Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

Firefox Beta : encore plus de sécurité

Protection contre le pistage au sein de la navigation privée. Firefox Beta est désormais disponible, avec de nouvelles fonctionnalités telles que la protection contre le pistage au sein de la navigation privée.

Cette nouvelle fonctionnalité bloque certains éléments tiers au sein des pages Web, utilisés notamment pour enregistrer l’activité de l’internaute et ainsi créer un profil de l’utilisateur en se basant sur sa navigation. La navigation privée au sein de Firefox permet de limiter l’accès aux données récoltées par les tiers. Firefox Beta propose également un nouveau centre de contrôle, incluant des paramètres de sécurité et de confidentialité regroupés en un seul endroit, et accessible via le bouclier dans la barre d’adresse. Firefox Beta tourne sur Windows, Mac et Linux.

HP annonce les imprimantes les plus sécurisées au monde

Les nouvelles HP LaserJet intègrent des fonctions d’autocorrection avec une protection au cœur du BIOS.

HP annonce trois nouvelles imprimantes et multifonctions LaserJet de classe entreprise, qui offrent une protection renforcée contre les attaques de logiciels malveillants. Ce renforcement s’inscrit dans une stratégie plus générale de HP visant à ancrer la sécurité au cœur de ses PC et imprimantes.

« La protection contre les piratages est l’un des principaux défis auxquels nos clients sont confrontés », commente à DataSecurityBreach.fr Tuan Tran, vice-président et directeur général de la division LaserJet et Solutions d’entreprise de HP. « HP aide ses clients à sécuriser leurs équipements, leurs documents et leurs données en défendant ses imprimantes et multifonctions d’entreprise avec la protection la plus robuste du marché ».

La protection la plus approfondie du marché
La sécurité des périphériques d’impression revêt une importance croissante. Selon Ponemon Institute, 64 % des responsables informatiques pensent que leurs imprimantes et multifonctions risquent d’être infectées par un malware. Dans le même temps, 56 % des grandes entreprises oublient les imprimantes et les multifonctions dans leur stratégie de sécurité des postes de travail (1). Pour contribuer à combler cette lacune, HP présente ses nouveaux modèles d’imprimantes d’entreprise LaserJet et multifonctions, intégrant des dispositifs (2) de sécurité à la pointe du marché.

· HP Sure Start permet la détection et la correction automatique des attaques contre le BIOS, apportant ainsi aux nouvelles imprimantes HP LaserJet Enterprise la protection du BIOS dont bénéficie déjà la gamme de PC HP Elite depuis 2013.

· Whitelisting veille à ce que seul un firmware réputé correct puisse être chargé et exécuté sur une imprimante.

· Run-time Intrusion Detection est une nouvelle fonctionnalité assurant la surveillance des attaques en mémoire. Celle-ci a été développée en partenariat avec Red Balloon, une société spécialisée dans la sécurité des composants embarqués, créée par des chercheurs de l’Université de Columbia, qui a réalisé énormément de recherches pour plusieurs agences gouvernementales ainsi que des entreprises du secteur privé tels que l’industrie, les télécommunications et les systèmes de contrôle.

Ces nouvelles fonctions seront présentes, à l’avenir, en standard sur les nouvelles imprimantes et multifonctions HP LaserJet Enterprise et HP OfficeJet Enterprise X dotées de la technologie PageWide. Moyennant une mise à jour du firmware, ces trois dispositifs peuvent également être activés sur plusieurs modèles d’imprimantes et de multifonctions HP LaserJet Enterprise disponibles depuis avril dernier. En outre Whitelisting et Run-time Intrusion Detection, peuvent être ajoutés à de nombreux modèles existants HP LaserJet et HP OfficeJet Enterprise X à technologie PageWide lancés depuis 2011, par l’intermédiaire d’un pack de mise à jour HP FutureSmart (3). HP FutureSmart est un firmware de HP qui contribue à protéger les investissements de ses clients dans les imprimantes et multifonctions d’entreprise HP en permettant d’y installer de nouvelles capacités via des mises à jour.

