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Espionnage : nouvelle méthode pour écouter sur Android

Un groupe de chercheurs a développé une attaque d’écoute pour les appareils Android qui peut reconnaître le sexe et l’identité d’un appelant, et même faire la distinction entre des propos privés.

L’attaque par canal latéral, baptisée EarSpy, vise à explorer de nouvelles possibilités d’écoute clandestine en capturant les lectures des capteurs de mouvement causées par la réverbération des haut-parleurs dans les appareils mobiles. Des chercheurs en sécurité de cinq universités américaines ont démontré comment des applications malveillantes peuvent également écouter sans avoir accès au microphone.

Comment ? Les smartphones modernes utilisent de puissants haut-parleurs stéréo qui produisent une bien meilleure qualité sonore et des vibrations plus fortes. De même, les appareils modernes utilisent des capteurs de mouvement et des gyroscopes plus sensibles, capables d’enregistrer même les plus petites résonances des haut-parleurs.

Identification à l’oreille !

L’identification du sexe de l’appelant sur le OnePlus 7T variait de 77,7 % à 98,7 %, la classification de l’identification de l’appelant variait de 63,0 % à 91,2 % et la reconnaissance vocale variait de 51,8 % à 56,4 %. Une chose qui peut réduire l’efficacité d’une attaque EarSpy est le volume que les utilisateurs choisissent pour leurs haut-parleurs. Un volume plus faible peut empêcher l’écoute clandestine par cette attaque de canal latéral.

La reconnaissance vocale – c’est-à-dire l’évaluation de ce qui a été dit – est encore trop imprécise à 56,42 % pour enregistrer complètement les conversations. Cependant, les chercheurs en sécurité supposent que cette tâche pourrait également être maîtrisée avec l’utilisation de meilleurs algorithmes – jusqu’à présent, ce sujet n’a fait qu’effleurer la surface.

Olvid, une messagerie sécurisée made in Europe

Olvid, un nouvel outil de sécurisation de vos conversations. Mission : chiffrer vos messages mobiles sans risque de fuite de données !

Depuis quelques jours nous testons Olvid, un outil dédié aux smartphones (Android, iOS). Mission d’Olvid, permettre de communiquer avec ses collègues, proches, familles en mode chiffré.

Une application lancée en décembre 2018 sous l’impulsion de deux docteurs en cryptographie : Thomas Baignères et Matthieu Finiasz.

Olvid est sous la « protection » d’Agoranov, un incubateur fondé par l’ENS, Paristech, Dauphine Université Paris, Sorbonne Université, Inria et sponsorisé par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, l’Île de France, la Mairie de Paris et le Fonds social européen de l’Union européenne. A noter que Matthieu Finiasz est enseignant pour ENSTA-ParisTech.

Olvid

Il existe déjà de nombreux outils tels que Whatsapp (à bannir), Telegram (méfiance, on ne connait pas le code source et il semble exister une master key), Signal, … Olvid annonce être différent. Aucune trace sur les serveurs. Pas de fuite de données, pas d’espionnage, pas de données personnelles, anonymat complet. La versoin 0.7.3 pour Android ne dépasse pas les 6Mo.

Sécurisé, oui mais …

Bon, pour être très honnête, l’espionnage reste possible dans la mesure ou un logiciel espion a été installé dans votre appareil, à l’image de Cerberus. Mais le problème viendrait de la non maîtrise de votre téléphone, pas d’Olvid.

En ce qui concerne les communications, plus de risque. Le chiffrement rend illisible les conversations. « Contrairement à l’intégralité des autres messageries, la sécurité de vos communications ne dépend plus d’un serveur. explique les fondateurs de cet outil. Notre serveur se fait hacker ? Peu importe… la sécurité des communications est préservée. »

A tester sans attendre

L’outil réclame quatre informations nom, prénom, société et votre poste au sein de cette société. Vous pouvez, bien évidement mettre ce que bon vous semble. Une fois les données enregistrée, l’application produit un QRCode. Une information à transmettre à vos contacts par mail. Votre correspondant, qui doit installer sur son smartphone Olvid, photographie le QRCode reçu, si ce dernier reçoit l’invitation via un courriel lu sur un ordinateur. Un lien permet d’accéder directement au répertoire Olvid.

Aucun numéro de téléphone, adresse mail ne sont réclamés. Bref, seuls vos contacts autorisés connaissent votre présence dans l’outil.

Olvid est gratuite pour le moment. La bonne occasion de le tester (Android / iOS).

Reborn 3 : le premier navigateur de bureau prêt pour le Web 3, l’Internet du futur

Reborn 3, le plus récent navigateur Opera pour Mac, Windows et Linux comprend dorénavant un portefeuille Crypto, un explorateur Web 3 et un VPN gratuit. Reborn 3 est conçu pour donner aux gens un sentiment de contrôle sur leur vie en ligne et un aperçu du Web de l’avenir.

Pari osé pour les Norvégiens de chez Opera. Le navigateur concurrent de Chrome, Firefox et autre Edge, pour ne citer qu’eux, devient le premier navigateur sur ordinateur à inclure un portefeuille Crypto natif et un navigateur Web 3. Des nouveautés pour les 24 ans d’existence du navigateur.

Blockchain

D’abord, cette nouvelle fonctionnalité permet aux gens d’effectuer des transactions et d’interagir avec l’Internet du futur basé sur une blockchain. Egalement connu sous le nom de Web 3. En fournissant également un VPN gratuit,  les utilisateurs restent en sécurité.

« Le Web a transformé nos vies. Nous sommes maintenant en ligne en permanence. Mais plus nous passons de temps en ligne, plus nous avons besoin d’outils qui nous aident à contrôler la sécurité et la confidentialité de notre vie numérique « , explique Krystian Kolondra, vice-président exécutif d’Opera,responsable des navigateurs à Data Security Breach. « Avec cette mise à niveau majeure, nous faisons le premier pas vers le Web 3, le nouveau Web, où les utilisateurs ont le contrôle. Nous pensons que chaque navigateur en 2019 devrait être prêt pour le Web 3. »

Naviguez sur le Web 3 sur votre PC, signez des transactions avec votre smartphone

Ensuite, le portefeuille Crypto du navigateur Opera se synchronise avec le portefeuille Crypto du navigateur Opera pour Android. Cela signifie que les clés de portefeuille ne quittent jamais les smartphones.

En pratique, chaque fois qu’ils ont besoin de s’identifier sur un site Web 3 ou de signer une transaction sur la blockchain, vous recevrez une notification sur le téléphone. La fonction Porte-monnaie Crypto devrait également être ajoutée au navigateur iOS d’Opera, Opera Touch, prochainement.

Un service VPN plus rapide pour plus de sécurité et de confidentialité

Pour conclure avec ce Reborn 3, la demande de services VPN ne cesse de croître. Actuellement, un tiers des utilisateurs de VPN à travers le monde utilisent cette solution avec l’intention de rester anonyme sur le Web. Opera est le seul éditeur à fournir un VPN rapide et gratuit. Le VPN illimité du navigateur améliore la confidentialité en ligne des utilisateurs et améliore leur sécurité lorsqu’ils utilisent des réseaux publics auxquels ils ne font pas confiance.

Enfin, le VPN du navigateur établit un tunnel sécurisé et chiffré qui protège les données de tiers. Il permet de cacher leur position géographique aux sites Web. Le service VPN du navigateur est également un service sans journal, ce qui signifie que les serveurs VPN n’enregistrent et ne conservent aucune donnée d’activité, tout cela pour protéger la vie privée des utilisateurs.

Télécharger ici.

Un ancien hacker de la NSA démontre une faille majeure dans macOS

La société Apple est généralement considérée comme étant une marque fiable, proposant une sécurité accrue. Un ancien hacker de la NSA démontre une faille majeure dans macOS. Elle permet le contournement des mécanismes de sécurité !

Faille majeure pour Apple ! Lors des conventions de cybersécurité Def Con/Black Hat qui se sont tenues à Las Vegas, début août, Patrick Wardle, un ancien Ninja de la NSA, fondateur de la société DigitaSecurity, a présenté des exemples d’attaques visant les produits Apple, et plus précisément macOS.

D’abord, Patrick Wardle est aussi généreux que doué. Il a expliqué comment un pirate pouvait contourner la plupart des mécanismes de sécurité mis en œuvre par Apple pour protéger macOS.

Wardle explique que les logiciels malveillants peuvent échapper aux méthodes de sécurité en les ciblant au niveau de l’interface utilisateur.

Chez Apple, les avertissements et autres autorisations à la moindre action font partis de l’écosystème des produits de la firme Californienne. Un mécanisme de défense contre les clics indésirables.



Faille majeure

Ensuite, Wardle affirme qu’il est possible d’exploiter ces avertissements en modifiant la façon dont macOS convertit les clics de clavier en clics de souris. Étant donné que macOS interprète deux actions de la souris comme équivalant à cliquer sur OK, il est donc possible d’écrire une ligne de code supplémentaire pour éviter qu’un avertissement n’apparaisse à l’écran. En abusant des nombreuses interfaces de macOS, un code peut s’executer via un code malveillant qui permettra d’ignorer les avertissements. Wardles a baptisé cette action « Synthetic Click ». Des attaques que l’ancien hacker de la National Security Agency a expliqué lors de la Def Con via des attaques automatisées visant macOS Sierra.

https://twitter.com/patrickwardle/status/1029060044900507649

Cependant, Wardle a déclaré que les exploits ne permettent pas à un pirate d’accéder initialement à un appareil Mac, mais qu’ils pourraient exploiter efficacement le sandboxing.

Une possibilité qui laisserait aux applicationx malveillantes de quoi obtenir des autorisations de niveau supérieur. De son côté, Apple a confirmé les correctifs adequates dans son nouveau OS, macOS Mojave.

Pour conclure, Patrick Wardle propose, via sa société, l’outil Do Not Disturb. Une application qui permet d’avertir le propriétaire d’un MacBook en cas d’accès non autorisé. L’application tourne sous iPhone.

Elle permet de surveiller votre ordinateur portable afin de détecter les événements ouverts et vous avertir en temps réel, via une photographie par exemple.

Psychology of Passwords : les comportements liés aux mots de passe restent inchangés

Psychology of Passwords – 62% des internautes réutilisent le même mot de passe sur leur comptes personnels et professionnels ! Vous avez dit suicidaire ?

Psychology of Passwords – La gestion des mots de passe, voilà bien un casse tête omnis présent chez les utilisateurs. LastPass présente les résultats d’une nouvelle enquête mondiale baptisée « La psychologie des mots de passe : la négligence aide les pirates à prospérer ». Cette étude révèle que malgré des menaces croissantes et une sensibilisation accrue vis-à-vis des cas de piratage et de fuites de données, les comportements en matière de mots de passe restent largement inchangés. Les résultats de l’enquête montrent que bien que 91% des individus soient conscients du risque de sécurité lié au fait d’utiliser le même mot de passe pour plusieurs comptes, 59% d’entre eux continuent de le faire. Les comportements en matière de création, de changement et de gestion de mots de passe professionnels comme personnels n’évoluent donc pas aussi vite que les menaces de cybersécurité.

Menée auprès de 2 000 individus aux États-Unis, en Australie, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, cette enquête mondiale prouve qu’une connaissance accrue des meilleures pratiques de sécurité ne se traduit pas nécessairement par une meilleure gestion des mots de passe. Les résultats mettent également en évidence l’influence des différences régionales, générationnelles et de personnalité sur les comportements vis-à-vis des mots de passe.

Voilà les principaux enseignements du rapport Psychology of Passwords.

• Psychology of Passwords – Des comportements inchangés malgré une montée en flèche des cybermenaces

Les comportements à risques constatés restent largement identiques à ceux enregistrés il y a 2 ans dans le cadre de la même étude : 53% des personnes interrogées affirment ne pas avoir changé leurs mots de passe durant les 12 derniers mois malgré l’annonce dans les médias de cas de piratages. En outre, bien que 91% des individus soient conscients du risque de sécurité lié au fait d’utiliser le même mot de passe pour plusieurs comptes, 59% d’entre eux le font encore systématiquement ou la plupart du temps.

• Psychology of Passwords – La peur de l’oubli : le principal motif de réutilisation des mots de passe

La plupart des répondants (59%) utilisent le même mot de passe sur plusieurs comptes. En outre, beaucoup continuent de s’en servir autant que possible (soit jusqu’à ce que leur service informatique exige le changement ou à cause d’un incident de sécurité). La peur de l’oubli est citée comme la principale raison de la réutilisation de mots de passe (61%), suivie par la volonté de connaître et de pouvoir contrôler tous ses mots de passe (50%).

• Psychology of Passwords – Avertissement aux équipes informatiques : les comportements vis-à-vis des mots de passe sont les mêmes au bureau et à la maison

La majorité des répondants (79%) auraient entre 1 et 20 comptes en ligne utilisés à des fins professionnelles et personnelles. Près de la moitié d’entre eux (47%) affirment réemployer des mots de passe identiques. Seuls 19% créent des combinaisons plus sécurisées pour leurs comptes professionnels. Enfin 38% ne réutilisent jamais des mots de passe professionnels à des fins personnels ou vice versa – ce qui signifie que 62% des répondants le font.

• Psychology of Passwords – Les personnalités de type A prennent les mots de passe avec sérieux

Le mauvais comportement des personnalités de type A découle de leur besoin d’avoir le contrôle, alors que les personnalités de type B ont une attitude plus décontractée à l’égard de la sécurité des mots de passe. Les répondants s’identifiant comme étant de Type A sont plus enclins que les personnalités de Type B à maîtriser la sécurité de leurs mots de passe : 77% d’entre eux réfléchissent sérieusement lors de la création de mots de passe, contre 67% des individus de Type B. En outre, 76 % des utilisateurs de Type A s’estiment informés des meilleures pratiques en la matière, contre 68% des utilisateurs de Type B.

• Psychology of Passwords – La prise de conscience de l’importance de la sécurité ne se concrétise pas forcément

Les données révèlent plusieurs contradictions, les répondants affirmant une chose, puis en faisant une autre : ainsi, 72% des personnes interrogées estiment connaître les meilleures pratiques en matière de mots de passe, mais 64% d’entre eux affirment que le plus important est de pouvoir s’en souvenir facilement. Parallèlement, bien que 91% des individus soient conscients du risque de sécurité lié au fait d’utiliser le même ou des mots de passe similaires pour plusieurs comptes, 59% d’entre eux le font encore systématiquement ou la plupart du temps.

« Les cybermenaces auxquelles les consommateurs et les entreprises doivent faire face sont de plus en plus ciblées et efficaces. Pourtant, il reste un net fossé entre ce que pensent les utilisateurs et leur volonté de passer à l’action », déclare Sandor Palfy, directeur technique chargé des solutions de gestion des identités et des accès chez LogMeIn. « Bien qu’ils semblent connaître les meilleures pratiques en la matière, les comportements des individus vis-à-vis de leurs mots de passe sont souvent de nature à exposer leurs informations aux cybercriminels. Quelques mesures simples suffisent pour améliorer ces pratiques et renforcer la sûreté des comptes en ligne, qu’ils soient personnels ou professionnels. »

Sites pornographiques : Le Français, un chaud lapin 2.0

Selon une étude, 33 % des adultes français consultent des sites pornographiques au moins 1 fois par jour. 40% d’entre eux ont déjà été contaminés par un virus informatique en visitant des sites pour adultes.

Une étude, réalisée en octobre 2017, sur les cyber-risques associés à la consultation de sites pornographiques vient de produire ses chiffres. Réalisée auprès de 1000 Français, cette étude Kaspersky révèle que 33 % des adultes consultent des sites pornographiques au moins 1 fois par jour, et ce pour une durée moyenne de 22 minutes par visite… soit l’équivalent de 4 jours par an ! Et cette pratique n’est pas sans risque : 40% contaminés par un virus informatique en consultant ces sites. Parmi les autres chiffres, 17% ignoraient que les smartphones et tablettes s’infectaient. 18 % croient protéger leur ordinateur en effaçant leur historique de navigation. 20 % pris en flagrant délit de consultation d’un site pour adultes. 23 familles de malwares Android ont été identifiées comme exploitant la pornographie.

Vous retrouverez la liste complète à la fin de cette brève. 21 % des personnes interrogées accusent leurs proches pour ne pas avoir à en assumer la responsabilité. 18 % protégés en utilisant un navigateur web en mode privé. 22 % reconnaissent consulter des sites pornographiques au travail.

Top 10 des virus informatiques

1. Le cheval de Troie : Sous couvert d’un programme d’apparence inoffensive, il véhicule une charge malveillante.
2. Le téléchargement « drive-by » : Il s’agit d’une méthode courante de propagation de malware. Les cybercriminels recherchent des sites web non sécurisés afin d’implanter un script malveillant dans le code de leurs pages.
3. Le détournement de clic : Cette méthode consiste à inciter un utilisateur à cliquer sur un objet sur une page web tout en lui faisant croire qu’il clique sur un autre.
4. Les bots Tinder : Ces programmes automatiques se font passer pour de véritables utilisateurs sur les sites de rencontre.
5. Le chat-phishing : Des cybercriminels fréquentent des sites de rencontre ou des forums, y encourageant les utilisateurs à cliquer sur des liens vers des forums de live sex et autres sites pornographiques.

Ransomware et pornware

6. Le ransomware : Les cybercriminels utilisent des « bloqueurs » pour interdire à la victime l’accès à sa propre machine, invoquant souvent la présence de « contenu pornographique illicite » en misant sur le fait que quiconque ayant consulté des sites pour adultes est moins enclin à se plaindre aux autorités.
7. Le vers : Ce type de programme se reproduit sans écrire son code dans d’autres fichiers. Au lieu de cela, il s’installe une fois sur la machine d’une victime puis recherche un moyen de se propager à d’autres.
8. Le pornware : Il peut s’agir d’un programme authentique mais aussi d’un adware installé par un autre programme malveillant et conçu pour afficher du contenu inapproprié sur la machine de la victime.
9. Le spyware : Logiciel d’espionnage qui permet à un pirate d’obtenir subrepticement des informations sur les activités en ligne de la victime et de les exfiltrer de sa machine.
10. Le faux antivirus : De prétendus logiciels antivirus exploitent la crainte des utilisateurs. Des malwares dans votre machine pendant le visionnage de contenus pornographiques.

Chevaux de Troie visant les applications bancaires mobile

La prolifération des chevaux de Troie visant les applications bancaires mobiles expose les particuliers à d’importants risques. De fausses interfaces reproduisent fidèlement les applications bancaires mobiles des plus grandes banques du monde entier. Plus d’un consommateur sur trois est incapable de faire la différence entre une application authentique et sa version piratée.

Les utilisateurs de services bancaires mobiles du monde entier sont confrontés à un risque plus grand d’être piégés par des cybercriminels, et d’être victimes de fraudes. Telle est la conclusion de la nouvelle étude mondiale publiée par Avast, leader mondial des produits de sécurité digitale, qui a demandé à près de 40 000 consommateurs de douze pays, dont la France, de comparer l’interface de plusieurs applis bancaires officielles avec leur version contrefaite.

Au niveau mondial, 58 % des personnes interrogées ont identifié l’interface officielle des applications bancaires mobiles comme frauduleuse, tandis que 36 % prenaient l’interface piratée pour la version authentique. En France, les résultats sont similaires avec respectivement 74 % et 35 % des personnes interrogées. Ces résultats soulignent le niveau de sophistication et d’exactitude qu’ont atteint les cybercriminels pour réaliser des copies extrêmement fiables, ce qui leur permet d’espionner les utilisateurs et de collecter leurs identifiants personnels pour faire main basse sur leur compte en banque.

Ces derniers mois, Avast a détecté plusieurs fausses applications bancaires mobiles qui représentent une menace croissante pour la confidentialité et la sécurité. Parmi les banques visées par les cybercriminels, on retrouve Crédit Agricole, Citibank, Wells Fargo, Santander, HSBC, ING, Chase, Bank of Scotland et Sberbank. En dépit des mesures strictes de sécurité déployées ainsi que des sauvegardes, les importantes bases de données clients de ces organisations constituent des cibles particulièrement attrayantes pour les cybercriminels, pour réussir à créer de fausses applications qui imitent les officielles à la perfection.

 En novembre 2017, l’équipe Threat Labs Mobile a découvert dans Google Play une nouvelle version du cheval de Troie BankBot qui cible les identifiants de connexion bancaire des particuliers. Avast a ainsi analysé la menace, en collaboration avec ESET et SfyLabs. Cette toute dernière variante était dissimulée dans des applications réputées fiables, telles que des lampes de poche et des versions du célèbre jeu Solitaire. Une fois téléchargés, les logiciels malveillants lançaient et ciblaient les applications des plus grandes banques. Lorsqu’un utilisateur ouvrait son appli bancaire, le malware positionnait une fausse interface sur l’appli officielle, afin de collecter les coordonnées bancaires du client et de les transmettre au cybercriminel.

Applications bancaires piégées

« Nous assistons à une augmentation constante du nombre d’applications malveillantes pour Android. Ces applis sont capables d’échapper aux contrôles de sécurité des principales plateformes de téléchargement d’applications, avant de se frayer un chemin jusqu’aux téléphones des consommateurs, confie Gagan Singh, Senior Vice President et General Manager, Mobile, chez Avast. Dans de nombreux cas, elles se font passer pour des jeux ou des applis « lifestyle », et utilisent des tactiques d’ingénierie sociale pour inciter les utilisateurs à les télécharger. »

« En règle générale, les internautes peuvent faire confiance à la fiabilité des plateformes de téléchargement d’applications, telles que celles de Google et d’Apple, pour télécharger des applications bancaires, mais une vigilance accrue est de mise. Il est indispensable de vérifier que l’application utilisée est bien la version officielle, poursuit Gagan Singh. Si l’interface semble étrange, il ne faut pas hésiter à contacter le service client de la banque. Le cas échéant, il est vivement conseillé d’utiliser la fonction d’authentification à deux facteurs et de se protéger en installant un antivirus puissant sur Android, qui détectera et supprimera les logiciels malveillants. »

L’étude menée souligne en outre que les consommateurs du monde entier se disent davantage préoccupés par le vol d’argent sur leur compte bancaire, que par la perte de leur portefeuille ou de leur sac à main ; voire même par le piratage de leurs comptes sur les réseaux sociaux ou la consultation de leurs messages personnels. Au niveau mondial, 72 % des personnes interrogées ont déclaré que la perte d’argent était leur principale préoccupation, contre 67 % en France.

Au niveau mondial, environ deux personnes interrogées sur cinq (43 %) ont déclaré utiliser des applications bancaires mobiles. En France, 38 % ont affirmé les utiliser de façon active. Parmi les personnes interrogées qui ne se servent pas d’un smartphone ou de tablette pour accéder aux services de leur banque, près du tiers (30 %) des français ont indiqué que le faible niveau de sécurité était leur principal souci.

 Cette enquête en ligne a été réalisée dans 12 pays : États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Russie, Japon, Mexique, Argentine, Indonésie, République tchèque, Brésil et Espagne. Au total, 39 091 personnes y ont participé, dont 5 852 français.

Android et macOS, des cybercriminels s’invitent dans des applications

Découverte de deux nouvelles menaces, l’une agissant sous macOS et l’autre sous Android. Le malware sous macOS a fait 1 000 victimes. Quant à la menace sous Android, plus de 5 500 téléchargements ont été effectués.

Un malware s’invite dans les macOS. Si son impacte est encore légére, la cyberattaque présage un avenir plus mouvementé pour les utilisateurs de Mac et Android. Selon les chercheurs de l’éditeur d’antivirus ESET, une application créée par l’éditeur Eltima a été infiltrée par des pirates. Mission, diffuser un code malveillant. Environ 1 000 utilisateurs, clients de l’éditeur de solutions de sécurité informatique, auraient été infectés par le kit OSX/Proton, disponible sur les marchés underground.

Les applications Elmedia Player (lecteur multimédia) et Folx® (gestionnaire de téléchargement) sont concernées. OSX/Proton est une backdoor qui possède de nombreuses fonctionnalités et permet de récupérer, par exemple, les détails de l’OS comme le numéro de série de l’appareil, nom complet de l’utilisateur actuel ; les informations provenant des navigateurs : historique, cookies, marque-pages, données de connexion. Un outil qui vise à collecter des informations sur les portefeuilles de cryptomonnaie pouvant être disponible sur les appareils infiltrés. Proton exfiltre aussi le trousseau macOS grâce à une version modifiée de chainbreaker ; la configuration du VPN Tunnelblick ainsi que les données GnuPG (chiffrement de mails) et de 1password (gestionnaire de mots de passe).

Cryptomonnaie : une version compromise de Poloniex sur Google Play

Avec plus de 100 cryptomonnaies au compteur, Poloniex est l’un des principaux sites d’échange de cryptomonnaie au monde. Les cyberpirates ont profité du fait qu’il n’y ait pas d’application officielle de Poloniex pour développer deux versions malicieuses. En plus de récolter les identifiants de connexion à Poloniex, les cybercriminels incitent les victimes à leur accorder l’accès à leur compte Gmail. Les pirates peuvent ensuite effectuer des transactions depuis le compte de l’utilisateur et effacer toutes les notifications de connexions et de transactions non autorisées depuis la boîte de réception. La première des applications malveillantes se nomme « POLONIEX » et a été installée 5 000 fois, malgré les avis négatifs. La deuxième application, « POLONIEX EXCHANGE », a été téléchargée 500 fois avant d’être retirée du Google store.

Interdit d’interdire ! La Chine bloque de nombreuses applications iPhone

Le Ministère de la Santé Chinoise fait interdire de nombreuses applications après la modification de la législation locale. Skype résiste, mais pour combien de temps ?

La Chine fait interdire la VoIP ! Les utilisateurs Chinois d’iPhone sont de moins en moins à la fête après la modification de la loi Internet voté par le gouvernement. De nombreuses applications permettant de communiquer en mode VoIP ont été censurées. Le ministère de la santé publique a fait retirer plusieurs applications Voice-over-Internet-Protocol (VoIP). La loi ne les autorise plus sur le territoire Chinois.

Les boutiques d’Apple et Google souhaitant continuer à faire du business en Chine, les deux géants américains se plient donc à la censure Chinoise.

Skype fonctionne encore pour le moment, mais il n’est plus possible depuis fin octobre de payer les services Skype via Apple.

Skype est l’un des derniers outils non-chinois à fonctionner. Il y a six mois, Gmail, Twitter, Telegram ou encore Snapchat avaient été interdits. En septembre 2017, WhatsApp a été bloqué.

Des outils qui peuvent revenir batifoler avec le cyberespionnage Chinois à la condition ou le chiffrement des applications soit retiré. La Chine a aussi interdit l’utilisation des VPN. Amende et prison pour ceux qui tenteraient de jouer avec le yaomo, le diable.

Votre smartphone vous suit à la trace ?

Même fermé, sans puce, les smartphones sont-ils capables de vous suivre à la trace ?

Trace or not trace ! Il ne se passe pas une journée ou je ne reçois par un courriel me demandant qu’elles sont les informations que collectent les téléphones portables. S’il fallait décortiquer l’ensemble des cas, vous jetteriez votre smartphone à la poubelle. Il faut savoir que les constructeurs indiquent ce qu’ils font avec nos appareils. Je vais prendre l’exemple de Google et de son système Android. Un OS qui équipe plusieurs centaines de millions d’appareils dans le monde.

Dans son espace Privacy, le géant américain indique que lorsque vous utilisez des services Google, ils sont susceptibles de collecter et traiter des données relatives à votre position exacte. Ils utilisent différentes technologies pour vous localiser : IP, signaux GPS. D’autres capteurs permettent d’identifier les appareils, les points WiFi, les antennes-relais à proximité.

https://twitter.com/fs0c131y/status/932249064208551936

Ce détail est intéressant car, par exemple, vous pouvez activer les services de localisation de Google pour optimiser les applications géo-dépendantes sur votre appareil. Si vous faites appel à ces services, votre appareil communique des informations concernant les points d’accès WiFi (telles que l’adresse MAC et la force du signal) et les antennes-relais qui se trouvent à proximité pour leur permettre de déterminer votre position. Vous pouvez utiliser les paramètres de votre appareil pour activer les services de localisation de Google.

Il s’avère que d’autres « capteurs » permettent de vous tracer avec une précision chirurgicale. Pour preuve, cet « espionnage » que Google orchestre depuis plusieurs mois via son outil Firebase Cloud Messaging. Une collecte d’information pas vraiment explicite de la part de l’américain. Son logiciel, qui ne peut être bloqué, fait une localisation de l’appareil. Une « option » usine qui doit disparaitre dans quelques semaines indique le journal Quartz.

Pour les autres appareils, Apple, Wiko, rassurez-vous, ils collectent aussi vos données, pour, parait-il, votre bien. (QZ)

Mobile X-Ray, service gratuit pour tester la sécurité des applications mobiles

High-Tech Bridge, une société spécialisée dans la sécurité applicative, a annoncé aujourd’hui le service en ligne gratuit « Mobile X-Ray » destiné à tester la sécurité des applications mobiles ainsi que leur confidentialité.

Le nouveau service réalise une analyse dynamique (DAST), statique (SAST) et comportemental pour des applications natives ou hybrides d’Android et iOS. Il détecte rapidement tout types de faiblesse ou de vulnérabilités telles que Mobile Top 10 de l’OWASP, et fournit un rapport convivial avec un simple guide correctionnel. Récemment, une fonctionnalité suspecte de capture d’écran silencieuse a été découverte dans l’application mobile d’Uber. Juste avant cela, Equifax a dû retirer ses applications mobiles du marché car des données sensibles pouvait être interceptées. Désormais, chacun peut utiliser ce service gratuit pour détecter des problèmes similaires de façon proactive.

