Archives de catégorie : Particuliers

Actualités liées à la sécurité informatique des particuliers et à la vie privée.

Facebook ne corrige pas un problème de sécurité

Une vulnérabilité informatique vise le site Facebook, et ses utilisateurs. Un problème qui pourrait mal finir si le géant américain ne corrige pas rapidement.

En avril 2015, Reza Moaiandin, directeur technique pour Salt Agency, découvrait une faille de sécurité dans Facebook. La vulnérabilité pourrait permettre à un pirate de décrypter les identifiants des utilisateurs du portail communautaire. Pour que l’attaque fonctionne, Reza a utilisé des applications (API) proposées Facebook. Un problème qui semble sérieux. La fuite pourrait permettre de recueillir des millions de données personnelles d’utilisateurs (nom, numéro de téléphone, emplacement, images, …).

Facebook a été alerté en avril 2015, mais n’a toujours pas corrigé. Via cette faille, un malveillant peut alors communiquer avec le Facebook GraphQL et obtenir autant de détails que possible, en faisant passer l’ID de la cible, pourtant chiffrée, à la moulinette.

En utilisant un script maison, Reza a testé sa découverte. Bilan, la fuite de données est exponentielle et  risque de devenir un problème sérieux si aucune limite est mise en place par Facebook. « La communication avec ces API doit être pré-chiffrée, explique Reza, et d’autres mesures doivent être mises en place avant que cette faille ne soit découverte par quelqu’un de beaucoup plus dangereux. » Le chercheur indique avoir trouvé cette faille, par hasard !

BYOD : selon une enquête, seuls 11 % des utilisateurs protègent l’accès à leur mobile

Selon une enquête réalisée par Kaspersky Lab avec B2B International, environ la moitié des utilisateurs de smartphones et de tablettes interrogés se servent de leur appareil mobile pour le travail. Cependant, seul 1 sur 10 se préoccupe sérieusement de protéger ses informations professionnelles contre les cybercriminels.

Les résultats révèlent que beaucoup d’employés de grandes ou moyennes entreprises utilisent leurs appareils mobiles personnels au travail : 36 % des participants à l’enquête y conservent des fichiers professionnels, et 34 % des e-mails professionnels.

Parfois, des informations plus confidentielles peuvent elles aussi se trouver sur les mobiles des utilisateurs : 18% y stockent les mots de passe donnant accès à leurs comptes de messagerie professionnelle, dont 11 % concernent des accès réseaux ou des VPN. Or ce type d’informations représente une cible parfaite pour les cybercriminels à la recherche de secrets d’entreprise.

« L’orientation du marché IT vers la mobilité et le cloud offre des possibilités d’attaques supplémentaires aux hackers et augmentent les risques des entreprises de voir leurs innovations dévoilées, copiées. Par conséquent, la protection méthodique et systématique des données et de leurs transmissions constituent désormais un challenge de premier plan pour les entreprises. Un challenge qui engage leur compétitivité sur le marché, et donc leur santé économique » commente à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

En dépit de ces risques, le modèle BYOD offre de nombreux avantages aux entreprises. Cependant, il nécessite une infrastructure informatique et une politique de sécurité adaptées pour un niveau de sécurité optimum.

Exemples de règles à suivre dans cette démarche

·           Le processus d’intégration du BYOD doit être traité en détails et inclure un audit de l’infrastructure, une phase de conception et un déploiement pilote.

·           Choisir une solution unique et complète pour assurer la sécurité de l’ensemble du réseau de l’entreprise, intégrant la protection des appareils mobiles afin d’éviter d’éventuels problèmes de compatibilité, rendant la tâche plus pénible pour les services informatiques.

·           Centraliser la gestion des appareils mobiles sur le réseau de l’entreprise et gérer les autorisations, installations et les mises à jour des applications mobiles via des portails dédiés à l’entreprise.

·           Mettre l’accent sur la formation et la sensibilisation des employés à la sécurité informatique. L’apprentissage des règles de sécurité informatique basiques tels que le choix de mots de passe, les attitudes à respecter lorsqu’on trouve une clé USB ou sur les réseaux sociaux, ou encore l’importance du chiffrement, doivent désormais être considérées comme indispensable au même titre qu’une formation métier, comme l’explique cette tribune.

·           Plus important encore, anticiper la crise et créer des scénarios types pour bloquer l’accès des appareils personnels au réseau de l’entreprise et la suppression des données confidentielles en cas de perte ou de vol de terminaux.

D’autres conseils ici et .

Votre adresse mail vaut de l’or

300.000 adresses électroniques de Belges à 300 dollars. Plus de 1 million de mails de Français pour 400 $. Autant pour 600.000 Suisses. Le business des adresses mails ne connait pas la crise.

