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Le Premier Virus sur Téléphones Mobiles a fêté ses 10 ans

2014 marque le 10ème anniversaire de Cabir, le premier virus infectant les téléphones mobiles. Voici une rétrospective de l’évolution et l’importance des menaces sur les téléphones mobiles au cours des 10 dernières années. Elle est proposée à DataSecurityBreach.fr par Axelle Apvrille, chercheur sénior anti-virus sur mobile chez Fortinet.

De Cabir à FakeDefend, la dernière décennie a vu le nombre de virus mobiles exploser. En 2013, plus de 1.300 nouvelles applications malicieuses par jour ont été détectées. Plus de 300 familles de logiciels malveillants sur Android et plus de 400 000 applications Android malicieuses. Outre la croissance en nombre constatée, l’autre tendance importante à souligner est que les virus mobiles ont suivi la même évolution que les virus sur PC, mais de manière beaucoup plus rapide. La généralisation des smartphones et le fait qu’ils intègrent un système de paiement (numéros surtaxés) en font des cibles facilement monétisables. En outre, ils embarquent des systèmes type logiciel de géolocalisation, micro, GPS et caméras (Voir ZATAZWeb.tv émission de janvier), qui permettent d’espionner leur propriétaire de façon particulièrement intrusive. Tout comme les virus sur PC, les virus mobiles ont très vite, évolués dans le seul but de gagner de l’argent via des modèles économiques plus ou moins complexes.

Les virus mobiles les plus importants de ces 10 dernières années

2004 : Le coup d’essai !
Cabir est le premier ver mobile au monde. Conçu pour infecter les téléphones portables Nokia de la Série 60 en utilisant la technologie Bluetooth, son attaque résultait dans l’affichage du mot « Caribe » sur l’écran d’accueil des téléphones infectés. Le ver se propageait ensuite en recherchant d’autres appareils (téléphones, imprimantes, consoles de jeux…) à proximité de lui à l’aide des fréquences Bluetooth. Les experts pensent que ce ver a été développé par le groupe de hackers 29A en tant que « concept théorique » étant donné son caractère inoffensif.

2005 : La propagation par MMS
CommWarrior ajoute à Cabir l’infection par MMS. En effet, le ver se propage d’une part par Bluetooth, et d’autre part, par MMS à tous les contacts du téléphone infecté. Les MMS n’étant généralement pas gratuits, cela a engendré des coûts pour les victimes. Certains opérateurs ont eu jusqu’à 3.5 % de leur trafic infecté et, devant l’ampleur des faits, ont accepté de rembourser les victimes. Ce virus, ciblant les plateformes Symbian, a été signalé dans plus de 18 pays à travers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. 115 000 appareils mobiles ont été infectés et plus de 450 000 MMS ont été envoyés à l’insu des victimes. Pour la première fois, on constate qu’un ver mobile peut se propager aussi rapidement qu’un virus sur PC. A cette époque, Symbian était la plateforme la plus populaire pour les smartphones avec un nombre d’utilisateurs dans le monde se chiffrant en dizaines de millions. L’objectif derrière CommWarrior était la propagation maximale du ver. Bien que cela ait engendré des dégâts financiers pour les utilisateurs, les attaquants, à cette époque,  ne se préoccupaient pas  de monétiser leurs attaques.

2006 : L’appât du gain !
Pour la première fois, en 2006, un Cheval de Troie connu sous le nom de RedBrowser a été conçu pour infecter un grand nombre de téléphones via la plateforme Java 2 Micro Edition (J2ME). A cette époque, la majorité des téléphones étaient compatibles avec Java et permettaient l’exécution d’applications Java téléchargées depuis Internet. Plutôt que de développer un logiciel malveillant spécifique à un OS, les auteurs de virus ont donc porté leurs efforts sur J2ME afin de pouvoir cibler non seulement les utilisateurs de Symbian mais également ceux utilisant d’autres plateformes. RedBrowser a été le premier cheval de Troie à explicitement dérober de l’argent aux utilisateurs de téléphones portables. Pour ce faire, il se faisait passer pour un utilitaire d’accès à Internet, alors qu’en réalité, il envoyait des SMS à différents numéros surtaxés. Le possesseur du téléphone se voyait ainsi facturé 5$ par SMS envoyé. L’utilisation de logiciels malveillants mobiles devient donc un moyen de générer de l’argent. Jusqu’à l’apparition de RedBrowser, l’infection par logiciels malveillants de tout type de téléphone mobile semblait impossible. L’apparition de chevaux de Troie pour J2ME est un événement aussi important que l’apparition du premier ver pour smartphones en 2004. Les SMS représentaient à cette époque pratiquement le seul vecteur de monétisation pour les auteurs de virus mobiles.