Au-delà des imprimantes, HP aide également ses clients à protéger leur environnement d’impression avec des solutions de gestion de la sécurité (4). HP JetAdvantage Security Manager, la seule solution du marché pour la sécurisation des imprimantes et des multifonctions à base de règles, permet aux équipes informatiques de mettre en place et de maintenir des paramètres de sécurité portant notamment sur la fermeture des ports, la désactivation des protocoles d’accès, l’effacement automatique des fichiers (5)… En cas de redémarrage de l’imprimante ou du multifonctions, la fonction HP Instant-On Security vérifie et réinitialise automatiquement tous les paramètres concernés afin de mettre l’équipement en conformité avec la politique de sécurité de l’entreprise. Au début de cet automne, HP JetAdvantage Security Manager a fait l’objet d’une mise à jour allant dans le sens d’une plus grande automatisation, en particulier la découverte automatique des périphériques en vue de faciliter la recherche et l’ajout des imprimantes ou multifonctions à prendre en compte.

HP entend continuer à se focaliser sur la sécurité de son offre d’imprimantes et de multifonctions en fournissant des technologies de pointe dans ce domaine pour les modèles nouveaux ou existants, afin d’aider ses clients à améliorer la protection de leurs équipements, données et documents.

(1) Source: Ponemon Institute, « Annual Global IT Security Benchmark Tracking Study », March 2015
(2) The world’s most secure printers, strongest protection in the industry, industry leading security and deepest level of security: Based on HP review of 2015 published embedded security features of competitive in-class printers. Only HP offers a combination of security features for integrity checking down to the BIOS with self-healing capabilities. Available on the HP LaserJet M527, M506, M577 and as an upgrade on the M552, M553, M604, M605, and M606. Some features will be made available as a HP FutureSmart service pack update on selected existing Enterprise printer models.
(3) A list of Future Smart enabled printers can be found here: http://h20564.www2.hp.com/hpsc/doc/public/display?docId=emr_na-c03933242
(4) Some solutions require download or additional purchase. Learn more at hp.com/go/printingsolutions.
(5) Based on HP Internal data (Device Security Comparison, January 2015), and Solutions Report on HP JetAdvantage Security Manager 2.1 from Buyers Laboratory LLC, February 2015.

CLOUD : la gestion des mots de passe devient une priorité pour les PME

Les petites et moyennes entreprises transfèrent de plus en plus souvent leurs outils de travail dans le Cloud. De plus, la frontière entre l’usage personnel et l’usage professionnel de la technologie est de plus en plus floue à mesure que les employés choisissent d’utiliser leurs applications préférées au bureau.

Malgré les économies et les gains de productivité liés au passage des outils de travail dans le Cloud, la réalité reste un cauchemar logistique pour les responsables quoi doivent désormais gérer toute un arsenal d’identifiants et de mots de passe associés à ces applications. Ajouter à cela les choix de mots de passe faibles d’une bonne partie de la population, et vous obtenez un trou béant dans la sécurité qui séduirait même le plus novice des hackers.

La possibilité de travailler à tout moment, n’importe où et sur n’importe quel appareil est devenu le mantra des employés d’aujourd’hui, et cela pousse les entreprises à adopter le Cloud. Selon une étude récente menée par Enterprise Strategy Group et LogMeIn, près de 3 quarts des employés qualifiés – ceux qui gèrent les informations – affirment que la mobilité est cruciale ou importante pour être productif dans leur travail, avec 70% d’entre eux travaillant ailleurs que dans un bureau plusieurs jours par semaine. Pourtant, 60% des PME n’ont pas mise en place de politique de sécurité pour répondre à la hausse de l’utilisation des applications Cloud sur le lieu de travail.

La saga des mots de passe
Si la gestion des mots de passe n’est pas un nouveau défi pour les PME, c’est un problème qui devient très complexe étant donné qu’en moyenne les utilisateurs possèdent des mots de passe pour plus de 25 applications qu’ils utilisent au travail. Et les enjeux pour les PME sont plus importants que jamais, étant donné que presque 80% des applications Cloud et des services contiennent des données sensibles, régulées ou confidentielles. Il suffit d’un seul piratage pour paralyser une entreprise, le Gartner estime que seulement 6% des entreprises sortent indemne d’un piratage de données alors que 43% mettant la clé sous la porte.

