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Système de sauvegarde et de récupération de données : lequel choisir ?

Pour sécuriser les données enregistrées dans un serveur ou un ordinateur, disposer d’un système de sauvegarde de données moderne et fiable est essentiel. Et ceci, qu’il s’agisse d’informations professionnelles ou à titre personnel. Lorsque vous avez une panne technique au niveau de votre matériel informatique, vous avez la possibilité de réinitialiser le système ou réinstaller un logiciel.

Cependant, si vous venez à perdre des données, les recréer identiquement ou les récupérer peut être complexe, voire impossible. Pour ces raisons, il est fondamental de vous équiper d’un dispositif de sauvegarde et de récupération de données. Mais lequel choisir ? Zoom sur les différents supports et outils de sauvegarde et de restauration de données.

L’importance de toujours sauvegarder les données d’entreprise

Au sein d’une entreprise, les données constituent des éléments clés permettant d’assurer son bon fonctionnement. Les perdre pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’entreprise et sur sa réussite. C’est pourquoi il est plus que nécessaire de détenir un système de sauvegarde et de récupération de données, à l’instar d’un logiciel de backup.

Il est important de mettre en place ce type d’outil de sauvegarde afin de sauvegarder vos données. Et ceci, pour de multiples raisons :

  • Cela garantit une protection accrue de vos données contre les virus ou tout autre programme malveillant ;
  • La sauvegarde favorise la productivité des employés, car ils n’auront plus besoin de rédiger à nouveau les rapports ou effectuer de nouveaux comptes ;
  • L’archivage d’anciennes données est facilité, cela est spécialement utile pour certains organismes ;
  • Vous avez entre vos mains des données pouvant servir de preuves, dans le cas d’une inspection ;
  • Avec les sauvegardes, vous êtes protégé d’un éventuel sinistre et cela améliore la stabilité de votre entreprise ;
  • Bref, vos données ne seront pas perdues et seront conservées en lieu sûr.

Pour une entreprise, perdre des données professionnelles peut générer une grosse perte de temps, et même sa faillite. D’où la nécessité d’instaurer un mécanisme de sauvegarde de tous les renseignements cruciaux, et d’établir un plan afin de procéder à la restauration de ces données dans le cas où un vol, un sinistre ou une panne surviendrait.

Les dispositifs de sauvegarde et de récupération de données pour une entreprise

De nombreux services, outils et options de sauvegarde sont proposés sur le marché. Ces derniers diffèrent sur plusieurs points, tels que l’espace de stockage qu’ils mettent à la disposition de l’entreprise, de même que le RPO ou « Recovery Point Objective », et le RTO ou « Recovery Time Objective ».

Les périphériques et dispositifs de sauvegarde matériels

Le premier système de sauvegarde est le disque dur externe, dont la capacité de stockage peut varier d’un disque à un autre. Ce dispositif est simple à utiliser. Vous pouvez le connecter au réseau intérieur de votre entreprise. Dans la majorité des cas, il vous est inutile de l’installer ou d’y intégrer un système d’exploitation. Vous pouvez réaliser une sauvegarde à tout moment.

Si vous optez pour ce genre d’outil de sauvegarde et si jamais celui-ci venait à tomber en panne, vous risquez de perdre toutes vos données, exactement comme avec vos ordinateurs. Si vous voulez tout de même vous servir d’un disque dur externe, il vous est fortement recommandé de coupler son usage avec celui d’une sauvegarde sur le cloud.

Mis à part les disques durs externes, vous pouvez en outre stocker vos données sur des DVD ou des CD, sur une clé USB. Il existe même d’autres outils, tels que l’enregistreur à bande magnétique ou encore le stockage optique. Ceux-ci vous permettront de conserver vos données, même en quantité importante, et les restaurer si besoin.

Enfin, dans cette catégorie des périphériques de stockage, vous avez le serveur de stockage en réseau. Aussi nommé NAS ou dispositif de stockage en réseau, ce serveur est branché à un réseau et permet d’enregistrer les données.

Le logiciel de sauvegarde et de restauration de systèmes

Les solutions de sauvegarde en périphérique ne sont pas les seules alternatives pour sauvegarder vos données d’entreprise. En effet, vous pouvez également vous tourner vers des logiciels destinés à la sauvegarde de données. Généralement, vous devez installer le logiciel sur votre système. Une fois sa configuration achevée, le logiciel se charge de la gestion de sauvegarde des informations de façon autonome.

Avec le logiciel de backup, vous choisissez vous-même l’emplacement des données à sauvegarder. Vous pouvez soit les enregistrer sur des systèmes existants, soit sur des serveurs dédiés, spécialement conçus à la sauvegarde. Vous avez par ailleurs la possibilité d’installer le logiciel de sauvegarde sur une machine virtuelle.

En comparaison aux périphériques de stockage, le logiciel de backup est un outil plus flexible, surtout concernant les fonctionnalités qu’il offre. De plus, son prix est moins élevé que le stockage matériel, sans compter qu’avec un logiciel, vous êtes libre de sélectionner l’emplacement pour stocker vos données.

La sauvegarde des données dans le cloud

La sauvegarde dans le cloud figure parmi les différents systèmes de sauvegarde et de récupération de données actuellement disponibles pour les entreprises. Un grand nombre de fournisseurs suggèrent des services de sauvegarde dans le cloud. Pour cela, il vous suffit d’installer un outil spécifique sur vos ordinateurs. Après cela, vous pourrez sauvegarder vos données, mais aussi les restaurer depuis le cloud vers un PC.

L’avantage avec le cloud, c’est que vous avez droit à un espace de stockage conséquent si du moins vous y mettez le prix. De surcroît, vous n’avez plus besoin de paramétrer un logiciel complexe pour avoir accès au cloud.

Mais alors, quelle est la meilleure alternative de sauvegarde de données en entreprise ?
Toutes les options de sauvegarde et de récupération de données mentionnées précédemment possèdent leurs points forts et leurs points faibles. À vous d’opter pour la solution qui vous semble la mieux adaptée à votre entreprise, et surtout à vos informations professionnelles.

Néanmoins, avant de prendre une décision, vous devez tenir compte d’un certain nombre de critères, dont les moyens financiers dont votre entreprise dispose, les techniques qui conviennent le mieux à votre organisation, les RTO et les RPO.