Ilia Kolochenko, CEO et fondateur de High-Tech Bridge, a déclaré : « Les applications mobiles font désormais partie intégrante de la vie professionnelle et privée de tous les jours. Réagissant à la quantité alarmante de failles de sécurité présente dans les applications mobiles, de nombreux rapports de recherche appellent vigoureusement à l’amélioration de la sécurité et de la confidentialité des applications mobiles. »

Malheureusement, la plupart des développeurs manquent tout simplement de ressources, de temps ou de budget pour pouvoir tester leurs applications avant que celles-ci ne soient publiées. High-Tech Bridge propose un service en ligne unique, bénéfique à la communauté de cybersécurité et aux développeurs.

Cependant, il faut se rappeler que les vulnérabilités les plus dangereuses résident principalement du côté « backend » de l’application.

Les cyberattaques mobiles ont augmenté de 40 %

Une nouvelle enquête menée par Avast révèle que les cyberattaques à l’encontre des smartphones et tablettes Android ont connu une hausse d’environ 40 % par rapport au second trimestre de l’année dernière.

« Les cyberattaques mobiles connaissent une forte hausse car les stratégies des hackers deviennent de plus en plus agiles et dangereuses. Leurs cibles privilégiées sont les données personnelles et la vie privée des utilisateurs, confie Gagan Singh, Directeur Général de la section mobile et IoT chez Avast. Nous mettons constamment à jour nos solutions de sécurité mobiles afin de faire face aux nouvelles menaces ; en combinant des technologies, telles que l’Intelligence Artificielle et l’apprentissage automatique, au plus vaste réseau de détection des menaces au monde, nous permettons aux consommateurs de rester en sécurité lorsqu’ils sont connectés. Les utilisateurs stockent leurs données les plus précieuses dans leurs smartphones, raison pour laquelle notre priorité est de développer des outils pratiques, capables de protéger leur vie privée et de sécuriser leurs appareils ainsi que leurs données. »

Principales conclusions de l’étude

L’enquête menée révèle une hausse de l’ordre de 40 % des cyberattaques mobiles, passant de 1,2 million à 1,7 million par mois. Les analystes ont en effet identifié une moyenne de 788 variations de virus par mois, soit 22,2 % de plus par rapport au second trimestre de 2016. Les résultats de l’étude indiquent également que les trois principales menaces mobiles ont pour but d’espionner et de subtiliser des informations personnelles (appelées « Rooters »), et d’inonder les utilisateurs de publicités, même en dehors de l’application (aussi désignées par le terme « Downloaders/Droppers » ou « fausses applications »).

 Les 3 principales menaces mobiles au 2e trimestre

  1. Rooters (22,80 %) — Les Rooters tentent d’obtenir un accès root au smartphone, par simple demande au téléphone ou au moyen d’un piratage, afin de prendre le contrôle de l’appareil pour espionner l’utilisateur et récolter ses informations ;
  2. Downloaders (22,76 %) — Les Downloaders, ou Droppers utilisent des méthodes d’ingénierie sociale pour piéger les victimes, et les inciter à installer des applications malveillantes. Les Droppers ont également pour caractéristique d’afficher des publicités en plein écran, même en dehors de l’application. Ces publicités ne sont pas seulement pénibles, elles sont bien souvent liées à des sites douteux ;
  3. Fausses applications (6,97 %) — Ce sont des applications trompeuses qui se font passer pour de véritables applis, afin d’engendrer des téléchargements et d’exposer les utilisateurs à des publicités.

Faille BlueBorne : quand le danger est dans la poche

Faille BlueBorne – Suite à la découverte par le spécialiste de la sécurité Armis d’un vecteur d’attaque et de 8 vulnérabilités zero-day qui touchent quasiment l’ensemble des appareils connectés, retour sur la vulnérabilité BlueBorne.

La faille BlueBorne, vous en avez très certainement entendu parler. Elle vise le Bluetooth, ce moyen de connexion sans fil qui s’affiche dans nos smartphones, TV et autres objets connectés. Les vulnérabilités peuvent permettre, par exemple, de forcer l’exécution d’une action pirate ou encore d’intercepter les informations qui transitent entre l’appareil et l’extérieur. La société Armis pense que plus de 5 milliards d’appareils peuvent être concernés. L’attaque, qui touchent iOS, Android et Linux, doit s’orchestrer dans la zone de diffusion du Bluetooth, pas de possibilité d’une infiltration à plus longue distance.

Christophe Badot, directeur général France de Varonis revient sur ce problème de taille XXL. « L’attaque BlueBorne est préoccupante non pas en raison de sa nature, mais parce qu’elle affecte un grand nombre des terminaux qui nous accompagnent désormais au quotidien. Et nombre de ces appareils resteront vulnérables dans les années à venir. Certaines personnes ont déjà des difficultés à mettre à jour leurs ordinateurs (système d’exploitation, logiciels, etc.), alors si on ajoute une douzaine de périphériques IoT dans l’équation, on réalise assez vite qu’il sera presque impossible de garantir que chaque produit et système reçoive son correctif. On peut même affirmer que certains de ces appareils ne se verront pas proposer de correctifs du tout. » Voilà qui n’est pas rassurant !

Si BlueBorne concerne les smartphones et ordinateurs Android, IoS, Windows, Linux et les appareils qui utilisent ces systèmes, cette vulnérabilité pointe vers un problème beaucoup plus important et beaucoup plus difficile à résoudre, qui est la manière avec laquelle les mises à jour et les correctifs de système d’exploitation sont distribués aux périphériques IoT. Cette vulnérabilité est un nouvel avertissement concernant la sécurité des appareils IoT. Il appartient désormais aux fabricants de faire attention et de bien prendre en compte la sécurité et les mises à jour de leurs produits avant plutôt que de les commercialiser rapidement pour profiter de l’engouement du grand public pour ces objets.

« Les cybercriminels continueront à développer rapidement des exploits pour pirater les appareils IoT afin de nous espionner, de voler nos informations, d’utiliser ces appareils pour des attaques (DDoS), voire même pour mettre notre vie en danger. Etant donné que nous sommes de plus en plus dépendants de nos terminaux mobiles, et que le monde devient de plus en plus automatisé, des attaques comme BlueBorne qui frappent spécifiquement des puces et des composants deviennent beaucoup plus dangereuses. »

Safe WI-FI : protéger ses utilisateurs des attaques réseaux

Lookout, spécialiste de la sécurisation de la mobilité, a annoncé l’ajout de la protection des attaques réseaux à son application Lookout Personal. Safe WI-FI permet de protéger les appareils mobiles des attaques réseaux de type Man-in-the-Middle (attaque de l’homme du milieu – MITM).

Cette nouvelle option ajoutée à l’offre premium de l’application de Lookout permet une veille constante des réseaux WI-FI accessibles, évalue le niveau de sécurité des réseaux gratuits et alerte ses utilisateurs en cas de risques ou d’attaque. Disponible sur IOS et Android, elle permet de protéger les données sensibles, confidentielles et financières contenues dans les appareils mobiles.

« On en entend parler depuis des années : se connecter sur des réseaux WI-FI inconnus peut causer des pertes de données importantes. Chaque jour, on rencontre quelqu’un assis à la terrasse d’un café qui envoie un message, qui répond à un mail de travail ou qui télécharge une photo sur un réseau social. On a besoin de savoir quand une connection internet prend plus qu’elle ne reçoit ! L’option Safe WI-FI de Lookout permet de sonner l’alerte quand vous vous connectez à un réseau dangereux ou faisant l’objet d’une attaque. » , explique Sibo Zhao, Principal Product Manager chez Lookout dans un article de blog.

L’ajout de la veille du niveau de sécurité des réseaux WI-FI à l’application Lookout Personal correspond à une demande plébiscitée par les utilisateurs de Lookout. Lookout Personal est la seule solution disponible sur le marché qui apporte à ses utilisateurs sécurité, protection de l’identité et prévention contre le vol en une seule et unique application ayant un niveau de protection transverse qui comprend les appareils mobiles, l’application, le réseau et les niveaux de navigation sur le Web. A ce jour des dizaines de millions d’individus qui utilisent leurs téléphones portables quotidiennement font appel à Lookout pour sécuriser de façon simple et facile leurs appareils portables et leurs données personnelles.

Cybercriminalité 2017 : personne n’est épargné

Cybercriminalité : 6 mois après la publication de ses prédictions pour l’année 2017, ESET® revient sur les tendances essentielles. La multiplication des attaques sur mobiles et IoT, la prise de contrôle des infrastructures critiques, la protection de la vie privée des utilisateurs, les cybermenaces sur le secteur de la santé et l’élargissement des cyberattaques aux gamers. En voici un extrait.

Cybercriminalité et mobiles ! Sur la plateforme Android, de janvier à mai 2017, 255 failles de sécurité ont été découvertes. Il s’agit de près de la moitié du nombre total de failles de l’année 2016. Pour les codes malicieux, 300 nouveaux échantillons de malwares Android sont découverts en moyenne chaque mois […]. De plus, 224 failles de sécurité ont été signalées en mai 2017 sur la plateforme iOS, soit 63 de plus qu’en 2016. Parmi elles, 14% sont considérées comme critiques.

Les infrastructures critiques de type SCADA

Cybercriminalité et l’augmentation et la sophistication d’attaques sur des infrastructures critiques. Le malware Industroyer découvert par ESET au mois de juin en est un parfait exemple. […] ESET précise que les infrastructures critiques ne se limitent pas aux réseaux électriques. À l’ère du numérique, elles englobent de plus en plus les systèmes d’ingénierie tels que les chaînes d’approvisionnement et Internet lui-même.

Protéger la vie privée des utilisateurs, un enjeu mondial

2018 protègera davantage les données des utilisateurs. Grâce au RGPD (GDPR en anglais), ils pourront jouir de leur droit à l’oubli et supprimer/gérer les informations les concernant. Parallèlement, la Chine a également adopté une nouvelle loi […]. Ainsi, de nombreux efforts sont faits à l’échelle internationale afin de légiférer les droits des utilisateurs concernant leur vie privée.

La santé, secteur cible numéro 1

La transformation digitale du secteur de la santé attiret les cybercriminels. Doit-on s’inquiéter du traitement de nos données par les professionnels de santé ? […] En 2017, certains hôpitaux européens notamment du Royaume-Uni (dont 48 services de santé publics) ont dû suspendre leurs services et quelques dispositifs médicaux suite à l’infection de leurs systèmes par des malwares.

L’industrie du jeu vidéo

Les ressources, informations et profils des joueurs sont devenus de plus en plus précieux. Outre les trafics internationaux de comptes volés appartenant à des joueurs et l’obtention de monnaie virtuelle de manière frauduleuse […] ESET a découvert un nouveau type de ransomware, le rensenware : au lieu d’exiger une rançon financière pour récupérer les fichiers chiffrés, il demande à la victime de jouer à un jeu vidéo japonais jusqu’à obtenir un score élevé, le niveau « lunatic ».

Fruitfly : code malveillant pour MAC

Le malware, nommé Fruitfly, a été détecté en janvier 2017. Le chercheur en sécurité pour Synack, Patrick Wardle, a récemment détecté une variante du virus qui serait présente dans certains MAC depuis au moins cinq ans.

Fruitfly, le malveillant pour MAC ! Les capacités de ce logiciel-espion couvrent plusieurs fonctionnalités comme l’activation des webcams et micros, la modification d’un fichier ou l’enregistrement de la saisie clavier. L’espion peut alors surveiller les gestes de l’utilisateur mais aussi subtiliser ses données. Fruitfly a touché 400 appareils selon Mashable, principalement aux États-Unis, mais le chiffre pourrait être revu à la hausse selon le chercheur en sécurité.

Patrick Wardle voit dans ce virus une attaque sans but financier : Un pirate a conçu cet espiogiciel pour espionner des utilisateurs, en précisant que ce logiciel d’espionnage a été conçu pour de la surveillance de pointe. Le chercheur, qui a déjà travaillé pour la NSA, a déjà vu ce type de surveillance auparavant mais d’habitude, on voit ça dans des logiciels gouvernementaux ou d’État-nation selon lui.

Wardle estime que les créateurs de cette variante de Fruitfly avaient déjà abandonné leur malware. La menace est d’ailleurs en partie oubliée puisque les adresses des serveurs et les noms de domaines utilisés par le malware sont déjà désactivés.

La première version de FruitFly avait été détectée par Malwarebytes. La version cachée depuis 5 ans dans des centaines de MAC serait l’évolution de la souche découverte par MB. Jérôme Ségura, Expert en sécurité chez Malwarebytes nous livre les premiers éléments d’analyse sur ce nouveau malware : « Après la découverte de la première version du malware Mac FruitFly (détecté sous le nom de OSX.Backdoor.Quimitchin par Malwarebytes). FruitFly2 est lui aussi écrit avec du code assez rudimentaire. Ce genre de découverte nous rappelle que les Macs ne sont pas à l’abri des virus informatiques.« 

Comme le montrait ZATAZ.COM, les logiciels espions pour MAC existent, certains sont mêmes offerts. 2017 a déjà battu le record de l’année ou le nombre de malwares ciblant Apple a été le plus important. La légende selon laquelle posséder un Mac met à l’abri des malwares doit être reconsidérée car nous constatons de plus en plus d’infections où l’utilisateur se fait duper et installe un programme malveillant sur un MAC.

Conseils avisés pour un été et des vacances en toute sécurité

Vacances en toute sécurité ! Nous voilà déjà en été, une période propice à la famille, à la détente et aux voyages.  Que vous choisissiez de faire le tour de votre région ou un tour du monde, il est probable que votre fidèle PC portable vous accompagne (on ne sait jamais…), tout comme votre smartphone bien sûr. Vous aurez peut-être envie de vérifier vos emails via le Wi-Fi public de votre hôtel. Ou vos enfants auront peut-être envie de s’adonner à des jeux vidéo sur votre portable. Cependant, si votre cybersécurité est défaillante, vous pourriez bien subir quelques mauvaises surprises …

Car c’est une réalité, des vacances en toute sécurité pour votre informatique n’est pas à négliger : si vous n’avez pas pris le temps de sécuriser vos dispositifs connectés, vous risquez d’en pâtir. Les malwares comme WannaCry se propagent rapidement. Ils exploitent des vulnérabilités logicielles connues, que les entreprises ou individus ne prennent pas toujours le temps de patcher. Le botnet Mirai a ainsi utilisé environ 100 000 équipements connectés non–sécurisés, à l’instar de caméras de sécurité, pour submerger le fournisseur de services Dyn, entraînant une panne gigantesque qui a mis hors ligne nombre de sites Web.

Il faut faire le parallèle entre les cyberattaques et, d’autre part, les virus ou bactéries. Ce n’est que lorsque l’origine des maladies a été identifié que les bonnes mesures d’hygiène personnelle se sont imposées auprès du grand public. Auparavant, les chirurgiens ne se lavaient pas forcément les mains avant d’opérer. Même constat chez les cuisiniers avant de se mettre aux fourneaux. Les maladies se propageaient alors rapidement d’une personne à l’autre. Lorsque les recherches médicales ont pu établir le rôle d’organismes microscopiques dans les maladies, et l’importance d’une bonne hygiène pour s’en débarrasser, se laver les mains est devenu une habitude  et donc un frein aux épidémies.

En clair, WannaCry et  Mirai ont pu se propager grâce à une hygiène technologique défaillante de la part des utilisateurs.

D’autre part, n’oublions pas les équipements mobiles : si les malwares s’en prennent principalement aux ordinateurs de bureau et portables, les cybercriminels ne se sont pas pour autant désintéressés du mobile, ce qui invite les utilisateurs à en faire de même. Pour le grand public, la cybersecurité est, pour l’essentiel, liée à leur PC et le puissant concentré de technologie qui tient dans la paume de la main est souvent négligé. Pourtant, les smartphones connaissent des vulnérabilités et les bonnes pratiques s’imposent pour pouvoir les neutraliser.

Soyez en charge de votre sécurité

Les dispositifs connectés ne sont pas tenus légalement d’être protégés contre les cybercriminels. Il est donc de la responsabilité des consommateurs, en tant que citoyens responsables, de sécuriser leurs équipements.

Voici quatre bonnes pratiques de cybersécurité à adopter pour garder la main sur vos équipements et sécuriser les applications et données qui y sont hébergées.

1. Vacances en toute sécurité : sachez éviter les pièges du Wi-Fi 

Les hotspots WiFi publics sont sources de risques. Vos connexions en ligne sont susceptibles d’être interceptées de différentes façons, par une attaque de type man-in-the-middle notamment. Imaginons un individu malveillant présent dans un lieu public, à la terrasse d’un café par exemple et qu’il ait nommé  son équipement « Café-WiFi gratuit ». Lorsque vous vous y connectez, il vous connecte à Internet via son équipement mais il est aussi capable de détourner l’ensemble du trafic entre vous et votre site de shopping par exemple. Il obtient ainsi le détail de vos paiements, votre adresse, vos identifiants de connexion, etc.

Pour éviter que vos données sensibles ne soient interceptées, vous devez utiliser un service de VPN de confiance lorsque vous accédez à un réseau WiFi public. Si vous avez l’habitude de vous connecter à des hotspots publics, sachez qu’il existe de nombreux services de VPN économiques, peu onéreux ou gratuit, qui sauront sécuriser vos transactions. Une des règles d’or est d’éviter de se connecter aux réseaux Wi-Fi inconnus, par exemple dans un café où vous n’avez pas vos habitudes. Un WiFi gratuit dans un hôtel où vous séjournez a plus de chance d’être sécurisé. Vous pouvez également utiliser les hotspots mobiles de votre fournisseur d’accès à Internet pour y connecter votre smartphone.

Une autre bonne pratique consiste à s’assurer que votre connexion est sécurisée ou chiffrée lorsque vous vous connectez en ligne à partir d’un lieu public, ou que vous réalisez une transaction bancaire ou commerciale. Vérifiez dans la barre d’adresse de votre navigateur que l’adresse débute par https:// plutôt que http://, pour valider qu’un chiffrement par SSL protège vos transactions. L’activation de SSL est essentielle, mais ce protocole ne sécurise que les flux de communication et non vos données, ces dernières étant vulnérables en cas de connexion à un point d’accès malveillant. Ainsi, si vous vous connectez à un réseau Wi-Fi, assurez-vous de sa légitimité.

Enfin, ce petit conseil en bonus : désactivez les connexions Wi-Fi automatiques sur votre dispositif. Dans le cas contraire, si vous vous connectez à un point d’accès malveillant, votre équipement pourrait bien s’en souvenir et s’y reconnecter automatiquement lorsque ce point d’accès sera de nouveau à portée de connexion.

Dernier point, utilisez IMPÉRATIVEMENT un VPN dès que vous souhaitez utiliser une connexion wifi dans un hôtel, camping, commerce, … Il vous protégera et chiffrera vos connexions.

2. Vacances en toute sécurité : renforcez vos mots de passe

Une des principales raisons pour laquelle il est souvent simple de pirater les comptes personnels est que nombre d’utilisateurs se contentent d’un même mot de passe pour différents comptes : une telle pratique est évidemment dangereuse ! Certes, il n’est pas forcément simple de se souvenir de 50 mots de passe différents, si ce n’est plus. Et pourtant, différencier ses mots de passe est un gage de sécurité. Il existe des services de gestion de mots de passe en ligne, comme LastPass, qui peuvent vous aider, car il vous suffit de ne vous souvenir que d’un seul mot de passe principal. De tels services peuvent également créer des mots de passe forts et aléatoires pour chaque application à laquelle vous accéder, pour ensuite les stocker dans un format chiffré.

3. Vacances en toute sécurité : privilégiez une authentification à deux facteurs

Les applications sont de plus en plus nombreuses à imposer deux ou plusieurs étapes pour authentifier leurs utilisateurs. Cette approche est pertinente, même si certains la considèrent comme fastidieuse : elle lutte efficacement contre le détournement d’identité ou les ransomwares. Il ne vous en prendra que quelques secondes supplémentaires avant que votre code de sécurité ne s’affiche sur votre smartphone et que vous puissiez le saisir pour vous authentifier. Ces quelques secondes d’attente vous aideront à vous protéger, ainsi que vos comptes en ligne et vos données. Rappelons que la sécurité est une fonctionnalité et non un bug…

4. Vacances en toute sécurité : Identifiez les virus et les malwares

Installez les antivirus et antimalwares, tenez-les à jour et exécutez-les régulièrement. Mais assurez-vous de choisir le bon outil. Il existe en effet nombre de produits qui affirment être des outils de sécurité, mais qui sont, en réalité et quelque peu ironiquement, des malwares. Aucun antimalware ne peut être efficace à 100% et il est important de programmer l’exécution régulière – une fois par mois à minima – d’un second ou troisième outil de sécurité pour analyser votre équipement ou votre réseau. Nombre d’éditeurs proposent des versions en ligne gratuites de leurs outils ou vous les offrent pendant une période d’essai. La majorité des antimalwares dispose d’un pare-feu et vous devez donc vous activer cette protection supplémentaire.

Planifiez et soyez vigilant !

Ne vous laissez pas piéger pendant cet été. Vous êtes seul en charge de votre sécurité. Prenez les mesures nécessaires avant de partir en vacances et restez vigilants tout au long. En prenant quelques mesures de bon sens et d’hygiène, vous aurez bien plus de chances de vous tenir à l’écart de toute catastrophe digitale. (Christophe Auberger, Directeur Technique France, Fortinet)

Comment récupérer les photos effacées ou perdues de votre smartphone ?

Le smartphone à usage personnel et/ou professionnel contiennent des données devenues vitales au quotidien pour leurs utilisateurs. Parmi ses données, les photos sont des données essentielles car elles nous rappellent des moments inoubliables de nos vies, des personnes aimées. Aujourd’hui, les smartphones ont largement remplacé les appareils photo numériques, les photos sont ainsi devenues le plus gros volume de données contenu dans les smartphones.

Mon smartphone et mes photos/vidéos ! Il existe de nombreuses raisons qui peuvent entrainer la perte de vos photos. Avec l’été et les vacances qui approchent, vous serez nombreux à connaitre le désagrément de faire tomber votre précieux téléphone dans la piscine ou de le laisser dans votre poche de maillot de bain alors que vous aller faire quelques brasses.

QUE FAIRE LORSQUE MON SMARTPHONE EST TOMBE A L’EAU ?

Éteignez au plus vite l’appareil et retirez la batterie. Essayez d’enlever le plus de liquide possible. Cela peut prêter à sourire mais une astuce (qui fonctionne) consiste à retirer la batterie, la carte mémoire, la carte sim et les mettre ainsi que votre appareil dans du riz pour éliminer les liquides contenus dans les parties internes. Ensuite, il faut attendre 48 heures minimum, idéalement 72 heures, avant de rallumer votre appareil. Veillez à ce qu’il n’y ait plus de traces d’humidité sinon il faudra attendre encore.

Que votre téléphone portable soit en panne, tombé à l’eau, brûlé, victime d’un virus ou que les photos aient été supprimées par erreur, voici un guide de la marche à suivre lors de la perte de vos photos de vacances.

RÉCUPÉRATION DE PHOTOS/VIDÉO DE VOTRE IPHONE

Apple a facilité la récupération de photos et de vidéos supprimées de votre iPhone. Il suffit de suivre ces étapes :

1 : accédez à l’application Photos de l’iPhone et appuyez sur Albums dans la barre d’outils inférieure.

2 : faites défiler la liste et appuyez sur récemment supprimé. Comme son nom l’indique, c’est là que vous trouverez un album de photos et de vidéos récemment supprimées.

3 : si vous trouvez l’image manquante, appuyez simplement sur la photo individuelle et sélectionnez « Récupérer » pour l’ajouter à votre album photo, ou « Supprimer » si vous souhaitez l’effacer définitivement.

Mise en garde : « Récemment supprimé » affiche uniquement des photos et des vidéos des 30 derniers jours. Passé ce délai, les fichiers sont supprimés définitivement.

Si vous cherchez une photo de plus de 30 jours, vous pouvez la récupérer en restaurant votre iPhone à partir d’une ancienne sauvegarde à l’aide d’iTunes.

CARTE SD DE VOTRE SMARTPHONE ET TABLETTE

Si elles sont sur une carte amovible, comme une carte SD, la réussite dépend du type de téléphone et de la façon dont il a été utilisé avant et après avoir perdu les photos.

Avant de se plonger dans le processus de récupération, il faut comprendre ce qui se passe lorsque vous supprimez une photo de votre carte mémoire. Le système comprend simplement qu’il peut réécrire sur l’emplacement de la photo que vous avez supprimée. Tant que le système n’a pas réécris sur l’emplacement de la photo, celle-ci reste présente sur la carte SD. Pourtant, dans ce cas, il est important de ne pas prendre de nouvelles photos, cette action pourrait en effet écraser l’espace des photos supprimées, auquel cas elles seraient complètement perdues. Vous pourrez ensuite utiliser un logiciel de récupération de données tel que Ontrack EasyRecovery. A Kroll Ontrack, notre service Recherche & Développement a développé des outils spécifiques pour récupérer les données perdues d’un téléphone portable quelles que soient les circonstances. Nous récupérons même les données effacées volontairement ou par erreur !

Afin d’éviter d’en arriver là, voici quelques précautions à prendre avant vos vacances :

SAUVEGARDEZ VOS DONNÉES SUR UN DISQUE DUR EXTERNE

Achetez une disque externe USB 3.0 avec une capacité d’au moins 1 To – Une fois le téléchargement terminé, vous devez effectuer une sauvegarde sur un deuxième disque dur pour un maximum de sécurité.

SAUVEGARDEZ VOS DONNÉES SUR LE CLOUD 

Avec le Cloud, les fichiers sauvegardés dans votre stockage en ligne sont en lieu sûr et accessibles à tout moment avec l’application correspondante. Vous pouvez récupérer les données de votre Stockage en ligne quand vous le souhaitez, les télécharger localement, ou bien les restaurer sur un nouvel appareil. Par exemple, en cas de changement, perte, vol, casse de votre appareil (ordinateur, mobile ou tablette), les données (photos, vidéos, contacts, calendriers) sauvegardés dans le stockage en ligne sont intactes et vous pouvez les récupérer facilement sur votre nouvel appareil.

Vous pouvez utiliser iCloud pour protéger vos photos sur iOS, alors que sur Android DropBox, OneDrive, Google Drive, Amazon Cloud Drive Photo sont disponibles. Une sauvegarde en local sur un disque dur est une solution complémentaire recommandée.

SAUVEGARDEZ VOTRE SMARTPHONE ET TABLETTE

Sauvegarde de photos sur PC – Connectez votre smartphone ou tablette à votre ordinateur régulièrement et effectuez une sauvegarde de tous les fichiers en utilisant les applications appropriées (par exemple iTunes pour les appareils Apple et les programmes fournis par les producteurs avec des appareils Android). Si vous pouvez accéder à la mémoire où les photos sont stockées via PC, vous pouvez créer une copie des dossiers contenant des fichiers sur votre disque dur.

Si vous suivez nos recommandations, le risque de perdre vos précieuses photos devrait réduire de manière significative. Si tout cela n’est pas suffisant – en cas de perte de données due à leur suppression accidentelle par exemple, vous pouvez récupérer vos images grâce au logiciel Ontrack EasyRecovery et en cas de panne de votre smartphone, vous pouvez utiliser les services de récupération de données en laboratoire. (Merci à Kroll Ontrack)

hotspot free : WiFi dans le commerce de détail, les erreurs à éviter

Hotspot free – Nous sommes arrivés au point où la plupart d’entre nous emportent constamment au moins un équipement connectable par WiFi. Selon le rapport VNI 2016 de Cisco, d’ici 2021, plus de 540 millions de hot spots publics seront opérationnels dans le monde. Et déjà aujourd’hui, beaucoup d’enseignes de distribution ont réalisé qu’offrir à leurs clients un réseau WiFi fiable fait partie des impératifs incontournables. En tant que commerçant, voici quelques conseils ; en tant que client, voici pourquoi votre wifi connecté chez un commerçant en dira beaucoup « trop » sur vos agissements.

Mais le WiFi gratuit, le hotspot free est devenu bien plus qu’un simple outil pour se connecter à Internet. Les enseignes ne peuvent pas simplement le ‘brancher puis l’oublier’ s’ils veulent retirer tous les avantages de leur réseau sans fil. Voici les 5 erreurs principales que font les commerçants lorsqu’ils offrent le WiFi gratuit à leurs clients. Pour le client, l’utilisation d’un VPN est une obligation !

1 – hotspot free : Pas de page de démarrage ou de portail captif.

Il est nécessaire de ne pas oublier de mettre en place une page de démarrage ou un portail captif lorsque de l’installation d’une réception WiFi pour la clientèle. Beaucoup de commerçants offrent simplement le WiFi gratuit avec un vieil écran « cliquer ici pour accepter les conditions générales ». Les visiteurs sont capables de contourner rapidement ces écrans pour accéder à Internet lorsqu’ils sont dans le magasin, privant l’enseigne d’un grand nombre d’informations client et de prospects potentiels.

Des pages de démarrage personnalisables et des portails captifs peuvent collecter des informations client utiles telles que des adresses email, des numéros de téléphone mobile, des comptes de réseaux sociaux, ou d’autres encore en échange d’un accès Internet. Ce processus aide le commerçant à mieux cibler son audience et à s’adresser à une base de clients plus large. Obtenir une authentification pour de grands canaux de réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et Instagram lui fournira en outre l’opportunité d’accéder à un éventail d’informations plus large telle que la ville de résidence, les écoles fréquentées, les goûts vestimentaires, etc.

Au minimum, la page de démarrage du réseau WiFi doit pouvoir collecter des données démographiques de base telle que le genre et l’âge.

2 – hotspot free : Exposer les clients à des escrocs ou des ‘pirates’.

