Cloud privés pour appareils mobiles via des VPN SSL de Barracuda

Grâce à la nouvelle version des VPN SSL, les tablettes et téléphones mobiles accèdent plus facilement aux fichiers et applications web internes. Barracuda Networks,  fournisseur de solutions de stockage et de sécurité Cloud, a annoncé la sortie de ses VPN SSL version 2.5. Ces solutions permettent aux employés d’avoir un meilleur accès à distance aux fichiers et applications web internes à partir de n’importe quel environnement virtuel, y compris via iPad, iPhone, Windows Phone et appareils Android, sans avoir besoin de déployer ou d’être compatible avec les clients VPN.

Selon Stephen Pao, directeur général du département sécurité chez Barracuda, « Avec l’utilisation de différentes plateformes telles qu’iOS, Android ou Windows au sein des environnements BYOD habituels, trouver une solution VPN SSL et un accès à distance compatibles peut devenir problématique. La toute dernière version des VPN SSL de Barracuda a été conçue de sorte à offrir une expérience utilisateur nomade optimale puisqu’elle permet aux administrateurs informatiques de fournir aux utilisateurs un accès à distance sécurisé et moderne, de type Cloud, aux applications web et aux fichiers internes tout en évitant les frais des plateformes de téléchargement d’applications ou de gestion d’appareils mobiles pour entreprise. »

Les caractéristiques principales des nouvelles solutions VPN SSL 2.5 de Barracuda incluent :
– Un accès omniprésent : le tout nouveau portail mobile permet aux employés d’accéder, à distance et à partir de n’importe quel appareil mobile, aux applications internes d’entreprise telles que Sharepoint, Internal Order Systems ainsi qu’aux Intranets et à bien d’autres applications.

– Un contrôle d’accès sécurisé : les administrateurs contrôlent l’accès de tous les utilisateurs grâce à une option permettant de sécuriser les ressources avec des mots de passe uniques sur les téléphones mobiles, des questions de sécurité, ou une intégration à des systèmes avancés d’authentification tels que des jetons d’authentification, des protocoles RADIUS, et autres fonctions de sécurité.

– Une tarification simple : l’accès à distance pour les appareils mobiles a été conçu de sorte à être facile, économique et sans frais d’utilisateur.

– Une configuration facile : une configuration simple des appareils Windows et iOS (iPhone, iPad et Mac) pour les protocoles Exchange, LDAP, IPsec, PPTP, Webclips et Certificats Clients.

La version 2.5 des VPN SSL Barracuda offre également aux entreprises un plan de continuité grâce à un accès à distance aux ressources de l’entreprise pendant les catastrophes naturelles ou autres situations critiques. Comme en témoigne Chris Robinson, directeur informatique de la Queensland Art Gallery, « pendant les inondations, nous avons pu déployer les solutions VPN SSL de Barracuda et cela a permis à notre équipe de continuer à travailler à distance. »

Prix et disponibilité
Les solutions VPN SSL version 2.5 de Barracuda sont dès à présent disponibles, dans le monde entier, gratuitement pour les utilisateurs de la plateforme matérielle actuelle ayant un abonnement Energize Updates actif. Elles sont également disponibles sous plusieurs formes d’appareils virtuels, permettant ainsi un déploiement local ou sur le Cloud selon les besoins des entreprises. Les solutions VPN SSL de Barracuda sont disponibles à partir de 749€ pour l’appareil et à partir de 249 € pour l’abonnement Energize Updates. Un service optionnel de remplacement immédiat avec remplacement prioritaire du matériel en panne et mise à disposition gratuite d’un matériel de moins de 4 ans est disponible à partir de €149 par an. Les prix internationaux varient en fonction des régions du monde. Pour plus d’informations, veuillez contacter France@barracuda.com

Ressources
Page internet du VPN SSL Barracuda – http://cuda.co/ssl25
Page internet du VPN SSL Vx Barracuda – http://cuda.co/ssl25vx

