Archives de catégorie : Base de données

Analyser ses logs, 33% des entreprises le font correctement

Pour respecter la Réglementation Européenne sur la protection des données, l’entreprise doit être capable d’analyser les millions de données qu’elle collecte chaque jour. Avec 238 millions de logs collectés en moyenne par jour dont « seulement » 33% sont analysés, les entreprises n’ont pas conscience de toutes les données personnelles qu’elles ont en leur possession.

Balabit, a présenté lors du FIC 2016 sa Suite de solution Contextual Security Intelligence (CSI) permettant aux entreprises d’assurer leur conformité aux exigences réglementaires, notamment la nouvelle Réglementation Européenne sur la protection des données (GDPR), grâce à la collecte, l’analyse et le stockage optimisés de leurs logs, la surveillance des actions des utilisateurs privilégiés, et la détection des comportements utilisateurs suspects. Une suite qui offre également une protection renforcée contre les menaces internes et l’utilisation frauduleuse de comptes utilisateurs par des attaquants externes, que 70% des professionnels de sécurité considérent comme les menaces les plus risquées, selon une étude de Balabit.

La collecte et le traitement des logs directement impactés par la GRDP
Les actions des utilisateurs ainsi que les applications laissent quasiment toutes des empreintes – dans le réseau – qui  sont collectées dans les logs. Même si les noms des individus ne sont pas collectés, la gestion des logs inclut des données personnelles. Or les propriétaires des données étant considérés comme des personnes physiques identifiables directement ou indirectement, les entreprises collectant et gérant des quantités importantes de logs (cela inclut par exemple des adresses emails, des adresses IP, des données de géolocalisation, des données de santé, etc.) sont directement impactées par les exigences dictées par la GRDP. Les entreprises doivent ainsi se préparer à répondre à de nouvelles exigences car les sanctions en cas d’infraction sont particulièrement lourdes : jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% de leur chiffre d’affaires mondial pour les entreprises victimes de faille de sécurité ayant impactées les données à caractère personnel en leur possession. Et cette sanction réglementaire s’ajoute aux coûts déjà importants générés par une violation de données, que l’institut Ponemone estime en moyenne à 3,5 millions de dollars pour l’entreprise victime.

Toutefois, les sanctions peuvent être réduites lorsque les entreprises utilisent les solutions de sécurité adaptées répondant aux exigences de la GDPR (par exemple : l’anonymisation, la pseudonymisation et le chiffrement des logs). Le problème pour les entreprises est que le volume de logs générés chaque jour au sein de leur réseau est considérable. Selon une étude menée par Balabit, une entreprise collecte en moyenne 238 millions de logs chaque jour et est capable d’analyser 33% de ces logs. Les 67% de logs non analysés peuvent toutefois contenir des données personnelles dont l’entreprise n’a donc pas connaissance (cf. infographie en pièce jointe).

La mise en place de solutions adaptées pour traiter toutes leurs données de logs revêt donc un véritable enjeu de conformité pour les entreprises. Mais au delà, cela leur assurerait une vraie visibilité sur les données qu’elles collectent et stockent : un élément indispensable pour avoir la capacité de mener des analyses forensiques.

Zoltán Györko, CEO de Balabit déclare : « La protection des données est un enjeu majeur et la GDPR de même que l’invalidation du Safe Harbor par l’Union européenne, sont des signaux positifs envoyés aux entreprises et aux citoyens européens. Toutefois, le problème est que de nombreuses entreprises possèdent automatiquement des données générées par les utilisateurs, tout en ne sachant pas qu’il s’agit de données personnelles. Le Règlement Européen sur la protection des données va inciter ces entreprises à en faire plus pour conserver et gérer ces données ».

Visibilité avancée dans le cadre d’investigation post-incident
En intégrant la gestion des logs, la surveillance des utilisateurs privilégiés et le nouvel outil d’analyse comportementale des utilisateurs, Balabit garantit aux entreprises leur conformité aux nouvelles exigences réglementaires, notamment en matière de collecte et conservation des données de logs,  indispensables en cas d’investigation post incident. La nouvelle Suite Contextual Security Intelligence de Balabit inclut syslog-ng, l’outil de collecte et de traitement de gestion des logs de référence sur le marché. syslog-ng peut collecter plus de 650 000 messages de logs par seconde, issus de milliers de sources différentes, tout en garantissant l’authenticité de la preuve numérique dans le cadre d’investigation post-incident.

