Archives de catégorie : spam

Quel pays doit éliminer le plus de zombies ?

Comme chaque trimestre, Sophos mesure le volume de spam envoyé dans le monde et publie le résultat des douze pays ayant émis le plus de spam.

Ce trimestre est marqué par le retour des Etats-Unis à la première place du classement, après avoir brièvement laissé sa place à la Chine. Cette dernière, responsable d’un vingtième du spam mondial envoyé, est revenue à la sixième place. Malheureusement, le Vietnam continue son ascension et arrive à la deuxième place. Mais la plus grande inquiétude porte vers la Moldavie. Celle-ci est devenue soudainement la nation la plus « zombifiée » de la planète. Son taux de « zombification » est deux fois plus élevé que celui de la Bulgarie, un spammeur connu et reconnu, qui finit pour la troisième fois dans le top 3. La France n’apparaît pas dans ce tableau, car elle n’occupe que la 14eme place avec 2,2% du spam émis au niveau mondial.

Mettons les choses au clair, au cas où un habitant d’un pays faisant partie des douze plus grands émetteurs de spam ne prenne ombrage pour de mauvaises raisons, en aucun cas nous n’expliquons que les émetteurs de spam composant le classement, sont également les pires escrocs. Cela serait évidemment beaucoup plus pratique pour les spécialistes de la sécurité et les personnes chargées d’appliquer les lois que les émetteurs de spam soient également les malfaiteurs. Malheureusement, les choses ne fonctionnent pas comme ça.

Les escrocs ont cessé d’envoyer eux-mêmes du spam, il y a des années de cela. Lorsque tout le spam provient d’un même serveur, il est ainsi beaucoup plus facile de bloquer l’expéditeur, mais surtout de le repérer. Au lieu de ça, les malfaiteurs piégent des milliers d’ordinateurs dans le monde. A partir du moment où ils peuvent commander votre ordinateur à distance, ils lui ordonnent d’envoyer du spam à leur place. (ou des attaques DDoS, backdoor, NDR). C’est vous qui payez tout. Ils utilisent la mémoire de votre ordinateur (de votre smartphone, tablette, …) la bande passante pour Internet et parce que c’est votre adresse IP qui est recueillie dans les spamtraps, c’est votre réputation qui est mise à mal. Ainsi, si votre pays se retrouve dans le classement des douze plus grands émetteurs de spam, ce n’est peut-être pas vous le malfaiteur.

Les Etats-unis sont toujours en tête. Le Vietnam s’invite dans le top 10 des spammeurs.

Ceci étant dit, vous leur facilitez la vie, sans vous en rendre compte. Il existe également les pays émetteurs de spam par habitant, où la contribution de chaque pays est divisée par son nombre approximatif d’habitants. Ainsi, les résultats deviennent plus justes pour les USA ou la Chine. De la même façon les pays plus petits mais envoyant un nombre important de spams sont complètement démasqués.

Top 10

Les pays du classement en fonction du nombre de spams sont presque toujours les mêmes depuis 2014. Au dernier trimestre de 2014, Taiwan occupait la dernière place mais est finalement sorti du classement (elle est maintenant 18ème). L’Italie fait son entrée dans le classement à la neuvième position (elle était 15ème au dernier classement). Les onze autres ne font que changer légèrement de place. Il est intéressant de constater que la Chine a atteint pour la première fois, la première place au trimestre précédent. Serait-ce dû à une défaillance temporaire du Grand Pare-Feu qui a alors laissé passer plus de spam que d’habitude ? Etait-ce un indicateur ? La pénétration d’internet et la connectivité chinoise a-t-elle enfin surpassé celle des Etats-Unis ? Nous n’en saurons rien.

La Chine revient dans le classement, en 6ème position.