Augmentation des fuites de données

Selon deux enquêtes commandées par IBM auprès de l’institut Ponemon, le coût moyen de la violation des données a augmenté de 15%, pour atteindre une moyenne de 3,5 millions de dollars. Les études indiquent également que les attaques ciblées sont considérées comme la plus grande menace par la majorité des entreprises. Leur coût est estimé à 9,4 millions de $ de perte en valeur intrinsèque pour la marque. Pour la France, le coût d’une violation de données est en moyenne de 4,19$ (2.88€). La France est le pays où la proportion des attaques ciblées est la plus forte. Des  attaques qui sont les plus graves. Le taux d’érosion de clients suite à un incident de violation de données serait, toujours selon IBM, très fort en France. Quelques chiffres qui sont, pour IBM, un bon moyen d’annoncer l’arrivée d’IBM Threat Protection System et de Critical Data Protection Program. Des solutions qui représentent deux années d’investissements significatifs en matière de croissance organique et d’acquisitions d’entreprises telles que Q1 Labs, Trusteer, Guardium, Ounce Labs, Watchfire et Fiberlink/MaaS360. Depuis la mise en place, fin 2011, d’un business dédié à la cyber-sécurité, IBM s’est développé pour devenir l’un des grands acteurs en matière de sécurité pour l’entreprise.

IBM Threat Protection System peut prévenir les attaques – avant qu’elles n’arrivent
Le nouveau système de protection Threat Protection System contre les menaces d’IBM exploite les renseignements liés à la sécurité afin d’aller au-delà des défenses et des pare-feu traditionnels, ceci pour perturber les attaques à travers l’ensemble de la chaîne d’attaque, de l’infiltration à l’exfiltration. IBM Threat Protection System comprend une architecture de logiciels d’analyse et d’enquête (forensics) de bout en bout. Ces derniers aident les organismes à prévenir en continu, détecter et répondre aux cyber attaques complexes, en cours, et, dans certains cas, à éliminer la menace avant que le dommage ne se soit produit.

– Pour la prévention, IBM annonce une nouvelle solution, Trusteer Apex, destinée à bloquer les logiciels malveillants, d’importantes améliorations pour IBM Network Protection afin de mettre en quarantaine les attaques, ainsi que de nouvelles intégrations avec les partenaires clés bénéficiant des capacités du réseau des « bacs à sable » testant les logiciels/programmes douteux (sandbox).

– Pour la détection, IBM a amélioré sa plateforme QRadar Security Intelligence en la dotant de nouvelles fonctionnalités – permettant aux entreprises de détecter les attaques à grande échelle et de les bloquer en un clic.

– Pour répondre aux attaques, IBM a introduit IBM sécurité QRadar Incident Forensics. IBM continue également à étendre ses services d’intervention d’urgence à l’échelle mondiale.

Les clients qui ont testé IBM Threat Protection System ont vu des résultats rapides. Par exemple, un fournisseur de soins de santé avec des milliers de terminaux a immédiatement détecté la présence de dizaines de cas de logiciels malveillants, malgré l’utilisation habituelle de nombreux outils de sécurité traditionnels. Ce code malveillant peut être utilisé pour contrôler à distance les terminaux ou exfiltrer des données, mais il a été immédiatement désactivé. De même, une grande banque européenne a récemment essayé ce système et a été en mesure de désactiver les logiciels malveillants détectés dans l’entreprise. Le système de protection contre les menaces IBM dépend de 11 centres d’opérations de sécurité (SOC) qui peuvent surveiller le système une fois ce dernier déployé chez les clients. « Les menaces persistantes avancées ont fondamentalement modifié la manière dont les entreprises doivent aborder la question de la sécurité des données. » Déclare Brendan Hanigan, Directeur Général de IBM Security Systems. « Aujourd’hui, se défendre contre les cyber attaques nécessite plus d’une approche basée sur la signature ou le périmètre. Des capacités d’analyse approfondies et les forensics sont indispensables et doivent inclure la prévention au niveau des terminaux (les terminaux fixes, mobiles utilisés par les employés, les partenaires et mêmes les clients), la protection du périmètre et la capacité à se prémunir contre les attaques avant qu’elles ne causent des dégâts ».