Même s’il semblerait que conserver un mot de passe unique fort soit contre-productif, il existe quelques moyens pour que les PME rendent plus simple le choix de mots de passe de leurs employés et qu’ils arrêtent leurs mauvaises habitudes.

1. Eviter les groupes populaires. Il est choquant de devoir encore le répéter, mais les PME ne devraient jamais, sous aucun prétexte, utiliser des mots de passe faciles à deviner pour protéger des informations sensibles. Les mots de passe les plus utilisés en 2014 étaient « mot de passe » et « 123456 ». Les mots de passe devraient être une combinaison de lettres en capitale et en minuscule, de nombres et de symboles.

2. Conserver vos mots de passe dans un coffre-fort. Si vous pouvez vous souvenir des identifiants et des mots de passe de toutes les applications que vous utilisez, soit vous avez une très bonne mémoire photographique, soit vous utilisez les mêmes pour toutes vos applications. Puisque chaque application devrait avoir un mot de passe unique, un gestionnaire de mot de passe sûr vous aidera à les gérer et vous encouragera à utiliser des mots de passe forts que vous n’aurez pas à retenir.

3. Déployer une solution de gestion des accès. Non seulement cela aidera vos employés à mieux gérer leurs mots de passe, mais cette solution sera également être utiles aux entreprises. Les PME pourront gérer l’accès pour que les employés qui rejoignent l’entreprise puissent obtenir un accès rapide – ou le retirer sans problèmes à ceux qui partent – et permettre le partage des comptes sans partager les mots de passe.

4. Utiliser l’authentification à deux facteurs. En ajoutant un niveau de sécurité via une authentification à deux facteurs, il sera plus difficile pour un hacker de compromettre un mot de passe, en particulier quand surtout pour les utilisateurs qui changent de navigateurs et de localisation.

Quand il s’agit de sécuriser les données de l’entreprise dans le Cloud, il n’y a pas de solution miracle. Cependant, les humains seront toujours le maillon le plus faible de la chaîne, donc, encourager une meilleure gestion des mots de passe – autant au niveau des employés qu’à celui du département informatique est un bon début pour réduire les risques. Il est temps de faire de la gestion des mots de passe une priorité pour garder les données de votre entreprise et de vos clients en sécurité. (Par Alain Logbo, Directeur Commercial Entreprises EMEA de LogMeIn)

Quand les incidents de sécurité coûtent cher aux entreprises

Il est souvent difficile pour les victimes elles-mêmes d’estimer le coût total d’un incident de sécurité en raison de la diversité des dommages. Mais une chose est sûre, l’addition monte vite.

Une enquête mondiale réalisée en 2015 par Kaspersky Lab auprès de 5 500 entreprises, en coopération avec B2B International révèle également que les fraudes commises par les employés, les cas de cyber espionnage, les intrusions sur le réseau et les défaillances de prestataires extérieurs représentent les incidents de sécurité les plus coûteux. Selon ce rapport, le budget moyen nécessaire aux grandes entreprises pour se remettre d’un incident de sécurité serait de 551 000 et 38 000 dollars pour les PME.

« Définir le coût d’une attaque est une tâche très difficile à réaliser car le périmètre d’impact est variable d’une entreprise à l’autre. Cependant, ces chiffres nous rappellent que les coûts d’une attaque ne se limitent pas au remplacement du matériel, et nous obligent à nous interroger sur son impact à long terme. A noter également que toutes les entreprises ne sont pas égales : certaines attaques visent à stopper l’activité commerciale d’une entreprise quand d’autres ciblent l’exfiltration de données secrètes, par exemple. Il ne faut pas oublier non plus que l’onde de choc générée par l’annonce publique d’une attaque ou d’une fuite de données à des conséquences directes sur la réputation d’une entreprise, et ce qui est alors perdu est souvent inestimable » explique à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, directeur général de Kaspersky Lab France.