En réponse à la GDPR, syslog-ng renforce également la sécurité des données de logs grâce à leur anonymisation, pseudonymisation et chiffrement, prévenant ainsi leur utilisation par de potentiels cybercriminels. Un argument fort obtenir une réduction des sanctions prévues par la GDPR en cas d’incident. La Suite CSI inclut des interfaces utilisateur avancées qui offrent aux équipes de sécurité une visibilité instantanée sur le paysage des menaces et leur permettent de zoomer sur les activités les plus à risques. Elle délivre ainsi un haut niveau de visibilité dans le cadre d’investigations, grâce notamment à des fonctionnalités de recherche avancée et la capacité de rejouer en vidéo les activités des utilisateurs enregistrées.

Le Machine Learning au service de la surveillance des comportements utilisateurs
Avec sa nouvelle Suite Contextual Security Intelligence, Balabit offre une solution de sécurité qui protège activement les entreprises contre les menaces liées aux abus d’utilisation des comptes utilisateurs. Grâce à l’analyse comportementale et l’outil Blindspotter, les responsables sécurité de l’entreprise disposent d’une meilleure visibilité et compréhension des activités des utilisateurs. Les menaces de sécurité potentielles peuvent ainsi découvertes avant que les données ne fuitent ou ne soient détruites. A titre d’exemple Blindspotter est capable d’identifier les comptes détournés par des pirates et d’empêcher les cybercriminels d’accéder aux données sensibles détenues par l’entreprise.

Le Machine Learning ainsi que des algorithmes avancés sont utilisés pour définir les profils de comportements normaux des utilisateurs et ainsi identifier les anomalies qui sont potentiellement des menaces de sécurité. De cette manière, les menaces inconnues peuvent être priorisées et investiguées avec une large visibilité sur les circonstances de la menace.

Le Groupe Oceanet Technology et NBS System se rapprochent !

Le groupe OT, acteur majeur des services d’hébergement et d’infogérance d’applications web & métier depuis 20 ans (partenaire hébergeur de DataSecuyrityBreach.fr et de zataz.com), annonce l’acquisition de NBS System, spécialiste de l’hébergement de haute sécurité et des plateformes web critiques.


NBS System, fondé en 1999 par Arnaud Becquart et Philippe Humeau, est le leader de l’hébergement et de l’infogérance de sites e-commerce avec plus de 300 clients. Spécialiste reconnu en sécurité informatique, NBS System développe, depuis 2012, un des environnements d’hébergement le plus sécurisé au monde : CerberHost. Après l’intégration de Net4All en 2012 et de Network Consulting en juillet 2015, cette acquisition, permet au groupe OT de se positionner en tant qu’acteur incontournable de l’hébergement de plateformes critiques. Le groupe OT renforce également sa présence parisienne et s’étend sur le marché anglais, source d’innovation.

« En tant que spécialiste de l’hébergement sécurisé, NBS System est un atout majeur pour le groupe OT. Son offre CerberHost va nous permettre de répondre aux exigences croissantes du marché pour assurer la sécurité des plateformes de nos clients ! » explique M. Pierre Voillet, Dirigeant Fondateur du groupe  Oceanet Technology.

« Même si nous partageons notre vision du marché, ce rapprochement est avant tout une histoire d’Hommes car nous partageons aussi les mêmes valeurs humaines et sommes heureux d’intégrer « The human touch ! » annonce M. Philippe Humeau, D.G de NBS System. Au travers de cette opération, le groupe souhaite accompagner la sécurité opérationnelle des plateformes digitales de ses clients. Le groupe OT apportera ses best practices et son savoir-faire des infrastructures à façon et NBS System sa capacité d’innovation et sa spécialisation dans la très haute sécurité.