Les « Joyaux de la Couronne » d’une entreprise et la marque
Le nouveau Critical Data Protection Program permet de protéger les données critiques d’une organisation, ou notamment « Joyaux de la Couronne ». La richesse d’une entreprise est souvent générée par moins de 2% de ses données, ce qui a un impact majeur sur la réputation de la marque, sa valeur de marché et sa croissance.  « Les inquiétudes sur la capacité à protéger les données critiques contre les cyber attaques sont un préoccupation du Board », a déclaré Kris Lovejoy, Directeur Général de IBM Security Systems. « Les cyber-attaques et la perte de données jouent un rôle sur la réputation de marque, peuvent réduire sa valeur en actions et confronter une entreprise à des litiges. Les nouveaux logiciels et services d’IBM sont conçus pour fournir à ces responsables une solution unique qui leur permet de focaliser leur attention sur les besoins de leurs clients et les revenus de l’entreprise au jour le jour ». Les organisations font de plus en plus appel à IBM pour les aider à construire une approche véritablement globale et intelligente pour identifier rapidement et bloquer les menaces avancées avant qu’elles ne fassent des dégâts. Récemment, IBM a commencé à fournir des services de soutien hotline par des experts et un déchiffrage des vulnérabilités à ses assurés CyberEdge d’AIG.

Ces données critiques sont à forte valeur ajoutée comme les plans d’acquisition et de cession, les délibérations du Conseil exécutif et de la propriété intellectuelle. Ces données critiques correspondent à 70 % de la valeur d’une société cotée en bourse et s’avèrent extrêmement précieuses pour les forces hostiles – que sont les initiés de la société ou les attaquants sophistiqués. Malgré l’importance et la valeur des données critiques, de nombreuses organisations ne sont pas conscientes de ce qu’elles représentent, d’où elles se trouvent, de qui y a accès, ou de comment elles sont protégées, ce qui les rend plus difficiles à surveiller et à protéger. En fait, la découverte de la perte de données peut prendre des jours ou plus dans plus de 95 % des cas, et il faut des semaines ou plus pour les contrôler dans plus de 90% des cas, un décalage qui peut avoir un impact catastrophique pour une entreprise. Le nouveau programme de protection des données critiques d’IBM propose une approche itérative multi-étapes : Définir, Découvrir, Comparer, Sécuriser et Surveiller. Ceci pour un cycle de vie complet en matière de sécurité des données pour protéger la rentabilité, la position concurrentielle et la réputation.

Une nouvelle faille vise le web

Après OpenSSL, voici une nouvelle vulnérabilité mondiale qui vient toucher la sécurité informatique. Après Heartbleed, qui touchait les serveurs ayant implémenté le protocole TLS (OpenSSL), voici venir les modules de connexion basés sur les protocoles OAuth et OpenID. C’est un chercheur de Singapour qui a mis à jour la chose. Wang Jing, un étudiant local, a découvert que ces « outils » utilisés par Facebook, Google, Yahoo, Spotify, LinkedIn, Microsoft, PayPal, GitHub, QQ, Taobao, Weibo, VK, Mail.Ru, Sina, Sohu… pouvaient être malmenés.

A la base, OAuth et OpenID permettent à des sites Internet de partager nos informations (avec notre accord, ndr). Jing a découvert qu’en créant un site frauduleux, mais qui affiche une pop-up contenant l’accès légitime au site visé, un pirate pourrait intercepter le certificat de sécurité renvoyé par le site légitime. Google et Facebook indique être au courant et préparent un correctif qui ne sera pas lancé rapidement. Il faut tout réécrire !