Comme la plupart des professionnels de la distribution en sont déjà conscients, aucune organisation ne peut plus se permettre d’ignorer les principales de base de la cyber sécurité. Les hot spots WiFi publics sont d’attractifs terrains de chasse pour les pirates. Sans l’utilisation de mesures de protection adéquates, des pirates peuvent facilement intercepter des informations personnelles appartenant aux invités sur le réseau, telles que des adresses email, des numéros de carte de crédit et d’autres données sensibles. Mais la sécurité du réseau WiFi n’est pas simplement un moyen de protéger des clients. Elle permet également de protéger la réputation de l’enseigne elle-même.

Comment la sécurité WiFi fonctionne-t-elle exactement ? Les systèmes WIPS (Wireless Intrusion Prevention System) sont une solution de sécurité de réseau sans fil couramment utilisée pour défendre les réseaux WiFi contre le cyber espionnage. Le problème est que la plupart de ces solutions sont onéreuses et que, bien que découvrir et bloquer des hackers dans l’environnement immédiat leur soit relativement facile, la plupart de ces solutions ne peuvent faire précisément la distinction entre des équipements et des points d’accès véritablement malicieux et d’autres légitimes au voisinage du point de vente. Ce problème de faux positifs peut entraîner des systèmes WIPS à couper par inadvertance d’inoffensifs équipements ou points d’accès dans le voisinage – une erreur qui peut nuire à la réputation de l’enseigne ou même avoir des conséquences juridiques. Beaucoup de commerçants désactivent en fait la fonction préventive de leur système WIPS pour éviter de prendre ce risque.

La bonne nouvelle est que les solutions de sécurité WiFi haute performance ne sont plus réservées à de très grandes entreprises disposant de ressources illimitées, et qu’il existe de nouvelles technologies qui éliminent virtuellement les faux positifs des systèmes WIPS. Il est donc désormais possible de protéger son réseau sans fil et ses clients avec un système WIPS qui peut classer automatiquement et avec précision les équipements connectés et les points d’accès dans les catégories autorisé, externe et pirate, et réagir en conséquence.

De plus, comme le sait toute entreprise de distribution, maintenir une conformité complète avec la norme PCI est essentiel, même si ce standard est chaque année de plus en plus strict. Ceci posé, la conformité à cette norme ne suffit pas à elle seule à garantir la sécurité des clients et de l’enseigne. En fait, un standard PCI pour la sécurité des réseaux sans fil n’exige de n’effectuer des scans réguliers pour identifier des points d’accès pirates qu’une fois par trimestre. Ceci correspond à un seul scan tous les 90 jours ! Donc encore une fois, la conformité est importante, mais elle doit être associée à une protection WIPS complète en 24/7, 365 jours par an.

3 – hotspot free : Perdre des ventes au profit des géants du e-commerce.

L’enseigne fait-elle tout ce qui est en son pouvoir pour garantir que des clients n’utilisent pas ses points de vente simplement comme un showroom pour voir ou essayer des produits avant de dénicher le meilleur prix en ligne sur des sites marchands concurrents ? De nombreuses techniques d’engagement mobile existent pour entamer le dialogue avec les visiteurs lorsqu’ils se connectent au réseau WiFi. Ces outils permettent aux enseignes d’étendre leurs stratégies d’engagement au-delà de la page d’accueil et de fournir à leurs invités une expérience personnalisée qui leur apporte des informations pertinentes au moment le plus opportun.

Par exemple, des outils d’interception d’URL permettent de présenter aux consommateurs présents sur le réseau WiFi des coupons, des codes de réduction ou des messages spécifiques lorsqu’ils comparent les prix du magasin à ceux d’autres sites marchands. Le réseau WiFi peut aussi être utilisé comme un canal supplémentaire pour communiquer directement avec les clients via SMS, MMS ou leur réseau social préféré. En outre, des enquêtes délivrées via WiFi pourront aider l’enseigne à mieux connaître les opinions et les comportements de ses clients. Elle pourra ainsi ajuster sa stratégie marketing en conséquence, tout en montrant à ses clients qu’elle reste à leur écoute.

4 – hotspot free : Négliger les outils d’analytics WiFi.

Un client qui entre dans un point de vente physique doit être considéré de la même façon que s’il visitait le site web de l’enseigne. Les informations sur les chemins qu’il a emprunté, les rayons qu’il a traversés, la durée de sa visite et les achats qu’il a effectués peuvent être cruciales pour la stratégie marketing immédiate et future.

Beaucoup de chaînes de distribution n’arrivent pas à utiliser les fonctions d’analytics de leurs réseaux WiFi pour comprendre le taux de fréquentation, la durée moyenne de visite de leurs clients et d’autres paramètres qui peuvent les aider à optimiser l’agencement de leurs points de vente. Le réseau WiFi est capable de fournir des quantités massives de données client collectées via des scans passifs, actifs et d’autres connexions des utilisateurs au sein ou autour des réseaux WiFi. Lorsqu’elles sont correctement analysées, ces informations peuvent révéler des parcours client privilégiés, des comportements et les caractéristiques démographiques des utilisateurs du WiFi, qui peuvent toutes être utilisées pour mieux optimiser l’offre et l’agencement des points de vente.

5 – hotspot free : Ne pas privilégier la sécurité Internet pour les familles et les enfants.

En plus de protéger le réseau WiFi contre les pirates, les enseignes doivent vérifier qu’elles prennent les précautions nécessaires pour permettre à leurs invités de tous âges de profiter d’un accès Internet sans risquer de rencontrer des contenus non désirés. Une excellente ressource pour la sécurité de la navigation Internet est Friendly WiFi, une organisation qui fournit un standard certifiant qu’un lieu public fournit une connexion Internet sécurisée et filtrée. Ces lieux et points de vente affichent clairement l’emblème Friendly WiFi, aisément reconnaissable.

Le WiFi peut changer la donne pour une enseigne de distribution, pour le meilleur ou pour le pire. Un hotspot free laissé sans protection, un réseau WiFi ouvert aux visiteurs sur un point de vente peut exposer les données personnelles de ses clients et visiteurs à des pirates. Inversement, un réseau WiFi sécurisé et correctement exploité peut fournir une expérience en ligne sûre et efficace aux clients, qui aideront l’enseigne à créer des interactions positives avec eux, à accroître leur niveau de satisfaction et les ventes. Pour les clients, l’utilisation d’un VPN est une obligation. Cela empêchera toute fuite de données et d’informations liées à votre vie privées, autres que celles que vous fournissez volontairement, via votre smartphone.  (avec Pascal Le Digol Country Manager France de WatchGuard)

Télécoms contre cybercriminalité

Télécoms contre cybercriminalité : perte de 300 milliards de dollars US à l’échelle mondiale en 2016

Telecoms IQ a récemment interrogé André Spantell, gestionnaire des fraudes chez Telia Company, l’une des plus grandes entreprises de télécommunications de Scandinavie, au sujet de la menace que la cybercriminalité pourrait poser à un secteur qui n’est pas prêt à faire face à ces attaques.

André souligne que les méthodes traditionnelles de lutte contre la cybercriminalité ne suffisent plus pour faire face aux nouvelles menaces dans le domaine des télécommunications. Le nouveau paysage de la cybercriminalité n’inclut plus seulement les criminels qui ciblent les revenus ; les opérateurs de télécommunications pourraient faire face à des menaces d’autres acteurs tels que des militants et des États-nations cherchant à obtenir plus d’informations.

André explique ensuite comment le contrecoup d’une attaque n’affecte pas seulement les revenus, mais peut être délétère pour votre image de marque et votre crédibilité sur le marché. « Une mauvaise réputation se traduit par une perte potentielle de millions de dollars et dun grand nombre de clients. »

André souligne que la facilité d’utilisation pour contrecarrer les cyberattaques n’est pas en tête des priorités et que cela peut empêcher certains clients d’adopter certains comportements. Il pense qu’une formation de base devrait être offerte, non seulement aux employés, mais également aux clients afin de les informer eux aussi et de les tenir continuellement au fait des comportements à adopter en ligne afin de protéger leurs données personnelles et sensibles telles que leurs mots de passe, etc.

« Je crois que si tout le monde sinvestissait davantage dans la protection des données sensibles, cela réduirait une partie de la « rentabilité«  pour les fraudeurs tout en amorçant la riposte. Par exemple, si nous commencions à utiliser des systèmes dauthentification à deux facteurs, il serait beaucoup plus difficile pour les criminels daccéder à nos outils, à nos services et à nos téléphones, quels quils soient. »

Protonmail permet de passer par TOR pour sécuriser ses correspondances

Le service de courriel sécurisé, ProtonMail, propose son service en passant par une adresse utilisant les nœuds TOR pour sécuriser encore plus les correspondances de ses utilisateurs.

Le service de messagerie chiffrée, ProtonMail, vient d’annoncer le lancement de son service via TOR et l’anonymisation que peut procurer le système TOR et .Onon. L’idée, aider à lutter contre la censure et l surveillance des gouvernements totalitaires. Les développeurs de Protonmail soulignent sur leur blog que l’utilisation de Tor a plusieurs avantages, y compris des couches supplémentaires de chiffrement pour les communications, la protection de l’adresse IP réelle de l’utilisateur, et la possibilité de contourner les mécanismes de censure.

En revanche, l’accès au service aura un impact négatif sur la performance. Attention, le site caché est encore expérimental. Il n’est dont pas aussi fiable que le site « régulier ». Le service passant par TOR peut-être utilisé via l’adresse protonirockerxow.onion.

Il ne peut être utilisé que par le navigateur TOR. Il est uniquement accessible via HTTPS et il utilise un certificat de Digicert, la même société qui a également émis un certificat SSL pour l' »oignon » de Facebook. Des instructions détaillées sur la façon d’accéder au service sur Tor ont été mis à disposition par ProtonMail. Lancé officiellement en 2014, ProtonMail est accessible au public depuis Mars 2016. Le service est accessible via un navigateur Web, ou les applications mobiles iOS et Android.

Protonmail est actuellement le plus grand service de courrier électronique chiffré avec plus de 2 millions d’utilisateurs. Il utilise le système de chiffrement de PGP toujours considéré comme inviolable à ce jour.

La mise à jours d’IOS 9.3.5 d’Apple ne permet pas d’éradiquer PEGASUS d’un IPhone déjà infecté

A la fin du mois d’août, Apple avait annoncé une mise à jour 9.3.5 d’IOS pour éliminer de son système IOS le logiciel espion PEGASUS qui prend d’assaut ses smartphone avec trois vulnérabilités « zero-day » appelées TRIDENT.

Dans un article publié récemment sur son blog aux Etats Unis, la société Lookout, en partenariat avec Citizen Lab, alerté Apple des dangers représentés par l’intrusion de Pegasus. Il a été constaté que la mise à jour des smartphones ne permet pas d’éliminer une infection de PEGASUS existante sur un appareil donné. La mise à jour de IOS 9.3.5 permet de colmater la faille et de protéger les appareils de toute attaque future mais elle ne permet aucune détection d’infection potentielle existante.

En plus de la mise à jour d’IOS 9.3.5 , Lookout recommande des étapes clés afin de pouvoir mieux protéger les I-Phones d’une attaque PEGASUS éventuelle : Installer et utiliser une solution de détection de malwares et d’infection, afin de pouvoir déterminer si votre appareil a été attaqué par PEGASUS ou est infecté d’un autre malware. C’est le meilleur moyen de pouvoir détecter un infection ou toute nouvelle attaque potentielle.

Pour les entreprises, Lookout rappelle que PEGASUS représente une attaque à probabilité réduite mais à dangers extrêmement élevés. Toute attaque éventuelle ciblerait probablement en premier les postes à responsabilité clés tels que le Président et les membres du CODIR, le DAF, Le Directeur des RH, etc. L’équipe IT se doit donc de vérifier ces portables en priorité.

Ne faire aucune sauvegarde d’un appareil infecté. Bien qu’il semble, en cas d’attaque, essentiel de faire une sauvegarde des données, apps et photos du portable infecté il faut malheureusement éviter car cela peut activer des mécanismes d’autodestruction de PEGASUS qui détruirait sur son passage le portable en question.

PEGASUS est en effet programmé pour s’auto détruire s’il « pense » qu’il a été identifié. De plus, une sauvegarde permettrait en plus de préserver cet état d’infection et réinstaller la donnée dans un nouvel appareil pourrait faciliter en fait une infection PEGASUS du nouveau smartphone.

PokemonGo : un ami qui vous veut du mal ?

La folie PokemonGo n’est plus à démontrer. Il suffit de marcher dans les rues, dans les parcs, sur les plages pour croiser des centaines de « dompteurs ». La question se pose tout de même : et si ce jeu n’était qu’un maître espion.

Ah, le grand jeu vidéo de l’été. Chasser des petits bêtes via l’application PokemonGo. De la « pseudo » réalité augmentée qui a su attirer des millions d’adeptes en quelques jours. Des millions de joueurs qui fournissent des milliards de données privées.

Pokemon GO récupère la position GPS, l’historique des endroits visités, la fréquence et les habitudes de jeu. Un archivage pour une période indéterminée. La société californienne collecte adresses Google, Facebook, l’ensemble de vos informations publiques, l’IP de l’utilisateur, le nom et la version de votre système d’exploitation.

Cerise sur le gâteau, Pokemon Go sauvegarde aussi le nom de la page Web que vous visitiez avant de jouer à Pokémon Go, ainsi que les mots clés que vous avez pu utiliser pour rejoindre PokemonGo lors de votre première visite. A noter que la lecture des conditions d’utilisations est, une fois de plus, magique. L’éditeur Niantic se dégage de toute responsabilité en cas de partage des données. Des données baptisées « actifs ». Autant dire que les partenaires Google et Pokémon Company font partis de ces collecteurs. Un véritable trésor numérique.

Home sweet home pokemonGo

Les joueurs peuvent réclamer la destruction des données. Il faut envoyer un mail, ou visiter la page dédiée, ou écrire une lettre postale. Cependant, n’oublier pas de réclamer la destruction des mêmes données qui se retrouvent dans les sauvegardes.

Pour rappel, l’application était capable, à son lancement, d’ouvrir votre compte Google. Niantic avait le droit de modifier l’ensemble des données, lire vos courriels Gmail, modifier vos documents Google Drive, consulter votre historique de recherche, vos photos personnelles. Du bonheur que cette famille de Pikachu ! Est-ce que cela vaut-il vraiment le coup de lâcher toutes ses données pour quelques Pokeballs ? Bref, une fois de plus, quand une application est gratuite, c’est vous qui êtes le produit. Et si on regarde un peu plus loin, sans la jouer complotiste, PokemonGo n’aurait-il pas un but plus discret, celui de cartographier là ou Google ne peut se rendre avec ses Google Caméra ?

A lire, l’étude de SANS Institut sur l’analyse du logiciel.

Wifi gratuit, protégez votre connexion

Alors que la mairie de Paris a annoncé du wifi « haut débit » gratuit sur les Champs-Élysées, cette explosion récente des connexions wifi gratuites et publiques représente une véritable aubaine pour les utilisateurs. Il est tellement pratique de se connecter gratuitement à un réseau Wi-Fi dans un café, dans un parc ou dans un aéroport que cela en devient un réflexe, dès lors que notre appareil nous le suggère. Mais est-ce totalement sûr ? Quels sont les risques ? Comment se connecter à un réseau public en toute sécurité ?

Wifi gratuit ? Votre meilleur ennemi ! En général, les réseaux Wi-Fi que l’on trouve dans les lieux publics ne sont pas bien protégés. Ils se basent souvent sur des protocoles de chiffrement trop simples ou parfois pas chiffrés du tout. Les pirates peuvent ainsi accéder à chacune des informations que vous envoyez sur Internet : e-mails importants, données de carte bancaire, voire données d’identification permettant d’accéder à votre réseau d’entreprise. Une fois que les pirates disposent de ces renseignements, ils peuvent accéder à vos systèmes en votre nom, diffuser des programmes malveillants, ou facilement installer des logiciels infectés sur votre ordinateur si le partage de fichiers a été activé.

Quelques bons gestes à respecter face à un Wifi gratuit

D’abord, utilisez un réseau privé virtuel (VPN). Un VPN est indispensable lorsque vous accédez à une connexion non sécurisée, comme un point d’accès wifi. Même si un pirate réussit à se placer en plein milieu de votre connexion, les données qui s’y trouvent seront chiffrées, donc illisibles. Mails, mots de passe, ou simplement ce que vous visitez ne seront pas lisibles. J’utilise moi même plusieurs dizaines de VPN différents. Je peux vous proposer de tester Hide My Ass, ou encore VyprVPN. Un test de VPN disponibles pour votre ordinateur, tablette ou encore smartphone dans cet article. Dernier conseil, même si vous ne vous êtes pas activement connecté à un réseau, le matériel wifi équipant votre ordinateur, votre téléphone portable, votre tablette continuent de transmettre des informations. Bref, désactivez la fonctionnalité wifi si vous ne l’utilisez pas.

Activez l’option « Toujours utiliser HTTPS » sur les sites Web que vous visitez fréquemment ou qui nécessitent de saisir des données d’identification. Les pirates ne savent que trop bien que les utilisateurs utilisent les mêmes identifiants et mots de passe pour les forums, leur banque ou leur réseau d’entreprise.

Pour finir, lorsque vous vous connectez à Internet dans un lieu public, via un Wifi gratuit il est peu probable que vous souhaitiez partager quoi que ce soit. Dans ce cas, vous pouvez désactiver les options de partage dans les préférences système. (Kaspersky)

Collusion des applications : Nouvelle menace sur mobile

Collusion des applications – Le retard des mises à jour logicielles des applications mobiles offre de nouvelles opportunités pour les cybercriminels.

Le dernier rapport d’Intel Security, intitulé ‘McAfee Labs Threats Report : June 2016’, détaille la tendance de la collusion des applications mobiles, en expliquant comment les cybercriminels manipulent les applications mobiles pour orchestrer des attaques contre les propriétaires de smartphones.

Ce type de comportement a été observé par le McAfee Labs d’Intel Security dans plus de 5 000 versions des 21 applications étudiées, destinées au grand public, tels que le streaming vidéo, la surveillance santé, la planification de voyage, etc. Le constat est alarmant : l’échec des utilisateurs à faire régulièrement des mises à jour essentielles de leurs applications augmente le risque de détournement des smartphones par les cybercriminels à travers les anciennes versions des applis.

Considérée depuis plusieurs années comme une menace théorique, la collusion des applications mobiles tire parti des capacités de communication inter-applicatives inhérentes aux systèmes d’exploitation mobiles. Ces systèmes d’exploitation intègrent de nombreuses méthodes permettant d’isoler des applications au sein de sandbox, de limiter leurs capacités et de contrôler les autorisations à un niveau granulaire. Malheureusement, les plateformes mobiles comprennent également des protocoles documentés permettant aux applications de communiquer entre elles à travers les frontières des sandbox. Dans ce cadre, la collusion des applications peut se servir des capacités de communication inter-applicatives à des fins malveillantes.

Trois types de menaces qui peuvent résulter de la collusion des applications mobiles

Le vol d’informations : une application avec un accès à des informations sensibles ou confidentielles collabore volontairement ou involontairement avec une ou plusieurs autres applications pour envoyer des informations en dehors des limites du dispositif/matériel. Le vol d’argent : une application envoie des informations à une autre qui peut exécuter des transactions financières ou faire un appel API pour parvenir à des objectifs malveillants similaires. L’abus de services : une application contrôle un service système et reçoit des informations ou des commandes à partir d’une ou plusieurs autres applications pour orchestrer une variété d’activités malveillantes.

La collusion applicative mobile requière au moins deux applications pouvant communiquer entre elles. D’un côté, une application qui dispose de la permission d’accéder à une information ou à un service restreint et de l’autre côté, une application sans cette autorisation, mais qui elle bénéficie d’un accès extérieur au dispositif. Les deux applications peuvent potentiellement exposer le smartphone au risque d’une collusion, que ce soit volontairement ou involontairement suite à une fuite de données accidentelle ou à une inclusion d’un kit de développement de logiciels malveillants ou d’une bibliothèque de malwares. Ces applications peuvent utiliser un espace partagé (fichiers lisibles par tous) pour échanger des informations sur les privilèges accordés et déterminer lequel est positionné de manière optimale pour servir de point d’entrée aux commandes à distance.

« L’amélioration des méthodes de détection entraîne les cybercriminels à redoubler d’efforts en matière de fraude », déclare Vincent Weafer, Vice-Président du McAfee Labs d’Intel Security. « Il n’est pas surprenant de voir qu’ils ont développés de nouvelles ruses pour déjouer la sécurité mobile avec de nouvelles menaces qui tentent de se cacher à la vue des utilisateurs. Notre objectif est de rendre l’ancrage des applications malveillantes au sein des appareils personnels plus difficile. Cela passe notamment par le développement d’outils et de techniques plus intelligents en mesure de détecter la collusion des applications mobiles. »

Le rapport ‘McAfee Labs Threats Report : June 2016’ s’inscrit dans une démarche proactive visant à développer de nouveaux outils et à automatiser les outils existants pour détecter toute collusion inhérente aux applications mobiles. Une fois identifiée, cette nouvelle typologie de menace peut être bloquée en s’appuyant sur des technologies de sécurité mobile. Afin de minimiser le risque et l’impact de la collusion, l’étude encourage les utilisateurs à adopter une approche plus consciencieuse. Cela implique notamment que l’usager se soucie de télécharger des applications uniquement depuis des sources fiables, en évitant celles intégrant de la publicité, et surtout de maintenir le système d’exploitation et le logiciel applicatif à jour.

Les principales tendances recensées au 1er trimestre en matière de menaces

Ransomware. Le nombre de nouveaux échantillons de ransomwares a augmenté de 24 % ce trimestre en raison de l’arrivée continue de nouveaux cybercriminels peu qualifiés dans ce domaine. Cette tendance est le résultat de l’adoption généralisée des kits d’exploitation pour le déploiement de logiciels malveillants.

Mobile. Les nouveaux échantillons de logiciels malveillants sur mobile ont augmenté de 17 % sur le trimestre par rapport au trimestre précédent. En un an, le nombre d’échantillons de logiciels malveillants sur mobiles a augmenté de 113 %, à raison d’une hausse de 23 % d’un trimestre à l’autre.

Mac OS malware. Les logiciels malveillants ciblant l’OS de Mac ont augmenté rapidement au premier trimestre, principalement en raison d’une augmentation de l’adware VSearch. Bien que le nombre absolu d’échantillons à destination de Mac OS demeure encore faible, son volume a augmenté de 68 % par rapport au trimestre précédent et de 559 % en un an.

Macro malware. Cette menace poursuit la croissance amorcée en 2015, avec une augmentation de 42 % par rapport au trimestre passé. Une nouvelle version de macro malware continue d’attaquer les réseaux d’entreprise principalement via des campagnes de spams sophistiquées qui tirent profit de l’information recueillie grâce à l’ingénierie sociale pour paraître légitime.

Gamut botnet. Le botnet Gamut s’est avéré être le botnet de spam le plus productif au premier trimestre, augmentant son volume de près de 50 %. Les campagnes de spam les plus courantes font l’éloge de solutions miracles pour devenir riche ou pour perdre du poids rapidement. Kelihos, le botnet le plus prolifique au cours du dernier trimestre 2015 est relayé à la quatrième place au premier trimestre 2016.

Le cheval de Troie : Pinkslipbot. Également connu sous le nom Qakbot, Akbot ou QBOT, ce cheval de Troie, lancé en 2007, fait partie des logiciels malveillants les plus nuisibles en mesure de subtiliser des informations d’identification bancaire, des mots de passe, des mails et des certificats numériques. Il a fait son retour en 2015 renforcé de fonctionnalités de contre-analyse et de capacités de chiffrement multicouches lui permettant de contrecarrer les efforts des chercheurs pour le disséquer et l’annihiler. Le rapport précise également son mécanisme d’exfiltration des données ainsi que sa capacité de mise à jour automatique.

Applications et VPN pour téléphone portable et tablette

Surfer anonyme et sécurisé sur votre téléphone portable et autre tablette est devenu un acte obligation. Pour cela, l’utilisation d’un VPN est devenue indispensable. Pas toujours simple à employer, il existe des applications qui automatisent et facilitent l’exploitation d’un VPN. Voici quelques solutions d’outils et de VPN pour votre téléphone portable et votre tablette, simples à mettre en place et efficace.

S’il fallait faire simple, un VPN est une machine qui va vous permettre de cacher votre adresse Internet lors de vos surfs, téléchargements, … La machine, entre vous et l’espace numérique que vous souhaitez visiter va servir de leurre. C’est l’adresse du VPN qui apparaitra dans les traces du forum, des sites… que vous visitez. A noter que de plus en plus de service VPN vous proposent aussi de chiffrer les informations qui transitent entre lui, votre FAI et votre ordinateur. En gros, les informations que vous envoyez/recevez, sont chiffrés entre le fournisseur de VPN, votre FAI [ou celui qui vous propose la connexion : hôtel, restaurant, conférence…] et vous. Bilan, un « espion » ayant la main sur votre connexion (un wi-fi public par exemple, NDR) ne pourra pas intercepter/lire/modifier les données qui arrivent/sortent de votre ordinateur. Bref, indispensable sur un ordinateur (PC, MAC). Encore plus indispensable sur un smartphone, tablette et tout autre objet nomade.

Voici quelques solutions de VPN et d’applications proposées par ZATAZ.COM dédié au surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette. Ils vous permettant de surfer, converser… en mode sécurisé et chiffré. Je vais commencer par les applications que j’utilise. A noter que je n’exploite  jamais deux fois la même application/VPN dans la même journée.

A partir de 3€ par mois, sans abonnement.

HideMyAss! est un service permettant de surfer en mode chiffré, et quasi anonymement. Pour cela, HMA vous permet d’utiliser un VPN, un tunnel qui chiffre les informations qui transitent entre vous et les réseaux que vous pouvez utiliser (Oueb, FTP, IRC…). Hide My Ass, que l’on peut traduire par… « protéger son petit fessier sur Internet » propose une application simple et efficace. Sélection aléatoire des serveurs, recommandations géographiques (pour plus de rapidité, par exemple), planification des changements d’ip (toutes les 5 minutes, une nouvelle adresse, un nouveau serveur, un nouveau pays, par exemples).

Très pratique, vous pouvez choisir les applications qui ne peuvent se connecter qu’avec un VPN (mails…). L’application pour iPhone et Android est très intuitive. Bref, avec 929 serveurs basés dans plus de 190 pays, HMA met à disposition 125688 adresses IP. Cette société propose une option TV et console de jeux. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette, téléchargez et testez HideMyAss!

VyprVPN, comme son cousin HideMyAss, offre un système de chiffrement. OpenVPN, et par une invention maison, le Chameleon (256 bits). Il utilise le protocole OpenVPN 256 bits, et permet de brouiller les métadonnées pour éviter le Deep Packet Inspection (DPI), les blocages… Ici aussi, vous pouvez définir les applications qui se lanceront uniquement avec un VPN. L’appli VyprVPN peut aussi être configurée de manière à s’allumer dès qu’une connexion wi-fi non sécurisée est détectée.

Nouveau, l’outil pour smartphone et tablette permet de bloquer les contenus et espaces numériques que votre mobile souhaiterait visiter sans votre accord (pub, redirection, lancement de programme malveillant…). Plus de 200.000 adresses IP, quelques 800 serveurs. Compter 10€ par mois, sans obliger de souscrire à un abonnement. VyprVPN propose une option TV, console de jeux et routeur. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette – Téléchargez et testez VyprVPN.

Retrouvez plusieurs autres solutions gratuites et payantes d’application et VPN pour un surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette sur zataz.com.

Apple vs. FBI : suite et fin ?

Apple vs. FBI – Suites du jugement rendu mardi 16 février par la Cour fédérale du Riverside en Californie, dans lequel cette dernière exigeait de la multinationale « une assistance technique raisonnable » au FBI afin de lui permettre d’accéder au contenu crypté de l’iPhone d’un des auteurs présumés de la fusillade de San Bernadino.

Il semblerait que le gouvernement qui parallèlement à ce jugement poursuivait ses efforts pour accéder au contenu de l’iPhone soit arrivé à ses fins. Le FBI contacté par un tiers serait sur le point de parvenir à accéder (si ce n’est déjà le cas) aux données de l’iPhone. S’en est suivie la levée d’une audience qui devait se tenir ce mardi. Le test de la viabilité de méthode fera l’objet d’un rapport d’évaluation et sera prochainement communiqué au juge en charge de l’affaire, Sheri Pym.

Il y serait parvenu sans l’aide d’Apple. Dans une telle hypothèse, la personne à l’origine de cette méthode pourrait néanmoins s’exposer à des poursuites judiciaires. Selon Robert Enderle, expert en technologies, il pourrait s’agir de John McAfee (créateur de l’anti-virus éponyme), ou d’un ancien employé d’Apple. En France, cette personne aurait pu être poursuivie sur le fondement des articles L 323-1 et suivants du Code pénal qui incriminent l’accès ou le maintien frauduleux dans un système automatisé de traitement des données. S’il s’agit d’un ancien employé d’Apple, il pourrait se voir opposer la clause de confidentialité présente dans son ancien contrat de travail.

Apple vs. FBI

En réalité, il serait surprenant qu’Apple ne soit pas intervenu. La version des faits telle qu’avancée par le gouvernement américain constituerait un juste milieu et permettrait à Apple de collaborer avec le FBI tout en maintenant son image de garant des libertés fondamentales auprès des consommateurs. En effet, depuis le jugement du 16 février dernier, la multinationale était dans une position ambigüe puisque si fournir au FBI un moyen pour accéder au contenu de l’iPhone permet de démontrer qu’Apple participe à lutter contre le terrorisme, a contrario cela engendrerait une menace de sécurité pour ses clients.

