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La batterie de votre téléphone, plus vicieuse que prévue

A la base, une batterie de téléphone portable a pour mission de stocker de l’énergie qui fera fonctionner votre précieux. Des chercheurs découvrent que la pile est capable de vous identifier.

Big Brother semble se cacher un peu partout, aujourd’hui, dans notre vie. Des chercheurs l’Université Catholique de Louvain (KULeuven), en Belgique, ont découvert comment la batterie de votre smartphone est capable de vous identifier. Le mouchard utilise l’API baptisé « battery status » proposé dans le HTML5. A la base, ce « code » permet de connaitre l’état de la batterie de votre ordiphone quand vous visitez un site web. Si votre batterie est trop faible, le site web peut passer en mode « léger » et vous permettre de continuer à surfer.

Quatre chercheurs de la Katholieke Universiteit Leuven et de l’INRIA estiment que cette possibilité technique permet aussi de tracer et découvrir l’identité du visiteur du site Internet utilisateur du « battery status« .

L’application est supportée par Firefox, Chrome et Opéra. Il suffit à l’espion de coupler la durée d’énergie encore présente, en seconde, de la batterie et le pourcentage de cette charge pour en sortir une identification, soit 14 millions de possibilités. Suffisant pour suivre un internaute à la trace. La possibilité existerait aussi pour les ordinateurs portables.

État des lieux de l’Internet du 2ème trimestre 2015

Akamai Technologies, Inc., leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu (CDN), annonce la disponibilité de son rapport de sécurité « État les lieux de l’Internet » du 2ème trimestre 2015. Il livre une analyse et un éclairage sur les cyber-menaces qui pèsent sur la sécurité cloud à l’échelle mondiale.

« La menace des attaques par déni de service distribué (DDoS) et applicatives web ne cesse de s’intensifier chaque trimestre », précise John Summers, vice-président, Cloud Security Business Unit d’Akamai. « Les acteurs malveillants brouillent perpétuellement la donne en changeant de tactique, en dénichant de nouvelles vulnérabilités, voire en remettant au goût du jour des techniques considérées comme obsolètes. En analysant les attaques observées sur nos réseaux, nous sommes en mesure d’inventorier les menaces et tendances naissantes et de communiquer au public les informations indispensables à la consolidation de leurs réseaux, sites web et applications, et à l’amélioration de leurs profils de sécurité cloud. »

Dans ce rapport sont analysés deux vecteurs d’attaques applicatives web supplémentaires, mais aussi examiné les menaces représentées par le trafic TOR (routage en oignon) et même mis au jour certaines vulnérabilités dans des modules externes WordPress tiers, en cours de publication dans le dictionnaire CVE », ajoute-t-il. « Plus les menaces de cybersécurité sont documentées, mieux la défense d’une entreprise peut être opérée.

Panorama de l’activité des attaques DDoS
Sur les trois derniers trimestres, il apparaît que le nombre d’attaques DDoS double d’une année sur l’autre. Si, au cours de ce trimestre, les pirates ont privilégié les attaques de moindre débit mais de plus longue durée, toujours est-il que le nombre de méga-attaques ne cesse de croître. Au 2ème trimestre 2015, 12 attaques à un débit supérieur à 100 Gb/s ont été recensées et 5 autres culminant à plus de 50 Mp/s (millions de paquets par seconde). Très peu d’entreprises sont capables de résister par elles-mêmes à des attaques de cette ampleur.

L’attaque DDoS la plus massive au 2ème trimestre 2015, mesurée à plus de 240 Gb/s, a duré plus de 13 heures. Le débit crête est généralement limité à une fenêtre d’une à deux heures. Sur cette même période, l’une des attaques présentant le débit de paquets le plus élevé jamais encore enregistré sur le réseau Prolexic Routed a également été déclenchée (à un pic de 214 Mp/s). Ce volume d’attaques est capable de paralyser des routeurs de niveau 1 comme ceux utilisés par les fournisseurs d’accès Internet.

L’activité des attaques DDoS a établi un nouveau record au 2ème trimestre 2015, en hausse de 132 % à trimestre comparable un an auparavant, et de 7 % par rapport au 1er trimestre 2015. Si le débit crête et le volume maximal moyens des attaques ont légèrement progressé au 2ème trimestre 2015 comparativement au trimestre précédent, ils demeurent nettement en-deçà des valeurs maximales relevées au deuxième trimestre 2014.

SYN et SSDP (Simple Service Discovery Protocol) sont les vecteurs les plus couramment utilisés ce trimestre, chacun d’eux représentant approximativement 16 % du trafic d’attaques DDoS. Eu égard à la prolifération d’équipements électroniques de loisirs non sécurisés, connectés à Internet via le protocole UPuP (Universal Plug & Play), leur utilisation comme réflecteurs SSDP demeure attrayante. Quasiment inexistant il y a encore un an, le SSDP s’est imposé comme l’un des principaux vecteurs d’attaques ces trois derniers trimestres. Quant à la technique par saturation de type « SYN flood », elle continue à dominer les attaques volumétriques et ce, depuis la première édition du rapport de sécurité parue au troisième trimestre 2011.

Le secteur des jeux en ligne demeure une cible privilégiée depuis le 2ème trimestre 2014, systématiquement visé par environ 35 % des attaques DDoS. Au cours des deux derniers trimestres, la majorité du trafic d’attaques ne provenant pas d’adresses usurpées a continué à émaner de la Chine, pays qui figure dans le trio de tête depuis la parution du premier rapport au troisième trimestre 2011.

Activité des attaques applicatives web
Des statistiques sur les attaques applicatives web ont commencé à être publiées par Akamai au premier trimestre 2015. Ce trimestre, deux autres vecteurs d’attaques ont été analysés : les failles Shellshock et XSS (cross-site scripting).

Shellshock, vulnérabilité logicielle présente dans Bash mise au jour en septembre 2014, a été exploitée dans 49 % des attaques applicatives web ce trimestre. En réalité, 95 % des attaques Shellshock ont visé un seul client appartenant au secteur des services financiers, dans le cadre d’une campagne qui a duré plusieurs semaines en début de trimestre. Généralement menée sur HTTPS, cette campagne a rééquilibré l’utilisation des protocoles HTTPS et HTTP. Au premier trimestre 2015 en effet, seulement 9 % des attaques avaient été dirigées sur HTTPS, contre 56 % ce trimestre.

Par ailleurs, les attaques par injection SQL (SQLi) représentent 26 % de l’ensemble des attaques, soit une progression de plus de 75% des alertes de ce type rien qu’au deuxième trimestre. À l’inverse, les attaques de type LFI (inclusion de fichier local) s’inscrivent en net recul. Principal vecteur d’attaques applicatives web au premier trimestre 2015, LFI n’est plus à l’origine que de 18 % des alertes au deuxième trimestre 2015. L’inclusion de fichier distant (RFI), l’injection PHP (PHPi), l’injection de commandes (CMDi), l’injection OGNL Java (JAVAi) et le chargement de fichier malveillant (MFU) comptent, pour leur part, pour 7 % des attaques applicatives web.

Comme au premier trimestre 2015, ce sont les secteurs des services financiers et du commerce et de la grande distribution qui ont été les plus fréquemment touchés par les attaques.

La menace des modules externes et thèmes WordPress tiers
WordPress, plate-forme la plus en vogue dans le monde pour la création de sites web et de blogues, est une cible de choix pour des pirates qui s’attachent à exploiter des centaines de vulnérabilités connues pour créer des botnets, disséminer des logiciels malveillants et lancer des campagnes DDoS.

Le code des modules externes tiers est très peu, voire nullement, contrôlé. Afin de mieux cerner les menaces, Akamai a testé plus de 1 300 modules externes et thèmes parmi les plus répandus. Résultat : 25 d’entre eux présentaient au moins une vulnérabilité nouvelle. Dans certains cas, ils en comprenaient même plusieurs puisque 49 exploits potentiels ont été relevés au total. Une liste exhaustive des vulnérabilités mises au jour figure dans le rapport, accompagnée de recommandations pour sécuriser les installations WordPress.

Les forces et les faiblesses de TOR
Le projet TOR (The Onion Router, pour « routage en oignon ») fait en sorte que le nœud d’entrée ne soit pas identique au nœud de sortie, garantissant ainsi l’anonymat des utilisateurs. Bien que nombre des utilisations de TOR soient légitimes, son anonymat présente de l’intérêt pour les acteurs malveillants. Pour évaluer les risques liés à l’autorisation de trafic TOR à destination de sites web, Akamai a analysé ce trafic web à l’échelle de sa base de clients Kona sur une période de sept jours.

L’analyse a révélé que 99 % des attaques émanaient d’adresses IP non-TOR. Néanmoins, une requête sur 380 issues de nœuds de sortie TOR était malveillante, contre une sur 11 500 seulement en provenance d’adresses IP non-TOR. Ceci dit, le blocage de trafic TOR pourrait se révéler préjudiciable sur le plan économique. Toutefois, les requêtes HTTP légitimes vers les pages d’e-commerce correspondantes font état de taux de conversion équivalents entre nœuds de sortie TOR et adresses IP non-TOR. Le rapport.

Avast découvre un nouveau malware sur Google Play made in Turquie

Une nouvelle version de Porn Clicker vient d’apparaitre sur Google Play. Des pirates Turcs seraient derriére cette nouvelle version.

En avril 2015, l’éditeur de solutions de sécurité informatique Avast découvrait un code malveillant baptisé « porn clicker ». Un malware caché dans un logiciel propose sur Google Play. D’après l’éditeur, il a pu être téléchargé entre 100 000 et 500 000. Le code malveillant se faisait passer pour l’application populaire Dubsmash.

Une fois l’application installée, aucun indice particulier ne permettait à l’utilisateur d’identifier sur son appareil une application intitulée “Dubsmash 2” : en effet, l’application générait à la place une icône qui se présentait sous le nom de “Réglages IS”. Lorsque l’utilisateur ouvre cette application, le Google Play Store active la page de téléchargement de l’actuel “Dubsmash”. Par la même occasion, une liste de liens redirigeant vers divers sites pornographiques est téléchargée, conduisant au lancement d’un des liens de cette liste dans le navigateur. Après une dizaine de secondes, le code procède au clic d’autres liens au sein même du site pornographique.

« Nous serons de retour… »

Quatre mois plus tard, il a identifié une mutation de ce malware. intercepteur de données qui semble avoir été créé par la même équipe turque qui était à l’origine de ce logiciel malveillant. Google a une nouvelle fois réagi rapidement et l’a retirée du Play Store.

Une fois téléchargées, les applications ne présentent aucune activité importante lorsque l’utilisateur procède à l’ouverture de celles-ci, et affichent seulement une image fixe. Toutefois, lorsque l’utilisateur, qui ne se doute de rien, ouvre son navigateur ou d’autres applications, l’application malveillante parcourant l’arrière-plan du système renvoie directement vers des sites pornographiques. Les victimes ne comprennent pas forcément d’où proviennent ces redirections, car il n’est possible d’arrêter ce processus qu’en supprimant l’application.

Les chercheurs en sécurité de chez Eset ont rapporté peu de temps après que de nombreuses applications ayant subi cette mutation se trouvaient dans Google Play, et que la forme originelle du malware y a été téléchargée à plusieurs reprises en mai dernier. Les découvertes, combinées à celles d’Eset, prouvent que les auteurs de ces malwares persistent dans leur intention de faire de Google Play une résidence permanente pour leurs logiciels malveillants.

Quelques jours plus tard, le malware était déjà de retour sur Google Play. Le malware, identifié sous l’appellation « Clicker-AR », était présent dans les trois applications suivantes : Doganin Güzellikleri, Doganin Güzellikleri 2, Doganin Güzellikleri 3. Ce qui signifie littéralement « Beautés de la Nature ». Les pirates avaient en effet modifié les noms des développeurs afin que Google ne puisse pas les retrouver facilement. Avast a signalé à Google la présence de ces applications malveillantes et celles-ci ont été une nouvelle fois retirées.

Que peut faire l’utilisateur ?

Google a du pain sur la planche. En effet, la société a en charge à la fois le maintien du système d’exploitation pour mobiles le plus populaire au monde et un « app store » proposant environ 1,5 millions d’applications. Un antivirus n’est pas à négliger, la source du logiciel est à vérifier par les utilisateurs avant le moindre téléchargement. Faire attention aux demandes d’autorisations des applications. Si une application fait une demande d’autorisation que l’utilisateur ne juge pas nécessaire pour le bon fonctionnement de l’application, cela annonce probablement la présence d’une faille. Même si cela peut-être piégé, vérifier les avis d’utilisateurs.

BYOD : selon une enquête, seuls 11 % des utilisateurs protègent l’accès à leur mobile

Selon une enquête réalisée par Kaspersky Lab avec B2B International, environ la moitié des utilisateurs de smartphones et de tablettes interrogés se servent de leur appareil mobile pour le travail. Cependant, seul 1 sur 10 se préoccupe sérieusement de protéger ses informations professionnelles contre les cybercriminels.

Les résultats révèlent que beaucoup d’employés de grandes ou moyennes entreprises utilisent leurs appareils mobiles personnels au travail : 36 % des participants à l’enquête y conservent des fichiers professionnels, et 34 % des e-mails professionnels.

Parfois, des informations plus confidentielles peuvent elles aussi se trouver sur les mobiles des utilisateurs : 18% y stockent les mots de passe donnant accès à leurs comptes de messagerie professionnelle, dont 11 % concernent des accès réseaux ou des VPN. Or ce type d’informations représente une cible parfaite pour les cybercriminels à la recherche de secrets d’entreprise.

« L’orientation du marché IT vers la mobilité et le cloud offre des possibilités d’attaques supplémentaires aux hackers et augmentent les risques des entreprises de voir leurs innovations dévoilées, copiées. Par conséquent, la protection méthodique et systématique des données et de leurs transmissions constituent désormais un challenge de premier plan pour les entreprises. Un challenge qui engage leur compétitivité sur le marché, et donc leur santé économique » commente à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

En dépit de ces risques, le modèle BYOD offre de nombreux avantages aux entreprises. Cependant, il nécessite une infrastructure informatique et une politique de sécurité adaptées pour un niveau de sécurité optimum.

Exemples de règles à suivre dans cette démarche

·           Le processus d’intégration du BYOD doit être traité en détails et inclure un audit de l’infrastructure, une phase de conception et un déploiement pilote.

·           Choisir une solution unique et complète pour assurer la sécurité de l’ensemble du réseau de l’entreprise, intégrant la protection des appareils mobiles afin d’éviter d’éventuels problèmes de compatibilité, rendant la tâche plus pénible pour les services informatiques.

·           Centraliser la gestion des appareils mobiles sur le réseau de l’entreprise et gérer les autorisations, installations et les mises à jour des applications mobiles via des portails dédiés à l’entreprise.

·           Mettre l’accent sur la formation et la sensibilisation des employés à la sécurité informatique. L’apprentissage des règles de sécurité informatique basiques tels que le choix de mots de passe, les attitudes à respecter lorsqu’on trouve une clé USB ou sur les réseaux sociaux, ou encore l’importance du chiffrement, doivent désormais être considérées comme indispensable au même titre qu’une formation métier, comme l’explique cette tribune.

·           Plus important encore, anticiper la crise et créer des scénarios types pour bloquer l’accès des appareils personnels au réseau de l’entreprise et la suppression des données confidentielles en cas de perte ou de vol de terminaux.

D’autres conseils ici et .

Faille dans Skype ? Microsoft vous invite à changer votre mot de passe

Un nombre indéterminé d’utilisateurs Skype harcelés par des messages frauduleux. Microsoft enquête et propose aux clients de son outil de communication de changer leur mot de passe.

Microsoft cherche comment des pirates informatiques, adeptes de spams publicitaires, peuvent bien s’inviter dans les comptes de ses utilisateurs Skype. Depuis des semaines, des publicités non sollicitées et des messages « malveillants » s’invitent dans des centaines de compte. Phishing ? Faille ? La firme de Redmond semble avoir du mal à trouver le problème.

Microsoft a conseillé aux utilisateurs de Skype de changer leur mot de passe. L’équipe Skype a déclaré, de son côté, qu’une enquête sur la question était « en cours ». A noter que plusieurs failles Skype existent depuis plusieurs mois, dont celle qui permet de retrouver l’ip derrière un pseudonyme, et vice-versa. Une possibilité que certains sites commercialisent. Les messages malveillants apparaissent sous forme de lien Google [goo*gl/92829Yj]

Deux applications malveillantes dans 1 million de smartphones

Deux applications pour smartphone et tablette Android, Cowboy Adventure et Jump Chess, cachaient en leur sein un outil d’interception de données pour se connecter aux réseaux sociaux des joueurs piégés.

Des logiciels pour smartphone (ordiphone, NDR) et tablette, Google Play en propose des centaines de milliers. Dans le lot, des brebis galeuses à l’image des jeux proposés par l’éditeur Tinker Studio. L’entreprise, totalement inconnue et inexistante sur Internet, diffusait depuis avril 2015, un jeu de plateforme. Vous étiez représenté par un « Indiana Johns » et vous deviez récupérer des diamants à la sauce Mario Bros. Le jeu, pas vraiment original, offrait cependant de joli graphisme et une musique attrayante.

Le 16 mai 2015, Data Security Breach constatait que l’application était considérée comme « non dangereuse » par 56 antivirus. C’est du moins ce que tentait de faire croire les malveillants derrières cette application et les sites qu’ils utilisaient pour diffuser leurs microbes.

A noter que les mêmes créateurs avaient édité Jump Chess 1.1. Lui aussi, soit disant « safe », lui aussi diffusé par des dizaines de sites Internet spécialisé dans les applications Android. Sites qui ne vérifient en rien les contenus qu’ils diffusent. Jeu d’échec lui aussi piégé. C’est d’ailleurs l’éditeur ESET qui va tirer la sonnette d’alarme.

Les deux applications récupérées les informations permettant de se connecter à Facebook. 1.000.000 copies auraient été téléchargées selon l’éditeur d’antivirus. Des logiciels qui ont depuis été retirés du Google Play Store.

La méthode du pirate était simple. Une fausse page Facebook s’affichait dans le menu du jeu. L’internaute ainsi piégé rentrait ses identifiants de connexion. Autant dire que le « pirate » a pu engranger énormément de comptes Facebook.

Il est fortement conseillé, surtout si vous avez téléchargez le jeu de plateforme ou le jeu d’échec, d’effacer les programmes de votre téléphone, de votre tablette, mais aussi et surtout de changer votre mot de passe Facebook (Profitez-en pour utiliser la double authentification, NDR). A noter que l’escroc est un malin, il en a profité pour jouer avec un bug sur Google Play qui permet de mettre n’importe quelle information à l’écran. Bilan, facile d’afficher son appartenance aux éditeurs du Google Play aux yeux qui ne connaissent pas les finesses économiques et commerciales du géant de l’Internet. Voici l’exemple de Data Security Breach (sans danger) qui prouve une facilité de manipulation.

Fieldbook Secure : le smartphone français sécurisé

ERCOM et Logic Instrument annoncent le Fieldbook Secure, un smartphone entièrement sécurisé pour faire face aux besoins accrus en matière de sécurisation des communications (voix, SMS, données).

Le Fieldbook Secure est doté d’un processeur octo-coeurs de 1,7 GHz. Il fonctionne sous le système d’exploitation Android 5 Lollipop, pour des applications d’entreprises, propriétaires ou à télécharger depuis Google Play Store.

Son module 4G LTE intégré offre un accès rapide aux données mobiles, tandis que l’interface GPS sert en données de navigation pour des applications basées sur la geo-localisation.

La caméra arrière de 13MP permet la capture d’images et de vidéos d’une qualité exceptionnelle. L’écran de 6 pouces avec sa résolution Full HD de 1080 x 1920 pixels dispose du multi-touch. Le rétroéclairage permet une lisibilité optimale même dans les environnements extérieurs les plus lumineux. Enfin, grâce à sa conformité à la norme IP68, le Fieldbook Secure survit même sous l’eau et à des chutes d’un mètre.

La suite Cryptosmart-Mobile d’Ercom, installée sur ce smartphone sécurise toutes les communications des terminaux mobiles (voix, data, mail, SMS) sur tout type de réseaux (GPRS, Edge, 3G/4G, LTE, HSDPA, Wi-Fi®, Satellite, etc.). C’est la première solution sécurisée et ergonomique dans la téléphonie mobile. Elle inclut des logiciels et une technologie brevetée de cryptologie. La sécurité s’appuie notamment sur l’utilisation d’une carte à puce hautement sécurisée (composant certifié EAL5+, applet certifiée EAL4+ et solution agréée diffusion restreinte par l’ANSSI, Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information).

Associée à la Cryptosmart-Gateway, il est possible de faire des appels chiffré-clair, clair-chiffré et/ou chiffré-chiffré. Cryptosmart-Mobile Suite fournit également une authentification forte, un verrouillage d’écran sécurisé, le chiffrement transparent de toutes les données de l’utilisateur, l’effacement à distance et un pare-feu local.

Failles pour l’ensemble des téléphones mobiles LG

Une faille visant les smartphones LG sous Android toujours pas corrigée. Le constructeur annonce patcher la vulnérabilité dans les prochaines versions de ses téléphones sous Lollilop.

Des étudiants chercheurs de l’université de Budapest (SEARCH-LAB) avaient découvert, en 2014, une faille pour les téléphones LG fonctionnant sous Android. La société avait indiqué ne pas vouloir patcher une faille difficile d’accès. SEARCH-LAB avait notifié LG en novembre 2014.

Selon un document publié lundi, LG a répondu à la notification en indiquant que le constructeur envisageait un correctif qui ne sera appliqué qu’aux nouveaux modèles de la marque. Des téléphones sous Android Lollipop. « Selon l’état actuel, l’ensemble des smartphones LG basés sur Android sont affectés par cette vulnérabilité« , confirme les chercheurs.

L’attaque est possible via la méthode man-in-the-middle [l’homme du milieu, ndr] qui permet de piéger le certificat SSL du serveur de LG qui n’est pas vérifiée par l’application de mise à jour du constructeur. Pour se protéger, pour le moment, il est conseillé aux utilisateurs de couper la connexion wifi automatique (On ne laisse jamais son wifi ouvert hors zone sécurisée, NDR) et d’effectuer les mises à jour de son téléphone que via une connexion fiable et sécurisée.

Après les 600 millions de téléphones Samsung et les différentes failles pour iOS, les ordiphones sont dans la ligne de mire des failles et des possibilités malveillantes.

Risques sur mobiles : 1 code malveillant sur 2 cible l’argent des victimes

Selon le G DATA Mobile Malware Report, 5000 nouveaux programmes malveillants ciblent les appareils mobiles chaque jour.

Les achats réalisés à partir d’appareils mobiles connaissent une forte croissance. En France, le m-commerce représente 20 % des transactions en ligne selon le bilan du e-commerce au 1er trimestre 2015 de la Fevad. La gestion des comptes bancaires en ligne avec le mobile est une autre tendance qui attise la convoitise des cybercriminels. En gérant ses accès bancaires avec son mobile, l’utilisateur casse la protection à double facteur et laisse la porte ouverte aux attaques. Le rapport sur les dangers mobiles montre que 50% des 440 000 programmes analysés au premier trimestre 2015 ont un objectif purement financier.

La banque sur mobile, nouvelle cible ?
La croissance de l’utilisation des appareils mobiles pour gérer les comptes bancaires en ligne pose un nouveau problème de sécurité exploité par les cybercriminels. Les authentifications à double facteurs (identification sur le site Internet et validation par envoi SMS sur le mobile) mises en place par les banques pour sécuriser l’accès au compte en ligne montrent leur limite lorsque l’accès au compte et la validation se réalisent sur le même appareil. Une faille exploitée par exemple par le trojan bancaire FakeToken. Ce code se déguise en une application fournie par la banque. Une fois installée sur le mobile, l’application accède au compte de la victime et réalise des transactions bancaires en interceptant les codes de validation envoyés par SMS.

L’argent comme priorité
Les tablettes et smartphones deviennent des cibles de choix chez les attaquants. Il a été constaté qu’au moins 50% des programmes malveillants analysés ont une finalité financière. Les trojans constituent la majorité de ces dangers. Certains chiffrent les données de l’utilisateur et demandent une rançon ou abonnent la victime à des services surtaxés. D’autres, plus avancés, ciblent les comptes bancaires.

Hausse des dangers sur mobiles au premier trimestre 2015
Les experts ont identifié 440 267 nouveaux échantillons de malware Android au premier trimestre 2015. Comparé au dernier trimestre 2014 (413 871), le nombre de programmes nuisibles pour Android augmente de 6,4%, et de 21% si l’on compare au 1er trimestre 2014 (363 153).

Amnésie numérique : comment les smartphones nous font perdre la mémoire

L’« effet Google », ou l’impact sur notre mémoire de toujours trouver les informations sur Internet[i], s’étend aujourd’hui à nos informations personnelles essentielles conservées sur les mobiles, selon une nouvelle étude de Kaspersky Lab.

Cette étude révèle en effet que la majorité des consommateurs européens connectés, du moins ceux interrogés par l’éditeur de solution de sécurité informatique, ne connaissent pas par cœur des numéros de téléphone de première importance, tels que :

– ceux de leurs enfants 57 % (58 % pour la France) :
– de leur école, 90 % (même chiffre pour la France) ;
– de leur propre lieu de travail à 51 % (51,5% pour les Français).

« Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler »

Environ un tiers d’entre eux (français comme européens) ne se souviennent pas du numéro de la personne qui partage leur vie, alors même que seuls 4 sur 10 ont oublié celui de l’endroit où ils vivaient durant leur adolescence. 6 000 consommateurs âgés de 16 ans ou plus, dans six pays européens ont été interrogés. Les résultats de cette enquête révèlent notre incapacité à retenir des informations importantes compte tenu du fait que nous les enregistrons souvent sur nos smartphones. Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler. Les français sont 32 % à déclarer cela, toutes tranches d’âges confondues. Un phénomène qualifié d’amnésie numérique, c’est-à-dire le fait d’oublier les informations que nous conservons dans un appareil numérique.

L’étude fait apparaître l’existence de cette amnésie numérique parmi toutes les tranches d’âge et sa répartition est uniforme entre les deux sexes. Ainsi, 42 % des Français seraient vraiment dévastés de perdre les données de leurs appareils mobiles car ils ne pourraient plus avoir accès à tous leurs souvenirs stockés dessus – 17,6 % seraient complètement paniqués par une telle éventualité. En outre, 71,9 % des Français déclarent utiliser Internet comme une extension de leur cerveau, ce chiffre atteignant même 83 % chez les jeunes européens âgés de 16 à 24 ans. Pour Laurence Allard, Maître de conférences et Sociologue des usages innovant à l’Université Lille 3/IRCAV-Paris 3 : « le smartphone est également le support d’usages mémoriels et fait pour certains office de « prothèse cérébrale ». Selon la sociologue, cette tendance devient presque paradoxale puisqu’elle « suppose d’user de fonctionnalités ou de services numériques pour actionner une mémorisation par la technologie »

Autre résultat guère surprenant, l’étude révèle que la perte ou le piratage de données stockées sur les appareils numériques, en particulier les smartphones, aurait des conséquences dévastatrices pour de nombreux utilisateurs :

– 17 % des français avouent ainsi que leur terminal mobile est le seul endroit où ils mémorisent leurs photos et leur carnet d’adresses et qu’ils seraient catastrophés s’ils perdaient définitivement leurs souvenirs enregistrés sur leur appareil. Ce chiffre atteint 40 % chez les 16-24 ans interrogés.
Il est donc préoccupant qu’en dépit de la confiance croissante que les utilisateurs ont dans leurs appareils numériques, ils ne protègent pas suffisamment leurs équipements à l’aide de solutions de sécurité. C’est notamment le cas des smartphones et des tablettes :

– à peine 1 smartphone sur 3 (34 %) et un quart des tablettes (24 %) en sont équipés,
– tandis qu’1/5e (21 %) de ces appareils n’est pas du tout protégé.