Cette acquisition permet au groupe OT de développer plus de 21 M€ de CA avec 130 collaborateurs répondant aux besoins de 800 clients premium, en France ainsi qu’à l’international, et notamment en Suisse, au Royaume-Uni, aux États-Unis…

Les transports en commun de Dallas piratés

Trois semaines après le piratage de plusieurs de ses ordinateurs, les transports en commun de Dallas peinent à reprendre la route.

Les habitants de Dallas éprouvent des difficultés à planifier un itinéraire de bus ou de train sur le site web du DART, les transports en commun de la ville, et cela depuis trois semaines. Des problèmes dus au piratage des serveurs du Dallas Area Rapid Transit.

Une attaque que les fonctionnaires locaux indiquent comme n’étant pas un événement « catastrophique » (sic!). En attendant, les utilisateurs « rament » pour accéder à des informations sur leur voyage (arrivées/départs, temps de trajet…).

Plus tragique encore, ce comportement local du « ce n’est pas bien grave », ils se sont fait pirater, cela peut arriver à n’importe qui. Mais ils n’ont pas de mise à jour accessible. Sans parler du fait qu’ils ne savent pas vraiment ce que les pirates ont pu voler. « Le système peut rester en panne encore quelques semaines de plus. » termine le DART ! (WFAA)

Nagerfit, Plaquerfit, SauterFit, hackerFit !

Le piratage de données de clients des produits connectés FitBit se précise.

Pourquoi s’attaquer aux clients des montres et bracelets connectés FitBit ? Malheureusement, simple et facile. Une fois qu’un pirate a mis la main sur un compte, il peut tenter de piéger la société en se faisant envoyer un produit de remplacement encore sous garantie. Au pirate de trouver le moyen de se faire communiquer le produit qu’il revendra ensuite.

Depuis plusieurs semaines, la communauté Fitbit vibre. Des dizaines de clients font état d’une modification de leur page d’administration Fitbit. La société a confirmé le problème et annonce se pencher sur la chose. Des pirates qui ont, via cet accès, aux informations GPS, et toutes autres données sauvegardées sur les serveurs de la marque de produits high-tech pour sportifs.

Le pirate a changé les informations de connexion

D’après BuzzFeed, toujours le même pseudo caché derrière ces piratages annoncés : « threatable123 ». Un bot serait-il utilisé par le malveillant ou alors ce dernier est trop feignant pour se cacher ? Plusieurs clients reprochent à FitBit de faire la sourde oreille et de les accuser de ne pas avoir prêté attention à leurs identifiants de connexion. Alors attaque sur la base de données ou simple phishing ? A suivre…

Des hôtels de luxe Français visés par un piratage informatique

Je vous révélais, en décembre 2015, une attaque massive à l’encontre d’hôtels de luxe. Un piratage qui a visé, en France, Le Hyatt Regency Paris Étoile, le Hyatt Paris Madeleine et le Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez. Des stars dans les données volées ?

Après les Hôtels Sheraton, Hilton et Le Méridien, c’est au tour du groupe hôtelier Hyatt d’être la cible d’une attaque informatique. Des pirates ont infiltré les machines en charge de la gestion du système de paiement de ses sites Internet du groupe hôtelier. Hyatt vient de diffuser les conclusions de son enquête interne. 250 hôtels ont été piratés dans 54 pays. Une attaque massive entre le 13 août et le 8 décembre 2015. Trois hôtels Français ont été touché (du 13 août au 14 octobre 2015) : le Hyatt Regency Paris Etoile, le Hyatt Paris Madeleine et le Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez.

Alors qu’en décembre 2015, Hyatt indiquait ne pas savoir si des données bancaires avaient été touchées. Un mois plus tard, il a été confirmé le vol, via les terminaux de paiement de restaurants, spas, parking, réceptions… des noms, numéros de carte bancaire, dates d’expiration, CVV, codes de vérification interne.

Les Data Centers face aux risques : des menaces contrôlées

Le Cloud a réussi à convaincre de nombreux adeptes grâce à ses différents atouts : simplicité, adaptabilité, ou encore coûts contrôlés. Pour protéger au mieux les données qui leur sont confiées, les fournisseurs éthiques suivent une règle d’or : prévoir l’imprévisible pour pouvoir assurer la sécurité des données.  