Depuis l’affaire Snowden qui avait révélé une collecte massive des données par la NSA dépassant le cadre sécuritaire, les sociétés américaines surfant sur cette vague d’indignation ont fait de la sécurité des données un véritable argument marketing. Si l’inviolabilité des téléphones rassure les consommateurs, les autorités regrettent qu’elle puisse aider la criminalité. Cette affaire ravive ainsi le débat sur la nécessité d’accéder aux contenus en vue de lutter contre le terrorisme d’une part et de renforcer la sécurité des données, d’autre part. D’un point de vue informatique, le premier suppose l’introduction d’une faille de sécurité dans le programme au moyen notamment des backdoors (ou « portes dérobées »), tandis que le second vise à rendre le logiciel infaillible à toute intrusion tierce.

Dans l’un comme dans l’autre cas, l’impact en termes d’image est négatif pour Apple. Il semble qu’elle s’en soit néanmoins sortis de cette confrontation Apple vs. FBI. Ainsi, lundi dernier alors que le FBI affirmait détenir une méthode viable pour accéder aux données de l’iPhone, Tim Cook déclarait que « nous devons décider en tant que nation quel pouvoir devrait avoir le gouvernement sur nos données et notre vie privée ».

En France, le projet renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement qui sera prochainement en discussion devant le Sénat, complète l’article L 230-1 du Code pénal qui permet aux autorités judiciaires de désigner toute personne morale ou physique en vue d’accéder à des données chiffrées. Ce faisant, il disposera désormais en son dernier alinéa que « le fait, pour un organisme privé, de refuser de communiquer à l’autorité judiciaire requérante enquêtant sur des crimes ou délits terroristes (…) des données protégées par un moyen de cryptologie dont il est le constructeur, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 350 000 euros d’amende », l’amende étant portée au quintuple concernant les personnes morales. (Par Maitre Antoine Chéron, avocat spécialisé en propriété intellectuelle et NTIC, fondateur du cabinet ACBM.)

Le smartphone, nouvelle identité numérique

Le smartphone pourrait-il devenir la nouvelle identité numérique permettant d’accéder à la fois aux données et aux bâtiments ? La réponse est oui : l’accès mobile est très en vogue. Plusieurs grandes entreprises sont prêtes à sauter le pas, de même pour les PME.

Le champ d’application des smartphones ne cesse de s’élargir. L’accès mobile, quoique récent, prend de plus en plus d’importance le domaine d’activité. Les smartphones peuvent ainsi servir d’identités numériques pour accéder aux bâtiments, aux systèmes informatiques et autres applications. Ce sont les nouvelles technologies d’accès mobile et les standards de communication, comme NFC et Bluetooth Smart, qui rendent cela possible. Dans ce cadre, les identités numériques de nouvelle génération offrent même une plus grande sécurité que de nombreuses cartes conventionnelles, le cryptage de leurs transmissions n’ayant pas encore été compromis. L’accès mobile signifie que les clés, les cartes et autres jetons sont intégrés dans les smartphones, les tablettes et autres objets connectés à l’instar de l’Apple Watch.

De nouvelles opportunités s’ouvrent également au sein des PME au sein desquelles l’utilisation des smartphones ne cesse de se développer. La tendance BYOD a accéléré la pénétration des smartphones dans la sphère professionnelle et lorsqu’un smartphone est utilisé au quotidien le chemin vers la solution d’accès mobile n’est pas long. Pour l’administrateur il s’agit cependant de trouver des solutions et de gérer un parc souvent hétéroclite.

Les avantages d’une stratégie d’accès mobile sont clairs. Les économies découlent de la numérisation intégrale des processus évitant la commande et l’impression des nouvelles cartes tout en rationalisant les flux. Ainsi, par exemple, il n’est plus nécessaire de disposer de différents processus pour l’émission et l’administration d’identités distinctes servant à l’accès informatique et au contrôle d’accès.

Identité numérique

Alliant sécurité et convivialité, une solution d’accès mobile peut marquer des points. La caractéristique clé des smartphones réside dans leur capacité de mise en œuvre de mesures de sécurité intégrées. Citons notamment le cryptage des données ou l’utilisation de procédures biométriques avec des empreintes digitales. L’application d’accès peut fonctionner en outre dans un sandbox dédié, ce qui permet de garantir qu’aucune autre application ne puisse accéder à des informations d’authentification ou d’accès confidentielles. Notamment en cas de perte, il doit être possible de révoquer à distance les données qu’il contient. Cette multitude de fonctions de sécurité permet d’assurer un niveau élevé de protection des données, ce qui répond justement aux exigences des entreprises de taille moyenne. Le confort des différents collaborateurs s’en trouve amélioré, ces derniers n’ayant plus à transporter de cartes et de clés, et à se souvenir de leurs nombreux codes ou mots de passe. Pour certaines applications comme le parking, il peut également bénéficier d’une distance de lecture pouvant aller jusqu’à plusieurs mètres.

La condition pour la mise en œuvre d’une solution d’accès mobile est la mise en place d’une infrastructure avec une gestion d’identité numérique et d’accès sécurisée et généralisée. Dans ce domaine, HID Global propose des lecteurs compatibles avec ces identités mobiles dont les fonctionnalités peuvent bénéficier de mises à jour et d’un portail sur le Cloud pour l’administration de ces mêmes identités numériques.

Les solutions d’accès mobiles sont clairement tendance et cette évolution n’épargnera pas les PME. En fin de compte, les solutions d’accès mobiles, et donc de l’identité numérique, ouvriront la voie à une nouvelle conception de la gestion des identités, démarche où le service sera très présent. (Par Yves Ackermann, Directeur Segments Stratégiques Europe, HID Global)

FBI Vs Apple : violation du système de confiance

Pourquoi la demande du FBI auprès d’Apple constitue une violation du système de confiance … une question qui va bien au delà du chiffrement des données.

En résumé, on demande à Apple de démonter le système de confiance utilisé depuis plus de 20 ans pour sécuriser Internet. Cette action du gouvernement américain -qui exige de pouvoir utiliser des certificats Apple- constitue un détournement et un piratage d’Internet. La question n’est pas de décrypter un téléphone utilisé par un terroriste.

Les certificats constituent le socle de la cybersécurité. Si le gouvernement est autorisé à utiliser les certificats Apple, il contrôle le logiciel qui contrôle en grande partie l’accès aux logiciels, à Internet et aux applications. Il en prendra alors le contrôle et le détournera.

L’enjeu de la demande du FBI et le défi d’Apple ne se limitent pas à un seul téléphone chiffré utilisé par un terroriste. C’est une violation du système de confiance à base de certificats [numériques] sur lequel reposent les logiciels et Internet ! Le FBI souhaite qu’Apple utilise un certificat Apple pour signer le logiciel qui s’exécutera ensuite (ce que le FBI appelle le fichier logiciel signé de l’iPhone [‘‘signed iPhone Software File’’]). Ces tactiques rappellent celles utilisées pour rendre Stuxnet si efficace – un malware signé à l’aide de certificats valides qui avait pu s’exécuter sans éveiller la méfiance. La requête du FBI risque de marquer un précédent, car elle porte, non sur le fait de casser le chiffrement, mais sur le fait de casser le logiciel. D’où la réponse de Tim Cook : ‘‘Le gouvernement demande à Apple de pirater ses propres utilisateurs et de saper les avancées réalisées depuis plusieurs décennies dans le domaine de la sécurité pour assurer la protection de nos clients.’’

Or, la plus grosse ‘‘avancée’’ dans le cas présent est l’intérêt croissant que les cybercriminels portent au système de confiance créé par les certificats tel que nous le connaissons, et les attaques dont il fait l’objet. Les logiciels font tourner le monde et c’est le rôle des certificats TLS ou les signatures de code de distinguer ce qui est digne de confiance de ce qui ne l’est pas, de trier le bon grain de l’ivraie. Le logiciel signé par Apple ne deviendrait pas seulement une arme convoitée, ce serait également un prototype supplémentaire dans le manuel d’attaques des méchants, comme l’a été Stuxnet il y a 6 ans.

Qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises du Global 5000 ? À une époque où certificats et clés suscitent de plus en plus l’intérêt des gouvernements et les convoitises de personnes mal intentionnées, je dirais qu’il est d’autant plus important de connaître les certificats et clés auxquels l’on peut se fier, pour protéger ceux que l’on utilise.

La réponse rapide et légitime d’Apple au FBI contraste fortement avec un autre grand problème de sécurité qui a concerné tous les utilisateurs de smartphones et d’ordinateurs dans le monde. L’autorité de certification chinoise CNNIC, une entité du gouvernement chinois qui contrôle le ‘‘Grand Pare-feu de Chine’’ et surveille le cybercomportement des citoyens de l’Empire du Milieu, était jugée digne de confiance par l’ensemble des navigateurs, ordinateurs, smartphones et tablettes Microsoft, Apple et Google. Or, la CNNIC a été impliquée dans une tentative d’usurpation de Google en Égypte – un incident auquel Google et Mozilla ont rapidement réagi en jetant le discrédit sur la CNNIC. Face aux dizaines de milliards de dollars de chiffres d’affaires en jeu chaque trimestre sur le marché chinois, Apple et Microsoft n’ont pas bougé pendant des mois. Apple a discrètement choisi de faire confiance à certains certificats CNNIC, tandis que Microsoft a laissé faire. L’incident n’a pas reçu la même couverture médiatique que la requête du FBI. Malheureusement, dans le cas de la CNNIC et contrairement à aujourd’hui, Apple n’a pas réagi. Son absence de réaction rapide ou publique a donné l’impression que la firme à la pomme faisait passer ses intérêts financiers chinois devant la sécurité et la confidentialité des données de tous les utilisateurs d’iPhone, d’iPad et de Mac à travers le monde. La réactivité d’Apple à la demande du FBI est un changement bienvenu et nous espérons qu’à l’avenir, l’entreprise ferait de même en cas d’incidents impliquant les autorités chinoises. [Kevin Bocek, VP Threat Intelligence and Security Strategy, Venafi]

Que faire face à la déferlante des applications mobiles ?

Dans les entreprises, l’engouement pour les applications mobiles, couplé au phénomène BYOD (Bring Your Own Device), impose de sécuriser les systèmes et données en instaurant une gestion des certificats numériques.

Les acteurs opérant dans le secteur informatique depuis au moins 20 ans auront observé une quantité astronomique de changements. Si chacun d’eux est nécessaire, certains se révèlent plus intéressants que d’autres. L’essor des applications mobiles, en l’occurrence, représente incontestablement l’une des déferlantes frappant de plein fouet le monde de l’entreprise.

S’agissant des applications mobiles grand public, comme celles axées sur les jeux vidéo et les réseaux sociaux, les failles de sécurité sont aisément repérables dès lors que vous possédez un bagage dans le domaine. Étant donné que les développeurs d’applications mobiles sont, au contraire, très peu versés dans la sécurité, il est à craindre qu’ils exposent leurs applications à des risques dont ils n’ont pas même conscience. Personnellement, je m’intéresse à la composante Infrastructure à clé publique depuis le début de ma carrière, à l’époque où je participais au développement de logiciels pour l’Administration américaine. De ce fait, la sécurité a toujours été ma priorité. Et l’une des premières questions que je me suis efforcé d’élucider, au moment de l’éclosion des applications mobiles, a été la suivante : qui est chargé de diffuser et de gérer les certificats de sécurité des mobiles ?

La sensibilisation à la problématique de sécurité des applications mobiles s’est généralisée, consécutivement aux récents incidents liés aux certificats qui ont attiré l’attention des consommateurs. Des tas de buveurs de café ont ainsi supprimé leurs applications mobiles Starbucks à la suite de piratages qui ont exploité les failles de sécurité de l’entreprise pour accéder directement aux comptes bancaires des clients. Dans le même registre, des contrôles de certificats défaillants sur l’application Télé-Accès OnStar ont permis à des pirates de localiser, déverrouiller et même démarrer à distance des véhicules GM, d’où une certaine réticence de la part des propriétaires de véhicules de cette marque à utiliser l’application mobile du constructeur. General Motors a résolu le problème, contrairement à nombre de ses concurrents qui semblent l’ignorer ; récemment, un pirate a exploité exactement la même faiblesse de certificat dans les applications iOS pour BMW, Mercedes et Chrysler.

Des problèmes de ce genre montrent à quel point les clés et certificats numériques sont essentiels ; de fait, ils constituent le fondement même de la sécurité pour tous les équipements connectés. Néanmoins, sachant que même les entreprises les plus prudentes développent aujourd’hui des applications pour mobiles, assurer leur suivi est devenu une véritable gageure. Au moment où j’écris ces lignes, ces acteurs continuent à divulguer des informations qu’ils réservaient auparavant à leurs propres réseaux. Et, pour compliquer encore davantage la donne de la sécurité mobile, avec la révolution BYOD, les salariés accèdent aux informations de l’entreprise au moyen d’équipements qui échappent à leur contrôle. Autant d’aspects qui ont véritablement rendu plus délicate la vérification des certificats numériques. Tant que cette situation n’évoluera pas, les cybercriminels détourneront les certificats numériques pour mettre à profit les données résidant sur terminaux mobiles, qu’elles appartiennent à l’entreprise ou à ses collaborateurs, tout simplement parce que cette opération est un jeu d’enfant.

Pour empêcher ce scénario, les développeurs d’applications mobiles doivent être en mesure de sécuriser et de protéger leurs clés cryptographiques et certificats numériques. Les entreprises doivent avoir recours à des outils de cybersécurité permettant aux développeurs de découvrir et contrôler des certificats sur des appareils mobiles. À l’instar du système immunitaire qui assure la défense de l’organisme en repérant les agents pathogènes et les anomalies, ces outils surveillent les appareils mobiles en réseau pour détecter les certificats porteurs d’anomalies et de risques et les révoquer aussitôt. Ils s’intègrent également avec la plupart des solutions de gestion de flotte mobile (MDM) pour aider les entreprises à mettre en œuvre des règles qui leur permettront de se maintenir à flot sur un océan de réglementations et d’impératifs sécuritaires. (Par Hari Nair, Director, Product Management chez Venafi)

Fuite de données via un iPhone 5

Un client de l’opérateur Telstra se retrouve avec les messages du répondeur de l’ancien propriétaire d’un iPhone 5.

Richard Thornton est Australien. Ce client de l’opérateur Telstra souhaitait changer d’iPhone. Bilan, il va effacer le contenu de son téléphone, réinitialiser « USINE » l’appareil, retirer sa carte sim. Bref, les actions logiques pour toutes personnes souhaitant revendre son matériel et ne pas laisser de traces dans l’ordiphone. Apple propose d’ailleurs une procédure à suivre avant de vendre ou de céder votre iPhone, iPad ou iPod touch.

Sauf que Richard Thornton a eu une très mauvaises surprises. Le nouveau propriétaire du téléphone de Richard reçoit les messages vocaux laissés sur le répondeur de l’ancien possesseur du smartphone. L’acheteur de l’iPhone d’occasion est aussi client de TelStra. Lorsque l’iPhone 5 a été mis hors tension, puis de nouveau branché, l’appareil d’Apple a téléchargé les messages vocaux de M. Thornton dans l’application de messagerie vocale visuelle du téléphone. Messages qu’il est possible d’écouter complétement.

La compagnie de téléphone n’a pas encore déterminé la cause du problème. « Ils connaissent les symptômes, mais ils ne savent pas la cause« , indique Thornton.

Procédure à suivre avant de vendre votre iPhone, iPad ou iPod touch

Si vous avez jumelé une Apple Watch avec votre iPhone, mettez fin au jumelage.
Sauvegardez les données de votre appareil iOS.
Touchez Réglages > iCloud. Faites défiler la page vers le bas et touchez Déconnexion. Sous iOS 7 ou version antérieure, touchez Supprimer le compte.
Touchez à nouveau Déconnexion, puis Supprimer de l’iPhone, et saisissez enfin votre mot de passe.
Rendez-vous à nouveau dans Réglages > Réinitialiser > Effacer contenu et réglages. Si vous avez activé la fonctionnalité Localiser mon iPhone, il peut être nécessaire de saisir votre identifiant Apple et votre mot de passe.
Si vous êtes invité à saisir le code d’accès de votre appareil, ou celui applicable aux restrictions, effectuez cette opération. Touchez ensuite Effacer [appareil].
Contactez votre opérateur pour connaître la procédure à suivre en cas de changement de propriétaire. Si vous n’utilisez pas de carte SIM avec votre appareil, adressez-vous également à lui pour savoir comment faire bénéficier le nouveau propriétaire de votre forfait. (SMH)

Mamie veut récupérer le mot de passe de l’iPad de son défunt mari

Une grand mère souhaite pouvoir utiliser l’iPad de son défunt mari. Apple lui réclame une ordonnance du tribunal pour récupérer le mot de passe.

Je ne sais pas pour vous, mais l’affaire qui vise Peggy Bush, une grand mère canadienne de 72 ans et Apple me fait dire que la manipulation de l’opinion publique au sujet des mots de passe des téléphones et tablettes vient de débuter une nouvelle phase.

Je m’explique. La petite dame a perdu son mari. Décédé, monsieur est parti avec le mot de passe qui permet d’accéder à l’iPad familial. Bilan, la veuve a demandé à Apple le précieux sésame. Réponse de la firme américaine, la dame doit obtenir une ordonnance du tribunal pour récupérer le mot de passe de son défunt époux. « J’ai pu obtenir des pensions, des avantages du gouvernement fédéral. Mais d’Apple, je ne pouvais  pas obtenir un mot de passe ridicule. »

L’opinion public manipulé ? Imaginez le tollé. Apple, refuse d’aider une grande mère. Vite une loi pour faire plier les sociétés à fournir le mot de passe demandé par les familles. Pour finir l’histoire, Peggy ne voulait pas récupérer des photos sur la tablette… elle veut jouer aux jeux installés sur l’iPad.

Avouons aussi que ce problème sera de plus en plus récurant. Nous allons tous mourir laissant derrière nous mots de passe de sites web, forums, réseaux sociaux, smartphones… Comme j’ai déjà pu l’écrire sur le site zataz, il va falloir penser à se rapprocher de son notaire pour sauvegarder les précieux et les rendre disponibles aux proches parents.

NSA : l’espionnage toujours en cours

Le Wall Street Journal a rapporté que la NSA a espionné le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et ses principaux collaborateurs.

Le président Obama et son administration continuent l’espionnage des alliés et alliés « pour du semblant ». Le Wall Street Journal a confirmé l’espionnage numérique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de ses principaux collaborateurs. Comme le rapporte le WSJ, une mise sur écoute « de certaines conversations privées avec les législateurs américains et des groupes américano-juif». La NSA voulait clairement emmagasiner de l’information sur les tentatives de sabotage des accords avec l’Iran.

Ce qui est « marrant » dans cette histoire, c’est de lire les propos de toutes sortes d’internautes, tel que le politique Pete Hoekstra. Ce dernier a passé de nombreuses années à défendre les programmes de surveillance de la NSA. Aujourd’hui, il s’indigne de cette mise sur écoute massive de dirigeants israéliens. En 2014, Pete Hoekstra se moquait du Brésil et de l’Allemagne. Deux nations qui montraient du doigt l’espionnage de ses dirigeants par la National Security Agency.

Double authentification pour votre site web

Vous avez un site web ? En plus de votre mot de passe d’accès à votre espace d’administration utilisez la double authentification.

Après les modes d’emplois pour mettre en place la double authentification pour Youtube, gMail, Amazon, DropBox, Facebook, DataSecurityBreach.fr vous propose la même sécurité dédiée à votre site Internet. Ce mode d’emploi est à destination des utilisateurs de WordPress.

La validation en deux étapes contribue à protéger le compte d’un utilisateur contre les accès non autorisés au cas où un tiers parviendrait à obtenir son mot de passe. Même si une personne malveillante parvient à décrypter, deviner ou dérober un mot de passe, elle ne peut se connecter si elle ne dispose pas des informations de validation supplémentaires de l’utilisateur. Ces dernières se présentent sous la forme de codes que seul l’utilisateur peut obtenir via son mobile ou via une signature chiffrée contenue dans une clé de sécurité.

Mode d’emploi double authentification WordPress

Commençons par la base, télécharger l’application qu’il faudra installer dans votre smartphone. Plusieurs choix possibles : Google Authenticator ; Authy ; encore FreeOTP ou encore Duo Mobile Authentication. Ensuite, installer sur votre site Internet l’application dédiée. Une fois c’est deux actions réalisées, direction l’espace « utilisateurs » de votre espace web. Sélectionnez votre identité. Dans cette partie, apparait un espace baptisé « Code secret ».

Cliquez, soit sur « créer nouveau code secret » ou « Montrer le QR Code« . Il vous suffit de lancer l’application mobile. Ensuite, sélectionner le menu, en haut à droite du logiciel. De choisir « configurer un compte« . Plusieurs choix : de viser le QR Code avec votre ordiphone (le plus simple). Rentrer le code secret, la clé fournie, généré par l’application dans votre site web. Dorénavant, une seconde entrée de mot de passe apparaît dans votre ouverture d’administration. Il suffira d’y insérer le code fourni par votre téléphone portable.

Des hébergeur tels que OVH propose aussi la double authentification.

Une entreprise sur dix possède au moins un terminal infecté ayant accès aux données d’entreprise

Les données contenues dans le rapport « L’état de la sécurité des applis » de MobileIron révèlent également la liste des principales applis grand public blacklistées.

À l’heure où les collaborateurs choisissent les smartphones et les tablettes pour travailler, les applis mobiles deviennent des outils professionnels indispensables. Suite aux récentes attaques mobiles telles que XcodeGhost, Stagefright, Key Raider et YiSpecter, une quantité sans précédent de données professionnelles mobiles s’est vue menacée. MobileIron a publié aujourd’hui de nouvelles statistiques relatives à l’«état de la sécurité des applis», qui comprennent des informations concernant la manière dont les entreprises utilisent et protègent leurs applis mobiles.

« Dans la mesure où de plus en plus de processus commerciaux sont mobilisés, les hackers s’intéressent aux applis mobiles afin de profiter de l’incapacité des entreprises à prévenir et à détecter les menaces mobiles » a déclaré à DataSecurityBreach.fr Mike Raggo, directeur de la recherche sur la sécurité chez MobileIron. « Afin de protéger les données sensibles contre les menaces de demain, les entreprises doivent repenser leur approche en matière de sécurité en adoptant une architecture mobile fondamentalement différente. »

Principales applis grand public blacklistées
Les collaborateurs sont susceptibles de stocker des documents professionnels sur des applis personnelles de synchronisation et de partage de fichiers d’entreprise (EFSS), ce qui contribue à placer des données professionnelles sensibles en dehors du cadre de la protection du service informatique. Cinq des dix premières applis grand public blacklistées par les clients de MobileIron sont des applis EFSS.

1. Dropbox (EFSS)
2. Angry Birds
3. Facebook
4. OneDrive (EFSS)
5. Google Drive (EFSS)
6. Box (EFSS)
7. Whatsapp
8. Twitter
9. Skype
10. SugarSync (EFSS)

« Les versions grand public des applis EFSS effraient les départements informatiques dans la mesure où des données professionnelles sont susceptibles d’être égarer. Heureusement, les versions d’entreprise d’un grand nombre de ces applis sont disponibles, » déclare à Data Security Breach Raggo. « Les entreprises sont en mesure d’offrir à leurs collaborateurs l’expérience qu’ils désirent tout en protégeant leurs données d’entreprise, mais ceci exige une transformation de l’état d’esprit qui consiste à passer de la restriction à l’autorisation. »

Les applis mobiles sont menacées
Dans la mesure où le travail évoluera dans le futur de plus en plus vers la mobilité, il en sera de même pour le détournement des données et la cybercriminalité. Les récentes attaques ont ciblé les applis et les systèmes d’exploitation mobiles afin d’exfiltrer des données sensibles, et de nombreuses entreprises n’étaient pas préparées. Par exemple, les applis iOS infectées par le logiciel malveillant XcodeGhost peuvent collecter des informations relatives aux terminaux puis crypter et charger ces données vers des serveurs gérés par des agresseurs. La société de détection de logiciels malveillants FireEye a identifié plus de 4 000 applis infectées sur l’App Store, tandis que la société de gestion des risques relatifs aux applis mobiles Appthority a révélé que la quasi-totalité des organisations détenant au moins 100 terminaux iOS possédaient au moins un terminal infecté.

Le défi relatif aux terminaux et aux applis mobiles réside dans le fait que l’utilisateur – et non l’administrateur informatique – exerce généralement le contrôle. Les terminaux deviennent non conformes pour diverses raisons. Par exemple, un terminal se révélera non conforme dès lors que l’utilisateur procédera à un jailbreak ou à un root de son terminal, si le terminal fonctionne sur une ancienne version du système d’exploitation que le département informatique ne prend plus en charge, ou dès lors que l’utilisateur aura installé une appli que le département informatique a blacklisté. MobileIron a révélé les éléments suivants :

Dans ces différents cas, bien que les technologies traditionnelles de sécurité ne soient pas en mesure d’entreprendre les actions nécessaires pour protéger les données d’entreprise, MobileIron est en mesure de le faire. Dès lors qu’un terminal se révèle non conforme, MobileIron entreprend automatiquement plusieurs actions destinées à protéger les informations d’entreprise, notamment en envoyant une alerte à l’utilisateur, en bloquant l’accès des terminaux et applis aux ressources d’entreprise, ou en supprimant tous les courriers électroniques et les applis d’entreprise.

« Les organisations d’aujourd’hui possèdent un ensemble beaucoup trop divers de technologies de sécurité, qui sont rarement pleinement intégrées entre elles. Même lorsqu’elles sont intégrées, elles incluent rarement des informations relatives aux terminaux et aux applis mobiles, » a poursuivi Raggo. « La bonne nouvelle pour les entreprises utilisant une solution de gestion de la mobilité d’entreprise c’est qu’elles disposent des informations dont elles ont besoin sur l’état des terminaux et des applis mobiles pour protéger leurs informations d’entreprise. »

Principales raisons pour lesquelles les terminaux deviennent non conformes
Les entreprises recourant à des solutions de gestion de la mobilité d’entreprise (GME) telles que MobileIron peuvent établir des politiques destinées à garantir que les collaborateurs appropriés bénéficient de l’accès mobile approprié à partir du terminal approprié. Si les administrateurs informatiques ne procèdent pas à l’automatisation de la mise en quarantaine des terminaux dès lors qu’ils se révèlent non conformes, les données d’entreprises sont susceptibles d’être menacées.

Voici les principales raisons pour lesquelles un terminal devient non conforme aux politiques d’entreprise :
Le terminal n’est pas mis en contact avec la plateforme de GME.
L’administration a été désactivée afin que la solution de GME ne puisse plus intervenir à distance sur un terminal.
Le terminal n’est pas conforme aux règles qui bloquent, exigent ou autorisent une appli particulière.

Il est temps de repenser la sécurité mobile
Dans la mesure où des cyber-agresseurs utilisent des logiciels malveillants mobiles pour voler des données professionnelles sensibles, les entreprises doivent envisager des solutions de protection contre la perte de données dans le cadre de leurs stratégies de sécurité. Un seul terminal infecté peut rendre les entreprises vulnérables à des attaques coûteuses.

Sur les traces d’un smartphone perdu

L’éditeur Avast a « égaré » 20 téléphones aux Etats-Unis et suivi leur trace afin de connaître leur parcours.

Pour communiquer sur un des ses outils de sécurité informatique, ici une application contre le vol de téléphone portable, Avast Software a dévoilé les résultats d’une expérience au cours de laquelle la société a volontairement perdu et suivi la trace de vingt smartphones aux Etats-Unis.

Dix téléphones ont été abandonnés à divers endroits de New York, et dix autres à San Francisco. Avant de disperser les appareils, Avast avait préalablement installé trois applications de sécurité sur chaque téléphone : l’application gratuite Avast Anti-Theft, Lookout Mobile Security et Clean Master. L’éditeur avait également veillé à inscrire sur chaque périphérique l’adresse à laquelle il pouvait être retourné en cas de perte.

Sur vingt appareils, seuls quatre téléphones sont revenus chez Avast, tandis que les autres ont pu faire des périples hauts en couleurs. Sur une période de cinq mois, les analystes ont utilisé l’application Anti-Theft afin de suivre les mobiles perdus et ont découverts que la majorité des téléphones perdus ont été remis à neuf grâce à une réinitialisation aux paramètres d’usine. L’outil de l’éditeur serait la seule application de sécurité ayant « survécu » à la réinitialisation. Un appareil semble avoir voyagé dans un navire cargo transatlantique vers l’Inde, où il est actuellement utilisé par son nouveau propriétaire (Quid de la carte SIM, de l’abonnement, du réseau en mer ?). Un téléphone a pris un aller simple vers la République Dominicaine. Un appareil se trouve chez un prêteur sur gages. Un téléphone semble maintenant appartenir à un conducteur de taxi et fais des zigzags dans les rues de San Francisco

« Plus de 3 millions de téléphones sont égarés chaque année, déclare Gagan Singh à DataSecurityBreach.fr, Président de la gamme mobile chez Avast. Heureusement, grâce à Avast Anti-Theft, les utilisateurs ont la possibilité de tracer et de retrouver un téléphone perdu, ou de supprimer à distance les données qu’il contient si ce dernier est irrécupérable. Au vu du nombre de données personnelles que nous stockons sur nos téléphones à l’heure actuelle, il est fort utile de pouvoir retrouver son téléphone ou de supprimer son contenu si vous l’égarez. »

De bons samaritains
Alors que la plupart des appareils perdus continuent de parcourir le monde, quatre personnes ont toutefois renvoyé le téléphone qu’ils ont retrouvé. Comment savaient-ils qu’ils appartenaient à Avast ? Parmi celles-ci, Quiana W. de Brooklyn, a écrit : « Je sais ce que ça fait de perdre quelque chose, un portefeuille comme un téléphone, j’espère donc que cela incitera d’autres personnes à en faire de même. »

Bouilloires connectées, piratage assuré

Les bouilloires connectées peuvent permettre de mettre la main sur les mots de passe wifi de leurs utilisateurs.