Facture moyenne d’un incident pour une entreprise :

  • Services professionnels (informaticiens, gestion du risque, juristes) : il existe 88% de chance d’arriver à une facture pouvant atteindre jusqu’à 84 000 dollars
  • Perte d’opportunités commerciales : dans 29 % cela peut représenter jusqu’à 203 000 dollars
  • Interruption d’activité : jusqu’à 1,4 million de dollars, soit 30 %
  • Total moyen : 551 000 dollars
  • Dépenses indirectes : jusqu’à 69 000 dollars
  • Atteinte à la réputation : jusqu’à 204 750 dollars

Les PME et les grandes entreprises ne sont pas logées à la même enseigne

Neuf entreprises sur dix ayant participé à notre enquête ont fait état d’au moins un incident de sécurité. Cependant, tous les incidents n’ont pas le même niveau de gravité et n’aboutissent pas à la perte de données sensibles. Le plus souvent, un incident grave résulte d’une attaque de malware ou de phishing, de fuites imputables à des employés ou de l’exploitation de vulnérabilités dans des logiciels. L’estimation des coûts permet de considérer la gravité des incidents de sécurité informatique sous un nouvel angle et fait apparaître une perspective légèrement différente entre les PME et les entreprises.

Les grandes entreprises encourent un préjudice nettement plus élevé lorsqu’un incident de sécurité est le fait d’une défaillance d’une tierce partie, les autres types d’incidents coûteux étant liés à des fraudes commises par les employés, des cas de cyber espionnage ou des intrusions sur le réseau. Les PME tendent à subir un préjudice important sur pratiquement tous les types d’incidents, qu’il s’agisse d’espionnage, d’attaques DDoS ou de phishing.

Pour télécharger le rapport complet sur le coût des incidents de sécurité, cliquez ici.

600.000 fans des sœurs Kardashian piratables

Les starlettes américaines Kardashian ont lancé une série de nouveaux sites web et applications mobiles afin de suivre « leur vie ». Seulement, comme le botox, le site web s’est tendu et a laissé fuir 600.000 informations privées de fans.

Parallèlement au lancement des applications mobiles, des logiciels qui trônent dans les premières places de l’App Store (des centaines de milliers de téléchargements), les sœurs Kardashian, des « célébrités » de la TV réalité américaine, ont également mis en ligne de nouveaux sites Web conçus pour les aider à mieux communiquer avec leurs fans.

Seulement, les sites avaient des bugs. L’un d’eux permettait de mettre la main sur les noms, prénoms et adresses mails de plus de 600.000 utilisateurs. C’est un jeune internaute de 19 ans, Alaxic Smith, qui a découvert le problème de configuration qui visait l’ensemble des sites Internet des starlettes. Le problème était dans l’API qui communiquait avec les smartphones des « fans » et les sites web des Kardashian. Des informations qui transitaient en claires.

Le responsable « technique » de ce barnum informatique a confirmé la faille et la correction de cette dernière. « Nos journaux indiquent que personne d’autre a eu accès aux informations des utilisateurs, les mots de passe, et les données de paiement n’ont pas été impactés« .

Biométrie : le FBI recherche son nouvel espion biométrique

Le Federal Bureau of Investigation annonce, discrètement, la recherche de son nouveau système de biométrie portable.

Le Federal Bureau of Investigation, le FBI, vient de publier un appel d’offre annonçant qu’il réfléchissait à mettre en place son nouveau système de biométrie portable. Une « fuite » d’information légale, l’agence fédérale ne pouvant pas passer outre un appel d’offre aux entreprises pour acquérir du matériel et autres nouvelles technologies.

Dans cet appel d’offre [FBI CJIS Mobile Biometric Application RFQ0023703], DataSecurityBreach.fr a appris que le FBI souhaitait mettre en place son nouveau système biométrique portable (empreintes digitales et visage) à partir d’une solution évoluant sous Android « Le logiciel doit offrir au FBI la possibilité d’effectuer une collecte de données biométriques. Cette collecte, au minimum, devra inclure des empreintes digitales et les photographies du visage« . L’outil devra envoyer et permettre de recevoir, en temps réel, les informations sur la personne contrôlée. L’outil doit fonctionner sur un téléphone, comme une tablette. L’appel d’offre parle de Galaxy Samsung S5 et Samsung Galaxy Tab 4.

La première demande pour cette Mobile Biometric Application est de 500 licences. Un équipement qui va rejoindre le programme RISC du FBI. Le Repository for Individuals of Special Concern fournit des outils dédié aux empreintes digitales afin de permettre aux agents sur le terrain de déterminer si une personne contrôlée est un « individu préoccupant » en permettant l’accès aux bases de données regroupant les personnes recherchées, connues ou présumées terroristes, les délinquants sexuels et les personnes ayant un « un intérêt particulier » pour le FBI.