Afin de vous aider dans le choix du système de sauvegarde et de restauration pour votre entreprise, découvrez ci-dessous quelques spécificités et fonctionnalités que devrait inclure la solution de sauvegarde idéale :

  • Options permettant de configurer la sauvegarde selon vos exigences : vous devez pouvoir personnaliser la configuration de vos backups ;
  • Facilité de prise en main de la solution de sauvegarde de données : vos employés devraient être capables de maîtriser l’outil de sauvegarde sélectionné ;
  • Possibilité d’intégrer la solution choisie à votre infrastructure informatique sans rencontrer de grosses difficultés : vous devez pouvoir prendre en charge l’outil via divers supports, comme les tablettes ou les smartphones ;
  • Faculté à accomplir plusieurs tâches de sauvegarde et de restauration de manière simultanée.

Le mot de la fin

Une solution de sauvegarde efficace est celle que vous pourrez manipuler aisément, que vous pourrez gérer correctement et qui vous permettra de redoubler de productivité si jamais vous êtes confronté à une panne ou à une catastrophe naturelle.

Quoi qu’il en soit, essayez de déterminer quel outil saura le mieux répondre à vos besoins et pourra stocker en toute sécurité vos données les plus précieuses. Consacrez-y du temps si cela s’avère nécessaire. Vous ne devez en aucun cas négliger le choix de votre dispositif de sauvegarde et de récupération de données. Dans tous les cas, pour une entreprise, l’option la plus appropriée reste le logiciel de backup.

Gestion de son parc informatique : et pourquoi pas Apple ?

L’informatique a pris une part non négligeable au sein des entreprises. La gestion de ce parc informatique se doit d’être efficace et particulièrement contrôlée afin d’en tirer un maximum de résultats. Comment avoir un parc informatique performant et sécurisé pour son entreprise ? Parmi les solutions, pourquoi ne pas se tourner vers Apple ?

D’abord, comme tant tous les projets à mettre en place, un audit et un état des lieux est indispensable. Quel matériel exploité ? Dans quel but ? Un détail qui permet d’extraire de nombreuses références comme l’âge de vos ordinateurs, serveurs, logiciels. Ne sont-ils pas trop vieux ? Peuvent-ils être optimisés ?

La société AD Pomme, un spécialiste depuis 15 ans de la gestion parc informatique d’entreprise à Toulouse explique que cet audit permet « de fournir une analyse objective de votre parc informatique. C’est un état des lieux, essentiel pour vous aider dans vos prises de décisions futures.« 

De cette analyse poussée, un cahier des charges offrira l’opportunité d’améliorer et de faire évoluer votre parc informatique. Parfaite solution pour de petites structures dont le cœur de métier n’est pas l’informatique et qu’il n’existe pas d’équipe d’informaticiens au sein de votre structure.

Des projets clé en main qui satisferont médecins généralistes, spécialistes, agences de communication, commerçants, TPE-PME.

Les utilisateurs au cœur de l’expertise

La gestion de votre parc informatique ne peut se faire sans la réflexion de vos équipes. Sécurité, confort d’utilisation, attentes des utilisateurs, seront les premiers axes à prendre en compter.

Si recenser les matériels existants n’est pas des plus compliqué, recenser les besoins logiciels et matériels demandent d’autres compétences. Votre RH ou votre service comptabilité risque d’ouvrir de grands yeux au mot « architecture réseau« .

D’où l’importance de faire appel à des compétences dédiées.

Parmi les éléments très importants, en plus de collecter les attentes spécifiques de vos équipes, l’évaluation des risques « réseau, type de sauvegardes, plan de secours sont des éléments indissociables à l’informatique professionnelle » rappelle AD Pomme.

Un confort qui se maîtrise d’autant plus facilement par les spécifications naturelles technologiques proposées par les produits Apple.

Les hébergeurs web sont-ils sécurisés ?

Les hébergeurs web sont indispensables au bon fonctionnement des activités sur internet. Sans ces serveurs, les sites en ligne ne peuvent pas être visibles par le grand public. Toutes les données (ou la majorité) essentielles au bon fonctionnement de ces plateformes se retrouvent donc sur les serveurs servant à leur hébergement. Ces derniers représentent donc une cible parfaite pour les pirates qui cherchent à s’introduire dans les systèmes informatiques pour dérober des données personnelles.

Pour éviter de se faire pirater, les hébergeurs utilisent des process de sécurité assez sophistiqués. Cependant, cela ne suffit pas, car des hackers trouvent parfois le moyen de pirater leurs serveurs. Quelles sont les techniques utilisées par les cybercriminels pour parvenir à leurs fins ? Comment les hébergeurs web peuvent-ils récupérer les données volées par les pirates ?

Comment les pirates attaquent-ils les hébergeurs web ?

Pour protéger les sites qu’ils hébergent, les hébergeurs web tels que PlanetHoster mettent en place des protocoles de sécurités très complexes. Ceux-ci ne peuvent donc pas être détruits par les attaques courantes perpétrées par les cybercriminels tels que le phishing, le malware, etc.

En général, les pirates utilisent des méthodes plus avancées telles que les attaques DDos. Un déni de service attribué ou une attaque DDoS (Distributed Denial of Service) est un piratage qui exploite les failles ou les limites de capacité particulières s’appliquant aux ressources d’un serveur d’hébergement.

Cette attaque consiste à envoyer de nombreuses requêtes à la ressource web qui subit l’attaque en vue d’entraver l’aptitude du serveur à gérer les requêtes et à bloquer son fonctionnement. Les cibles principales des attaques DDoS sont les e-commerces, les casinos en ligne ainsi que les sociétés fournissant des prestations internet comme les sites d’hébergement.

Le serveur web d’un hébergeur ne peut gérer de manière simultanée qu’un nombre limité de requêtes. En dehors de ces capacités, le canal qui relie le serveur au réseau possède également une bande passante, qui renseigne sur la limite de sa capacité. En conséquence, lorsque le nombre de demandes dépasse la capacité maximale de la ressource, la réponse aux demandes est beaucoup plus lente que d’habitude ou alors les requêtes des utilisateurs sont complètement ignorées.

L’objectif d’un pirate qui lance une attaque DDos est de bloquer le fonctionnement du serveur de l’hébergeur et exiger de l’agent pour arrêter sa manœuvre. Toutefois, dans certains cas, le déni de service attribué est perpétré pour jeter du discrédit sur l’entreprise d’hébergement qui est attaquée. En effet, si un tel problème de sécurité se pose, la crédibilité de l’hébergeur peut être remise en cause, ce qui n’est pas bon pour l’image de l’entreprise. L’attaque DDos prend donc la forme de nuisance à l’égard des activités d’un concurrent.

Comment est lancée une attaque DDos ?