Les objets connectés, petit bonheur pour geek. Sauf que la sécurité, et c’est pourtant pas faute d’en parler, est encore le point faible du matériel tant vanté par le marketing et les agences de communication. C’est d’ailleurs le produit phare de ce noël 2015. Tout va être connecté, du jouet au slip !

A Londres, Ken Munro, un chercheur, a joué avec l’application ikettle. Sa mission, gérer les bouilloires connectées Smarter avec un smartphone. Sauf que le « truc » est tellement bien sécurisé qu’il permet d’intercepter les identifiants de connexion au compte wifi sur lequel est connecté la bouillante dame.

IKettle est conçu pour enregistrer les précieuses secondes passées à attendre l’eau chaude. (The Register)

Sécurité de l’AppStore : la fin du mythe ou simple retour à la réalité ?

Apple et son Store victimes d’une attaque de sécurité majeure ! Une centaine d’Apps infectées par le biais d’une librairie utilisée par les développeurs ! La forteresse aura tenu longtemps, mais elle a fini par céder et l’actualité nous rappelle quelques vérités élémentaires en matière de sécurité informatique.

Peut-on faire confiance à un acteur mondial, fut-il Apple, pour traiter à l’échelle planétaire, et pour tout le monde, la sécurité des Apps ? Qui n’a jamais tenté de publier une application mobile sur l’AppStore, n’imagine pas les moyens et les efforts déployés par Apple pour effectuer des contrôles de sécurité poussés sur les applications mobiles distribuées sur son store. C’est un fait indéniable. Et c’est une réalité vécue quotidiennement par tous les développeurs. Apple évalue, Apple contrôle, Apple audite … Et Apple rejette les Apps qui ne répondent pas à ses exigences de sécurité. Cela ne fait aucun doute. Apple ne bâcle pas le travail en matière de sécurité. Il en va de son image. Mais pour autant est-il bien raisonnable d’imaginer qu’un acteur unique, fut-il le plus puissant de la sphère numérique, puisse promettre au monde entier un espace de sécurité absolue, contrôlé par lui seul et sur la base de règles qui lui sont propres ? Certes il est confortable et rassurant de le croire. Certes les preuves sont réelles des efforts consentis par Apple pour offrir à ses clients le store le plus sécurisé de la planète numérique.

Mais hélas, la réponse est non ! Et la preuve vient d’en être apportée par l’actualité récente. Apple est faillible car il est simplement impossible à échelle mondiale de garantir un espace de sécurité universel, commun pour tous, et cela, indépendamment du contexte d’usage des Apps, des terminaux mobiles et des systèmes d’information avec lesquels ils interagissent. La sécurité numérique est une notion subjective. Chaque entreprise voit la sécurité à sa porte avec ses propres règles, adaptées à ses spécificités et à ses composants sensibles. Imaginer le contraire relève quasiment de l’inconscience.

Les entreprises ne peuvent pas faire l’économie d’ajouter leur propres contrôles de sécurité aux contrôles d’Apple, fussent-ils les plus rigoureux. Agir différemment reviendrait à considérer dans le monde physique que la sureté du territoire national étant prise en charge par les services de l’Etat, il n’est pas nécessaire pour l’entreprise d’assurer sa propre sécurité et celle de ses personnels.

Apple n’y est pour rien. La firme de Cupertino aura beau multiplier les contrôles de sécurité. Ils ne couvriront jamais les exigences propres d’une banque, d’un opérateur de télécommunication ou d’un distributeur d’énergie. La sécurité numérique d’une entreprise est aussi et avant tout son affaire propre ! L’entreprise peut-elle faire confiance à ses seules équipes internes et/ou à ses prestataires, pour s’assurer de la sécurité de ses propres Apps ?

La première réponse qui vient à l’esprit est naturellement oui. Après tout, les équipes internes savent bien ce qu’elles font. Quant aux prestataires, ils sont encadrés et contrôlés, et ils auraient beaucoup à perdre à introduire des comportements malveillants au sein des applications mobiles qu’ils développent.

Hélas ! L’actualité d’Apple révèle combien le monde numérique est lié et interdépendant. La malveillance n’est pas venue des équipes de développement, qu’elles soient internes ou externes. Elle était simplement logée dans les outils qu’ils avaient à leur disposition … Dès lors la vieille histoire du cheval de Troie se réécrit en version numérique et la désormais fameuse librairie X code aura permis aux pirates de prendre la citadelle Apple en douceur.

Mais au final, et en toute bonne foi, des équipes de développement auront livré une application comportant une portion de code malveillant.

La leçon qu’il faut en retenir est simple : en matière d’applications mobiles, comme dans tous les domaines, la confiance implique le contrôle. Les entreprises doivent s’assurer que leurs applications et l’ensemble des éléments qui les composent sont auditées avec soin et cela dans les multiples et complexes ramifications qui constituent leur code informatique complet.

Peut-on aborder la sécurité des Apps au sein de l’entreprise de manière binaire ?
Une application doit être saine ou malveillante. Autorisée ou bloquée. Oui ou non, les questions de sécurité ne doivent accepter que ces seules réponses. Bien entendu, le monde des applications mobiles serait idéal si les réponses de sécurité étaient simplement binaires. Mais ce monde idéal n’existe pas. La sécurité est une notion relative. Chaque entreprise doit la considérer selon ses règles propres. En vérité, les applications se classent en 3 grandes catégories :

Les applications saines. Leur comportement ne présente pas de risque pour l’entreprise et ses collaborateurs. Pour autant, sur des critères qui ne relèvent pas de la sécurité, elles peuvent être interdites dans un cadre professionnel, à l’exemple des Apps de jeu électronique.

Les applications malveillantes. Indépendamment du contexte particulier d’une entreprise, certains malwares sont de véritables malwares universels. Une App de type « Ransomware » qui prend en otage les données de l’utilisateur (en les chiffrant) contre paiement d’une rançon, est à proscrire.

Et les applications « grises ». Elles sont saines pour certains. Elles sont malveillantes pour d’autres. L’interprétation de leur comportement dépend du contexte de l’entreprise. Une application qui récupère la géolocalisation de l’utilisateur peut être considérée comme dangereuse ou non, selon le contexte de l’entreprise.

La « zone grise » apporte de la complexité dans la gestion de la sécurité des Apps car elle possède des frontières à géométrie variable. Il convient à chaque entreprise de définir ses règles propres pour contrôler cette partie de l’univers des Apps qu’elle propose à ses salariés.

L’expérience révèle qu’à ce jour la majorité des entreprises oublient les Apps grises. Elles délèguent à un acteur mondial comme Apple le soin de gérer pour leur compte la question de la sécurité des Apps. Mais cela est impossible. Un acteur mondial ne peut déployer que des règles universelles communes pour tous. Or, les Apps grises doivent être traitées au cas par cas. D’autant que les technologies qui permettent une gestion personnalisée existent désormais sur le marché. (Par Clément Saad, Président de l’entreprise Pradeo)

Révéler son mot de passe de téléphone aux autorités n’est pas une obligation

Justice : un tribunal américain indique que les autorités ne peuvent pas contraindre des suspects à révéler le mot de passe de leur téléphone.

Un juge de Pennsylvanie a indiqué, la semaine dernière, que des personnes accusés par les autorités d’un délit, peuvent invoquer leur droit et faire appel au Cinquième amendement pour ne pas fournir les informations permettant de se connecter à leur matériel informatique protégé par un mot de passe. Forcer des suspects à renoncer à leurs mots de passe de téléphone cellulaire est une violation du droit constitutionnel contre l’auto-incrimination, indique le juge fédéral Mark Kearney.

Un jugement intéressant au moment ou le FBI fait un important lobbying auprès du législateur pour contrôler le plus possible l’utilisation du chiffrement par les utilisateurs de matériel téléphonique et informatique. James Comey, le patron du Federal Bureau of Investigation, proposant même aux entreprises de réfléchir avec l’agence à des solutions plus souple pour les agents fédéraux, lors de leurs enquêtes. Bref, une porte cachée dans le matériel et système de chiffrement.

Il faut savoir qu’en France, la loi oblige les individus entendus par les force de l’ordre à fournir les mots de passe de leur ordinateur, de leur téléphone portable (ainsi que leurs clés de chiffrement). En cas de refus, en cas de peine, le juge peut doubler la sentence. (The Hill)

Contourner iOS 9 LockScreen en 30 secondes

Utiliser SIRI pour contourner l’écran de verrouillage des nouveaux appareils d’Apple fonctionnant sous iOS9.

Une faille de sécurité a été découverte dans le nouvel OS d’Apple, iOS 9, sorti en septembre. Il permet d’exploiter Siri afin de contourner l’écran de verrouillage des téléphones et autres tablettes de la grosse pomme. Le « truc » permet d’accéder aux contacts et aux photos stockées dans l’appareil en 30 secondes. La faille n’est toujours pas corrigée dans la mise à jour 9.1.

La firme de Cupertino a annoncé que plus de 50% des appareils ont été mis à jour

La faille est d’une simplicité enfantine. Il est même étonnant qu’aucun test interne n’eut été réalisé face à ce genre de « bug ». Comment cela marche ? D’abord faire 4 erreurs lors de la demande de votre mot de passe. Attention, au bout de 5 tentatives, votre téléphone sera bloqué. Une protection classique. Dans cette 5ème tentative, tapez trois chiffres et laissez le dernier espace vide. Cliquez sur le bouton « Home » et fournissez un 4ème chiffre aléatoire. L’appareil sera bloqué, mais SIRI sera lancé. Demandez l’heure à Siri et cliquez sur l’îcone « Horloge ». Rajoutez une nouvelle horloge en cliquant sur +. Enregistrez cette horloge avec le nom de votre choix. Sélectionnez l’option « Partagez », ouvrez un nouveau message. Dans le champ « À », ouvrez la page info… et vous voilà avec un accès complet aux contacts et photos stockées dans le téléphone !

Pour éviter ce désagrément à la sauce « Big Brother », allez dans « paramètres », puis « code d’accès », sélectionnez l’option « Autoriser lors du verrouillage ». Bloquez l’accès à Siri quand l’accès à votre téléphone est bloqué par un mot de passe.

Malwares : les préjudices financiers augmentent

Une étude réalisée par Kaspersky Lab et B2B International révèle que près de la moitié des internautes (45 %) ont été confrontés à des logiciels malveillants l’an passé et que, dans la plupart des cas (81 %), cela a eu des conséquences particulièrement négatives pour ces utilisateurs et leurs équipements.

Le malware le plus fréquent touche principalement les ordinateurs Windows. 83 % des utilisateurs déclarent en avoir été victimes au cours des 12 derniers mois sur ordinateurs Windows ; 13 % sous Android  et 6 % sous Mac OS X font état d’infections sur leurs équipements. Des chiffres tirés des personnes interrogées. Ils peuvent donc changer selon les régions, les interviewés, …

Quels sont les différents types d’infections ?

12 % des personnes interrogées pensent avoir été contaminées après une visite sur un site Web suspect ; tandis que 8 % évoquent l’utilisation d’une clé USB (ou d’un autre périphérique ne leur appartenant pas) ou encore l’installation d’une application malveillante se faisant passer pour un programme légitime ; 7 % d’entre elles estiment qu’elles ont été infectées après l’ouverture d’une pièce jointe ; les plus nombreuses (13 %) n’étaient cependant pas en mesure d’expliquer comment le malware s’était retrouvé sur leur machine.

4 infections sur 5 sont à l’origine de problèmes informatiques pénalisants pour leurs victimes. Dans 35 % des cas, les utilisateurs ont constaté un ralentissement de leur ordinateur, 30 % de la publicité agressive (leur navigateur étant par exemple redirigé vers des sites Web indésirables) et 20 % la présence de programmes non sollicités sur leur machine.

Parmi les effets les plus néfastes d’une infection figurent des modifications des paramètres du navigateur ou du système d’exploitation à l’insu de l’utilisateur (17 %), la perte (10 %) ou le vol (8 %) de données personnelles, des publications ou commentaires non autorisés sur les réseaux sociaux (9 %) et le piratage de leur webcam (6 %).

Les préjudices financiers au cœur des attaques de malwares

  • 11 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu à verser une rançon à des cybercriminels pour débloquer un appareil ou décrypter des fichiers personnels
  • et 6 % après une infection par un ransomware.
  • Globalement, un tiers (33 %) d’entre eux ont subi un préjudice financier à cause d’un malware.

En plus d’avoir à verser une rançon, les victimes ont dû effectuer des dépenses pour la restauration d’un équipement ou de données, pour l’achat d’un logiciel de nettoyage, voire pour remplacer leur matériel. En cas de perte financière, le coût moyen d’une attaque s’élève à 160 dollars.

« Les coûts et les effets néfastes d’une infection par malware peuvent être évités avec un peu de prudence. Par exemple, ne pas insérer de clé USB non vérifiée, n’utiliser que les boutiques d’applications officielles, installer les mises à jour du système d’exploitation et des applications, analyser les fichiers avec une solution de sécurité avant de les ouvrir. La capacité de prévoir les problèmes potentiels et de prendre des précautions est la clé de la sécurité », explique à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

iOS 9 : bonne pratique de sécurité

La version finale d’iOS 9 est disponible dès ce 16 septembre ! À cette occasion, voici les bonnes pratiques en matière de sécurité iOS.

Bien que les appareils et les OS Apple aient une réputation de sécurité forte, 84 % des vulnérabilités mobiles découvertes l’an dernier ont touché iOS, selon le dernier rapport de Norton by Symantec sur les menaces de sécurité Internet (ISTR). D’ailleurs, une récente famille de logiciels malveillants, appelée KeyRaider, a compromis un nombre record de comptes d’utilisateurs sur les iPhones jailbreakés.

Ci-dessous, vous trouverez trois conseils de sécurité pour iOS 9 à utiliser pour protéger vos informations personnelles. D’abord, utiliser un mot de passe Apple ID fort et unique. Le nouvel iOS 9 exige désormais un code à six chiffres plutôt que quatre. Si ce dernier est couplé avec un mot de passe Apple ID fort qui utilise des lettres, des chiffres et des symboles, il sera plus difficile pour les criminels de deviner les mots de passe.

Ensuite, DataSecurityBreach.fr vous conseiller d’activer l’authentification à deux facteurs (Comme pour double authentification Gmail, Facebook, Dropbox, …) Dans iOS 9, une authentification à deux facteurs, une couche supplémentaire de sécurité, est étendue à iTunes et iCloud, et les utilisateurs devraient l’activer immédiatement. Celle-ci oblige les utilisateurs à entrer un code de vérification unique de six chiffres (envoyé à un dispositif de confiance) ainsi que leur adresse e-mail et mot de passe lorsque l’ils se connectent à leur compte à partir d’un nouveau navigateur ou terminal.

Enfin, désactiver l’accès à Siri depuis l’écran de verrouillage. Siri est l’assistant personnel intelligent iOS, mais bien qu’utile, Siri peut aussi être un risque de sécurité. Il y a eu plusieurs cas dans le passé où Siri a été utilisé pour contourner l’écran de verrouillage de l’iPhone. Empêcher Siri d’être utilisé à partir de l’écran de verrouillage va protéger les appareils de ces types de hacks.

État des lieux de l’Internet du 2ème trimestre 2015

Akamai Technologies, Inc., leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu (CDN), annonce la disponibilité de son rapport de sécurité « État les lieux de l’Internet » du 2ème trimestre 2015. Il livre une analyse et un éclairage sur les cyber-menaces qui pèsent sur la sécurité cloud à l’échelle mondiale.

« La menace des attaques par déni de service distribué (DDoS) et applicatives web ne cesse de s’intensifier chaque trimestre », précise John Summers, vice-président, Cloud Security Business Unit d’Akamai. « Les acteurs malveillants brouillent perpétuellement la donne en changeant de tactique, en dénichant de nouvelles vulnérabilités, voire en remettant au goût du jour des techniques considérées comme obsolètes. En analysant les attaques observées sur nos réseaux, nous sommes en mesure d’inventorier les menaces et tendances naissantes et de communiquer au public les informations indispensables à la consolidation de leurs réseaux, sites web et applications, et à l’amélioration de leurs profils de sécurité cloud. »

Dans ce rapport sont analysés deux vecteurs d’attaques applicatives web supplémentaires, mais aussi examiné les menaces représentées par le trafic TOR (routage en oignon) et même mis au jour certaines vulnérabilités dans des modules externes WordPress tiers, en cours de publication dans le dictionnaire CVE », ajoute-t-il. « Plus les menaces de cybersécurité sont documentées, mieux la défense d’une entreprise peut être opérée.

Panorama de l’activité des attaques DDoS
Sur les trois derniers trimestres, il apparaît que le nombre d’attaques DDoS double d’une année sur l’autre. Si, au cours de ce trimestre, les pirates ont privilégié les attaques de moindre débit mais de plus longue durée, toujours est-il que le nombre de méga-attaques ne cesse de croître. Au 2ème trimestre 2015, 12 attaques à un débit supérieur à 100 Gb/s ont été recensées et 5 autres culminant à plus de 50 Mp/s (millions de paquets par seconde). Très peu d’entreprises sont capables de résister par elles-mêmes à des attaques de cette ampleur.

L’attaque DDoS la plus massive au 2ème trimestre 2015, mesurée à plus de 240 Gb/s, a duré plus de 13 heures. Le débit crête est généralement limité à une fenêtre d’une à deux heures. Sur cette même période, l’une des attaques présentant le débit de paquets le plus élevé jamais encore enregistré sur le réseau Prolexic Routed a également été déclenchée (à un pic de 214 Mp/s). Ce volume d’attaques est capable de paralyser des routeurs de niveau 1 comme ceux utilisés par les fournisseurs d’accès Internet.

L’activité des attaques DDoS a établi un nouveau record au 2ème trimestre 2015, en hausse de 132 % à trimestre comparable un an auparavant, et de 7 % par rapport au 1er trimestre 2015. Si le débit crête et le volume maximal moyens des attaques ont légèrement progressé au 2ème trimestre 2015 comparativement au trimestre précédent, ils demeurent nettement en-deçà des valeurs maximales relevées au deuxième trimestre 2014.

SYN et SSDP (Simple Service Discovery Protocol) sont les vecteurs les plus couramment utilisés ce trimestre, chacun d’eux représentant approximativement 16 % du trafic d’attaques DDoS. Eu égard à la prolifération d’équipements électroniques de loisirs non sécurisés, connectés à Internet via le protocole UPuP (Universal Plug & Play), leur utilisation comme réflecteurs SSDP demeure attrayante. Quasiment inexistant il y a encore un an, le SSDP s’est imposé comme l’un des principaux vecteurs d’attaques ces trois derniers trimestres. Quant à la technique par saturation de type « SYN flood », elle continue à dominer les attaques volumétriques et ce, depuis la première édition du rapport de sécurité parue au troisième trimestre 2011.

Le secteur des jeux en ligne demeure une cible privilégiée depuis le 2ème trimestre 2014, systématiquement visé par environ 35 % des attaques DDoS. Au cours des deux derniers trimestres, la majorité du trafic d’attaques ne provenant pas d’adresses usurpées a continué à émaner de la Chine, pays qui figure dans le trio de tête depuis la parution du premier rapport au troisième trimestre 2011.

Activité des attaques applicatives web
Des statistiques sur les attaques applicatives web ont commencé à être publiées par Akamai au premier trimestre 2015. Ce trimestre, deux autres vecteurs d’attaques ont été analysés : les failles Shellshock et XSS (cross-site scripting).

Shellshock, vulnérabilité logicielle présente dans Bash mise au jour en septembre 2014, a été exploitée dans 49 % des attaques applicatives web ce trimestre. En réalité, 95 % des attaques Shellshock ont visé un seul client appartenant au secteur des services financiers, dans le cadre d’une campagne qui a duré plusieurs semaines en début de trimestre. Généralement menée sur HTTPS, cette campagne a rééquilibré l’utilisation des protocoles HTTPS et HTTP. Au premier trimestre 2015 en effet, seulement 9 % des attaques avaient été dirigées sur HTTPS, contre 56 % ce trimestre.

Par ailleurs, les attaques par injection SQL (SQLi) représentent 26 % de l’ensemble des attaques, soit une progression de plus de 75% des alertes de ce type rien qu’au deuxième trimestre. À l’inverse, les attaques de type LFI (inclusion de fichier local) s’inscrivent en net recul. Principal vecteur d’attaques applicatives web au premier trimestre 2015, LFI n’est plus à l’origine que de 18 % des alertes au deuxième trimestre 2015. L’inclusion de fichier distant (RFI), l’injection PHP (PHPi), l’injection de commandes (CMDi), l’injection OGNL Java (JAVAi) et le chargement de fichier malveillant (MFU) comptent, pour leur part, pour 7 % des attaques applicatives web.

Comme au premier trimestre 2015, ce sont les secteurs des services financiers et du commerce et de la grande distribution qui ont été les plus fréquemment touchés par les attaques.

La menace des modules externes et thèmes WordPress tiers
WordPress, plate-forme la plus en vogue dans le monde pour la création de sites web et de blogues, est une cible de choix pour des pirates qui s’attachent à exploiter des centaines de vulnérabilités connues pour créer des botnets, disséminer des logiciels malveillants et lancer des campagnes DDoS.

Le code des modules externes tiers est très peu, voire nullement, contrôlé. Afin de mieux cerner les menaces, Akamai a testé plus de 1 300 modules externes et thèmes parmi les plus répandus. Résultat : 25 d’entre eux présentaient au moins une vulnérabilité nouvelle. Dans certains cas, ils en comprenaient même plusieurs puisque 49 exploits potentiels ont été relevés au total. Une liste exhaustive des vulnérabilités mises au jour figure dans le rapport, accompagnée de recommandations pour sécuriser les installations WordPress.

Les forces et les faiblesses de TOR
Le projet TOR (The Onion Router, pour « routage en oignon ») fait en sorte que le nœud d’entrée ne soit pas identique au nœud de sortie, garantissant ainsi l’anonymat des utilisateurs. Bien que nombre des utilisations de TOR soient légitimes, son anonymat présente de l’intérêt pour les acteurs malveillants. Pour évaluer les risques liés à l’autorisation de trafic TOR à destination de sites web, Akamai a analysé ce trafic web à l’échelle de sa base de clients Kona sur une période de sept jours.

L’analyse a révélé que 99 % des attaques émanaient d’adresses IP non-TOR. Néanmoins, une requête sur 380 issues de nœuds de sortie TOR était malveillante, contre une sur 11 500 seulement en provenance d’adresses IP non-TOR. Ceci dit, le blocage de trafic TOR pourrait se révéler préjudiciable sur le plan économique. Toutefois, les requêtes HTTP légitimes vers les pages d’e-commerce correspondantes font état de taux de conversion équivalents entre nœuds de sortie TOR et adresses IP non-TOR. Le rapport.

BYOD : selon une enquête, seuls 11 % des utilisateurs protègent l’accès à leur mobile

Selon une enquête réalisée par Kaspersky Lab avec B2B International, environ la moitié des utilisateurs de smartphones et de tablettes interrogés se servent de leur appareil mobile pour le travail. Cependant, seul 1 sur 10 se préoccupe sérieusement de protéger ses informations professionnelles contre les cybercriminels.

Les résultats révèlent que beaucoup d’employés de grandes ou moyennes entreprises utilisent leurs appareils mobiles personnels au travail : 36 % des participants à l’enquête y conservent des fichiers professionnels, et 34 % des e-mails professionnels.

Parfois, des informations plus confidentielles peuvent elles aussi se trouver sur les mobiles des utilisateurs : 18% y stockent les mots de passe donnant accès à leurs comptes de messagerie professionnelle, dont 11 % concernent des accès réseaux ou des VPN. Or ce type d’informations représente une cible parfaite pour les cybercriminels à la recherche de secrets d’entreprise.

« L’orientation du marché IT vers la mobilité et le cloud offre des possibilités d’attaques supplémentaires aux hackers et augmentent les risques des entreprises de voir leurs innovations dévoilées, copiées. Par conséquent, la protection méthodique et systématique des données et de leurs transmissions constituent désormais un challenge de premier plan pour les entreprises. Un challenge qui engage leur compétitivité sur le marché, et donc leur santé économique » commente à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

En dépit de ces risques, le modèle BYOD offre de nombreux avantages aux entreprises. Cependant, il nécessite une infrastructure informatique et une politique de sécurité adaptées pour un niveau de sécurité optimum.

Exemples de règles à suivre dans cette démarche

·           Le processus d’intégration du BYOD doit être traité en détails et inclure un audit de l’infrastructure, une phase de conception et un déploiement pilote.

·           Choisir une solution unique et complète pour assurer la sécurité de l’ensemble du réseau de l’entreprise, intégrant la protection des appareils mobiles afin d’éviter d’éventuels problèmes de compatibilité, rendant la tâche plus pénible pour les services informatiques.

·           Centraliser la gestion des appareils mobiles sur le réseau de l’entreprise et gérer les autorisations, installations et les mises à jour des applications mobiles via des portails dédiés à l’entreprise.

·           Mettre l’accent sur la formation et la sensibilisation des employés à la sécurité informatique. L’apprentissage des règles de sécurité informatique basiques tels que le choix de mots de passe, les attitudes à respecter lorsqu’on trouve une clé USB ou sur les réseaux sociaux, ou encore l’importance du chiffrement, doivent désormais être considérées comme indispensable au même titre qu’une formation métier, comme l’explique cette tribune.

·           Plus important encore, anticiper la crise et créer des scénarios types pour bloquer l’accès des appareils personnels au réseau de l’entreprise et la suppression des données confidentielles en cas de perte ou de vol de terminaux.

D’autres conseils ici et .

L’Attaque Zero Day sur OSX et iOS : ce qu’il faut savoir

Comme beaucoup d’entre vous le savent probablement, un groupe de chercheurs a récemment révélé l’existence d’un ensemble d’exploits zero-day affectant aussi bien les dernières versions de Mac OSX que d’iOS. Vous trouverez ici des détails sur ces attaques, ainsi que le compte-rendu de recherche.

Dans le cadre de sa stratégie permanente de gestion des risques, l’équipe Good Technology Security a enquêté sur les rapports faisant état de vulnérabilités potentielles au niveau des systèmes d’exploitation Apple OS X et iOS.

Après l’examen du document technique publié par ces chercheurs, la conclusion est que la majorité des menaces évoquées s’appliquent à OS X, et que la seule menace pour iOS est le problème du « Scheme Hijacking », qui profite d’une faiblesse au niveau du système de communication inter processus (Inter-Process Communication ou IPC) d’iOS entre les applications. Selon les chercheurs, cette vulnérabilité empêche les applications d’authentifier correctement l’application à laquelle elles se connectent.

Fonctionnement de l’attaque

Apple iOS permet à différentes applications installées sur un même appareil iOS de communiquer entre elles. Cette communication ne nécessite d’origine aucune authentification. C’est ainsi qu’une application non autorisée/malveillante peut intercepter des données et des informations d’authentification destinées à une autre application.  Le rapport de recherche décrit un scénario selon lequel un système d’identification unique (SSO) Facebook pourrait être compromis. Le même scénario pourrait s’appliquer à une application d’entreprise transmettant des données d’authentification à l’aide du protocole OpenURL.

Analyse de Good Technology

Good n’est pas vulnérable à cette attaque, car nous n’utilisons pas uniquement l’IPC natif pour les communications entre applications. Pour cela, Good met en place un service sécurisé baptisé « Communications inter conteneurs » (ICC). Notre système ICC permet à chaque application Good d’authentifier de façon sécurisée l’autre application Good avant qu’elles soient autorisées à communiquer entre elles. L’ICC atténue la vulnérabilité de l’IPC et empêche les applications non autorisées d’intercepter des données sensibles, comme des informations d’authentification transmises via le protocole OpenURL, comme décrit précédemment.

Des rapports préliminaires du secteur indiquent que le trousseau d’Apple iOS est vulnérable. Après l’examen détaillé du document publié par les chercheurs, il est clair que l’attaque envers ce trousseau ne fonctionne que sur OS X. Cependant, dans l’éventualité d’un problème au niveau du trousseau d’iOS, Good ne serait pas affecté. En effet, par défaut, nous n’utilisons pas cette ressource afin de stocker des clés. Good stocke les identifiants professionnels dans des conteneurs sécurisés à l’aide de ses propres systèmes de contrôle, notamment le chiffrement certifié FIPS au niveau des applications.

Que faire

Ces révélations montrent pourquoi les organisations doivent adopter une approche à plusieurs niveaux en matière de sécurité afin de protéger les données professionnelles présentes sur les smartphones et tablettes grand public. Good recommande de respecter les étapes suivantes :

1) Continuez de sensibiliser vos utilisateurs quant aux différentes menaces que courent leurs appareils mobiles.  Cela permet non seulement de protéger vos données professionnelles, mais également d’aider vos employés à protéger leurs données personnelles.

a. Encouragez vos utilisateurs à télécharger des applications depuis des sources fiables. Cela ne permettra peut-être pas de limiter entièrement les problèmes soulevés dans ce rapport, mais le risque que des applications malveillantes interagissent avec l’appareil d’un utilisateur en sera atténué.

b. Encouragez vos utilisateurs à signaler les applications qui, selon eux, présentent des lacunes en matière de fonctionnalités de protection des données personnelles ou professionnelles.

2) Activez la détection de jailbreak si ce n’est pas encore le cas. Bien que cette attaque pourrait contourner le processus de validation d’applications d’Apple, il vaut toujours mieux s’assurer que les applications soient téléchargées à partir de sources fiables.