La Chine est revenue à la sixième place ce mois-ci et est responsable d’un vingtième du spam mondial envoyé. La première place revient aux Etats-Unis. Les résidents chinois ont-ils initié une mission recherche et destruction de zombies ? Le pare-feu chinois a-t-il été renforcé pour mieux contrôler le spam ? Nous n’en saurons rien. Malheureusement, le Vietnam continue son ascension et arrive à la deuxième place. C’est un pays densément peuplé dont l’économie est en plein essor, mais sa population est à peu près équivalente à celle de l’Allemagne qui est en douzième position mais qui émet 40% de spam.

Direction la prison pour un milliard de mails volés

Le Département de la Justice américaine, le DoJ, vient d’inculper trois pirates informatiques considérés par la justice US comme étant les plus importants voleurs de mails de l’Internet. Comme l’explique zataz.com, les trois internautes, l’un d’eux est toujours en fuite, ont volé un milliard d’adresses mails via 8 sociétés américaines. Des attaques, et des ponctions, qui ont été orchestrées durant 3 ans, entre 2009 et 2012.

ZATAZ explique que trouver des millions d’adresses électroniques est un jeu d’enfant « trouver des mails sur la toile, c’est comme chercher un grain de sable sur une plage de Dunkerque… Il y en a partout !« . La référence des magazines électroniques (qui fêtera ses 18 ans en juin 2015, NDR) indique que certains Dorks Google permettent à eux seuls d’en collecter des centaines de millions.

Les 12 pays émettant le plus de spams

Comme chaque trimestre, Sophos mesure le volume de spam envoyé dans le monde et publie le résultat des douze pays ayant émis le plus de spam. La Chine et les USA toujours en tête.

Ce dernier trimestre 2014 a été marqué par la poussée du spam issu de Chine, qui détrône les États-Unis de la première position qu’elle détenait jusqu’alors. La France n’apparaît pas dans ce tableau, car elle n’occupe que la quatorzième place avec 1,6% du spam émis au niveau mondial.

Ceci est une bonne nouvelle car ce classement ne reflète pas tant l’activité des créateurs de spam dans le pays, que la taille, l’infrastructure réseaux et surtout l’état de sécurité de son parc informatique. En effet, les créateurs de spam agissent très largement par l’intermédiaire de botnets, réseaux de systèmes piratés sous leur contrôle, qui relaient leur spam.

Les grands pays ayant un parc informatique important et des infrastructures réseaux développées occupent donc naturellement de ce fait des places élevées. Le seul moyen pour eux de descendre dans le classement est alors d’améliorer la sécurité de leur environnement. Mais ça, c’est une autre histoire !

Phishing : quand le chiffrement s’invite dans les liens

Le phishing est une menace majeure, qui accroît de manière importante la méfiance d’un nombre croissant d’internautes dans leur utilisation d’Internet, notamment dans le cadre d’opérations sensibles telles que les opérations bancaires et le commerce électronique. Cette méfiance freine grandement le développement d’Internet en tant qu’espace de confiance et de sécurité. En réponse à ce problème, des efforts importants sont menés au quotidien par les principaux acteurs de l’écosystème numérique : généralisation des moyens de protection tant au niveau des messageries électroniques que des navigateurs, information et éducation des utilisateurs – menées en particulier par les marques dont la réputation est ternie par le phishing. Toutefois, en dépit de tous ces efforts, on constate une pérennisation – ainsi qu’une évolution – de cette menace.

En effet, d’une part, le spectre des marques concernées par le phishing s’est considérablement élargi. Il y a quelques années, un nombre relativement limité de marques était confronté à cette menace, au premier rang desquels on pourra citer PayPal, Apple ainsi que les grandes banques et les principaux services de messagerie. Dorénavant, tous les acteurs de l’écosystème numérique sont concernés : la totalité des banques – et même des banques de dimension régionale – les sites de commerce électronique, les services publics, les réseaux sociaux… Cet élargissement du spectre pose un nouveau défi, car d’une part cela rend la tâche de protection de l’utilisateur plus complexe, et d’autre part cela crée un climat d’insécurité numérique permanent.

D’autre part, on constate que les phishers utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées pour contourner les mécanismes de filtrage mis en place pour protéger l’utilisateur. L’une de ces techniques consiste à encoder ou à chiffrer le contenu de la page, pour rendre son analyse par des systèmes automatisés plus complexe et plus coûteuse.