Pour transmettre un nombre très important de demandes au serveur de l’hébergeur, le hacker crée souvent un « réseau zombie » via des ordinateurs infectés. S’il arrive à prendre le contrôle des ordinateurs de plusieurs employés de la société d’hébergement, grâce au piratage de leurs mots de passe, le cybercriminel peut mener des actions depuis ces appareils et lancer une attaque dont l’envergure aura raison des ressources web de sa cible.

Quelles sont les conséquences de ces cyberattaques pour les sites hébergés ?

Lorsque le serveur d’un hébergeur est attaqué, les premières victimes sont les propriétaires de sites web. Effectivement, la cyberattaque peut ralentir le fonctionnement de leurs plateformes ou les mettre hors ligne.

Une telle situation est catastrophique pour les sites web, notamment pour les boutiques en ligne. Celles-ci peuvent perdre beaucoup de clients à cause des actions menées par les pirates au niveau de l’hébergeur web. De plus, les données personnelles des utilisateurs peuvent être copiées et exploitées par les pirates pour frauder ou réaliser des opérations illégales.

En général, les données volées sont le nom, le prénom, l’adresse, le pays, la ville, le numéro de fax, le numéro de téléphone, l’identifiant et le mot de passe du compte. Problème majeur : beaucoup de personnes sur internet utilisent le même mot de passe pour tous leurs comptes en ligne. De fait, si un cybercriminel parvient à mettre la main sur cette information sensible, il peut pirater les comptes de la victime. Une véritable catastrophe sur le plan financier et moral.

Avec les autres données personnelles dérobées comme le nom, le prénom, l’adresse, la ville, etc., l’utilisateur peut être victime d’une usurpation d’identité. En d’autres termes, le pirate fait usage de l’identité de cette personne pour réaliser des opérations pouvant la mettre dans une position très inconfortable.

Par ailleurs, le piratage du serveur d’un hébergeur web peut détruire le référencement naturel des sites hébergés. Si les plateformes sont mises hors ligne ou fonctionnent mal, il est fort probable qu’elles perdent leurs positions dans les résultats de recherche. Ceci peut causer un réel préjudice aux activités de l’administration du site web, parce qu’un bon référencement naturel est un travail de longue haleine, impliquant du temps, de l’argent et beaucoup d’efforts. Par conséquent, la perte de position sur les moteurs de recherche peut ralentir considérablement l’évolution des activités de la société qui exploite la plateforme en ligne.

Comment l’hébergeur peut-il récupérer les données et les sites de ses clients ?

Afin de récupérer les données volées et réparer le tort causé aux sites des clients, il faudra retrouver l’auteur des faits. Pour ce faire, l’hébergeur web peut déposer une plainte auprès des autorités judiciaires afin qu’une enquête soit réalisée et que le cybercriminel soit arrêté.

Outre cette action, la société d’hébergement doit informer ses clients de la situation et leur demander de changer leurs identifiants et mots de passe pour empêcher le hacker de prendre le contrôle de leurs comptes en ligne. Toutefois, la meilleure arme dont disposent les hébergeurs web pour récupérer les données et les sites de leurs utilisateurs est le renforcement de leurs protocoles de sécurité.

Les prestataires ne doivent laisser aucune faille pouvant être exploitée par les pirates. Ainsi, le système informatique de l’entreprise doit être complètement sécurisé pour limiter les intrusions extérieures.

Télétravail et sécurité informatique des entreprises

Le nouvel environnement créé par la pandémie du coronavirus oblige les entreprises à se réinventer. Entre le respect des mesures barrières et la nécessité de se maintenir en vie, plusieurs d’entre elles ont opté pour le travail à distance. Plus que par le passé, ce mode de travail trouve aujourd’hui toute sa justification. Cependant, bien que présentant des avantages, le télétravail n’est pas sans danger. Cet état de faits implique un besoin pour une meilleure sécurisation des réseaux de l’entreprise, sensés être utilisés depuis l’extérieur.

Le télétravail, une chance de survie des entreprises

En ce moment où le confinement et la mobilité réduite des individus dictent leur loi, il devient difficile pour les entreprises de fonctionner de manière classique. C’est pourquoi elles sont amenées à se tourner vers le télétravail afin de respecter les obligations relatives à la distanciation sociale des employés requises par le gouvernement au sein des entreprises.

À y regarder de près, ce mode de travail regorge d’atouts. On peut citer entre autres, la réduction des risques liés aux déplacements, la baisse du taux d’absentéisme et de retards, la flexibilité des employés, la compétitivité, la réduction des contacts et par effet de levier, des risques de contagion.

De plus, le télétravail offre aux entreprises la possibilité de continuer à mener leurs activités dans un contexte virtualisé via les webinaires et les visioconférences. Autrement dit, les échanges et les réunions de travail entre les employés demeurent possibles par l’intermédiaire des TIC (technologies de l’information et de la communication). Par ces mêmes canaux, le management peut évaluer la performance de l’entreprise et fournir directives et orientations sur le travail à exécuter afin de conserver une dynamique de croissance positive pour cette dernière.

Cependant, le travail à la maison amène de nombreux défis. En effet, en dehors des risques psychologiques, le risque technologique est un facteur clef pour les entreprises. En effet les attaques des pirates informatiques ne cessent jamais. Quelles soient menées dans un objectif d’espionnage industriel ou de vol de données sous la forme de “Ransomware”. La sécurité des réseaux de données est une donnée clef de cette période et doit être considérée avec la plus grande des attentions.

Sécurisation des données des entreprises en situation de télétravail

La sécurisation des données est une responsabilité qui incombe aussi bien à l’employeur qu’aux employés. Parlant de l’employeur, il est de son devoir de sensibiliser son personnel aux risques des cyberattaques. Pour ce faire, la mise à disposition d’une liste de contacts d’urgence est fortement recommandée afin de pouvoir répondre à toute question relative à la sécurité.

Il est de la responsabilité de l’employeur de mettre en place un système d’authentification sécurisé (exemple : système à deux facteurs pour accéder aux espaces de travail). Ce dernier est matérialisé par l’envoi d’un code par SMS à chaque employé. De cette manière, chaque travailleur pourra se connecter au réseau en utilisant son identifiant et son mot de passe.

En outre, le chef d’entreprise pourra recourir aux outils collaboratifs en ligne pour les réunions de travail et autres webinaires. À cet effet, l’usage de Slack, Teams pour la messagerie, de Dropbox ou d’OneDrive pour le transfert et la mise à disposition des fichiers partagés ou non, n’est pas superflu. Si le besoin de renforcer la sécurité se fait ressentir vous pouvez mettre en place, une restriction d’accès aux données importantes de l’entreprise. Enfin, le recours à un prestataire spécialisé dans la surveillance informatique peut s’avérer nécessaire.