3) En outre, si vous êtes client de Good, fournissez à vos utilisateurs les applications sécurisées par Good nécessaires pour gérer leurs activités de façon adaptée et avec une bonne productivité. Le conteneur de Good utilisant des communications entre applications indépendantes de l’ICC d’Apple, il ne sera pas affecté par cette attaque.

4) Assurez-vous que les systèmes de protection contre la perte de données appropriés soient activés afin d’empêcher vos données de s’échapper des applications protégées.

a. « Empêchez la copie à partir d’applications GD vers des applications non sécurisées par GD »

b. « Empêchez la copie à partir d’applications non sécurisées par GD vers des applications GD »

5) Enfin, les services d’évaluation de la réputation des applications tels que NowSecure, FireEye et autres devraient vous fournir les outils nécessaires afin d’analyser les risques que représentent les appareils de vos employés. (Good).

Amnésie numérique : comment les smartphones nous font perdre la mémoire

L’« effet Google », ou l’impact sur notre mémoire de toujours trouver les informations sur Internet[i], s’étend aujourd’hui à nos informations personnelles essentielles conservées sur les mobiles, selon une nouvelle étude de Kaspersky Lab.

Cette étude révèle en effet que la majorité des consommateurs européens connectés, du moins ceux interrogés par l’éditeur de solution de sécurité informatique, ne connaissent pas par cœur des numéros de téléphone de première importance, tels que :

– ceux de leurs enfants 57 % (58 % pour la France) :
– de leur école, 90 % (même chiffre pour la France) ;
– de leur propre lieu de travail à 51 % (51,5% pour les Français).

« Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler »

Environ un tiers d’entre eux (français comme européens) ne se souviennent pas du numéro de la personne qui partage leur vie, alors même que seuls 4 sur 10 ont oublié celui de l’endroit où ils vivaient durant leur adolescence. 6 000 consommateurs âgés de 16 ans ou plus, dans six pays européens ont été interrogés. Les résultats de cette enquête révèlent notre incapacité à retenir des informations importantes compte tenu du fait que nous les enregistrons souvent sur nos smartphones. Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler. Les français sont 32 % à déclarer cela, toutes tranches d’âges confondues. Un phénomène qualifié d’amnésie numérique, c’est-à-dire le fait d’oublier les informations que nous conservons dans un appareil numérique.

L’étude fait apparaître l’existence de cette amnésie numérique parmi toutes les tranches d’âge et sa répartition est uniforme entre les deux sexes. Ainsi, 42 % des Français seraient vraiment dévastés de perdre les données de leurs appareils mobiles car ils ne pourraient plus avoir accès à tous leurs souvenirs stockés dessus – 17,6 % seraient complètement paniqués par une telle éventualité. En outre, 71,9 % des Français déclarent utiliser Internet comme une extension de leur cerveau, ce chiffre atteignant même 83 % chez les jeunes européens âgés de 16 à 24 ans. Pour Laurence Allard, Maître de conférences et Sociologue des usages innovant à l’Université Lille 3/IRCAV-Paris 3 : « le smartphone est également le support d’usages mémoriels et fait pour certains office de « prothèse cérébrale ». Selon la sociologue, cette tendance devient presque paradoxale puisqu’elle « suppose d’user de fonctionnalités ou de services numériques pour actionner une mémorisation par la technologie »

Autre résultat guère surprenant, l’étude révèle que la perte ou le piratage de données stockées sur les appareils numériques, en particulier les smartphones, aurait des conséquences dévastatrices pour de nombreux utilisateurs :

– 17 % des français avouent ainsi que leur terminal mobile est le seul endroit où ils mémorisent leurs photos et leur carnet d’adresses et qu’ils seraient catastrophés s’ils perdaient définitivement leurs souvenirs enregistrés sur leur appareil. Ce chiffre atteint 40 % chez les 16-24 ans interrogés.
Il est donc préoccupant qu’en dépit de la confiance croissante que les utilisateurs ont dans leurs appareils numériques, ils ne protègent pas suffisamment leurs équipements à l’aide de solutions de sécurité. C’est notamment le cas des smartphones et des tablettes :

– à peine 1 smartphone sur 3 (34 %) et un quart des tablettes (24 %) en sont équipés,
– tandis qu’1/5e (21 %) de ces appareils n’est pas du tout protégé.

« Les appareils connectés nous apporte beaucoup au quotidien mais ils engendrent aussi une amnésie numérique. Nous devons en saisir les conséquences à long terme sur la façon dont nous conservons et protégeons nos mémoires. Les numéros de téléphone de nos proches étant désormais accessibles d’un simple clic, nous ne nous donnons plus la peine de les mémoriser. En outre, une majorité écrasante (86 %) des personnes interrogées estime que, dans un monde de plus en plus hyper-connecté, nous avons bien trop de numéros, d’adresses, de codes, etc. à connaître que notre mémoire ne peut en retenir. Nous avons découvert que la perte ou le piratage de ces précieuses informations ne serait pas seulement une gêne, mais une source de profonde détresse pour bon nombre d’entre nous. Kaspersky Lab s’engage à aider les utilisateurs à comprendre les risques auxquels leurs données pourraient être exposées, et à leur fournir les moyens de maîtriser ces risques, en installant par exemple des logiciels de sécurité afin de protéger leurs équipements et leurs contenus », commente à datasecuritybreach.fr David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab.

« Le fait d’oublier n’est pas en soi une mauvaise chose. Nous disposons d’une formidable faculté d’adaptation et nous ne nous souvenons pas de tout car ce n’est pas dans notre intérêt. L’oubli devient cependant un handicap lorsqu’il porte sur des informations qu’il nous faut impérativement retenir », souligne le Dr Kathryn Mills de l’UCL Institute of Cognitive Neuroscience de Londres. « L’une des raisons pour lesquelles les consommateurs se soucient moins de retenir les informations s’explique par le fait qu’ils les confient trop souvent à des appareils connectés. En effet, dans de nombreuses sociétés, l’accès à Internet paraît aussi stable que celui au réseau d’électricité ou d’eau. »

56 millions de données exposées par des applications de smartphones

Des chercheurs de l’Université Allemande de Darmstadt annoncent que les développeurs d’applications prennent la sécurité des données par dessus la jambe.

Leurs applications auraient exposé 56 millions de données en utilisant les services de Google, Amazon et Facebook. L’équipe de chercheurs a testé 750.000 applications Android et iOS. Ils ont utilisé les services d’identité « fédérés » afin de s’authentifier plus simplement, plus rapidement, entre leurs différents appareils. Sauf qu’il semble y avoir un gros problème. L’équipe a trouvé des données, y compris les adresses mails, mots de passe, et les dossiers de santé, se promenant entre les connexions. Autant de données qui pourraient être exposées à des yeux indiscrets, et les comptes respectifs compromis si les jetons d’authentifications étaient  capturés. « Les développeurs d’applications utilisent des bases de données dans le cloud, explique les étudiants. Ils stockent  les données des utilisateurs, mais apparemment ignorent les recommandations de sécurité des données que recommandent pourtant les fournisseurs cloud

Les pirates ont besoin, cependant, d’extraire la clé de l’application et/ou exploiter une connexion sans fil non sécurisée, pour agir. Les sociétés qui hébergent ont besoin de beaucoup moins ! (The Register)

Planter Skype à coup de http://:

Planter le Skype d’un correspondant et l’empêcher de redémarrer la machine, simple comme un message de 8 signes.

Nous avions vu, la semaine dernière, comment une commande mal interprétée dans certains iPhone, utilisant une version iMessage boguée (L’ensemble des iPhone n’était pas sensible à ce bug comme on a pu le lire un peu partout, NDLR).

Cette fois, prenons Skype avec une vulnérabilité bien plus gênante. Que vous soyez sous iOS, Android, Windows (sauf Windows 8.1) ou Mac, le fait d’envoyer le message  » http://:  » à un correspondant fait planter son outil de communication en ligne. Plus gênant encore, le chercheur russe qui est tombé sur ce bug, s’est rendu compte que le « code » continué le blocage de Skype si le message n’était pas effacé par l’émetteur. La solution, réinstaller l’outil de Microsoft dans sa nouvelle version. La rédaction s’est amusée à bloquer ses propres Skype sous MAC (OS X 10.10.3) ou Windows (Skype 7.3.0.101). Ca fonctionne malheureusement que trop bien. Imaginez les entreprises, utilisatrices de ce moyen de conversation. Lors d’un rendez-vous important, plus possible de communiquer. Bref, mise à jour obligatoire !

Connexions wifi gratuites : Sécuriser vos surfs cet été avec un VPN

Vous allez partir en vacances, profiter de connexions wifi gratuites, ou proposées par un hôtel, un camping, un restaurant ? Pensez à vous équiper d’un VPN qui protégera vos connexions et mots de passe tout en préservant votre anonymat sur le serveur utilisé.

Connexions wifi gratuites ? Faut-il encore vous parler de protection de vos machines (tablettes, smartphones, ordinateurs) quand vous partez en vacances, à l’étranger ? Faut-il vous rappeler la dangerosité d’une connexion wifi libre, gratuite (ou non), publique ? Avec les congés qui s’approchent à grands pas, il est bon de penser à s’équiper d’un VPN. Ainsi, le réseau wifi que vous utiliserez n’aura pas la possibilité de lire (volontairement ou non, NDR) les mots de passe que vous venez de taper, les mots doux que vous venez de diffuser, les documents et sites Internet que vous consultez.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous. D’abord avec les Français de chez No Limit VPN. Pratique et rapide, ils proposent une possibilité d’essayer gratuitement leur service, histoire de vous familiariser avec cette sécurité indispensable. Ils utilisent un chiffrement 128 bits et 256 bits qui rend votre trafic Internet impossible à lire pour un malveillant. Plusieurs protocoles sont disponibles (PPTP, L2TP et OpenVPN) afin de vous permettre de choisir votre niveau préféré de cryptage. Compter entre 2.49 et 3.99€ par mois (selon la durée, NDR).

Même type de service pour VyprVPN. Logiciels très simple d’utilisation, fonctionnant sous Mac OS X, Windows 7, 8, Vista, Linux, ou encore sur les smartphones iOS et Android. 52 serveurs dans le monde (de la Suisse à la Pologne, en passant par la Colombie, le Vietnam ou encore la Canada). Des tarifs allant de 5 à 10€ par mois selon les options, dont Chameleon qui permet de cacher votre utilisation d’un VPN. A noter une option totalement gratuite, une nouveauté chez VyprVPN.

Troisième possibilité, ma préférée, Hide My Ass ! Une société basée dans des îles ensoleillées. Leur proposition, contourner les restrictions en ligne pour accéder à du contenu uniquement disponible à l’étranger, Netflix and Co. Accédez aux sites Web de votre pays lorsque vous êtes à l’étranger, et contournez la censure du gouvernement ou au travail et accédez à des sites comme Facebook, Gmail et YouTube. Le plus économiquement intéressant avec son option annuelle (5€ par mois, NDR).

Bref, des outils indispensables.

 

Coesys mGov : les services gouvernementaux à l’aide d’un téléphone portable

Gemalto lance une solution sécurisée basée sur la carte d’identité électronique et le téléphone NFC pour accélérer l’adoption de l’eGovernment.

Gemalto, spécialiste de la sécurité numérique, annonce le lancement de Coesys mGov, une solution d’authentification mobile pour accéder aux services gouvernementaux en ligne à l’aide d’une carte nationale d’identité sans contact et un téléphone NFC. Cette technologie permet la mise en place de programmes nationaux d’identité sécurisée. Coesys mGov est simple d’utilisation et très pratique pour les citoyens, puisqu’elle permet d’accéder à tous les services grâce à un système d’authentification unique (« Single Sign On »).

Avec Coesys mGov, les citoyens utilisent leur téléphone comme moyen d’authentification et de signature dans un environnement de confiance, pour accéder à un large éventail de services gouvernementaux en ligne. Ces services englobent la santé et le social, la famille, l’emploi et les retraites ou encore l’assurance-maladie. Coesys mGov englobe également les applications associées au permis de conduire, les services municipaux et la citoyenneté, et même le vote en ligne sécurisé et confidentiel.

Coesys mGov aide les gouvernements et les autorités publiques à déployer leurs programmes numériques mobiles en complément de leurs projets d’identité. Les autorités peuvent ainsi répondre aux besoins de sociétés connectées d’aujourd’hui et accroître considérablement l’utilisation des services gouvernementaux en ligne. En outre, le système est suffisamment souple pour renforcer une stratégie d’identification et de sécurité numérique déjà en place. Par exemple, le niveau d’authentification peut être adapté à la nature des services en ligne offerts.

Pour simplifier davantage la vie des utilisateurs, lorsqu’elle est utilisée avec LinqUs Mobile ID de Gemalto, Coesys mGov permet de créer une identité dérivée sécurisée dans la carte SIM ou dans tout autre élément sécurisé du téléphone mobile, ou bien dans le cloud.

« La convergence des appareils mobiles compatibles NFC et l’explosion du nombre de nouveaux programmes nationaux d’identité ouvrent la voie à une nouvelle ère de services innovants axés sur les besoins du citoyen », commente à DataSecurityBreach.fr Frédéric Trojani, vice-président exécutif des Programmes gouvernementaux de Gemalto. « Cette solution extrêmement pratique associe la sécurité et la fiabilité des cartes nationales d’identité électroniques et la simplicité d’utilisation du téléphone portable – une combinaison idéale pour une adoption rapide par tous les citoyens ».

Faille pour OS X et iOS

Les chercheurs en sécurité de Kaspersky Lab ont découvert une vulnérabilité au cœur de « Darwin », un élément open source issu des deux systèmes d’exploitation OS X et iOS. Cette faille, dénommée « Darwin Nuke », expose les ordinateurs sous OS X 10.10 et mobiles sous iOS 8 à des attaques par déni de service (DoS) déclenchées à distance, capables d’endommager les appareils et d’impacter les réseaux d’entreprise auquel ceux-ci seraient connectés. Les experts appellent donc les utilisateurs à installer les mises à jour OS X 10.10.3 et iOS 8.3, qui ne présentent plus cette vulnérabilité.

L’analyse de la vulnérabilité par Kaspersky Lab révèle que les mobiles menacés concernent ceux qui sont dotés de processeurs 64 bits et d’iOS 8, à savoir les iPhone 5s, iPhone 6, iPhone 6 Plus, iPad Air, iPad Air 2, iPad mini 2 et iPad mini 3.

La vulnérabilité « Darwin Nuke » est exploitée lors du traitement d’un paquet IP d’une taille donnée et comportant des paramètres IP incorrects. Des pirates peuvent déclencher à distance une attaque DoS sur un système OS X 10.10 ou iOS 8, en envoyant à la cible un paquet réseau incorrect dont le traitement va faire « planter » le système. Les chercheurs de Kaspersky Lab ont découvert que le problème ne se produit que si le paquet IP remplit les conditions suivantes :

  • longueur de l’en-tête IP égale à 60 octets ;
  • taille des informations IP utiles inférieure ou égale à 65 octets ;
  • paramètres IP incorrects (longueur, classe, etc.).

« À première vue, il est très difficile d’exploiter cette faille car les conditions à remplir ne sont pas banales. Cependant des cybercriminels persévérants peuvent réussir à paralyser des équipements, voire à perturber l’activité de réseaux d’entreprise. Les routeurs et les pare-feux suppriment généralement les paquets incorrects en termes de taille mais nous avons découvert plusieurs combinaisons de paramètres IP incorrects qui permettent de franchir les routeurs Internet. Nous conseillons à tous les utilisateurs d’OS X 10.10 et iOS 8 d’installer les mises à jour OS X 10.10.3 et iOS 8.3 », commente à DataSecurityBreach.fr Anton Ivanov, analyste senior en malware chez Kaspersky Lab.

Les produits de Kaspersky Lab protègent OS X contre la vulnérabilité « Darwin Nuke » grâce à la fonction Network Attack Blocker. A commencer par Kaspersky Internet Security for Mac 15.0, qui détecte cette menace sous le nom DoS.OSX.Yosemite.ICMP.Error.exploit.

Conseils pour renforcer la sécurité des ordinateurs Mac :

  1. Utiliser un navigateur web réputé pour résoudre rapidement les problèmes de sécurité.
  2. Exécuter « Mise à jour de logiciels » et installer sans délai les mises à jour disponibles.
  3. Utiliser un gestionnaire de mots de passe pour parer plus facilement aux attaques de phishing.
  4. Installer une solution de sécurité performante.

Windows, moins dangereux qu’iOS et OS X d’Apple

Le National Vulnerability Database, qui recense les failles dans les logiciels et autres applications web indique que l’année 2014 aura été l’année des vulnérabilités pour iOS, OS X Apple et Linux. Windows se classe 4ème.

Voilà qui a fait pas mal parler chez les « trolleurs » en tout genre. Mais il faut bien l’admettre, la firme de Redmond a mis les bouchées double pour protéger son OS, Windows. Bilan, la National Vulnerability Database, qui recense les failles (19 par jour en 2014) a classé l’OS de Microsoft plus sécurisé qu’iOS, OS X Apple. Même Linux, classé 3ème, dans ce top 4, devance Microsoft du point de vu des failles découvertes l’année dernière. Les problèmes dans les systèmes d’exploitation (OS) ne représentent que 13% des failles recensées en 2014. 1.705 failles recensées. 182 failles de moins que l’année record, en 2010. Les navigateurs sont toujours montrés du doigt. Internet Explorer, en 2014, a souffert de 242 brèches dangereuses. Chrome (124) et Firefox (117) ont dépassé la centaine de failles. (gfi)

Énorme faille de confidentialité découverte dans les réseaux de téléphonie mobile

Deux chercheurs allemands, spécialisés dans la sécurité informatique, ont découvert ce qui semble être un cas grave de fuite concernant les téléphones portables.

D’après Tobias Engel et Karsten Nohl, la faille pourrait permettre à des criminels et des agences de renseignement d’espionner les appels téléphoniques privés et les messages texte transmis via les réseaux cellulaires.

Le problème apparaît dans le système de signal 7 (SS7), un réseau mondial de télécommunications dont vous n’avez très certainement jamais entendu parlé. Sept permet aux opérateurs de téléphonie de faire transiter les messages et les SMS à travers le monde. Le Washington Post a rapporté que les chercheurs ont découvert des trous de sécurité dans certaines des fonctions SS7 normalement utilisées. SS7 a été conçu dans les années 1980. Il est évident que ce dernier soit criblé de vulnérabilités qui portent atteinte à la vie privée des milliards d’utilisateurs de cellulaires de part le monde.

Les failles peuvent permettre de localiser les appelants, n’importe où dans le monde, écouter les appels, les enregistrer. Il serait également possible de frauder les utilisateurs, ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile en utilisant certaines fonctions SS7. Deux commandes semblent être particulièrement intéressantes.

La première pourrait permettre de détourner un téléphone portable en interceptant les appels qu’il reçoit. Une sorte de Man-in-middle. Avec un tel système en place, les appels peuvent être enregistrés secrètement. Deuxième commande, un pirate situé à proximité de sa cible pourrait utiliser des antennes radio pour intercepter les appels et les SMS traversant la zone « d’écoute ». Il faut une clé temporaire SS7 pour déchiffrer les communications enregistrées.

La semaine dernière, Nohl a mis ses découvertes en pratique en démontrant le danger à un sénateur allemand en déchiffrant ses SMS.

Pour se protéger, il est fortement conseillé d’utiliser des outils tels que FaceTime (Apple), Signal (Whisper System) ou RedPhone qui permettent d’avoir une communication sécurisée sur un canal non sécurisé.

Piège autour de Clash of Clans

Clash of Clans, Bubble Witch, Boom Beach… des applications vidéo ludiques qui font un carton sur les smartphones et autres tablettes. Des jeux qui, mais ce n’est pas obligé, proposent de payer pour passer des niveaux, gagner de l’énergie, des bonus, … Bref, des jeux qui rapportent des centaines de milliers d’euros aux éditeurs. Les joueurs peuvent dépenser beaucoup, du moins pour les plus impatients. Des pirates ont trouvé le moyen de piéger ses joueurs impétueux en leur proposant de tricher, du moins les « gamerz » le pensent. Plusieurs sites, installés en Iran, tentent d’inciter les joueurs à télécharger des applications ayant pour mission de gagner plus, en jouant moins. « Clash-of-Clans Hack illimit gemmes » ; « BubbleWitch2 illimit bonus » ; … promettent les pirates. Derrière ces faux logiciels, de vrais pièges qui n’ont qu’une seule finalité, infiltrer les appareils des propriétaires. A noter que DataSecuityBreach.fr a repéré aussi des applis, toujours sur des sites Iraniens, proposant de télécharger des « followers-Instagram ».

Google ne protège toujours pas Gmail pour iOS

Vous avez un iPhone, un iPad ? Vous utilisez le service webmail de Google gMail ? Vous allez être heureux d’apprendre que le géant américain n’a toujours pas corrigé la faille qui permet d’intercepter les données qui transitent entre votre précieux et gMail.

L’alerte avait été lancée en février dernier par la société Lacoon Mobile Security. A l’époque, l’entreprise expliquait déjà que Google n’avait pas sécurisé les transmissions entre l’internaute et gMail. Bilan, il était possible de lire et modifier les communications normalement chiffrées. Etonnament, la faille a été corrigée sur Android, mais l’américain a « oublié » de faire de même pour les produits d’Apple. Bref, un pirate se mettant entre vous et la connexion, via une connexion wifi « gratuite » par exemple, n’aura aucun mal à intercepter et utiliser votre compte gMail. En attendant un correction, il est fortement déconseillé d’utiliser les applications gMail via une machine commercialisée par la grosse pomme.

Fuite de données via des smartphones d’occasion

L’éditeur AVAST Software, l’éditeur de solutions de sécurité, a récupéré facilement des données personnelles sur des smartphones d’occasion achetés en ligne, malgré la suppression des données par les consommateurs.

Sur les appareils d’occasion, il a été possible de récupérer plus de 40 000 photos, e-mail et SMS personnels et, dans certains cas, l’identité des vendeurs. « La quantité de données personnelles que nous avons récupérée sur les téléphones était incroyable. Nous avons trouvé de tout, d’un formulaire de prêt rempli à plus de 250 selfies de ce qui semble être le corps masculin du propriétaire précédent, » a déclaré Jude McColgan. « Nous avons acheté divers appareils Android à des vendeurs dans l’ensemble des États-Unis, et nous avons utilisé des logiciels de récupération couramment disponibles pour exhumer des informations personnelles se trouvant auparavant sur les téléphones. La leçon à en tirer est que même les données supprimées sur votre téléphone d’occasion peuvent être récupérées, à moins de les écraser complètement. » 20 smartphones d’occasion ont été analysés dont les propriétaires précédents avaient effectué une réinitialisation d’usine ou une opération de « suppression complète » sur leurs appareils. Malgré ces efforts, Plus de 40 000 photos enregistrées, plus de 750 e-mails et SMS et autres informations ont pu être récupérées.

« Plus de 80 000 smartphones d’occasion sont en vente quotidiennement sur eBay aux États-Unis. En même temps que leurs téléphones, les consommateurs peuvent ne pas être conscient du fait qu’ils vendent leurs souvenirs et leur identité. Les images, les e-mails et d’autres documents supprimés des téléphones peuvent être exploités pour le vol d’identité, le chantage ou même à des fins de harcèlement. Revendre votre téléphone usagé est une bonne façon de gagner un peu d’argent, mais il s’agit potentiellement d’une mauvaise façon de préserver votre vie privée, » a ajouté Jude McColgan. Il est recommandé aux consommateurs intéressé par la vente de leur appareil Android d’installer une application qui écrase les informations avant de revendre leur téléphone.

Deux rançonneurs d’iPhone sous les verrous

La section K, les renseignements russes, ont mis la main sur ce qui semble être les rançonneurs d’iPhone qui avaient defrayé la chronique, fin mai. Pour rappel, le rançongiciel pour iPhone bloquait les précieux smartphones d’Apple. Le logiciel malveillant bloquait les smartphones et réclamait de l’argent.

Le Ministère de l’Intérieur Russe vient d’indiquer que des suspects avaient été arrêtés dans cette affaire. Les suspects ont été arrêtés dans le sud de Moscou. Ils sont âgés de 23 et 16 ans. Le service presse du département K du Ministère de l’Intérieur russe indique que les deux hommes ont été incarcérés.

Lors de la perquisition, du matériel informatique, des cartes SIM et des téléphones utilisés dans des activités illégales ont été saisis. Ils risquent quelques années de prison.

Renforcer la sécurité de l’Internet des Objets

Wind River, éditeur de logiciels pour systèmes connectés intelligents, annonce un profil sécurité pour Wind River Linux, un logiciel certifiable selon le profil de protection GPOS (General Purpose Operating System) des Critères Communs, et ce, jusqu’au niveau d’assurance EAL 4.

Grâce à une connectivité plus importante entre les différents équipements, l’adoption d’une approche de développement bien établie et s’appuyant sur des normes telles que celles des Critères Communs peut aider à dissiper les inquiétudes en matière de sécurité autour de l’Internet des Objets (IdO). En outre, Wind River publie également la dernière version de Carrier Grade Profile for Wind River Linux, une plate-forme clé en main qui permet aux clients de bénéficier d’une distribution Linux de classe opérateur (Carrier Grade Linux CGL).

Ce profil sécurité se présente sous la forme d’un module logiciel à haute valeur ajoutée pour Wind River Linux. Il fournit de nouvelles fonctionnalités de sécurité permettant aux développeurs de faire face aux futures menaces liées à la montée en puissance de l’IdO. Ses principales fonctionnalités (un noyau renforcé, un démarrage sécurisé, un espace utilisateur axé sur la sécurité, ainsi que la base Wind River Linux compatible avec le Yocto Project) s’intègrent parfaitement avec les outils de validation, la documentation et les spécifications de prise en charge matérielle.

« Avec l’Internet des Objets, les besoins en matière de connectivité et de sécurité des équipements se complexifient ; malgré cela, les entreprises sont obligées de respecter des calendriers et des budgets de développement restreints, commente Dinyar Dastoor, vice-président en charge de la gestion des produits chez Wind River. Notre nouveau profil sécurité pour Wind River Linux fournit une plate-forme informatique sécurisée et fiable conforme aux normes de l’industrie. Elle permet aux clients de réduire leurs cycles de développement et de commercialiser plus rapidement leurs produits en proposant la sécurité, les performances et l’expérience utilisateur nécessaires pour les équipements d’aujourd’hui, de plus en plus intelligents et connectés, tous secteurs confondus. »

Avec l’effervescence résultant de tendances telles que l’Internet des Objets, les développeurs sont confrontés à de nouvelles problématiques de complexité pour gérer des projets nécessitant davantage de sécurité, d’informations, et de meilleures performances. Avec ce profil sécurité, les clients peuvent tirer parti des meilleures pratiques de sécurité appliquées dans de nombreuses industries et intégrées au profil de protection des Critères Communs. En outre, en cas d’évaluation nécessaire, il réduit les coûts et les délais de développement, de certification et de maintenance d’une distribution Linux complète en respectant le système d’évaluation des Critères Communs. Le profil sécurité fournit également un kit de certification afin de pouvoir certifier la conformité aux exigences fonctionnelles avec le niveau d’assurance requis. En démontrant que leurs produits fonctionnent sur une plate-forme de certification Wind River, les développeurs peuvent progresser bien plus rapidement au sein du processus de certification, habituellement complexe et coûteux. Avec l’aide de Wind River, les clients peuvent commercialiser leurs produits bien plus rapidement et répondre aux exigences de sécurité d’une variété de secteurs, tels que l’aérospatiale, la défense, l’automobile, l’industrie ou les réseaux.

D’autre part, la nouvelle version du profil Carrier Grade fournit la prise en charge du dernier noyau Linux 3.10 LTSIet de la prise en charge étendue d’une variété d’architectures matérielles. Ce profil inclut également la virtualisation des fonctions de routage et de transfert (VRF — Virtual Routing and Forwarding) avec des conteneurs permettant de fournir de manière transparente des fonctionnalités de niveau opérateur au sein d’un environnement virtualisé. À l’heure où le trafic de données repousse les limites des réseaux des opérateurs, et où l’industrie évolue vers des fonctions de virtualisation des fonctions réseau (NFV), il est essentiel de conserver une fiabilité de niveau opérateur et de se conformer aux exigences strictes en matière de performances et de sécurité définies par les accords de niveaux de services (SLA) garantis par les opérateurs à leurs clients aujourd’hui.

Wind River Linux offre une plate-forme Linux de classe commerciale ainsi qu’une expérience utilisateur aisée grâce à un ensemble riche de fonctionnalités basées sur les toutes dernières technologies open source, à des outils de développement totalement intégrés, à une équipe d’assistance présente dans le monde entier et à des services d’experts. Développé sur l’infrastructure de développement Yocto Project, Wind River Linux améliore la compatibilité entre les différentes plates-formes et l’interopérabilité des composants.

 

Protection contre les applis mobiles qui exploitent nos infos personnelles

McAfee, la nouvelle filiale d’Intel Security, vient d’annoncer la version 4.1 de McAfee Mobile Security (MMS). L’outil dédié aux smartphones et tablettes  permet d’exécuter instantanément des contrôles de confidentialité.

Grâce à ces analyses, l’utilisateur est en mesure d’identifier les applications partageant ses informations personnelles à outrance. MMS 4.1 détecte et supprime les malwares et recherche également d’autres menaces à la sécurité. Une fois le produit installé, McAfee simplifie la réalisation de ces analyses pour l’utilisateur. Cette nouvelle version de McAfee Mobile Security permet aussi aux utilisateurs de supprimer les applications présentant d’importants risques viraux. A noter que l’ensemble des éditeurs d’antivirus propose ce genre d’outil : Gdata, … Très vite, vous allez vous rendre compte que plus de la moitié de vos applications installées, ou non, collectent des informations.

