobileum a évoqué qu’un opérateur américain de premier plan était devenu son premier client pour l’analyse anti-fraude en décembre 2014.

Silent Circle dévoile la première plate-forme de confidentialité d’entreprise au monde

Silent Circle, le créateur du téléphone BlackPhone, annonce la première plate-forme de confidentialité d’entreprise au monde, un système unique d’appareils, de logiciels et de services construit pour le mobile, dans le cadre du Congrès mobile mondial 2015.

Silent Circle a dévoilé la toute première plate-forme de confidentialité d’entreprise au monde, une combinaison unique d’appareils, de logiciels et de services basés sur et construits à partir de ZRTP, une architecture mobile fondamentalement différente. Ceci inclut le lancement du Blackphone 2 et de la première tablette orientée confidentialité au monde, Blackphone+. « La confidentialité de l’entreprise est semblable à la confidentialité individuelle. Les mêmes technologies peuvent protéger les deux », a déclaré à DataSecurityBreach.fr, Phil Zimmermann, le cofondateur de Silent Circle. « Mon propre travail de développement de la technologie de confidentialité a toujours été motivé par l’intérêt que je porte à la confidentialité individuelle en tant que droit de l’homme. L’expérience Sony récente montre que la responsabilité incombe aussi aux entreprises de redoubler leurs efforts pour protéger la confidentialité de leurs propres employés et de leurs partenaires ».

Bill Conner, président et PDG de Silent Circle, ajoute qu’ « Les entreprises ont été mal servies en matière de confidentialité. Les approches traditionnelles envers la sécurité leur a fait défaut. Nous sommes là pour arranger ça. Il faut comprendre qu’aujourd’hui, pour assurer une vraie confidentialité, il faut sécurité plus politique. Cette nouvelle équation motive tout ce que nous faisons pour construire la première plate-forme de confidentialité d’entreprise au monde ». Sachant que les façons de travailler ont évolué pour tous et qu’un nombre croissant d’employés utilisent désormais des appareils personnels pour se connecter à leurs réseaux d’entreprise, la société a créé une plate-forme d’appareils, de logiciels et de services qui reconnaissent que les approches traditionnelles envers la sécurité ne sont plus suffisantes.

La plate-forme de confidentialité d’entreprise nouvellement dévoilée par Silent Circle comprend le blackphone. Le Blackphone de première génération a été conçu comme point de départ sécurisé pour vos communications personnelles. Depuis son lancement il y a 12 mois au Congrès mobile 2014, cet appareil a constaté une énorme demande à l’échelle mondiale et a été également nommé récemment parmi les 25 meilleures inventions de 2014 par Time Magazine.

Silent Circle a annoncé le lancement du Blackphone 2, conçu pour assurer la confidentialité sans compromis des entreprises, au deuxième trimestre de 2015. Il s’intègre de façon transparente aux systèmes MDM existants tels que Citrix, avec en plus un processeur plus rapide, davantage de RAM, une pile plus durable et un plus grand affichage. Il offre la confidentialité et la sécurité que seul un Blackphone peut fournir avec la performance matérielle de prochaine génération que réclament les utilisateurs de smartphone. Le Blackphone+, qui arrivera plus tard en 2015, première tablette orientée confidentialité au monde, offrira une technologie de prochaine génération destinée à assurer la confidentialité des effectifs mobiles d’aujourd’hui.

Côté logiciels, PrivatOS est un système d’exploitation sous Android qui a été créé par Silent Circle pour répondre aux inquiétudes actuelles en termes de confidentialité. Il n’implique aucun logiciel, aucune connexion à un opérateur, et aucune fuite de données. Il place la confidentialité entre les mains de l’utilisateur sans compromettre sa productivité. PrivatOS 1.1 est la première mise à niveau majeure du système d’exploitation de la société. Il intègre Spaces, une solution de virtualisation et de gestion de niveau système d’exploitation permettant d’utiliser des appareils dans tous les aspects de la vie mobile sans compromettre le choix, la confidentialité ou la convivialité. Conçu spécifiquement pour l’entreprise, il héberge les applications personnelles et les applications d’entreprise. Silent Circle introduit également une capacité permettant aux administrateurs de services informatiques de verrouiller et d’effacer la solution « Spaces » gérée par l’entreprise si nécessaire, et annonce des partenariats MDM avec Citrix, Soti et Good pour frayer le chemin à son déploiement croissant au sein des entreprises à l’échelle mondiale.

Silent Suite est l’ensemble d’applications de base de Silent Circle qui permet une communication privée cryptée. Il assure une négociation et une gestion clés de point à point. Silent Suite définit la norme de confidentialité d’entreprise et est disponible sur PrivatOS, iOS et Android. Il inclut
Silent Phone qui permet aux utilisateurs de faire des appels vocaux et vidéo privés sur un service VoIP crypté de point à point; Silent Text, un service de textes cryptés illimités avec la capacité de transférer des fichiers. Comprend une fonctionnalité de gravure permettant de détruire automatiquement des messages sélectionnés ; Silent Contacts, un carnet d’adresses à cryptage automatique et pour finir Silent Meeting, un nouveau système de téléconférence sécurisé acceptant de multiples participants. D’après Silent Circle, ce système élimine la nécessité de mémoriser des codes d’accès et d’avoir à demander « Qui vient de nous rejoindre ? » grâce à une interface visuelle qui simplifie la programmation, l’invitation et le suivi des participants.