Archives de catégorie : Base de données

Sécurité en ligne : la méfiance des Français est-elle mère de sûreté ?

La cybercriminalité se développe aussi vite que les technologies et il n’est pas surprenant que cela rende les consommateurs méfiants lorsqu’on leur demande de saisir des données personnelles en ligne. C’est le cas pour 63% des Français selon une étude récente Dashlane menée par Opinionway. Il est plus étonnant de constater le décalage avec les Américains, qui, s’ils ne sont pas moins touchés par les piratages, sont beaucoup moins méfiants lorsqu’ils doivent saisir des informations personnelles sur internet (seulement 35%).

L’explication est bien sûr en partie culturelle. La France est un pays où, depuis Descartes, on considère que l’intelligence s’illustre par la capacité à douter. En face d’un phénomène nouveau, les consommateurs doutent donc tant qu’ils ne disposent pas des garanties permettant de lever leurs interrogations. Aux Etats-Unis, l’optimisme est une valeur. C’est lui qui permet la « poursuite du bonheur » inscrite dans la déclaration d’indépendance, et la foi en un futur meilleur, « l’American Dream ». Si la sécurité en ligne était un verre d’eau, ou de Coca Cola, les Américains auraient ainsi tendance le voir à moitié plein. Les dangers du web ne sont pas pour eux une raison de ne pas profiter des formidables innovations qu’il apporte. On n’aurait en effet pas conquis l’ouest américain si l’on s’était focalisé sur les risques. Pour les Français, le verre est souvent à moitié vide. Ils sont plus réticent à adopter un service qui risque de perturber leur quotidien, de remettre en cause leur statut…

Pour rassurer les consommateurs, les éléments à leur fournir sont également différents. Selon la même étude, c’est d’abord la réputation de la marque qui met en confiance les Américains (47%), alors que les Français sont 68% à citer le petit cadenas vert, symbole d’une connexion sécurisée, comme facteur de confiance numéro 1. Là encore, le scepticisme des Français les conduit à chercher des preuves concrètes de sécurité plutôt que de faire confiance a priori aux marques.

On serait tenté de donner raison aux Français, tant sont nombreuses les grandes marques qui connaissent des failles de sécurité sur leur site web. En s’intéressant d’abord à un élément factuel de sécurité, la connexion https et son symbole, le petit cadenas vert, les Français ne seraient-ils pas des précurseurs ? Quand ils naviguent sur le web, souris en main, ils souhaitent des signaux clairs pour les rassurer ou leur indiquer les dangers, comme lorsqu’ils sont au volant de leur voiture. Le cadenas https est pour eux la même chose qu’un panneau route prioritaire qui leur dit « C’est bon vous pouvez rouler à 90. ».

La conduite sur route est aujourd’hui énormément guidée par la signalisation (panneaux, lignes, ralentisseurs etc….) au point qu’on y prête à peine attention. Grâce aux efforts de standardisation, on s’y retrouve même lorsqu’on circule loin de chez soi à l’étranger. Mais qu’en est-il du web ? N’est-il pas nécessaire de définir, au-delà du chiffrement de la connexion (https) d’autres standards de sécurité, ou de confidentialité, qui pourraient être vérifiés par des tiers indépendants et illustrés par une signalisation uniforme ?

Au cours des deux dernières décennies, on a vu se développer les « autoroutes de l’information ». Nous sommes bien sur la « route du futur » que Bill Gates annonçait par son livre en 1997. Nous avons juste oublié de tracer les lignes blanches et de poser les panneaux. (Par Guillaume Desnoes, Responsable des marchés européens de Dashlane)

Google en sait plus sur les enfants que leurs propres parents

De plus en plus d’écoles publiques utilisent les outils gratuits de Google. Bilan, le géant américain de l’Internet en sait plus sur les enfants que les parents d’élèves.

L’inquiétude monte chez certains parents d’élèves américains. Mais soyons honnêtes, il est trop tard. Dans de nombreuses écoles publiques à travers le pays, Google est devenu, techniquement, un collecteur de données légitime, un « school official » pour la loi US. Il faut dire aussi que l’attrait des enseignants à exploiter les suites gratuites de logiciels Google se fait de plus en plus grand.

Logiciels comme Picasa et autres ordinateurs bon marché dont l’OS tourne sous Chrome. La domination croissante de la société suscite de graves inquiétudes chez certains défenseurs de la vie privée qui prétendent que Google utilise des données sur les étudiants pour son propre bénéfice.