Par ailleurs, la sécurité des données de l’entreprise impose certaines restrictions aux télétravailleurs. Il doit éviter de se connecter à un wifi public, de même qu’il doit sécuriser son wifi avec un mot de passe. En outre, une vérification permanente de la mise à jour de son antivirus est un réflexe à adopter. L’employé doit séparer les données de l’entreprise des données personnelles. Par conséquent, les différents mots de passe et les périphériques de stockage : disques durs externes, disques optiques, clés USB… doivent être utilisés sur les sites professionnels ou privés.

Précautions à prendre par les télétravailleurs

Après avoir fait le tour des risques encourus par l’employé en télétravail, l’employeur a le devoir de tout mettre en œuvre afin de permettre aux salariés de travailler dans des conditions optimales depuis son domicile. Il lui incombe également de prévoir les procédures d’urgences, ainsi que toute déclaration d’accident et d’assurer un suivi à la lettre des réglementations du Code du Travail et de ses dispositions relatives au télétravail.

L’employeur a également l’obligation de former le télétravailleur à plusieurs aptitudes. Car ce dernier doit savoir prévenir, maîtriser ses charges émotionnelles et gérer les humeurs des clients. De plus, il doit apprendre à gérer son temps de travail en hiérarchisant ses tâches.

Dans la foulée, l’employé a besoin de mieux s’organiser, d’être informé sur les différents risques qu’il encourt en situation de télétravail. Il devra notamment savoir que l’utilisation intensive d’un ordinateur et d’un téléphone le contraint à des postures qui ont des conséquences sur son dos, son cou, ses épaules et son poignet.

De longues conversations téléphoniques exposent le télétravailleur à une source d’émissions d’ondes semblables à celles d’un champ électromagnétique.

Enfin, le télétravailleur doit être formé aux outils NTIC, à la maintenance, à la transformation et à la gestion des logiciels et des procédures. Ces précautions permettent à l’employeur de s’assurer que le télétravailleur est nanti des savoirs théoriques et pratiques exigibles en télétravail.

Équipements informatiques de sécurisation des données

L’un des défis majeurs auxquels les entreprises font face, en situation de télétravail, est la sécurisation de leurs données. Pour ce faire, elles ont, à leur portée, une multitude de solutions proposées par les cyber-experts.

Un détecteur d’intrusion ou un VPN permettent de repérer toute tentative de pénétration ou de forçage d’un réseau local ou d’entreprise. Les appareils de surveillance comme des radars ou des caméras de surveillances permettent de limiter l’accès physique aux données et aux locaux à un nombre réduit de personnes dignes de confiance.

D’autres mécanismes de protection peuvent être mis à contribution. Il en est ainsi des pare-feu (appelés également firewalls) qui permettent de contrôler le flux d’informations. Toute une panoplie d’outils disponibles dans le commerce vous aidera à mieux sécuriser une unité de télétravail. Logiciels antivirus, programmes de tests de vulnérabilité, d’erreurs et de configuration, cartes à puces, lecteurs d’empreintes ou bien systèmes d’authentification rétiniens sont disponible afin de sécuriser la propriété tant matérielle qu’immatérielle d’une entreprise.

Au-delà des éléments mentionné ci-dessus, il n’est pas inutile de souligner l’importance des serveurs Proxy et Proxy anonymes. Ils permettent de conserver les informations à l’abri des regards indiscrets. Enfin, il est important de mettre en place un système de cyberdéfense afin de se prémunir de toute attaque.

Le télétravail est un type de travail à distance. Ce modèle a permis à nombre d’entreprises de survivre pendant la période de confinement imposée par la crise sanitaire du coronavirus. S’il est vrai que cette forme de travail présente de nombreux avantages, des précautions doivent cependant être prises par l’entreprise afin de garantir la sécurité de ses données.

Vous avez effacé des données par mégarde ? Voici EaseUS Data Recovery Wizard

Vous avez effacé un fichier, un dossier par mégarde ? L’erreur qui fait souvent froid dans le dos. Il existe de nombreux logiciels de récupération de documents effacés. Nous allons tester aujourd’hui la version gratuite de EaseUS Data Recovery Wizard.

En 2016, nous vous avions proposé les tests de plusieurs logiciels de récupération de fichiers que vous aviez malencontreusement effacés. Quatre ans plus tard, revenons sur ces outils. Leur évolution, les mises à jour, les nouveautés. Nous allons commencer cette série avec EaseUS Data Recovery Wizard et sa version gratuite.

En quatre ans, l’outil a gagné en puissance, aidé par de nouveaux algorithmes et des disques dur plus rapide. Toujours aussi pratique, il vous permet de lancer une recherche concernant tous les fichiers que vous avez pu effacer. Textes, vidéos, photos … l’outil se lancera dans une recherche qui se veut efficace. Mais l’est-elle vraiment ? Le logiciel pése au téléchargement 1,47Mo. 5Mo une fois installé.

Oui, incontestablement ! Nous avons effacé six fichiers de tailles et formats différents. Un MP3 (musique), une vidéo en .MP4 et des textes sous les formats de Word, Excel ou encore OpenOffice. Sur une durée de 72 heures, le temps de travailler, effacer d’autres fichiers et documents, nous avons lancer EaseUS Data Recovery Wizard à la recherche des « effacés ». 100% de réussite, même sur le document écrasé par un congénère portant le même nom. Vitesse de recherche non négligeable, il nous aura fallu 1 heures pour remonter toutes les informations effacés sur une clé USB de 250Go ; Deux heures pour une disque dur interne de 500Go.

Depuis 2016, l’outil fonctionne aussi dorénavant pour PC (sous Windows) et MAC. Pour « la Pomme », l’outil travaille sur le disque dur, SSD, disque Fusion drive, lecteur de sauvegarde Time Machine et comme le PC, recherche sur carte sd, carte mémoire, clé USB, appareil photo, etc. Plus de 15 millions d’utilisateurs l’utilisent pour récupérer des fichiers, des e-mails, des photos, des vidéos, etc. supprimés, perdus ou formatés. Deux versions sont disponibles. Pour les particuliers, une version gratuite. Et pour les entreprises, une version payante. Compter une licence à vie pour 146€ (mise à jour comprise). Compter 96€ pour une année. Le prix peut paraitre élevé mais pour retrouver des données perdues, facilement, le ratio coût d’achat/coût de perte est rapidement fait.