Par exemple, une proportion importante de pages de phishing ont leur contenu encodé en percent encoding : le contenu de la page est alors décodé à la volée en javascript par le navigateur du client par l’intermédiaire de la fonction unescape, ce qui n’affecte en rien l’expérience utilisateur. Le phishing est une menace particulièrement pernicieuse et par conséquent difficile à combattre, qui nécessite une vigilance de tous les instants. A ce titre, il est particulièrement important de continuer à informer et à éduquer les utilisateurs, car la réponse à cette menace ne peut pas être que technologique. En particulier, l’application de quelques règles simples permet de réduire considérablement les risques : l’utilisateur doit d’une part, toujours vérifier l’identité d’un site web dès lors que des informations critiques sont échangées, et d’autre part, s’assurer qu’une communication chiffrée est utilisée.

A noter que les acteurs du monde numérique collaborent pour lutter contre cette menace, avec des projets tels que APWG, Phishing Initiative ou encore isitphishing.org. Ce dernier permet d’ailleurs à l’utilisateur de s’assurer de l’innocuité d’une URL. (par Sébastien Goutal, Responsable du Laboratoire R&D de Vade Retro)

SPAMPIONSHIP des douze pays émettant le plus de spams

Comme chaque trimestre, Sophos mesure le volume de spam envoyé dans le monde et publie le résultat des douze pays ayant émis le plus de spam.

Imaginez qu’un cybercriminel puisse à l’autre bout du monde et à n’importe quel moment, dicter les actions de votre ordinateur. Il exécuterait ou téléchargerait, comme vous, des programmes. Il visiterait les mêmes sites, cliquerait sur les mêmes liens, remplirait les mêmes formulaires, posterait les mêmes commentaires. Il ouvrirait les mêmes dossiers, corrigerait les mêmes documents, visualiserait les mêmes tableaux d’entreprise. Il se connecterait au même réseau social que vous.

N’importe quel ransomware que vous installeriez par erreur et qui effacerait toutes vos données, il pourrait l’installer volontairement. Voici exactement ce que peuvent faire les cybercriminels lorsque votre ordinateur est infecté par un vers (bot), également appelé zombie. Cette expression signifie que n’importe quel escroc peut prendre la main sur votre ordinateur, à votre insu, et lui ordonner à peu près n’importe quelle action, qui sera fort probablement illégale. Cependant, les zombies sont très connus pour une chose en particulier : l’envoi de spam.

Un PC personnel, avec une connexion internet personnelle peut facilement émettre jusqu’à 5 millions de spams par semaine et faire la promotion illégale de produits et de services obscurs, tout en dissimulant des malwares dans les pièces jointes. Ceci signifie que si nous cartographions les pays d’origine des spams, nous cartographions également ceux des zombies.

Pourquoi ces chiffres sont-ils importants ?
Si votre pays est en tête du classement sur le graphique des pays émetteurs de spams, cela signifie qu’il sera également en tête de celui recensant « là-où-les-cybercriminels-peuvent-faire-ce-qu’ils-souhaitent ». Pour le reste du monde, c’est une mauvaise nouvelle : cela signifie qu’il reçoit des tonnes de spams de votre part. C’est une mauvaise nouvelle pour vous également puisque cela fait peser un risque sur vos informations personnelles, vos finances et même votre identité. Soyons clairs : nous ne tentons pas de savoir quel pays compte le plus grand nombre de spammeurs ou de cybercriminels.

C’est la grande problématique autour du spam : la plupart des personnes qui relaient les emails d’une campagne de spams ne sont absolument pas des cybercriminels. Ils servent, malgré eux, de relais à un escroc qui agit probablement à partir d’un autre pays. Il est évidemment assez injuste de classer les pays en fonction du volume de spams qu’ils émettent : en effet, des pays très peuplés comme la Chine, ou extrêmement bien connectés, comme les USA arriveront indéniablement en tête des classements. Le classement des douze pays qui émettent le plus de spams est exactement le même qu’en Q2 2014 (avril, mai, juin). Comme on peut le voir, le bas du classement a quelque peu changé mais c’est à peu près tout. Les choses deviennent plus réalistes, et plus intéressantes, lorsque l’on divise le volume de spam d’un pays par le nombre approximatif d’habitants de ce même pays.

