Communiqué de presse Cybersécurité Securite informatique

Cyber-sensibilité, cyber-indiscipline et employés « fantômes », les entreprises doivent faire le tri

Atteintes à la vie privée

Les organisations ne protègent toujours pas correctement les accès à leurs données critiques, selon une étude CyberArk, conduite auprès de 1 000 employés britanniques. Il ressort que la moitié de ces derniers auraient accès à des informations sensibles, auxquelles seules des personnes habilitées devraient pouvoir accéder. Bien que la sensibilisation à la cybersécurité s’améliore dans les milieux professionnels, de mauvaises pratiques contribuent encore à la croissance des cybermenaces.

  • Près de la moitié (48 %) des employés ont, ou ont eu, accès à des documents financiers sensibles ;
  • 46 % ont pu accéder à des informations RH confidentielles ;
  • Près d’un tiers (29 %) ont, ou ont eu, un accès direct aux comptes en banque de leur entreprise ;
  • 37 % ont pu prendre connaissance des plans de recherche et développement (R&D) ou plans pour des nouveaux produits et services.

Ces chiffres démontrent que beaucoup plus d’employés que nécessaire accèdent à des informations sensibles, et que les organisations en général doivent absolument limiter la gestion des accès aux données sensibles, afin de mieux se protéger, ainsi que leurs clients.

Se méfier des « employés fantômes »

Comme démontré lors de récentes violations de données, le vol d’identifiants de connexion reste le moyen le plus courant et le plus efficace pour réussir une cyberattaque. Une approche laxiste de la protection des accès administrateurs – ou accès à privilèges – peut augmenter directement le risque d’une compromission de données. C’est pourquoi la gestion des privilèges est essentielle ; or, de nombreuses entreprises ne parviennent pas à verrouiller ces comptes clés, suite aux changements de personnel : un employé de bureau sur cinq (21 %) admet avoir quitté un emploi et gardé des identifiants donnant toujours accès à au moins un système confidentiel de l’entreprise (serveurs internes, résultats financiers ou bases de données RH). Ces employés « fantômes », soit d’anciens collaborateurs en possession d’informations de connexion professionnelles, peuvent alors accéder, sans autorisation, à des données sensibles de l’entreprise.

Pour Rich Turner, VP EMEA, chez CyberArk, « ces « employés fantômes » représentent une préoccupation majeure pour toute organisation. Non seulement, ils augmentent le risque de violation des données clés de l’entreprise en cas de cyberattaque ; mais ils offrent aussi la possibilité aux employés mécontents, ou aux entreprises concurrentes, de manipuler les données existantes, causant de graves dommages administratifs et financiers. Ces résultats sont symptomatiques des entreprises qui continuent de consacrer d’importantes sommes d’argent à la défense du périmètre, alors que l’approche la plus intelligente consiste à envisager l’inévitable – que les attaquants parviendront à s’introduire dans les systèmes – et à les empêcher de mettre la main sur les actifs et données sensibles. »

 Cyber-sensibilité vs cyber-indiscipline

Il ressort cependant que l’implication des employés s’améliore, montrant l’effet positif de la cyber-éducation, et l’espoir d’un avenir plus sûr pour les entreprises :

  • Près de quatre employés de bureau sur cinq (79 %) informeraient immédiatement le service informatique s’ils ouvraient une pièce jointe malveillante ;
  • Les trois quarts (75 %) exprimeraient leurs préoccupations s’ils ne comprenaient pas les communications de l’IT concernant la sécurité ;
  • Près des trois quarts (74 %) sont convaincus que leur équipe de sécurité protège efficacement l’ensemble de la société contre les menaces.

Une confiance qui contraste avec le comportement de nombreux employés, qui affichent toujours de mauvaises cyber-pratiques, avec un grand nombre de personnes qui continuent de dissimuler leur cyber-indiscipline à leurs collègues chargés de la sécurité – augmentant ainsi considérablement la vulnérabilité de leur entreprise :

  • Plus de la moitié (54 %) n’informent personne lorsqu’ils laissent leurs collègues utiliser leurs informations de connexion ;
  • 45 % des répondants déclarent télécharger des applications non-autorisées sur leur poste de travail à l’insu de leur service informatique. (CyberArk)

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