Il n’est plus suffisant de protéger son propre site sans prêter attention à celui de ses voisins

« Comme l’Internet devient de plus en plus connecté, il n’est plus suffisant de protéger son propre site sans prêter attention à celui de ses voisins » explique Jing. « Le patch de cette vulnérabilité est plus facile à dire qu’à faire. Si toutes les applications tierces respectaient strictement les régles, alors il n’y aurait pas de place pour les attaques. Cependant, dans le monde réel, un grand nombre d’applications tierces ne le font pas pour diverses raisons. Cela rend les systèmes basés sur OAuth 2.0 ou OpenID très vulnérables. » Bref, nous ne cessons pas de le dire, lier des sites entre-eux, pour un « confort » dans l’authentification de votre compte est dangereux. En voici une nouvelle preuve criante !

DGSI, les oreilles du coq Gaulois

Depuis vendredi 2 mai, l’Etat Français dispose d’une nouvelle arme de dissuation électronique baptisée DGSI. Le journal officiel présente la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) comme ayant pour mission « la surveillance des communications électroniques et radioélectriques« . Une nouvelle direction qui avait été annoncée par le Ministre de l’Intérieur Emmanuel Valls, en juin 2013.

« Les menaces auxquelles est exposé le pays nécessitent une action déterminée de l’Etat qui doit se doter de moyens performants de prévention et de répression de toute forme d’ingérence étrangère, d’actes de terrorisme, d’atteintes à la sûreté de l’Etat, à l’intégrité du territoire, à la permanence des institutions de la République et aux intérêts fondamentaux de la France. » explique le site Gouvernement.fr. C’est dans cette perspective qu’est créée la direction générale de la sécurité intérieure.

Dans son decret n° 2014-445 (du 30 avril 2014) on apprend que la DGSI est rattachée au Ministére de l’Intérieur. La DGSI remplace la DCRI, fusion de la DST et des RG. Dorénavant, la Dame est chargée « sur l’ensemble du territoire de la République, de rechercher, de centraliser et d’exploiter le renseignement intéressant la sécurité nationale ou les intérêts fondamentaux de la Nation« . Bref, nos services de renseignements intérieurs passent en mode 2.0 pour la sécurité des Français et des entreprises hexagonales. La DGSI va pouvoir, officiellement, mettre sur écoute téléphone, Internet, et les réseaux qui devront être surveillés. Bien entendu, la justice donnera son feu vert (ou non). La DGSI devra faire ses demandes auprès de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS).

Dans son article 2, le décret explique qu' »Au titre de ses missions, la direction générale de la sécurité intérieure pour assurer la prévention et concourt à la répression de toute forme d’ingérence étrangère ;

Concourir à la prévention et à la répression des actes de terrorisme ou portant atteinte à la sûreté de l’Etat, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ;

Participer à la surveillance des individus et groupes d’inspiration radicale susceptibles de recourir à la violence et de porter atteinte à la sécurité nationale ;

Concourir à la prévention et à la répression des actes portant atteinte au secret de la défense nationale ou à ceux portant atteinte au potentiel économique, industriel ou scientifique du pays ;

Concourir à la prévention et à la répression des activités liées à l’acquisition ou à la fabrication d’armes de destruction massive ;

Concourir à la surveillance des activités menées par des organisations criminelles internationales et susceptibles d’affecter la sécurité nationale ;

Concourir à la prévention et à la répression de la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication ».

432 agents devraient constituer, d’ici 2018, cette nouvelle Direction. A ce rythme là, la DGSI et la DGSE devrait fusionner d’ici quelques mois, histoire de partager les coûts, les moyens et les techniciens.