Nous avons désormais une évaluation du nombre de spams par personne. Il faut évidemment prendre un peu de distance par rapport à ce tableau, car bien entendu, tout le monde souhaite perdre le SPAMIONSHIP. Cependant, s’il nous fallait sélectionner le pays gagnant, car en réalité perdant, ce serait la Biélorussie qui continue de descendre dans le classement. Après avoir occupé la première place de Q2 2013 à Q1 2014, au trimestre dernier, la Biélorussie est descendue à la seconde place, pour atteindre la neuvième ce trimestre. La Biélorussie se place désormais derrière les six pays qui étaient dans les douze premiers au dernier classement. Ceci signifie que le pays a réussi à réduire considérablement son émission de spam, plutôt que d’avoir bénéficié d’une augmentation du volume dans d’autres pays. C’est un bon résultat. Cependant, dans sa globalité, le SPAMPIONSHIP nous rappelle deux choses importantes : Le spam est un problème d’envergure mondiale ; La prévention contre le spam démarre dans son propre pays. Choisissez donc de ne pas contribuer au problème, mais plutôt à sa solution. Tuez un zombie aujourd’hui !

1800 fonctionnaires piégés par un phishing

S’il existe bien un secteur qui mériterait d’être un peu plus regardant sur sa sécurité informatique, c’est bien celui concernant les fonctionnaires. Ils gèrent les informations locales, régionales, nationales, donc des milliers, quand cela ne se chiffre pas en millions de données privées et sensibles. seulement, la sécurité informatique, faudrait-il encore qu’il en entende parler sous forme de formation, de réunion, et autrement que par des professionnels qui ne connaissent du terrain que les rapports chiffrés qu’ils lisent et recopient à longueur de journée.

Un exemple en date, chez nos cousins canadiens. Un sondage interne lancé par le ministère fédéral de la Justice annonce qu’environ 2000 membres du personnel ont cliqué sur un courriel piégé. De l’hameçonnage facile via un faux courriel traitant… de la sécurité des informations confidentielles du ministère. Un tiers des personnes ciblées a répondu à la missive, soit 1850 fonctionnaires sur 5000. Les prochains essais auront lieu en août et au mois d’octobre avec un degré de sophistication supérieure.

Selon le gouvernement canadien environ 10 % des 156 millions de filoutages diffusés chaque jour réussissent à contrer les logiciels et autres filtres antipourriels. Huit millions sont executés par le lecteur, 10% cliquent sur le lien. 80.000 se font piéger. (La presse)

Des ultrasons pour sécuriser vos transactions

Etonnante invention que celle proposée par la société CopSonic. Derrière cette start-up française basée à Montauban, Emmanuel Ruiz. Son idée, permettre de combattre le phishing et de proposer une nouvelle forme de sécurité informatique en faisant vibrer les sites officiels de manière à contrer les contrefaçons et à proposer une triple authentification.

Comment ? Via une technologie qui remplace l’identification visuelle par un ultra son. La sécurité fonctionne ainsi : une banque, un FAI ou une boutique en ligne installe sur son site l’invention de CopSonic. Le système de protection installé sur le portail à protéger diffuse un son qui fera réagir l’application de contrôle installé sur un téléphone portable ou une tablette. Si un pirate, un escroc, un adepte du phishing tente de reproduire la page protégé, il ne pourra pas reproduire le son de CopSonic « Notre sécurité diffuse un son unique pour chaque vérification, explique à la rédaction de Data Security Breach Emmanuel Ruiz. L’escroc ne pourra pas le reproduire« . Bilan, une sécurité quasi parfaite. Le client, face à son application muette, pourra ainsi s’assurer que le site qui lui est présenté est officiel ou non. L’idée de CopSonic est aussi de proposer une troisième authentification en plus de votre mot de passe, d’une double-authentification comme Google/Facebook peut le proposer [Lire]. En gros, en plus de vos précieux sésames (login et mot de passe) le site diffuse un ultra son qui permettra de valider votre accès après que votre smartphone soit reconnu.