2007-2008 :  La période transitoire…
En 2007 et 2008, on constate une quasi stagnation dans l’évolution des menaces mobiles mais une augmentation en volume des virus envoyant des SMS à des numéros surtaxés à l’insu des utilisateurs de téléphones.

2009 : Les prémices des botnets sur  mobiles
Au début de l’année 2009, Fortinet découvre Yxes (anagramme de « Sexy »), un logiciel malveillant qui se cache derrière l’application « Sexy View » d’apparence légitime et certifiée Symbian. Une fois infecté, le téléphone portable de la victime communique son répertoire téléphonique à un serveur central, qui à son tour commande l’envoi aux contacts du répertoire de l’utilisateur de SMS incluant un lien URL. En cliquant sur ce lien, les destinataires téléchargent depuis Internet une copie du ver sur leurs propres téléphones, participant ainsi à sa propagation. Yxes s’est essentiellement attaqué à l’Asie où il a infecté au moins 100 000 appareils en 2009. Yxes est marquant dans l’évolution des virus mobiles à plusieurs titres. D’abord, il est considéré comme le premier logiciel malveillant visant la version 9 du système d’exploitation Symbian. Ensuite, c’est également le premier logiciel malveillant permettant d’envoyer des SMS et d’accéder à Internet à l’insu de l’utilisateur mobile, ce qui représente une innovation technologique dans les programmes malveillants. Enfin, son modèle de propagation hybride – SMS avec lien et conversation avec un serveur distant – fait redouter aux analystes anti-virus qu’il soit l’annonciateur d’une nouvelle gamme de virus : les botnets sur mobiles. L’avenir validera cette crainte.

2010 : L’ère de l’industrialisation des virus mobiles
2010 marque un tournant dans l’histoire des virus mobiles. L’utilisation des virus mobiles passent des mains de développeurs peu scrupuleux localisés à de véritables réseaux cybercriminels organisés. C’est en sorte le début de l’ère de « l’industrialisation des virus mobiles » où les attaquants se rendent compte que les virus mobiles peuvent facilement leur rapporter beaucoup d’argent et décident de les exploiter plus intensivement. C’est à cette époque d’ailleurs que l’on rencontre Zitmo. Ce virus est la première extension mobile connue de ZeuS, un cheval de Troie bancaire pour PC très virulent. Zitmo intercepte les SMS expédiés par les banques aux clients pour détourner les opérations bancaires en ligne. Cette année là, d’autres virus font également couler beaucoup d’encre, comme Geinimi, le premier logiciel malveillant à s’attaquer à la plateforme Android et également la première véritable instance de botnet mobile. Geinimi communique avec un serveur distant qui lui envoie des commandes comme l’installation ou la suppression de certains logiciels sur le smartphone. Outre les menaces visant le système d’exploitation Android, l’autre fait plus inquiétant est la monétisation des attaques qui marque l’entrée dans l’ère de la cybercriminalité sur mobiles.

2011 : Android en ligne de mire !
Alors que les attaques sur Android s’intensifient, 2011 voit l’apparition de virus beaucoup plus évolués. Notamment, DroidKungFu, qui, aujourd’hui encore, est reconnu comme l’un des virus mobiles les plus avancés d’un point de vue technologique. Il cherche à mettre le téléphone portable sous contrôle et pour cela, « roote » le téléphone à l’aide d’exploits connus (exploid uDev, Rage Against The Cage…). Résultat, l’attaquant peut ouvrir une page web de son choix sur le téléphone, installer ou enlever des applications… DroidKungFu met également en place des mesures pour passer inaperçu aux yeux des analystes anti-virus. Le combat cybercriminels/antivirus sur mobiles est lancé. Comme la plupart des virus jusqu’à présent, DroidKungFu était généralement disponible depuis des boutiques en ligne non officielles et forums en Chine. Plankton est un autre logiciel malveillant qui apparaît en 2011. C’est probablement le plus répandu de tous, et encore aujourd’hui il sévit de manière importante. Présent sur Google Play, la boutique en ligne officielle d’applications Android, et parfois simplement considéré comme un kit de publicité trop agressif, il modifie la page d’accueil du navigateur mobile ou ajoute de nouveaux raccourcis et marque-pages sur le téléphone portable… « Avec Plankton, explique à DataSecurityBreach.fr Axelle Apvrille, on joue dans la cour des grands ! Ce logiciel malveillant se retrouve dans les 10 virus les plus prévalents, toutes catégories confondues, c’est à dire qu’il est aussi fréquent que les virus PC les plus virulents. L’époque où les virus mobiles restaient en retrait des virus PC est terminée. En l’occurrence pour Plankton, on compte 5 millions d’appareils infectés à ce jour« .