La loi américaine exige que les écoles obtiennent le consentement écrit des parents avant de partager des informations personnelles sur les enfants. Mais il y a une exception qui a de quoi inquiéter, aux USA, mais aussi en France et partout dans le monde. Le partage des données avec un « school official » est autorisé aux USA à la condition ou ce dernier a un « intérêt éducatif légitime« . Seulement, le Ministère de l’Éducation a interprété et a modifié la loi au cours des dernières années de manière à permettre maintenant à presque tout individu ou organisation, qui indique proposer une « fonction éducative« , de devenir un « school official« . Bilan, Google et ses outils s’invitent dans les établissements et engrangent des milliards de données sur les élèves et leurs « comportements » numériques sans que les établissements, ni les parents, ne puissent contrôler les informations sauvegardées. De son côté, Google rappelle qu’il est fermement engagé à protéger et sécuriser la vie privée des élèves. (WP)

Attaque électronique contre le site de la BBC

La prestigieuse BBC attaquée le 31 décembre par un DDoS violent qui a bloqué durant quelques heures ses sites et espaces de travail.

Un DDoS, lancé jeudi 31 décembre au matin, a bloqué le média britannique BBC durant plusieurs minutes. Une attaque qui a empêché, en interne, de fournir la moindre information sur le site officiel de l’antenne médiatique publique Anglaise. L’ensemble de ses services : replay, mails… étaient injoignables pour le public, comme pour les employés.

Qui derrière ce DDoS ? Plusieurs choix possibles allant du « piratin » qui teste un outil de Dénis Distribués de Services qu’il a loué ; un propagandiste de Daesh. Les choix sont tellement nombreux !

A noter que le site avait encore de sérieux ralentissement en ce 2 janvier. Une attaque qui change de celle orchestrée contre la British Broadcasting Corporation, en décembre 2013, par les pirates Hash et Rev0lver. Ces derniers avaient réussi à mettre la main sur les identifiants de connexion de ftp.bbc.co.uk. Un espace qui permettait aux journalistes et annonceurs de télécharger leurs contenus. Un an auparavant, un pirate iranien s’était invité dans l’espace « Perse » de la BBC [http://www.bbc.com/persian/].

Pour répondre à savoir qui est derrière l’attaque, une piste, qui reste cependant très « lol! ». Le journaliste Rory Cellan-Jones a reçu le message d’un groupe baptisé New World Hackers. Les « pirates » indiquent avoir testé leurs capacités opérationnelles sur le site de la BBC pour, ensuite, lutter contre Daesh ! « Ce n’était qu’un test. Nous n’avions pas l’intention d’empêcher son fonctionnement pendant plusieurs heures« .

A noter que les mêmes zouaves ont attaqué le site de Donald Trump, un autre extrémiste, mais à mille lieux de Daesh ! Bref, ils ont acheté des minutes DDoS et s’en servent !

Chantage informatique saveur Macaron

Une entreprise de Montmorillon piratée. Sa base de données volée. Les pirates ont tenté de faire chanter la PME spécialisée dans les Macarons.

Les amateurs de Macarons connaissent l’artisan Rannou-Métivier. Cette entreprise familiale basée à Montmorillon, dans la région de Poitiers, est spécialisée dans cette petite gâterie sucrée qu’est le macaron. Des pirates informatiques ont jeté leur dévolu sur le site Internet de la société. Une faille SQL plus tard et les malveillants sont repartis avec la base de données [BDD].

Une BDD comprenant les informations clients : mails et mots de passe. « Notre service informatique a immédiatement réagi pour renforcer la sécurité du site. Cependant, des données ont déjà été volées » souligne dans le courriel envoyé aux clients de Rannou-Métivier. Les pirates ont réclamé de l’argent à la société. En contre partie, les voyous du web ne diffuseraient pas les informations collectées. Depuis, le chiffrement des sésames a été instauré, espérons juste que cela n’est pas un modeste format MD5 et que les pirates ne diffuserons pas les informations volées.

Une attaque qui démontre une fois de plus l’intérêt des base de données pour le blackmarket. Si cette derniére ne peut-être vendue, ce qui ne veut pas dire  que les données n’ont pas été diffusés dans le BM, les pirates n’hésitent plus à contacter les victimes pour « dealer » une rançon. L’année derniére, le groupe Rex Mundi s’était spécialisé dans ce type de chantage à la base de données clients. [La Nouvelle république]

Qui veut la peau de Roger Ramnit ?