Le business du spam va bien, merci pour lui. Des sociétés se sont même spécialisées dans la commercialisation d’adresses électroniques « à haute valeur ajoutée » indique l’un d’eux. Dernier cas en date, la proposition de la « société » chinoise Weng Jiao. 102 pays proposés, plusieurs millions d’adresses électroniques disponibles, classées par régions, professions, …

Plusieurs millions d’adresses électroniques disponibles pour des spams.

Par exemple, 5 millions d’adresses mails « en vrac » coutent 999 dollars chez cet E-mail addresses databases service. L’acheteur souhaite cibler un pays précis, pas de problème : 358.868 adresses électroniques appartenant à des belges coutent 300 dollars. 1.393.935 million de mails made un France, 400 $. Vous visez des Suisses ? 641.143 mails pour 400 dollars.

La plus importante des BDD est celle de l’Allemagne, avec 3.678.748 pourriels possibles. La Russie, 2.006.321. Le Canada, l’Australie et les USA sont proposés à 1.288.691, 1.087.139 et 888.530 adresses à spammer. Le reste des pays, entre 1200 et 40.000 mails sont vendus entre 50 et 120 dollars. Le commerçant propose aussi de quoi envoyer les messages et les preuves de la diffusion.

Ces possibilités ont été volées dans des boutiques en ligne, des forums mal protégés ou par de simple phishing sous forme de faux jeux. L’important pour le vendeur, comme pour l’acheteur, qu’un humain soit bien présent derrière la missive. A noter que certaines arnaques permettent de valider ou non l’adresse. Le bouton/lien « Désinscription » – « Unsubscribe » assure aux vendeurs d’adresses que derrière l’arobase se cache bien un futur spammé. A noter que certains mots clés Google sont particulièrement efficace pour faire ressortir des bases de données mails du moteur de recherche américain. Bref, prudence quand vous vous inscrivez quelque part. Préférez une adresse unique par service, ainsi, en cas de vol/utilisation, il vous suffira de fermer le compte en question.

TeslaCrypt 2.0 : jeu, chiffre et match

Le ransomware crypteur TeslaCrypt 2.0 travestit son identité pour réclamer une rançon de 500 dollars La plupart des infections par TeslaCrypt se produisent aux Etats-Unis, en Allemagne et en Espagne, suivis de l’Italie, de la France et du Royaume-Uni.

Kaspersky Lab a détecté un comportement curieux dans une nouvelle menace de la famille de ransomwares crypteurs TeslaCrypt. La version 2.0 du cheval de Troie notoirement connu pour infecter les ordinateurs de joueurs affiche en effet dans le navigateur une page HTML qui est une réplique exacte de CryptoWall 3.0, un autre ransomware célèbre. Sans doute les criminels le font-ils avec une intention bien précise : à ce jour, de nombreux fichiers cryptés par CryptoWall n’ont pas pu être décryptés, ce qui n’est pas le cas pour de multiples exemples observés d’infection par TeslaCrypt. Une fois l’infection réussie, le programme malveillant réclame une rançon de 500 dollars/Euros sous forme de bitcoins en échange de la clé de décryptage ; si la victime tarde à obtempérer, le montant de la rançon double.

Les premiers échantillons de TeslaCrypt ont été détectés en février 2015 et ce nouveau cheval de Troie s’est acquis une notoriété immédiate auprès de joueurs sur ordinateurs. Parmi d’autres types de fichiers ciblés, il tente d’infecter des fichiers typiques de l’univers des jeux : parties sauvegardées, profils d’utilisateurs, replays, etc. Cependant, TeslaCrypt ne crypte pas les fichiers dont la taille est supérieure à 268 Mo.

Mécanisme d’infection
Quand TeslaCrypt infecte une nouvelle victime, il génère une adresse Bitcoin distincte pour recevoir le paiement de sa rançon, ainsi qu’une clé secrète permettant de lever le cryptage. Les serveurs de commande C&C de TeslaCrypt se trouvent dans le réseau Tor. La version 2.0 du cheval de Troie utilise deux jeux de clés : l’un est unique au sein d’un système infecté, l’autre est généré à répétition chaque fois que le programme malveillant est relancé dans le système. En outre, la clé secrète servant à crypter les fichiers de l’utilisateur n’est pas enregistrée sur le disque dur, ce qui complique nettement leur décryptage.

Les malwares de la famille TeslaCrypt ont été observés se propageant via les kits d’exploitation de vulnérabilités Angler, Sweet Orange et Nuclear. Dans ce mécanisme de propagation, la victime visite un site Web infecté et le code malveillant exploite des vulnérabilités du navigateur, le plus souvent dans des modules additionnels, pour installer le malware spécialisé sur l’ordinateur cible.