2013 : Vers de nouveaux modes d’attaques
2013 marque l’arrivée de FakeDefend, le premier ransomware sur Android visant les téléphones mobiles. Caché derrière un faux anti-virus, ce logiciel malveillant suit le même mode opératoire que les faux antivirus sur ordinateurs. Il bloque le téléphone et exige de la victime qu’elle paie une rançon (sous forme d’une souscription AV extrêmement élevée dans ce cas) pour récupérer le contenu de son appareil. Toutefois, le paiement de la rançon n’aide en rien car le téléphone doit être réinitialisé par défaut pour rétablir la fonctionnalité. C’est également en 2013 qu’apparaît Chuli, la première attaque ciblée contenant un logiciel malveillant Android. Le compte mail d’un activiste de la Conférence Mondiale Uyghur, qui se tenait les 11-13 Mars 2013 à Genève, a été utilisé pour viser des comptes de militants et défenseurs Tibétains des Droits de l’Homme. Ce logiciel malveillant visait à récolter des données telles que les SMS reçus, les contacts de la carte SIM et du téléphone, les informations de géolocalisation, et enregistrait les appels du téléphone de la victime. Toutes ces informations étaient ensuite envoyées à un serveur distant. 2013 peut être considérée comme l’année de la professionnalisation des attaques mobiles. Plus ciblés, plus sophistiqués, FakeDefend ou encore Chuli sont des exemples d’attaques pouvant être comparés à ceux que nous connaissons aujourd’hui sur les ordinateurs. De plus, avec une attaque comme Chuli, on peut se demander si nous ne sommes pas en train d’entrer dans l’ère de la cyber-guerre mobile et de ce fait, le début de l’implication potentielle de gouvernements et autres organisations nationales dans l’origine de ces attaques…

Et demain ?
En matière de cybercriminalité, il est toujours difficile de prédire ce qui arrivera l’année prochaine et encore moins durant les 10 prochaines années. Le paysage des menaces mobiles a considérablement changé au cours de ces dix dernières années, et, les cybercriminels se sont efforcés à trouver de nouvelles techniques, toujours plus ingénieuses pour gagner de l’argent. Face à l’explosion du marché des smartphones et autres technologies mobiles, on peut cependant prédire dans les années à venir la convergence des virus mobiles et des virus PC. « Tous les virus seront alors « mobiles », indique Axelle Apvrille à Data Security Breach, car tout sera devenu « mobile ». » Au-delà des appareils mobiles, la prochaine cible des cybercriminels pourrait être l’Internet des Objets (Internet of Things en anglais ou IoT). Difficile d’évaluer le nombre d’objets connectés sur le marché dans 5 ans, mais à en croire les estimations de Gartner, 30 milliards d’objets seront connectés en 2020 alors qu’IDC estime ce même marché à 212 milliards. Alors que de plus en plus de fabricants et de fournisseurs de services misent sur l’opportunité commerciale que représentent ces objets, la sécurité n’a pas encore été prise en compte dans le processus de développement de ces nouveaux produits. Une nouvelle aubaine pour les cybercriminels ?

 

La gestion de l’identité au cœur des préoccupations des services informatiques en 2014

Andre Durand, CEO de Ping Identity, le leader de la gestion sécurisée de l’identité, partage ses prédictions avec les lecteurs de DataSecurityBreach.fr pour l’année 2014. Si l’on se fie à l’évolution des 12 derniers mois, 2014 va connaître d’autres avancées en matière de gestion des identités. En 2013, l’évolution a revêtu de multiples facettes. Les acronymes ont gagné en notoriété : MFA, IoE, API, REST, JSON et JWT. La norme OAuth a été approuvée et OpenID Connect approche de son terme. Le duo forme la base qui va agir sur l’évolution de l’identité numérique en 2014 : mobile, cloud, contrôle d’accès, fédération, infrastructure et plates-formes d’identité. « Le vol de millions de mots de passe en 2013 sur des sites allant d’Adobe à Facebook et GitHub peut avoir ébranlé suffisamment les utilisateurs, les fournisseurs de services et les commerçants en ligne pour que la question de la sécurité supplante finalement celle du confort d’utilisation ». Conscient de tous ces changements, voici une liste de six prédictions pour 2014 :

1. Le MFA (Multi-Factor Authentification) pour la facilité d’utilisation
Le MFA pour les terminaux mobiles va se répandre de plus en plus et gagner en qualité. Chacun possède un système différent pour s’authentifier sur son terminal mobile (mot de passe, code chiffré, etc.) mais en 2014, les plus fondamentaux vont prévaloir. Cet intérêt à l’égard du MFA marque le début d’une tendance plus vaste qui va finir par en engendrer une autre : les objets comme facteur d’authentification. Par exemple, votre bracelet Fitbit Flex pourra probablement vous permettre de déverrouiller votre smartphone…

2. L’essor du BYOI (Bring Your Own Identity)
La connexion aux applications d’entreprise se fera de plus en plus via nos identifiants et mots de passe personnels utilisés pour les réseaux sociaux. La mise en place du MFA permettra notamment de généraliser cet usage. Toutefois, les exigences en matière de sécurité ne seront pas à négliger pour autant. Ce mode d’identification conviendra pour les ressources demandant un degré minimal de sécurité, mais un autre type d’identification (fourni ou approuvé par l’entreprise) sera requis en cas d’exigences plus strictes.