En effet, les data centers – comme toute autre installation – sont confrontés à différents risques et cela peut effrayer les entreprises et les particuliers.  Cependant, les serveurs des centres de données sont souvent bien plus sécurisés que les propres structures informatiques des entreprises. Plusieurs menaces existent, et les fournisseurs de Cloud disposent de spécialistes afin d’analyser et d’anticiper chacun de ses risques.

Le risque physique et le vandalisme
Il s’agit du risque lié à une intrusion physique sur le lieu : vol de matériel contenant des données, incendies criminels, ou encore casse des serveurs. Pour répondre à ce risque, des systèmes de vidéosurveillance mais aussi de détection volumétrique de mouvements au sein du périmètre de sécurité sont mis en place.  De plus, l’entrée du bâtiment est sécurisée par un contrôle d’accès strict avec différents niveaux de droits selon les pièces.  En cas de problèmes, les droits d’accès peuvent être rapidement révoqués et les badges désactivés automatiquement. Le bâtiment est également équipé de portes blindées, de systèmes de détection des chocs sur les portes et les fenêtres. Toute cette installation vise à pouvoir réagir très rapidement en cas de tentative d’effraction, avec une prise en charge rapide par le personnel sur site présent 24h/24 7J/7 et par les forces de l’ordre.

Pour pallier la menace d’incendie, des détecteurs sont mis en place. Les Data Centers sont par ailleurs équipés de système d’extinction automatique par gaz, si un départ de feu est confirmé par 2 détections simultanées, des bouteilles seront percutées instantanément afin de remplir la salle informatique d’un gaz empêchant la réaction chimique de l’incendie et bloquer tout incendie en cours.

Le risque météorologique
Cette catégorie regroupe tous les dangers liés à des conditions climatiques extrêmes: inondation, foudre ou encore canicule. Afin de prévenir d’éventuels sinistres, ce risque est étudié avant même l’implantation du Data Center afin d’éviter la construction en zone inondable. Le bâtiment est également entouré par des paratonnerres, et les armoires électriques équipées de parafoudres pour protéger le lieu en cas de tempête. Les climatisations sont spécifiquement choisies afin de fonctionner même lorsqu’elles sont soumises à de très hautes températures.

Les risques intrinsèques et électriques
Pour la partie électrique, les onduleurs sont présents pour palier une éventuelle micro-coupure ; en cas de problème plus conséquents – comme une panne totale de l’arrivée électrique principale Haute Tension– les Data Centers sont équipés d’un groupe électrogène pouvant assurer leurs autonomies. Des audits annuels sont par ailleurs réalisés pour assurer une sécurité optimale du lieu. Une caméra thermique permet de vérifier qu’il n’y a pas de points chauds pouvant potentiellement créer un départ d’incendie et les câblages sont également vérifiés une fois par an. Enfin, en cas de fuite d’eau, un système automatisé permet de couper l’arrivée d’eau dans la salle informatique.

Le risque numérique
Les menaces numériques regroupent tous les risques liés au piratage informatique.  Pour cela, les serveurs peuvent—être équipés d’un antivirus, d’un firewall, mais aussi d’une solution visant à bloquer les attaques DDoS.  Ainsi, un large spectre de vecteurs d’attaques est contrôlé. Il s’agit là des précautions prises pour un unique Data Center par chaque fournisseur. La mise en place d’un deuxième Data Center, notamment s’il est utilisé pour effectuer des plans de reprises d’activité, exige également quelques bonnes pratiques. Les deux bâtiments ne doivent pas être éloignés de plus de 50 kms l’un de l’autre, dans l’idéal, afin d’avoir un délai de latence faible pour la synchronisation des données. Mais ils ne doivent pas non plus appartenir aux mêmes réseaux électriques, car si une longue coupure intervient, les deux seraient alors potentiellement impactés. (par Aurélien Poret, responsable Infrastructure – Ikoula)

Clé USB perdue pour un hôpital, 29 000 patients concernés

La fuite de bases de données peut prendre de multiples formes. La perte d’un support de stockage contenant des informations sensibles médicaux par exemple.

