Archives de catégorie : Particuliers

Actualités liées à la sécurité informatique des particuliers et à la vie privée.

Bon plan

Découvrez les dernières innovations technologiques le 14 et 15 mars au Grand Palais de Lille.

Google Glass, Oculus Rift, objets connectées, imprimantes 3D, drones… L’innovation, ce n’est pas qu’en Californie ! Le 14 et 15 mars, vous aurez l’opportunité d’essayer ces technologies du futur lors de la 3ème édition du salon HelloWorld!.

Le Forum HelloWorld! est le salon Lillois consacré aux nouvelles technologies. C’est un véritable moment d’échange, où les professionnels issus du numérique  et le grand public se côtoient pendant deux jours. L’innovation est mise à l’honneur, et permet aux visiteurs de découvrir les nouvelles créations et tendances. Des grandes entreprises comme Microsoft, IBM ou OVH aux jeunes startups, ce ne sont pas moins de 30 exposants qui présenteront les nouveautés sur 1500 m².

De nombreuses animations et tests auront lieu : tests des Google Glass, de l’Oculus Rift, de montres et bracelets connectées, de drones Parrot, tests de plusieurs jeux vidéo en avant-première. Envie d’aller plus loin ? Certaines entreprises prestigieuses et d’envergures mondiales ouvriront leurs portes. N’oubliez pas d’amener votre CV, comme l’ont fait plus de 200 étudiants l’an dernier !

Un tournoi LAN de jeux vidéo inter-écoles, la HelloWorld!CUP, sera organisée en parallèle. Des étudiants de toute la France viendront représenter leurs écoles et s’affronteront pour tenter de remporter 10000€ de lots sur les célèbres jeux League of Legends et HearthStone. Ce moment de convivialité et de festivité sera commenté par des professionnels de l’eSport, et des pizzas et boissons seront distribués gratuitement à tous les joueurs.

le salon du numérique se déroulera du 14 au 15 mars à Lille Grand Palais de 9h à 18h. Entrée Gratuite.

Connaître vos ami(e)s sur Facebook, un jeu d’enfant

Facebook permet de protéger son compte des regards non autorisés. Lorsqu’une personne configure correctement son profile, la protection des informations et des ami(e)s semble correcte… ou pas.

Voici un bug qui affiche vos ami(e)s alors normalement invisbles. Mario Gosparini, analyste et développeur R&D, explique ce problème qui permet de retrouver l’identité de vos ami(e)s. Plutôt génant quand on sait la vivacité des escrocs à intervenir sur Facebook.

Etonnant, le « truc » jongle avec les personnes inscrites sur votre compte et une url qu’il suffit de manipuler : facebook.com/{ pseudo de la personne cible}/friends?and={ pseudo de l’ami de la personne cible }&sk=friends.

Grace à ce lien « modifié », les visages des ami(e)s des ami(e)s permet de faire ressortir les ami(e)s en commun. « Du coup de fil en aiguille en prenant chaque amis et en utilisant un lien spéciale, je peux comparer les amis des 2 personnes, et récupérer progressivement la liste des amis intégralement« . C’est long, mais c’est efficace. (Dyrk)

La réalité de l’industrialisation de la cybercriminalité

Selon le Centre de lutte contre la Cybercriminalité d’Europol, il n’y aurait qu’une centaine de personnes responsables de la cybercriminalité dans le monde.

Ce chiffre reflète effectivement la réalité de l’industrialisation de la cybercriminalité d’aujourd’hui, à laquelle sont confronté les entreprises, les États et les individus. Ainsi, seul un tout petit nombre de programmes permettant d’exploiter des failles logicielles connues (exploits) et d’outils en matière de cybercriminalité sont très largement exploités par les réseaux cybercriminels professionnels dans le monde entier.

Le dernier rapport semestriel sur la sécurité de Cisco a d’ailleurs mis en évidence le fait que le nombre de kits d’exploits a chuté de 87 % depuis que le créateur présumé de Blackhole a été arrêté en 2013. Cela montre à quel point ce kit a largement été utilisé par la communauté cybercriminelle.

Nous savons également que les réseaux de cybercriminels sont si bien organisés qu’ils achètent désormais « clef en main » les kits d’exploits et logiciels qu’ils utilisent pour mener à bien leurs activités. La plupart du temps, ces logiciels sont même fournis avec des manuels d’utilisation et un support technique 24/7. Ensuite, les cybercriminels utilisent Internet pour mettre en place un « réseau de distribution » dans le monde entier et diffuser leurs attaques, que ce soit physiquement ou en ligne, via des réseaux de botnets.

Selon Europol, ces kits et ces malwares sont si sophistiqués qu’avec très peu d’effort ils peuvent être réutilisés maintes fois et adaptés aux cibles des cybercriminels.