Les pièces jointes envoyées d’un iPhone ne sont pas sécurisées

Le chercheur en sécurité Andreas Kurtz vient de lâcher un grain de sable dans la communication d’Apple. La grosse pomme affirmait que les documents communiquées par courriel d’un iPhone ou d’un Ipad étaient sécurisés quand elles étaient sauvegardés dans ces « précieux ». Les pièces jointes ne pouvaient être lues, car chiffrées « à partir des capacités de chiffrement matériel de l’iPhone et de l’iPad, la sécurité des e-mails et pièces jointes stockés sur l’appareil peut être renforcée par l’utilisation des fonctionnalités de protection des données intégrées à iOS« . Bref, un charabia qui indique que l’on peut dormir tranquille, c’est « secure ».

Sauf que Kurtz vient de démontrer le contraire. Via son iPhone 4, sous iOS 7, et une fois l’option de protection des données activée, le chercheur s’est rendu compte que ses courriels étaient bien inaccessibles. Les pièces jointes, elles, étaient lisibles et non sécurisées. Inquiétant, Apple semble au courant de la faille et ne l’a toujours pas corrigé. La nouvelle version d’iOS (V. 7.1.1) n’a pas pris en compte cette potentialité malveillante, et ne la corrige pas. C’est étonnant, car Andreas Kurtz a prouvé qu’il était possible à un malveillant de mettre la main sur les données envoyées d’un appareil Apple.

 

Le vote électronique : le bide français

Fin avril les Sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre sont revenus sur le vote électronique en France. Une innovation qui n’a pas prospéré. DataSecurityBreach.fr a reçu le rapport des deux sénateurs. Découverte ! Le vote par machine figure dans notre droit électoral depuis 45 ans comme une alternative au bulletin papier (vote à l’urne). Leur utilisation relève du libre choix des communes. Les nombreuses critiques qu’elles ont suscitées à l’occasion de l’élection présidentielle de 2007, « bien qu’aucun fait majeur n’ait perturbé la régularité des scrutins organisés dans les bureaux dotés de machines à voter », indique les sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre ont conduit le Gouvernement à geler, en 2008, le périmètre des communes utilisatrices. Cette décision est toujours en vigueur.

Plus de six ans après, Alain Anziani et Antoine Lefèvre ont proposé que ce dossier soit réouvert en tenant compte des données récentes. Critiqué dès sa création, ce dispositif n’est jamais parvenu à écarter toutes les craintes résultant de ce bouleversement de notre rituel républicain. Son implantation reste modeste. Quant au débat sur sa conformité aux exigences entourant l’exercice du droit de vote, il n’est pas clos, malgré l’évolution des technologies.

Lutter contre la fraude électorale
Inspiré des États-Unis, le recours à des machines comme mode alternatif du vote à l’urne pour les élections politiques a été prévu par la loi n° 69-419 du 10 mai 1969 modifiant certaines dispositions du code électoral. Ce texte avait pour objectif de lutter contre la fraude constatée dans plusieurs circonscriptions. Il prévoyait d’introduire des machines à voter dans les communes de plus de 30 000 habitants. Pour le secrétaire d’État à l’intérieur, André Bord, « l’utilisation de ces machines est de nature à éliminer les fraudes qui peuvent être commises pendant le déroulement des opérations de vote et pendant le dépouillement du scrutin ». Le Gouvernement soulignait aussi que cette technique moderniserait les opérations de vote « en évitant l’emploi de scrutateurs et en supprimant tout risque d’erreur, dans les circonscriptions qui comptent un nombre élevé d’électeurs ».

Machine de la ville d’Annoeullin (59).

La première expérience intervint lors des élections législatives des 4 et 11 mars 1973. Elle donna lieu à de nombreux incidents : « un des modèles agréés ne présentait pas de garanties suffisantes de fiabilité ». Après son retrait, les deux autres modèles furent à nouveau utilisés pour les scrutins suivants (élections cantonales de 1973 et 1976, municipales de 1977, législatives de 1978 et diverses élections partielles) sans que leur mise en service soit très concluante : « les défaillances, les pannes subies par ces matériels de même que le coût très élevé de leur maintenance, ont conduit à les retirer peu à peu du service ».