3. L’authentification continue : un seul couple identifiant/mot de passe pour un accès à des milliers d’applications en toute sécurité
Le dispositif d’authentification continue renforce le degré de sécurité lors d’une ouverture de session sur un terminal, mais aussi pendant toute la durée d’utilisation du terminal. Les entreprises vont tendre de plus en plus à adopter ce dispositif d’authentification continue. Conjuguée à des solutions de gestion des identités et d’authentification biométrique, l’authentification continue va permettre de réduire les coûts et améliorer la facilité d’utilisation. Il ne sera plus nécessaire de rentrer son identifiant et son mot de passe pour accéder à une application. En revanche, la procédure de connexion à l’ouverture de cession sera plus lourde.

4. La fédération des identités évolutive
Les entreprises utilisant des solutions classiques de fédération des identités, et souhaitant multiplier par cent voire milles leur nombre de partenaires, et donc ajouter plus d’identités à leur solution de fédération, devront faire face à des limitations fonctionnelles ou technologiques. C’est là qu’intervient la fédération évolutive. Elle va permettre d’intégrer des technologies comme Trust Frameworks, Multi-Party Federation (comme par exemple InCommon), des architectures de Centralized Proxy ou encore du Metadata Peering. La fédération évolutive va demander de combiner tous ces éléments, ou une partie.

5. Le nombre de fournisseurs de solutions de gestion des identités se réduit au profit d’une meilleure qualité de prestation
La liste des fournisseurs en solutions IAM (Identity Access Management) n’a cessé de s’agrandir. Cependant, elle va se réduire en 2014. Certains d’entre eux seront sous le contrôle d’autres plus dynamiques ou mieux établis. Les solutions d’authentification sur les terminaux mobiles, la gestion des mots de passe et le SSO (Single Sign-On) en mode cloud figurent parmi les domaines d’activités où la concurrence s’avère intense car c’est là où la demande est la plus forte.

6. La gestion des identités devient un aspect fondamental de la sécurité du cloud
L’importance des solutions IAM devient de plus en plus une évidence pour les entreprises. De ce fait, ces solutions vont désormais être reconnues parmi les références en matière de gestion sécurisée des identités notamment pour l’accès au cloud. La RSA Conference en février, le Cloud Identity Summit en juillet et le Cloud Security Alliance Congress en décembre vont assoir ce statut. (Andre Durand, CEO de Ping Identity)

Social engineering à 17 millions d’euros

Plusieurs entreprises françaises ponctionnées de centaines de milliers d’euros via des pirates informatiques adeptes du social engineering. Le social engineering est vieux comme le monde. L’étude sociale d’une cible permet de tout connaitre sur sa vie afin de réussir à lui extraire des informations, des secrets ou tout simplement de l’argent.

Plusieurs entreprises du sud de la France viennent de vivre cette mauvaise aventure. Elles ont été ponctionnées de 800.000 à … 17 millions d’euros. Toujours la même méthode. Les escrocs récoltent des centaines d’informations sur l’entreprise, les collaborateurs : adresses, emails, photos, … L’idée, faire une parfaite cartographie de la cible. Dans la police, cette technique est baptisé « faire l’environnement ».

Une fois les informations en main, Google, Facebook et le web sont de précieux alliés dans ce genre d’escroquerie, les voleurs n’ont plus qu’à faire croire à une transaction qui doit rester secrète. Un mensonge qui peut prendre plusieurs semaines, mais qui semble payant !

La juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux (Jirs) est sur les dents et tente de remonter la piste. Le journal Sud-Ouest indique que les voyous font virer l’argent sur des comptes de transit, à Chypre, au Danemark ou en Lettonie. Ensuite, des petites mains, des « mules », retirent l’argent pour le renvoyer en Chine et en Israël. La Jirs, quand elle est alertée à temps, semble pouvoir bloquer l’attaque. Dans l’affaire des 17 millions, une partie de la somme a pu être récupérée.

Piratage en Corée du sud : démissions dans les banques

De grands cadres de banques et de sociétés de cartes de crédit ont présenté leur démission ce lundi dû à la fuite massive des données personnelles d’au moins 20 millions d’utilisateurs de cartes bancaires et de crédit. Les craintes que ces informations soient tombées dans les mains d’escrocs ont pris de l’ampleur après que certains clients se sont plaints de transactions financières suspectes et inattendues, malgré l’annonce antérieure par les compagnies concernées que les coupables avaient été appréhendés avant qu’ils n’aient distribué les informations.