Captcha et paiement en ligne à la vitesse du son
Autre possibilité que propose l’invention de la jeune PME, un système anti-spam, anti-brute force basé sur les ultrasons. A la base, un captcha est soit sous forme de chiffre et de lettres qui s’affichent à l’écran. Une série de lettres/chiffres qu’il faut reproduire pour pouvoir écrire un message dans un forum par exemple. L’opérateur Orange propose quant à lui une version avec des images. Le client doit retrouver des animaux, des moyens de locomotions ou des plantes afin de valider sa demande de son mot de passe. Bref, un captcha permet de contrer les robots spammeurs/pirates. Le but de CaptchaSonic est d’éliminer ou de limiter les actions des spammeurs et des robots dans les pages web.

DataSecurityBreach a pu tester l’outil. Au lieu d’avoir à déchiffrer un captcha graphique sur la page de validation, l’application gratuite propose de se passer de taper la moindre information. L’application sur le smartphone reçoit le son et valide le fait que vous soyez bien un humain. Autre possibilité, Pixeliris, une technologie de paiement mobile sans contact qui utilisent les ultrasons pour échanger des données sécurisées à travers les micros et enceintes des téléphones. Compatible avec 100% des téléphones mobiles… même si Apple freine la mise à disposition des applications de l’entreprise Française. En attendant, les possesseurs de smartphones sous Androïd et Windows phone peuvent déjà profiter de cette protection étonnante.

En attendant que la France s’intéresse un peu plus à ce beau projet, la Mission Economique de l’Ambassade de France-UBIFRANCE au Canada a sélectionné CopSonic, avec 9 autres start-ups Françaises, pour participer à la deuxième édition du French Tech Tour Canada (FTT) qui se déroulera du 2 au 6 Juin 2014 à Toronto (Canada). Plus de 25 entreprises avaient postulé pour prendre part à cette tournée. Les 10 entreprises ont été sélectionnées par les partenaires de l’événement incluant Bell, Telus, BlackBerry, Air Canada, Emerillon Capital, CGI, KPMG, … En novembre 2013, Pixeliris fut la seule entreprise française choisie pour représenter la France au cours d’une session de démonstration en petit comité avec le président français François Hollande, le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, le président Israélien Shimon Peres et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Vade Retro présente « isitphishing », un moteur d’exploration de pages web

Lors de la dernière conférence Messaging Malware Mobile Anti Abuse Working Group (M3AAWG) à San Francisco, Vade Retro Technology, spécialisée dans le développement et la distribution de solutions pour la protection et la classification intelligente de la messagerie, a présenté « isitphishing.org », un moteur d’exploration de pages web. A cette occasion, l’éditeur en a profité également pour annoncer l’ouverture d’une filiale à San Francisco.

« isitphishing.org » est un moteur d’analyse et d’émulation de sites web qui permet de lutter contre le phishing. Ce service collaboratif est développé par Vade Retro Technology et proposé gratuitement (pour une utilisation non commerciale) à la communauté. « En développant notre propre moteur, cela nous permet d’obtenir des performances d’analyse supérieures à celles proposées sur le marché jusqu’à présent » précise Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

Comment ça marche ?
Lorsqu’une requête est effectuée, le service vérifie dans la liste d’URL de phishing déjà connue par les services de Vade Retro si celle-ci est déjà présente. Si l’URL n’est pas connue, le moteur affiche un bouton vert confirmant ainsi que l’adresse ne renvoie pas vers un site frauduleux. Dans le cas contraire, le bouton est rouge confirmant la malveillance de l’adresse URL. Le moteur s’appuie sur différents brevets, règles heuristiques et profils définis par les ingénieurs du laboratoire de Vade Retro. « L’ensemble du scénario s’effectue en moins de 10 secondes et lorsque le moteur reconnaît l’aspect frauduleux d’un site web, il affiche le statut PHISHING » ajoute Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