« Les appareils connectés nous apporte beaucoup au quotidien mais ils engendrent aussi une amnésie numérique. Nous devons en saisir les conséquences à long terme sur la façon dont nous conservons et protégeons nos mémoires. Les numéros de téléphone de nos proches étant désormais accessibles d’un simple clic, nous ne nous donnons plus la peine de les mémoriser. En outre, une majorité écrasante (86 %) des personnes interrogées estime que, dans un monde de plus en plus hyper-connecté, nous avons bien trop de numéros, d’adresses, de codes, etc. à connaître que notre mémoire ne peut en retenir. Nous avons découvert que la perte ou le piratage de ces précieuses informations ne serait pas seulement une gêne, mais une source de profonde détresse pour bon nombre d’entre nous. Kaspersky Lab s’engage à aider les utilisateurs à comprendre les risques auxquels leurs données pourraient être exposées, et à leur fournir les moyens de maîtriser ces risques, en installant par exemple des logiciels de sécurité afin de protéger leurs équipements et leurs contenus », commente à datasecuritybreach.fr David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab.

« Le fait d’oublier n’est pas en soi une mauvaise chose. Nous disposons d’une formidable faculté d’adaptation et nous ne nous souvenons pas de tout car ce n’est pas dans notre intérêt. L’oubli devient cependant un handicap lorsqu’il porte sur des informations qu’il nous faut impérativement retenir », souligne le Dr Kathryn Mills de l’UCL Institute of Cognitive Neuroscience de Londres. « L’une des raisons pour lesquelles les consommateurs se soucient moins de retenir les informations s’explique par le fait qu’ils les confient trop souvent à des appareils connectés. En effet, dans de nombreuses sociétés, l’accès à Internet paraît aussi stable que celui au réseau d’électricité ou d’eau. »

600 millions d’utilisateurs d’un téléphone Samsung en danger ?

Plus de 600 millions d’utilisateurs de téléphones portables Samsung ont été touchés par un risque de sécurité important. Samsung S3, S4, S5 et S6 touchés par une vulnérabilité dans un clavier pré-installé qui permet à un pirate d’exécuter du code à distance.

Intéressant ! Après la diffusion de faille et bug visant le téléphone portable d’Apple, l’iPhone, voici venir la faille pour le concurrent direct de la grosse pomme, la famille des Samsung S. Cette faille a été découverte par le chercheur Ryan Welton de la société américaine de NowSecure. Samsung a été alerté en décembre 2014.

Compte tenu de l’ampleur du problème, NowSecure a aussi notifié le CERT américain afin de faire corriger le problème rapidement (CVE-2015-2865). L’équipe de sécurité de Google Android a elle aussi été mise dans la boucle. L’attaque permet de récupérer la connexion GPS, brancher caméra et micro, installer en cachette des applications malveillantes, lire les messages (SMS, MMS, Mails, …). Bref, une petite cochonnerie.

Samsung n’a rien dit, mais propose depuis début de 2015 un correctif. Impossible de savoir si les opérateurs ont suivi la même mouvance sécuritaire… mais particulièrement pratique pour espionner une cible précise. A la lecture de la liste ci-dessous, qui ne concerne que des opérateurs américains, il y a de forte chance que votre téléphone soit toujours un espion en puissance dans votre poche.

Malheureusement, l’application du clavier défectueux ne peut pas être désinstallé. Côté solution : ne pas utiliser de wifi non sécurisé (utilisez un VPN, INDISPENSABLE NDLR)… ou changez de téléphone.

Galaxy S6      Verizon  Non corrigée
Galaxy S6       AT & T   Inconnu
Galaxy S6       Sprint   Non corrigée
Galaxy S6       T Mobile Inconnu
Galaxy S5       Verizon  Inc9nnu
Galaxy S5       AT & T   Inconnu
Galaxy S5       Sprint   Inconnu
Galaxy S5       T Mobile N8n c2rrigée
Galaxie S4       Verizon  Inconnu
Galaxie S4       AT & T   Inconnu
Galaxie S4       Sprint   Inconnu
Galaxie S4       T Mobile Inc8nnu
Galaxy S4 Mini  Verizon  Inconnu
Galaxy S4 Mini  AT & T   Non corrigée
Galaxy S4 Mini  Sprint   Inconnu
Galaxy S4 Mini  T Mobile Inc9nnu

Merci à @dodutils pour l’alerte.

56 millions de données exposées par des applications de smartphones

Des chercheurs de l’Université Allemande de Darmstadt annoncent que les développeurs d’applications prennent la sécurité des données par dessus la jambe.

Leurs applications auraient exposé 56 millions de données en utilisant les services de Google, Amazon et Facebook. L’équipe de chercheurs a testé 750.000 applications Android et iOS. Ils ont utilisé les services d’identité « fédérés » afin de s’authentifier plus simplement, plus rapidement, entre leurs différents appareils. Sauf qu’il semble y avoir un gros problème. L’équipe a trouvé des données, y compris les adresses mails, mots de passe, et les dossiers de santé, se promenant entre les connexions. Autant de données qui pourraient être exposées à des yeux indiscrets, et les comptes respectifs compromis si les jetons d’authentifications étaient  capturés. « Les développeurs d’applications utilisent des bases de données dans le cloud, explique les étudiants. Ils stockent  les données des utilisateurs, mais apparemment ignorent les recommandations de sécurité des données que recommandent pourtant les fournisseurs cloud

Les pirates ont besoin, cependant, d’extraire la clé de l’application et/ou exploiter une connexion sans fil non sécurisée, pour agir. Les sociétés qui hébergent ont besoin de beaucoup moins ! (The Register)

Planter Skype à coup de http://:

Planter le Skype d’un correspondant et l’empêcher de redémarrer la machine, simple comme un message de 8 signes.

Nous avions vu, la semaine dernière, comment une commande mal interprétée dans certains iPhone, utilisant une version iMessage boguée (L’ensemble des iPhone n’était pas sensible à ce bug comme on a pu le lire un peu partout, NDLR).

Cette fois, prenons Skype avec une vulnérabilité bien plus gênante. Que vous soyez sous iOS, Android, Windows (sauf Windows 8.1) ou Mac, le fait d’envoyer le message  » http://:  » à un correspondant fait planter son outil de communication en ligne. Plus gênant encore, le chercheur russe qui est tombé sur ce bug, s’est rendu compte que le « code » continué le blocage de Skype si le message n’était pas effacé par l’émetteur. La solution, réinstaller l’outil de Microsoft dans sa nouvelle version. La rédaction s’est amusée à bloquer ses propres Skype sous MAC (OS X 10.10.3) ou Windows (Skype 7.3.0.101). Ca fonctionne malheureusement que trop bien. Imaginez les entreprises, utilisatrices de ce moyen de conversation. Lors d’un rendez-vous important, plus possible de communiquer. Bref, mise à jour obligatoire !

Connexions wifi gratuites : Sécuriser vos surfs cet été avec un VPN

Vous allez partir en vacances, profiter de connexions wifi gratuites, ou proposées par un hôtel, un camping, un restaurant ? Pensez à vous équiper d’un VPN qui protégera vos connexions et mots de passe tout en préservant votre anonymat sur le serveur utilisé.

Connexions wifi gratuites ? Faut-il encore vous parler de protection de vos machines (tablettes, smartphones, ordinateurs) quand vous partez en vacances, à l’étranger ? Faut-il vous rappeler la dangerosité d’une connexion wifi libre, gratuite (ou non), publique ? Avec les congés qui s’approchent à grands pas, il est bon de penser à s’équiper d’un VPN. Ainsi, le réseau wifi que vous utiliserez n’aura pas la possibilité de lire (volontairement ou non, NDR) les mots de passe que vous venez de taper, les mots doux que vous venez de diffuser, les documents et sites Internet que vous consultez.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous. D’abord avec les Français de chez No Limit VPN. Pratique et rapide, ils proposent une possibilité d’essayer gratuitement leur service, histoire de vous familiariser avec cette sécurité indispensable. Ils utilisent un chiffrement 128 bits et 256 bits qui rend votre trafic Internet impossible à lire pour un malveillant. Plusieurs protocoles sont disponibles (PPTP, L2TP et OpenVPN) afin de vous permettre de choisir votre niveau préféré de cryptage. Compter entre 2.49 et 3.99€ par mois (selon la durée, NDR).

Même type de service pour VyprVPN. Logiciels très simple d’utilisation, fonctionnant sous Mac OS X, Windows 7, 8, Vista, Linux, ou encore sur les smartphones iOS et Android. 52 serveurs dans le monde (de la Suisse à la Pologne, en passant par la Colombie, le Vietnam ou encore la Canada). Des tarifs allant de 5 à 10€ par mois selon les options, dont Chameleon qui permet de cacher votre utilisation d’un VPN. A noter une option totalement gratuite, une nouveauté chez VyprVPN.

Troisième possibilité, ma préférée, Hide My Ass ! Une société basée dans des îles ensoleillées. Leur proposition, contourner les restrictions en ligne pour accéder à du contenu uniquement disponible à l’étranger, Netflix and Co. Accédez aux sites Web de votre pays lorsque vous êtes à l’étranger, et contournez la censure du gouvernement ou au travail et accédez à des sites comme Facebook, Gmail et YouTube. Le plus économiquement intéressant avec son option annuelle (5€ par mois, NDR).

Bref, des outils indispensables.

 

Coesys mGov : les services gouvernementaux à l’aide d’un téléphone portable

Gemalto lance une solution sécurisée basée sur la carte d’identité électronique et le téléphone NFC pour accélérer l’adoption de l’eGovernment.

Gemalto, spécialiste de la sécurité numérique, annonce le lancement de Coesys mGov, une solution d’authentification mobile pour accéder aux services gouvernementaux en ligne à l’aide d’une carte nationale d’identité sans contact et un téléphone NFC. Cette technologie permet la mise en place de programmes nationaux d’identité sécurisée. Coesys mGov est simple d’utilisation et très pratique pour les citoyens, puisqu’elle permet d’accéder à tous les services grâce à un système d’authentification unique (« Single Sign On »).

Avec Coesys mGov, les citoyens utilisent leur téléphone comme moyen d’authentification et de signature dans un environnement de confiance, pour accéder à un large éventail de services gouvernementaux en ligne. Ces services englobent la santé et le social, la famille, l’emploi et les retraites ou encore l’assurance-maladie. Coesys mGov englobe également les applications associées au permis de conduire, les services municipaux et la citoyenneté, et même le vote en ligne sécurisé et confidentiel.

Coesys mGov aide les gouvernements et les autorités publiques à déployer leurs programmes numériques mobiles en complément de leurs projets d’identité. Les autorités peuvent ainsi répondre aux besoins de sociétés connectées d’aujourd’hui et accroître considérablement l’utilisation des services gouvernementaux en ligne. En outre, le système est suffisamment souple pour renforcer une stratégie d’identification et de sécurité numérique déjà en place. Par exemple, le niveau d’authentification peut être adapté à la nature des services en ligne offerts.

Pour simplifier davantage la vie des utilisateurs, lorsqu’elle est utilisée avec LinqUs Mobile ID de Gemalto, Coesys mGov permet de créer une identité dérivée sécurisée dans la carte SIM ou dans tout autre élément sécurisé du téléphone mobile, ou bien dans le cloud.

« La convergence des appareils mobiles compatibles NFC et l’explosion du nombre de nouveaux programmes nationaux d’identité ouvrent la voie à une nouvelle ère de services innovants axés sur les besoins du citoyen », commente à DataSecurityBreach.fr Frédéric Trojani, vice-président exécutif des Programmes gouvernementaux de Gemalto. « Cette solution extrêmement pratique associe la sécurité et la fiabilité des cartes nationales d’identité électroniques et la simplicité d’utilisation du téléphone portable – une combinaison idéale pour une adoption rapide par tous les citoyens ».

Un malware se glisse sur Google Play sous les traits de l’appli Dubsmash

Jan Piskacek, analyste spécialiste des malwares sur mobile chez Avast Software, a récemment découvert une application malveillante sur Google Play appelée « Dubsmash 2 », un « porn clicker » qui circule en arrière-plan des systèmes infectés, favorisant l’ouverture de sites pornographiques et de leurs annonces publicitaires. En outre, l’application lancerait YouTube – s’il est installé sur le mobile de l’utilisateur – et lirait les vidéos.

L’éditeur a averti Google qui a immédiatement supprimé l’application. Toutefois, avant son retrait de Google Play, l’application a pu être téléchargée entre 100 000 et 500 000 fois. Il est donc probable qu’elle soit encore présente sur le système de certains utilisateurs. L’analyste spécialiste des malwares sur mobile, Jan Piskacek, explique à DataSecurityBreach.fr que « De Lena Dunham à Hugh Jackman, toutes les vedettes utilisent Dubsmash, septième application la plus populaire disponible sur Google Play selon le classement actuel et déjà téléchargée plus de 10 millions de fois. Elle permet aux utilisateurs de choisir un son parmi une sélection proposée, d’enregistrer une vidéo d’eux en train de doubler le son choisi et de la partager avec leurs amis via les réseaux sociaux. Cette application, largement adoptée par les adolescents et les célébrités, a également suscité l’intérêt des développeurs de programmes malveillants« .

Une fois l’application « Dubsmash 2 » installée par les utilisateurs persuadés de télécharger la version 2.0 de leur application préférée, aucun indice ne permet de confirmer sa présence sur le terminal. Elle génère en effet à la place une icône intitulée « Réglages IS » très semblable à la véritable icône des réglages sur Android. Il s’agit là d’une ruse courante utilisée par les auteurs de malwares, afin de rendre plus difficile l’accès à l’application à l’origine des problèmes causés. Les activités malveillantes peuvent alors être déclenchées de deux manières différentes : soit via le lancement de « Réglages IS », soit via une interface qui détecte la connectivité du terminal à internet et lance l’application automatiquement si l’utilisateur ne l’a pas fait lui-même.

En s’infiltrant insidieusement, le hacker peut également désactiver le démarrage des services à distance et agir sans que l’utilisateur ne s’aperçoive qu’une action malveillante est en cours sur son terminal. Le pirate peut ainsi télécharger une liste de liens renvoyant vers des sites pornographiques divers à partir d’un lien URL crypté et stocké dans l’application ; ce dernier lance ensuite une vidéo via l’application YouTube installée sur le terminal.

Cette technique aurait permis au pirate de gagner de l’argent via un système de clics sur plusieurs publicités présentes sur les sites pornographiques. Il est probablement passé par un faux système de rémunération au clic contracté avec les annonceurs pensant que leurs publicités étaient diffusées sur de vrais sites. L’application « Dubsmash 2 » est sans danger pour l’utilisateur et moins sophistiquée que les autres familles de malwares tels que Fobus ou Simplocker. Toutefois, elle rappelle que malgré les mesures de protection mises en place par Google pour éviter cela, on trouve encore sur Google Play des applications indésirables qui s’installent insidieusement sur les systèmes, à l’insu des utilisateurs.

Samsung s5 : biométrie piratée !

Des chercheurs de la société FireEye viennent de mettre à jour une faille importante dans la sécurité des Samsung Galaxy S5. Un hacker se connectant au téléphone (même avec le niveau d’accès le plus faible) sera capable d’en extraire les données biométriques, soit une copie de l’empreinte digitale de l’utilisateur.

Cette révélation démontre une nouvelle fois que les systèmes d’identification biométriques grand public peuvent être piratés. En janvier, les hackers Chaos Computer Club avaient réussi à reconstituer l’empreinte digitale du ministre de la défense allemand. Sur le papier, la biométrie est un bon moyen de prévenir l’usurpation d’identité et les fraudes associées. On peut vous voler vos mots de passe mais pas vos empreintes digitales ou votre œil. Soit. Mais on constate bien que l’authentification biométrique est aussi piratable.

Ce qui pose problème, c’est qu’une fois piratées, les données biométriques ne peuvent être modifiées. Vous ne pouvez pas changer votre empreinte digitale ou rétinienne comme un mot de passe, et vous n’avez pas envie que n’importe qui en prenne possession. Une fois que vos empreintes digitales seront dans la nature (sans forcément que vous soyez prévenu), vous serez en risque si votre empreinte digitale est la porte d’entrée vers vos données personnelles ou professionnelles.

On a beau nous annoncer la mort du mot de passe chaque semaine dans la presse technologique, il a encore de beaux jours devant lui !

Ce n’est en réalité pas tout à fait un hasard si le mot de passe s’est imposé depuis des décennies comme un « standard de fait ». Un peu comme le clavier AZERTY que beaucoup ont cherché à remplacer, il a survécu pour l’instant aux nombreuses innovations qui ont cherché à le remplacer. C’est en effet une technologie peu coûteuse, non brevetée, qui peut être utilisée de manière anonyme et qui permet de gérer la grande majorité des connexions sécurisées sur le web. Surtout lorsqu’une faille de sécurité est découverte, vous pouvez changer vos mots de passe pour vous assurer que vos données sont en sécurité. Ca n’est pas le cas avec la biométrie !

Employés correctement, les mots de passe sont sécurisés. Ils doivent être différents pour chaque site et composés de caractères alphanumériques choisis aléatoirement. Il est par ailleurs nécessaires de les changer régulièrement. Si vous respectez ces règles et stockez vos mots de passe sous forme cryptée, vous êtes en sécurité. Le vrai sujet ce sont moins les mots de passe que la manière dont nous les gérons. Le cerveau humain n’en est pas capable et c’est pourquoi il doit être suppléé par un outil comme Dashlane.

Les récents développements dans l’authentification en ligne sont très intéressants, notamment pour améliorer les méthodes d’authentification fortes combinant différents facteurs et utilisées pour des données très sensibles. Le mot de passe est cependant le standard de fait de l’authentification en ligne. Pour être en sécurité sur le web dès aujourd’hui, et non pas demain, la seule solution est de renforcer la sécurité de ses mots de passe. (Guillaume Desnoes, responsable des marchés européens de Dashlane / Forbes)

 

Une puce dans la main pour pirater des smartphones

Nous avions la puce dans le bras pour rentrer en boîte de nuit, voici venir la puce NFC dans la main pour pirater des téléphones portables.

Seth Wahle est un chercheur en sécurité informatique et technologie sans fil qui a de la suite dans les idées. Il vient de se lancer dans un projet qui demande quelques connaissances en couture et charcuterie.

Il s’est implanté une puce NFC sous la peau de sa main afin de tester son système d’interception de données. Dans sa main gauche, entre le pouce et l’index, du matos acheté sur le site chinois AliBaba. Pour 40 dollars, le voilà avec un outil de 888 bytes de mémoire. Dorénavant, sa main n’a qu’à effleurer un téléphone dont le NFC est branché. Un contact qui lance une page web qui exécute le téléchargement d’un programme comme il l’a expliqué au journal Forbes. Il faut cependant que le téléphone ne soit pas trop protégé pour accepter le téléchargement et l’installation de l’outil pirate.

Il présentera son projet à Miami, du 15 au 17 mai prochains, lors d’un hackfest local.

Une application mal sécurisée peut générer une perte de 30% du CA

Les entreprises ont changé leur stratégie de fidélisation clients. Actuellement, elles optent pour le développement d’applications mobiles qui « captent » le client.  Toutefois, si l’application est mal sécurisée, il en découle une perte d’utilisateurs et d’image corporative très difficile à récupérer, entraînant également des coûts élevés.

Immergées en pleine campagne promotionnelle, de nombreuses entreprises développent des applications comme stratégie de fidélisation  clients. Toutefois, si cette App présente des failles et provoque des problèmes de lenteur, de distribution de malware ou cesse de fonctionner, elle sera tout simplement éliminée du téléphone portable. Ceci peut générer, selon les données récoltées par Zeedsecurity, une perte d’opportunité d’affaires pouvant représenter jusqu’à 30 % du CA.

Un utilisateur consulte son téléphone portable entre  40 et 70 fois par jour

Selon différentes études de neuromarketing, on estime qu’un utilisateur consulte son smartphone entre 40 et 70 fois par jour. Ceci en fait un excellent canal de communication et de fidélisation. Catalogues de points, présentation de collections de mode, nouveaux lancements de produits…, les entreprises utilisent les applications pour smartphones et tablettes dans le but d’augmenter le taux de conversion et de fidélisation clients.

Les cyber-attaques sur des dispositifs mobiles ont augmenté de 80% en 2014

Cependant, comme il est souligné par Zeedsecurity, chaque année le nombre de cyber-attaques sur les dispositifs mobiles augmente, obligeant ainsi les entreprises du secteur à renforcer le niveau de sécurité de leurs serveurs hébergeant une ou des applications. « Le nombre d’attaques de serveurs hébergeant des applications pour dispositifs mobiles ont augmenté d’environ 80%  l’année dernière et on estime que ces attaques vont croître de façon exponentielle en 2015« , commente à DataSecurityBreach.fr Joel Espunya, Membre Fondateur de Zeedsecurity,  il ajoute également « Avec une seule attaque sur un serveur, les hackers ont accès à des bases de données importantes  d’utilisateurs dont ils peuvent retirer des informations d’une grande valeur« . Un serveur est un bon distributeur de virus et de malware et pourra être  utilisé ultérieurement pour des attaques mieux individualisées.

Une attaque malveillante d’application est beaucoup plus grave qu’une attaque d’un site internet

Durant une campagne, les effets d’une attaque malveillante sur le serveur d’une application mobile, impacteront plus lourdement les résultats, que lors d’une attaque sur le site web de l’entreprise. Quand un utilisateur pense qu’il a été attaqué à travers son App, non seulement il émet un commentaire négatif  auprès de  ses 10 ou 15 amis les  plus proches, mais   80%  d’entre eux émettent aussi un  commentaire sur les réseaux sociaux, sur les forums ou dans les commentaires dédiés à la propre App sur le store. Ce marketing viral propage très rapidement une image négative de l’entreprise et de son produit avec les  conséquences financières qui en résultent. Zeed Security

13 adwares ont réussi à s’infiltrer dans Google Play

Malheureusement, il convient de reconnaître que même les systèmes de validation d’applications des stores officiels ne sont pas parfaits. Lookout a détecté 13 nouveaux cas, ou applications, renfermant des adwares dans Google Play. Certains comportent des caractéristiques s’apparentant à celles des codes malveillants et se font même passer pour Facebook ; une fois installés il est alors difficile de les supprimer du smartphone.

Au cours du mois dernier, un certain nombre de rapports portant sur les adwares détectés dans Google Play ont été publiés. Au début du mois de février, des investigateurs ont constaté trois cas d’adwares qui ne commençaient à se comporter de façon malveillante, en présentant intempestivement à leurs victimes des publicités, que 30 jours après leur installation. De plus, ils forçaient les utilisateurs à ouvrir des pages Web dont le contenu pouvait s’avérer dangereux. À la fin du même mois, ces investigateurs ont découvert 10 autres cas d’adwares dont les comportements étaient similaires.

Deux familles d’adwares appelés HideIcon et NotFunny se sont cachées parmi les 13 nouveaux cas détectés par Lookout. Au total, selon les chiffres de téléchargement divulgués par Google, ces logiciels ont été téléchargés entre 130 000 et un demi-million de fois. Découvrons à présent ces dernières menaces en date :

HideIcon
Nombre de cas détectés : 1
HideIcon présente effectivement des caractéristiques s’apparentant aux logiciels malveillants car, une fois installé sur le smartphone, il fera exactement ce que son nom suggère : il cachera l’icône. Cela peut ne pas sembler dramatique, toutefois il est nettement plus difficile de supprimer une application sur votre smartphone si vous ne savez pas qu’elle y est installée. Après avoir caché son icône, des variantes d’HideIcon forceront l’affichage intempestif de publicités sur l’écran de l’utilisateur, ce qui pourra perturber son expérience. L’application ne semble proposer aucune modalité de service ni aucune valeur ajoutée pour l’utilisateur. Cheetah Mobile a été le premier à détecter cet adware en janvier. Google a supprimé cinq applications douteuses l’abritant, et pourtant HideIcon a réussi à s’infiltrer dans le système de Google Play via une autre application. Comment s’est-il présenté ? L’application prétend être un jeu de carte accompagné de ses consignes de jeu telles que reprises dans Google Play. Au moment de sa suppression par Google, 1 000 à 5 000 téléchargements avaient déjà été effectuées.

NotFunny
Nombre de cas : 12
NotFunny comporte deux parties: un « injecteur » et une « charge utile » ou le logiciel malveillant lui-même. L’injecteur se cache dans des applications de type « application gratuite de sonneries de Noël », des applications de fonds d’écran, des applications de faux pointeur, et d’autres encore. Quand une victime télécharge une de ces applications et la lance, l’injecteur l’invite à télécharger la charge utile. Cette application de charge utile prétend être Facebook, fait apparaître une icône Facebook sur l’écran d’accueil du smartphone et demande à l’utilisateur de lui accorder un certain nombre d’autorisations, dont notamment l’accès à ses informations personnelles, aux services payants, à ses messages et à sa position. Une fois l’installation terminée, la charge utile cache son icône. Comme la plupart des logiciels publicitaires, la charge utile force l’affichage de publicités intempestives sur le smartphone, ce qui peut perturber l’expérience de l’utilisateur. Le code est assez rudimentaire et n’indique pas qu’un adversaire sophistiqué se cache derrière la menace

Lookout a trouvé 12 cas différents de NotFunny dans Google Play, en provenance d’un certain nombre de comptes de développeurs différents. Nous ne savons pas si une ou plusieurs personnes sont derrière lesdits comptes. Les thèmes des applications parmi lesquelles nous l’avons trouvé allaient des « changeur de voix amusants » aux outils qui changent prétendument votre widget de batterie en une cigarette allumée.

Il est facile d’imaginer qu’une personne ayant récemment fait l’acquisition d’un nouveau smartphone se décide à télécharger de nouvelles applications amusantes, comme les susnommées, afin de personnaliser son expérience utilisateur. Après que Google ait retiré un premier groupe d’applications, le développeur en a téléchargé à nouveau deux autres, cette fois sans l’adware. On peut donc penser que le développeur avait inséré le logiciel douteux dans l’application sans en connaître ses propriétés malveillantes ou qu’il n’avait pas compris les règles de Google. Bien sûr, il se peut aussi que le développeur se soit rendu compte qu’il ne s’en tirerait pas si facilement.

Peut-on faire confiance au Google Play ?
En un mot, oui. Il faut que tous les membres du secteur joignent leurs forces afin d’être en mesure d’assurer la sécurité d’un marché d’applications, et Google travaille avec diligence avec les entreprises de sécurité pour s’assurer de la qualité des applications mises à disposition dans Google Play. Quand une application malveillante se glisse cependant aux travers des mailles du filet, Google la supprime le plus rapidement possible. À dire vrai, la bataille de la sécurité pour garantir la sûreté de nos appareils se mène sur plusieurs fronts.

Précautions à prendre pour optimiser sa sécurité
Lisez les avis des autres utilisateurs avant de télécharger une application. Si la majorité dit : « Cette application n’arrête pas d’afficher des pubs ! » ou tout autre commentaire négatif, doutez de la légitimité de l’application

Téléchargez des applications créées par des développeurs réputés ou de confiance. Si vous avez des doutes quant à une application, cherchez à en savoir plus sur son développeur

Assurez-vous d’installer une application de sécurité qui peut détecter les menaces telles que les logiciels publicitaires avant que ceux-ci ne vous perturbent

Lisez attentivement les autorisations que l’application vous demande avant de l’installer.

Supprimer un adware
Si une application a caché son icône, vous pouvez procéder de deux façons pour la désinstaller de votre appareil Android. Supprimez-la dans le menu des paramètres :

1. Accédez au menu des paramètres de votre appareil sous Android
2. Sélectionnez « Applications » ou « Gestionnaire d’applications »
3. Recherchez l’application que vous souhaitez désinstaller et appuyez dessus
4. Sélectionnez « Désinstaller »

Sinon, vous pouvez directement la désinstaller depuis Google Play :

1. Accédez à l’application Google Play
2. Appuyez sur l’icône de menu
3. Accédez à « Mes applications »
4. Appuyez sur l’application en question
5. Sélectionnez « Désinstaller »

Plus de 4500 nouveaux fichiers malveillants chaque jour sur Android

Le Mobile Malware Report G DATA du second semestre 2014 fait état d’une croissance soutenue des dangers ciblant Android : 796 993 fichiers malveillants ont été détectés durant la période.

Au total, 1,5 million de codes dangereux sur Android ont été analysés en 2014. Une croissance qui reflète le fort intérêt pour la plateforme. Selon l’institut IDC, 80% des systèmes d’exploitation utilisés dans le monde seraient sous Android.