L’Agence de supervision financière (FSS) avait promis quelques heures avant ces démissions qu’elle infligerait des sanctions sévères aux institutions financières et à leurs hauts responsables si l’enquête conclut que le piratage est le résultat d’une négligence de leur part.

Des sources du secteur bancaire ont indiqué hier que des informations privées, dont des numéros de compte et adresses, d’une vingtaine de millions de clients ont été volées. Une partie de ces fuites se seraient déroulées lors de l’envoi de données par des banques à leur filiale cartes de crédit. Pour les clients et les autorités, la question est maintenant de savoir si cet incident entraînera des dommages financiers.

«Les sociétés mères semblent s’éloigner (de la question) et ne pas montrer d’attitude responsable», estime Choi Soo-hyun, à la tête du gendarme financier. «Elles seront tenues pour responsables des fuites de données si le partage d’informations sur les clients entre filiales en est la cause.»

Le mois dernier, les données personnelles d’environ 130.000 clients de Standard Chartered Bank Korea et Citi Bank Korea ont été subtilisées, un chiffre qui n’avait encore jamais été atteint en Corée. Depuis ces derniers temps, la FSS fait l’objet de vives critiques en étant accusée de laxisme à l’égard des firmes financières.

Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients

Les sociétés de cartes de crédit ont assuré de leur côté qu’elles prendraient la responsabilité de toutes les fraudes liées à ces fuites. «Nous assumerons l’entière responsabilité juridique et morale pour les cas de fuites de données personnelles», ont-elles déclaré dans un communiqué commun.

Ce matin, l’Agence des consommateurs financiers (FCA) avait fait savoir qu’elle demanderait le mois prochain à la FSS une enquête sur six banques et sociétés de cartes de crédit : Standard Chartered Bank Korea, Citi Bank Korea, Kookmin Bank, NongHyup Bank, KB Kookmin Card et Lotte Card. (Agence Yonhap)

En 2014, le besoin de sécurité va bouleverser le marché de la sauvegarde Cloud

Le cloud, qui était il y a quelques mois encore vu comme un moyen simple et inoffensif de sauvegarder des données, va devoir se renouveler en 2014 pour continuer de séduire les professionnels. (Par Sergey Kandaurov, directeur de la gestion produit chez Acronis, pour Data Security Breach).

L’année 2013 a été marquée par de nombreux scandales en termes de sécurité et d’espionnage dans ce secteur. La demande des clients en 2014 va être impactée par ces affaires puisque la sécurité devient maintenant la priorité absolue. Les entreprises vont tout d’abord réfléchir d’avantage à ce qu’elles sauvegardent et où elles sauvegardent. La sécurité, la flexibilité et la confiance vont devenir des caractéristiques indispensables, favorisant ainsi l’apparition de solutions et de produits spécifiques à la sécurisation des données. Parallèlement les fournisseurs de solutions dans le Cloud de petites envergures vont mettre en avant une certaine proximité avec leurs clients et la qualité du service adjacente pour se différencier des fournisseurs leaders. Voici les 3 prédictions pour ce secteur pour 2014 :

1. Une sécurité accrue.
Après avoir passé un an à entendre les mots « PRISM » ou encore « Snowden », les consommateurs sont beaucoup plus conscients du type d’information qu’ils peuvent sauvegarder ou non sur des serveurs distants. Par conséquent, les entreprises vont multiplier leurs outils de sécurité afin de protéger les données sensibles. Nombreuses seront celles qui quitteront les services de Cloud public, comme Dropbox par exemple, pour se tourner vers un Cloud privé, plus sécurisé, leur permettant ainsi de garder le contrôle sur leurs propres fichiers.

2. Des nouveaux outils et services pour protéger les données dans le Cloud.
Avec la généralisation du Cloud, de plus en plus d’entreprises stockent leurs données dans le « nuage » informatique. La question de la continuité des activités en cas de problème va donc être un problème central dans les mois à venir. Avec un nombre de data stockées de plus en plus important, le risque d’un dysfonctionnement et d’une indisponibilité temporaire augmente. Les entreprises seront donc en demande de solutions innovantes pour parer à l’éventualité d’une perte ou d’une impossibilité d’accès aux données. Les professionnels chercheront plusieurs solutions alternatives pour stocker localement les fichiers basés dans le Cloud d’un côté, et pour sauvegarder rapidement et simplement les serveurs dans d’autres Cloud de l’autre.

3. Un focus sur la location physique de serveurs Cloud
Les clients vont commencer à opter pour des fournisseurs de solutions dans le Cloud stockant les informations dans une zone géographique proche, si possible dans le même pays. Ce constat est valable mondialement mais le sera encore plus en Europe. Ce « data nationalisme » protégera les données des gouvernements extérieurs. Par conséquent, cela permettra aux fournisseurs locaux de se développer face aux géants du secteur.

