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Apple muscle sa lutte contre la fraude : 9 milliards de dollars déjoués en cinq ans

Apple affirme avoir empêché pour plus de 9 milliards de dollars (environ 8,3 milliards d’euros) de fraudes sur son App Store en cinq ans, dont plus de 2 milliards rien qu’en 2024.

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Dans un écosystème numérique de plus en plus exposé aux manipulations, Apple se pose en rempart contre les abus. Son dernier rapport sur la sécurité de l’App Store met en lumière des chiffres impressionnants : des millions de tentatives de fraudes ont été bloquées, des centaines de milliers de comptes supprimés, et des dizaines de milliers d’applications malveillantes rejetées. Cette vigilance accrue intervient alors que la pression réglementaire s’intensifie aux États-Unis, notamment sur les systèmes de paiement, et que la concurrence, comme Google, redouble elle aussi d’efforts pour sécuriser ses plateformes. Face à ces menaces en constante mutation, Apple entend prouver que son modèle fermé, longtemps critiqué, reste une barrière efficace contre la fraude numérique.

Des chiffres qui illustrent une surveillance de chaque instant

Apple n’a pas ménagé ses efforts en 2024 pour protéger ses utilisateurs. Selon les données publiées, la firme de Cupertino a bloqué plus de 2 milliards de dollars (environ 1,84 milliard d’euros) de transactions frauduleuses en une seule année. Ce chiffre record s’appuie sur une stratégie qui combine l’intelligence artificielle, la modération humaine et des outils d’analyse comportementale sophistiqués.

L’entreprise a supprimé plus de 46 000 comptes de développeurs pour comportement frauduleux, et en a rejeté 139 000 autres avant même qu’ils ne puissent publier quoi que ce soit. Cela traduit un durcissement du contrôle dès les premières étapes de validation, une mesure nécessaire dans un environnement où les fausses applications et les escroqueries évoluent rapidement.

Apple a également porté une attention particulière aux faux comptes et aux avis manipulés, deux fléaux qui minent la confiance des utilisateurs dans l’App Store. En 2024, plus de 711 millions de comptes utilisateurs soupçonnés de comportements frauduleux ont été bloqués, dont 129 millions désactivés pour leur implication dans le spam ou la manipulation de notes. La suppression de 143 millions de faux avis montre à quel point ces pratiques sont répandues et nuisibles.

Cette lutte s’étend aussi aux paiements : l’entreprise a identifié et bloqué 4,7 millions de cartes bancaires volées, empêchant 1,6 million de comptes d’en tirer profit. Une prouesse technologique qui repose sur des systèmes de détection sophistiqués et une coopération étroite avec les institutions financières.

Des applications écartées avant même leur apparition

Au-delà des comptes frauduleux, c’est l’écosystème applicatif tout entier que la marque a scruté avec rigueur. Près de 2 millions de candidatures d’applications ont été refusées pour non-conformité aux règles de confidentialité et de sécurité, ce qui révèle une ligne éditoriale de plus en plus stricte. Certaines applications sont rejetées avant même d’avoir atteint la phase de publication, notamment lorsqu’elles contiennent des fonctionnalités dissimulées ou des intentions douteuses.

En tout, plus de 37 000 applications ont été supprimées pour fraude avérée, et 43 000 autres rejetées pour avoir tenté d’introduire des fonctionnalités non déclarées. Le contrôle va jusqu’à la détection d’éléments cachés dans le code, ce qui nécessite une analyse approfondie des fichiers fournis par les développeurs.

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La lutte s’étend également hors de l’App Store. Apple affirme avoir bloqué l’installation de 10 000 applications piratées et stoppé 4,6 millions de tentatives de téléchargement de logiciels malveillants provenant de sources non officielles. Cela montre à quel point le périmètre de la surveillance s’est élargi, englobant aussi les zones grises du téléchargement parallèle.

Ce rapport est publié dans un contexte particulier. Aux États-Unis, de nouvelles règles imposent à Apple de permettre aux applications d’utiliser des méthodes de paiement alternatives, contournant ainsi l’App Store. Cette décision affaiblit le contrôle centralisé qui permettait à Apple de sécuriser chaque étape des transactions.

Apple se sert donc de ces résultats comme d’un argument. En montrant l’efficacité de son système fermé, la firme tente de défendre son modèle économique et son monopole sur les paiements intégrés. Selon elle, autoriser des paiements alternatifs pourrait ouvrir la porte à des fraudes plus difficiles à détecter, voire incontrôlables.