Si c’est gratuit, c’est vous le produit, AVG le confirme

L’éditeur de la solution de sécurité informatique AVG vient de changer ses conditions d’utilisation et indique clairement que sa version gratuite lui permet de collecter des informations sur les utilisateurs. Données qui seront revendues.

L’éditeur Tchèque AVG, créateur de l’antivirus éponyme, propose une version gratuite de son antivirus utilisé par des millions de personnes. L’entreprise vient d’annoncer qu’elle avait modifié ses conditions d’utilisation. Des conditions qui ont le mérite d’être claires.

Dans sa version anglaise, les conditions d’utilisation indiquent qu’AVG peut revendre les données que la société collecte « Nous recueillons des données non personnelles pour faire de l’argent via nos offres gratuites afin que nous puissions les garder gratuites » [We collect non-personal data to make money from our free offerings so we can keep them free].

Après Windows 10, AVG est une nouvelle entreprise à jouer totale transparence sur les informations quelle collecte : informations sur les applications installées dans votre machine; la façon dont ces applications sont utilisées; l’identifiant publicitaire qui vous est associé; votre navigation et votre historique, y compris les métadonnées; le type de connexion Internet que vous utilisez pour vous connecter.

Cette nouvelle politique entrera en vigueur à partir du 15 octobre 2015. A noter que la page française de la « Politique de Confidentialité » d’AVG n’a pas été modifiée.

Mise à jour : AVG souhaite clarifier la situation et apporter plus de précisions sur ce sujet, via un billet posté sur le blog de la société. A la suite de notre article, l’éditeur a fait une petite marche arrière et a précisé, dans un nouveau post, la méthode pour « Comprendre la nouvelle politique de confidentialité de AVG« . L’éditeur explique que sa politique de confidentialité a été effectuée via la « mise en place d’une page, facile à lire, de la politique de confidentialité pour nos clients. Elle donne l’information dont ils ont besoin, plutôt qu’un long document, légalement écrit, est difficile à comprendre. » Le document indique aujourd’hui que « Lors de la création de notre nouveau format de cette politique, nous avons décidé que nos clients devaient avoir la possibilité de choisir, si oui ou non, ils souhaitaient participer à notre programme de collecte de données anonymisées« . Changement de ton, donc. « Exit » la ligne qui indiquait clairement que les données seraient revendues pour permettre à la version gratuite d’AVG de perdurer. Dorénavant, la collecte est une option « et nous pouvons confirmer qu’aucun partage des données ne se passera jusqu’à ce que nos clients soient en mesure de faire ce choix« . Bref, l’utilisateur de l’outil gratuit pourra accepter, ou non, de fournir ses données.

Cloud hybride, gare à la récupération !

Le Cloud Computing va provoquer un véritable séisme dans le secteur informatique et certains acteurs historiques espèrent sauver leurs acquis en communicant sur une vision qui leur est très personnelle du Cloud hybride.

Avec l’essor des solutions de stockage dans le Cloud, avec l’arrivée d’offres Iaas (Infrastructures as a Service) performantes à faible coût, le Cloud Computing est en train de changer la donne sur le marché informatique. Les DSI considèrent de plus en plus le Cloud comme la meilleure alternative à l’achat et à la maintenance de serveurs dans leurs murs et, pour certaines applications comme le CRM, le Cloud s’est imposé comme la norme en vigueur. Une bonne nouvelle pour les entreprises et les budgets informatiques, une bonne nouvelle pour les DSI qui vont pouvoir consacrer leurs ressources davantage aux nouveaux projets et moins de ressources pour le « run », cette gestion de l’existant si couteuse pour les entreprises.