Ces fournisseurs pourront souvent fournir un service plus personnalisé et un meilleur suivi… 2014 sera donc l’année des « petits » fournisseurs.

2000 identités diffusées par erreur par Pôle Emploi

Décidément, les fuites de données sont légions ces derniers temps, surtout celles qui sont dues à la mauvaise manipulation d’un être humain. Nouveau cas en date, Pôle Emploi, un courriel baptisé « opportunité de formation« .

Les récipiendaires de la missive se sont retrouvés avec un fichier Excel baptisé SCAMAI contenant pas moins de 2119 noms, prénoms et emails. Les identités ont dû servir au publipostage de Pôle Emploi. Dans ce cas, l’agence Pôle Emploi Cadres Paris Diderot et le Conseil Régional Ile de France sont la source de cette fuite. Bien entendu, l’adresse utilisée pour la diffusion de ce « courriel » reste lettre morte. En fait, c’est l’adresse qui est morte « service-candidat@pole-emploi.fr – L’adresse de messagerie que vous avez entrée est introuvable » annonce, laconique le message d’alerte. Pas vraiment envie de communiquer ?

A noter que se plaindre auprès de la CNIL ne sert à rien. Le site de la CNIL est fait pour que ce soit Pôle emploi qui signale la boulette et non les milliers de personnes touchées par cette fuite d’informations. La seule procédure proposée serait de faire un courrier recommandé auprès de l’agence.

Ce n’est pas nouveau… et c’est inquiétant
En août 2013 un autre courrier de Pôle Emploi diffusait les identités de demandeurs. A cette époque, c’est l’option CCi (adresses mails cachées, Ndr) qui avait été oubliée permettant la mise en pâture de 150 personnes. A l’époque, la CNIL n’avait pas communiqué sur une probable saisine, comme l’oblige la loi Française depuis 2011, et l’Europe depuis le 25 août dernier, sur les actions menées pour alerter les personnes touchées par la boulette.

Les risques ?
Les données concernant des demandeurs d’emploi, voilà qui pourrait attirer les escrocs du web, comme les pirates spécialisés dans le blanchiment d’argent en offrant de faux contrat de travail (mais vrai recrutement de mules, Ndr) comme ce fût le cas, en novembre dernier, avec 6 escrocs (et plus de 1 millions d’euros détournés) via de fausses petites annonces. (Merci à D.)

Données clients volées dans une enseigne de Luxe

Vous avez du très certainement en entendre parler, l’enseigne de grande distribution américaine Target a été piraté. ZATAZ.COM en révélait le cas, le 19 décembre dernier. Ce que ne savent pas « encore » les clients locaux, une autre enseigne dite CSP+ a elle aussi été piratée et ponctionnée. Neiman Marcus, un grand magasin américain spécialisé dans les produits de luxe vient de confirmer le piratage de sa base de données. Une BDD comportant des informations bancaires de CB appartenant à des personnes riches, très riches. C’est Brian Krebs qui a trouvé les premiéres traces dans un espace web de blackmarket. Neiman a pris conscience de la violation des données à la mi-décembre mais n’a pas pipé mot, histoire de ne pas faire peur à ses clients, surtout en cette période stratégiquement markantille. La société affirme que ses clients en ligne ne sont pas affectés par ce piratage. Les services secrets américains ont été saisis de l’affaire. Un piratage qui aurait eu lieu en même temps que Target.

Le top 8 de ses prévisions de cybersécurité pour 2014

WatchGuard Technologies, éditeur de plateformes de sécurité intégrées, publie ses prévisions annuelles de cyber-sécurité pour 2014. Parmi les éléments listés, l’équipe de chercheurs en sécurité de WatchGuard s’attend à des avancées dans le domaine des rançongiciels (ransomware), à des piratages visant l’Internet des objets, à des attaques ciblant les infrastructures stratégiques et à une violation des données du portail américain des assurances maladie Healthcare.gov.