80 % des applications mobiles sont en mesure de localiser leur utilisateur

D’après le ‘Consumer Mobile Security Report’, 80 % des applications mobiles sont en mesure de localiser leur utilisateur, 82 % connaissent l’ID code de l’appareil et 57 % les traquent lors de l’utilisation de leur téléphone. De plus, les applications qui collectent agressivement et sans nécessité des données démultiplient la dangerosité des banques de données, 35 % d’entre elles contiennent des logiciels malveillants.

« Les données personnelles collectées par les applications peuvent être bénéfiques à l’amélioration de l’expérience du mobile de l’utilisateur. Cependant, nombre d’entre elles collectent davantage d’informations que nécessaire, menaçant ainsi la vie privée et la sécurité des informations relatives à l’utilisateur », précise David Grout, Directeur Europe du Sud chez McAfee. « McAfee Mobile Security responsabilise l’utilisateur en lui précisant les informations auxquelles les applications ont accès et en les aidant à protéger leur identité et leurs informations personnelles. »

Le contrôle de la confidentialité proposé fournit des renseignements à l’utilisateur quant aux applications qu’il a installées sur son smartphone ou sa tablette. L’analyse applicative détermine la quantité d’informations à laquelle chaque application peut accéder et qu’elle peut partager, les répertorie ensuite par niveau de sensibilité et compare également les associations d’URL à risque. Quand une application se comporte sensiblement différemment des applications de même catégorie, le niveau de risque est relevé et pris en compte dans son niveau de dangerosité. Grâce à cette option, l’utilisateur peut en un seul clic désinstaller les applications suspectes.

Les autorisations applicatives les plus inquiétantes sont celles qui identifient les ID des smartphones et des tablettes, qui permettent de localiser précisément l’utilisateur (grâce au réseau Wi-Fi ou aux tours relais) et celles qui lisent ou suivent les SMS pouvant contenir des messages privés ou des informations sensibles de type autorisation de transactions bancaires.

Les pièces jointes envoyées d’un iPhone ne sont pas sécurisées

Le chercheur en sécurité Andreas Kurtz vient de lâcher un grain de sable dans la communication d’Apple. La grosse pomme affirmait que les documents communiquées par courriel d’un iPhone ou d’un Ipad étaient sécurisés quand elles étaient sauvegardés dans ces « précieux ». Les pièces jointes ne pouvaient être lues, car chiffrées « à partir des capacités de chiffrement matériel de l’iPhone et de l’iPad, la sécurité des e-mails et pièces jointes stockés sur l’appareil peut être renforcée par l’utilisation des fonctionnalités de protection des données intégrées à iOS« . Bref, un charabia qui indique que l’on peut dormir tranquille, c’est « secure ».

Sauf que Kurtz vient de démontrer le contraire. Via son iPhone 4, sous iOS 7, et une fois l’option de protection des données activée, le chercheur s’est rendu compte que ses courriels étaient bien inaccessibles. Les pièces jointes, elles, étaient lisibles et non sécurisées. Inquiétant, Apple semble au courant de la faille et ne l’a toujours pas corrigé. La nouvelle version d’iOS (V. 7.1.1) n’a pas pris en compte cette potentialité malveillante, et ne la corrige pas. C’est étonnant, car Andreas Kurtz a prouvé qu’il était possible à un malveillant de mettre la main sur les données envoyées d’un appareil Apple.

 

Obama restreint les méthodes de la NSA

Le président Obama a ordonné la fin de la collecte « en vrac » des messages téléphoniques des Américains. Vendredi, il est revenu sur la vaste restructuration des programmes de surveillance qui ont « ponctionné » les données de millions de citoyens américains. Une cybersurveillance exposée, l’an dernier, par l’ancien analyste du renseignement Edward Snowden.

Obama a appelé la National Security Agency (NSA) à renoncer au contrôle de son énorme base de données de relevés téléphoniques, à la mise en place d’un tribunal des programmes de surveillance, et l’arrêt des écoutes de dirigeants étrangers, alliés des États-Unis. Mais n’applaudissons pas trop vite, la surveillance continuera, mais avec des contrôles plus stricts.

Dans son discours donné ce vendredi au ministère de la Justice, M. Obama a appelé à une « nouvelle approche« . Un plan de transition doit être élaboré d’ici le 28 mars, autant dire un travail d’Hercule qui risque d’accoucher d’une souris. Le 28 mars étant la date butoir de la fin de la collecte de « métadonnées » par la NSA. Collecte qui a débuté après les attentats du 11 septembre 2001. « Dans notre empressement à répondre à des menaces très réelles et nouvelles (…) nous avons une eu réelle possibilité de perdre certaines de nos libertés fondamentales dans cette poursuite de la sécurité. Cela est particulièrement vrai lorsque la technologie de surveillance et de notre dépendance sur l’information numérique évolue beaucoup plus vite que nos lois. » Le Président Américain a indiqué que dorénavant, le programme de surveillance fonctionnera en deux étapes « À compter de maintenant, nous allons seulement suivre des appels téléphoniques qui sont associés à une organisation terroriste (…) J’ai demandé au procureur général de travailler avec le Foreign Intelligence Surveillance Court de sorte que pendant cette période de transition, la base de données (des métadonnées, Ndr) pourra être interrogée qu’après une décision judiciaire, ou dans une véritable situation d’urgence. » Obama a également demandé au Congrès à créer un groupe de « défenseurs publics » qui pourra représenter les intérêts de la vie privée. Pour rappel, les données collectées par la NSA comporteraient uniquement le numéro de téléphone de l’émetteur, la durée de l’appel et le numéro qu’il a composé.

Surveillance des alliés
Le président Obama a également abordé un autre programme de surveillance de la NSA, celui qui implique la collecte des courriers électroniques et des appels téléphoniques de cibles basées à l’étranger, y compris quand ils sont en contact avec des citoyens ou des résidents américains. Obama a déclaré que la nouvelle directive « indiquera clairement ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire. »

Dorénavant, les Etats-Unis vont utiliser le renseignement que « pour des raisons de sécurité nationale légitimes (…) et non plus pour donner aux entreprises américaines un avantage concurrentiel. » En ce qui concerne les alliés, Barack Obama a expliqué qu’il allait préférer prendre son téléphone pour poser la question directement aux chefs d’Etat que de lancer une opération d’espionnage.

La directive d’Obama s’applique à la collecte de la NSA et précise que cette « moisson » ne doit être utilisée que pour la lutte contre le terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive et les cybermenaces, pour la lutte contre la criminalité transnationale et à la protection de l’armée américaine et les forces alliées.

Obama a taclé la Russie et la Chine qui ont ouvertement et bruyamment critiqué les actions de la NSA, en indiquant qu’il ne voyait pas ses deux pays avoir une discussion ouverte sur « leurs programmes de surveillance et la gestion de la vie privée de leurs citoyens« .

Pendant ce temps, en Europe
À quelques semaines des étapes législatives cruciales pour le futur règlement sur le Marché unique des télécommunications, une coalition d’organisations européennes publie le communiqué ci-dessous et invitent les citoyens à faire entendre leur voix en appelant leurs eurodéputés à protéger la neutralité du Net. Une large coalition d’organisations de la société civile vient de lancer SaveTheInternet.eu [1], une campagne pour protéger la neutralité du Net dans la législation européenne à venir. À moins que nous n’agissions rapidement, une proposition de règlement de la Commission va réduire la liberté d’expression sur Internet, augmenter les prix et entraver l’innovation. Les citoyens doivent contacter les députés européens de la commission Industrie et les appeler à défendre un Internet ouvert.

Au terme de quatre ans d’inaction dans ce domaine, la nouvelle proposition de la Commission pourrait gravement nuire à un Internet ouvert. Ce règlement pourrait autoriser des entreprises de l’Internet à altérer arbitrairement le trafic du réseau pour prioriser les services des sociétés les plus riches, au détriment de l’innovation et de la liberté d’expression. Certaines des pires violations de la neutralité du Net auxquelles nous avons assisté en Europe ces dernières années deviendraient légales à cause de la faille des soi-disant « services spécialisés » contenue dans la proposition. De plus, le texte de la Commission pourrait autoriser des activités « volontaires » de surveillance et de filtrage ad hoc du réseau par les fournisseurs d’accès à Internet – en violation flagrante des obligations légales de l’Union européenne. Les ONG critiquent de manière unanime cette proposition de règlement. Les organisations de la société civile sont furieuses que cette proposition ne reflète pas les différents points de vues exprimés dans les réponses envoyées aux consultations que la Commission a tenues sur ce sujet. Ces organisations critiquent également l’examen précipité dont ces mesures font l’objet. Mais le plus préoccupant reste que les opérateurs télécom majeurs puissent remplacer l’actuel modèle économique de l’Internet – efficace et rentable – par celui de la téléphonie – inefficace, coûteux et obsolète.

Les citoyens doivent à présent se faire entendre dans ce débat crucial pour l’avenir d’Internet. Le règlement est maintenant entre les mains du Parlement européen, qui a l’opportunité unique d’en corriger les dangereuses failles et de mettre en place les garde-fous nécessaires à la protection d’un Internet neutre et ouvert. Le temps presse. La commission Industrie du Parlement européen amendera la proposition de règlement le 27 février. Au cours des six prochaines semaines, chaque citoyen européen soucieux de l’avenir d’Internet devra contacter les membres du Parlement européen et faire entendre sa voix. Cette campagne est menée par : Access Now (Bruxelles) ; Digitale Gesellschaft e.V (Allemagne) ; European Digital Rights (EDRI) (Bruxelles) ; Initiative für Netzfreiheit (Autriche) et La Quadrature du Net (France). (WP)

 

Un espace EuroSport piraté, données utilisateurs envolées

Un pirate informatique met la main sur des données clients ayant téléchargé des applications Football et Tennis d’Eurosport. Difficile de savoir ou, précisément, le pirate Hocine a pu intercepter plus de 6.000 adresses électroniques, codes de promotion, IP appartenant à des clients et utilisateurs d’applications pour smartphone diffusés par Eurosport.

D’après les informations que Data Security Breach a pu collecter, les 20.001 données ne visent que des téléchargements réalisés entre le 09 et le 26 septembre 2013. A noter qu’à côté de chaque mail, une adresse IP. Bref, suffisamment d’information pour qu’un pirate puisse lancer d’autres attaques plus ciblées. ;Dans la liste, des Britanniques, des Allemands et 3.107 adresses appartenant à des Français.

Il semble que les internautes ayant téléchargés, par l’entremise d’Eurosport, Fluid Football et Virtua Tennis, soient touchés par cette fuite de données. Comment être certains que les données proviennent de la chaîne de télévision dédiée aux sports ? Assez simplement ! Le premier compte de ce « Leak », de cette fuite, appartient au Marketing Manager d’Eurosport.

Le pirate n’a pas souhaité nous indiquer s’il avait en sa possession d’autres informations, et encore moins, indiquer le point de départ de cette fuite.

Le top 3 pour tracer un smartphone

Vous avez perdu votre téléphone portable ? Un malveillant tente d’y accéder ou vient de vous le voler. Voici notre top 3 DataSecurityBreach.fr des outils qui devraient vous servir afin de vous protéger, et protéger votre précieux. L’article sur comment sécuriser sa tablette vous a particulièrement intéressé. Nous nous sommes dit que nos téléphones, de plus en plus couteux et aux contenus de plus en plus sensibles méritaient aussi un véritable focus.

L’idée de cet article m’est venu aussi en lisant un Tweet envoyé par un lecteur, sur le twitter de ZATAZ Media : @zataz. Le papa du lecteur a eu son iPhone volé. Fier de lui, le voleur a tenté d’y accéder… seulement il n’a pas pensé au système antivol embarqué. Bilan, le « monte en l’air » s’est retrouvé en photo… sur le web. « Le #Voleur s’est fait grillé en mettant sa photo après le vol du téléphone de mon père #Abidjan #civ225 @zataz » s’amusait notre lecteur. Plus drôle encore, une américaine, Danielle Bruckman, a diffusé un an de photos de son voleur. L’idiot ne s’étant pas rendu compte que chaque cliché qu’il prenait de lui fût communiqué et sauvegardé sur le cloud de la belle. Bref, vous allez voir que surveiller et tracer une smartphone est très simple et n’oblige pas l’internaute à être un agent de la NSA et utiliser l’outil DROPOUTJEEP pour surveiller un iPhone.

Comment faire ?
Il existe pléthore d’outils qui vont vous permettre de protéger votre précieux. Etre alerté par SMS (sur un autre téléphone), par eMail, via une photo, un plan, une données GPS, … Voici notre sélection. N’hésitez pas à nous proposer votre choix.

LockWatch
Efficace, rapide d’installation, l’outil fonctionne sous Android. Il permet de recevoir la photo de toutes personnes rentrant un mauvais mot de passe dans votre téléphone. Il est possible de configurer le nombre d’essai. En plus de sa photographie, un plan et l’adresse du lieu d’utilisation du téléphone est envoyé par courrier électronique. Totalement transparent, le « curieux » ne voit pas l’intervention de LockWatch. Il est possible de configurer l’option « fausse alerte ». Dès que le bon mot de passe est tapé, aucune alerte n’est envoyée.

Lockout security
Même ordre d’idée que LockWatch. LockOut propose un service gratuit qui vérifie la sécurité de vos applications, la sauvegarde de vos contacts. Une version premium, donc payante, rajoute une sauvegarde sur le cloud de vos photos et journaux d’appels, une protection de vos informations en analysant les capacités des applications à intercepter vos données confidentielles. Les deux options, gratuites et payantes, proposent un plan pour retrouver le portable égaré. Il est possible de faire retentir une sirène, faire vibrer et clignoter l’écran de l’appareil pour retrouver la bête. Coût de la version premium, 24,99€ par mois. A noter un paiement possible pour acheter Lockout Security via le smartphone (sic!). A noter que l’outil, version gratuite, est proposée dans les smartphones Orange.

Samsung dive
Une application disponible uniquement pour smartphone Samsung. Samsungdive permet de localiser la position actuelle du mobile perdu ainsi que l’historique des déplacements durant les 12 dernières heures. Vous pouvez verrouiller votre mobile à distance afin que personne d’autre ne l’utilise. Une alerte peut sonner pendant 1 minute, quels que soient les réglages du son et de la vibration du mobile. Un contrôle des appels peut être effectué via les journaux sauvegardés. Samsung Dive a une petite finesse que Data Security Breach vous conseille de surveiller. Il est possible, à distance, via le site web de Samsung, de déverrouiller votre tablette/smartphone protégé par un mot de passe. Bref, faire sauter la protection d’entrée, en un seul clic de souris. A contrôler sans modération car une fois déverrouillé, le matériel n’est plus protégé. Il faut lui implémenter un nouveau password.

Autre outil à ne pas rater, Cerberus. Commercialisé moins de 3 euros il propose une série d’options qui méritent de s’y pencher. Cerberus permet de protéger 5 téléphones avec le même compte. Il est possible de contrôler l’appareil à distance depuis le site web cerberusapp.com ; contrôle à distance par SMS et de vérifier la carte SIM et d’être alerté en cas du clonage de la puce et de son utilisation dans un autre téléphone. Des options de sécurité classique, mais des « bonus » qui sont étonnants comme enregistrer le son depuis le micro du smartphone ou encore avoir des informations sur le réseau et l’opérateur utilisé par le smartphone. Il est aussi possible d’afficher les SMS sauvegardés dans le téléphone ou encore avoir accès au journal des appels. L’application fonctionne même si vous n’avez pas de connexion internet, via la carte SIM. L’outil est bluffant et… flippant. Autant dire que la sécurité du site web a intérêt à être blindé de chez blindé, tout comme le mot de passe que vous allez employer.

Mise à jour : PlaymoGeek nous indique que l’outil Avast Mobile et Security fonctionne aussi très bien. « je l’ai testé pour mon mobile volé« . La version Premium ne coûte que 15 euros par an.

 

Comment conserver le contrôle de la sécurité mobile aujourd’hui

L’attachement émotionnel des consommateurs à leurs téléphones portables signifie qu’ils sont de plus en plus nombreux à être sélectifs en termes de modèle et d’applications, même dans leur vie professionnelle. Ceci conduit les responsables informatiques à avoir le sentiment qu’ils perdent le contrôle de la sécurité mobile et que les employés la compromettent. Après tout, les entreprises prennent rarement des décisions sur le choix des terminaux mobiles. Et les responsables informatiques n’imposent pas comment les employés doivent interagir avec leurs appareils mobiles.

Dès lors, comment les entreprises peuvent-elles garder le contrôle de leur stratégie de mobilité sécurisée, alors qu’apparemment elles ne peuvent la contrôler ? La gestion des terminaux mobiles (MDM) contrôle la sécurité des appareils mobiles, mais elle n’aborde pas la sécurité de l’atout le plus précieux : les données de l’entreprise. Toutefois, il existe un moyen pour les services informatiques de sécuriser la fonctionnalité et les données de leurs entreprises : la conteneurisation.

L’état d’esprit des responsables informatiques d’aujourd’hui doit passer d’une focalisation sur le terminal à une focalisation sur les données qui s’y trouvent et comment les employés utilisent ces données. Cela va permettre aux organisations d’atteindre de nouveaux niveaux de productivité, d’efficacité et de collaboration mobile. Le défi n’est pas « Comment puis-je contrôler cela ? » mais « Comment puis-je mettre en place, en toute sécurité, des moyens plus efficaces pour travailler grâce aux appareils mobiles ? ». Pour parvenir à cela, les responsables informatiques ont besoin de créer un environnement mobile sécurisé pour l’utilisateur qui répond à tous les besoins.

Au final, il y assez d’applications fonctionnelles et faciles à utiliser pour que les employés en adoptent pour compléter au mieux leurs tâches. Celles-ci sont peut-être utiles pour l’employé mais pas forcément suffisamment intégrées ou sécurisées : en fonctionnant de manière isolée, il se peut que les applications limitent la productivité, l’efficacité et la collaboration.

La clé pour que les responsables informatiques gardent le contrôle, à cette étape, se trouve dans le fait de comprendre comment les employés veulent interagir avec les données. En maitrisant cette connaissance, les responsables informatiques peuvent proposer l’environnement mobile sécurisé le plus attractif pour les employés. Ils peuvent proposer des applications sur mesure et des applications tierces sécurisées qui sont meilleures – que ce soit en rapidité ou dans l’usage – que celles que les employés utilisent déjà, ce qui aide à transformer l’entreprise en même temps.

En particulier, l’usage des applications professionnelles personnalisées ne fait que croître. D’ici 2017, 25% des entreprises auront un magasin d’application (app store) d’entreprise pour gérer les applications approuvées par l’entreprise sur les PC et appareils mobiles, selon Gartner. Les magasins d’applications d’entreprise offrent un meilleur contrôle sur les applications que les employés utilisent. Cependant Gartner reconnait que ce contrôle n’est possible que si le magasin d’applications est largement adopté. C’est pourquoi il est si important pour les entreprises de comprendre ce que les employés veulent faire sur leurs appareils et comment ils veulent le faire. C’est comme ça qu’ils pourront proposer l’environnement sécurisé que l’employé va adopter, tout en servant les objectifs de l’entreprise. (Florian Bienvenu, VP Europe Centrale et Europe du Sud, Good Technology pour DataSecurityBreach.fr)

Sécurisons tablettes et smartphones

Sacré Père Noël, il a cassé sa tirelire pour offrir l’objet high-tech à la mode. Une tablette, un smartphone, une montre connectée. Les « vendeurs », les « commerciaux » des marques ont sorti la grosse artillerie pour vanter du matériel qui, avouons-le, fait briller les yeux. Sauf qu’il y a un petit détail loin d’être négligeable que nous avons pu constater lors de 43 rencontres effectuées entre le 17 et le 24 décembre 2013 : seuls 3 souriants vendeurs de rêves nous ont parlé, naturellement, de  sécurité.

Le Béaba
Un PC, une tablette sortis de leur carton ne sont pas propres, attendez par là qu’il faudra penser, lors de votre première connexion à mettre à jour vos machines. Des mises à jour de sécurité, d’applications. Indispensable. Prenons l’exemple de l’iPhone 5 (et ) ou des derniers Samsung. Évitez de voir votre données s’envoler en raison de « faille » usine. Pour les PC, comme pour les MAC, les « updates » concerneront surtout des corrections liées à des vulnérabilités. Pour vous donner une petite idée, regardez la date de fabrication de votre matériel. Si nous prenons un PC fabriqué en septembre, sous Windows 8, plus de 40 mises à jour. Même son de cloche pour un MAC. Pour les tablettes, sous Android, la dernière importante, date de mi-décembre, avec une correction interdisant l’interception possible, en clair par le wifi, des informations de connexion d’un utilisateur.

Le matos
Que le veuille ou non, un antivirus devient indispensable sur PC/MAC, mais aussi tablette et smartphone. Il en existe plusieurs dizaines, gratuites et payantes. Nous nous pencherons plus concrètement, dans quelques instants, sur ceux proposés pour les mobiles. Mais avant ça, revenons sur une option loin d’être négligeable dans la majorité des nouveaux matériels sortis pour Noël : le chiffrement des machines. Certes cela prend un peu de temps, certes cela semble fastidieux d’être obligé de retenir le mot de passe imposé. Mais c’est quelques minutes valent mieux que les heures, voir les jours à courir pour bloquer l’ensemble des comptes (PayPal, DropBox, emails, forums, sites…) que vous aurez enregistré dans le matériel que vous aurez perdu, ou que l’on vous aura volé, piraté. Pour les possesseurs des téléphones le plus vendus du moment, Samsung, il suffit de se rendre dans l’option « Paramètres » > « Sécurité » > « Crypter« . N’oubliez pas, si vous équipez votre machine d’une carte sd, de chiffrer cette dernière. Récupérer cette dernière et la copier est un jeu d’enfant. Chiffrer le contenu rendra inutilisable les informations sauvegardées.

Passons ensuite, comme indiqué plus haut, aux outils de sécurité à installer dans vos précieux. Les antivirus proposés par G Data, McAfee, BitDefender, … font l’affaire. Il détecte les applications pouvant être piégés. Loin d’être négligeable, cette menace est annoncée comme étant la 1ere des malveillances en 2014. Vient ensuite la crainte de la perte/vol de votre matos. La version proposée par Avast! Permet aussi de recevoir une notification quand votre carte SIM a été changée. Pour le contrôle des fichiers que vous auriez à récupérer/stocker dans le Cloud (ce que nous trouvons aberrant et vous invitons à ne pas faire, Ndr) des outils comme VirusBarrier permettent de scanner les documents sauvegardés sur DropBox, iDisk, et WebDAV.

Lookout Mobile Security est une application gratuite qui protège vos appareils iOS ou Android. Il permet de protéger son matériel et, en version payante, de sauvegarder vos contacts en programmant des sauvegardes automatiques. Si vous perdez votre téléphone, Lookout permet de le localiser sur une carte Google – même si le GPS est désactivé. L’application permet aussi d’activer une alarme sonore – même si votre téléphone est en mode silencieux. La fonctionnalité qui permet de verrouiller à distance le matériel est un plus non négligeable.  L’outil BullGuard Mobile Security propose le même type de service. Pour les smartphone, le chien de garde propose aussi une protection pour la carte SIM. IHound propose, lui aussi, de suivre l’appareil à distance. Il permet de verrouiller le téléphone ou la tablette. IHound utilise le GPS de votre téléphone pour le suivi de l’appareil. Il comprend une alarme qui peut être déclenchée par une notification push. Fonctionne même quand le silencieux est enclenché. Sur un appareil Android, vous pouvez également effacer à distance les données et verrouiller votre machine. Application payante.

Les anti-vols

Face à une attaque « physique » de votre téléphone, il existe aussi des parades. Quelqu’un tente de rentrer dans vos données. Pour cela il tombe nez-à-nez avec votre clavier dédié au mot de passe. Les applications GadgetTrak (iOS) et LockWatch (Android) vous enverrons, par eMail, la photo de votre « curieux » et sa position géographique, via une carte Google.

Je finirai par deux outils indispensables pour la sécurité de votre vie numérique: Authy et Google Authenticator. Deux applications qui permettent de générer des clés demandées lors d’une double authentification pour Google, Facebook, Twitter, et même vos sites web (sous WordPress). Sans les chiffres fournis par l’un de ces outils de validation, même votre mot de passe demandé ne servira à rien. Parfait en cas de vol de ce dernier. Nous vous expliquons, pour votre compte Facebook, l’intérêt de la double identification.

Pour finir, pensez aussi à vos connexion web hors vos murs. Une protection VPN est loin d’être négligeable. Elle permet, quand vous êtes en déplacement, de chiffrer, de rendre illisible à une potentielle interception, vos informations (emails, mots de passe, téléchargement, …). Il existe des applications VPN simples et efficaces pour tablettes, smartphones et ordinateurs.

Cette liste est loin d’être exhaustive, elle a surtout pour mission de vous faire tendre l’oreille, de vous inciter à vous pencher sur vos doubles numériques, sur leur sécurité et la maitrise de ces matériels qui n’étaient encore que de la science-fiction, voilà 10 ans. N’oubliez jamais que vous devez contrôler vos machines… et pas le contraire !

 

 

 

Les fausses bonnes idées sécurité pour votre smartphone

À l’heure où les ministres sont rappelés à l’ordre quant à l’usage de leurs smartphones, voici 13 conseils À NE PAS SUIVRE pour assurer la sécurité de vos téléphones mobiles. Par Jean-François Beuze, Président et fondateur de Sifaris

1.     Conservez le code PIN par défaut. Ainsi, si vous perdez votre mobile ou qu’on vous le vole, la personne qui le « retrouve » pourra profiter pleinement de votre forfait téléphonique.

2.     N’utilisez pas de mot de passe lors de son utilisation courante. C’est vrai : pourquoi protéger son mobile contre une utilisation malveillante alors qu’il est dans votre poche ?

3.     Laissez votre mobile à la portée de tous, afin qu’un « ami qui vous veut du bien » puisse vous mettre sur écoute, pour vous protéger évidemment. Comment ? Simplement en téléchargeant les applications adéquates depuis votre téléphone.

4.     Stockez les données sensibles sur votre téléphone, sans les crypter. À quoi cela pourrait-il bien servir ? Et puis c’est agaçant tous ces codes à retenir.

5.     Activez en permanence la fonction Location Tracking, celle qui permet de suivre vos déplacements. Elle est très utile pour qui voudrait suivre tous vos faits et gestes depuis Internet. Vous avez peur de vous perdre ?!

6.     Connectez-vous aux Wifi des lieux publics sans précautions, dans un aéroport, un café ou un hôtel. Et profitez-en pour accéder à votre compte bancaire ou pour effectuer des transactions financières. Un peu de charité ne fait pas de mal.

7.     Stockez les données confidentielles de votre entreprise sur votre mobile et synchronisez-les sur le Cloud. Pensez à vos concurrents qui ont besoin d’information stratégiques.

8.     N’utilisez pas d’antivirus ou autres applications de protection, cela pourrait nuire à l’action des pirates. Tout le monde a le droit de travailler, non ?

9.     Flashez tous les QR Code que vous croisez, quel que soit le support. C’est tellement pratique ces petits machins. Et puis les programmes malveillants ne sont pas partout quand même !

10.  Effectuez vos paiements depuis votre mobile sans vous préoccuper de rien. Votre banque vous a fait signer une bonne assurance. Enfin, peut-être…

11.  Acceptez tous les messages commerciaux envoyés par SMS ou MMS, pour vous proposer de faux services. Ça ne coûte que quelques centimes d’euros. Ce n’est pas grand chose.

12.  Téléchargez des applications de sources inconnues avec votre téléphone jaibreaké. Il n’y a aucun risque. Aucun.

13.  Installez sans discernement toute application qui vous semble utile. Oui, même celle pour connaître l’horoscope de votre orchidée. Si, elle est très utile. Et puis c’est impossible que des pirates l’utilisent pour contrôler votre mobile, gérer et voir vos contenus, lire vos messages, consulter vos informations bancaires…

Pirater un drône, simple comme du sans fil

Un bidouilleur explique comment, en quelques minutes, un pirate pourrait prendre la main sur des drones grand public vendus dans le commerce. Samy Kamkar est un informaticien qui aime mettre son nez dans les bits qui lui passent sous la souris. En 2005, il avait déjà fait parler de lui en dénonçant les informations des GPS des smartphones envoyées, illégalement, aux constructeurs.Il avait aussi joué avec MySpace avec le virus Samy.

Le codeur vient d’expliquer comment, avec un drône vendu dans le commerce, un Raspberry Pi, une petite batterie et deux transmetteurs wifi, il lui est possible de pirater les drones qui lui tournent autour. Pour le moment, se sont les drones de la marque Parrot. Bref, plus de 500.000 engins du leader du drône pour papa geek peuvent se faire pirater. Samy Kamkar a créé une application du nom de SkyJack. Le logiciel déconnecte les autres drones de leur propriétaire. Bilan, les commandes passées normalement par un téléphone portable (iOS ou Android) ne passent plus.

Bref, il a réussi à transformer des drones en zombi. Voilà qui s’annonce… hot dans de mauvaises mains !

Les smartwatchs interdites d’examens

Une université Belge fait interdire le port des montres pendant les examens pour faire face aux possibilités de tricherie avec une smart watch. Il n’aura pas fallu bien longtemps aux tricheurs pour trouver un intéret certain aux montres connectées, les fameuses smartwatchs. Samsung (Galaxy Gear), Sony, le Chinois ZTE, et prochainement Apple, proposent ces petits bijoux de technologies. L’université Belge de l’Arteveldehogeschool, située à Gand, vient de faire interdire le port de la montre lors d’un examen. Les « smartwatchs » permettent de se connecter sur Internet, et donc d’apporter des réponses aux tricheurs (qui ont les moyens de se payer ce type de montre intélligente).