Pour finir, EaseUS Data Recovery Wizard recherche tous les fichiers récupérables à partir de tout périphérique de stockage inaccessible, le terrible RAW, et terminera la récupération des fichiers. A noter que nous avons réussi à vous avoir une réduction de -50% sur les versions pro pour Windows et MacOS (nous ne touchons aucun pourcentage sur les ventes).

Sauvegarde : 39 % des Français n’en font pas !

Plus d’un tiers des Français ne réalisent pas de sauvegarde, et près de la moitié parce qu’ils estiment que leurs données ou leurs fichiers ne sont pas suffisamment importants.

Un éditeur d’antivirus a réalisé une enquête en ligne dans le cadre de la Journée mondiale de la sauvegarde qui s’est tenue fin mars. Les résultats de l’enquête révèlent que, selon Avats, 39 % des Français ne sauvegardent pas leurs données ou leurs fichiers, s’exposant ainsi à une perte en cas de destruction ou de suppression. Parmi les personnes qui ne sauvegardent pas leurs données, près de la moitié (46 %) affirment ne pas disposer de données ou de fichiers suffisamment importants pour être sauvegardés. 27 % ne savent pas comment sauvegarder leurs données ; 16 % veulent le faire, mais oublient ; 11 % veulent le faire, mais n’en ont pas le temps. (Enquête en ligne menée auprès de 2 020 utilisateurs des antivirus Avast et d’AVG, du 20 février au 4 mars 2020.)

Les raisons invoquées par les propriétaires d’appareils Android et iPhone pour ne pas faire de sauvegarde sont également légèrement différentes. Les propriétaires d’iPhone semblent accorder plus de valeur à leurs données que les propriétaires d’Android. 44 % des propriétaires d’iPhone ne font pas de sauvegarde parce qu’ils pensent que leurs données ne sont pas importantes, contre 38 % des propriétaires d’Android qui partagent cette opinion. Le pourcentage de propriétaires de smartphones qui ne savent pas comment sauvegarder leurs données ne varie pas beaucoup entre les propriétaires d’iPhone et d’Android, puisque 19 % et 20 % d’entre eux, respectivement, affirment ne pas savoir comment faire.

L’étude d’Avast  indique aussi que 11 % des propriétaires d’iPhone et 19 % des propriétaires d’Android oublient d’effectuer une sauvegarde. Pour ce qui est du manque de temps à consacrer aux sauvegardes, 11 % des propriétaires d’iPhone et 16 % des propriétaires d’Android ont invoqué cette raison.

Comment optimiser la sauvegarde de ses données ?

Sauvegarder à deux endroits: lorsqu’il s’agit de sauvegarder des données, on n’est jamais trop prudent. S’il arrive quelque chose à un certain type de sauvegarde, tout pourrait être perdu. Il est donc recommandé de le faire à deux endroits différents, comme dans le cloud, et un stockage physique, comme un disque dur externe.

Déconnecter: les disques durs externes devraient être déconnectés après une sauvegarde afin de les protéger contre les logiciels malveillants tels que les ransomwares, qui peuvent se propager de l’ordinateur aux périphériques connectés.

Sauvegarder automatiquement: la plupart des services de stockage dans le cloud proposent une option de sauvegarde automatique, qu’il est conseillé d’activer, afin que les données soient automatiquement sauvegardées et sécurisées.

Le partage des responsabilités est primordial à la sécurité du cloud

« Jusqu’en 2025, au moins 99 % des incidents de sécurité liés au cloud seront imputables au client. » indiquait Gartner dans un analyse. L’entité tire ainsi la sonnette d’alarme quant à l’importance du partage des responsabilités en matière de sécurité cloud. Cet avertissement sous-entend que les organisations elles-mêmes – et non pas les fournisseurs de services cloud – doivent veiller à l’exhaustivité de leur approche en matière de sécurité.

En entreprise, la question de la migration des données sur le cloud divise l’opinion. Certains estiment que la sécurité accrue des données dans le cloud constitue l’une des principales raisons en faveur d’une migration. D’autres redoutent au contraire le manque de sécurité. Les deux parties ont en réalité raison. La sécurité constitue en effet l’aspect le plus important de l’offre d’un fournisseur de services cloud : un seul incident peut provoquer des pertes financières colossales.

Aucune organisation ne peut assumer à elle seule l’entière responsabilité de la sécurité des données. Organisations, utilisateurs, professionnels de la sécurité informatique et fournisseurs de services cloud ont pour mission commune de s’assurer que toutes les parties impliquées emploient le cloud de façon sûre.

À l’ère de l’économie numérique, la mise en œuvre d’un modèle de responsabilité est synonyme de confiance client, de risques réduits, de réputation  et plus généralement de succès opérationnel pour les entreprises.

Une clarification indispensable

Une sécurité optimale du cloud requiert plusieurs niveaux de protection. Les différents acteurs doivent s’occuper de chaque composant de la « pile des responsabilités » de façon individuelle, tout en interagissant comme une structure unifiée. Sécurité des infrastructures, contrôle du réseau, vérifications applicatives, gestion des identités et des accès, protection des terminaux, classification des données, contrôle des utilisateurs/périphériques/données, contrôle de la collaboration : la liste est longue et potentiellement effrayante pour tout service informatique, quelle que soit sa taille.

La protection proposée par les fournisseurs de services cloud ne garantit malheureusement pas une parfaite sécurité des données. Microsoft, Amazon, Google et autres grands noms précisent à juste titre que la responsabilité ne leur incombe pas entièrement et que les entreprises doivent se faire à l’idée d’une responsabilité partagée. Microsoft a par exemple publié son modèle pour Azure. Amazon applique une approche similaire pour AWS.

Dans un cas comme dans l’autre, la sécurité de l’infrastructure repose sur les actions mises en œuvre par le client afin de garantir la sécurité et la conformité du système.

Les fournisseurs de services cloud divisent traditionnellement les responsabilités en deux : ils énumèrent les fonctionnalités de sécurité proposées et laissent au client le soin de s’occuper du reste. Cette division est un bon début, mais elle peut être source d’incertitudes pour les entreprises clientes : comment déterminer et répartir les aspects relevant de leur responsabilité ? Dans chaque organisation, il est aujourd’hui indispensable de clarifier les rôles et les responsabilités de chaque acteur (sécurité informatique, risque et conformité, développeurs, acheteurs de services cloud et utilisateurs).