« Entre le développement de botnets par des agences gouvernementales opérant dans l’ombre, les importantes failles de sécurité comme celle subie par Adobe et les logiciels malveillants particulièrement nuisibles de type CryptoLocker, 2013 aura été une année éprouvante pour les spécialistes de la cybersécurité », commente Corey Nachreiner, Directeur de la stratégie de sécurité de WatchGuard Technologies. « Cependant, grâce aux nouveaux outils de visibilité désormais disponibles, 2014 devrait être l’année de la visibilité en matière de sécurité. Le paysage des menaces continue certes à évoluer à un rythme effréné en raison de l’apparition de nouvelles techniques évoluées d’exploitation des vulnérabilités et de l’orientation des criminels vers de nouvelles cibles. Néanmoins, les professionnels de la sécurité devraient pouvoir utiliser ces nouveaux outils de visibilité afin de faire, à nouveau, pencher la balance de la cyberguerre en leur faveur. »

Les principales prévisions pour 2014 en matière de sécurité :
1.       Le portail américain des assurances maladie sera la cible de nombreuses attaques : WatchGuard s’attend à ce que le site américain Healthcare.gov subisse au moins une violation de données en 2014. Du fait de sa popularité et de la valeur des données qu’il stocke, Healthcare.gov constitue une cible particulièrement attractive pour les cybercriminels. En réalité, cette violation a, dans une certaine mesure, déjà débuté. Différents chercheurs en sécurité ont d’ores et déjà mis en évidence plusieurs incidents mineurs (indices d’attaques avortées contre des applications Web, tentatives d’attaque en déni de service (DDoS), etc.).

2.       Le développement du cyber-kidnapping accroît les profits des pirates : Les rançongiciels, une nouvelle classe de logiciels malveillants dont le but est de prendre en otage un ordinateur, ont vu leur nombre augmenter régulièrement ces dernières années, mais une variante particulièrement nuisible a fait son apparition en 2013 : CryptoLocker. Rien que cette année, il a touché plusieurs millions de machines, avec un fort retour sur investissement pour les cybercriminels d’après les estimations. WatchGuard s’attend à ce que de nombreux cyber délinquants tentent d’imiter en 2014 le succès de CryptoLocker, en copiant ses techniques et son mode de fonctionnement. WatchGuard prévoit ainsi une multiplication des rançongiciels en 2014.

3.       Un scénario catastrophe hollywoodien : En 2014, une attaque majeure commanditée par un gouvernement hostile et exploitant les failles d’une infrastructure stratégique pourrait bien transformer un film d’Hollywood en réalité tragique. Et ce, même lorsque les systèmes ciblés ne sont pas connectés à un réseau. Le ver Stuxnet, si souvent montré du doigt, a en effet prouvé que des cyber-attaquants motivés pouvaient infecter une infrastructure non reliée à un réseau avec des résultats potentiellement désastreux. Des chercheurs ont consacré plusieurs années à étudier les vulnérabilités des systèmes de contrôle industriel (ICS) et des solutions de supervision et d’acquisition de données (SCADA), et ont découvert que ces systèmes présentaient de nombreuses vulnérabilités.

4.       L’Internet des objets, nouvelle cible des hackers : WatchGuard s’attend à ce que, l’an prochain, les hackers, qu’ils soient white ou black hat, consacrent plus de temps aux terminaux informatiques non traditionnels comme les voitures, les montres, les jouets et le matériel médical. Si les experts en sécurité informatique insistent depuis plusieurs années sur la nécessité de sécuriser ces périphériques, il semble que le marché n’en réalise l’importance que maintenant. WatchGuard s’attend donc à ce que les hackers s’attachent fortement en 2014 à détecter les failles de ces objets connectés, que ce soit pour les combler ou pour les exploiter.

5.       2014 sera l’année de la visibilité : Ces dernières années, les cybercriminels sont parvenus à pénétrer les défenses de très grandes entreprises malgré l’utilisation de pare-feu et d’antivirus. L’ancienneté des systèmes de défense en place, la mauvaise configuration des contrôles de sécurité et la surabondance de journaux de sécurité ne permettent pas aux professionnels de protéger efficacement leur réseau et de détecter les événements réellement importants. WatchGuard prévoit qu’en 2014 de plus en plus d’entreprises déploieront des outils de visibilité afin de faciliter l’identification des vulnérabilités et la mise en place de stratégies de protection renforcée des données stratégiques.

6.       Attaquer la « chaîne de confiance » sera une technique de choix pour atteindre les cibles les plus difficiles : Si les victimes les plus prestigieuses, telles que les administrations ou les entreprises du CAC 40, bénéficient d’un dispositif de sécurité plus important, ce n’est pas pour autant qu’elles parviendront à arrêter les pirates motivés et patients, qui s’attaqueront au maillon faible de la « chaîne de confiance » de l’entreprise : les partenaires et les sous-traitants. Les cybercriminels les plus doués visant désormais des cibles plus complexes, il faudra s’attendre en 2014 à une exploitation grandissante des vulnérabilités de la « chaîne de confiance », les pirates s’attaquant aux partenaires pour atteindre l’entreprise.