Mais si ces outils sont si fréquemment et si largement répandus, pourquoi les entreprises ne parviennent-elles pas à prévenir les attaques de leurs réseaux et leurs PC ?

Ceci est en partie dû au fait que les cybercriminels ont une longueur d’avance sur les responsables de la sécurité en trouvant de nouvelles variantes à leurs kits d’exploit alors que les experts en sécurité cherchent le moyen de les bloquer. Cette « course à l’armement » ne cessera jamais et nous savons même que de nombreux réseaux de cybercriminels vont jusqu’à acheter les solutions de sécurité pour tester leurs exploits afin de voir si ces dernières parviennent à les arrêter. Et, si tel est le cas, ils développent une nouvelle version de l’exploit pour la communauté cybercriminelle.

Ce que les professionnels de la cybersécurité ont bien compris depuis longtemps, c’est que les hackers sont très motivés, bien équipés et très qualifiés pour s’enrichir grâce à leurs activités illégales.

Les entreprises doivent ainsi s’assurer que leur sécurité est à jour et dispose des toutes dernières signatures, protections et solutions disponibles. Car, tandis que de nombreuses attaques sont destinées à une entreprise en particulier (attaque ciblée) , nous savons que beaucoup d’entre elles sont moins ciblées mais réussissent grâce à un manque de patching ou de mise à jour des signatures, des protections ou des solutions dont sont équipées les entreprises.

Aussi, les entreprises doivent s’assurer que leurs solutions de sécurité ne prennent pas seulement en compte uniquement la défense des postes de travail, mais qu’elles soient également capables de détecter les activités malicieuses potentielles sur l’ensemble de leur réseau – où les menaces peuvent apparaître. Il est fort probable que votre entreprise soit attaquée un jour, mais plus vite vous le saurez et vous agirez, plus vite vous pourrez déterminer l’ampleur des dommages sur votre business et sur la réputation de votre entreprise.  (Par Christophe Jolly, Directeur France Security Group Cisco / BBC.)

Les pirates d’Anunak s’attaquent aux banques russes

Des pirates informatiques baptisés Anunak se sont spécialisés dans les attaques numériques à destination des banques russes. 20 millions d’euros auraient été volées.

La société néerlandais Fox-IT, spécialisée dans la sécurité informatique, a annoncé avoir terminé une enquête sur un groupe de pirates qu’elle a baptisé Anunak. Ces « visiteurs » ne visent que les banques russes. Méthode employée, courriels piégés et infiltration/installation d’outils malveillants comme des keylogger [logiciel d’espionnage, NDR] qui ont pour mission d’intercepter la moindre frappe sur un clavier.

En 2013, les voleurs 2.0 se seraient invités dans une cinquantaine de banques. D’après la société FOX It, les pirates auraient ainsi pu manipuler des distributeurs de billets. Deux entreprises bancaires piratées ont perdu leur licence bancaire suite aux méfaits d’Anunak.

PictureBook affiche les photos Facebook que vous cachez

Voilà une extension qui risque de faire un tabac, avant que Facebook face disparaitre cette option involontaire… ou pas !

PictureBook est une application dédiée au navigateur Chrome de Google. Sa mission, permettre de faire ressortir les photos que vous ne souhaitez pas afficher sur votre compte communautaire. L’outil fait ressortir les documents ou vous êtes tagués, même si vous n’avait pas validé les documents en question.

L’outil exploite les photos publiques, via les comptes de vos amis. Pour éviter ce petit espionnage entre « potes », mais pas seulement, vos « non » ami(e)s peuvent aussi vous « regarder », il suffit de dé-taguer vous même les clichés vous affichant.

PictureBook rappelle que la gestion de sa confidentialité sur la toile n’est pas un vain mot. A bon entendeur !

Énorme faille de confidentialité découverte dans les réseaux de téléphonie mobile

Deux chercheurs allemands, spécialisés dans la sécurité informatique, ont découvert ce qui semble être un cas grave de fuite concernant les téléphones portables.

D’après Tobias Engel et Karsten Nohl, la faille pourrait permettre à des criminels et des agences de renseignement d’espionner les appels téléphoniques privés et les messages texte transmis via les réseaux cellulaires.

Le problème apparaît dans le système de signal 7 (SS7), un réseau mondial de télécommunications dont vous n’avez très certainement jamais entendu parlé. Sept permet aux opérateurs de téléphonie de faire transiter les messages et les SMS à travers le monde. Le Washington Post a rapporté que les chercheurs ont découvert des trous de sécurité dans certaines des fonctions SS7 normalement utilisées. SS7 a été conçu dans les années 1980. Il est évident que ce dernier soit criblé de vulnérabilités qui portent atteinte à la vie privée des milliards d’utilisateurs de cellulaires de part le monde.