Le cloud hybride, un moyen pour les fournisseurs de maintenir l’emprise sur leurs clients ?
Ce basculement vers le Cloud est inéluctable et ce n’est pas sans conséquences tant pour les acteurs de l’informatique traditionnelle. Incapables de lutter contre le sens de l’histoire, ceux-ci ont dû se résoudre plus ou moins rapidement à lancer à leur tour leurs propres services Cloud. C’est le moyen qu’ils ont trouvé pour ne pas perdre tout à fait leurs clients « historiques », un moyen aussi de leur proposer d’autres services. Cette stratégie, ils l’ont maquillée sous le terme de Cloud hybride. Leur idée est simple : continuer à fournir des serveurs traditionnels, leur associer des services Cloud complémentaires et proposer une console d’administration pseudo-unifiée pour gérer l’ensemble. Du fait de leur poids sur le marché, ils se permettent de redéfinir ce qu’est le Cloud hybride. Ils se livrent à une véritable préemption du terme afin de garantir le « vendor lock-in », cette emprise qu’ils exercent sur leurs clients depuis des dizaines d’années. Un verrouillage du marché qui est tout autant pratiqué par d’autres acteurs de l’informatique traditionnelle, tels les grossistes. Contraints de réinventer leur business model face à des clients qui se détournent du matériel au profit du service, ils répliquent leur modèle du passé. Sans avoir ni les compétences ni les infrastructures, ils mettent en place une offre parcellaire et très sélective, uniquement basée sur leurs accords commerciaux passés et donc pas nécessairement en phase avec les attentes réelles du client final.

Or, le Cloud hybride n’est en rien une prolongation de pratiques aujourd’hui datées. Le Cloud hybride, c’est bien plus être capable de faire coexister une infrastructure legacy avec des technologies plus modernes. Le Cloud devient une extension du datacenter de l’entreprise. Elle va pouvoir étendre les capacités de son infrastructure interne avec un Cloud public ou privé externe sans remettre en question son existant. Le Cloud hybride tel que nous le concevons chez Aruba, ce n’est pas s’appuyer sur un fournisseur unique, ce n’est en aucun cas le concept figé tel que les fournisseurs historiques tentent d’imposer.

Une Cloud, c’est avant tout s’appuyer sur des standards
Pour profiter des vrais avantages du Cloud Computing, il faut avant tout privilégier des offres souples, adaptées au contexte et aux contraintes de chaque client. Quand une entreprise choisit un service Cloud, elle doit opter pour un fournisseur ouvert aux standards du marché. C’est uniquement comme cela qu’elle pourra profiter à plein de la souplesse et de l‘adaptabilité du Cloud et faire sauter ce « vendor lock-in » que font peser sur elle ses fournisseurs depuis des décennies. C’est la raison pour laquelle certaines offres Cloud s’appuient tant sur les offres VMware, la plateforme de virtualisation la plus utilisée par les entreprises, que sur Hyper-V la solution Microsoft ou encore Hyper-V low cost. C’est le fait d’être agnostiques en termes de technologies, d’être multi-hyperviseurs, qui nous permet aujourd’hui d’apporter cette souplesse à nos clients, ce n’est que comme cela que l’on peut assurer une garantie de portabilité et de réversibilité. Faire le choix des standards du marché, c’est le seul moyen pour une entreprise, et tout particulièrement pour une PME dont les ressources techniques sont les plus modestes, de pouvoir tirer profit du Cloud tant dans une approche hybride que 100% externalisée.

La localisation d’un Datacenter a toute son importance
Autre critère à prendre en compte pour un projet de Cloud hybride comme pour un projet 100% Cloud, c’est la proximité avec son fournisseur. Le discours ambiant des fournisseurs de Cloud américains, notamment, c’est de dire que les distances ne comptent plus, que le Cloud abolit toute notion de localisation. C’est faux, tant sur le plan des performances réseau que sur la qualité du support offert. Quant aux garanties liées à la confidentialité des données, l’actualité a montré les limites de leurs promesses. Outre les gains en performances réseau, choisir un opérateur d’infrastructure de Cloud européen a de vraies conséquences tant techniques que juridiques. C’est comme cela que nous concevons le Cloud Hybride. (Eric Sansonny, Directeur Général Aruba Cloud)

Comment éviter que la Coupe du monde de rugby ne mette votre réseau d’entreprise en péril ?

20 pays s’apprêtent à entrer dans la bataille de la coupe du monde de rugby. Mais cet événement sportif pourrait nuire aux entreprises, et notamment à leur infrastructure informatique. Toutefois, les horaires de diffusion des matchs et l’utilisation croissante d’appareils personnels au travail (smartphones, tablettes), laisse augurer des problèmes pour les infrastructures informatiques.