Ca n’arrive pas qu’aux autres – 29 000 patients de l’hôpital universitaire Arnett de l’Indianna viennent d’être alertés d’un problème concernant leurs dossiers médicaux. Le centre hospitalier a alerté la justice de l’Etat à la suite de la « perte » d’une clé USB. Dans le support de stockage de l’University Health Arnett Hospital, des informations de santé de milliers de patients. La clé n’était pas chiffrée, n’avait pas de mot de passe. Le document n’était pas protégé contre les lectures non autorisées. Plus grave encore, les données couraient de novembre 2014 à novembre 2015. Quid des autres sauvegardes et de la sécurité de ces dernières ?

A noter, qu’en France, ce mardi 11 janvier, un hébergeur Lillois a été attaqué par un pirate informatique Turc. Des cabinets dentaires, des sites d’infirmiers et infirmières Français ont été impactés par cette attaque. Impossible de savoir si des données sensibles ont été collectées par le malveillant.

Sécurité en ligne : la méfiance des Français est-elle mère de sûreté ?

La cybercriminalité se développe aussi vite que les technologies et il n’est pas surprenant que cela rende les consommateurs méfiants lorsqu’on leur demande de saisir des données personnelles en ligne. C’est le cas pour 63% des Français selon une étude récente Dashlane menée par Opinionway. Il est plus étonnant de constater le décalage avec les Américains, qui, s’ils ne sont pas moins touchés par les piratages, sont beaucoup moins méfiants lorsqu’ils doivent saisir des informations personnelles sur internet (seulement 35%).

L’explication est bien sûr en partie culturelle. La France est un pays où, depuis Descartes, on considère que l’intelligence s’illustre par la capacité à douter. En face d’un phénomène nouveau, les consommateurs doutent donc tant qu’ils ne disposent pas des garanties permettant de lever leurs interrogations. Aux Etats-Unis, l’optimisme est une valeur. C’est lui qui permet la « poursuite du bonheur » inscrite dans la déclaration d’indépendance, et la foi en un futur meilleur, « l’American Dream ». Si la sécurité en ligne était un verre d’eau, ou de Coca Cola, les Américains auraient ainsi tendance le voir à moitié plein. Les dangers du web ne sont pas pour eux une raison de ne pas profiter des formidables innovations qu’il apporte. On n’aurait en effet pas conquis l’ouest américain si l’on s’était focalisé sur les risques. Pour les Français, le verre est souvent à moitié vide. Ils sont plus réticent à adopter un service qui risque de perturber leur quotidien, de remettre en cause leur statut…

Pour rassurer les consommateurs, les éléments à leur fournir sont également différents. Selon la même étude, c’est d’abord la réputation de la marque qui met en confiance les Américains (47%), alors que les Français sont 68% à citer le petit cadenas vert, symbole d’une connexion sécurisée, comme facteur de confiance numéro 1. Là encore, le scepticisme des Français les conduit à chercher des preuves concrètes de sécurité plutôt que de faire confiance a priori aux marques.

On serait tenté de donner raison aux Français, tant sont nombreuses les grandes marques qui connaissent des failles de sécurité sur leur site web. En s’intéressant d’abord à un élément factuel de sécurité, la connexion https et son symbole, le petit cadenas vert, les Français ne seraient-ils pas des précurseurs ? Quand ils naviguent sur le web, souris en main, ils souhaitent des signaux clairs pour les rassurer ou leur indiquer les dangers, comme lorsqu’ils sont au volant de leur voiture. Le cadenas https est pour eux la même chose qu’un panneau route prioritaire qui leur dit « C’est bon vous pouvez rouler à 90. ».

La conduite sur route est aujourd’hui énormément guidée par la signalisation (panneaux, lignes, ralentisseurs etc….) au point qu’on y prête à peine attention. Grâce aux efforts de standardisation, on s’y retrouve même lorsqu’on circule loin de chez soi à l’étranger. Mais qu’en est-il du web ? N’est-il pas nécessaire de définir, au-delà du chiffrement de la connexion (https) d’autres standards de sécurité, ou de confidentialité, qui pourraient être vérifiés par des tiers indépendants et illustrés par une signalisation uniforme ?