Les failles peuvent permettre de localiser les appelants, n’importe où dans le monde, écouter les appels, les enregistrer. Il serait également possible de frauder les utilisateurs, ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile en utilisant certaines fonctions SS7. Deux commandes semblent être particulièrement intéressantes.

La première pourrait permettre de détourner un téléphone portable en interceptant les appels qu’il reçoit. Une sorte de Man-in-middle. Avec un tel système en place, les appels peuvent être enregistrés secrètement. Deuxième commande, un pirate situé à proximité de sa cible pourrait utiliser des antennes radio pour intercepter les appels et les SMS traversant la zone « d’écoute ». Il faut une clé temporaire SS7 pour déchiffrer les communications enregistrées.

La semaine dernière, Nohl a mis ses découvertes en pratique en démontrant le danger à un sénateur allemand en déchiffrant ses SMS.

Pour se protéger, il est fortement conseillé d’utiliser des outils tels que FaceTime (Apple), Signal (Whisper System) ou RedPhone qui permettent d’avoir une communication sécurisée sur un canal non sécurisé.

Logiciels espions dans la derniere mise à jour Galaxy Note de Samsung

Mais que viennent donc faire là Cookie Jam, Drippler et RetailMeNot dans la nouvelle mise à jour de T-Mobile concernant les Galaxy Note 4 de chez Samsung. Les applications sont avides d’informations… sans que les propriétaires des smartphones soient alertés.

Voilà qui commence à faire beaucoup. Après la disparation de musique non acquise sur iTunes dans des iPod, Apple ayant décidé de faire le ménage sans que les utilisateurs ne puissent rien dire, voici le débarquement de logiciels « sniffeurs » d’informations dans les Galaxy Note 4 Samsung commercialisés par T-Mobile.

Une mise à jour, imposée par l’opérateur, en a profité pour installer sans que personne ne puisse dire « non », trois applications avec des autorisations incroyables… sans que le propriétaire du téléphone ne le sache. Cookie Jam, Drippler et RetailMeNot se sont retrouvés dans les smartphones. Les utilisateurs peuvent pas les effacer, ils se réinstallent dans la foulée.

Les logiciels malveillants ont été installés automatiquement après la mise à jour de T-Mobile. Parmi les autorisations autorisées, mais non validées par les clients : lire l’état du téléphone, l’identité, modifier, lire et supprimer le contenu de votre périphérique de stockage USB, modifier les paramètres de sécurité du système, télécharger des fichiers sans notification, voir toutes sortes de connexions et avoir accès complet au réseau… (Rick Farrow)

007 espionne deux cables sous-marins de Vodafone

L’agence britannique GCHQ aurait espionné deux câbles sous marins de Reliance Communication pour accéder aux données de millions de personnes.

L’Inde, comme des millions d’Internautes sont en colères après le GCHQ (General Communications Headquarters), les grandes oreilles britanniques, sœurs jumelles de la Nationale Security Agency de l’Oncle Sam. Dans ce qui peut être qualifié comme une autre révélation majeure des dossiers volés d’Edward Snowden, ancien analyste privé employé par la NSA, il vient d’être révélé par la presse britannique, allemande et indienne (Channel4, Süddeutsche Zeitung), que l’agence britannique « d’intelligence » a piraté deux grands câbles sous-marins de Reliance Communications. L’intimité numérique de millions d’utilisateurs aurait été compromise, sans parler de plusieurs gouvernements, dont l’Inde, l’Égypte, la péninsule arabique, la Malaisie, la Thaïlande, Hong Kong, la Chine continentale, Taïwan et le Japon.

Le piratage aurait été réalisé avec l’aide d’une société privée achetée dernièrement par le géant des télécommunication Vodafone. Ce « copain » aurait permis de pirater les câbles de Reliance Communication, ainsi que 27 autres « tuyaux » passant par le Royaume. Une action planifiée baptisée « Pfenning Alpha« , en partenariat avec la NSA américaine. Une ponction qui aurait durée de 2009 à 2011 à partir de Skewjack Farm, dans le sud de l’Angleterre.

Les câbles Reliance acheminent le trafic de données Internet entre l’Asie, l’Europe  (Flag) et le continent américain (Flag Atlantic 1).

Il y a un an, Le Monde rappelait que la France n’était pas en reste avec ce genre de « partenariat » avec la mise sur écoute d’un câble sous-marin. « Ce flux d’informations étranger-France, cette « matière première » comme la qualifie la NSA dans une note révélée par M. Snowden, fait l’objet d’une large interception par la DGSE« . Bref, la NSA a des pinces crocodiles un peu partout !