La version 2 du code malveillant Ramnit fait surface sur la toile. Un logiciel pirate avide de données bancaires.

À la fin du mois de Février 2015, Europol, en collaboration avec plusieurs sociétés de sécurité informatique mettait fin à plusieurs serveurs (C&C) permettant de contrôler le botnet Ramnit. La police internationale parlait alors de 3 millions de pc infiltrés. Un an plus tard, Ramnit 2 sort son artillerie lourde. Pour l’équipe  X-Force de la Threat Intelligence Team d’IBM, Ramnit revient lentement sur ses terres sous une nouvelle version. Sa cible reste toujours les données bancaires.

Ramnit a fait ses débuts sur la scène de la cybercriminalité en 2010. Il est devenu le quatrième plus grand botnet dédié à la fraude financière à la fin de l’année 2014, derrière GameOver Zeus, Neverquest (Vawtrack) ou encore Shylock. Principalement destiné aux utilisateurs dans les pays anglo-saxons comme les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, le botnet a rapidement inquiété les autorités. En février 2015, avec l’aide de Microsoft, Symantec et Anubis Networks, le Centre d’Interpol dédié à la lutte contre la cybercriminalité (EC3) le centre de commandement de Ramnit était mis hors d’état de nuire. Même si des commandes envoyées par des ordinateurs infectés recherchent toujours à converser avec le C&C saisi par les autorités, les pirates se sont penchés sur une nouvelle version de Ramnit.

Ramnit v2, repensé intégralement
Les pirates ont repensé intégralement leur outil malveillant. Les experts en sécurité d’IBM affirment qu’il n’y a pas d’énormes différences entre l’ancienne version du cheval de Troie Ramnit et sa nouvelle monture, à l’exception de sa méthode d’infection. Alors que le Ramnit était diffusé par clé USB et P2P, Ramnit 2 est construit de maniére à diriger les potentielles victimes vers des pages web fabriquées pour l’occasion, ou infiltrées pour y cacher les kits d’exploits pirates.

Fait intéressant, le code source de Ramnit n’a jamais été diffusé et partagé dans le darknet. Un élément qui tenterait à laisser penser que Ramnit 2 a été écrit par le/les mêmes codeurs. Ramnit a permis d’attaquer plusieurs grandes banques au Canada, en Australie, aux États-Unis et en Finlande. (SoftMedia)

Fuite de données pour la boutique Steam

Noël mouvementé pour les millions de clients de la boutique Steam. Un bug permettait d’afficher les données appartenant à d’autres clients du géant du jeu vidéo.

Joli bug que celui qui a touché la boutique de l’éditeur de jeux vidéo Valve. Vendredi 25 décembre, le magasin online Steam a diffusé les informations des clients. Une coquille numérique qui, une fois connecté à son propre compte, proposait les données personnelles et sensibles appartenant à d’autres clients. Une pression sur la touche F5 et d’autres contenus apparaissaient.

Bref, le cache du serveur avait ses vapeurs ! Steam a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un piratage, mais d’un problème technique. Valve a assuré à la presse américaine que les informations bancaires n’ont pas été impactées. Pendant ce temps, plusieurs autres éditeurs de jeux vidéo, dont Electronic Arts et UbiSoft ont subit quelques assauts de type DDoS durant les fêtes. Des « piratins » souhaitant refaire le coup des Lizards Squad, en décembre 2014 et espérer vendre des comptes dans des boutiques proposant des Dénis Distribués de Services.

Manipulation des données d’une compagnie aérienne chinoise

Un internaute met la main sur le site Internet d’une compagnie aérienne Chinoise et réussi à détourner 150 000 euros en annulant des voyages.

Zhang est un internaute Chinois de 19 ans. Comme beaucoup de ses petits camarades, ils touchent au piratage. Le gouvernement ne dit rien, tant que ces « visites » ne visent pas les entreprises locales. Sauf que Zhang a oublié l’adage « Une petite armée résiste à l’ennemi, une grande armée le capture » L’art de la Guerre – Art. III. Bilan, après s’être invité dans le serveur d’une compagnie aérienne, il a manipulé les comptes clients et réussi à soutirer 150 000 euros via les 1,6 million d’informations de réservations qu’il a copié et qui incluaient noms, numéros de carte d’identité, numéros de téléphone, adresses e-mail et autres données de vol. Dans son « attaque », elle va durée 15 jours, Zhang écrivait aux passagers en indiquant que leur vol avait été annulé et qu’il fallait reprogrammer un voyage. Zhang vendait de nouveaux billets et prenant sa commission. Il a été arrêté. (People)

Tendances cybercriminalité pour 2016

L’éditeur d’antivirus Bitdefender dévoile ses prédictions en matière de menaces et leur impact sur les entreprises et les particuliers.