Cloud et location de véhicule : la responsabilité partagée de la sécurité comme point commun

La location d’une voiture illustre parfaitement le partage des responsabilités. Tout d’abord, le constructeur est dans l’obligation d’assurer que le véhicule est en état de rouler à sa sortie de la chaîne de montage. Les freins, roues et airbags doivent fonctionner comme il se doit. Une fois la voiture réceptionnée par l’agence de location, cette dernière ne vérifie pas les airbags, le locataire non plus : tous deux partent du principe que ces équipements fonctionnent correctement. Quand le véhicule n’est plus tout neuf, l’agence doit entretenir le véhicule et garantir qu’il est en état de marche.

Le locataire suppose que toutes les vérifications sur les équipements soient « ok » ; malheureusement, lorsque ce n’est pas le cas, il ne le découvre qu’au moment d’un problème avec le véhicule.

Pour les ceintures de sécurité, le principe est le même. Le constructeur doit les installer, l’agence de location les entretenir, mais c’est au conducteur qu’il revient de l’attacher et de vérifier que tous les passagers ont fait de même.

La location d’un véhicule implique ainsi une répartition des responsabilités entre cinq catégories de personnes. Chacun de jouer son rôle. Ignorer un niveau de sécurité peut avoir des conséquences désastreuses.

La responsabilité associée à la gestion des risques incombe à l’entreprise

Microsoft, Amazon et les autres fournisseurs de services cloud s’efforcent d’appliquer systématiquement des modèles de partage des responsabilités, mais les utilisateurs finaux – l’organisation en elle-même, les responsables de la sécurité des données, l’équipe de sécurité informatique, les utilisateurs – doivent assumer davantage de responsabilités.

Les dirigeants et responsables informatiques ne peuvent garantir la protection des informations dans le cloud que si les modules de sécu sont compris, en fonction et correctement mises en oeuvre !

C’est ce que démontre, depuis des semaines, des violation,  conséquence d’une mauvaise configuration des règles AWS pour des serveurs accessibles au public.

De manière générale, les responsables technologiques doivent déterminer à qui incombent la vérification et la gestion des configurations cloud, des flux de données entre différents services cloud, du comportement des utilisateurs, ou encore des contrôles relatifs à la collaboration, aux accès et aux périphériques.

Responsabilité associée

En définitive, la responsabilité associée à la gestion des risques incombe à l’entreprise, car c’est avant tout elle qui se charge de la collecte et de la sécurité.

Le fournisseur de services cloud joue certes un rôle important, mais contrairement à l’organisation cliente, il n’est pas en contact direct avec le public et n’assume pas le risque à la gestion de ces informations sensibles.

Les membres de l’équipe informatique doivent jouer le rôle de gardiens de la sécurité et de la conformité pour l’entreprise. Ils doivent travailler de concert avec le RSSI et les autres dirigeants pour comprendre et définir les politiques en matière de contrôle des données, coopérer avec les différents services pour catégoriser précisément les données, assurer la conformité réglementaire, faciliter les décisions du service des achats, définir les services cloud accessibles aux utilisateurs et garantir l’exhaustivité de la formation des utilisateurs.

En l’absence de processus stricts et de responsabilités clairement définies, une décision opérationnelle comme le déploiement d’un nouveau service de cloud public peut fortement exposer une entreprise à une violation de données ou à des incidents de sécurité connexes. À l’inverse, une démarche de partage des responsabilités permet de veiller à ce que chacun accomplisse son rôle.

Protéger ses transferts de fichiers avec castrum.io

Castrum.io, une jeune pousse de la cybersécurité Française propose une solution pour sécuriser vos transferts de fichiers. Découverte !

Castrum est un projet 100% Français. Mission, permettre une sécurité optimale dans le transfert de fichier.

L’idée est apparue en 2016 via la SSII Ex Algebra. Depuis, la jeune pousse de la cybersécurité a mûri son projet au point que des cabinets d’avocats utilisent ce service.

Castrum.io se veut un projet permettant de proposer un système de gestion de fichier, un peu à la Dropbox. Mission, partager des fichiers, tout en gardant le contrôle total sur le partage.

« Nous sommes parti d’un constat simple, explique Michel Gashet, les partages de fichiers débutent très souvent par un mail, non chiffré. Perte complète du contrôle, l’information reste dans la boite électronique du destinataire« . Bilan, Castrum se propose de servir d’espace de stockage sécurisé afin de partager vos fichiers.

Il est possible de paramétrer un mot de passe pour accéder au fichier (Il n’est pas envoyé dans le mail qui communique le lien d’accès). Le diffuseur doit partager le mot de passe par un autre moyen de contact de confiance : téléphone, remise en main propre.

Une durée d’expiration du lien (valide un mois, par exemple); un nombre d’accès autorisé (pas plus d’un certain nombre). Et même la possibilité d’autodétruire le fichier quand son partage a expiré.

L’hébergement se fait uniquement en France. Chaque client à son propre serveur. Les disques sont chiffrés.

Comment ça marche ?

Après la connexion, vous choisissez le fichier à partager. Taille maximale de ce dernier, 1Go (dans la version démo). Une taille qui pourra évoluer selon les besoins. Un studio de création graphique utilisateur diffuse du 8Go sans problème.

Vous l’envoyez sur votre serveur sécurisé Castrum.

Il ne reste plus qu’à envoyer un mail ou de récupérer le lien de téléchargement. Une adresse web codée à communiquer à votre contact.

Les actions s’affichent dans votre administration. « Le fichier « 92829 », partagé le 27/08/2019, n’a pas encore été chargé. Quand ce dernier a été vu, votre admin l’affiche avec le nombre de téléchargement. J’avoue que rajouter l’heure et la zone géographique du téléchargement pourrait rassurer. En cas d’interception, cela pourrait être un détail important d’action rapide. L’heure est cependant disponible dans l’espace « fichier partagé ».

Côté coût, 38 euros HT/mois pour 500 fichiers partagés par jour, maximum 2 Go par fichier. Parfait pour une PME/PMI qui souhaite utiliser un canal chiffré et contrôlé de bout en bout (exemple d’utilisation moyen pour une PME). « Un nombre de fichier qui peut évoluer sans surcoût« .

Bref, une idée qui germe de manière fort sympathique. Castrum est RGPD-ready. Le site vous simplifie toutes les étapes pour le respect des données personnelles. Parmi les projets à venir, l’accès aux logs plus poussés des fichiers partagés comme permettre d’avoir des preuves d’accès aux fichiers et de la moindre action sur le compte.

Comment protéger son réseau et ses imprimantes professionnelles en 5 étapes ?