Sur la Samsung, pas possible de lire les courriels, sur Sony, oui. La Galaxy Gear permet cependant de filmer son voisin d’examen. En juin dernier, un étudiant vietnamien de la Ho Chi Minh City University a d’ailleurs été coincé en train de tricher avec son chronographe numérique. Data Security Breach a pu se procurer le document internet de l’école, expliquant les montres à surveiller. Bref, d’ici peu, les concours et examens se passeront à poil !

Cheval Troie infectant les mobiles via « alien botnets »

Le tout premier cas de cheval Troie infectant  les mobiles via « alien botnets ». Depuis trois mois, les analystes de Kaspersky Lab étudient le mode de propagation du cheval de Troie Obad.a, une application malveillante détectée sur Android. Datasecuritybreach.fr a appris que les criminels qui se cachent derrière ce cheval de Troie ont adopté une technique inédite pour répandre leur malware. En effet, celui-ci se propage par le biais de botnets contrôlés par d’autres groupes criminels, ce qui est une première dans l’histoire de la cybercriminalité visant les terminaux mobiles. Il ressort aussi clairement que Obad.a se retrouve principalement dans les pays de la CEI (ex-URSS). Au total, 83% des tentatives d’infections ont été enregistrées en Russie, tandis que d’autres ont également été détectées sur des équipements mobiles en Ukraine, au Bélarus, en Ouzbékistan et au Kazakhstan.

Le modèle de diffusion le plus intéressant consiste en la propagation de diverses versions de Obad.a avec SMS.AndroidOS.Opfake.a. Cette double tentative d’infection commence par l’envoi d’un texto demandant au destinataire de télécharger un message reçu récemment. Si la victime clique sur le lien fourni, un fichier contenant Opfake.a se télécharge automatiquement sur son smartphone ou sa tablette.

Le fichier malveillant ne peut s’installer seulement si l’utilisateur le lance : dans ce cas, le cheval de Troie envoie d’autres messages à tous les contacts figurant sur le terminal qu’il vient d’infecter. Le fait de cliquer sur le lien contenu dans ces messages déclenche le téléchargement de Obad.a. Le système est parfaitement organisé : un opérateur de réseau mobile russe a signalé plus de 600 messages de ce type en l’espace de cinq heures, à peine, ce qui révèle une diffusion de masse. Dans la plupart des cas, le malware s’est propagé à partir d’appareils déjà contaminés.

En dehors des botnets mobiles, ce cheval de Troie, d’une grande complexité, est également diffusé par l’intermédiaire de spams. Typiquement, un message avertissant le destinataire de l’existence d’une « dette » impayée incite celui-ci à suivre un lien qui va télécharger automatiquement Obad.a sur son mobile. Là encore, il faut que l’utilisateur ouvre le fichier téléchargé pour que le cheval de Troie s’installe.

De fausses boutiques d’applications propagent également Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Elles imitent le contenu de pages Google Play, remplaçant les liens authentiques par d’autres, malveillants. Lorsque des sites légitimes sont piratés et leurs utilisateurs redirigés vers des sites dangereux, Obad.a cible exclusivement les mobiles : si les victimes potentielles arrivent sur le site à partir d’un ordinateur, rien ne se passe. En revanche, les smartphones et tablettes, quelle que soit leur plate-forme, sont en danger.

« En trois mois, nous avons découvert 12 versions de Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Toutes présentent le même jeu de fonctionnalités et un degré élevé de masquage du code. Aussi, chacune utilise une vulnérabilité d’Android OS qui confère au malware les droits DeviceAdministrator et le rend bien plus difficile à éliminer. Dès que nous avons fait cette découverte, nous en avons informé Google et la faille en question a été corrigée dans Android 4.3. Cependant, seuls quelques modèles récents de smartphones et de tablettes sont dotés de cette version et les appareils plus anciens restent menacés. Obad.a, qui exploite un grand nombre de vulnérabilités non publiées, se comporte davantage comme un malware Windows qu’à d’autres chevaux de Troie pour Android », explique à Data security breach Roman Unuchek, expert en antivirus chez Kaspersky Lab.

Publicités « in app », nouveaux pièges des fraudeurs en ligne

G Data met en garde les utilisateurs de smartphones et de tablettes : les cyber escrocs publient à grande échelle des publicités dites « in app » pour attirer les utilisateurs dans le piège de la souscription par SMS surtaxés. Intégrées dans des applications légitimes gratuites, ces fausses publicités dont l’affichage est totalement intégré à l’application passent à travers les systèmes de protection anti-hameçonnage. DataSecuritybreach.fr rappelle régulièrement que les systèmes mobiles constituent une source d’inspiration croissante pour les cybercriminels. Cette alerte sur les publicités « in app » confirme une nouvelle fois cette tendance que datasecuritybreach.fr vous présente, malheureusement, très souvent dans ses colonnes.

Fraudes « in app », démonstration par l’exemple

Le G Data SeucrityLabs a identifié plusieurs publicités in app frauduleuses usurpant la solution MobileSecurity de G Data. Diffusées dans de nombreux pays en différentes langues, ces publicités sont affichées dans diverses applications gratuites. Les bannières invitent l’utilisateur à protéger son appareil des dangers. Une fois la bannière cliquée, l’utilisateur est dirigé vers une page intégrée dans l’application gratuite : elle lui propose l’achat de G Data MobileSecurity. Problème, aucune solution n’est disponible après paiement, mais surtout le tarif est prohibitif : inscrites en petit caractère sur les fenêtres de validation de commande, les sommes oscillent selon les pays entre 4 et 15 € par semaine ! Les paiements sont réalisés par souscription à des services SMS surtaxés. En France c’est le système Internet+ qui est utilisé : le coût est automatiquement répercuté sur la prochaine facture d’abonnement mobile ou Internet.

Exemples d’in apps multilingues vendant de faux services sous la marque G Data « La publicité in- app devient de plus en plus attrayante pour les fraudeurs en ligne », explique à datasecuritybreach.fr Ralf Benzmüller , Directeur du G Data SecurityLabs. « Totalement intégrées aux applications, les pages relatives à ces annonces ne passent pas par le navigateur Internet. La plus grande vigilance est donc requise. Les utilisateurs doivent lire attentivement l’offre et les petits caractères dans les termes et conditions pour éviter de tomber accidentellement dans un piège d’abonnement. Les cyberescrocs utilisent des sociétés-écrans pour proposer ces fausses applications. Le paiement étant effectué par l’intermédiaire du fournisseur de réseau mobile ou Internet, obtenir un remboursement peut se révéler complexe. »

Publicité in app, une activité en pleine expansion La publicité in app constitue un pilier fondamental dans le marché ultra dynamique de l’application mobile. Une étude Juniper Research estime que le marché des publicités In App devrait s’élever à 7,1 milliards de dollars en 2016. Pour les éditeurs d’applications gratuites, les annonces intégrées dans leurs applications constituent leur principale source de revenus. Pour les éditeurs de solutions payantes, la promotion de leur application via les publicités in app leur assure une visibilité ciblée et massive. Une effervescence qui profite aussi aux fraudeurs. Par manque de contrôle, les agences spécialisées en placement de publicités in app laissent passer des sociétés peu scrupuleuses qui usurpent l’identité de logiciels pour vendre de fausses applications à prix d’or.

Faille pour iOS 7 : vol de données possibles

Une vulnérabilité découverte dans iOS 7. Piratage de vos photos, e-mails, comptes Twitter et Facebook en deux coups de doigt. Le nouveau iPhone, et les « anciennes » versions sous iOS 7 vont donner quelques petites frayeurs à leurs fiers propriétaires. Une faille permet de déverrouiller le téléphone et accéder aux petits secrets du « précieux » d’Apple. Les voleurs d’iPhone peuvent rendre le verrouillage totalement inutile en lançant une simple petite application. L’appli ‘timer’, qui se lance à partir du panneau de commande, est le fautif. La technique est simple, elle avait déjà fait un bel effet sur les « anciens » iPhone, mais aussi sur les Samsung 4. DatasecurityBreach.fr vous explique le « truc ». Pour faire sauter le mot de passe : « Timer », mettre l’iPhone hors tension et  appuyer deux fois sur le bouton « home ». Bilan, l’écran multitâche s’ouvre et l’accès à l’appareil photo s’ouvre, donnant par rebond accès à Facebook, Twitter, aux e-mails et SMS. Vous comprenez pourquoi il existe déjà une mise à jour d’iOS7 : iOS 7.0.1.

Mise à jour : Lookout a découvert que cette nouvelle menace va au-delà de l’application Horloge, l’application Calculatrice étant également concernée. Un accès complet à la liste des contacts est possible. Pour se sécuriser, en attendant le patch complet, direction les « Paramètres des Applications » ; sélectionnez les Réglages du « Centre de contrôle » et désactiver « Centre de contrôle », « Centre de notification» et «Siri» pour le verrouillage de l’écran.

Biométrie… sécurité bon pied bon œil pour Apple ?

Apple a présenté son nouveau smartphone équipé d’un lecteur d’empreintes digitales. « C’est un bon début pour sécuriser son mobile mais ce n’est pas suffisant », souligne à DataSecurityBreach.fr Marc Rogers, Responsable de recherches chez Lookout, leader de la sécurité pour téléphones mobiles et tablettes. Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont pratiques Elles sont en effet plus pratiques que les codes PIN, si bien que de nombreux utilisateurs n’ont recours qu’à cette méthode. Mais, utilisées seules, elles n’offrent pas beaucoup plus de sécurité que les codes à 4 chiffres.

La reconnaissance d’empreintes digitales doit être associée à d’autres méthodes d’authentification
Dans les environnements ultra sécurisés, tels que les installations militaires, les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont généralement associées à d’autres solutions biométriques, de reconnaissance rétinienne ou de la géométrie de la main, par exemple. Car les empreintes digitales peuvent être relevées et reproduites. D’où l’importance d’installer un second système d’authentification, biométrique ou par code PIN. Il est toujours risqué de ne miser que sur une seule méthode de sécurité. Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales ont des limites, qu’il est crucial de connaître afin de les utiliser en toute connaissance de cause.

Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont vulnérables
Une empreinte digitale peut tout à fait être reproduite. Et les techniques de reproduction risquent d’ailleurs d’évoluer au gré de l’adoption des systèmes de reconnaissance d’empreintes digitales. Sans compter que les voleurs peuvent toujours forcer leurs victimes à déverrouiller un système.

Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales participent à lutter contre les vols de téléphones
La sécurité de terminaux mobiles est un défi particulièrement complexe. La bonne nouvelle est qu’Apple et d’autres fabricants de terminaux mobiles ont décidé de s’y atteler ensemble. Leur objectif : déterminer quels mécanismes de sécurité associer pour compliquer la tâche des voleurs. Nul doute que la reconnaissance d’empreintes digitales fera partie de l’équation. Il reste à découvrir comment Apple mettra cette technologie au service des consommateurs.

Il n’y a pas de recette miracle pour protéger les terminaux mobiles
Tout ce qui est fait par l’homme peut être défait par l’homme. Il est donc indispensable de combiner plusieurs technologies qui compliqueront la tâche des attaquants et les dissuaderont de passer à l’acte.

La prochaine mise à jour de l’iPhone va vous espionner

Vous avez un travail qui demande discrétion. Bref, vous n’avez pas envie d’indiquer l’adresse de vos bureaux. Vous êtes « volage » et vous n’avez pas vraiment envie d’indiquer à votre époux/épouse les lieux de vos rencontres extra conjugales. Si vous avez un iPhone et que vous avez l’intention de mettre à jour votre « précieux » vers l’iOS 7 lisez ce qui va suivre.

Une des options du nouvel opus d’iOS mérite d’être désactivée. Apple propose d’affiner votre localisation GPS à partir de votre téléphone. Une option activée par défaut. Ce qui veut dire que le géant de l’informatique indique et sauvegarde vos lieux préférés. Autant dire que regrouper vos informations, avec celles d’autres internautes, aura de quoi donner de l’eau au moulin « PRISMique » des géants du marketing, ou bien pire que les vendeurs de rêves.

Apple indique que cette option permet « une meilleure approximation de la localisation géographique (…) Apple veut retenir les coordonnées afin d’améliorer les cartes et autres produits et services d’Apple basés sur la localisation« . Bref, la grosse pomme veut tout savoir sur vous !

Vous pourrez désactiver l’option, explique Protecus, en allant dans les « Paramètres », option Confidentialité > Location > Système > Emplacements fréquentés.

Les menaces sur Android se rapprochent des attaques sur PC

Les malwares Android passent du ‘simple’ Trojan par SMS au ransomware. DataSecurityBreach.fr a pu constater selon le rapport sur l’évolution des malwares Android publié par Bitdefender, que de nouvelles e-menaces plus sophistiquées qu’auparavant sont apparues au premier semestre 2013. En effet, si les précédents rapports faisaient état d’une augmentation des Trojans qui envoient des SMS surtaxés à l’insu des utilisateurs de Smartphones, le nombre de ransomwares pour Android a augmenté durant les six premiers mois de l’année, ciblant majoritairement l’Asie. Bien que le Trojan SMS, à l’instar de la famille de Trojans – Android.Trojan.FakeInst, représente 72,51% des malwares Android détectés au niveau mondial, ce rapport confirme une tendance de fond : les menaces sur mobiles se rapprochent de celles bien connues dans le monde des PC, à l’exemple du malware bancaire Zeus qui s’est répandu sous l’appellation ZitMo dans sa version mobile.

Le malware bancaire ZitMo sévit majoritairement en Chine Sur le premier semestre 2013, le rapport d’analyse de Bitdefender montre que les utilisateurs Android qui achètent régulièrement en ligne ont pu être touchés par le Trojan bancaire ZitMo. Si les utilisateurs chinois ont été majoritairement victimes de ce malware (44,65 %), l’Allemagne apparaît aussi comme une cible privilégiée en arrivant en tête des pays européens (14,47 %).

ZitMo Le malware bancaire a pour objectif principal de détourner les transactions réalisées en ligne. Sur Android, ces malwares sont installés sur l’appareil par l’utilisateur en se faisant passer soit pour une application sécurisée, soit pour une mise à jour du certificat de sécurité à télécharger à la suite d’un achat en ligne. DataSecurityBreach vous rappelle que ZitMo reçoit des instructions d’un serveur de commande et de contrôle (C&C) et peut transmettre tous les messages SMS reçus. Cela est particulièrement intéressant pour les hackers puisqu’ils peuvent ainsi recevoir le numéro d’authentification bancaire mTAN (mobile Transaction Authentification Number) aussitôt que l’utilisateur initie une transaction. Grâce au Trojan bancaire Zeus déployé sur le PC, et son équivalent sur mobiles ZitMo qui intercepte les SMS avec le code mTAN, les cybercriminels peuvent ainsi prendre le contrôle total sur la transaction bancaire. Le Trojan ZitMo est également exploité par les cybers escrocs pour dérober des données personnelles, au même titre que d’autres familles de malwares Android, et parfois même les adwares qui peuvent sembler plus inoffensifs de prime abord.

Augmentation du nombre de ransomware pour Android

Bitdefender a également analysé la propagation de la famille de malwares FakeAV qui comprend entre autres le nouveau ransomware Android. FakeAV.C. ainsi que le Trojan Android.FakeAV.B dont le but était de voler des données personnelles ou sensibles. L’analyse révèle que l’Inde (32,70 %) et l’Indonésie (15,90 %) sont les deux pays les plus ciblés par cette famille de ransomwares, devant la Malaisie (6,96 %) et la Thaïlande (4,68 %). L’Europe est encore relativement épargnée par ce type de ransomware pour Android pour le moment. Cela s’explique par le fait que les utilisateurs européens ne téléchargent pas encore autant d’applications à partir de plates-formes non officielles, autre que Google Play.

FakeAV

Découvert en Asie, le nouveau malware Android. FakeAV.C, se comporte à peu près de la même façon qu’un ransomware sur PC. Déguisé en solution antimalware, incitant l’utilisateur à le télécharger de son plein gré, il bloque la machine sur laquelle il est installé. L’utilisateur piégé est ensuite sommé de payer une somme d’argent s’il veut voir les fonctionnalités de son appareil de nouveau accessibles. Le niveau accru de sophistication et la similitude de ce Cheval de Troie avec un ransomware pour PC pourraient suggérer que les codeurs de malwares Android se lancent sur ce « marché » en pleine croissance. La reproduction des comportements de malwares PC sur Android n’est pas une nouveauté puisque déjà observée dans le passé avec les adwares, qui ont gagné en popularité et se sont développés sur les OS mobiles. A noter que la famille Android.Adware.Plankton, reste la famille d’adwares la plus active au niveau global avec 53,34 % de détections.

Adwares

Le manque de politique de sécurité encadrant le BYOD, qui permet aux salariés d’accéder aux données confidentielles de l’entreprise via leurs appareils personnels, et les risques pris par les utilisateurs peu attentifs et souvent ignorants des risques de sécurité, favorisent activement le travail des cybercriminels. Ces derniers ont alors toutes les cartes en main pour exploiter ces vulnérabilités et pouvoir s’infiltrer et prendre le contrôle de façon ciblée de nombreuses ressources dans une société. Au vu des ces nouveaux vecteurs d’attaques et de la prolifération de nouveaux types d’e-menaces, la sécurité mobile sur Android n’est plus facultative mais obligatoire.

Un pirate dans votre smartphone

Les 7 signaux d’alerte indiquant une possible infection d’un Smartphone… et les 7 façons de les éviter. Avec six fois plus de malwares sur la plate-forme Android qu’il y a un an, les smartphones deviennent des appareils vulnérables aux malwares. En effet, 22 750 nouvelles modifications de programmes malveillants pour appareils mobiles ont été détectées, soit plus de la moitié du total de modifications détectées sur l’ensemble de l’année 2012 selon le rapport « Développement des menaces informatiques au premier trimestre 2013 » de Kaspersky Lab. Alors comment savoir si un téléphone est infecté et surtout que faire pour s’en protéger, DataSecurityBreach.fr vous propose quelques clés pour repérer si vous êtes victimes d’une possible infection.

1.     Publicités indésirables : Les fenêtres pop-up et d’autres types de publicités intempestives dépassant le comportement normal d’une application peuvent indiquer qu’un adware s’est probablement installé.

2.     Pics de consommation Internet : certains malwares augmentent la consommation de données en forçant le téléphone à se connecter à de multiples reprises à un site Web, à cliquer sur une publicité, à télécharger des fichiers volumineux ou à envoyer des messages.

3.     Factures anormalement élevées : souvent, un téléphone infecté par un malware passe des appels ou envoie des SMS vers des numéros surtaxés, qui viennent gonfler la facture de son propriétaire.

4.     Présence d’applications non voulues : certains malwares achètent des applications sur Google Play ou une autre boutique Android. Il faut donc se méfier si des applications inhabituelles apparaissent sur un téléphone.

5.     Applications utilisant des fonctions superflues : souvent un malware se fait passer pour une application légitime. Pour le détecter, la fausse application demande une autorisation ou utilise une fonction sans rapport avec sa finalité.

6.     Activités inhabituelles sur les comptes en ligne : Les données ne sont pas seulement menacées par les risques d’infection d’un ordinateur. Les malwares mobiles récents, particulièrement polyvalents et retors, sont capables de dérober des mots de passe, des identifiants et d’autres informations conservés sur un smartphone.

7.     Une application exige un paiement pour déverrouiller l’appareil : aucune entité légitime ne bloquera un téléphone et ne réclamera ensuite de l’argent en échange de son déverrouillage.

Pour réduire le risque d’infection au minimum, voici les principaux conseils de sécurité pour Android :

1.     S’abstenir de « rooter » son téléphone. Malgré les avantages qu’offre cette alternative, elles sont généralement au détriment de la sécurité.

2.    Définir un code PIN autre que 0000 ou 123456 ou un mot de passe, pour verrouiller l’écran Android et ainsi empêcher un tiers d’accéder à l’appareil en cas de perte ou de vol.

3.     Ne télécharger des applications qu’auprès de sources dignes de confiance. Des logiciels légitimes en apparence mais provenant de sources non fiables peuvent en effet présenter des risques.

4.     Ne pas passer par des réseaux Wi-Fi publics pour effectuer des transactions privées, par exemple des virements bancaires ou des achats en ligne.

5.     Vérifier systématiquement les autorisations demandées par une application. Si l’une d’elles ne  semble pas nécessaire, par exemple l’accès aux SMS ou aux contacts personnels, ne pas installer l’application.

6.     Ne pas conserver des données confidentielles sur son téléphone et prendre le soin de sauvegarder régulièrement le contenu de l’appareil.

7.     Activer les fonctions intégrées de contrôle parental afin de protéger les enfants sur Internet et compléter celles-ci avec des applications de sécurité fournies par un éditeur réputé.

Configurer efficacement la double identification Google

 « L’attaque est le secret de la défense, la défense permet de planifier une attaque. », voilà un adage qui plait à l’oreille de l’équipe de DataSecurityBreach.fr. Il colle parfaitement à l’ambiance numérique. Comme celle concernant la sécurité de son compte Google. Dire que la double identification pour un compte webmail, Twitter, Facebook ou tout autres services web devient indispensable est un doux euphémisme. Et ce n’est pas ce pauvre banquier de Dubaï qui dira le contraire. Un pirate informatique a réussi à se faire transférer 15.000 $ sur un compte bancaire basé en Nouvelle-Zélande en communiquant avec le banquier via un compte gMail piraté. Bref, n’attendez pas le passage d’un pirate. Mettez en action la double identification Google, qui, en regardant de plus prêt est en faite une quadruple identification.

Configurer les numéros de téléphones de secours

DataSecurityBreach.fr vous conseille un numéro portable et un numéro fixe. Dans le premier cas, pour recevoir par SMS le code de secours. Dans le second cas, recevoir le précieux secours via un téléphone fixe et une voix humaine.

Codes de secours à imprimer

Il vous permet de disposer de 10 codes si vos téléphones ne sont pas disponibles. 10 séries de 8 chiffres qui vous permettront de vous connecter à votre compte. Mots de passe spécifiques aux applications.

Google Authentificator

Avec les téléphones portables, data security breach vous en parle souvent, les accès malveillants se multiplient. Google propose « Google Autentificator« . Une application pour iOS, Android, … qui donne accès à un code d’identification unique. Code valide durant 1 minutes à rentrer, en plus de votre mot de passe habituel. Bref, voilà une sécurité digne de ce nom qui prend quelques minutes à configurer mais permet de ne pas passer des heures, quand ce ne sont pas des jours à sauver les meubles après le passage d’un pirate informatique.

Blocage de smartphone contre les fuites de données

Le ministère de la Défense de la Corée du Sud vient d’annoncer qu’il avait neutralisé les smartphones de ses fonctionnaires afin d’empêcher toutes fuites de données, volontaires ou non. Le blocage s’effectue en installant une application, baptisée « Mobile Management Device« , qui empêcherait les fuites d’informations sensibles ainsi que le piratage des téléphones. L’application empêche de surfer et de prendre des photos. Si les propriétaire de Samsung (Android) peuvent téléphoner et recevoir des appels. Les propriétaire d’iPhone ne peuvent recevoir que des appels.

Avant d’intégrer le bureau, obligation de l’installation de l’application. Selon l’agence de presse Coréenne Yonhap, des employés ont refusé d’installer le « cerbère » indiquant craindre pour la protection de leurs données privées. Il faut dire aussi que si l’application protége le Ministère, qui protège l’application ?

L’histoire ne dit pas si, une fois hors du travail, les appareils reprennent vie. Heureusement pour les 007 en herbe, il reste encore la fonction « enregistrement » sonore !

Connection VPN, entre 2 clés USB, en 60 secondes

Dans la nouvelle émission de ZATAZWeb.tv, numéro estival, il est proposé plusieurs sujets qui devraient vous intéresser. En plus de découvrir un jouet chinois qui permet de hacker certaines cartes RFID, l’émission ZATAZ Web TV revient aussi sur les livres à emmener avec soit à la plage, dont le dernier du moment des Editions ENI, Malware.

Particulièrement intéressant, les clés USB iTwin. L’émission a testé la version professionnelle de ces clés USB qui permettent de créer un accès VPN, entre deux portables.  iTwin est composé de deux parties. La première clé est insérée dans l’ordinateur de bureau, et le second – à la maison, par exemple. La connexion, en quelques secondes, est automatiquement établie sous la forme d’une connexion VPN sécurisée entre les deux machines.

A noter que l’émission profite des beaux jours pour lancer le grand jeu de l’été. A gagner : deux Playstation 4 de Sony ; des tee-shirts Nuit du hack et ZATAZ.COM et des livres. Lancement de notre grand jeu de l’été, lundi 22 juillet. Les premiers indices se trouvent déjà dans l’émission.

World of Warcraft piraté

Un intrusion pirate, via une option mobile de World of Warcraft laisse fuir des données de joueurs. L’éditeur Blizzard, auteur du mythique World of Warcraft vient d’annoncer un problème de sécurité informatique visant une certain nombre de ses joueurs. D’après la firme, une intrusion pirate a pu être orchestrée à partir de l’application mobile du jeu. Bilan, DataSecurityBreach.fr vient de se rendre compte que Blizzard a suspendu, le temps de l’enquête et de la correction, les possibilités de ventes et d’achats de biens numériques via l’application montrée de la souris. L’éditeur de WoW a alerté les joueurs concernés par ce piratage. L’alerte a été lancée à la suite de plusieurs plaintes de joueurs ayant été ponctionnés d’or par des pirates informatiques. Blizzard est en train de comparer les IP et les achats afin de quantifier les dégâts.

Se protéger de la cyber surveillance

Un ancien fonctionnaire de la CIA, officiant pour la NSA, révèle l’existence de PRISM, un espion numérique. Voici comment combattre cet espionnage. Vous avez très certainement dû lire les « révélations » d’un ancien agent de la CIA, Edward Snowden, expliquant que les grandes oreilles de l’Oncle Sam avaient mises en place, avec l’aide de Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, Youtube, Skype, AOL et Apple, un moyen d’interception de données global. Collecte de fichiers, photos, vidéos, audios, … Des données que peuvent ensuite se partager la NSA, le FBI et le MI6/MI5 Anglais. Vous comprenez mieux pourquoi zataz.com expliquait, il y a peu, le rachat de Skype (Entreprise alors Australienne) par Microsoft. Une collecte de taille, 97 milliards d’informations. Bref, voici avec Prism, le petit frère espion du système Echelon qui avait fait couler pas mal d’encore à la fin des années 90.

Chiffrez vos informations

Pour cela, de nombreux outils vous permettent de protéger vos données et autres contenus. Pour les eMails, passez par EnigMail (http://www.enigmail.org) ; pour l’ensemble de vos données GNU Privacy Guard (http://www.gnupg.org) ; Mailvelope vous permet de chiffrer vos correspondances par webmail (http://www.mailvelope.com) ou encore, via votre navigateur, WebPG (http://webpg.org/) ; couplez à cela des outils d’anonymisation et d’auto destruction de vos fichiers comme avec AnonPaste (http://www.anonpaste.me/anonpaste2/index.php) ou encore PastBay (http://pastebay.com) et FileTea (https://filetea.me) et vous voilà avec de quoi sécuriser votre vie sur la toile. En parlant de webmail (Gmail, Yahoo, …), si vous utilisez un outil de la sorte, pensez à chiffrer vos correspondances. BitMessage (https://bitmessage.org/) et RiseUp feront parfaitement l’affaire. DataSecurityBreach.fr conseille cependant d’utiliser des clients de messagerie. Plus « secure » ! Pour pallier à Outlook ou encore Apple Mail, penchez-vous sur Mozilla Thunderbird (https://www.mozilla.org/en-US/thunderbird/) ou encore iCedove. (http://directory.fsf.org/wiki/Icedove).

Vos « surfs »

les navigateurs alternatifs ne sont pas légions. Oubliez donc, à en croire l’ex 007, Safari, Chrome et Internet Explorer. Passez vers Firefox, le navigateur Open Source de Mozilla et le chiffrement proposé par l’outil TOR. Ce dernier propose d’ailleurs un navigateur chiffré et à la navigation anonyme. Petit bémol pour Firefox, comme l’indique le document lié à la politique de confidentialité de Firefox, plusieurs données sont collectées. En ce qui concerne les recherches sur Internet, oubliez Google Search, Yahoo! Search et Bing de Microsoft. Passez vers DuckDuckGo (https://duckduckgo.com/), StartPage (https://startpage.com/) ou encore Yacy (http://www.yacy.net/). Nous ne proposerons pas de solutions pour le Cloud. Si vous utilisez un tel service, pensez à chiffrer vos sauvegardes. Pour les amateurs de messagerie instantanée, oubliez Whats App Messenger, Yahoo! et autre Google Talk. RetroShare (http://retroshare.sourceforge.net) est parfait.

Vous pouvez aussi vous pencher sur l’application Firefox Cryptocat. Utilisateurs de smartphone, Android permet d’installer des outils qui sécuriseront vos appels comme le montre l’émission du mois de mai de ZATAZWeb.tv. TextSecure (https://whispersystems.org/#encrypted_texts) permet de sécuriser SMS et MMS. Les clés USB, aussi, peuvent se sécuriser, comme cette possibilité biométrique chiffrée présentée sur Data Security Breach. Pour les utilisateurs des outils de la grosse pomme, un Cat sécurisé/crypté est proposé avec ChatSecure (https://chatsecure.org) et le surf sans trace avec Onion Browser (https://mike.tig.as/onionbrowser).

Bref, prévenir les actes d’attentats, ok. 62% des américains estimeraient selon une étude récente (Le Monde) que les écoutes téléphoniques sont importantes pour lutter contre les terroristes ; 45 % veulent que le gouvernement aille plus loin dans ses « enquêtes ». Que ces américains se réjouissent, c’est en cours !