Le marronnier de fin d’année, la boule de cristal des éditeurs de solution de sécurité informatique, vient de toucher BitDefenders. La société, qui annonce protéger plus de 500 millions d’utilisateurs dans le monde entier, a publié ses prévisions en matière de sécurité. Cinq évolutions notables sont à noter. Elles impacteront notre façon de travailler, de jouer et de se sociabiliser sur Internet, au cours de l’année prochaine.

Malwares et adwares : des frontières de plus en plus floues
L’année 2016 verra un changement majeur dans la façon dont opèrent les cybercriminels. Le domaine probablement le plus impacté par cette refonte sera celui des PUA, dont l’activité s’est déjà accrue sur des plates-formes telles que Mac OS X et Android.

Suite aux nombreuses fermetures de réseaux de machines zombies et arrestations en 2015, les nouveaux cybercriminels transiteront probablement vers des systèmes de monétisation publicitaire spécifiques aux adwares agressifs, plutôt que de développer de nouvelles souches de malwares. Si pour le moment les botnets constituent toujours une partie importante de l’écosystème de la cybercriminalité, nous assisterons à une augmentation de la sophistication des PUA et des programmes incluant plus de greywares à l’installation.

La publicité sur le Web va également évoluer : étant donné le taux d’adoption ainsi que la popularité des bloqueurs de publicités, les régies publicitaires chercheront à utiliser des mécanismes plus agressifs afin de contourner ces blocages.

Les APT abandonneront le facteur de longévité
Les entreprises et les institutions gouvernementales feront toujours face à des attaques de ce type tout au long de 2016. Cependant, les APT (Advanced Persistent Threats, menaces persistantes avancées) mettront l’accent sur l’obfuscation et la récolte d’informations plutôt que sur la longévité. Les pirates ne s’infiltreront sur le réseau de l’entreprise que quelques jours, voire quelques heures.

Le monde de l’entreprise connaîtra une augmentation des attaques ciblées et des bots fortement obfusqués, avec une courte durée de vie et des mises à jour fréquentes, estime Dragos Gavrilut, Chef d’équipe au sein des Laboratoires antimalwares de Bitdefender. La plupart de ces attaques se spécialiseront dans le vol d’informations.

Également, l’évolution latérale de l’infrastructure des fournisseurs de services Cloud ira de pair avec l’avènement d’outils permettant aux pirates de compromettre l’hyperviseur à partir d’une instance virtuelle et de passer d’une machine virtuelle à l’autre. Ce scénario est particulièrement dangereux dans des environnements de « mauvais voisinage », où un tiers mal intentionné serait amené à partager des ressources sur un système physique avec un fournisseur de services ou une entreprise légitimes.

Des malwares mobiles de plus en plus sophistiqués
Du côté des particuliers, les types de malware sous Android sont désormais globalement les mêmes que sous Windows. Alors que les rootkits sont en perte de vitesse sur Windows, ils vont probablement devenir monnaie courante sur Android et iOS, car les deux plates-formes sont de plus en plus complexes et offrent une large surface d’attaque, affirme Sorin Dudea, Chef de l’équipe de recherche antimalwares. De nouveaux malwares mobiles, aux comportements similaires à ceux des vers, ou un réseau botnet mobile géant, sont deux autres possibilités envisagées pour l’année prochaine, selon Viorel Canja, Responsable des Laboratoires antimalwares et antispam chez Bitdefender. Ces attaques pourraient être la conséquence de techniques d’ingénierie sociale ou de l’exploitation de vulnérabilités majeures (telles que Stagefright) sur des plates-formes non patchées.

L’Internet des Objets (IOT) et la vie privée
La façon dont nous gérons notre vie privée va aussi changer durant l’année 2016. En effet, les récents vols de données ont contribué à mettre une quantité importante d’informations personnelles en libre accès sur Internet, rendant ainsi le « doxing » (processus de compilation et d’agrégation des informations numériques sur les individus et leurs identités physiques) beaucoup plus facile pour des tiers.