Au cours du second semestre 2014, le nombre de nouveaux malware pour Android a augmenté de 6,1% comparé au premier semestre de la même année. Avec un total de 1,5 million de nouveaux logiciels malveillants, l’année 2014 connait une croissance de 30% comparée à l’année 2013.

Évolution des malwares ciblant Android depuis 2011
Les boutiques alternatives d’applications sont des vecteurs de codes nuisibles. Mais en fonctions des pays, les utilisateurs ne sont pas tous exposés de façon égale aux dangers. Les experts G DATA ont analysés plusieurs plateformes et les résultats montrent que les boutiques européennes et américaines
proposent moins d’applications dangereuses que les boutiques chinoises ou russes. Sur certaines plateformes chinoises, près d’une application sur quatre est infectée par un code malveillant ou un programme potentiellement indésirable (PUP).

En 2014, G DATA découvrait un spyware intégré dans le micrologiciel (firmware) du smartphone Star N9500. En mars de cette année, c’est le modèle Mi4 du fabricant Xiaomi, commercialisé en Allemagne, qui est en cause. En localisant ce téléphone pour le marché allemand par la mise à jour de son firmware, l’importateur y a intégré un programme d’espionnage qui envoie des données utilisateurs sur des serveurs distants. Volontaire ou non, cette intégration pose le problème des canaux de distribution peu traçables empruntés par certains matériels importés de Chine. (MMB)

Sikur dévoile son Smartphone à haute sécurité

La société brésilienne Sikur a lancé le forfait GranitePhone et un système d’exploitation conçu afin d’éviter les fuites d’informations. Les premières unités de l’appareil seront disponibles sur le marché au cours du premier trimestre 2015.

Sikur a présenté lors du MWC2015 un nouveau smartphone. L’appareil a été spécifiquement conçu pour échanger des informations confidentielles et sensibles, sans affecter sa vitesse et son efficacité. Le GranitePhone, dont le lancement a eu lieu à Barcelone, est le fruit d’années de recherche dans le domaine de la défense nationale, gouvernementale et de la communication des multinationales. Il garantit la confidentialité des appels privés, messages, documents et de la messagerie instantanée. L’appareil possède toutes les caractéristiques d’un smartphone de pointe sans risque de fuite d’informations ni perte de données professionnelles.

La sécurité est un problème qui préoccupe les dirigeants et institutions gouvernementales du monde entier.  Une enquête menée par le Ponemon Institute en 2014, a montré que 60 % des sociétés interrogées ont déjà traité plusieurs cas de fuites de données au cours des deux dernières années. « Au début, nous pensons que nous allons d’abord servir les gouvernements et les entreprises. Ensuite, plus les particuliers vont se rendre compte de la valeur des informations qu’ils partagent, telles que leurs habitudes de consommation et leur localisation géographique, cela changera et un nouveau marché des consommateurs s’ouvrira à nous » prédit à DataSecurityBreach.fr Cristiano Iop Kruger, PDG de Sikur.

Le GranitePhone offre de haut niveaux de cryptage, de contrôle pour les entreprises et de gestion de l’appareil. Par exemple, en cas de perte ou de vol, vous pouvez vous connecter à distance sur le nuage de Sikur et y détruire toutes les informations contenues sur le portable.  À l’avenir, une boutique d’applications proposera des applications de sécurité exclusivement testées et homologuées par Sikur. Contrairement aux autres solutions de sécurité, le GranitePhone ne se limite pas seulement à proposer des solutions d’application encryptées. Le forfait application fait partie du matériel intégré, puisque l’appareil à à « sécurité intrinsèque » a été conçu pour protéger toutes les couches internes du dispositif, visant à combler toutes les lacunes de protection de la vie privée pouvant entraîner le vol, la divulgation ou l’espionnage de données.

Face à la demande importante des sociétés et des gouvernements pour des projets de sécurité et de protection en Amérique latine, au Moyen-Orient et aux États-Unis, le premier lot d’appareil devrait être disponible au cours du premier trimestre 2015.

Le téléphone sécurisé BlackPhone… pas si secure que ça

Une faille sérieuse découverte dans le téléphone portable ultra sécurisé BlackPhone. Le smartphone qui protège des écoutes peut être infiltré !

Un hacker australien a découvert comment piéger la sécurité, pourtant très poussée, du téléphone BlackPhone. L’appareil permet de chiffrer les appels et les contenus qu’il diffuse. Du moins, ça c’était avant. Avant qu’un bidouilleur découvre qu’avec un simple SMS envoyé à l’application « Silent » il était possible d’exécuter un code malveillant et de prendre la main sur le téléphone. Une injection découverte en une semaine par Mark Dowd. Le fabricant du BlackPhone annonce une rustine pour son matériel. Un téléphone qui coûte 550€. (Register)

Des portes dérobées découvertes dans des terminaux Android

DeathRing et CoolReaper, des portes cachées installées dans des téléphones Android. Ils ont pu toucher des millions d’utilisateurs.

Palo Alto Networks a révélé des informations sur une porte dérobée présente sur des millions de terminaux mobiles Android vendus par Coolpad, l’un des plus gros fabricants de Smartphones basé en Chine. Baptisée « CoolReaper », cette porte dérobée expose les utilisateurs à d’éventuels actes de malveillance et semblerait avoir été installée et conservée par Coolpad malgré les objections des clients.

Il arrive fréquemment que les fabricants d’équipements installent des logiciels sur le système d’exploitation mobile Android de Google pour doter les appareils Android de fonctionnalités et de possibilités de personnalisation supplémentaires. Certains opérateurs de téléphonie mobile installent même des applications permettant de recueillir des données sur les performances des appareils. Mais d’après l’analyse détaillée de l’Unité 42 – l’équipe d’analyse des menaces de Palo Alto Networks – CoolReaper ne se contenterait pas de collecter simplement des données d’utilisation de base. Son fonctionnement s’apparenterait davantage à celui d’une véritable porte dérobée permettant d’accéder aux appareils Coolpad. Coolpad semblerait également avoir modifié une version du système d’exploitation Android pour rendre cette porte dérobée quasi invisible pour les programmes d’antivirus.

Découvert par le chercheur Claud Xiao de Palo Alto Networks, CoolReaper a été identifié sur 24 modèles de téléphones vendus par Coolpad et pourrait, si l’on en croit les données commerciales de Coolpad accessibles au public, impacter plus de 10 millions d’utilisateurs.

« Il est naturel que les fabricants d’équipements sous Android préinstallent des logiciels qui offrent des fonctionnalités et permettent de maintenir leurs applications à jour. Mais la porte dérobée évoquée dans ce rapport dépasse le cadre que connaissent les utilisateurs : elle permet à Coolpad de prendre le contrôle complet des équipements affectés, de rendre le logiciel invisible pour les antivirus et expose les utilisateurs à la merci d’actes de malveillance. Nous encourageons vivement les millions d’utilisateurs Coolpad susceptibles d’être concernés par CoolReaper d’inspecter leurs appareils pour y rechercher l’éventuelle porte dérobée et prendre les mesures appropriées pour protéger leurs données. » – Ryan Olson, directeur de la recherche au sein de l’Unité  42 chez Palo Alto Networks

Contexte et effets de CoolReaper
L’intégralité des résultats de l’analyse de CoolReaper figure dans le rapport de l’Unité 42, « CoolReaper : The Coolpad Backdoor » préparé par Claud Xiao et Ryan Olson qui paraît aujourd’hui. Dans ce rapport, Palo Alto Networks publie également la liste des fichiers à vérifier sur les terminaux Coolpad susceptibles d’indiquer la présence de la porte dérobée CoolReaper. Comme l’ont observé les chercheurs, CoolReaper est capable d’effectuer chacune des tâches suivantes, avec un potentiel de dangerosité pour les données sensibles des utilisateurs ou des entreprises. Un pirate malintentionné pourrait par ailleurs exploiter une vulnérabilité découverte sur le système de contrôle (back-end) de CoolReaper.

CoolReaper est capable de télécharger, installer ou activer n’importe quelle application Android sans autorisation ou notification de l’utilisateur ; effacer des donnés utilisateur, désinstaller des applications existantes ou désactiver des applications système ; informer les utilisateurs d’une fausse mise à jour OTA (Over-The-Air) qui, au lieu de mettre à jour le terminal, installe des applications indésirables ; envoyer ou insérer des messages SMS ou MMS arbitraires sur le téléphone ; transmettre à un serveur Coolpad des informations concernant le terminal, sa localisation, l’utilisation des applications, l’historique des appels et des SMS.

Prise en compte par Coolpad
L’Unité 42 a commencé à observer ce que l’on a baptisé CoolReaper suite aux nombreuses réclamations publiées sur les forums Internet par des clients de Coolpad en Chine. Au mois de novembre, un chercheur qui travaillait avec le site Wooyun.org a identifié une vulnérabilité sur le système de contrôle back-end de CoolReaper. Cette découverte a permis de comprendre que Coolpad contrôlait lui-même le backdoor présent dans le logiciel. Un site d’information chinois, Aqniu.com, a par ailleurs signalé l’existence de la porte dérobée et ses pratiques abusives dans un article paru le 20 novembre 2014. Au 17 décembre 2014, Coolpad n’a toujours pas répondu aux nombreuses demandes d’assistance de Palo Alto Networks. Les informations de ce rapport ont également été transmises à l’équipe de sécurité Android de Google.

De son côté Lookout découvre un logiciel malveillant pré-chargé dans des smartphones. DeathRing est un cheval de Troie chinois, préinstallé sur toute une série de smartphones parmi les plus populaires en Asie et en Afrique. Bien que sa détection ne soit pas plus fréquente qu’un autre logiciel malveillant, nous le considérons menaçant, notamment de par sa présence sur les smartphones dès leur sortie d’usine, et car il a été détecté aux quatre coins de la planète.

Autre particularité de ce malware, sa méthode de distribution. Pour la seconde fois en 2014, c’est en pré-chargeant le malware directement dans la chaîne d’approvisionnement que DeathRing atteint sa cible. Nous n’arrivons pour le moment pas à déterminer à quelle étape de la chaîne d’approvisionnement DeathRing est installé sur les smartphones. Nous savons toutefois que, pour de nombreux portables, il est installé dans le répertoire système le rendant extrêmement difficile à éradiquer. Il n’est malheureusement pas possible aux prestataires de services de sécurité de supprimer ce logiciel malveillant car il est installé dans le répertoire système des portables.

Recommandations

·         Vérifiez la provenance du téléphone que vous achetez.
·         Téléchargez une application de sécurité comme celle de Lookout, qui sert de première ligne de défense pour votre portable. Si vous découvrez qu’un tel logiciel malveillant est pré-chargé sur votre portable, demandez à vous faire rembourser.
·         Consultez régulièrement votre facture téléphonique afin de détecter les frais suspects.

Énorme faille de confidentialité découverte dans les réseaux de téléphonie mobile

Deux chercheurs allemands, spécialisés dans la sécurité informatique, ont découvert ce qui semble être un cas grave de fuite concernant les téléphones portables.

D’après Tobias Engel et Karsten Nohl, la faille pourrait permettre à des criminels et des agences de renseignement d’espionner les appels téléphoniques privés et les messages texte transmis via les réseaux cellulaires.

Le problème apparaît dans le système de signal 7 (SS7), un réseau mondial de télécommunications dont vous n’avez très certainement jamais entendu parlé. Sept permet aux opérateurs de téléphonie de faire transiter les messages et les SMS à travers le monde. Le Washington Post a rapporté que les chercheurs ont découvert des trous de sécurité dans certaines des fonctions SS7 normalement utilisées. SS7 a été conçu dans les années 1980. Il est évident que ce dernier soit criblé de vulnérabilités qui portent atteinte à la vie privée des milliards d’utilisateurs de cellulaires de part le monde.

Les failles peuvent permettre de localiser les appelants, n’importe où dans le monde, écouter les appels, les enregistrer. Il serait également possible de frauder les utilisateurs, ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile en utilisant certaines fonctions SS7. Deux commandes semblent être particulièrement intéressantes.

La première pourrait permettre de détourner un téléphone portable en interceptant les appels qu’il reçoit. Une sorte de Man-in-middle. Avec un tel système en place, les appels peuvent être enregistrés secrètement. Deuxième commande, un pirate situé à proximité de sa cible pourrait utiliser des antennes radio pour intercepter les appels et les SMS traversant la zone « d’écoute ». Il faut une clé temporaire SS7 pour déchiffrer les communications enregistrées.

La semaine dernière, Nohl a mis ses découvertes en pratique en démontrant le danger à un sénateur allemand en déchiffrant ses SMS.

Pour se protéger, il est fortement conseillé d’utiliser des outils tels que FaceTime (Apple), Signal (Whisper System) ou RedPhone qui permettent d’avoir une communication sécurisée sur un canal non sécurisé.

Logiciels espions dans la derniere mise à jour Galaxy Note de Samsung

Mais que viennent donc faire là Cookie Jam, Drippler et RetailMeNot dans la nouvelle mise à jour de T-Mobile concernant les Galaxy Note 4 de chez Samsung. Les applications sont avides d’informations… sans que les propriétaires des smartphones soient alertés.

Voilà qui commence à faire beaucoup. Après la disparation de musique non acquise sur iTunes dans des iPod, Apple ayant décidé de faire le ménage sans que les utilisateurs ne puissent rien dire, voici le débarquement de logiciels « sniffeurs » d’informations dans les Galaxy Note 4 Samsung commercialisés par T-Mobile.

Une mise à jour, imposée par l’opérateur, en a profité pour installer sans que personne ne puisse dire « non », trois applications avec des autorisations incroyables… sans que le propriétaire du téléphone ne le sache. Cookie Jam, Drippler et RetailMeNot se sont retrouvés dans les smartphones. Les utilisateurs peuvent pas les effacer, ils se réinstallent dans la foulée.

Les logiciels malveillants ont été installés automatiquement après la mise à jour de T-Mobile. Parmi les autorisations autorisées, mais non validées par les clients : lire l’état du téléphone, l’identité, modifier, lire et supprimer le contenu de votre périphérique de stockage USB, modifier les paramètres de sécurité du système, télécharger des fichiers sans notification, voir toutes sortes de connexions et avoir accès complet au réseau… (Rick Farrow)

Detekt, le logiciel anti espion

Amnesty International a diffusé, ce 20 novembre, un outil permettant aux victimes d’espionnage de détecter les manœuvres de surveillance gouvernementales. L’utilisation et le commerce de technologies de surveillance des télécommunications se sont développés de manière exponentielle ces dernières années.

La Coalition contre l’exportation illégale de technologies de surveillance, dont Amnesty International est membre, estime que le commerce mondial des technologies de surveillance représente 4 milliards d’euros par an, et qu’il est en expansion. Detekt propose donc de voir si votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette sont surveillés. Le fonctionnement est assez simple. Plusieurs versions sont téléchargeables sur le site officiel de l’opération resistsurveillance.org. La version PC, par exemple, demande d’être exécutée en mode Administrateur, connexion web coupée. Attention, nous avons remarqué que les PC sous Windows 8.1 se retrouvaient avec un message d’alerte leur indiquant l’impossibilité d’utiliser Detekt.

1 – Télécharger Detekt
2 – Exécuter le logiciel en mode « Administrateur ».
3 – Choisissez la langue (le Français n’est pas présent).
4 – Cliquez sur le bouton « Scan ».
5 – Attendre entre 30 et 45 minutes.
6 – Découvrez si vous avez un espion dans votre machine.

Si un espion est découvert dans votre PC, dites vous qu’il est malheureusement trop tard. Nous ne pouvons que vous conseiller de changer d’ordinateur très rapidement. Ensuite, réfléchissez à comment le piège s’est installé dans votre machine (mail, liens, Facebook, Twitter clé USB, smartphone, baladeur mp3, …). Ne reconnectez plus cette machine au web. Bloquez son wifi/Bluetooth. Analysez les documents contenus dans la machine en question. Qu’est ce que le pirate/espion a pu intercepter, lire, copier, modifier. Alertez vos contacts. Il est préférable à ce niveau de crier au feu que d’attendre que tout le monde soit bruler pour s’inquiéter. N’hésitez surtout jamais à déposer plainte et alerter les autorités compétentes, surtout si vous êtes dans une entreprise.

Facebook sécurise WhatsApp à coup de chiffrement

L’outil de conversation WhatsApp chiffre dorénavant les messages diffusés par ses utilisateurs. Voilà une nouvelle qui a de quoi étonner. Non pas que Facebook soit considéré comme un pirate, mais plutôt comme un aspirateur de données.

WhatsApp, la messagerie rachetée par Facebook se lance dans la grande aventure du chiffrement qui transitent par ses bits. Facebook vient d’annoncer un chiffrement de bout-en-bout, comprenez que même Facebook ne possède pas les clés de lecture. Whisper Systems, développeur de TextSecure, considéré comme étant l’application de messagerie la plus sécurisée du moment, a aidé à la mise en place de cette protection qui doit permettre aux internautes de chiffrer leurs messages. Bilan, la derniére mise à jour de WhatsApp pour Android transporte cette sécurité. Les 600 millions d’utilisateurs de WhatsApp vont donc apprécier cette attention. Attention, elle ne chiffre que les messages textes.

TextSecure est une application de messagerie qui vous permet de vous réapproprier votre vie privée tout en communiquant facilement avec vos amis. Avec TextSecure, vous pouvez communiquer instantanément tout en évitant les frais de SMS, créer des groupes pour discuter en temps réel avec tous vos amis à la fois, et partager des pièces jointes, photos ou autres en toute confidentialité. Le serveur n’a jamais accès à vos communications et n’enregistre aucune donnée vous concernant. (The Verge)

 

Le ransomware mobile Koler cible aussi les PC

Mise au jour d’une partie cachée du programme malicieux qui a révélé au monde le ransomware Koler pour les appareils Android en avril 2014.

Cette partie inclut des ransomware utilisant les navigateurs et un exploit kit. Depuis le 23 juillet, le composant mobile de ce programme a été interrompu, et le serveur de commande et de contrôle a commencé à envoyer des commandes de désinstallation sur les mobiles des victimes. Cependant, le reste des composants sur PC  – incluant l’exploit kit – est toujours actif. Kaspersky Lab continue de surveiller ce malware, qui a été présenté pour la première fois par un chercheur en sécurité appelé Kaffeine.

Les criminels derrière ces attaques ont utilisé une technique inhabituelle pour scanner les systèmes des victimes et développer des ransomware personnalisés en fonction du lieu et du type d’appareil – mobile ou PC. L’infrastructure de redirection est l’étape qui suit, une fois que la victime a visité l’un des 48 sites pornographiques malicieux utilisés par les opérateurs de Koler. L’utilisation d’un réseau pornographique pour ce ransomware n’est pas anodin car les victimes ont souvent honte d’avoir visité ce type de contenu et sont prêtes à payer l’amende provenant de soi-disant ‘autorités’.

Les sites pornographiques en question redirigent es utilisateurs vers un hub central qui utilise Keitaro Traffic Distribution System (TDS) pour les rediriger une nouvelle fois. En fonction d’un certain nombre de critères, la seconde redirection peut déclencher trois scenarii différents :

–          L’installation du ransomware mobile Koler. Dans le cas où l’utilisateur utilise un appareil mobile, il est automatiquement redirigé vers l’application malicieuse. Mais il doit encore confirmer le téléchargement et l’installation de l’application – baptisée animalporn.apk – qui est en réalité le ransomware Koler. L’écran de l’appareil touché est alors bloqué et il est demandé à l’utilisateur de payer entre 100$ et 300$ pour le débloquer. Le malware affiche un message localisé émanant soi-disant de la police, ce qui le rend particulièrement crédible.

–          Redirection vers l’un des sites du navigateur ransomware. Un contrôleur spécial vérifie si (i) l’agent utilisateur émane de l’un des 30 pays touchés, (ii) l’utilisateur est ou non un utilisateur Android, et si (iii) la requête ne contient pas d’agent utilisateur Internet Explorer. Si la réponse est positive pour les trois, l’utilisateur voit apparaitre un écran similaire à celui qui apparait sur les mobiles. Dans ce cas, il n’y a pas d’infection, juste une fenêtre pop-up qui peut être évitée facilement grâce à la combinaison alt+F4.

–          Redirection vers un site web contenant Angler Exploit Kit. Si l’utilisateur navigue à partir d’Internet Explorer, l’infrastructure de redirection l’envoie vers des sites hébergeant Angler Exploit Kit, qui inclut des exploits pour Silverlight, Adobe Flash et Java. Pendant l’analyse, le code exploit était parfaitement fonctionnel. La charge utile (payload) était nulle, mais cela pourrait évoluer dans un futur proche.

Vicente Diaz, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab, explique : « L’un des points particulièrement intéressant de cette campagne est l’utilisateur d’un réseau de distribution. De douzaines de sites web générés automatiquement redirigent le trafic vers un hub central utilisant un système de distribution du trafic qui redirige une nouvelle fois les utilisateurs. Selon Kaspersky Lab, cette infrastructure démontre à quel point l’ensemble de la campagne est organisé et dangereux.  Les attaquants peuvent créer rapidement des infrastructures similaires grâce à un fonctionnement automatisé, tout en changeant le payload ou le type de cibles. Ils ont également pensé à la façon de monétiser au mieux l’ensemble en ciblant grand nombre d’appareils. »

Le payload mobile en chiffres
Près de 200 000 visiteurs ont été en contact avec le domaine mobile infecté depuis le début de la campagne. La majorité d’entre eux étaient basés aux US (80% – 146 650), suivi du Royaume-Uni (13 692), l’Australie (6 223), le Canada (5 573), l’Arabie Saoudite (1 975) et l’Allemagne (1 278). Europol et Interpol travaillent actuellement à savoir comment fermer l’infrastructure malveillante.

Conseils aux utilisateurs :
–       Gardez à l’esprit que la police ne diffuse jamais de message électronique demandant de l’argent donc ne payez pas ;
–       N’installez pas les applications que vous trouvez en surfant sur Internet ;
–       Ne visitez pas les sites web auxquels vous ne faites pas confiance ;
–       Utilisez une solution de sécurité fiable.

Piège autour de Clash of Clans

Clash of Clans, Bubble Witch, Boom Beach… des applications vidéo ludiques qui font un carton sur les smartphones et autres tablettes. Des jeux qui, mais ce n’est pas obligé, proposent de payer pour passer des niveaux, gagner de l’énergie, des bonus, … Bref, des jeux qui rapportent des centaines de milliers d’euros aux éditeurs. Les joueurs peuvent dépenser beaucoup, du moins pour les plus impatients. Des pirates ont trouvé le moyen de piéger ses joueurs impétueux en leur proposant de tricher, du moins les « gamerz » le pensent. Plusieurs sites, installés en Iran, tentent d’inciter les joueurs à télécharger des applications ayant pour mission de gagner plus, en jouant moins. « Clash-of-Clans Hack illimit gemmes » ; « BubbleWitch2 illimit bonus » ; … promettent les pirates. Derrière ces faux logiciels, de vrais pièges qui n’ont qu’une seule finalité, infiltrer les appareils des propriétaires. A noter que DataSecuityBreach.fr a repéré aussi des applis, toujours sur des sites Iraniens, proposant de télécharger des « followers-Instagram ».

Google ne protège toujours pas Gmail pour iOS

Vous avez un iPhone, un iPad ? Vous utilisez le service webmail de Google gMail ? Vous allez être heureux d’apprendre que le géant américain n’a toujours pas corrigé la faille qui permet d’intercepter les données qui transitent entre votre précieux et gMail.

L’alerte avait été lancée en février dernier par la société Lacoon Mobile Security. A l’époque, l’entreprise expliquait déjà que Google n’avait pas sécurisé les transmissions entre l’internaute et gMail. Bilan, il était possible de lire et modifier les communications normalement chiffrées. Etonnament, la faille a été corrigée sur Android, mais l’américain a « oublié » de faire de même pour les produits d’Apple. Bref, un pirate se mettant entre vous et la connexion, via une connexion wifi « gratuite » par exemple, n’aura aucun mal à intercepter et utiliser votre compte gMail. En attendant un correction, il est fortement déconseillé d’utiliser les applications gMail via une machine commercialisée par la grosse pomme.

Fuite de données via des smartphones d’occasion

L’éditeur AVAST Software, l’éditeur de solutions de sécurité, a récupéré facilement des données personnelles sur des smartphones d’occasion achetés en ligne, malgré la suppression des données par les consommateurs.

Sur les appareils d’occasion, il a été possible de récupérer plus de 40 000 photos, e-mail et SMS personnels et, dans certains cas, l’identité des vendeurs. « La quantité de données personnelles que nous avons récupérée sur les téléphones était incroyable. Nous avons trouvé de tout, d’un formulaire de prêt rempli à plus de 250 selfies de ce qui semble être le corps masculin du propriétaire précédent, » a déclaré Jude McColgan. « Nous avons acheté divers appareils Android à des vendeurs dans l’ensemble des États-Unis, et nous avons utilisé des logiciels de récupération couramment disponibles pour exhumer des informations personnelles se trouvant auparavant sur les téléphones. La leçon à en tirer est que même les données supprimées sur votre téléphone d’occasion peuvent être récupérées, à moins de les écraser complètement. » 20 smartphones d’occasion ont été analysés dont les propriétaires précédents avaient effectué une réinitialisation d’usine ou une opération de « suppression complète » sur leurs appareils. Malgré ces efforts, Plus de 40 000 photos enregistrées, plus de 750 e-mails et SMS et autres informations ont pu être récupérées.

« Plus de 80 000 smartphones d’occasion sont en vente quotidiennement sur eBay aux États-Unis. En même temps que leurs téléphones, les consommateurs peuvent ne pas être conscient du fait qu’ils vendent leurs souvenirs et leur identité. Les images, les e-mails et d’autres documents supprimés des téléphones peuvent être exploités pour le vol d’identité, le chantage ou même à des fins de harcèlement. Revendre votre téléphone usagé est une bonne façon de gagner un peu d’argent, mais il s’agit potentiellement d’une mauvaise façon de préserver votre vie privée, » a ajouté Jude McColgan. Il est recommandé aux consommateurs intéressé par la vente de leur appareil Android d’installer une application qui écrase les informations avant de revendre leur téléphone.

Des applis Google Play voleuses de données bancaires

Lookout a repéré cette semaine dans le Google Play store une application de banque en ligne clonée, conçue pour subtiliser les identifiants des utilisateurs, mais étrangement sans les mots de passe.

Nous avons aussitôt alerté Google qui a dans la foulée supprimé l’application concernée. Nous tenons à préciser que tous les utilisateurs de Lookout sont protégés contre cette menace. Le programme malveillant incriminé, baptisé « BankMirage », ciblait les clients de la banque israélienne Mizrahi. Les auteurs ont ainsi ajouté une sorte de surcouche à l’application légitime, proposant ensuite leur création de nouveau sur le Google Play store en la faisant passer pour celle de l’établissement bancaire.

Le mode de fonctionnement est simple : dès que la victime lance l’application, le programme malveillant charge le formulaire de connexion, à savoir une page html intégrée à l’application et créée pour dérober l’identifiant de la personne dès qu’elle le saisit. Il s’agit donc d’une tentative de hameçonnage (phishing) des données personnelles. Ce programme a toutefois une étrange particularité : il récupère uniquement l’identifiant de connexion de l’utilisateur. Ses auteurs ont inséré un commentaire dans le code qui commande de collecter uniquement cet élément, et pas le mot de passe.

Une fois l’identifiant récupéré et stocké, l’application envoie un message à l’utilisateur victime pour lui signaler l’échec de sa tentative de connexion. Il est invité à ce moment-là à réinstaller la « vraie » application légitime de la banque sur le Play Store.

Les programmes malveillants qui se font passer pour des applications de banque en ligne comptent parmi les plus dangereux, dans la mesure où ils s’intéressent à des données particulièrement sensibles. Ce type de programme est très présent dans l’Union européenne, dans les pays de la région Asie-Pacifique, et dans une moindre mesure aux Etats-Unis. Nous avons déjà repéré des programmes de banque en ligne créés en Corée qui, au lieu de se glisser dans le catalogue de Google Play, se font carrément passer pour l’application Google Play Store elle-même.

« PlayBanker » en est un exemple : il se fait passer pour Google Play et envoie des alertes aux utilisateurs victimes pour les pousser à télécharger des applications de banque en ligne pirates. Une autre variante, « BankUn », vérifie pour sa part au préalable la présence des huit plus grandes applications légitimes des banques en ligne coréennes, pour les remplacer ensuite par des versions pirates.