Les entreprises de toutes tailles doivent relever un certain nombre de défis pour assurer la sécurité de leurs réseaux. Pourtant, les vulnérabilités liées aux MFP et imprimantes connectées d’aujourd’hui sont souvent sous-estimées. Voici comment protéger votre réseau en 5 points.

Désormais, les pirates se servent des systèmes multifonction (MFP) et imprimantes des organisations pour dérober des informations confidentielles stockées sur des disques durs et d’autres périphériques connectés aux réseaux professionnels. Ces cybercriminels provoquent d’importants dégâts et perturbent les activités des entreprises. Selon un rapport d’IDC, 25 % des failles de cybersécurité à corriger impliqueraient des imprimantes. L’impact sur la productivité et la rentabilité des entreprises est donc énorme, alors même que risque lié aux MFP et imprimantes non sécurisés est souvent méconnu et ignoré.

1 : l’identification des utilisateurs et la gestion des autorisations

L’une des solutions les plus importantes pour sécuriser les réseaux consiste à n’autoriser que les utilisateurs connus à accéder aux périphériques tels que les imprimantes. Cet objectif peut être atteint grâce à une administration et à une gestion des autorisations cohérentes.

Identification des utilisateurs : il s’agit du processus grâce auquel les administrateurs ne donnent de droits d’accès aux MFP et imprimantes qu’aux utilisateurs enregistrés. Ces derniers peuvent être identifiés en interne en s’appuyant sur la liste d’utilisateurs locaux, ou via le réseau grâce à un serveur d’authentification. Les administrateurs doivent également décider qui appartient à quel groupe en créant un nom d’utilisateur et un mot de passe, et en mettant en place une stratégie de gestion de mots de passe sur mesure/unique.

Autorisation des utilisateurs : ce processus a pour but d’autoriser l’accès aux ressources des réseaux des organisations, et d’en contrôler l’utilisation. En fonction des identifiants de chaque utilisateur, il est possible de limiter l’accès à certains individus, le restreindre à certaines fonctions, ou le bloquer entièrement. L’administrateur peut également configurer l’accès aux périphériques à l’aide de cartes d’accès contenant des informations d’identification uniques pour chaque individu.

2 : sécuriser le réseau

L’ensemble des périphériques connectés au réseau sont aussi sécurisés que le point le plus vulnérable de ce réseau. Il est donc très important de contrôler l’utilisation des ports et protocoles. Grâce à une configuration intelligente, les administrateurs peuvent bloquer les activités indésirables et les attaques potentielles sur l’infrastructure. Parmi les techniques permettant de sécuriser les communications entre les périphériques du réseau :

Utiliser des fonctions de filtrage pour limiter l’accès à des adresses IP et MAC (Media Access Control) spécifiques. Le réseau et les canaux de communication sont ainsi protégés en limitant l’accès aux adresses ou plages d’adresses spécifiées.

Désactiver les ports non utilisés (afin que seuls ceux qui sont nécessaires fonctionnent) pour bénéficier d’une couche de sécurité supplémentaire et de davantage de contrôle sur le réseau en bloquant les accès non autorisés vers l’ensemble des actifs connectés.

S’assurer que les protocoles IPSec (le protocole Internet pour un échange de données sécurisé et chiffré de données), TLS (le protocole de sécurité de la couche de transport, qui chiffre la transmission de données) et HTTPS (le protocole de transfert hypertexte sécurisé, qui sécurisé les communications sur le réseau) sont configurés pour offrir le niveau de protection le plus élevé.

3 : protéger les données

Il y a deux façons de s’assurer que les données stockées sur les disques durs des MFP et imprimantes soient en permanence sécurisées :

Le chiffrement des données est la procédure ou fonctionnalité cryptant les documents à l’aide d’un algorithme complexe à 256 bits.

L’écrasement des données, qui permet d’effacer le disque dur d’un appareil. Cette stratégie garantit l’effacement définitif de l’ensemble des données déjà stockées sur le disque et des documents numérisés après avoir qu’elles aient été écrasées jusqu’à 10 fois.

4 : imprimer des informations confidentielles de façon sécurisée

Les documents confidentiels doivent être imprimés en suivant une procédure sécurisée évitant les accès et copies non autorisées. Ainsi, lorsqu’une tâche d’impression est soumise, elle est conservée sur le disque dur de l’appareil jusqu’à ce que l’utilisateur saisisse un code PIN, ou présente un jeton ou une carte d’authentification configurés au préalable. Une fois le document imprimé, l’ensemble des données sont automatiquement effacées du disque dur.

5 : assurer une supervision et un contrôle à distance

Mis en place correctement, les outils de sécurité des réseaux offrent aux administrateurs informatiques un contrôle total sur l’ensemble des appareils connectés au réseau, et ce directement depuis leurs postes de travail. Ils peuvent ainsi contrôler un parc entier de MFP et d’imprimantes, et découvrir et gérer à distance la plupart des menaces de sécurité potentielles. Le clonage des appareils permet également de rationaliser le travail des administrateurs, et offre encore plus de sérénité, tout changement au niveau des paramètres d’un équipement pouvant ainsi être reproduit sur l’ensemble du parc. (Par Tomasz Stefanski – Solutions and Applications Specialist chez Sharp Europe).

Le backup, votre allié numérique

Bug informatique, perte d’informations, attaque d’un ransomware… des problèmes que l’on peut rencontrer chaque jour face à un clavier. L’une des solutions les plus efficace face à ce type de problématique, la sauvegarde. Nous avons testé la solution EaseUS qui vient de fêter ses 14 ans.

La sauvegarde, le backup … la protection de vos données personnelles, d’entreprises par le clonage sécurisé de ces dernières. Le réflexe indispensable pour une continuité d’exploitation. Pour cela, il existe de nombreuses solutions gratuites et payantes. Nous nous sommes penchés sur le cas de « Todo Backup Home » de l’éditeur EaseUS. L’entreprise vient de sortir la version 11.5 de son outil de sauvegarde. D’abord parce que nous utilisons une de leur solution (la récupération de données perdues) et ensuite parce que cette société vient de fêter ses 14 ans d’existence.

EaseUS Todo Backup Home

S’il fallait définir cet outil, nous pourrions le faire ainsi : une sauvegarde simple. En quelque clic votre machine, votre disque dur ou toutes données sélectionnées seront protégées par le backup.

Le fonctionnement est d’une simplicité enfantine. Plus d’excuse pour dire « C’est long, compliqué« . A près avoir installé l’outil (237 Mo), une administration claire et détaillée s’offre à vous. Plusieurs onglets, sans fioriture pour plus d’efficacité. Le premier, la sauvegarde de disque dur. Vous choisissez le HD a sauvegardé et vous cliquez après avoir sélectionnez la destination.