Les matchs de poules sont programmés tout au long de la journée avec des coups d’envoi à 15 h 30, 17 h 45 et 21 h. Partout dans le pays, des smartphones, tablettes et ordinateurs portables se connecteront aux matchs en streaming, et ce même au sein des entreprises. Dès leur arrivée le matin, certains employés consulteront également les temps forts du match qu’ils n’auront pas pu voir la veille.

Les employés s’assureront de ne rien rater des matchs, mais en parallèle ils seront nombreux à se plaindre de la lenteur de leurs applications. C’est pourquoi le service informatique doit être prêt à déployer d’autres actifs pour anticiper et gérer les problèmes potentiels et mettre en œuvre des procédures au fur et à mesure que ces derniers se produisent.

Voici les six principales recommandations pour mettre à l’abri votre réseau d’entreprise

1. Plan des matchs
Ayez toujours un plan des matchs. Idéalement, commencez par éduquer les utilisateurs sur les conséquences du streaming en direct pour l’entreprise et demandez-leur de chercher des sources alternatives, comme une télévision à disposition dans la salle de pause de l’entreprise.

2. Respecter les règles du jeu
L’autorégulation est préférable à la régulation imposée, mais la modification des politiques existantes concernant l’accès internet est une bonne option de secours pour limiter l’impact des fans de rugby sur la capacité du réseau.

3. Examiner vos tactiques
Soyez stratégique et utilisez au mieux les outils à votre disposition. Pour obtenir un certain niveau de contrôle sur le réseau d’entreprise, vous devez envisager de suivre le trafic par numéro de port, par adresse IP ou par paquets de données. Cela vous aidera à suivre, contrôler et équilibrer l’utilisation de la bande passante.

La plupart des organisations possèdent déjà des outils de gestion et de surveillance réseau à un niveau ou un autre, mais elles ne les utilisent pas de façon efficace.  Ces outils peuvent permettre d’équilibrer l’utilisation de la bande passante du réseau afin d’autoriser les utilisations, à des fins de divertissement, tout en privilégiant l’utilisation critique pour l’entreprise.

4. Consultez l’historique des performances
Vous devez connaître vos joueurs et leurs performances. Si vous ne pouvez pas trouver l’auteur d’une infraction, vous ne pouvez pas vous défendre dans la compétition pour la bande passante disponible. Vérifiez si votre logiciel de surveillance réseau peut vous avertir en cas de pic soudain de la demande de bande passante, puis voyez si vous pouvez préciser la source pour identifier le ou les utilisateurs à l’origine du pic.

5. Carton jaune
Une fois les utilisateurs gourmands de votre bande passante identifiés, quelques mots au sujet de la politique d’entreprise suffiront la plupart du temps à régler la situation. Si cela ne permet pas de réduire la demande, passez au niveau supérieur.

6. Carton rouge – Banc de touche
Mettre du contenu sur liste noire peut être utile, mais ce n’est pas toujours la solution. Ce n’est pas si simple de faire la différence entre un contenu de streaming valide ou non valide. Il existe des moyens plus simples de traiter le problème tout en restant souple et en permettant aux employés de rester connectés à leur événement préféré. Placer des applications comme Windows Media Player sur liste blanche peut aider car les utilisateurs ne pourront pas l’exécuter sans autorisation. Toutefois, des employés qui dépassent largement et régulièrement les besoins en données inhérents à leur rôle peuvent voir leur accès aux sites de streaming automatiquement limité ou totalement interdit. Et contrairement aux méchants tacles sur le terrain, les contrevenants n’oseront probablement pas se plaindre de la décision de l’arbitre.