Il est hélas difficile pour un utilisateur de se prémunir d’une application de ce type parvenant à se faire référencer dans le Google Play store ; les moyens de protection classiques ne suffisent pas. Comme par exemple le fait de vérifier que le développeur de l’application est digne de confiance, ou de s’assurer que la case « Sources inconnues » (dans les paramètres système du téléphone) n’est pas cochée afin de bloquer l’installation furtive d’applications téléchargées à son insu.

Mieux vaut faire preuve de bon sens : la présence de deux versions apparemment identiques d’une même application peut signifier que l’une d’elles est illégitime. Pour être protégé à 100% contre ce type de menace, la meilleure solution consiste à installer sur le téléphone une solution de sécurité telle que Lookout, qui analyse systématiquement toutes les applications téléchargées.

Un outil Ransomware Removal supprime Simplocker

L’éditeur de solution de sécurité informatique AVAST annonce la sortie d’avast! Ransomware Removal, une nouvelle application gratuite qui élimine les logiciels de rançon Android et déchiffre les fichiers verrouillés et pris en otages.

Avec la nouvelle application pour smartphones et tablettes Android, AVAST propose une solution rapide et gratuite à la menace Simplocker détectée début juin. Simplocker est un nouveau virus Android qui chiffre les photos, les vidéos et les documents stockés sur les smartphones et les tablettes, et exige ensuite un paiement pour les déchiffrer. « Simplocker bloque l’accès aux fichiers stockés sur des appareils mobiles. Sans notre outil gratuit de suppression de logiciel de rançon, les utilisateurs infectés doivent payer 21 $ pour récupérer l’accès à leurs fichiers personnels, déclare à Data Security Breach Ondrej Vlcek, directeur technique d’AVAST Software. Même si nous voyons une croissance exponentielle des logiciels de rançon sur les appareils mobiles, la plupart des menaces de chiffrement des fichiers personnels sont fictives. Simplocker étant le premier logiciel de rançon qui chiffre véritablement ces fichiers, nous avons développé un outil gratuit pour que les utilisateurs puissent les restaurer. »

Toute personne infectée par Simplocker ou tout autre type de logiciel de rançon peut télécharger l’outil gratuit avast! Ransomware Removal en visitant la version web du Google Play Store et en installant ensuite l’application à distance sur son appareil infecté. Une fois celle-ci installée, l’utilisateur peut lancer facilement l’application et éliminer la menace. L’outil analysera ensuite l’appareil, supprimera le virus et déchiffrera les fichiers de l’utilisateur.

Programme espion d’usine dans un clone Android

Les experts de l’éditeur de solutions de sécurité G DATA ont analysé un smartphone livré en sortie d’usine avec un programme espion. Le code malveillant est déguisé en service Google Play Store et fait partie des programmes préinstallés. Ainsi équipé, le smartphone envoie les données personnelles de l’utilisateur à son insu vers un serveur situé en Chine. La prise de contrôle à distance de l’appareil peut être totale. Le modèle concerné est le N9500 fabriqué par l’entreprise chinoise Star. Ce clone d’un modèle connu est vendu sur des plateformes en ligne entre 130 et 165 euros.

Les caractéristiques techniques du N9500 de Star sont attrayantes. Un smartphone Quad-Core, au design inspiré d’une grande marque, livré avec plusieurs accessoires (deux batteries, deux coques…) et pour un tarif compris entre 130 et 165 euros ! Mais opter pour le Star N9500 c’est aussi accepter le programme-espion intégré ! Christian Geschkat, chef produit des solutions de sécurité mobiles G DATA, explique : « Les possibilités qu’offre ce programme d’espionnage sont presque illimitées. Les cybercriminels peuvent tout simplement prendre le contrôle du smartphone ».

Cheval de Troie d’usine
L’analyse du système montre qu‘un faux service Google Play Store intègre le cheval de Troie Android.Trojan.Uupay.D. La fonction d’espionnage est invisible pour l’utilisateur. L’unique information accessible à l’utilisateur est l’icone Google Play Store, présent dans les applications en cours d’exécution, tout le reste est masqué. Le programme communique également avec un serveur situé en Chine. « Difficile de savoir qui réceptionne les données et les utilise » précise Christian Geschckat. Afin de garantir un bon fonctionnement au code malveillant, les mises à jour de sécurité Android sont aussi bloquées.

Désinstallation impossible
Ce programme, camouflé derrière l’application Google Play Store falsifiée,  a été préinstallé dans le système et ne peut donc pas être désinstallé par l’utilisateur. Ce smartphone représente donc un danger pour ses utilisateurs. Les criminels peuvent y installer automatiquement des applications, par lesquelles tous les abus sont permis : localisation, écoutes et enregistrements, achats, escroquerie en ligne, envoi de SMS surtaxés.

Les smartphones et tablettes en ligne de mire des criminels
La diffusion croissante de smartphones et tablettes n’est pas passée inaperçue aux yeux des criminels. L’année passée, plus de 1,2 million de nouveaux programmes malveillants sont apparus et la tendance ne fait que de s’accroître. La découverte d’un code malveillant préinstallé dans un clone démontre que les cybercriminels innovent dans de nouvelles méthodes d’infection à grande échelle et invite à la plus grande prudence quant à l’achat de clones.

Simplocker, un piége pour Android

Les experts savaient depuis un moment que les cybercriminels tenteraient de  s’attaquer à la flotte mobile, une cible très en vogue dans un monde. Il faut dire aussi que le nombre d’utilisateurs de smartphone frôle les 7 milliards en 2014 (Source : Union internationale des télécommunications).

Tout le monde ou presque est donc susceptible d’être victime des attaques cybercriminelles. Les ingénieurs de chez ESET ont repéré le week-end dernier un rançonlogiciel capable de chiffrer les fichiers sur Androïd. C’est le second code malveillant de ce type que detecte l’éditeur d’antivirus. Le piégé a été baptisé Simplocker.

Le logiciel malveillant scanne la carte SD du terminal mobile à la recherche des fichiers aux format variés, considérés comme important car pouvant sauvegarder des données sensibles : jpeg, png, bmp, jpg, gif, doc, docx, pdf, txt, avi, mkv, 3gp et mp4. Les documents sont chiffrés en AES-256. Le pirate réclame de l’argent pour fournir le mot de passe qui déchiffrera les fichiers.

Simplocker n’a été detecté, pour le moment, qu’en Russie. La rançon demandée, 16€, doit être payée en hryvnias (monnaie Ukrainienne) via MoneXy. Le piége est caché dans des applications Android non diffusées via Google Play. En 2010, FakePlayer, un autre code malveillant pour Android avait lui aussi été detécté dans ces deux régions (Russie/Ukraine). Là ou cela devient encore plus interessant est que le système de contrôle (C&C) de SimpleLocker exploite un domaine du réseau TOR (oignon). Bilan, il reste anonyme et permet de contrôler le piége en toute sécurité.

Heartbleed, de retour dans nos smartphones

Nous vous en parlions à l’époque, la faille heartbleed a été découverte/exploitée aussi dans les smartphones. Des millions d’appareils sous Android, non mis à jour (4.1.1 et antérieur), le sont encore. Un chercheur vient de lancer une alerte indiquant que des millions de smartphones sont tributaires des mises à jour des opérateurs, constructeurs. Bref, la faille OpenSSL fait encore des dégâts.

Luis Grangela, scientifiques portuguais, indique qu’une méthode de piratage exploitant Heartbleed peut être exploitée par des pitrates. Sa méthode utilise le Wi-Fi et des smartphones Android. Son attaque, baptisée Cupidon, est basée au niveau des tunnels TLS. Pour le chercheur, iOS d’Apple ne serait pas épargné.

Renforcer la sécurité de l’Internet des Objets

Wind River, éditeur de logiciels pour systèmes connectés intelligents, annonce un profil sécurité pour Wind River Linux, un logiciel certifiable selon le profil de protection GPOS (General Purpose Operating System) des Critères Communs, et ce, jusqu’au niveau d’assurance EAL 4.

Grâce à une connectivité plus importante entre les différents équipements, l’adoption d’une approche de développement bien établie et s’appuyant sur des normes telles que celles des Critères Communs peut aider à dissiper les inquiétudes en matière de sécurité autour de l’Internet des Objets (IdO). En outre, Wind River publie également la dernière version de Carrier Grade Profile for Wind River Linux, une plate-forme clé en main qui permet aux clients de bénéficier d’une distribution Linux de classe opérateur (Carrier Grade Linux CGL).

Ce profil sécurité se présente sous la forme d’un module logiciel à haute valeur ajoutée pour Wind River Linux. Il fournit de nouvelles fonctionnalités de sécurité permettant aux développeurs de faire face aux futures menaces liées à la montée en puissance de l’IdO. Ses principales fonctionnalités (un noyau renforcé, un démarrage sécurisé, un espace utilisateur axé sur la sécurité, ainsi que la base Wind River Linux compatible avec le Yocto Project) s’intègrent parfaitement avec les outils de validation, la documentation et les spécifications de prise en charge matérielle.

« Avec l’Internet des Objets, les besoins en matière de connectivité et de sécurité des équipements se complexifient ; malgré cela, les entreprises sont obligées de respecter des calendriers et des budgets de développement restreints, commente Dinyar Dastoor, vice-président en charge de la gestion des produits chez Wind River. Notre nouveau profil sécurité pour Wind River Linux fournit une plate-forme informatique sécurisée et fiable conforme aux normes de l’industrie. Elle permet aux clients de réduire leurs cycles de développement et de commercialiser plus rapidement leurs produits en proposant la sécurité, les performances et l’expérience utilisateur nécessaires pour les équipements d’aujourd’hui, de plus en plus intelligents et connectés, tous secteurs confondus. »

Avec l’effervescence résultant de tendances telles que l’Internet des Objets, les développeurs sont confrontés à de nouvelles problématiques de complexité pour gérer des projets nécessitant davantage de sécurité, d’informations, et de meilleures performances. Avec ce profil sécurité, les clients peuvent tirer parti des meilleures pratiques de sécurité appliquées dans de nombreuses industries et intégrées au profil de protection des Critères Communs. En outre, en cas d’évaluation nécessaire, il réduit les coûts et les délais de développement, de certification et de maintenance d’une distribution Linux complète en respectant le système d’évaluation des Critères Communs. Le profil sécurité fournit également un kit de certification afin de pouvoir certifier la conformité aux exigences fonctionnelles avec le niveau d’assurance requis. En démontrant que leurs produits fonctionnent sur une plate-forme de certification Wind River, les développeurs peuvent progresser bien plus rapidement au sein du processus de certification, habituellement complexe et coûteux. Avec l’aide de Wind River, les clients peuvent commercialiser leurs produits bien plus rapidement et répondre aux exigences de sécurité d’une variété de secteurs, tels que l’aérospatiale, la défense, l’automobile, l’industrie ou les réseaux.

D’autre part, la nouvelle version du profil Carrier Grade fournit la prise en charge du dernier noyau Linux 3.10 LTSIet de la prise en charge étendue d’une variété d’architectures matérielles. Ce profil inclut également la virtualisation des fonctions de routage et de transfert (VRF — Virtual Routing and Forwarding) avec des conteneurs permettant de fournir de manière transparente des fonctionnalités de niveau opérateur au sein d’un environnement virtualisé. À l’heure où le trafic de données repousse les limites des réseaux des opérateurs, et où l’industrie évolue vers des fonctions de virtualisation des fonctions réseau (NFV), il est essentiel de conserver une fiabilité de niveau opérateur et de se conformer aux exigences strictes en matière de performances et de sécurité définies par les accords de niveaux de services (SLA) garantis par les opérateurs à leurs clients aujourd’hui.

Wind River Linux offre une plate-forme Linux de classe commerciale ainsi qu’une expérience utilisateur aisée grâce à un ensemble riche de fonctionnalités basées sur les toutes dernières technologies open source, à des outils de développement totalement intégrés, à une équipe d’assistance présente dans le monde entier et à des services d’experts. Développé sur l’infrastructure de développement Yocto Project, Wind River Linux améliore la compatibilité entre les différentes plates-formes et l’interopérabilité des composants.

 

Protection contre les applis mobiles qui exploitent nos infos personnelles

McAfee, la nouvelle filiale d’Intel Security, vient d’annoncer la version 4.1 de McAfee Mobile Security (MMS). L’outil dédié aux smartphones et tablettes  permet d’exécuter instantanément des contrôles de confidentialité.

Grâce à ces analyses, l’utilisateur est en mesure d’identifier les applications partageant ses informations personnelles à outrance. MMS 4.1 détecte et supprime les malwares et recherche également d’autres menaces à la sécurité. Une fois le produit installé, McAfee simplifie la réalisation de ces analyses pour l’utilisateur. Cette nouvelle version de McAfee Mobile Security permet aussi aux utilisateurs de supprimer les applications présentant d’importants risques viraux. A noter que l’ensemble des éditeurs d’antivirus propose ce genre d’outil : Gdata, … Très vite, vous allez vous rendre compte que plus de la moitié de vos applications installées, ou non, collectent des informations.

80 % des applications mobiles sont en mesure de localiser leur utilisateur

D’après le ‘Consumer Mobile Security Report’, 80 % des applications mobiles sont en mesure de localiser leur utilisateur, 82 % connaissent l’ID code de l’appareil et 57 % les traquent lors de l’utilisation de leur téléphone. De plus, les applications qui collectent agressivement et sans nécessité des données démultiplient la dangerosité des banques de données, 35 % d’entre elles contiennent des logiciels malveillants.

« Les données personnelles collectées par les applications peuvent être bénéfiques à l’amélioration de l’expérience du mobile de l’utilisateur. Cependant, nombre d’entre elles collectent davantage d’informations que nécessaire, menaçant ainsi la vie privée et la sécurité des informations relatives à l’utilisateur », précise David Grout, Directeur Europe du Sud chez McAfee. « McAfee Mobile Security responsabilise l’utilisateur en lui précisant les informations auxquelles les applications ont accès et en les aidant à protéger leur identité et leurs informations personnelles. »

Le contrôle de la confidentialité proposé fournit des renseignements à l’utilisateur quant aux applications qu’il a installées sur son smartphone ou sa tablette. L’analyse applicative détermine la quantité d’informations à laquelle chaque application peut accéder et qu’elle peut partager, les répertorie ensuite par niveau de sensibilité et compare également les associations d’URL à risque. Quand une application se comporte sensiblement différemment des applications de même catégorie, le niveau de risque est relevé et pris en compte dans son niveau de dangerosité. Grâce à cette option, l’utilisateur peut en un seul clic désinstaller les applications suspectes.

Les autorisations applicatives les plus inquiétantes sont celles qui identifient les ID des smartphones et des tablettes, qui permettent de localiser précisément l’utilisateur (grâce au réseau Wi-Fi ou aux tours relais) et celles qui lisent ou suivent les SMS pouvant contenir des messages privés ou des informations sensibles de type autorisation de transactions bancaires.

Faille pour le lecteur Adobe PDF dédié à Android

Les smartphones et tablettes deviennent de véritables nids à problémes. Après les fuites de données via les applications malveillantes, des systèmes de sécurité bancals, voici venir une faille dans un outil que nous aurions pu penser « propre ». Il a été découvert que l’application, pour Android, du logiciel Adobe Reader PDF était faillible à une vulnérabilité qui permet à un pirate de compromettre les documents stockés dans l’appareil et les fichiers stockés sur la carte SD du matos. Le lecteur Adobe exploite du javascript mal sécurisé (pleonasme ? ndr). Le chercheur néerlandais en sécurité Yorick Koster a vérifié avec succès l’existence de la vulnérabilité dans la version 11.1.3 du lecteur Adobe pour Android. Le bug a été corrigé dans la dernière version 11.2.0. Il est donc fortement conseillé de mettre à jour l’outil. Un code de démonstration « poc » est proposé. Il va créer un fichier .txt lorsqu’un utilisateur ouvre un fichier pdf spécialement conçu pour utiliser la version vulnérable d’Adobe Reader.

 

Une faille dans le cœur d’Android

Six vulnérabilités dans le fonctionnement d’Android pourraient permettre à un pirate de prendre la main sur votre matériel. Des chercheurs de l’Université Américaine de l’Indiana, secondés par leurs mécènes (Microsoft), ont découvert plusieurs vulnérabilités dans l’OS de Google, Android.

Les ingénieurs expliquent qu’il serait possible à un pirate de prendre la main sur les privilèges de la machine via des applications malveillantes… et autorisées par Google et les utilisateurs. Bilan, les Applis prennent le pouvoir quand de nouvelles fonctionnalités apparaissent dans Android.

Des fonctions qui s’intègrent automatiquement dans les applications quand l’OS se met à jour. De nouvelles fonctions que les utilisateurs subissent et ne peuvent contrer. Des privilèges imposés qui ont rapidement été repérés par des malveillants. Les chercheurs ont diffusé une application piégée sur Google Play et l’AppStore d’Amazon pour leur démonstration. « Ces vulnérabilités affectent tous les appareils Android dans le monde » expliquent les chercheurs, soit plusieurs centaines de millions d’utilisateurs.

En gros, quand une application est installée, vous découvrez la liste des autorisations de la dite application (faut-il encore lire la liste, ndr). Quand l’OS se met à jour, et propose de nouvelles fonctionnalités, ces dernières sont intégrées dans les applications… sans que vous en soyez au courant.Bilan, des « bonus » qu’exploitent certaines applications sans que vous en soyez alerter.

Google avait déjà corrigé une faille de ce type, en 2013. Une vulnérabilité, découverte par la société Bleubox, qui visait Android depuis 4 ans.

Portes ouvertes sur vos données pour les Samsung Galaxy ?

Vous possedez un smartphone Galaxy de Samsung ? Vous allez apprécier l’annonce effectuée par la Free Software Foundation qui vient d’annoncer la découverte d’une porte cachée, une backdoor, dans les appareils android de la marque sud coréenne. Tout en travaillant sur Replicant, une version entièrement gratuite/libre d’Android, un concepteur a découvert que le logiciel propriétaire de Samsung, en cours d’exécution sur le processeur d’applications en charge de gérer le protocole de communication avec le modem, met en œuvre une porte dérobée qui permet au modem d’effectuer des opérations sur le système de fichiers, le tout à distance. Bilan, il serait possible à celui qui connait le « truc », d’accéder à aux données personnelles stockées dans le materiel.

Autant dire que le système de chiffrement que propose Samsung ne servirait à rien face à ce tour de passe-passe. Les Galaxy S3, Galaxy Note 2 et le Galaxy Nexus sont concernés. Paul Kocialkowski, développeur de Replicant, propose aux clients Samsung d’interpeller publiquement le constructeur pour une explication sur cette porte cachée et éliminer cet outil intrusif. Faut-il encore qu’il eut été au courant que le logiciel indépendant d’Android, qui gére les « baseband chips », était « piégé ». Nous imaginons difficilement que la société commerciale tente de jouer avec le feu en cachant, bien mal, ce système espion.

A noter que Replicant propose un patch bloquant cette backdoor. Une façon de faire un peu de pub à Replicant face à l’annonce de Knox, le système de sécurité de Samsung ? Korben propose une lettre à envoyer à Samsung. Une idée proposée par la FsF.

« Bonjour,

Je tiens à exprimer mon mécontentement suite à la découverte, dans la gamme Galaxy de vos smartphones, d’une puissante backdoor dans la puce baseband. Etant moi-même propriétaire d’un Samsung Galaxy S3, j’aimerais que vous me disiez ce que vous faites de cette backdoor, qui visiblement permet un contrôle total sur le smartphone et ses données.

A l’heure des révélations d’Edward Snowden et de la mise en cause de nombreuses grandes sociétés comme Google ou Microsoft, il est dommage de constater que Samsung rejoint le banc des accusés en offrant à n’importe qui sachant y faire, NSA en tête, la possibilité de prendre le contrôle total de n’importe quel smartphone, incluant les messages, les fichiers, le GPS et la caméra.

J’attends donc de votre part des explications, et bien sûr une correction de ce système qui ne peut pas être un simple erreur. Il est temps de mettre fin à l’espionnage de masse. En tant que leader dans les nouvelles technologies, au lieu de conforter un système de surveillante malsain, Samsung devrait au contraire montrer la voie d’une technologie au service de ses utilisateurs, et non l’inverse.

Merci d’avance.
Cordialement« 

Le Premier Virus sur Téléphones Mobiles a fêté ses 10 ans

2014 marque le 10ème anniversaire de Cabir, le premier virus infectant les téléphones mobiles. Voici une rétrospective de l’évolution et l’importance des menaces sur les téléphones mobiles au cours des 10 dernières années. Elle est proposée à DataSecurityBreach.fr par Axelle Apvrille, chercheur sénior anti-virus sur mobile chez Fortinet.

De Cabir à FakeDefend, la dernière décennie a vu le nombre de virus mobiles exploser. En 2013, plus de 1.300 nouvelles applications malicieuses par jour ont été détectées. Plus de 300 familles de logiciels malveillants sur Android et plus de 400 000 applications Android malicieuses. Outre la croissance en nombre constatée, l’autre tendance importante à souligner est que les virus mobiles ont suivi la même évolution que les virus sur PC, mais de manière beaucoup plus rapide. La généralisation des smartphones et le fait qu’ils intègrent un système de paiement (numéros surtaxés) en font des cibles facilement monétisables. En outre, ils embarquent des systèmes type logiciel de géolocalisation, micro, GPS et caméras (Voir ZATAZWeb.tv émission de janvier), qui permettent d’espionner leur propriétaire de façon particulièrement intrusive. Tout comme les virus sur PC, les virus mobiles ont très vite, évolués dans le seul but de gagner de l’argent via des modèles économiques plus ou moins complexes.

Les virus mobiles les plus importants de ces 10 dernières années

2004 : Le coup d’essai !
Cabir est le premier ver mobile au monde. Conçu pour infecter les téléphones portables Nokia de la Série 60 en utilisant la technologie Bluetooth, son attaque résultait dans l’affichage du mot « Caribe » sur l’écran d’accueil des téléphones infectés. Le ver se propageait ensuite en recherchant d’autres appareils (téléphones, imprimantes, consoles de jeux…) à proximité de lui à l’aide des fréquences Bluetooth. Les experts pensent que ce ver a été développé par le groupe de hackers 29A en tant que « concept théorique » étant donné son caractère inoffensif.

2005 : La propagation par MMS
CommWarrior ajoute à Cabir l’infection par MMS. En effet, le ver se propage d’une part par Bluetooth, et d’autre part, par MMS à tous les contacts du téléphone infecté. Les MMS n’étant généralement pas gratuits, cela a engendré des coûts pour les victimes. Certains opérateurs ont eu jusqu’à 3.5 % de leur trafic infecté et, devant l’ampleur des faits, ont accepté de rembourser les victimes. Ce virus, ciblant les plateformes Symbian, a été signalé dans plus de 18 pays à travers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. 115 000 appareils mobiles ont été infectés et plus de 450 000 MMS ont été envoyés à l’insu des victimes. Pour la première fois, on constate qu’un ver mobile peut se propager aussi rapidement qu’un virus sur PC. A cette époque, Symbian était la plateforme la plus populaire pour les smartphones avec un nombre d’utilisateurs dans le monde se chiffrant en dizaines de millions. L’objectif derrière CommWarrior était la propagation maximale du ver. Bien que cela ait engendré des dégâts financiers pour les utilisateurs, les attaquants, à cette époque,  ne se préoccupaient pas  de monétiser leurs attaques.

2006 : L’appât du gain !
Pour la première fois, en 2006, un Cheval de Troie connu sous le nom de RedBrowser a été conçu pour infecter un grand nombre de téléphones via la plateforme Java 2 Micro Edition (J2ME). A cette époque, la majorité des téléphones étaient compatibles avec Java et permettaient l’exécution d’applications Java téléchargées depuis Internet. Plutôt que de développer un logiciel malveillant spécifique à un OS, les auteurs de virus ont donc porté leurs efforts sur J2ME afin de pouvoir cibler non seulement les utilisateurs de Symbian mais également ceux utilisant d’autres plateformes. RedBrowser a été le premier cheval de Troie à explicitement dérober de l’argent aux utilisateurs de téléphones portables. Pour ce faire, il se faisait passer pour un utilitaire d’accès à Internet, alors qu’en réalité, il envoyait des SMS à différents numéros surtaxés. Le possesseur du téléphone se voyait ainsi facturé 5$ par SMS envoyé. L’utilisation de logiciels malveillants mobiles devient donc un moyen de générer de l’argent. Jusqu’à l’apparition de RedBrowser, l’infection par logiciels malveillants de tout type de téléphone mobile semblait impossible. L’apparition de chevaux de Troie pour J2ME est un événement aussi important que l’apparition du premier ver pour smartphones en 2004. Les SMS représentaient à cette époque pratiquement le seul vecteur de monétisation pour les auteurs de virus mobiles.

2007-2008 :  La période transitoire…
En 2007 et 2008, on constate une quasi stagnation dans l’évolution des menaces mobiles mais une augmentation en volume des virus envoyant des SMS à des numéros surtaxés à l’insu des utilisateurs de téléphones.

2009 : Les prémices des botnets sur  mobiles
Au début de l’année 2009, Fortinet découvre Yxes (anagramme de « Sexy »), un logiciel malveillant qui se cache derrière l’application « Sexy View » d’apparence légitime et certifiée Symbian. Une fois infecté, le téléphone portable de la victime communique son répertoire téléphonique à un serveur central, qui à son tour commande l’envoi aux contacts du répertoire de l’utilisateur de SMS incluant un lien URL. En cliquant sur ce lien, les destinataires téléchargent depuis Internet une copie du ver sur leurs propres téléphones, participant ainsi à sa propagation. Yxes s’est essentiellement attaqué à l’Asie où il a infecté au moins 100 000 appareils en 2009. Yxes est marquant dans l’évolution des virus mobiles à plusieurs titres. D’abord, il est considéré comme le premier logiciel malveillant visant la version 9 du système d’exploitation Symbian. Ensuite, c’est également le premier logiciel malveillant permettant d’envoyer des SMS et d’accéder à Internet à l’insu de l’utilisateur mobile, ce qui représente une innovation technologique dans les programmes malveillants. Enfin, son modèle de propagation hybride – SMS avec lien et conversation avec un serveur distant – fait redouter aux analystes anti-virus qu’il soit l’annonciateur d’une nouvelle gamme de virus : les botnets sur mobiles. L’avenir validera cette crainte.

2010 : L’ère de l’industrialisation des virus mobiles
2010 marque un tournant dans l’histoire des virus mobiles. L’utilisation des virus mobiles passent des mains de développeurs peu scrupuleux localisés à de véritables réseaux cybercriminels organisés. C’est en sorte le début de l’ère de « l’industrialisation des virus mobiles » où les attaquants se rendent compte que les virus mobiles peuvent facilement leur rapporter beaucoup d’argent et décident de les exploiter plus intensivement. C’est à cette époque d’ailleurs que l’on rencontre Zitmo. Ce virus est la première extension mobile connue de ZeuS, un cheval de Troie bancaire pour PC très virulent. Zitmo intercepte les SMS expédiés par les banques aux clients pour détourner les opérations bancaires en ligne. Cette année là, d’autres virus font également couler beaucoup d’encre, comme Geinimi, le premier logiciel malveillant à s’attaquer à la plateforme Android et également la première véritable instance de botnet mobile. Geinimi communique avec un serveur distant qui lui envoie des commandes comme l’installation ou la suppression de certains logiciels sur le smartphone. Outre les menaces visant le système d’exploitation Android, l’autre fait plus inquiétant est la monétisation des attaques qui marque l’entrée dans l’ère de la cybercriminalité sur mobiles.