420 machines étaient en service en 1977. Elles furent supprimées dans la région parisienne à compter de 1984 après les conclusions d’un nouveau bilan. En 1988, elles ne subsistaient que dans les communes de Bastia et d’Ajaccio. Lors de l’élection présidentielle de 2007, quatre-vingt-trois communes étaient autorisées à utiliser des machines à voter. Elles comptaient 1,5 million d’électeurs, soit 3 % du corps électoral. Plusieurs difficultés survenues au cours du premier tour ont à nouveau conduit à de nombreuses critiques répertoriées par le groupe de travail mis en place par le ministre de l’intérieur en septembre 2007.

114 critères techniques
Sur la base des 114 critères techniques fixés par le règlement technique, trois types de machines à voter sont aujourd’hui agréés : les machines ESF1 fabriquées par la société néerlandaise NEDAP et commercialisées par France Élections. Leur agrément a été délivré par un arrêté du 12 avril 2007 ; les machines iVotronic de la société américaine Election Systems & Software (ES&S), distribuées par Berger Levrault et agréées par un arrêté du 15 février 2008 ; les machines Point & Vote plus de la société espagnole Indra Sistemas SA. Le maintien de l’agrément est soumis à un contrôle de la machine tous les deux ans. Le ministère de l’intérieur a indiqué aux sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre que le bureau Veritas a inspecté les machines ESF1 et iVotronic en 2012. En revanche, il ne détient aujourd’hui aucune information sur le matériel Point & Vote plus. Il est précisé, à cet égard, que les constructeurs et organismes certificateurs ne sont pas soumis à une obligation de transmission au ministère des rapports de contrôle.  France élections estime entre 5 000 et 6 000 euros hors taxe (HT) le coût moyen d’équipement d’un bureau de vote. Les frais de maintenance et prestations annexes s’élèvent de 65 à 150 euros HT par bureau –donc par machine- et par élection. Pour Berger Levrault, le coût estimatif de la location d’une machine est de 2 300 euros HT pour une élection à deux tours et de 1 400 euros HT pour une élection à un tour lorsque celle-ci est postérieure à l’élection à deux tours. Ces montants incluent les matériels associés (BIP, Flash card, scellés, pack de communication) et l’ensemble des prestations induites (programmation, paramétrage, formation des présidents de bureau de vote, mise sous scellés, mise en place d’un serveur de centralisation le cas échéant, mise à disposition de techniciens le jour du scrutin, gestion de projet). Le prix de vente de la machine Point & Vote plus d’Indra est estimé
à 3 800 euros environ.

Trois types d’incidents
M. François Pellegrini a recensé trois types d’incidents susceptibles d’altérer la sincérité des résultats du scrutin : un dysfonctionnement de la machine comme celui de Schaerbeek, des rayonnements cosmiques, la malveillance. Celle-ci peut s’exercer par l’introduction d’un logiciel de détournement du vote qui, ensuite, s’autodétruit ou la modification du code du logiciel pour falsifier les résultats. Ces fragilités techniques justifient la procédure rigoureuse et sécurisée de stockage des machines destinée à préserver l’intégrité des équipements. Ce défaut de fiabilité du vote électronique a conduit l’Irlande, en 2009, à renoncer à l’utilisation des machines à voter. Même l’Estonie, à la pointe des nouvelles technologies, préfère le papier au numérique. Ces exigences ont conduit, en 2006, les Pays-Bas à interdire un modèle de machines à voter à la suite d’un grave incident. Leur ambassade indiquait alors à Alain Anziani et Antoine Lefèvre qu’« un certain type d’irradiation des écrans, due à la présence de caractères accentués dans le texte, s’est avérée non sécurisée et pourrait être lue à distance ». Dans le même temps, des chercheurs prouvaient la simplicité à modifier les équipements. Dès lors que la confiance dans le vote était rompue, les machines ont été supprimées. Une étude du Chaos computer club a prouvé que « les appareils utilisés étaient facilement manipulables, sans que lesdites manipulations puissent être perçues par le votant ou par le président de la commission électorale ». Et ce en dépit du fait que les appareils utilisés avaient été agréés par le ministère fédéral de l’intérieur, comme l’exigeait la procédure, après la délivrance d’un avis favorable de l’office fédéral de physique et de technique. Le groupe de travail du ministère de l’intérieur Français (2007) a, notamment, déploré qu’il « se révèle largement insuffisant sur certains points en ce qui concerne la sécurité informatique des machines, ce qui explique également que les trois modèles agréés présentent des niveaux de sécurité relativement différents ».