 

Bien évidement, cette destination ne doit pas être le même disque dur et sur le même ordinateur. Je vous conseille fortement un disque dur externe que vous pourrez déconnecter par la suite du poste sauvegardé.

Pensez aussi à chiffrer cette sauvegarde. Chiffrement que propose Todo Backup Home. Il vous sera réclamé un mot de passe afin de sécuriser l’ensemble. Un conseil, ne perdez pas ce password, la récupération sera impossible dans le cas contraire. Petit défaut, l’outil n’indique pas le type de chiffrement employé !

Une fois la sauvegarde effectuée, il est possible de recevoir un courriel indiquant la fin de l’action. Une option intéressante lors de l’automatisation de vos backups.

Pour ne pas surcharger vos sauvegardes de fichiers inutiles Todo Backup Home propose aussi d’exclure les contenus inutiles, consommateurs de Mo. Ici aussi, vous sélectionnez l’onglet adéquate et cochez les fichiers à exclure. Parmi les autres possibilités: la sauvegarde du système avec la possibilité de le transférer sur un nouveau poste, la copie de vos mails (ne fonctionne pour le moment que sous Microsoft Outlook).

Pour conclure, l’option « Stratégie de réserve d’images » vous permettra de ne pas saturer vos espaces de stockages de backup. Vous pourrez sélectionner, par exemple, la durée de conservation. Un détail loin d’être négligeable, aussi, avec le Règlement Général des Données Personnelles qui impose des durées/moyens/sécurisation des informations sauvegardées.

Bref, EaseUS Todo Backup Home fait le travail qu’on lui demande et il le fait vite et bien !

Il existe deux versions de ce logiciel. Une version gratuite et une version plus poussée, commercialisée 27€.

La première sera parfaite pour la maison, la famille.

La seconde est plus poussée, plus pointue avec des options beaucoup plus professionnelles. Je vais être honnête avec vous, j’ai tenté de vous faire gagner des licences ! En lieu est place, j’ai réussi à vous dégoter un -50% sur la licence professionnelle qui vous coûtera donc que 13,5€. (La promo est utilisable jusqu’au 20 juin 2020).

A vous de tester ! N’hésitez pas à faire un report de vos expériences ci-dessous.

Télétravail : risques de sécurité pour les entreprises

Télétravail  : Les résultats de l’enquête révèlent que seulement 11 % des PME se préoccupent des facteurs sécurité et informatique lorsqu’il s’agit du travail à distance de leurs employés.

Une étude vient de dévoiler les résultats d’une enquête sur le télétravail . Selon cette recherche, à partir de 586 répondants, les nouvelles pratiques de travail flexibles pourraient poser un risque pour la sécurité des petites entreprises. En effet, un employé sur cinq (9 %) estime être le plus productif lorsqu’il travaille dans des lieux publics comme un café ou une bibliothèque, mais seulement 11 % des employeurs sont préoccupés par les répercussions que cela pourrait avoir sur la sécurité de leur entreprise. Les PME doivent donc relever le défi de maintenir leur sécurité, tout en répondant aux besoins et aux attentes de leurs collaborateurs.

Une nouvelle norme

L’étude met en évidence les tendances et les attentes concernant le télétravail, plus d’un tiers (38 %) des personnes interrogées préférant accepter une réduction de salaire plutôt que de se limiter à travailler dans un bureau. Une autre tranche de 35 % choisirait la flexibilité du travail à domicile plutôt qu’une augmentation de salaire, même si on leur proposait une augmentation de 25 %. Alors que les entreprises se disputent les meilleurs talents, il sera vital de pouvoir attirer des personnes aptes à mettre en place des méthodes de travail modernes. Cependant, 38 % des répondants ont indiqué qu’ils ne reçoivent pas le soutien technologique ou l’expertise dont ils ont besoin lorsqu’ils travaillent à domicile ou dans un lieu public, faisant de la sécurité un problème croissant pour les petites entreprises qui ont recours au travail flexible.

« Le lieu de travail fonctionnant selon un horaire 9h – 17h appartient au passé, et les employés qui rejoignent le marché du travail aujourd’hui exigent une plus grande flexibilité en termes d’horaires, d’emplacement et d’avantages sociaux personnalisés, déclare Kevin Chapman, SVP et General Manager, chez Avast Business. Bien qu’il soit prouvé dans certains cas que ces pratiques augmentent la satisfaction et même la productivité des employés, il y a des problèmes de sécurité bien réels qu’il est nécessaire de résoudre. Les entreprises doivent être en mesure de fournir les outils qui leur permettent non seulement de faire preuve de flexibilité, mais aussi de le faire en toute sécurité. Il est également important de ne pas négliger les employés qui préféreraient conserver un environnement de bureau traditionnel. Il convient de trouver un équilibre pour permettre à tous de travailler de la manière qui leur est la plus bénéfique. »

Avantages du télétravail

Non seulement les PME seront en mesure d’attirer le meilleur personnel qui soit, mais le travail mobile semble présenter d’autres bénéfices. Interrogés sur les avantages que présente le télétravail pour les employés des petites entreprises, près d’un tiers d’entre eux (30 %) ont confié que cela les rendait plus heureux, et 31 % ont répondu que cela leur permettait d’apprécier leur travail. Cette étude a également révélé que la satisfaction des employés n’est pas la seule à augmenter : la flexibilité du travail pourrait avoir un impact positif sur sa qualité et sur la productivité ; 34 % des employés affirment être les plus productifs lorsqu’ils travaillent à domicile, contre 45 % au bureau.

Les petites entreprises qui souhaitent adopter de nouvelles pratiques de travail doivent relever de nombreux défis sécuritaires. Si le personnel accède à des données sensibles ou se connecte à des comptes professionnels via un réseau Wi-Fi non sécurisé, l’entreprise risque de subir une attaque. Il existe également un risque de violation de données si un employé enregistre des renseignements sensibles sur un ordinateur de bureau. Machine qui va disparaître. Les propriétaires de petites entreprises doivent prévoir des mesures de sécurité pour les travailleurs mobiles, telles que des solutions de réseau privé virtuel (VPN) à utiliser sur les connexions Wi-Fi ouvertes, et des logiciels anti-malware déployés aux points finaux sur tous les appareils personnels (BYOD – Bring Your Own Device) des employés. De plus, il convient de veiller à ce que les employés soient sensibilisés au rôle très important qu’ils ont à jouer dans la sécurité de l’entreprise.