Les objets connectés vont devenir de plus en plus répandus, donc plus attrayants pour les cybercriminels. Compte tenu de leur cycle de développement très court et des limites matérielles et logicielles inhérentes à ce type d’objet, de nombreuses failles de sécurité seront présentes et exploitables par les cybercriminels ; c’est pourquoi la plupart des objets connectés seront compromis en 2016, ajoute Bogdan Dumitru, Directeur des Technologies chez Bitdefender. Également, les réglementations de surveillance de type « Big Brother », que de plus en plus de pays essaient de mettre en place pour contrecarrer le terrorisme, déclencheront des conflits quant à la souveraineté des données et le contrôle de leur mode de chiffrement.

Les ransomwares deviennent multiplateformes
Les ransomwares sont probablement la menace la plus importante pour les internautes depuis 2014 et resteront l’un des plus importants vecteurs de cybercriminalité en 2016. Alors que certains pirates préfèrent l’approche du chiffrement de fichiers, certaines versions plus novatrices se concentreront sur le développement de « l’extortionware » (malware qui bloque les comptes de services en ligne ou expose les données personnelles aux yeux de tous sur Internet).

Les ransomwares visant Linux vont se complexifier et pourraient tirer parti des vulnérabilités connues dans le noyau du système d’exploitation pour pénétrer plus profondément dans le système de fichiers. Les botnets qui forcent les identifiants de connexion pour les systèmes de gestion de contenu pourraient aussi se développer. Ces identifiants pourraient être ensuite utilisés par les opérateurs de ransomwares visant Linux pour automatiser le chiffrement d’une partie importante d’Internet.

Enfin, les ransomwares chiffrant les fichiers s’étendront probablement aux systèmes sous Mac OS X, corrélant ainsi avec les travaux de Rafael Salema Marques et sa mise en garde illustrée autour de son ‘proof of concept’ malware nommé Mabouia. En effet, si le principe de conception de Mabouia reste pour le moment privé, il pourrait être créé par des cybercriminels enrichissant alors leurs offres orientées MaaS (Malware-As-A-Service).

Fuite de données pour les fans de Hello Kitty

Nouvelle fuite de données en raison d’un MongoDB ma configuré. Plus de 3 millions de fans de Hello Kitty peut-être dans les mains de pirates informatiques.

Le site sanriotown.com, la communauté en ligne officielle pour Hello Kitty, s’est retrouvé avec les données de 3.3 millions de clients accessibles sur la toile. La fuite, comme les dernières en dates révélées par Chris Vickery, sortent de Shodan et d’un serveur dont l’outil de gestion de base de données, MongoDB, était mal configuré.

Les documents exposés comprennent les noms et prénoms, les dates d’anniversaire, le sexe, le pays d’origine, les adresses électroniques, le mot de passe non chiffré/hashs, les questions secrètes et leurs réponses correspondantes. Bref, toutes les informations sauvegardées par les clients et sauvegardées dans la basse de données du site.

Une base de données qui desservaient aussi les sites hellokitty.com ; hellokitty.com.sg ; hellokitty.com.my ; hellokitty.in.th et mymelody.com. En avril 2015, Sanrio avait déjà eu une fuite de données visant cette fois ses actionnaires.

Facebook menace l’employeur d’un chercheur en sécurité informatique

Après avoir découvert une porte d’entrée dans l’administration d’Instragram, un chercheur en sécurité informatique est menacé par Facebook.

Wesley Wineberg, un chercheur en sécurité indépendant n’a pas apprécié la nouvelle méthode de Facebook pour récompenser les internautes qui lui remontent des problèmes de sécurité informatique. Il faut dire aussi que Wesley a été très loin dans sa recherche d’information.

Alors qu’il aurait pu se contenter d’expliquer comment il avait eu accès à un espace d’administration d’Instragram, le chercheur a continué de pousser sa recherche dans les méandres informatiques du service photographique de Facebook.

W.W. va sortir du serveur des fichiers de configuration, une clé d’un Amazon Web Services, … Il va utiliser cette clé [là, nous ne sommes plus dans de la recherche de bug, NDR] pour se connecter à des espaces de stockages. Une autre clé va lui ouvrir le code source d’Instagram, clés API et certificats SSL.

Wesley Wineberg va alerter le géant américain, le 1er décembre. L’entreprise va changer son fusil d’épaule à l’encontre de ce bidouilleur. Au lieu de parler « bug Bounty« , Facebook va le menacer en appelant son employeur. Alex Stamos, le CSO de Facebook, a contacté l’entreprise de Wesley en indiquant que les avocats de la firme étaient sur l’affaire. Facebook souhaitait faire disparaître la moindre trace de cette découverte et infiltration.