7.       Les attaques deviendront plus nuisibles : La plupart des cyber-attaques et des logiciels malveillants ne sont pas volontairement destructeurs. En effet, lorsqu’un cybercriminel détruit l’ordinateur de sa victime, il ne peut plus accéder à ses ressources. Cependant, l’évolution du profil des pirates fait désormais de la cyber-destruction un objectif valable dans un nombre croissant de cas. Les cybercriminels peuvent également se rendre compte que la menace d’une destruction imminente contribue à améliorer les chances de succès de l’extorsion, comme le compte à rebours utilisé par CryptoLocker pour effrayer les victimes et les amener à coopérer. WatchGuard s’attend ainsi à observer une multiplication des vers, chevaux de Troie et virus destructeurs en 2014.

8.       De technicien à psychologue du cybercrime : Ces dernières années, les attaquants avaient clairement l’avantage sur les défenseurs, s’appuyant sur des tactiques d’esquive et des techniques plus sophistiquées pour pénétrer des défenses vieillissantes. Cependant, le vent est en train de tourner. En 2014, les défenseurs accèderont plus facilement aux solutions de sécurité de nouvelle génération et aux fonctionnalités de protection avancée, rééquilibrant le rapport de force. Mais les cybercriminels n’abandonneront pas facilement la partie. On peut s’attendre à une évolution de leur stratégie, qui sera sans doute moins focalisée sur l’avantage technique et plus sur les faiblesses de la nature humaine. En 2014, attendez-vous à ce que les attaquants privilégient la psychologie à la technologie, en s’appuyant sur la culture populaire et sur différentes techniques (emails d’hameçonnage convaincants, par exemple) pour cibler le maillon le plus faible de la chaîne : l’utilisateur.

5 utilisateurs sur 10 attachent plus de valeur aux données qu’aux machines qui les stockent

La plupart des utilisateurs jugent les données stockées sur leur ordinateur plus importantes que la machine elle-même. Dans une enquête réalisée à l’été 2013 par B2B International et Kaspersky Lab, 56 % estiment leurs photos et autres documents plus précieux qu’un matériel aussi coûteux soit-il. Cependant, en cas d’attaque de malware, plus de la moitié des victimes sont dans l’incapacité de récupérer la totalité de leurs données.

Qu’est-ce qui a le plus de valeur : un ordinateur haut de gamme ou la photo, même floue, de votre dernière soirée ? Un portable ou bien les messages échangés avec vos proches ? Une superbe tablette dernier cri ou les vidéos d’une réunion entre amis filmée avec sa caméra ? La plupart des personnes interrogées répondent qu’elles font passer leurs informations personnelles avant un équipement quel qu’il soit et quel que soit son prix.

Malheureusement, les utilisateurs perdent souvent de précieuses informations : selon notre enquête, une attaque de malware sur cinq se solde par la perte de données personnelles et 61 % des victimes sont dans l’incapacité d’en récupérer la totalité. Pour les cybercriminels, les données personnelles constituent une marchandise monnayable : ils peuvent ainsi dérober des informations essentielles et s’en servir pour manipuler les comptes en ligne de l’utilisateur ou encore bloquer son accès à des données critiques et en exigeant une rançon en échange de leur déblocage. L’usage répandu des mobiles a aggravé la situation : chaque nouveau modèle de smartphone ou de tablette offre aux escrocs un angle supplémentaire d’attaque.

Bien que l’étendue et le nombre des cybermenaces aillent croissant, il est possible d’en protéger les informations personnelles avec l’aide d’une solution de sécurité fiable. (Le B2C 2013 – PDF)

Portes ouvertes dans des routeurs Netgear, Linksys et commutateurs Ethernet Siemens

Attention, ceci peut vous concerner car il s’agit de routeur « grand public » ou utilisés par certains opérateurs. Sur du matériel personnel, il est conseillé de flasher le firmware avec une solution DD-WRT (http://www.dd-wrt.com/site/index). Pour les routeurs d’opérateurs, vous pouvez demander des explications afin d’être rassurés sur la sécurité de vos informations/connexions. Pour Netgear et LinkSys, les backdoors découvertes dans  les boitiers permettent d’interroger le harware à distance. Un accès aux parametres, mot de passe et aux programmes.

Pour Siemens, c’est un chercheur de chez IOActive qui a découvert deux vulnérabilités dans les commutateurs Ethernet Siemens. Des failles qui peuvent permettre à un attaquant distant d’exécuter des opérations administratives sans passer par la case « mot de passe ». Les vulnérabilités ont été découvertes par Eireann Leverett, consultant en sécurité principal pour IOActive. Les failles ont été signalées à Siemens.

La première vulnérabilité (CVE-2013-5944) pourrait permettre à des pirates d’effectuer une opération administrative sur le réseau sans authentification. La deuxième vulnérabilité (CVE-2013-5709) offre la possibilité à un acteur malveillant de détourner des sessions Web sur le réseau sans authentification. Siemens a annoncé fournir un patch de sécurité dans les trois mois. Les clients Siemens doivent appliquer le SCALANCE X-200, une mise à jour du firmware. (Baidu)