2011 : Android en ligne de mire !
Alors que les attaques sur Android s’intensifient, 2011 voit l’apparition de virus beaucoup plus évolués. Notamment, DroidKungFu, qui, aujourd’hui encore, est reconnu comme l’un des virus mobiles les plus avancés d’un point de vue technologique. Il cherche à mettre le téléphone portable sous contrôle et pour cela, « roote » le téléphone à l’aide d’exploits connus (exploid uDev, Rage Against The Cage…). Résultat, l’attaquant peut ouvrir une page web de son choix sur le téléphone, installer ou enlever des applications… DroidKungFu met également en place des mesures pour passer inaperçu aux yeux des analystes anti-virus. Le combat cybercriminels/antivirus sur mobiles est lancé. Comme la plupart des virus jusqu’à présent, DroidKungFu était généralement disponible depuis des boutiques en ligne non officielles et forums en Chine. Plankton est un autre logiciel malveillant qui apparaît en 2011. C’est probablement le plus répandu de tous, et encore aujourd’hui il sévit de manière importante. Présent sur Google Play, la boutique en ligne officielle d’applications Android, et parfois simplement considéré comme un kit de publicité trop agressif, il modifie la page d’accueil du navigateur mobile ou ajoute de nouveaux raccourcis et marque-pages sur le téléphone portable… « Avec Plankton, explique à DataSecurityBreach.fr Axelle Apvrille, on joue dans la cour des grands ! Ce logiciel malveillant se retrouve dans les 10 virus les plus prévalents, toutes catégories confondues, c’est à dire qu’il est aussi fréquent que les virus PC les plus virulents. L’époque où les virus mobiles restaient en retrait des virus PC est terminée. En l’occurrence pour Plankton, on compte 5 millions d’appareils infectés à ce jour« .

2013 : Vers de nouveaux modes d’attaques
2013 marque l’arrivée de FakeDefend, le premier ransomware sur Android visant les téléphones mobiles. Caché derrière un faux anti-virus, ce logiciel malveillant suit le même mode opératoire que les faux antivirus sur ordinateurs. Il bloque le téléphone et exige de la victime qu’elle paie une rançon (sous forme d’une souscription AV extrêmement élevée dans ce cas) pour récupérer le contenu de son appareil. Toutefois, le paiement de la rançon n’aide en rien car le téléphone doit être réinitialisé par défaut pour rétablir la fonctionnalité. C’est également en 2013 qu’apparaît Chuli, la première attaque ciblée contenant un logiciel malveillant Android. Le compte mail d’un activiste de la Conférence Mondiale Uyghur, qui se tenait les 11-13 Mars 2013 à Genève, a été utilisé pour viser des comptes de militants et défenseurs Tibétains des Droits de l’Homme. Ce logiciel malveillant visait à récolter des données telles que les SMS reçus, les contacts de la carte SIM et du téléphone, les informations de géolocalisation, et enregistrait les appels du téléphone de la victime. Toutes ces informations étaient ensuite envoyées à un serveur distant. 2013 peut être considérée comme l’année de la professionnalisation des attaques mobiles. Plus ciblés, plus sophistiqués, FakeDefend ou encore Chuli sont des exemples d’attaques pouvant être comparés à ceux que nous connaissons aujourd’hui sur les ordinateurs. De plus, avec une attaque comme Chuli, on peut se demander si nous ne sommes pas en train d’entrer dans l’ère de la cyber-guerre mobile et de ce fait, le début de l’implication potentielle de gouvernements et autres organisations nationales dans l’origine de ces attaques…

Et demain ?
En matière de cybercriminalité, il est toujours difficile de prédire ce qui arrivera l’année prochaine et encore moins durant les 10 prochaines années. Le paysage des menaces mobiles a considérablement changé au cours de ces dix dernières années, et, les cybercriminels se sont efforcés à trouver de nouvelles techniques, toujours plus ingénieuses pour gagner de l’argent. Face à l’explosion du marché des smartphones et autres technologies mobiles, on peut cependant prédire dans les années à venir la convergence des virus mobiles et des virus PC. « Tous les virus seront alors « mobiles », indique Axelle Apvrille à Data Security Breach, car tout sera devenu « mobile ». » Au-delà des appareils mobiles, la prochaine cible des cybercriminels pourrait être l’Internet des Objets (Internet of Things en anglais ou IoT). Difficile d’évaluer le nombre d’objets connectés sur le marché dans 5 ans, mais à en croire les estimations de Gartner, 30 milliards d’objets seront connectés en 2020 alors qu’IDC estime ce même marché à 212 milliards. Alors que de plus en plus de fabricants et de fournisseurs de services misent sur l’opportunité commerciale que représentent ces objets, la sécurité n’a pas encore été prise en compte dans le processus de développement de ces nouveaux produits. Une nouvelle aubaine pour les cybercriminels ?

 

Piratage d’un Android en 10 secondes

L’application Bing de Microsoft sous Android permettait de pirater un smartphone en 10 secondes. Microsoft a corrigé la faille. Faut-il encore que les utilisateurs de smartphones sous Android, utilisateurs de l’application de Microsoft, pensent à faire la mise à jour de leur outil. Un hacker a découvert, il y a quelques jours, comment il était possible de pirate un smartphone via l’application fuiteuse. Il fallait 10 secondes pour réussir le tour de passe-passe. Le chercheur de chez Trustlook a motivié Microsoft à passer son application en version 4.2.1.

L’attaque était simple : connecté en WiFi, sur une connexion non sécurisée, l’application permettait une prise de contrôle des informations  de votre « précieux ». La société de sécurité informatique indique qu’il y aurait près d’un milliard de propriétaires de smartphones visés par cette potentialité malveillante.

Bref, après Snapchat, Microsoft démontre que les applications pour smartphone sont réalisées à la va vite et que les utilisateurs installent, sans le savoir, de véritable mouchard. ZATAZWeb.tv de janvier vous montre, d’ailleurs, un de ces logiciels espions, capable de lire vos SMS, de photographier, filmer ou enregistrer des sons avoisinant le smartphone. Sans parler d’un suivi, en temps réel, de votre situation géographique.

 

Obama restreint les méthodes de la NSA

Le président Obama a ordonné la fin de la collecte « en vrac » des messages téléphoniques des Américains. Vendredi, il est revenu sur la vaste restructuration des programmes de surveillance qui ont « ponctionné » les données de millions de citoyens américains. Une cybersurveillance exposée, l’an dernier, par l’ancien analyste du renseignement Edward Snowden.

Obama a appelé la National Security Agency (NSA) à renoncer au contrôle de son énorme base de données de relevés téléphoniques, à la mise en place d’un tribunal des programmes de surveillance, et l’arrêt des écoutes de dirigeants étrangers, alliés des États-Unis. Mais n’applaudissons pas trop vite, la surveillance continuera, mais avec des contrôles plus stricts.

Dans son discours donné ce vendredi au ministère de la Justice, M. Obama a appelé à une « nouvelle approche« . Un plan de transition doit être élaboré d’ici le 28 mars, autant dire un travail d’Hercule qui risque d’accoucher d’une souris. Le 28 mars étant la date butoir de la fin de la collecte de « métadonnées » par la NSA. Collecte qui a débuté après les attentats du 11 septembre 2001. « Dans notre empressement à répondre à des menaces très réelles et nouvelles (…) nous avons une eu réelle possibilité de perdre certaines de nos libertés fondamentales dans cette poursuite de la sécurité. Cela est particulièrement vrai lorsque la technologie de surveillance et de notre dépendance sur l’information numérique évolue beaucoup plus vite que nos lois. » Le Président Américain a indiqué que dorénavant, le programme de surveillance fonctionnera en deux étapes « À compter de maintenant, nous allons seulement suivre des appels téléphoniques qui sont associés à une organisation terroriste (…) J’ai demandé au procureur général de travailler avec le Foreign Intelligence Surveillance Court de sorte que pendant cette période de transition, la base de données (des métadonnées, Ndr) pourra être interrogée qu’après une décision judiciaire, ou dans une véritable situation d’urgence. » Obama a également demandé au Congrès à créer un groupe de « défenseurs publics » qui pourra représenter les intérêts de la vie privée. Pour rappel, les données collectées par la NSA comporteraient uniquement le numéro de téléphone de l’émetteur, la durée de l’appel et le numéro qu’il a composé.

Surveillance des alliés
Le président Obama a également abordé un autre programme de surveillance de la NSA, celui qui implique la collecte des courriers électroniques et des appels téléphoniques de cibles basées à l’étranger, y compris quand ils sont en contact avec des citoyens ou des résidents américains. Obama a déclaré que la nouvelle directive « indiquera clairement ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire. »

Dorénavant, les Etats-Unis vont utiliser le renseignement que « pour des raisons de sécurité nationale légitimes (…) et non plus pour donner aux entreprises américaines un avantage concurrentiel. » En ce qui concerne les alliés, Barack Obama a expliqué qu’il allait préférer prendre son téléphone pour poser la question directement aux chefs d’Etat que de lancer une opération d’espionnage.

La directive d’Obama s’applique à la collecte de la NSA et précise que cette « moisson » ne doit être utilisée que pour la lutte contre le terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive et les cybermenaces, pour la lutte contre la criminalité transnationale et à la protection de l’armée américaine et les forces alliées.

Obama a taclé la Russie et la Chine qui ont ouvertement et bruyamment critiqué les actions de la NSA, en indiquant qu’il ne voyait pas ses deux pays avoir une discussion ouverte sur « leurs programmes de surveillance et la gestion de la vie privée de leurs citoyens« .

Pendant ce temps, en Europe
À quelques semaines des étapes législatives cruciales pour le futur règlement sur le Marché unique des télécommunications, une coalition d’organisations européennes publie le communiqué ci-dessous et invitent les citoyens à faire entendre leur voix en appelant leurs eurodéputés à protéger la neutralité du Net. Une large coalition d’organisations de la société civile vient de lancer SaveTheInternet.eu [1], une campagne pour protéger la neutralité du Net dans la législation européenne à venir. À moins que nous n’agissions rapidement, une proposition de règlement de la Commission va réduire la liberté d’expression sur Internet, augmenter les prix et entraver l’innovation. Les citoyens doivent contacter les députés européens de la commission Industrie et les appeler à défendre un Internet ouvert.

Au terme de quatre ans d’inaction dans ce domaine, la nouvelle proposition de la Commission pourrait gravement nuire à un Internet ouvert. Ce règlement pourrait autoriser des entreprises de l’Internet à altérer arbitrairement le trafic du réseau pour prioriser les services des sociétés les plus riches, au détriment de l’innovation et de la liberté d’expression. Certaines des pires violations de la neutralité du Net auxquelles nous avons assisté en Europe ces dernières années deviendraient légales à cause de la faille des soi-disant « services spécialisés » contenue dans la proposition. De plus, le texte de la Commission pourrait autoriser des activités « volontaires » de surveillance et de filtrage ad hoc du réseau par les fournisseurs d’accès à Internet – en violation flagrante des obligations légales de l’Union européenne. Les ONG critiquent de manière unanime cette proposition de règlement. Les organisations de la société civile sont furieuses que cette proposition ne reflète pas les différents points de vues exprimés dans les réponses envoyées aux consultations que la Commission a tenues sur ce sujet. Ces organisations critiquent également l’examen précipité dont ces mesures font l’objet. Mais le plus préoccupant reste que les opérateurs télécom majeurs puissent remplacer l’actuel modèle économique de l’Internet – efficace et rentable – par celui de la téléphonie – inefficace, coûteux et obsolète.

Les citoyens doivent à présent se faire entendre dans ce débat crucial pour l’avenir d’Internet. Le règlement est maintenant entre les mains du Parlement européen, qui a l’opportunité unique d’en corriger les dangereuses failles et de mettre en place les garde-fous nécessaires à la protection d’un Internet neutre et ouvert. Le temps presse. La commission Industrie du Parlement européen amendera la proposition de règlement le 27 février. Au cours des six prochaines semaines, chaque citoyen européen soucieux de l’avenir d’Internet devra contacter les membres du Parlement européen et faire entendre sa voix. Cette campagne est menée par : Access Now (Bruxelles) ; Digitale Gesellschaft e.V (Allemagne) ; European Digital Rights (EDRI) (Bruxelles) ; Initiative für Netzfreiheit (Autriche) et La Quadrature du Net (France). (WP)

 

Un espace EuroSport piraté, données utilisateurs envolées

Un pirate informatique met la main sur des données clients ayant téléchargé des applications Football et Tennis d’Eurosport. Difficile de savoir ou, précisément, le pirate Hocine a pu intercepter plus de 6.000 adresses électroniques, codes de promotion, IP appartenant à des clients et utilisateurs d’applications pour smartphone diffusés par Eurosport.

D’après les informations que Data Security Breach a pu collecter, les 20.001 données ne visent que des téléchargements réalisés entre le 09 et le 26 septembre 2013. A noter qu’à côté de chaque mail, une adresse IP. Bref, suffisamment d’information pour qu’un pirate puisse lancer d’autres attaques plus ciblées. ;Dans la liste, des Britanniques, des Allemands et 3.107 adresses appartenant à des Français.

Il semble que les internautes ayant téléchargés, par l’entremise d’Eurosport, Fluid Football et Virtua Tennis, soient touchés par cette fuite de données. Comment être certains que les données proviennent de la chaîne de télévision dédiée aux sports ? Assez simplement ! Le premier compte de ce « Leak », de cette fuite, appartient au Marketing Manager d’Eurosport.

Le pirate n’a pas souhaité nous indiquer s’il avait en sa possession d’autres informations, et encore moins, indiquer le point de départ de cette fuite.

Le top 3 pour tracer un smartphone

Vous avez perdu votre téléphone portable ? Un malveillant tente d’y accéder ou vient de vous le voler. Voici notre top 3 DataSecurityBreach.fr des outils qui devraient vous servir afin de vous protéger, et protéger votre précieux. L’article sur comment sécuriser sa tablette vous a particulièrement intéressé. Nous nous sommes dit que nos téléphones, de plus en plus couteux et aux contenus de plus en plus sensibles méritaient aussi un véritable focus.

L’idée de cet article m’est venu aussi en lisant un Tweet envoyé par un lecteur, sur le twitter de ZATAZ Media : @zataz. Le papa du lecteur a eu son iPhone volé. Fier de lui, le voleur a tenté d’y accéder… seulement il n’a pas pensé au système antivol embarqué. Bilan, le « monte en l’air » s’est retrouvé en photo… sur le web. « Le #Voleur s’est fait grillé en mettant sa photo après le vol du téléphone de mon père #Abidjan #civ225 @zataz » s’amusait notre lecteur. Plus drôle encore, une américaine, Danielle Bruckman, a diffusé un an de photos de son voleur. L’idiot ne s’étant pas rendu compte que chaque cliché qu’il prenait de lui fût communiqué et sauvegardé sur le cloud de la belle. Bref, vous allez voir que surveiller et tracer une smartphone est très simple et n’oblige pas l’internaute à être un agent de la NSA et utiliser l’outil DROPOUTJEEP pour surveiller un iPhone.

Comment faire ?
Il existe pléthore d’outils qui vont vous permettre de protéger votre précieux. Etre alerté par SMS (sur un autre téléphone), par eMail, via une photo, un plan, une données GPS, … Voici notre sélection. N’hésitez pas à nous proposer votre choix.

LockWatch
Efficace, rapide d’installation, l’outil fonctionne sous Android. Il permet de recevoir la photo de toutes personnes rentrant un mauvais mot de passe dans votre téléphone. Il est possible de configurer le nombre d’essai. En plus de sa photographie, un plan et l’adresse du lieu d’utilisation du téléphone est envoyé par courrier électronique. Totalement transparent, le « curieux » ne voit pas l’intervention de LockWatch. Il est possible de configurer l’option « fausse alerte ». Dès que le bon mot de passe est tapé, aucune alerte n’est envoyée.

Lockout security
Même ordre d’idée que LockWatch. LockOut propose un service gratuit qui vérifie la sécurité de vos applications, la sauvegarde de vos contacts. Une version premium, donc payante, rajoute une sauvegarde sur le cloud de vos photos et journaux d’appels, une protection de vos informations en analysant les capacités des applications à intercepter vos données confidentielles. Les deux options, gratuites et payantes, proposent un plan pour retrouver le portable égaré. Il est possible de faire retentir une sirène, faire vibrer et clignoter l’écran de l’appareil pour retrouver la bête. Coût de la version premium, 24,99€ par mois. A noter un paiement possible pour acheter Lockout Security via le smartphone (sic!). A noter que l’outil, version gratuite, est proposée dans les smartphones Orange.

Samsung dive
Une application disponible uniquement pour smartphone Samsung. Samsungdive permet de localiser la position actuelle du mobile perdu ainsi que l’historique des déplacements durant les 12 dernières heures. Vous pouvez verrouiller votre mobile à distance afin que personne d’autre ne l’utilise. Une alerte peut sonner pendant 1 minute, quels que soient les réglages du son et de la vibration du mobile. Un contrôle des appels peut être effectué via les journaux sauvegardés. Samsung Dive a une petite finesse que Data Security Breach vous conseille de surveiller. Il est possible, à distance, via le site web de Samsung, de déverrouiller votre tablette/smartphone protégé par un mot de passe. Bref, faire sauter la protection d’entrée, en un seul clic de souris. A contrôler sans modération car une fois déverrouillé, le matériel n’est plus protégé. Il faut lui implémenter un nouveau password.

Autre outil à ne pas rater, Cerberus. Commercialisé moins de 3 euros il propose une série d’options qui méritent de s’y pencher. Cerberus permet de protéger 5 téléphones avec le même compte. Il est possible de contrôler l’appareil à distance depuis le site web cerberusapp.com ; contrôle à distance par SMS et de vérifier la carte SIM et d’être alerté en cas du clonage de la puce et de son utilisation dans un autre téléphone. Des options de sécurité classique, mais des « bonus » qui sont étonnants comme enregistrer le son depuis le micro du smartphone ou encore avoir des informations sur le réseau et l’opérateur utilisé par le smartphone. Il est aussi possible d’afficher les SMS sauvegardés dans le téléphone ou encore avoir accès au journal des appels. L’application fonctionne même si vous n’avez pas de connexion internet, via la carte SIM. L’outil est bluffant et… flippant. Autant dire que la sécurité du site web a intérêt à être blindé de chez blindé, tout comme le mot de passe que vous allez employer.

Mise à jour : PlaymoGeek nous indique que l’outil Avast Mobile et Security fonctionne aussi très bien. « je l’ai testé pour mon mobile volé« . La version Premium ne coûte que 15 euros par an.

 

Comment conserver le contrôle de la sécurité mobile aujourd’hui

L’attachement émotionnel des consommateurs à leurs téléphones portables signifie qu’ils sont de plus en plus nombreux à être sélectifs en termes de modèle et d’applications, même dans leur vie professionnelle. Ceci conduit les responsables informatiques à avoir le sentiment qu’ils perdent le contrôle de la sécurité mobile et que les employés la compromettent. Après tout, les entreprises prennent rarement des décisions sur le choix des terminaux mobiles. Et les responsables informatiques n’imposent pas comment les employés doivent interagir avec leurs appareils mobiles.

Dès lors, comment les entreprises peuvent-elles garder le contrôle de leur stratégie de mobilité sécurisée, alors qu’apparemment elles ne peuvent la contrôler ? La gestion des terminaux mobiles (MDM) contrôle la sécurité des appareils mobiles, mais elle n’aborde pas la sécurité de l’atout le plus précieux : les données de l’entreprise. Toutefois, il existe un moyen pour les services informatiques de sécuriser la fonctionnalité et les données de leurs entreprises : la conteneurisation.

L’état d’esprit des responsables informatiques d’aujourd’hui doit passer d’une focalisation sur le terminal à une focalisation sur les données qui s’y trouvent et comment les employés utilisent ces données. Cela va permettre aux organisations d’atteindre de nouveaux niveaux de productivité, d’efficacité et de collaboration mobile. Le défi n’est pas « Comment puis-je contrôler cela ? » mais « Comment puis-je mettre en place, en toute sécurité, des moyens plus efficaces pour travailler grâce aux appareils mobiles ? ». Pour parvenir à cela, les responsables informatiques ont besoin de créer un environnement mobile sécurisé pour l’utilisateur qui répond à tous les besoins.

Au final, il y assez d’applications fonctionnelles et faciles à utiliser pour que les employés en adoptent pour compléter au mieux leurs tâches. Celles-ci sont peut-être utiles pour l’employé mais pas forcément suffisamment intégrées ou sécurisées : en fonctionnant de manière isolée, il se peut que les applications limitent la productivité, l’efficacité et la collaboration.

La clé pour que les responsables informatiques gardent le contrôle, à cette étape, se trouve dans le fait de comprendre comment les employés veulent interagir avec les données. En maitrisant cette connaissance, les responsables informatiques peuvent proposer l’environnement mobile sécurisé le plus attractif pour les employés. Ils peuvent proposer des applications sur mesure et des applications tierces sécurisées qui sont meilleures – que ce soit en rapidité ou dans l’usage – que celles que les employés utilisent déjà, ce qui aide à transformer l’entreprise en même temps.

En particulier, l’usage des applications professionnelles personnalisées ne fait que croître. D’ici 2017, 25% des entreprises auront un magasin d’application (app store) d’entreprise pour gérer les applications approuvées par l’entreprise sur les PC et appareils mobiles, selon Gartner. Les magasins d’applications d’entreprise offrent un meilleur contrôle sur les applications que les employés utilisent. Cependant Gartner reconnait que ce contrôle n’est possible que si le magasin d’applications est largement adopté. C’est pourquoi il est si important pour les entreprises de comprendre ce que les employés veulent faire sur leurs appareils et comment ils veulent le faire. C’est comme ça qu’ils pourront proposer l’environnement sécurisé que l’employé va adopter, tout en servant les objectifs de l’entreprise. (Florian Bienvenu, VP Europe Centrale et Europe du Sud, Good Technology pour DataSecurityBreach.fr)

Sécurisons tablettes et smartphones

Sacré Père Noël, il a cassé sa tirelire pour offrir l’objet high-tech à la mode. Une tablette, un smartphone, une montre connectée. Les « vendeurs », les « commerciaux » des marques ont sorti la grosse artillerie pour vanter du matériel qui, avouons-le, fait briller les yeux. Sauf qu’il y a un petit détail loin d’être négligeable que nous avons pu constater lors de 43 rencontres effectuées entre le 17 et le 24 décembre 2013 : seuls 3 souriants vendeurs de rêves nous ont parlé, naturellement, de  sécurité.

Le Béaba
Un PC, une tablette sortis de leur carton ne sont pas propres, attendez par là qu’il faudra penser, lors de votre première connexion à mettre à jour vos machines. Des mises à jour de sécurité, d’applications. Indispensable. Prenons l’exemple de l’iPhone 5 (et ) ou des derniers Samsung. Évitez de voir votre données s’envoler en raison de « faille » usine. Pour les PC, comme pour les MAC, les « updates » concerneront surtout des corrections liées à des vulnérabilités. Pour vous donner une petite idée, regardez la date de fabrication de votre matériel. Si nous prenons un PC fabriqué en septembre, sous Windows 8, plus de 40 mises à jour. Même son de cloche pour un MAC. Pour les tablettes, sous Android, la dernière importante, date de mi-décembre, avec une correction interdisant l’interception possible, en clair par le wifi, des informations de connexion d’un utilisateur.

Le matos
Que le veuille ou non, un antivirus devient indispensable sur PC/MAC, mais aussi tablette et smartphone. Il en existe plusieurs dizaines, gratuites et payantes. Nous nous pencherons plus concrètement, dans quelques instants, sur ceux proposés pour les mobiles. Mais avant ça, revenons sur une option loin d’être négligeable dans la majorité des nouveaux matériels sortis pour Noël : le chiffrement des machines. Certes cela prend un peu de temps, certes cela semble fastidieux d’être obligé de retenir le mot de passe imposé. Mais c’est quelques minutes valent mieux que les heures, voir les jours à courir pour bloquer l’ensemble des comptes (PayPal, DropBox, emails, forums, sites…) que vous aurez enregistré dans le matériel que vous aurez perdu, ou que l’on vous aura volé, piraté. Pour les possesseurs des téléphones le plus vendus du moment, Samsung, il suffit de se rendre dans l’option « Paramètres » > « Sécurité » > « Crypter« . N’oubliez pas, si vous équipez votre machine d’une carte sd, de chiffrer cette dernière. Récupérer cette dernière et la copier est un jeu d’enfant. Chiffrer le contenu rendra inutilisable les informations sauvegardées.

Passons ensuite, comme indiqué plus haut, aux outils de sécurité à installer dans vos précieux. Les antivirus proposés par G Data, McAfee, BitDefender, … font l’affaire. Il détecte les applications pouvant être piégés. Loin d’être négligeable, cette menace est annoncée comme étant la 1ere des malveillances en 2014. Vient ensuite la crainte de la perte/vol de votre matos. La version proposée par Avast! Permet aussi de recevoir une notification quand votre carte SIM a été changée. Pour le contrôle des fichiers que vous auriez à récupérer/stocker dans le Cloud (ce que nous trouvons aberrant et vous invitons à ne pas faire, Ndr) des outils comme VirusBarrier permettent de scanner les documents sauvegardés sur DropBox, iDisk, et WebDAV.

Lookout Mobile Security est une application gratuite qui protège vos appareils iOS ou Android. Il permet de protéger son matériel et, en version payante, de sauvegarder vos contacts en programmant des sauvegardes automatiques. Si vous perdez votre téléphone, Lookout permet de le localiser sur une carte Google – même si le GPS est désactivé. L’application permet aussi d’activer une alarme sonore – même si votre téléphone est en mode silencieux. La fonctionnalité qui permet de verrouiller à distance le matériel est un plus non négligeable.  L’outil BullGuard Mobile Security propose le même type de service. Pour les smartphone, le chien de garde propose aussi une protection pour la carte SIM. IHound propose, lui aussi, de suivre l’appareil à distance. Il permet de verrouiller le téléphone ou la tablette. IHound utilise le GPS de votre téléphone pour le suivi de l’appareil. Il comprend une alarme qui peut être déclenchée par une notification push. Fonctionne même quand le silencieux est enclenché. Sur un appareil Android, vous pouvez également effacer à distance les données et verrouiller votre machine. Application payante.

Les anti-vols

Face à une attaque « physique » de votre téléphone, il existe aussi des parades. Quelqu’un tente de rentrer dans vos données. Pour cela il tombe nez-à-nez avec votre clavier dédié au mot de passe. Les applications GadgetTrak (iOS) et LockWatch (Android) vous enverrons, par eMail, la photo de votre « curieux » et sa position géographique, via une carte Google.

Je finirai par deux outils indispensables pour la sécurité de votre vie numérique: Authy et Google Authenticator. Deux applications qui permettent de générer des clés demandées lors d’une double authentification pour Google, Facebook, Twitter, et même vos sites web (sous WordPress). Sans les chiffres fournis par l’un de ces outils de validation, même votre mot de passe demandé ne servira à rien. Parfait en cas de vol de ce dernier. Nous vous expliquons, pour votre compte Facebook, l’intérêt de la double identification.

Pour finir, pensez aussi à vos connexion web hors vos murs. Une protection VPN est loin d’être négligeable. Elle permet, quand vous êtes en déplacement, de chiffrer, de rendre illisible à une potentielle interception, vos informations (emails, mots de passe, téléchargement, …). Il existe des applications VPN simples et efficaces pour tablettes, smartphones et ordinateurs.

Cette liste est loin d’être exhaustive, elle a surtout pour mission de vous faire tendre l’oreille, de vous inciter à vous pencher sur vos doubles numériques, sur leur sécurité et la maitrise de ces matériels qui n’étaient encore que de la science-fiction, voilà 10 ans. N’oubliez jamais que vous devez contrôler vos machines… et pas le contraire !

 

 

 

Espion et webcam ? Explication

Début décembre dernier, le Washington Post faisait parler un ancien agent du FBI au sujet de l’espionnage numérique pratiqué par les services d’enquêtes étatiques de l’Oncle Sam. Le papier du journal américain indiquait que le FBI était capable de déclencher à distance la webcam intégrée à l’ordinateur d’un suspect. Une cybersurveillance « sans allumer le la diode de connexion qui indique l’état de marche de ma caméra« . Une révélation qui n’en est pas une. La pratique est connue depuis… 20 ans.

Comment est-ce possible ?

Il y a une vingtaine d’année sortait sur le web, par le biais d’un groupe de hacker nommé The Cult of the Dead Cow (Le culte de la vache morte) un logiciel d’espionnage baptisée Back Orifice. Cet « outil », que l’on nomme aujourd’hui RAT, Rootkit, permettait de prendre la main sur un ordinateur connecté et préalablement piégé par Back Orifice. Bref, un cheval de Troie. Nous sommes alors en 1998.