Recommandations aux utilisateurs
·         Effectuez régulièrement des sauvegardes de tous vos fichiers importants. Les copies doivent être conservées sur des supports déconnectés physiquement de l’ordinateur aussitôt la sauvegarde effectuée.

·         Il est vital de mettre à jour vos logiciels à mesure que de nouvelles versions sont disponibles, en particulier votre navigateur et ses modules additionnels.

·         Au cas où un programme malveillant parvient néanmoins à s’infiltrer dans votre système, il sera le plus efficacement contré par la dernière version en date d’une solution de sécurité dont les bases de données sont actualisées et les modules de protection activés.

Fuite de données dans les poubelles de Motel 6

Retrouver des photocopies de permis de conduire, des copies de plaques d’immatriculations, des signatures ou encore des identités à la sortie d’un Hôtel, voilà une fuite de données pas courante… ou presque.

La chaîne américaine d’hôtels, Motel 6, fait face à une fuite de données peu courante. Une cliente a découvert des centaines de dossiers aux pieds des poubelles d’une des structures hôtelière du groupe. En regardant les dossiers, des contenus privés et sensibles allant des photocopies de permis de conduire, des numéros de téléphones, des numéros de plaques d’immatriculation et même des signatures de clients.

A première vue l’Oncle Sam a du mal à faire comprendre à certaines entreprises comment bien détruire les données privées et sensibles qu’elles collectent. Comme ces confettis utilisés pour fêtes les championnes du monde de football qui n’étaient rien d’autre que des dossiers médicaux découpés en petites bandes de papier… pour faire la fête ! (Image KalTv)

Arrestations des pirates présumés de la banque JPMorgan Chase

Les services secrets américains semblent avoir mis la main sur les présumés pirates informatiques de la banque JPMorgan Chase. Les polices américaine et isralienne ont arrêtés 4 hommes. Un cinquième est en fuite.

Quatre personnes ont été arrêtées en Israël et en Floride dans le cadre de l’enquête sur le piratage informatique de la banque américaine de la banque JPMorgan Chase. Les réseaux informatiques de la banque avaient été attaqués au mois d’août 2014. 6 millions de foyers, et 7 millions de PME, avaient été visés par ce pirarate. Le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, a confirmé à l’agence Reuters que trois personnes avaient été arrêtées. Ils ont été présentés devant le juge de Rishon Lezion (région de de Tel Aviv. L’agence Bloomberg indique qu’un cinquième suspect est en fuite. Les 5 présumés pirates sont aussi accusés de l’infiltration de plus de 500.000 PC via l’exploitation du botnet Qbot (aussi appelé Qakbot). 800 000 transactions bancaires en ligne auraient été compromises. 59 % des sessions appartenaient à cinq des plus importantes banques américaines. 52 % des systèmes infectés étaient des systèmes Windows XP ! Des arrestations qui font suite à l’affaire Darkode ?

Prendre la main sur un Mac OS X 10.10, aussi simple qu’un tweet

Une faille visant les utilisateurs de MAC permet à un pirate de prendre la main sur un ordinateur de la grosse pomme. Une faille triviale qui est déjà corrigée… pour les futurs MAC.

Prendre la main sur un mac, sous Mac OS X 10.10, aussi simplement que de cliquer sur une souris. Yosemite, la version 10.10 de l’OS de la grosse pomme, est la dernière version stable du système d’exploitation d’Apple. Bilan, de nombreuses personnes sont donc touchées par cette vulnérabilité. L’exploit est si trivial qu’il tient dans un tweet.

Pour devenir root, un pirate n’a pas grand chose à faire pour obtenir les privilèges de niveau administrateur sur un Mac OS X Yosemite. Un bug de sécurité qui peut être exploité par des logiciels malveillants. La faille a été découverte par Stefan Esser, un allemand spécialiste de la sécurité informatique pour MAC. Une attaque possible grâce à une variable d’environnement appelée DYLD_PRINT_TO_FILE qui a été ajouté dans le Yosemite. Un pirate n’a jouer avec la chose pour devenir calife à la place du calife.

Cette faille est présente dans la dernière version de Yosemite, OS X 10.10.4, et dans la version bêta (10.10.5). Il faut mettre à jour son MAC avec la version bêta El Capitan (OS X 10.11) pour ne plus être vulnérable. « Apple fournit des correctifs pour la sécurité des versions bêtas de ses futurs produits, mais ne résout pas les versions actuelles » termine Esser. Vous pouvez installer SUIDGuard, sur votre « vieux » Mac, en attendant de passer sous une version El Capitan propre et 100% terminée. (Merci à Metabaron)

Du crowdfunding pour pédophiles

Le blackmarket ne cesse d’innover. Dernier cas en date, un espace de crowdfunding dédié aux producteurs de documents pédopornographiques. Quand l’horreur rencontre le dark net.