Vade Retro utilise cette technologie depuis plus de 2 ans pour détecter les phishing sur l’ensemble des retours de ses clients et ses propres honey pots. « Dès qu’un utilisateur qualifie de « Courrier indésirable » un email, celui-ci remonte directement au sein de l’équipe de filtrage de Vade Retro Technology qui l’intègre à son algorithme de score. A ce jour, nous traitons 6 à 7 millions de « Courriers indésirables » par jour » explique Adrien Gendre. « Nous avons décidé de mettre à disposition ce service gratuitement afin de partager notre savoir-faire sur le phishing et pour en faire profiter tous les acteurs dans le but d’aller encore plus loin dans la lutte contre le phishing », commente Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

« isitphishing.org » s’adresse à la fois aux routeurs qui veulent s’assurer de ne pas transmettre de phishing (pour disposer d’une base clients propre et améliorer ainsi la délivrabilité des emails) ; aux hébergeurs qui souhaitent identifier les pages web frauduleuses pour assainir la base de sites web hébergés ; aux éditeurs de solutions de filtrage d’URL pour compléter leur liste d’URL de phishing ; aux FAI pour leur permettre de confirmer les retours utilisateurs et identifier les comptes émettant du phishing et aux banques et autres entités les plus victimes du phishing.

En ouvrant une filiale à San Francisco, Vade Retro Technology souhaite prendre des parts de marché sur le territoire américain. « Il s’agit d’un projet ambitieux pour Vade Retro Technology. Trois personnes seront présentes dès l’ouverture de la filiale. Le but est de s’imposer auprès des hébergeurs et des FAI comme nous avons su le faire en France et sur le continent nord américain, notamment avec OVH », conclut Georges Lotigier, Président de Vade Retro Technology.

 

Piratage chez SEDO ?

Avec plus de 2 millions de membres du monde entier et des échanges de domaines en plus de 20 langues, Sedo est la première plate-forme mondiale d´achat-vente de noms de domaine. Autant dire qu’elle attire les regards des « financiers » du web, des webmasters mais aussi des pirates informatiques. Il semble que ces derniers soient rentrés dans la danse, ce samedi 12 avril. « Nous tenons à vous informer que le site Sedo a été la cible d´une attaque informatique révélant une faille de notre système de sécurité, jusqu’alors inconnue, souligne l’entreprise basée à Cologne. Ainsi un email intitulé « Activation de votre compte » a été envoyé illicitement à un nombre limité de nos clients« .

Une enquête immédiate à ce sujet a révélé que les adresses mails exploitées ont été trouvées directement dans le service proposé par Sedo. « Aucunes autres données n’ont été compromises : aucun mot de passe ou autres informations associées au compte n´ont été rendus publics » indique le géant du web. Les services de Sedo ont pallié à cette faille dès que celle-ci a été détectée et tout accès non autorisé a été bloqué. « Vous n’avez pas besoin de prendre d´ultérieures mesures pour protéger les données renseignées dans votre compte. Enfin si vous avez cliqué sur le lien contenu dans l’email non autorisé, cela n´aura aucune conséquence nuisible« .

 

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan lutte contre le spam

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan est le fruit de la fusion de 3 établissements (le Centre Hospitalier Général et l’hôpital Nouvielle en 1982 et le Centre Hospitalier des Landes en 2000). Il propose une offre de soins complète et spécialisée dans les grandes disciplines médicales et chirurgicales, obstétrique, psychiatrie, moyen et long séjours. Le CH est implanté sur 4 sites principaux et quelques sites d’hôpitaux de jour.

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan dispose d’une capacité de plus de 1200 lits et places et emploie plus de 2300 salariés, dont plus de 200 médecins. Le CH de Mont-de-Marsan met à disposition une offre de soins complète, organisée et de haute technicité. Le CH dispose d’un service informatique dédié qui gère l’ensemble des applications et du système d’information des différents sites.