Si B.O. se voit, aujourd’hui, comme un gros bouton sur le nez, il utilise de base le port 31337 (elite), de très nombreux autres espiongiciels exploitent et utilisent des fonctions d’espionnages allant de la capture de votre écran (selon une durée données, ndr), enregistre le son tiré du micro connecté, de la webcam, des frappes effectuées sur le clavier, les actions de la souris. D’autres options permettent d’activer un téléchargement de certains fichiers (doc, excel, …). Les options sont plétoriques. Pour cela il faut, cependant, que la machine de la « cible » soit piégée. Qu’un « client » du rootkit soit installé dans le PC, le mac, la tablette, le téléphone de la personne à espionner.

Comment s’en protéger ?
Aujourd’hui, la majorité des ordinateurs, des téléphones portables smartphones, des tablettes sont équipés de base d’une webcam et d’un micro. Pour les activer à distance, il faut cependant piéger le matériel. Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins ont démontré le « truc » en exploitant la webcam d’un MacBook. Sur PC/MAC, plus besoin aujourd’hui d’un Rootkit d’un trojan à la Back Orifice. Un plug-in dans un navigateur suffit. Il faut pour cela convaincre la victime de l’installer, chose, soyons très honnête, simple comme bonjour. Les fausses mises à jour Java, Flash, vidéo, … les choix pour les espions sont nombreux. Les fausses mise à jour d’application, comme les publicités piégées, peuvent aussi suffire.

Protégé sur MAC ? En 2012, le trojan FlashBack faisait ses emplettes sur la toile à partir de 550.000 machines. Sur tablettes et smartphones, le danger est encore plus grand. Les « mobiles » sont greffés à nos mains. Les téléchargements malveillants peuvent être facilités par des outils que ne maitrisent pas les utilisateurs. Selon Trend Micro, en 2014, les applications malveillantes pour Android franchiront le cap des 3 millions. Se protéger, déjà, en mettant à jour ses outils ; en ne téléchargeant pas tout et n’importe quoi. En ne gardant pas des logiciels obsolètes. Pour rappel, l’arrêt du support de logiciels répandus tels que Java 6 et Windows XP rendra des millions de PC vulnérables aux cyber-attaques l’année prochaines. 76% des entreprises sont encore sous Windows XP (9 machines sur 10 pour les machines de bureaux, et 6 sur 10 pour les portables – Spiceworks).

Connexion ou pas !
Comment un malware peut-il voler des données d’un système infecté qui n’a pas de connexion à l’Internet ? Impossible ? Des chercheurs allemands de l’Institut Fraunhofer  ont mis pourtant au point un « code » capable de transmettre des données en utilisant des sons inaudibles à l’oreille humaine. Le « Trojan » peut voler des données ou des frappes confidentielles en utilisant un haut-parleur et un microphone de base. Si la sécurité est de ne pas connecter un ordinateur aux contenus sensibles sur le web, voilà une méthode d’infiltration qui remet à plat l’idée de confidentialité. Pour s’en protéger, couper les enceintes de votre ordinateur. Si vous couplez cela au « mouchard » légal de Google qui se cache dans votre smartphone [voir], la cyber surveillance est globale.

Bref, vous l’aurez compris, la cyber surveillance par webcam, ou autres « options » de nos machines ne date pas d’hier. Et le FBI, la DCRCI, le GCQH britannique ne sont pas les plus gros utilisateurs. A moins que vous soyez un terroriste en devenir, un cybercriminel officiant dans une bande organisée, peu de risque d’être filmé, fliqué, espionné. En France, faut-il le rappeler, les policiers, gendarmes, ont la possibilité (article 57 du code de procédure pénale) d’analyser les données d’un ordinateur saisi lors d’une visite des « amis du petit déjeuner ». Avec l’accord d’un juge, depuis la loi Loppsi 2, les policiers peuvent aussi piéger l’ordinateur d’une cible.  La police judiciaire peut « mettre en place un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d’accéder à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu’elles s’affichent sur un écran » explique l’article 706-102-1.

Il faut craindre, car gros consommateurs de ce genre d’outil, les escrocs du web. Ils n’ont aucune régle législative à respecter. Le FBI à le 4ème amendement ; la France, les lois, les députés, … Comme le montre ZATAZWeb.tv dans son émission du mois de juin dernier S2E6, les espions et maîtres chanteurs de l’Internet exploitent les outils d’espionnage pour rançonner toutes les personnes qui leur passent entre les mains. Avec des dégâts humains, financiers et psychologiques bien plus graves qu’un potentiel espionnage de 007.

Un mouchard dans votre poche… la preuve

Vous avez un smartphone dans votre poche ? Voici comment vous suivre à la trace… et avec votre consentement ! Google cache dans ses services une option aussi dingue qu’effrayante. Elle permet de suivre n’importe quel internaute, à la trace. Pour cela, rien de plus simple. Avoir un smartphone, si possible sous Android, et un compte gMail (ou Youtube, ou tout simplement chez Google). Le materiel dans votre poche fait le reste.

Comme le montre ma capture écran ci-dessous, on peut suivre les déplacements, jour par jour, heure par heure. Comme l’indique Google dans sa page dédiée : « L’accès aux données de localisation dans l’application Paramètres Google est disponible sur les appareils équipés de la version 4.1 à 4.3 d’Android. L’historique des positions et la mise à jour de la position sont disponibles dans l’application Paramètres Google sur les appareils équipés d’Android 4.0 ou version ultérieure sur lesquels l’application Google Maps pour mobile version 7.0 ou ultérieure est installée. » Le plus fou est que cette page existe depuis longtemps comme le confirme Telcrunch.

Comment se prémunir ?
Pour faire disparaitre ce mouchard, vous pouvez contrôler la manière dont les applications Google utilisent votre position à l’aide d’un simple paramètre, sans que cela ait un impact sur l’accès des applications tierces. Pour ce faire, procédez comme suit : D’abord dans le menu des applications de votre appareil, sélectionnez Paramètres Google ; puis dans un second temps vous appuyez sur la case à côté de l’option Données de localisation. Le paramètre est désactivé lorsque la coche disparaît. Attention, ce paramètre n’a d’incidence que sur les applications Google. Si vous le désactivez, les services Google proposés en dehors des applications et les applications autres que Google pourront déterminer votre position via votre appareil. Vous souhaitez regarder ce que possède Google sur vous, vos adresses, vos balades … (et la NSA aussi) ? direction Location History.

Effacer les traces ?
Data Security Breach a cherché comment effacer cet historique. Heureusement, il est possible de le supprimer. Direction l’application « Paramètres Google » accessible depuis le menu des applications de votre appareil, ou sur le site Web correspondant. Dans le menu des applications de votre appareil, ouvrez l’application Paramètres Google : Appareils équipés d’Android 4.3 ou version antérieure : appuyez sur Position > Historique des positions. Appareils équipés d’Android 4.4 : appuyez sur Position > Services de localisation > Mise à jour de la position Google > Historique des positions.Appuyez sur Supprimer l’historique des positions en bas de l’écran.

Sur le site web, sélectionnez une date pour laquelle vous disposez d’un historique. Ensuite, pour l’historique complet : sélectionnez Supprimer tout l’historique pour supprimer l’intégralité de l’historique enregistré. Par date : sélectionnez Supprimer l’historique de ce jour pour supprimer l’historique correspondant à la date sélectionnée. Sélectionnez une plage de dates, puis l’option Supprimer l’historique enregistré pour cette période, pour supprimer l’historique correspondant à l’ensemble des jours sélectionnés. Par position : sélectionnez un lieu dans la liste ou sur la carte. L’info-bulle vous permet de supprimer cette position de votre historique.

 

MisoSMS : LE malware Android ?

Le code malveillant MisoSMS, pour Android, serait le plus virulent des malwares du moment. Les chercheurs en sécurité de FireEye ont découvert ce qu’ils nomment comme étant l’un des plus utilisé botnet Android. Baptisé MisoSMS, le malware a été exploité dans 64 campagnes de spywares. Selon le rapport des experts de l’entreprise, le malware est déguisé en une application dédiée aux « Paramétrages Android« .

Le logiciel pirate est conçu pour voler les messages (SMS) sauvegardés dans les smartphones. Les informations sont ensuite envoyées en Chine. FireEye explique qu’il collabore avec la justice et le webmail chinois qui permet aux pirates d’exploiter les données afin de perturber le botnet. Il y a eu du boulot, plus de 450 comptes emails étaient exploités dans cet espionnage. La majorité des victimes sont Coréennes.

 

Les fausses bonnes idées sécurité pour votre smartphone

À l’heure où les ministres sont rappelés à l’ordre quant à l’usage de leurs smartphones, voici 13 conseils À NE PAS SUIVRE pour assurer la sécurité de vos téléphones mobiles. Par Jean-François Beuze, Président et fondateur de Sifaris

1.     Conservez le code PIN par défaut. Ainsi, si vous perdez votre mobile ou qu’on vous le vole, la personne qui le « retrouve » pourra profiter pleinement de votre forfait téléphonique.

2.     N’utilisez pas de mot de passe lors de son utilisation courante. C’est vrai : pourquoi protéger son mobile contre une utilisation malveillante alors qu’il est dans votre poche ?

3.     Laissez votre mobile à la portée de tous, afin qu’un « ami qui vous veut du bien » puisse vous mettre sur écoute, pour vous protéger évidemment. Comment ? Simplement en téléchargeant les applications adéquates depuis votre téléphone.

4.     Stockez les données sensibles sur votre téléphone, sans les crypter. À quoi cela pourrait-il bien servir ? Et puis c’est agaçant tous ces codes à retenir.

5.     Activez en permanence la fonction Location Tracking, celle qui permet de suivre vos déplacements. Elle est très utile pour qui voudrait suivre tous vos faits et gestes depuis Internet. Vous avez peur de vous perdre ?!

6.     Connectez-vous aux Wifi des lieux publics sans précautions, dans un aéroport, un café ou un hôtel. Et profitez-en pour accéder à votre compte bancaire ou pour effectuer des transactions financières. Un peu de charité ne fait pas de mal.

7.     Stockez les données confidentielles de votre entreprise sur votre mobile et synchronisez-les sur le Cloud. Pensez à vos concurrents qui ont besoin d’information stratégiques.

8.     N’utilisez pas d’antivirus ou autres applications de protection, cela pourrait nuire à l’action des pirates. Tout le monde a le droit de travailler, non ?

9.     Flashez tous les QR Code que vous croisez, quel que soit le support. C’est tellement pratique ces petits machins. Et puis les programmes malveillants ne sont pas partout quand même !

10.  Effectuez vos paiements depuis votre mobile sans vous préoccuper de rien. Votre banque vous a fait signer une bonne assurance. Enfin, peut-être…

11.  Acceptez tous les messages commerciaux envoyés par SMS ou MMS, pour vous proposer de faux services. Ça ne coûte que quelques centimes d’euros. Ce n’est pas grand chose.

12.  Téléchargez des applications de sources inconnues avec votre téléphone jaibreaké. Il n’y a aucun risque. Aucun.

13.  Installez sans discernement toute application qui vous semble utile. Oui, même celle pour connaître l’horoscope de votre orchidée. Si, elle est très utile. Et puis c’est impossible que des pirates l’utilisent pour contrôler votre mobile, gérer et voir vos contenus, lire vos messages, consulter vos informations bancaires…

Pirater un drône, simple comme du sans fil

Un bidouilleur explique comment, en quelques minutes, un pirate pourrait prendre la main sur des drones grand public vendus dans le commerce. Samy Kamkar est un informaticien qui aime mettre son nez dans les bits qui lui passent sous la souris. En 2005, il avait déjà fait parler de lui en dénonçant les informations des GPS des smartphones envoyées, illégalement, aux constructeurs.Il avait aussi joué avec MySpace avec le virus Samy.

Le codeur vient d’expliquer comment, avec un drône vendu dans le commerce, un Raspberry Pi, une petite batterie et deux transmetteurs wifi, il lui est possible de pirater les drones qui lui tournent autour. Pour le moment, se sont les drones de la marque Parrot. Bref, plus de 500.000 engins du leader du drône pour papa geek peuvent se faire pirater. Samy Kamkar a créé une application du nom de SkyJack. Le logiciel déconnecte les autres drones de leur propriétaire. Bilan, les commandes passées normalement par un téléphone portable (iOS ou Android) ne passent plus.

Bref, il a réussi à transformer des drones en zombi. Voilà qui s’annonce… hot dans de mauvaises mains !

Les smartwatchs interdites d’examens

Une université Belge fait interdire le port des montres pendant les examens pour faire face aux possibilités de tricherie avec une smart watch. Il n’aura pas fallu bien longtemps aux tricheurs pour trouver un intéret certain aux montres connectées, les fameuses smartwatchs. Samsung (Galaxy Gear), Sony, le Chinois ZTE, et prochainement Apple, proposent ces petits bijoux de technologies. L’université Belge de l’Arteveldehogeschool, située à Gand, vient de faire interdire le port de la montre lors d’un examen. Les « smartwatchs » permettent de se connecter sur Internet, et donc d’apporter des réponses aux tricheurs (qui ont les moyens de se payer ce type de montre intélligente).

Sur la Samsung, pas possible de lire les courriels, sur Sony, oui. La Galaxy Gear permet cependant de filmer son voisin d’examen. En juin dernier, un étudiant vietnamien de la Ho Chi Minh City University a d’ailleurs été coincé en train de tricher avec son chronographe numérique. Data Security Breach a pu se procurer le document internet de l’école, expliquant les montres à surveiller. Bref, d’ici peu, les concours et examens se passeront à poil !

Android KitKat a des progrès à faire en matière de sécurité

Cinq spécifications qui permettraient à la version Android 4.4 de mieux protéger ses utilisateurs contre les malwares. Face à un nombre toujours croissant de menaces spécifiquement conçues pour les appareils mobiles, les laboratoires Bitdefender ont étudié la dernière version du système d’exploitation Android (4.4) afin d’identifier les spécifications manquantes en matière de sécurité et de protection des utilisateurs.

Bitdefender a ainsi listé 5 spécifications dont devrait disposer Android 4.4 pour assurer une meilleure protection des utilisateurs et permettre également aux éditeurs d’antivirus de lutter plus efficacement contre les malwares.

Android est aujourd’hui le 1er OS mobile avec plus de 900 millions d’appareils dans le monde, et donc une cible privilégiée des cybercriminels. Malgré les importantes modifications apportées à sa version Jelly Bean 4.3, le prochain système baptisé KitKat a cependant des progrès à faire en matière de sécurité :

1- Une API d’analyse antivirus
Par défaut, Android n’autorise pas les applications à interagir les unes avec les autres, sauf si l’application partage un identifiant utilisateur et est signée numériquement par le même développeur. Cela pose un problème aux développeurs antivirus qui ne peuvent pas analyser correctement les autres applications installées, à moins que le téléphone ne soit rooté.
Une API d’analyse antivirus permettrait aux éditeurs de mieux intégrer leur solution de sécurité au système d’exploitation et garantirait ainsi à l’utilisateur que toutes les applications soient analysées convenablement.

2- Un contrôle individuel des permissions des applications
Celui-ci permettrait à un utilisateur d’accepter ou de refuser des autorisations spécifiques à une application. Il semble que Google travaille dans ce sens puisque la version Android 4.3 dispose d’un menu caché qui permet de gérer de façon précise certaines autorisations avant d’installer l’APK.

3- Des applications de sécurité intégrées
La possibilité de disposer d’applications clés de sécurité et de protection des données, telles qu’un outil antivol, directement intégrées dans son appareil permettrait de parer à la suppression des données et à la restauration des paramètres d’usine.
En effet, lorsqu’un appareil est perdu ou dérobé par un tiers, il est d’usage que le voleur efface complètement les données utilisateur à l’aide du mode de restauration intégré, ce qui supprime entre autres les applications de sécurité et les outils antivol et par conséquent ne permet plus au propriétaire de contrôler son appareil à distance et d’activer la géolocalisation de l’appareil.

4- Une sandbox intégrée pour isoler les applications suspectes
Lorsque l’utilisateur installe une application à partir d’une source non fiable, comme des ‘market-places’ alternatives ou directement de développeurs, il faudrait qu’il ait la possibilité de l’exécuter dans une sandbox (bac-à-sable) et ainsi surveiller les éventuelles fuites d’informations ou les activités coûteuses (telles que l’envoi ou la réception de SMS premium).

5- Des profils selon les usages : Professionnel / Loisirs
La configuration de 2 profils pour un utilisateur sur un appareil unique : d’une part un profil Professionnel pour consulter les données liées à son entreprise, et d’autre part un profil Loisirs avec les applications personnelles, répondrait parfaitement au manque de politique de sécurité encadrant le BYOD qui permet aux salariés d’accéder aux données confidentielles de l’entreprise via leurs appareils personnels.

Selon le dernier rapport sur l’évolution des malwares Android publié par Bitdefender, les techniques utilisées par les menaces sur mobiles se rapprochent de plus en plus de celles utilisées sur PC, à l’exemple du malware bancaire Zeus qui s’est répandu sous l’appellation ZitMo dans sa version mobile. La sécurité mobile sur Android n’est plus facultative mais obligatoire. Plusieurs initiatives, plus ou moins pertinentes, vont dans le sens d’apporter plus de sécurité aux utilisateurs d’appareils mobiles à l’instar de Firefox OS de Mozilla, Knox de Samsung, Ubuntu for Touch de Canonical ou encore le projet DAVFI.

Androïck Ver. 2.0 reconnu par l’OWASP

Cocorico ! Androïck version 2.0 vient de sortir. L’outil a été sélectionné par l’OWASP Mobile Security Project. C’est le seul outil français a avoir été sélectionné ! Derrière cette création, Florian Pradines, 20 ans, un étudiant en deuxième année à l’IUT informatique d’Aix-en-Provence (Aix-Marseille Université). En plus de ses études, le chercheur travaille pour la société Phonesec en tant qu’expert sécurité. La rédaction de Data Security Breach a posé quelques questions au jeune informaticien pour découvrir quelques petits secrets sur son outil.

[+] Datasecuritybreach.fr – Qu’est ce qu’Androïck ?

Florian Pradines- Androïck est un outil programmé en python qui permet d’apporter une aide à l’analyse forensic des applications Android stockés sur nos appareils. L’application récupère le fichier apk (en gros, le logiciel), les données qui sont stockées sur votre ordinateur. Ensuite, l’application analyse tous les fichiers récupérés à la recherche de bases de données et lorsqu’elle en trouve, elle les extrait au format csv afin d’en faciliter l’analyse. Un autre point intéressant est le fait qu’Androïck récupère aussi les fichiers et apk stockés sur la carte SD du téléphone. Il est aussi compatible avec les applications systèmes.

[+] Datasecuritybreach.fr – Pourquoi cette idée ?

Florian Pradines – Lorsque j’analysais des applications, une étape qui pouvait être longue était celle de récupérer toutes les données (apk, fichiers, etc…) sur mon ordinateur. Ensuite, il fallait que je trouve les bases de données pour les extraire et voir leur contenu. Sans compter que parfois, je perdais un peu de temps à chercher le nom exact du package pour pouvoir le récupérer. Cette étape n’est pas particulièrement intéressante et c’est là qu’intervient Androïck.

[+] Datasecuritybreach.fr – Etre choisi par Owasp, voilà de quoi être fier ?

Florian Pradines – Bien sûr, c’est une grande satisfaction et fierté. Je consacre du temps à ce projet et être choisi par l’OWASP va me permettre de pouvoir échanger avec d’autres personnes importantes sur la scène Android.

[+] Datasecuritybreach.fr – Evolution de l’outil ?

Florian Pradines – L’outil va bien sûr évoluer encore. Les prochaines fonctionnalités seront sûrement la décompilation automatique de l’application et la conversation au format jar, afin de gagner encore plus de temps sur l’analyse. Dans le futur, si le projet fonctionne aussi bien que je l’espère, une application Android pourrait voir le jour afin de faire certaines opérations directement sur son smartphone.

[+] Datasecuritybreach.fr – Autres projets ?

Florian Pradines – La sécurité iOS et Windows phone qui sont des acteurs importants du marché m’intéressent aussi. J’ai dans l’idée de faire de la recherche sur ces systèmes.

https://www.owasp.org/index.php/OWASP_Mobile_Security_Project#tab=Mobile_Tools https://www.owasp.org/index.php/Projects/OWASP_Androick_Project

Cheval Troie infectant les mobiles via « alien botnets »

Le tout premier cas de cheval Troie infectant  les mobiles via « alien botnets ». Depuis trois mois, les analystes de Kaspersky Lab étudient le mode de propagation du cheval de Troie Obad.a, une application malveillante détectée sur Android. Datasecuritybreach.fr a appris que les criminels qui se cachent derrière ce cheval de Troie ont adopté une technique inédite pour répandre leur malware. En effet, celui-ci se propage par le biais de botnets contrôlés par d’autres groupes criminels, ce qui est une première dans l’histoire de la cybercriminalité visant les terminaux mobiles. Il ressort aussi clairement que Obad.a se retrouve principalement dans les pays de la CEI (ex-URSS). Au total, 83% des tentatives d’infections ont été enregistrées en Russie, tandis que d’autres ont également été détectées sur des équipements mobiles en Ukraine, au Bélarus, en Ouzbékistan et au Kazakhstan.

Le modèle de diffusion le plus intéressant consiste en la propagation de diverses versions de Obad.a avec SMS.AndroidOS.Opfake.a. Cette double tentative d’infection commence par l’envoi d’un texto demandant au destinataire de télécharger un message reçu récemment. Si la victime clique sur le lien fourni, un fichier contenant Opfake.a se télécharge automatiquement sur son smartphone ou sa tablette.

Le fichier malveillant ne peut s’installer seulement si l’utilisateur le lance : dans ce cas, le cheval de Troie envoie d’autres messages à tous les contacts figurant sur le terminal qu’il vient d’infecter. Le fait de cliquer sur le lien contenu dans ces messages déclenche le téléchargement de Obad.a. Le système est parfaitement organisé : un opérateur de réseau mobile russe a signalé plus de 600 messages de ce type en l’espace de cinq heures, à peine, ce qui révèle une diffusion de masse. Dans la plupart des cas, le malware s’est propagé à partir d’appareils déjà contaminés.

En dehors des botnets mobiles, ce cheval de Troie, d’une grande complexité, est également diffusé par l’intermédiaire de spams. Typiquement, un message avertissant le destinataire de l’existence d’une « dette » impayée incite celui-ci à suivre un lien qui va télécharger automatiquement Obad.a sur son mobile. Là encore, il faut que l’utilisateur ouvre le fichier téléchargé pour que le cheval de Troie s’installe.

De fausses boutiques d’applications propagent également Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Elles imitent le contenu de pages Google Play, remplaçant les liens authentiques par d’autres, malveillants. Lorsque des sites légitimes sont piratés et leurs utilisateurs redirigés vers des sites dangereux, Obad.a cible exclusivement les mobiles : si les victimes potentielles arrivent sur le site à partir d’un ordinateur, rien ne se passe. En revanche, les smartphones et tablettes, quelle que soit leur plate-forme, sont en danger.

« En trois mois, nous avons découvert 12 versions de Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Toutes présentent le même jeu de fonctionnalités et un degré élevé de masquage du code. Aussi, chacune utilise une vulnérabilité d’Android OS qui confère au malware les droits DeviceAdministrator et le rend bien plus difficile à éliminer. Dès que nous avons fait cette découverte, nous en avons informé Google et la faille en question a été corrigée dans Android 4.3. Cependant, seuls quelques modèles récents de smartphones et de tablettes sont dotés de cette version et les appareils plus anciens restent menacés. Obad.a, qui exploite un grand nombre de vulnérabilités non publiées, se comporte davantage comme un malware Windows qu’à d’autres chevaux de Troie pour Android », explique à Data security breach Roman Unuchek, expert en antivirus chez Kaspersky Lab.

Publicités « in app », nouveaux pièges des fraudeurs en ligne

G Data met en garde les utilisateurs de smartphones et de tablettes : les cyber escrocs publient à grande échelle des publicités dites « in app » pour attirer les utilisateurs dans le piège de la souscription par SMS surtaxés. Intégrées dans des applications légitimes gratuites, ces fausses publicités dont l’affichage est totalement intégré à l’application passent à travers les systèmes de protection anti-hameçonnage. DataSecuritybreach.fr rappelle régulièrement que les systèmes mobiles constituent une source d’inspiration croissante pour les cybercriminels. Cette alerte sur les publicités « in app » confirme une nouvelle fois cette tendance que datasecuritybreach.fr vous présente, malheureusement, très souvent dans ses colonnes.

Fraudes « in app », démonstration par l’exemple

Le G Data SeucrityLabs a identifié plusieurs publicités in app frauduleuses usurpant la solution MobileSecurity de G Data. Diffusées dans de nombreux pays en différentes langues, ces publicités sont affichées dans diverses applications gratuites. Les bannières invitent l’utilisateur à protéger son appareil des dangers. Une fois la bannière cliquée, l’utilisateur est dirigé vers une page intégrée dans l’application gratuite : elle lui propose l’achat de G Data MobileSecurity. Problème, aucune solution n’est disponible après paiement, mais surtout le tarif est prohibitif : inscrites en petit caractère sur les fenêtres de validation de commande, les sommes oscillent selon les pays entre 4 et 15 € par semaine ! Les paiements sont réalisés par souscription à des services SMS surtaxés. En France c’est le système Internet+ qui est utilisé : le coût est automatiquement répercuté sur la prochaine facture d’abonnement mobile ou Internet.

Exemples d’in apps multilingues vendant de faux services sous la marque G Data « La publicité in- app devient de plus en plus attrayante pour les fraudeurs en ligne », explique à datasecuritybreach.fr Ralf Benzmüller , Directeur du G Data SecurityLabs. « Totalement intégrées aux applications, les pages relatives à ces annonces ne passent pas par le navigateur Internet. La plus grande vigilance est donc requise. Les utilisateurs doivent lire attentivement l’offre et les petits caractères dans les termes et conditions pour éviter de tomber accidentellement dans un piège d’abonnement. Les cyberescrocs utilisent des sociétés-écrans pour proposer ces fausses applications. Le paiement étant effectué par l’intermédiaire du fournisseur de réseau mobile ou Internet, obtenir un remboursement peut se révéler complexe. »

Publicité in app, une activité en pleine expansion La publicité in app constitue un pilier fondamental dans le marché ultra dynamique de l’application mobile. Une étude Juniper Research estime que le marché des publicités In App devrait s’élever à 7,1 milliards de dollars en 2016. Pour les éditeurs d’applications gratuites, les annonces intégrées dans leurs applications constituent leur principale source de revenus. Pour les éditeurs de solutions payantes, la promotion de leur application via les publicités in app leur assure une visibilité ciblée et massive. Une effervescence qui profite aussi aux fraudeurs. Par manque de contrôle, les agences spécialisées en placement de publicités in app laissent passer des sociétés peu scrupuleuses qui usurpent l’identité de logiciels pour vendre de fausses applications à prix d’or.

Android, votre meilleur ennemi

Vous avez peut-être/sûrement déjà pris connaissance de ce document interne du FBI et du Département de la Sécurité Intérieure des Etats-Unis, repris par l’agence Reuters, qui présente Android comme l’OS mobile le plus ciblé par les attaques informatiques.

Même s’il ne semble pas étonnant que l’OS mobile le plus utilisé sur le marché (79% de parts de marché source IDC) soit aussi le plus attaqué (79% des attaques ciblent Android), ce document démontre toutefois à nouveau que les mobiles sont une cible privilégiée pour les hackers et ainsi une importante source de menaces pour les particuliers tout comme pour les entreprises.

Interrogé par Palo Alto Networks, l’analyste Jon Oltsik, de chez Enterprise Strategy Group, corroborait il y a quelques mois cette forte croissance des attaques de mobiles en annonçant que « les logiciels malveillants visant les appareils mobiles avaient augmenté de plus de 1 000 % en 2012 et que leur volume et leur sophistication iraient croissants en 2013 ».