En novembre 2014, le FBI, épaulé par plusieurs polices à travers la planète, lançait une opération d’envergure à l’encontre de pédophiles. Une opération baptisée « Onymous« . Lors de cette action, un mystérieux et déroutant (du moins pour une personne normale, ndr) espace blackmarket pointait le bout de son business en proposant du crowdfunding (Financement Communautaire) pour amateurs d’images et vidéos pédopornographiques. Il fallait verser un certain nombre de bitcoins pour pouvoir débloquer des contenus proposés par ce Dark Web Pedo. Un espace qui fermera rapidement. L’auteur expliquant, sans rire, que trop de monde lui voulait du mal et que trop de rumeurs sur le traçage des utilisateurs de bitcoins faisaient fuir ses clients.

Le « commerçant » explique son système !

Huit mois plus tard, une « boutique » cachée dans les méandres de Tor (site en .onion que nous ne fournirons pas ici, NDR) propose une autre solution de paiement. Le commerçant, qui semble ressembler comme deux goutes d’eau à la première boutique de novembre 2014, propose un nouveau « Business model » : au lieu de fixer un certains nombres de Bitcoins à fournir comme dans le premier cas, il est demander de fournir de l’argent en téléchargeant un logiciel qui créera des bitcoins pour les enfoirés cachés derrière ce genre de business (pardon du terme, mais je n’avais pas d’autres mots de vocabulaire au moment de l’écriture de cet article, NDR).

L’idée, donc, demander aux consommateurs d’images et vidéos pédophiles d’installer sur leur ordinateur un logiciel qui « minera« , produira du Bitcoin pour les diffuseurs. Les « participants » peuvent, ensuite, acheter le contenu verrouillé une fois qu’une quantité prédéfinie de monnaie virtuelles a été versée. Le plus monstrueux dans l’histoire est la façon dont ce « commerçant » vend son idée. « vous pouvez contribuer sans jamais payer directement. Au lieu de verser des bitcoins, vous utilisez mon darkcoins, que j’utiliserai pour payer mes fournisseurs ». Le Cynisme du bonhomme va jusqu’à préciser que son espace de pornographie juvénile est pour une « Tolérance zéro » concernant le « viol ou la de contraindre d’un enfant à participer aux documents qu’il diffuse. » Le site est dans la ligne de mire des autorités américaines.

Faille dans Skype ? Microsoft vous invite à changer votre mot de passe

Un nombre indéterminé d’utilisateurs Skype harcelés par des messages frauduleux. Microsoft enquête et propose aux clients de son outil de communication de changer leur mot de passe.

Microsoft cherche comment des pirates informatiques, adeptes de spams publicitaires, peuvent bien s’inviter dans les comptes de ses utilisateurs Skype. Depuis des semaines, des publicités non sollicitées et des messages « malveillants » s’invitent dans des centaines de compte. Phishing ? Faille ? La firme de Redmond semble avoir du mal à trouver le problème.

Microsoft a conseillé aux utilisateurs de Skype de changer leur mot de passe. L’équipe Skype a déclaré, de son côté, qu’une enquête sur la question était « en cours ». A noter que plusieurs failles Skype existent depuis plusieurs mois, dont celle qui permet de retrouver l’ip derrière un pseudonyme, et vice-versa. Une possibilité que certains sites commercialisent. Les messages malveillants apparaissent sous forme de lien Google [goo*gl/92829Yj]

Piratage pour l’UCLA : 4,5 millions de patients dans la nature

La semaine dernière, dans l’émission 25 (Saison 4) de ZATAZ Web TV, je poussais un petit coup de gueule sur nos informations mal menée par les entreprises qui nous les collectent et par les pirates qui louchent dessus. Nouvel exemple en date, aux USA, avec le piratage de 4,5 millions de patients de l’UCLA, l’Hôpital de l’University of California.

Des pirates informatiques se sont invités dans le réseau hospitalier de l’Université de Californie, Los Angeles. Ils ont pu accéder à de nombreux ordinateurs et collecter pas moins de 4,5 millions de dossiers sensibles de patients, élèves, enseignants, personnels administratifs. Parmi les informations volées : Noms, information médicale, numéros de sécurité sociale, numéros d’assurance-maladie, ID de plan de santé, les dates d’anniversaires et les adresses physiques. Des informations « potentiellement » volées, selon l’université. Cela pourrait toucher toutes les personnes ayant visité – ou travaillé – dans les services médicaux de l’université UCLA. Un vaste secteur qui comprend quatre hôpitaux et 150 bureaux à travers le sud de la Californie. UCLA Santé a alerté le département de la justice américaine. L’attaque aurait été découverte voilà 2 mois, le 5 mai 2015. (Fox)