Contexte
Le CH de Mont-de-Marsan disposait d’une solution de sécurisation des messageries qui ne lui apportait pas satisfaction. Celle-ci se contentait de taguer les spams, sans les filtrer, et les mécanismes de classification étaient assez peu efficaces. La DSI du Centre Hospitalier s’est donc mise à la recherche d’une autre solution.

Mise en œuvre
Le CH Mont-de-Marsan a opté pour le boitier MailCube de Vade Retro, installé dans l’établissement central, via l’intégrateur AKTEA (Bordeaux). Cette application s’est parfaitement intégrée à l’architecture de messagerie existante. « La classification et la mise en quarantaine des mails fonctionnaient alors efficacement. Si quelque chose passait tout de même à travers les mailles du filet, la correction était rapidement effectuée » explique Philippe Viard, Directeur des Systèmes d’Information au CH Mont-de-Marsan. En septembre 2013, lorsque la solution a du être renouvelée, le service informatique a adopté la nouvelle version de MailCube.

L’installation s’est déroulée en toute simplicité et rapidement, avec un paramétrage personnalisé. La mise en œuvre s’est accompagnée d’une formation pour sensibiliser les utilisateurs à l’existence de mails dangereux et d’un transfert de compétences. Une documentation explicative élaborée par Vade Retro a également permis une rapide prise en main et une autonomie à l’ensemble des utilisateurs.

Avec cet outil, l’utilisateur gère lui-même le niveau de sécurité de sa messagerie. Il apporte les ajustements au filtrage automatique de Vade Retro dont il a besoin. Il reçoit en effet la liste des messages mis en quarantaine, selon l’émetteur ou le domaine et il peut en réponse au niveau de sa messagerie lever l’alerte ou au contraire rejeter le mail. Un cran au-dessus, le message peut être déclaré spam de manière centralisée, c’est-à-dire pour l’ensemble de l’établissement. « Nous considérons le personnel suffisamment responsable pour lui laisser cette marge de manœuvre sachant que, par ailleurs, les antivirus et composants de filtrage d’URL apportent une protection contre les pièges inclus dans des mails frauduleux », ajoute Philippe Viard, DSI du CH de Mont-de-Marsan.

La solution MailCube de Vade Retro filtre les indésirables (spam et virus) puis classe le Graymail (newsletters, publicités et alertes réseaux sociaux) dans un dossier à part. Le Graymail représente 50 % des mails légitimes reçus dans l’inbox après un bon antispam. La MailCube permet d’organiser et d’optimiser sa boîte de réception tout en laissant le contrôle à l’administrateur. Ce dernier dispose d’un champs d’actions pour chaque catégorie : « drop, tag ou quarantine » . Le taux d’identification de la typologie des emails est de 99,8 %.

Bénéfices
« La solution acquise apporte une grande simplification dans l’administration » précise Philippe Viard. « Le paramétrage, dans sa majorité préprogrammé avec des valeurs par défaut, correspond à nos besoins. De temps en temps, un spam remonte ; il est alors envoyé au support et quelques heures après il est bloqué. Nous avons la main sur le blocage ponctuel du mail mais pour un spam de diffusion massive, il est plus efficace de l’envoyer à l’éditeur qui l’intègre dans son algorithme de score ».

Le CH de Mont-de-Marsan prévoit d’adopter l’outil de désinscription sécurisée aux messages publicitaires. L’utilisateur pourra alors cocher les mails publicitaires (différents des spams) qu’il ne souhaite plus recevoir. C’est le moteur qui activera le lien de désinscription, et en quelques secondes, le désabonnement sera effectué.  « Cette nouveauté apportera un réel confort pour l’utilisateur et une réelle sécurité, surtout lorsque l’on sait que certains liens de désinscription peuvent pointer vers des virus ou des sites de phishing » conclut Philippe Viard, DSI du CH de Mont-de-Marsan.