En début d’année, Jon Oltsik, analyste principal chez Enterprise Strategy Group, avait constaté que les logiciels malveillants visant les appareils mobiles avaient augmenté de plus de 1 000 % en 2012, et que leur volume et leur sophistication iraient croissants en 2013.  En raison de l’environnement de développement ouvert du système d’exploitation Android et de sa popularité qui, selon IDC, lui a permis de remporter 79,3 % de parts de marché au deuxième trimestre 2013, les tablettes et smartphones Android sont exposés aux programmes malveillants qui ciblent les appareils mobiles. Cette plate-forme offre aux cybercriminels un moyen séduisant pour attaquer les réseaux, comme l’a démontré la récente diffusion du programme malveillant  » BadNews  » via un réseau de publicité à destination des appareils mobiles.

Afin de relever le défi posé par les menaces avancées, les entreprises doivent s’assurer que leurs stratégies de sécurité prennent en compte les menaces ciblant les périphériques mobiles de leurs employés et les réseaux sur lesquels ils sont connectés. Contrairement aux solutions de sécurité classiques, axées sur le terminal, le service WildFire de Palo Alto Networks capture les programmes malveillants sur le réseau et en circulation, et les analyse activement dans un environnement Android virtualisé en vue de protéger les réseaux de manière proactive contre les nouveaux fichiers malveillants au format APK.

« Les smartphones et les tablettes sont rapidement en train de devenir aussi puissants et aussi répandus que les PC dans les réseaux d’entreprise. La protection de ces périphériques contre les cybermenaces est l’un des secteurs émergents en pleine expansion en matière de cybersécurité ; grâce à l’ajout de cette fonctionnalité au bac à sable WildFire, nous fournissons aux entreprises les moyens de se protéger facilement contre ces menaces. L’approche de Palo Alto Networks est à la fois pratique et efficace : elle permet une prévention et une exécution centralisées au niveau du réseau, sans avoir à se soucier des problèmes de consommation d’énergie ou de performance, fréquents dans les solutions axées sur les terminaux« , commente à Data Security Breach René Bonvanie, directeur Marketing de Palo Alto Networks.

Pour Gdata,Android est la cible numéro un sur mobile pour les cybercriminels. Datasecuritybreach.fr a appris que le G Data SecurityLabs avait enregistré près de 520 000 nouveaux fichiers malveillants ciblant ce système d’exploitation au cours du premier semestre 2013. Les chevaux de Troie sont les armes préférées des attaquants pour attirer les utilisateurs dans leurs pièges. L’explosion du nombre de kits spécialisés rend la création de ces codes nuisibles accessibles à tous, mêmes aux moins expérimentés. Le second semestre de l’année sera électrique. G Data estime que le nombre de nouveaux dangers sera multiplié par 3 durant le second semestre 2013.

« Avec près de 520 000 nouveaux fichiers malveillants pour Android, le déluge de malware mobile a atteint un nouveau sommet. Une tendance actuelle est le développement de kits de logiciels malveillants spécifiques, faciles à utiliser pour les cybercriminels, même inexpérimentés», explique à datasecuritybreach.fr Ralf Benzmüller, Directeur du G Data SecurityLabs. « Android étant la plateforme majoritaire et à forte croissance sur les smartphone et les tablettes, nous nous attendons à un triplement des codes malveillants dans les mois à venir. »

Un nombre sans cesse croissant d’applications malveillantes détectées par le G Data SecurityLabs renferme un code camouflé complexe, ce qui rend les analyses plus difficiles. Les attaquants comptent également sur des schémas d’attaque à plus long terme. Des fonctions malveillantes sont cachées dans les applications manipulées, ce qui empêche les utilisateurs de les découvrir et de supprimer l’application. L’application malveillante reste ainsi longtemps présente sur l’appareil infecté ce qui lui laisse tout le temps de faire de l’argent avec des services payants ou voler des données personnelles.

La forte croissance d’Android augmente le risque viral Plus de 900 millions d’appareils mobiles Android ont été activés depuis 2011. Les études de marché tablent sur une croissance de 33% sur le segment des smartphones. Face à cette forte croissance, le système d’exploitation Android est plus que jamais la cible numéro 1 des attaques sur le domaine des appareils mobiles.

Croissance prévue de 200 % des codes malveillants Le nombre de nouveaux codes malveillants a fortement augmenté au cours du premier semestre 2013 avec 519 095 nouveaux fichiers, par rapport à 185 210 au second semestre 2012. En moyenne, le G Data SecurityLabs a reçu 2 868 nouveaux fichiers malveillants ciblant Android par jour. Les experts du G Data SecurityLabs prévoient que le nombre de nouveaux programmes malveillants Android devrait tripler au cours des six prochains mois.

Des codes plus complexes et cross-plateformes Le code Android.Backdoor.Obad.A exploite jusqu’à trois failles de sécurité pour attaquer les appareils mobiles Android. Le trojan FakeSite.A, alias Perkele, quant à lui  peut être combiné avec n’importe quel code malveillant qui exécute une injection web dans le navigateur. C’est un cheval de Troie cross-plateforme flexible qui permet de voler des informations sur le mobile mais aussi d’intercepter les SMS reçus, notamment les codes de confirmation lors de transactions bancaires en ligne. Enfin, certains nouveaux logiciels malveillants tentent de se soustraire aux analyses automatiques grâce à des codes minutieusement camouflés. Sans une analyse manuelle du code il est très difficile de détecter le danger.

Des kits pour créer facilement des codes Android Avec les kits de création de logiciels malveillants, il est facile pour les attaquants inexpérimentés de créer un code dangereux. En raison de l’utilisation de kits, le nombre de souches de malwares va continuer sa forte croissance au cours des prochains mois. Enfin, l’évènement « AndroRAT » montre que certaines applications légitimes peuvent être détournées de leur utilisation première à des fins criminelles. Ainsi, l’outil d’administration à distance appelé «AndroRAT » (pour Remote Admin Tool for Android), créé à des fins universitaires, a été modifié par les cybercriminels. Disponible sur le BlackMarket sous le nom « AndroRAT APK Binder », ce kit très simple d’utilisation permet de facilement intégrer des options de prise de contrôle dans des applications Android malicieuses.

Les menaces sur Android se rapprochent des attaques sur PC

Les malwares Android passent du ‘simple’ Trojan par SMS au ransomware. DataSecurityBreach.fr a pu constater selon le rapport sur l’évolution des malwares Android publié par Bitdefender, que de nouvelles e-menaces plus sophistiquées qu’auparavant sont apparues au premier semestre 2013. En effet, si les précédents rapports faisaient état d’une augmentation des Trojans qui envoient des SMS surtaxés à l’insu des utilisateurs de Smartphones, le nombre de ransomwares pour Android a augmenté durant les six premiers mois de l’année, ciblant majoritairement l’Asie. Bien que le Trojan SMS, à l’instar de la famille de Trojans – Android.Trojan.FakeInst, représente 72,51% des malwares Android détectés au niveau mondial, ce rapport confirme une tendance de fond : les menaces sur mobiles se rapprochent de celles bien connues dans le monde des PC, à l’exemple du malware bancaire Zeus qui s’est répandu sous l’appellation ZitMo dans sa version mobile.

Le malware bancaire ZitMo sévit majoritairement en Chine Sur le premier semestre 2013, le rapport d’analyse de Bitdefender montre que les utilisateurs Android qui achètent régulièrement en ligne ont pu être touchés par le Trojan bancaire ZitMo. Si les utilisateurs chinois ont été majoritairement victimes de ce malware (44,65 %), l’Allemagne apparaît aussi comme une cible privilégiée en arrivant en tête des pays européens (14,47 %).

ZitMo Le malware bancaire a pour objectif principal de détourner les transactions réalisées en ligne. Sur Android, ces malwares sont installés sur l’appareil par l’utilisateur en se faisant passer soit pour une application sécurisée, soit pour une mise à jour du certificat de sécurité à télécharger à la suite d’un achat en ligne. DataSecurityBreach vous rappelle que ZitMo reçoit des instructions d’un serveur de commande et de contrôle (C&C) et peut transmettre tous les messages SMS reçus. Cela est particulièrement intéressant pour les hackers puisqu’ils peuvent ainsi recevoir le numéro d’authentification bancaire mTAN (mobile Transaction Authentification Number) aussitôt que l’utilisateur initie une transaction. Grâce au Trojan bancaire Zeus déployé sur le PC, et son équivalent sur mobiles ZitMo qui intercepte les SMS avec le code mTAN, les cybercriminels peuvent ainsi prendre le contrôle total sur la transaction bancaire. Le Trojan ZitMo est également exploité par les cybers escrocs pour dérober des données personnelles, au même titre que d’autres familles de malwares Android, et parfois même les adwares qui peuvent sembler plus inoffensifs de prime abord.

Augmentation du nombre de ransomware pour Android

Bitdefender a également analysé la propagation de la famille de malwares FakeAV qui comprend entre autres le nouveau ransomware Android. FakeAV.C. ainsi que le Trojan Android.FakeAV.B dont le but était de voler des données personnelles ou sensibles. L’analyse révèle que l’Inde (32,70 %) et l’Indonésie (15,90 %) sont les deux pays les plus ciblés par cette famille de ransomwares, devant la Malaisie (6,96 %) et la Thaïlande (4,68 %). L’Europe est encore relativement épargnée par ce type de ransomware pour Android pour le moment. Cela s’explique par le fait que les utilisateurs européens ne téléchargent pas encore autant d’applications à partir de plates-formes non officielles, autre que Google Play.

FakeAV

Découvert en Asie, le nouveau malware Android. FakeAV.C, se comporte à peu près de la même façon qu’un ransomware sur PC. Déguisé en solution antimalware, incitant l’utilisateur à le télécharger de son plein gré, il bloque la machine sur laquelle il est installé. L’utilisateur piégé est ensuite sommé de payer une somme d’argent s’il veut voir les fonctionnalités de son appareil de nouveau accessibles. Le niveau accru de sophistication et la similitude de ce Cheval de Troie avec un ransomware pour PC pourraient suggérer que les codeurs de malwares Android se lancent sur ce « marché » en pleine croissance. La reproduction des comportements de malwares PC sur Android n’est pas une nouveauté puisque déjà observée dans le passé avec les adwares, qui ont gagné en popularité et se sont développés sur les OS mobiles. A noter que la famille Android.Adware.Plankton, reste la famille d’adwares la plus active au niveau global avec 53,34 % de détections.

Adwares

Le manque de politique de sécurité encadrant le BYOD, qui permet aux salariés d’accéder aux données confidentielles de l’entreprise via leurs appareils personnels, et les risques pris par les utilisateurs peu attentifs et souvent ignorants des risques de sécurité, favorisent activement le travail des cybercriminels. Ces derniers ont alors toutes les cartes en main pour exploiter ces vulnérabilités et pouvoir s’infiltrer et prendre le contrôle de façon ciblée de nombreuses ressources dans une société. Au vu des ces nouveaux vecteurs d’attaques et de la prolifération de nouveaux types d’e-menaces, la sécurité mobile sur Android n’est plus facultative mais obligatoire.

Un pirate dans votre smartphone

Les 7 signaux d’alerte indiquant une possible infection d’un Smartphone… et les 7 façons de les éviter. Avec six fois plus de malwares sur la plate-forme Android qu’il y a un an, les smartphones deviennent des appareils vulnérables aux malwares. En effet, 22 750 nouvelles modifications de programmes malveillants pour appareils mobiles ont été détectées, soit plus de la moitié du total de modifications détectées sur l’ensemble de l’année 2012 selon le rapport « Développement des menaces informatiques au premier trimestre 2013 » de Kaspersky Lab. Alors comment savoir si un téléphone est infecté et surtout que faire pour s’en protéger, DataSecurityBreach.fr vous propose quelques clés pour repérer si vous êtes victimes d’une possible infection.

1.     Publicités indésirables : Les fenêtres pop-up et d’autres types de publicités intempestives dépassant le comportement normal d’une application peuvent indiquer qu’un adware s’est probablement installé.

2.     Pics de consommation Internet : certains malwares augmentent la consommation de données en forçant le téléphone à se connecter à de multiples reprises à un site Web, à cliquer sur une publicité, à télécharger des fichiers volumineux ou à envoyer des messages.

3.     Factures anormalement élevées : souvent, un téléphone infecté par un malware passe des appels ou envoie des SMS vers des numéros surtaxés, qui viennent gonfler la facture de son propriétaire.

4.     Présence d’applications non voulues : certains malwares achètent des applications sur Google Play ou une autre boutique Android. Il faut donc se méfier si des applications inhabituelles apparaissent sur un téléphone.

5.     Applications utilisant des fonctions superflues : souvent un malware se fait passer pour une application légitime. Pour le détecter, la fausse application demande une autorisation ou utilise une fonction sans rapport avec sa finalité.

6.     Activités inhabituelles sur les comptes en ligne : Les données ne sont pas seulement menacées par les risques d’infection d’un ordinateur. Les malwares mobiles récents, particulièrement polyvalents et retors, sont capables de dérober des mots de passe, des identifiants et d’autres informations conservés sur un smartphone.

7.     Une application exige un paiement pour déverrouiller l’appareil : aucune entité légitime ne bloquera un téléphone et ne réclamera ensuite de l’argent en échange de son déverrouillage.

Pour réduire le risque d’infection au minimum, voici les principaux conseils de sécurité pour Android :

1.     S’abstenir de « rooter » son téléphone. Malgré les avantages qu’offre cette alternative, elles sont généralement au détriment de la sécurité.

2.    Définir un code PIN autre que 0000 ou 123456 ou un mot de passe, pour verrouiller l’écran Android et ainsi empêcher un tiers d’accéder à l’appareil en cas de perte ou de vol.

3.     Ne télécharger des applications qu’auprès de sources dignes de confiance. Des logiciels légitimes en apparence mais provenant de sources non fiables peuvent en effet présenter des risques.

4.     Ne pas passer par des réseaux Wi-Fi publics pour effectuer des transactions privées, par exemple des virements bancaires ou des achats en ligne.

5.     Vérifier systématiquement les autorisations demandées par une application. Si l’une d’elles ne  semble pas nécessaire, par exemple l’accès aux SMS ou aux contacts personnels, ne pas installer l’application.

6.     Ne pas conserver des données confidentielles sur son téléphone et prendre le soin de sauvegarder régulièrement le contenu de l’appareil.

7.     Activer les fonctions intégrées de contrôle parental afin de protéger les enfants sur Internet et compléter celles-ci avec des applications de sécurité fournies par un éditeur réputé.

Configurer efficacement la double identification Google

 « L’attaque est le secret de la défense, la défense permet de planifier une attaque. », voilà un adage qui plait à l’oreille de l’équipe de DataSecurityBreach.fr. Il colle parfaitement à l’ambiance numérique. Comme celle concernant la sécurité de son compte Google. Dire que la double identification pour un compte webmail, Twitter, Facebook ou tout autres services web devient indispensable est un doux euphémisme. Et ce n’est pas ce pauvre banquier de Dubaï qui dira le contraire. Un pirate informatique a réussi à se faire transférer 15.000 $ sur un compte bancaire basé en Nouvelle-Zélande en communiquant avec le banquier via un compte gMail piraté. Bref, n’attendez pas le passage d’un pirate. Mettez en action la double identification Google, qui, en regardant de plus prêt est en faite une quadruple identification.

Configurer les numéros de téléphones de secours

DataSecurityBreach.fr vous conseille un numéro portable et un numéro fixe. Dans le premier cas, pour recevoir par SMS le code de secours. Dans le second cas, recevoir le précieux secours via un téléphone fixe et une voix humaine.

Codes de secours à imprimer

Il vous permet de disposer de 10 codes si vos téléphones ne sont pas disponibles. 10 séries de 8 chiffres qui vous permettront de vous connecter à votre compte. Mots de passe spécifiques aux applications.

Google Authentificator

Avec les téléphones portables, data security breach vous en parle souvent, les accès malveillants se multiplient. Google propose « Google Autentificator« . Une application pour iOS, Android, … qui donne accès à un code d’identification unique. Code valide durant 1 minutes à rentrer, en plus de votre mot de passe habituel. Bref, voilà une sécurité digne de ce nom qui prend quelques minutes à configurer mais permet de ne pas passer des heures, quand ce ne sont pas des jours à sauver les meubles après le passage d’un pirate informatique.

Blocage de smartphone contre les fuites de données

Le ministère de la Défense de la Corée du Sud vient d’annoncer qu’il avait neutralisé les smartphones de ses fonctionnaires afin d’empêcher toutes fuites de données, volontaires ou non. Le blocage s’effectue en installant une application, baptisée « Mobile Management Device« , qui empêcherait les fuites d’informations sensibles ainsi que le piratage des téléphones. L’application empêche de surfer et de prendre des photos. Si les propriétaire de Samsung (Android) peuvent téléphoner et recevoir des appels. Les propriétaire d’iPhone ne peuvent recevoir que des appels.

Avant d’intégrer le bureau, obligation de l’installation de l’application. Selon l’agence de presse Coréenne Yonhap, des employés ont refusé d’installer le « cerbère » indiquant craindre pour la protection de leurs données privées. Il faut dire aussi que si l’application protége le Ministère, qui protège l’application ?

L’histoire ne dit pas si, une fois hors du travail, les appareils reprennent vie. Heureusement pour les 007 en herbe, il reste encore la fonction « enregistrement » sonore !

Connection VPN, entre 2 clés USB, en 60 secondes

Dans la nouvelle émission de ZATAZWeb.tv, numéro estival, il est proposé plusieurs sujets qui devraient vous intéresser. En plus de découvrir un jouet chinois qui permet de hacker certaines cartes RFID, l’émission ZATAZ Web TV revient aussi sur les livres à emmener avec soit à la plage, dont le dernier du moment des Editions ENI, Malware.

Particulièrement intéressant, les clés USB iTwin. L’émission a testé la version professionnelle de ces clés USB qui permettent de créer un accès VPN, entre deux portables.  iTwin est composé de deux parties. La première clé est insérée dans l’ordinateur de bureau, et le second – à la maison, par exemple. La connexion, en quelques secondes, est automatiquement établie sous la forme d’une connexion VPN sécurisée entre les deux machines.

A noter que l’émission profite des beaux jours pour lancer le grand jeu de l’été. A gagner : deux Playstation 4 de Sony ; des tee-shirts Nuit du hack et ZATAZ.COM et des livres. Lancement de notre grand jeu de l’été, lundi 22 juillet. Les premiers indices se trouvent déjà dans l’émission.

Attaque sur Android via un WhatsApp malveillant

Un utilisateur d’Android aurait reçu un fichier de contact WhatsApp malveillant. Document qui aurait été capable de changer le nom des personnes inscrites dans votre carnet d’adresse. Shivam, un blogueur indien, explique qu’il a reçu un fichier de contacts. Après avoir ajouté les informations dans son smartphone, le code malveillant aurait réussi à remplacer les noms par « Priyanka. »

Le malware nécessite que l’utilisateur accepte le contact. Bref, évitez d’ajouter n’importe quoi dans vos téléphones. En cas d’attaque, coupez la connexion web, wifi et Bluetooth de votre téléphone. Accédé à vos contacts, et recherchez le nom « bizarre » à supprimer. Allez ensuite dans « Réglages » de votre téléphone. Sélectionnez les applications (App Manager) puis sélectionnez WhatsApp dans la liste. Il ne vous reste plus qu’à effacer les données.

AVG Uninstaller for Android

AVG Uninstaller for Android La nouvelle application d’AVG permet de libérer de l’espace et d’améliorer la performance, notamment en supprimant les apps non utilisées.

AVG Technologies N.V., fournisseur de solutions de sécurité mobile et internet, d’optimisation de protection des données pour plus de 150 millions d’utilisateurs actifs, a annoncé à Data Security Breach le lancement de son application AVG Uninstaller. Une application disponible gratuitement pour les smartphones et les tablettes Android.

Conçue pour aider les utilisateurs à mieux gérer les applications téléchargées sur leur smartphone et leur tablette Android™, AVG Uninstaller permet de mieux contrôler les apps en fonction de la taille de celles-ci, la fréquence de leur utilisation, la consommation de batterie ou l’utilisation de données mobiles pour ensuite juger, sur la base des informations collectées, celles qui peuvent être désinstallées. Avec des notifications régulières et proactives pour recommander la désinstallation de certaines applications, AVG Uninstaller permet de libérer rapidement et facilement de la place pour de nouvelles apps tout en assurant une meilleure performance de l’appareil – le tout sans avoir à effectuer de multiples tâches Android OS pour supprimer chaque app individuellement.

« Les études récentes démontrent que les consommateurs consacrent jusqu’à 82 % de leur temps aux apps[i]. Nous adorons tous télécharger ces programmes, mais il y a toujours des apps que nous oublions dès la première utilisation. Ce n’est pas forcément un problème immédiat, mais le fait d’avoir ces apps non utilisées qui continuent de fonctionner en arrière-plan peut affaiblir les appareils en affectant  la capacité de stockage, mais aussi la batterie et les données mobiles – autant d’éléments qui risquent, à terme, de nuire à la performance globale, déclare à datasecuritybreach.fr Yuval Ben-Itzhak, Directeur technologique chez AVG Technologies. En particulier, ceux  qui utilisent souvent leurs apps ou qui disposent de peu de mémoire dans leurs appareils risquent de se retrouver vite à court d’espace ou frustrés devant un smartphone ou une tablette qui rame de plus en plus. AVG Uninstaller for Android™ résout ce problème en permettant de désencombrer facilement l’appareil et de faire de la place pour de nouvelles apps plus utiles ».

Il n’existe pas de version française, pour le moment, de cette application.

Les abus de permissions des applications mobiles

Les utilisateurs octroient sans le savoir un accès aux fraudeurs en échange d’applications gratuites. Comme avez pu vous le montrer Data Security Breach et zataz.com lors du Forum International de la Cyber Sécurité 2013 (Fic20133 à Lille), les applications mobiles, surtout sous Android, peuvent cacher de véritable piège. McAfee a fait parvenir à la rédaction de datasecuritybreach.fr les résultats de son étude « Mobile Security: McAfee Consumer Trends Report – June 2013 ».

Celle-ci révèle les nouveaux moyens que les cybercriminels utilisent pour leurs méfaits et, notamment, comment ils détournent les permissions accordées aux applications mobiles pour commettre des fraudes et installer des logiciels malveillants. Le rapport de McAfee montre également que les jeux sont la forme la plus courante d’applications infectées par des malwares.

Datasecuritybreach.fr a constaté que, sous le camouflage d’applications « libres », les criminels sont en mesure d’amener les consommateurs à accepter des autorisations invasives qui permettent aux fraudeurs de déployer des logiciels malveillants. Les autorisations des applications gratuites, financées par les adwares, diffusent les informations personnelles des utilisateurs qui, par la suite sont utilisées par les réseaux publicitaires en vue de diffuser des annonces ciblées. Toutefois, McAfee a constaté que 26 % des applications sont probablement plus qu’un simple publiciel. Les arnaques par SMS et les exploits de rooting ont été parmi les types de menaces les plus populaires recensés à travers une variété d’applications.

Les escroqueries aux SMS surtaxés : un problème coûteux Le rapport a examiné Fake Installer, un morceau de malware SMS dissimulé dans une application gratuite qui peut envoyer jusqu’à sept messages. Avec un prix significatif de 4 $ US par message, cette application « libre » peut coûter jusqu’à 28 $ US lorsque le malware demande au mobile du consommateur d’envoyer ou de recevoir des messages à partir d’un numéro de SMS surtaxé.

Les fausses notes des applications : lire entre les étoiles Le logiciel malveillant Fake Installer a trompé les utilisateurs des Etats-Unis, d’Inde et de 64 autres pays, dont la France, en obtenant la note de 5 étoiles sur Google Play. A partir du moment où un développeur d’application est hautement noté, les autres applications qu’il publiera seront approuvées, créant ainsi beaucoup plus d’opportunités pour les criminels de publier et de diffuser des applications porteuses de logiciels malveillants.

Des applications malveillantes par catégorie : les jeux en tête de liste Le rapport de McAfee a également identifié les applications les plus populaires contenant des logiciels malveillants. Sur les 20 premiers téléchargements d’applications de programmes malveillants, les jeux ont remporté le concours de popularité, suivis par les applications de personnalisation. Viennent ensuite, à égalité, les outils applicatifs, les applications musicales, de style de vie (une catégorie de couverture pour les contenus pour adultes) et de télévision.

L’éditeur AVG a publié, début juillet, un outil qui permet de suivre les données diffusées par les applications, et éradiquer des mobiles les intrus.

World of Warcraft piraté

Un intrusion pirate, via une option mobile de World of Warcraft laisse fuir des données de joueurs. L’éditeur Blizzard, auteur du mythique World of Warcraft vient d’annoncer un problème de sécurité informatique visant une certain nombre de ses joueurs. D’après la firme, une intrusion pirate a pu être orchestrée à partir de l’application mobile du jeu. Bilan, DataSecurityBreach.fr vient de se rendre compte que Blizzard a suspendu, le temps de l’enquête et de la correction, les possibilités de ventes et d’achats de biens numériques via l’application montrée de la souris. L’éditeur de WoW a alerté les joueurs concernés par ce piratage. L’alerte a été lancée à la suite de plusieurs plaintes de joueurs ayant été ponctionnés d’or par des pirates informatiques. Blizzard est en train de comparer les IP et les achats afin de quantifier les dégâts.

Une nouvelle application nuisible pour Android toutes les 22 secondes

Android a pris l’ascendant dans le secteur du mobile. Selon l’institut Gartner, environ 75 % de tous les smartphones achetés dans le monde au cours du premier trimestre 2013 sont équipés d’Android. Rien d’étonnant alors que les cybercriminels se focalisent sur cette plateforme. Durant le seul mois de mai, Datasecuritybreach.fr a appris que le G Data Security Labs a dénombré environ 124.000 nouvelles applications malveillantes ciblant le système d’exploitation de Google, soit en moyenne une application toutes les 22 secondes. Leurs auteurs visent principalement à voler des données personnelles, envoyer des SMS ou réaliser des appels surtaxés.

« Les codes malveillants sur mobile ont rapidement évolué en une entreprise lucrative pour les cybercriminels. Les auteurs utilisent principalement des chevaux de Troie pour agir, car ils peuvent être déployés de multiples façons. Ces codes nuisibles permettent non seulement le vol de données personnelles, mais aussi la fraude en utilisant de coûteux services surtaxés », explique à Data Security Breach Eddy Willems, Security Evangelist chez G Data.

État de la menace
Durant le seul mois de mai, 124 255 applications malveillantes. 51 698 ont été référencées comme étant des applications indésirables (PUP ou Potentially Unwanted Program), autrement dit des programmes non spécifiquement dangereux mais qui installent des publicités ou perturbent la navigation Internet de l‘utilisateur. 72,527 applications ont quant à elles été identifiées et classées en tant qu’applications infectées. Autrement dit des programmes dangereux dont le but est de voler des données ou de prendre le contrôle de l’appareil. En moyenne, toute catégorie confondue, un danger touchant la plateforme Android est apparu toutes les 22 secondes durant le mois de mai.

Se protéger de la cyber surveillance

Un ancien fonctionnaire de la CIA, officiant pour la NSA, révèle l’existence de PRISM, un espion numérique. Voici comment combattre cet espionnage. Vous avez très certainement dû lire les « révélations » d’un ancien agent de la CIA, Edward Snowden, expliquant que les grandes oreilles de l’Oncle Sam avaient mises en place, avec l’aide de Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, Youtube, Skype, AOL et Apple, un moyen d’interception de données global. Collecte de fichiers, photos, vidéos, audios, … Des données que peuvent ensuite se partager la NSA, le FBI et le MI6/MI5 Anglais. Vous comprenez mieux pourquoi zataz.com expliquait, il y a peu, le rachat de Skype (Entreprise alors Australienne) par Microsoft. Une collecte de taille, 97 milliards d’informations. Bref, voici avec Prism, le petit frère espion du système Echelon qui avait fait couler pas mal d’encore à la fin des années 90.

Chiffrez vos informations

Pour cela, de nombreux outils vous permettent de protéger vos données et autres contenus. Pour les eMails, passez par EnigMail (http://www.enigmail.org) ; pour l’ensemble de vos données GNU Privacy Guard (http://www.gnupg.org) ; Mailvelope vous permet de chiffrer vos correspondances par webmail (http://www.mailvelope.com) ou encore, via votre navigateur, WebPG (http://webpg.org/) ; couplez à cela des outils d’anonymisation et d’auto destruction de vos fichiers comme avec AnonPaste (http://www.anonpaste.me/anonpaste2/index.php) ou encore PastBay (http://pastebay.com) et FileTea (https://filetea.me) et vous voilà avec de quoi sécuriser votre vie sur la toile. En parlant de webmail (Gmail, Yahoo, …), si vous utilisez un outil de la sorte, pensez à chiffrer vos correspondances. BitMessage (https://bitmessage.org/) et RiseUp feront parfaitement l’affaire. DataSecurityBreach.fr conseille cependant d’utiliser des clients de messagerie. Plus « secure » ! Pour pallier à Outlook ou encore Apple Mail, penchez-vous sur Mozilla Thunderbird (https://www.mozilla.org/en-US/thunderbird/) ou encore iCedove. (http://directory.fsf.org/wiki/Icedove).