Exemples de faille
En 2011, une faille découverte dans l´un de ces isoloirs hitech. Une vulnérabilité informatique découverte dans le système de vote électronique Diebold AccuVote. La faille pouvait être utilisée pour altérer les résultats du vote. Bien évidement, ce « bug » ne laisse aucune trace d’effraction. Un dispositif peu couteux, aucune reprogrammation et encore moins devenir dans les jours qui viennent un génie de l’informatique. La vidéo ci-dessous montre comment il était simple de prendre le contrôle quasi complet sur ?la machine. Le plus délirant est que cela pourra se faire, à distance.

Démonter un bureau de vote en 59 secondes… pour le piéger

C’est pourquoi, au terme de leur réflexion, Alain Anziani et Antoine Lefèvre n’étaient pas, en l’état, favorables à la levée du moratoire décidé en 2007. « En définitive, le seul avantage décelé réside dans le gain de temps permis par le dépouillement électronique, indiquent les Sénateurs. Mérite-t-il de prendre, en contrepartie, tous les risques attachés à l’utilisation de l’électronique ? » Alain Anziani et Antoine Lefèvre ne le pensent pas.

Hausse de la fraude bancaire en France

La dernière étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) annonce plus de 700.000 piratages bancaires en France, par an. Voilà qui devient intéressant. Les chiffres de la dernière étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) montre qu’il y aurait eu une hausse de 43% des piratages de données bancaires, en France, entre 2010 et 2013. Plus de 700.000 victimes se sont déclarées.

Le rythme des arnaques à la carte bancaire en France ne cesserait d’augmenter indique le Figaro à la suite de cette étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) relative aux « débits frauduleux sur les comptes bancaires ». Des faits déclarés par des victimes lors d’une enquête « cadre de vie et sécurité » lancée par l’Insee. 14.500 ménages ont été interrogés pour cette enquête.

En 2010, 500.000 cas de fraudes bancaires avaient été annoncés. Trois ans plus tard, 200.000 nouveaux se sont invités dans ce compteur qui ne cesse d’augmenter. A noter que le rapport officiel de l’Observatoire de la Sécurité des Cartes de Paiement (OSCP) sur ce sujet doit être publié en juillet prochain. En 2012 (le site n’affiche aucun rapport pour 2013, ndr) l’OSCP annonçait un taux de fraude pour l’année 2011 à 0,077 % « en légère augmentation pour la quatrième année consécutive« . Cela correspondait à un montant total de fraude de 413,2 millions d’euros (contre 0,074 % et 368,9 millions d’euros en 2010).

Piratage chez AOL ?

Le géant américain de l’Internet AOL a lancé une enquête à la suite d’une fuite de données clients. Les clients américains d’AOL sont invités, depuis quelques heures, à modifier leurs mots de passe. Il semble qu’un pirate soit passé dans l’un des serveurs de la société et a mis la main sur des données sensibles qui ont permis de lancer plusieurs vagues de faux courriels aux couleurs du FAI.

AOL a annoncé ce lundi avoir lancé une plainte auprès des autorités fédérales à la suite de la découverte d’une probable fuite de sécurité dans l’une de ses machines. Fuite qui aurait permis à un pirate informatique l’accès à des comptes électroniques de ses clients. L’enquête et la plainte ont été lancées à la suite d’une hausse significative de phishing via des comptes AOL.