En février 2013, la NSA confirmait sa main mise sur les données transitant par le câble SEA-ME-WE 4 « Nous avons réussi à collecter les informations de gestion des systèmes du câble sous-marin SEA-ME-WE » confirmait alors la grande muette. (HindusTimes)

Il était possible de pirater Paypal d’un clic de souris

Yasser Ali, un étudiant Égyptien vient de toucher 10.000 $ de Paypal. Le chercheur en sécurité informatique avait trouvé le moyen de pirater la grosse tirelire Paypal.

Ali, qui est ingénieur en mécanique, a découvert le moyen de passer outre la sécurité mise en place par Paypal. Inquiétant quand on connait les masses d’argent qui peuvent transiter par le géant américain. Via un simple clic, sur un lien particulièrement formulé dans un courriel envoyé à une cible, un pirate pouvait prendre la main sur le compte Paypal ciblé, et l’exploiter à loisir.

PayPal n’a pas tardé à répondre à cette alerte. Correction effectuée, Ali a touché 10 000 dollars de récompense. La faille se situait du côté des jetons d’authentification. Ces codes sont envoyés aux clients et sont changés à chaque fois que l’utilisateur clique sur le lien Paypal. Ali a cependant identifié que chaque jeton peut être réutilisé en faisant croire à Paypal que le client « cliqueur » est bien le propriétaire du compte en question. (Ali)

Les sites marchands sous pression à l’approche de Noël

Avec l’arrivée des fêtes de fin d’année, nombreux sont les acteurs du e-commerce qui se préparent à affronter cette saison cruciale en termes de ventes. Aux Etats-Unis, le coup d’envoi des achats de Noël est chaque année marqué par le Black Friday et le Cyber Monday, deux journées pendant lesquelles les consommateurs dépensent plusieurs millions d’euros en ligne.

Si ce phénomène est encore un peu timide en France, l’engouement pour les achats sur internet durant cette période est réel. En effet, selon les résultats du dernier baromètre de la Fevad sur les ventes en ligne, plus de 11 milliards d’euros devraient être dépensés par les Français sur internet pour Noël, soit une hausse de 10% par rapport à l’année dernière.

La très attendue période des achats de Noël représente l’une des plus importantes de l’année, et les sites marchands vont devoir prendre les mesures nécessaires pour pouvoir l’aborder sereinement. En effet, les douze derniers mois ont été difficiles pour de grands noms tels que Target, eBay ou encore Home Depot, qui ont successivement été victimes de cyberattaques ayant exposé les données bancaires et personnelles de millions de clients. De ce fait, tous les regards sont aujourd’hui tournés vers les acteurs du e-commerce, et les exigences des consommateurs sont de plus en plus élevées sur la qualité d’expérience en ligne mais aussi, et surtout, sur la sécurisation des données.

Avec autant de cartes bancaires enregistrées et utilisées sur internet, il ne fait aucun doute que les e-commerçants représentent l’une des cibles privilégiées des hackers. Il est donc primordial que les enseignes adoptent de puissants systèmes de défense pour être en mesure de lutter contre les cyberattaques de plus en plus sophistiquées. Alors que la question n’est plus de savoir si mais quand une entreprise sera visée par des pirates informatiques, les sites du e-commerce doivent prendre leurs responsabilités et assurer la protection de l’ensemble de leurs données, aussi bien pour leurs clients que pour leur réputation. Les récentes failles de sécurité ont déjà impacté les habitudes des consommateurs; ils se montrent en effet de plus en plus méfiants et accordent difficilement leur confiance quand il est question de communiquer leurs informations personnelles, encore moins si l’enseigne a déjà été victime d’une attaque.

Il est donc nécessaire que les e-commerçants fassent de la protection des données de leurs clients une priorité. Une mesure efficace serait la mise en place d’outils permettant de fournir une surveillance proactive, continue et en temps réel de l’activité sur leur réseau. Il s’agit également de la clé absolue pour être capable d’identifier le moindre comportement anormal qui laisserait présager une menace et de bénéficier d’alertes immédiates en cas d’événement critique. Ainsi, une visibilité accrue et en temps réel permet de détecter beaucoup plus tôt les éventuelles attaques, et de prendre très rapidement les mesures qui s’imposent pour les neutraliser avant qu’elles ne s’étendent et ne causent des dommages durables.

Les conséquences financières peuvent être très lourdes si les enseignes ne sont pas capables d’assurer un haut niveau de sécurité, surtout au moment de Noël. Pour palier un tel risque, elles ont donc tout intérêt à renforcer la protection de l’ensemble des données sensibles générées par leur activité ainsi que celles de leurs clients, et à adopter une stratégie globale de sécurité dans un contexte de cyber-menaces grandissantes. (Par Jean-Pierre Carlin de LogRhythm)