Au cours des deux dernières décennies, on a vu se développer les « autoroutes de l’information ». Nous sommes bien sur la « route du futur » que Bill Gates annonçait par son livre en 1997. Nous avons juste oublié de tracer les lignes blanches et de poser les panneaux. (Par Guillaume Desnoes, Responsable des marchés européens de Dashlane)

Google en sait plus sur les enfants que leurs propres parents

De plus en plus d’écoles publiques utilisent les outils gratuits de Google. Bilan, le géant américain de l’Internet en sait plus sur les enfants que les parents d’élèves.

L’inquiétude monte chez certains parents d’élèves américains. Mais soyons honnêtes, il est trop tard. Dans de nombreuses écoles publiques à travers le pays, Google est devenu, techniquement, un collecteur de données légitime, un « school official » pour la loi US. Il faut dire aussi que l’attrait des enseignants à exploiter les suites gratuites de logiciels Google se fait de plus en plus grand.

Logiciels comme Picasa et autres ordinateurs bon marché dont l’OS tourne sous Chrome. La domination croissante de la société suscite de graves inquiétudes chez certains défenseurs de la vie privée qui prétendent que Google utilise des données sur les étudiants pour son propre bénéfice.

La loi américaine exige que les écoles obtiennent le consentement écrit des parents avant de partager des informations personnelles sur les enfants. Mais il y a une exception qui a de quoi inquiéter, aux USA, mais aussi en France et partout dans le monde. Le partage des données avec un « school official » est autorisé aux USA à la condition ou ce dernier a un « intérêt éducatif légitime« . Seulement, le Ministère de l’Éducation a interprété et a modifié la loi au cours des dernières années de manière à permettre maintenant à presque tout individu ou organisation, qui indique proposer une « fonction éducative« , de devenir un « school official« . Bilan, Google et ses outils s’invitent dans les établissements et engrangent des milliards de données sur les élèves et leurs « comportements » numériques sans que les établissements, ni les parents, ne puissent contrôler les informations sauvegardées. De son côté, Google rappelle qu’il est fermement engagé à protéger et sécuriser la vie privée des élèves. (WP)

Attaque électronique contre le site de la BBC

La prestigieuse BBC attaquée le 31 décembre par un DDoS violent qui a bloqué durant quelques heures ses sites et espaces de travail.

Un DDoS, lancé jeudi 31 décembre au matin, a bloqué le média britannique BBC durant plusieurs minutes. Une attaque qui a empêché, en interne, de fournir la moindre information sur le site officiel de l’antenne médiatique publique Anglaise. L’ensemble de ses services : replay, mails… étaient injoignables pour le public, comme pour les employés.

Qui derrière ce DDoS ? Plusieurs choix possibles allant du « piratin » qui teste un outil de Dénis Distribués de Services qu’il a loué ; un propagandiste de Daesh. Les choix sont tellement nombreux !

A noter que le site avait encore de sérieux ralentissement en ce 2 janvier. Une attaque qui change de celle orchestrée contre la British Broadcasting Corporation, en décembre 2013, par les pirates Hash et Rev0lver. Ces derniers avaient réussi à mettre la main sur les identifiants de connexion de ftp.bbc.co.uk. Un espace qui permettait aux journalistes et annonceurs de télécharger leurs contenus. Un an auparavant, un pirate iranien s’était invité dans l’espace « Perse » de la BBC [http://www.bbc.com/persian/].

Pour répondre à savoir qui est derrière l’attaque, une piste, qui reste cependant très « lol! ». Le journaliste Rory Cellan-Jones a reçu le message d’un groupe baptisé New World Hackers. Les « pirates » indiquent avoir testé leurs capacités opérationnelles sur le site de la BBC pour, ensuite, lutter contre Daesh ! « Ce n’était qu’un test. Nous n’avions pas l’intention d’empêcher son fonctionnement pendant plusieurs heures« .

A noter que les mêmes zouaves ont attaqué le site de Donald Trump, un autre extrémiste, mais à mille lieux de Daesh ! Bref, ils ont acheté des minutes DDoS et s’en servent !