En conclusion, si vous souhaitez vous sentir l’âme d’un Champion du monde et assurer l’activité optimale de votre entreprise pendant ce grand tournoi, sachez toujours exactement combien de bande passante vous avez et soyez prêt à faire des changements à la volée si nécessaire. De cette façon, vous serez sûr que la Coupe du monde de rugby ne deviendra pas un carton rouge pour votre réseau et vous aurez même une chance de pouvoir décompresser et vous détendre jusqu’au coup de sifflet final. (Par Yannick Hello, Directeur Régional EMEA chez Ipswitch, Inc)

L’évolution des techniques d’attaques par déni de service : une menace à reconsidérer

Selon un rapport de sécurité publié par Akamai concernant le 2e trimestre 2015, les attaques par déni de service distribué (DDOS) se sont multipliées au cours des trois derniers trimestres. Ce type d’attaque, qui a principalement pour but de rendre un site, un serveur, un service ou une infrastructure indisponible et inutilisable en submergeant la bande passante de fausses requêtes, aurait même doublé entre 2014 et 2015.

Si elles existent depuis de nombreuses années, il semblerait que la puissance de ces menaces évolue. Le rapport révèle en effet que le nombre de méga-attaques a augmenté, leur fréquence, leur durée et leur sophistication atteignant même des niveaux encore jamais observés. Les pirates informatiques cherchent sans cesse de nouvelles méthodes pour exploiter la moindre vulnérabilité, pénétrer au cœur des systèmes d’information et arriver à leurs fins. Dans le cadre des attaques DDOS, les hackers peuvent utiliser plusieurs techniques pour dissimuler leur présence et la cible réelle de leurs actions. Parmi elles, les attaques dites volumétriques dont le but est de saturer la bande passante du réseau et de l’infrastructure. Mais comme l’indique le rapport d’Akamai, nous assistons également à l’exploitation croissante d’attaques applicatives qui ciblent des services et des applications spécifiques jusqu’à épuisement des ressources. Dans ce cas de figure, le vecteur d’attaque utilise un faible volume de trafic et sollicite beaucoup moins la bande passante, ce qui rend l’action encore plus difficile à détecter.

La plupart des entreprises craignent aujourd’hui d’être la cible de hackers mais pensent être à l’abri avec les solutions ‘traditionnelles’ de sécurité dont elles disposent, telles que des firewalls ou des systèmes de prévention d’intrusion (IPS). Ces outils représentent une première couche de sécurité mais ne suffisent pas à eux seuls pour résister à ces menaces multi-vectorielles et insidieuses d’un nouveau genre. De plus, dans la mesure où une attaque DDOS n’est exploitable que si elle ne sature pas la bande passante, certaines organisations préfèrent augmenter la vitesse de leur connexion plutôt que d’investir dans une solution de sécurité adaptée. Cette option n’est bien entendu, en aucun cas une solution efficace pour protéger ses données et ses ressources durablement.

Face à cette sophistication grandissante des attaques DDOS, les entreprises doivent s’adapter et revoir leur stratégie pour y faire face. Une mesure efficace serait la mise en place d’outils permettant de fournir une surveillance proactive, continue et en temps réel de l’activité sur leur réseau et de l’ensemble des équipements qui composent l’environnement IT. L’adoption de solutions de sécurité dites intelligentes disposant d’un moteur d’analyse puissant est également un atout majeur dans le cadre d’une stratégie globale de sécurité car ils permettent d’identifier la moindre activité anormale ou inhabituelle qui laisserait présager une menace. En combinant la surveillance des réseaux et des utilisateurs, les organisations peuvent avoir une meilleure visibilité en temps réel pour détecter beaucoup plus tôt les éventuelles attaques, et prendre très rapidement les mesures nécessaires pour les neutraliser avant qu’elles ne causent des dommages durables.

Les attaques DDOS ne sont pas nouvelles mais leur diversification et leur complexité changent clairement la donne. Cela signifie notamment que leur ampleur peut devenir plus critique : elles peuvent en effet paralyser les activités vitales d’une entreprise, dans certains secteurs tels que le e-commerce ou la banque en ligne. Si un site est indisponible, ne serait-ce que quelques heures, les pertes financières ainsi que l’impact en termes de réputation et de clientèle peuvent être extrêmement préjudiciables. C’est la raison pour laquelle aucune organisation, quel que soit son secteur d’activité, ne doit sous-estimer le risque qui plane sur ses ressources ni surestimer l’efficacité des solutions de sécurité en place. Il est ainsi primordial de faire évoluer sa stratégie globale et les outils adoptés en fonction de l’évolution du paysage des menaces et des techniques employées par les hackers. (Commentaires de Jean-Pierre Carlin, LogRhythm).