Vos « surfs »

les navigateurs alternatifs ne sont pas légions. Oubliez donc, à en croire l’ex 007, Safari, Chrome et Internet Explorer. Passez vers Firefox, le navigateur Open Source de Mozilla et le chiffrement proposé par l’outil TOR. Ce dernier propose d’ailleurs un navigateur chiffré et à la navigation anonyme. Petit bémol pour Firefox, comme l’indique le document lié à la politique de confidentialité de Firefox, plusieurs données sont collectées. En ce qui concerne les recherches sur Internet, oubliez Google Search, Yahoo! Search et Bing de Microsoft. Passez vers DuckDuckGo (https://duckduckgo.com/), StartPage (https://startpage.com/) ou encore Yacy (http://www.yacy.net/). Nous ne proposerons pas de solutions pour le Cloud. Si vous utilisez un tel service, pensez à chiffrer vos sauvegardes. Pour les amateurs de messagerie instantanée, oubliez Whats App Messenger, Yahoo! et autre Google Talk. RetroShare (http://retroshare.sourceforge.net) est parfait.

Vous pouvez aussi vous pencher sur l’application Firefox Cryptocat. Utilisateurs de smartphone, Android permet d’installer des outils qui sécuriseront vos appels comme le montre l’émission du mois de mai de ZATAZWeb.tv. TextSecure (https://whispersystems.org/#encrypted_texts) permet de sécuriser SMS et MMS. Les clés USB, aussi, peuvent se sécuriser, comme cette possibilité biométrique chiffrée présentée sur Data Security Breach. Pour les utilisateurs des outils de la grosse pomme, un Cat sécurisé/crypté est proposé avec ChatSecure (https://chatsecure.org) et le surf sans trace avec Onion Browser (https://mike.tig.as/onionbrowser).

Bref, prévenir les actes d’attentats, ok. 62% des américains estimeraient selon une étude récente (Le Monde) que les écoutes téléphoniques sont importantes pour lutter contre les terroristes ; 45 % veulent que le gouvernement aille plus loin dans ses « enquêtes ». Que ces américains se réjouissent, c’est en cours !

Hack de badges Mifare Classic avec son smartphone

MIFARE est une technologie de carte à puce sans contact. Badge d’entreprise et autres moyens d’identification sans contact exploitent cette belle technologie installée dans plus 3,5 milliards de cartes dans le monde.

La plupart des smartphones NFC sont équipés d’une puce permettant l’émulation de cette carte. L’application pour Android NFC Mifare Classic Scanner, réalisé par Touf un informaticien chercheur Français, vient d’apparaitre dans sa seconde et nouvelle monture. Parmi les nouveautés de cet outil, la possibilités d’ajouter les clefs obtenues par d’autres moyens (libnfc, mfoc…) ; réalisation de scan très rapides en créant un template de la cible (quels secteurs doivent être lus, avec quelle clef…). Une possibilité offrant comme résultat le scan à la volée avec le téléphone en moins d’une seconde.

Export des résultats par mail au format .mfd (compatible libnfc et carte mifare chinoise) ou encore l’édition, modification de données lues pour réinjectées les données modifiées dans le badge. L’outil permet donc pas mal de manipulations techniques et légales. Il démontre aussi le danger de cette technologie. L’application ne fonctionne que pour les badges Mifare Classic mais permet de prouver la facilité de sauvegarder l’état d’un badge pour ensuite le remettre a zero (paiement à une machine à boisson, photocopieuse…) ; modification pour apparaitre comme un autre utilisateur.

« L’utilisation principale est de comprendre le fonctionnement des différents systèmes exploitant des cartes mifare classic » explique à DataSecurityBreach.fr l’auteur. Avec cette application, vous pouvez scanner le tag de vos badges aprés chaque utilisation et ensuite analyser les modifications. Pour les autres technologies autres que Mifare classic, l’outil ne qu’une identification de la technologie employée et un enregistrement de l’uid. (GooglePlay)

Une nouvelle donne pour les malware Android ?

Le dernier Rapport sur les Menaces Mobiles de F-Secure que Datasecuritybreach.fr a pu consulter rapporte une série de nouveaux malware Android, qui utilisent par exemple la messagerie en plus des applications pour se propager et infecter les appareils.

Le premier trimestre 2013 a été marqué par des nouveautés du côté des  malware Android, qui se veulent de plus en plus complexes. Le Rapport sur les Menaces Mobiles de F-Secure du premier trimestre 2013 présente la première offensive dont la diffusion s’est faite hors des applications, (via des e-mails de spam), les premières attaques Android ciblées, et la première escroquerie prétextant une avance de frais. En parallèle, les revendeurs de malware Android se multiplient sur le web.

Le nombre de familles et variantes de menaces mobiles est en  augmentation de 49 % par rapport au trimestre dernier, passant de 100 à 149. Parmi celles-ci, 136 (soit 91,3% d’entre elles) visaient Android et 13 (soit 8,7%),, étaient conçues pour Symbian. Pour rappel, 61 familles et variantes de menaces avaient été découvertes au premier trimestre 2012… cette croissance est donc à l’image de celle des parts de marché d’Android : exponentielle.

« Les nouvelles techniques utilisées par les cybercriminels pour attaquer Android sont inquiétantes », déclare à Data Security Breach Sean Sullivan, Security Advisor du Lab F-Secure. « A titre d’exemple : jusqu’à présent, je ne me suis jamais inquiété pour ma mère et son mobile Android, car elle n’utilise pas d’applications. Aujourd’hui, j’ai des raisons de m’inquiéter : avec des menaces comme Stels, des malware Android se propagent dans des spams, et ma mère consulte ses e-mails avec son mobile. ».

Ce cheval de Troie Android, plus connu sous le nom de Stels, a commencé à se répandre via un email falsifié de « l’U.S Internal Revenue Services », transportant un logiciel malveillant vendu sur Internet, conçu pour voler des informations confidentielles présentes dans les appareils Android et faire de l’argent en passant des appels à des numéros surtaxés. D’après Sean Sullivan, cet exemple de banalisation des malware « pourrait changer la donne ».

Le premier trimestre a été le théâtre des premières attaques ciblées utilisant des logiciels malveillants Android. Ainsi, des militants des droits de l’homme Tibétains ont été la cible d’emails contenants des pièces jointes infectées par des malware Android. De même, et un soi-disant «  coupon de réduction » pour une chaine de café très populaire a permis de soutirer des informations à des téléphones localisés en Corée du Sud.

Des mobiles indiens ont été spécifiquement pris pour cible, avec ce qui constitue la première escroquerie Android prétextant une avance de frais. Dans ce cas, une fausse application Android « d’offres d’emploi » en Inde, informe son utilisateur qu’il est retenu pour un poste au sein de TATA Group, une multinationale indienne. Pour organiser l’entretien d’embauche, l’application demande un dépôt de garantie remboursable.

Chiffrer sa vie privée sur le web

DataSecurityBreach.fr vous le conseille très souvent : sur Internet, les informations que nous diffusons douvent être, un maximum, chiffrées, protégées, … des regards instigateurs. Les sources de fuites et de regards sont nombreux, très nombreux (Etats, entreprises, marketing, Google, …). Il est possible de se cacher. Non pas que nous soyons de dangereux terroristes à la solde d’un groupuscule venus de l’espace. Non, nous souhaitons juste avoir la possibilité de protéger ce qui nous appartient, notre vie privée.

Sur la toile, donc, difficile d’être « secret », mais les outils existent pour se protéger. Commençons par les envies de causer, en paix. De plus en plus de personnes exploitent le « tchat » de Facebook. Sauf que ce dernier, en plus de ne pas être parfaitement sécurisé, laisse de nombreuses traces dans les serveurs du géant américain. Un exemple que datasecuritybreach.fr vous propose d’effectuer. Vous avez un smartphone et un pc. Dans les deux cas, vous êtes connectés à Facebook. Votre smartphone a l’application Facebook activée, cela vous permet de recevoir, par exemple, des notifications de messages, de pokes, … Sur votre PC, vous causez, et causez encore ! Vous prenez soin, à chaque fin de « bla bla » d’effacer la conversation. Vous vérifiez, et effectivement, Facebook a détruit le contenu. Sauf que si vous vous rendez dans l’application de votre smartphone, miracle, les messages effacés ne le sont plus. Il vous faudra, donc, effacer de nouveau le contenu. Attention, n’utilisez pas l’application pour informer votre contact… au risque de revoir les messages réapparaitre dans le Facebook de votre ordinateur.

Bref, tchater, ok, mais tchater sécurisé, c’est mieux. Pour les utilisateurs de Firefox/Chrome, l’outil Crypto chat (Crypto Cat) est fait pour vous. L’addon s’installe dans votre navigateur. Il suffira, ensuite, de fournir un identifiant de connexion à vos interlocuteurs. Les conversations seront sécurisées par un chiffrement. Autres possibilités Threat Model ; intra messenger ou encore anonpaste.me. Il existe des possibilités de messagerie instantanée et visio-conférences avec Jitsi et Frama Soft.

 Après le tchat, vous allez avoir envie de communiquer fichiers, textes. Dans les possibilités ZeroBin, One Time Secret, Just Beam It, PrivNote. Pour finir, n’oubliez pas de chiffrer vos courriels. Pour les plus techniciens, le logiciel GPG est indispensable. Il réclame un peu de temps d’apprentissage et que vos correspondants utilisent aussi GPG (ou pgp). Mais son efficacité n’est plus à démontrer. Attention, des solutions gratuites comme PrivacyBox, ne sont plus exploitable pour des raisons internes aux créateurs. Pour le cas, de privacy box, une sombre affaire de possibilité d’espionnage.

A noter qu’il existe aussi des solutions de sécurisation des courriers et fichiers via l’autodestruction comme Privnote ; SebSauvage, One time secret ou encore Just bea mit ou encore AnonBox.tk. Pour le téléphone, zatazweb.tv, présente dans son émission du mois de mai une application qui permet de chiffrer les conversations téléphoniques.

Une sécurisation qui peut être accentuée en utilisant, par exemple, des clés USB chiffrées comme celle proposée par la société Integral (La crypto Dual – AES 256 bit) ou encore la clé USB biométrique de chez BEFS.  En vacances, en déplacement professionnel, ou tout simplement au bureau. Ce support de sauvegarde ne fonctionne qu’ave la présentation d’un doigt préenregistré.

Synchronisation des mots de passe sous Chrome : une bien mauvaise idée…

La saisie automatique des mots de passe dans votre navigateur est une fonction que vous appréciez. En effet, comment retenir aujourd’hui tous les mots de passe dont on a besoin, d’autant qu’on sait désormais qu’il est impératif d’utiliser des mots de passe complexes ? Pourtant, à l’heure où Google vient d’annoncer les nouvelles versions de Chrome (pour Windows et Android), équipées de cette fonction que nous apprécions tous de synchronisation des mots de passe et des données de saisie automatique, il est temps de jeter un pavé dans la mare de nos certitudes : ce système n’est absolument pas sécurisé ! En effet, les mots de passe stockés par le navigateur ne sont pas protégés : on ne vous réclame aucun mot de passe pour vous connecter à Chrome. Ainsi, n’importe qui peut utiliser votre ordinateur et se connecter sans problème à vos différents comptes  et donc à vos données privées.

De plus, l’utilisation de la synchronisation de Google (« Google Sync ») est doublement dangereuse : d’une part, vous laissez Google accéder potentiellement à vos mots de passe, ce qui est risqué lorsqu’on connait sa politique de collecte de données, et d’autre part, un jour ou l’autre Google peut être « hacké », ce qui rend vos mots de passe encore plus vulnérables, puisque les clés de cryptage appartiennent à Google. Il existe une option de sécurité dans Chrome, mais tellement bien cachée que personne ne l’utilise…

Malware android

L’augmentation la plus importante pour les adwares (+34,47%) a été enregistrée entre novembre et décembre 2012, certains développeurs ayant profité des fêtes de fin d’année pour tenter de générer des revenus supplémentaires en misant sur le fait que les nouveaux utilisateurs ignorent le fonctionnement des adwares. Les chevaux de Troie ont connu une augmentation lente mais constante de septembre 2012 à janvier 2013 puis ont légèrement décru en février 2013 (-2,22%).

Les adwares devenant plus intrusifs et programmés plus précisément pour récupérer autant d’informations sensibles que possible, la différence est plus ténue que jamais entre les logiciels légitimes et les applications qui se révèlent en réalité être des malwares. Des adwares virulents portent ainsi de plus en plus préjudice à la vie privée des utilisateurs en recueillant et utilisant des informations personnelles à leur insu.

Bien que les adwares ne soient pas fondamentalement malveillants, data security breach vous montrent souvent qu’ils peuvent recueillir des numéros de téléphone, des coordonnées et des adresses e-mail, qui sont transmis à des tiers ou vendus au plus offrant. Le marché noir valorise énormément ces données qui peuvent être utilisées à des fins marketing pour créer des profils d’utilisateurs.

Puisque la plupart des utilisateurs utilisent leurs appareils personnels à des fins professionnelles, il est logique que l’accès aux fichiers confidentiels et sensibles soit souvent autorisé via ces appareils. Ce n’est donc pas seulement  un problème de risques vis-à-vis de leurs données personnelles, mais cela concerne également les informations critiques des entreprises elles-mêmes. Des politiques de BYOD strictes doivent offrir une protection efficace à la fois contre les malwares et contre les adwares sous Android, puisqu’ils ont tous les deux un impact direct sur la préservation de la confidentialité des données.

La principale famille de chevaux de Troie s’intitule « FakeInst », elle escroque les utilisateurs en leur demandant de payer des applications qui sont normalement gratuites. Si les utilisateurs acceptent, l’application envoie des messages SMS à des numéros surtaxés, faisant ainsi grimper leur facture téléphonique.

Parmi les adwares agressifs, la famille Android.Adware.Plankton est la plus présente puisque les développeurs utilisent le framework intégré à l’appli pour monétiser leur développement. Les adwares peuvent également recueillir des informations personnelles telles que des adresses e-mail et des numéros de téléphone. Plus il y a de frameworks associés à une application, plus celle-ci devient intrusive puisqu’elle diffuse les données à plusieurs tiers.

La tendance à la hausse de ces deux types de détection indique que les pirates sont à la recherche d’argent et de moyens d’en obtenir en vendant les données personnelles des utilisateurs. L’argent est le moteur du développement de ces deux catégories.

Bitdefender annonce un antivirus gratuit pour protéger les appareils Android

Bitdefender, éditeur de solutions de sécurité, annonce Antivirus Free pour Android afin d’inciter les utilisateurs à protéger leur smartphone et tablette contre le nombre croissant de malwares ciblant les appareils Android. Bitdefender Antivirus Free pour Android est une solution antivirus gratuite, rapide et puissante qui utilise les dernières technologies d’analyse in-the-cloud de Bitdefender, garantissant ainsi un impact quasi nul sur la batterie et des mises à jour 24 heures sur 24 contre les dernières menaces. Dès son installation, Bitdefender Antivirus Free pour Android protège les utilisateurs en recherchant immédiatement les activités suspectes.

« L’an dernier, nous avons assisté à une explosion du nombre de malwares Android, il devient donc indispensable que les utilisateurs pensent à protéger leurs appareils Android comme ils le font pour leur ordinateur », déclare à data security Breach Fabrice Le Page, Chef de Produits Bitdefender chez Editions Profil. « Afin d’inciter le plus grand nombre des utilisateurs à se protéger contre ces nouvelles menaces, nous avons souhaité que notre solution soit gratuite mais sans concessions sur la qualité, l’efficacité et la légèreté ».

Le nombre de malwares a augmenté de 27% au cours des six derniers mois, et ce, en raison des efforts redoublés des créateurs de malwares pour dérober les informations personnelles des utilisateurs. Les formes les plus courantes de malwares Android peuvent entre autres rapidement faire grimper la facture téléphonique des utilisateurs en appelant discrètement des numéros surtaxés, dérobant des mots de passe, espionnant les e-mails professionnels et surveillant presque toutes les activités des utilisateurs.

Notre vie privée est de plus en plus affectée par la hausse du nombre d’adwares et de malwares Android Parce que les adwares (logiciels espions publicitaires) recueillent plus de données sur les appareils des utilisateurs que ce dont ils ont réellement besoin et que les développeurs ajoutent souvent plus d’un composant adware (framework adware) au sein de leurs applications, la vie des utilisateurs devient de moins en moins privée  au profit des développeurs et des publicitaires. De plus en plus de tierces parties ont désormais accès à l’historique de navigation des utilisateurs, à leurs numéros de téléphone, à leurs adresses e-mail et à tout ce qui est nécessaire pour créer des profils complets et personnalisés.

C’est d’autant plus inquiétant que les adwares ciblant les appareils Android ont augmenté de 61% au niveau mondial, entre septembre 2012 et janvier 2013 et que les malwares ont progressé dans le même temps de 27%, allant jusqu’à une hausse de 37% pour les chevaux de Troie selon une étude des Laboratoires Bitdefender. L’adoption d’Android a régulièrement progressé au cours des cinq derniers mois, de même que le nombre de détections de malwares et d’adwares. Il n’est ainsi plus rare de dénicher des malwares et des adwares Android aussi bien sur les marchés dits « alternatifs » que sur la plate-forme  officielle Google Play.

Activistes Tibétains piégés par une application pirate

Lookout, leader des solutions de sécurité pour téléphones mobiles et tablettes vient d’informer DataSecurityreach.fr qu’un programme malveillant a été à l’origine d’un harponnage des comptes Email d’activistes tibétains. Le 25 mars dernier, le compte mail d’un activiste tibétain a été piraté et utilisé pour harponner, par la technique dite du spear-phishing, tous les contacts présents dans son carnet d’adresses. Cette attaque cherchait à faire croire aux personnes visées qu’elles avaient reçu un mail contenant des informations relatives à une conférence destinée aux activistes chinois, tibétains, mongols et turciques organisée lors du « Congrès mondial des Ouïghours » (WUC) organisé du 11 au 13 mars 2013.

Le mail contenait une pièce jointe censée être une lettre émanant du WUC, mais il s’agissait en réalité d’un fichier APK pour Android appelé « WC’s Conference.apk » contenant une nouvelle souche de programme malveillant appelée Chuli. Si ce type d’attaque très ciblée contre les appareils mobiles reste marginal, ce n’est pas une première. D’autres souches de programmes nocifs créées spécifiquement pour ces attaques ont déjà été mises au jour par le passé – FinSpy / FinFisher est un exemple conçu pour Android à des fins d’espionnage. L’éditeur Lookout suit de très près cette nouvelle tendance. Le mode d’attaque Les dernières versions d’Android (3.0 et supérieures) empêchent les applications de se lancer automatiquement. Chuli a été conçu pour contourner cette protection : le programme se présente comme un support de conférence, s’appelant même « conférence », une fois qu’il est installé.

Il s’agit d’un subterfuge sophistiqué visant à pousser l’utilisateur à exécuter l’application. Et une fois lancé, pour asseoir sa légitimité, Chuli affiche un message prétendant émaner d’un représentant officiel du Congrès mondial des Ouïghours, concernant la conférence. Mais en fait, l’application récupère l’ensemble des SMS, du carnet d’adresses et l’historique des appels présents sur l’appareil, pour les télécharger sur un serveur C&C distant. Bien que ce serveur soit hébergé aux Etats-Unis, il est en langue chinoise et les noms de domaine qui renvoient vers lui ont été enregistrés le 8 mars 2013 par le déclarant chinois Peng Jia de Pékin, au nom de la société Shanghai Meicheng Technology Information Development Co Ltd. Data Security Breach rappel que si ces informations laissent penser que les pirates sont probablement d’origine chinoise, le gouvernement chinois n’est pas pour autant impliqué.

Une fois que le programme malveillant s’est exécuté, le message qui s’affiche provient d’un fichier texte « assets/m.txt », ce qui laisse penser que ledit message peut facilement être changé pour lancer de nouvelles campagnes ciblées tirant parti d’autres actualités brûlantes. La construction et son mode de fonctionnement Le programme malveillant est basé sur deux services principaux : « PhoneService » et « AlarmService ». Le premier est le service d’activation qui s’exécute lors du lancement de l’application. Pour être sûr de se lancer correctement, il se greffe sur le système d’exploitation Android et définit un paramètre de déclenchement du service lorsque l’un des événements suivants survient :

· l’appareil sort du mode veille

· le niveau de charge évolue

· l’état de connexion de l’appareil change

· l’heure est modifiée

· le papier-peint est modifié

· des applications sont ajoutées

· l’écran s’allume

· la puissance du signal évolue

· un échange de données est amorcé PhoneService effectue trois tâches majeures, la première étant la création d’un identifiant unique pour le téléphone à l’aide de l’horodatage Unix. Ensuite, le service enregistre l’appareil auprès du serveur C&C et, enfin, lance le service AlarmService. Ce service permet au programme malveillant de se livrer à différentes activités d’espionnage. Sitôt activé, il effectue les tâches suivantes que Datasecuritybreach.fr vous énumére :

· Il s’accroche au service de SMS d’Android afin que les messages entrants soient transférés au serveur C&C.

· Il envoie des SMS et communique l’historique des SMS au serveur C&C.

· Il sollicite des informations sur la position géographique toutes les 10 secondes ou tous les 20 mètres, qu’il envoie ensuite au serveur C&C.

· Il accède au carnet d’adresses et communique le modèle de l’appareil, la version d’Android ainsi que tous les contacts enregistrés dans le téléphone et sur la carte SIM au serveur C&C.

· Il lance la fonction « autre » et envoie le journal des appels au serveur C&C.

L’éditeur Lookout a étudié de près le serveur C&C, un serveur Windows sous IIS accompagné d’une page d’accueil créée à la hâte. L’ensemble renforce le sentiment que cette campagne a été lancée en urgence, en prêtant peu d’attention aux petits détails. Détail intéressant, le serveur C&C publie également sous la forme de liens annexes un identifiant unique pour chaque appareil corrompu. Ces liens ouvrent un panneau de configuration relatif à l’appareil concerné, qui présente un ensemble de fonctionnalités que Lookout n’a pas encore observé dans les échantillons de programmes malveillants étudiés, notamment la possibilité d’installer d’autres logiciels à distance et à l’insu de l’utilisateur. Rien ne prouve que cette fonctionnalité ait été utilisée dans cette implémentation, ce qui peut faire penser qu’un autre morceau de code malveillant a été reconditionné pour cette campagne.

Etant donné la nature de l’attaque et les cibles visées, on peut penser qu’elle est l’œuvre d’un Etat ou d’un pays. Or plusieurs éléments semblent indiquer qu’il n’en est rien. Certaines portions sont l’œuvre de développeurs amateurs, l’application ne dispose pas d’une icône et elle porte la mention « test ». Qui plus est, l’exécution du programme se révèle moins élaborée que nombre d’applications malveillantes connues, comme par exemple Geinimi . Autant de preuves réfutant l’idée d’une attaque perpétrée par un Etat ou une grande nation. Il s’agit là d’une nouvelle attaque d’ingénierie sociale ciblée qui exploite des programmes malveillants pour Android, pour prendre le contrôle d’un appareil vulnérable à des fins d’espionnage. Un signe de plus qui vient confirmer la tendance actuelle à l’utilisation de tremplins multiples pour lancer des attaques, en ne se contentant plus de viser seulement des ordinateurs.

Chuli.A vise des cibles bien précises; seul un ensemble particulier d’appareils est concerné. Les risques d’infection sont donc très faibles.  Comment s’en prémunir ? Data Security Breach magazine vous souligne l’importance d’évitez d’ouvrir des mails de spam. Des messages surprise de vieux amis perdus de vue ayant pour objet « hot news », « Last all Night » ou encore « You Won $1000 », montrent clairement qu’il s’agit d’un spam. Le bon sens doit être de mise avant de cliquer sur un lien. Si le nom du site web vers lequel il pointe ne vous dit rien, mieux vaut s’abstenir. La prudence doit particulièrement être de mise dans le cas de liens au format abrégé tel que bit.ly ou ABCD, car il est encore plus difficile de juger de l’honnêteté du site en question.  Si votre appareil mobile lance subitement le téléchargement d’un fichier sans aucune action de votre part, ne cliquez surtout pas dessus et supprimez-le immédiatement. Téléchargez une application de protection mobile telle que Lookout, qui passe au crible les contenus à la recherche de programmes malveillants éventuels. Lookout Mobile Security pour Android, par exemple,  est disponible en version Gratuite et en version Premium (2,49 € / mois ou 24,99 € / an).

Malware NotCompatible : le retour

En mai 2012, Data Security Breach revenait sur l’annonce de Lookout avec l’apparition de NotCompatible, un programme malveillant diffusé par des sites web piratés. Une fois installé, NotCompatible fait office de serveur proxy, permettant à l’appareil qui l’héberge d’envoyer et de recevoir des données relatives au réseau. Pour la première fois, des sites web piratés ont servi de tremplin pour cibler et contaminer des appareils mobiles spécifiques. Depuis les premiers cas mis au jour, nous avons détecté une activité de NotCompatible faible à modérée par moments, avec des pics. La situation est toute autre depuis plusieurs jours : le réseau de surveillance de Lookout concernant les menaces mobiles (Mobile Threat Network) a détecté une hausse soudaine du nombre de cas qui atteint 20 000 par jour entre dimanche et lundi dernier.

Les nouveautés

NotCompatible n’a guère changé sur le plan de ses capacités techniques et de sa conception depuis les premiers cas décelés, en mai 2012. C’est en revanche son mode de diffusion qui diffère désormais : le programme circule principalement via des messages spam envoyés par des comptes de messagerie Email piratés.

Android dans le collimateur

Les premières campagnes d’infection de NotCompatible visaient spécifiquement les utilisateurs d’appareils sous Android, en repérant la présence d’un en-tête (header) contenant le mot « Android » dans le navigateur : sa détection commandait alors le téléchargement du programme malveillant. Désormais, les liens contenus dans le spam en question utilisent une tactique semblable. La tactique est similaire dans les nouveaux cas. En cliquant sur un lien présent dans un spam, sous Windows, iOS et OSX, l’utilisateur est redirigé vers un article prétendument publié sur Fox News relatif à la perte de poids.

Si l’on clique sur le lien à partir d’un appareil sous Android, le navigateur redirige vers un « site de sécurité pour Android », en vue d’une mise à jour. En fonction de sa version d’Android et du navigateur, l’utilisateur peut être poussé à effectuer un téléchargement, à son insu dans un grand nombre de cas. DataSecurityBreach.fr vous explique souvent ce tour de passe-passe via des kits pirates. Le programme se glissera alors dans le dossier des téléchargements. Dans le cas de Chrome, l’utilisateur verra s’afficher une demande de confirmation du téléchargement.

C’est le cas pour une écrasante majorité des cas détectés lors du récent pic d’activité. Le programme a été installé dans seulement 2 % des cas. Comment s’en prémunir ?  Evitez d’ouvrir des mails de spam. Des messages surprise de vieux amis perdus de vue ayant pour objet « hot news », « Last all Night » ou encore « You Won $1000 », montrent clairement qu’il s’agit d’un spam.

·        Le bon sens doit être de mise avant de cliquer sur un lien. Si le nom du site web vers lequel il pointe ne vous dit rien, mieux vaut s’abstenir. La prudence doit particulièrement être de mise dans le cas de liens au format abrégé tel que bit.ly ou ABCD, car il est encore plus difficile de juger de l’honnêteté du site en question.

·        Si votre appareil mobile lance subitement le téléchargement d’un fichier sans aucune action de votre part, ne cliquez surtout pas dessus et supprimez-le immédiatement.

·        Téléchargez une application de protection mobile qui passe au crible les contenus à la recherche de programmes malveillants éventuels.