2% des comptes de l’entreprise auraient été utilisés

« L’enquête d’AOL est toujours en cours, nous avons déterminé qu’il y a eu un accès non autorisé à des informations pour un nombre important d’utilisateurs de comptes » explique le service presse d’AOL. Ces informations comprennent les adresses courriel d’utilisateurs AOL, leurs adresses postales, leurs listes de contacts, leurs mots de passe (Md5), leurs réponses aux questions de sécurité demandées quand un utilisateur modifie son mot de passe, ainsi que certaines informations concernant des employés. American Online indique que « par mesure de précaution, il est fortement conseiller de modifier son mot de passe« .

La justice belge s’attaque à des pirates russes

La justice Belge souhaite poursuivre des pirates russes qui auraient profité de la crise bancaire de 2008 pour s’attaquer à Dexia. En 2008, Russes et Ukrainiens s’aimaient. En 2008, les pirates de ces deux pays jouaient ensemble. En 2008, plusieurs d’entre eux se sont attaqués aux serveurs de la banque Dexia pour voler des données sensibles et privées. A l’époque, Dexia était dans la tourmente de la crise bancaire mondiale. Des pirates russes avaient volé des données bancaires qu’ils avaient revendu à des cybers escrocs Ukrainiens qui avaient blanchi l’argent, entre autres, via une banque Lettone. Bref, une mondialisation du crime qui avait coûté des millions d’euros à Dexia. L’agence Belga vient d’indiquer que le parquet fédéral souhaite poursuivre plusieurs de ces russes et ukrainiens. Le parquet envisage également de poursuivre une banque de Riga (Lettonie). L’enquête serait terminée, il ne reste plus qu’au juge à réclamer la tête des fautifs.

Gemalto sécurise les 6.000 employés de Red Hat

Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, a été choisi par Red Hat pour mettre en place un système de tokens de sécurité numérique permettant un accès à distance sécurisé à plus de 6000 employés de la société. Red Hat est le premier fournisseur mondial de solutions logicielles en accès libre ( » open source « ) qui s’appuie sur une approche communautaire pour mettre à disposition de ses utilisateurs des technologies cloud, Linux®, middleware, de stockage et de virtualisation fiables et hautement performantes. Le token Protivade Gemalto s’adapte en toute aisance à la technologie d’authentification élaborée de Red Hat permettant aux employés de la société de se connecter au réseau privé virtuel (VPN) et aux applications basées sur le  langage de balisage d’assertion de sécurité (SAML).

Red Hat est à l’avant-garde des technologies open source. Il est donc d’autant plus important pour elle d’être capable de protéger ses informations sensibles par des mesures de sécurité plus élaborées qu’un simple nom d’utilisateur et mot de passe. Grâce au format de sécurité de Gemalto, Red Hat bénéficie d’un accès à distance sécurisé lui offrant un niveau supplémentaire de sécurité. Etant donné l’importance que revêtent pour Red Hat les solutions standards d’accès libre, l’interopérabilité de la solution de Gemalto permet à Red Hat de l’intégrer très facilement à ses systèmes de TI existants et futurs. Le déploiement d’un système d’authentification mutifacteurs offre des avantages supplémentaires qui s’ajoutent aux bénéfices directs pour les entreprises au plan de la sécurité. Il constitue également une mesure préventive qui permet de réduire les coûts que représentent les appels aboutissant aux helpdesks pour la reconfiguration de mots de passe. « Nous avions besoin d’une solution de sécurité offrant les mêmes standards que ceux nous nous attachons à promouvoir et l’assistance produit et  à la clientèle de Gemalto tout au long du déploiement a permis à nos associés d’intégrer facilement et en un clin d’oeil le token au sein de notre processus d’authentification multifacteurs. »  explique Jay Madison, Senior Director, Information and Services, Red Hat.

 

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