De son côté, Google n’est pas en reste. En 2024, son Play Store a bloqué plus de 2,36 millions d’applications malveillantes et supprimé 158 000 comptes considérés comme dangereux. Les deux géants américains semblent ainsi engagés dans une course à la sécurité, chacun cherchant à rassurer ses utilisateurs et à répondre aux critiques croissantes sur la surveillance des contenus numériques.

Vers une responsabilisation croissante des plateformes

La publication de tels chiffres traduit un changement profond dans la manière dont les grandes plateformes numériques conçoivent leur rôle. Il ne s’agit plus seulement de distribuer des applications, mais aussi de garantir un environnement sain, sécurisé et digne de confiance. Les géants comme Apple ou Google savent que leur réputation repose sur la fiabilité de leurs services.

Apple revendique désormais un rôle quasi institutionnel de gardien du numérique, ce qui l’oblige à investir massivement dans la modération, la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Mais cette posture soulève aussi des interrogations sur la concentration des pouvoirs entre les mains d’une poignée d’entreprises privées.

La question de l’équilibre entre ouverture du marché, respect des règles de concurrence et sécurité des utilisateurs devient centrale. Si le modèle fermé d’Apple a prouvé son efficacité, il n’est pas exempt de critiques, notamment sur le manque de transparence de ses procédures et la possibilité d’abus dans la sélection des applications autorisées.

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Crash de Docker et faille SIP sur macOS : mise à jour critique indispensable

Les utilisateurs macOS de Docker rencontrent un crash critique bloquant le lancement de l’application. Une signature de fichiers incorrecte en est la cause, mais une mise à jour est déjà disponible.

Depuis le 7 janvier, de nombreux utilisateurs de Docker sur macOS se plaignent d’un blocage inattendu de l’application. En tentant de lancer Docker, un message d’erreur signalant un code malveillant s’affiche, provoquant la panique chez certains utilisateurs. Une enquête approfondie a révélé que ces avertissements du système sont infondés, la cause réelle étant une signature incorrecte de certains fichiers du bundle Docker. Heureusement, une solution est déjà disponible avec la mise à jour vers la version 4.37.2. Toutefois, la mise en place de ce correctif n’est pas encore étendue à tous les utilisateurs. Retour sur cette crise technique et les étapes pour y remédier.

Origine du problème et conséquences

Les premiers signalements concernant le crash de Docker sur macOS sont apparus le 7 janvier 2025. Le problème a immédiatement attiré l’attention en raison de l’impact sur les flux de travail des développeurs utilisant Docker pour la gestion de conteneurs. Lors du lancement de l’application, un message d’alerte s’affichait indiquant un code potentiellement malveillant. Cette notification, générée par macOS, a rapidement été identifiée comme une fausse alerte, liée à des anomalies dans le système de certificat de macOS.

L’analyse a mis en lumière une signature incorrecte de certains fichiers du bundle Docker. Ce dysfonctionnement a perturbé les vérifications de sécurité effectuées par le système d’exploitation, interprétant ces fichiers comme potentiellement dangereux. À en juger par les informations disponibles, cette situation a entraîné un blocage complète de l’application chez de nombreux utilisateurs.

En réponse à cet incident, Docker Inc. a rapidement publié une mise à jour (4.37.2) incluant un correctif pour cette anomalie. Les utilisateurs peuvent résoudre le problème en installant cette nouvelle version. Pour les versions précédentes, des correctifs ont également été déployés sur les branches 4.32 à 4.36.

Cependant, la résolution n’est pas encore totale. La page d’état de Docker indique que certains utilisateurs n’ont pas encore effectué la mise à jour, ce qui complique l’évaluation globale de l’efficacité des correctifs.

Procédures de correction et solutions alternatives

Pour ceux qui rencontrent toujours des problèmes après la mise à jour, Docker a proposé des solutions supplémentaires. Les administrateurs systèmes peuvent utiliser un script MDM spécial pour corriger les erreurs persistantes. Ce script permet de réinitialiser certains composants de Docker et de réinstaller les binaires correctement signés.

Pour une résolution manuelle, les étapes suivantes sont nécessaires :

  1. Arrêter l’application Docker, ainsi que les services vmetd et socket.
  2. Supprimer les anciens binaires de vmetd et socket.
  3. Installer les versions corrigées de ces fichiers.
  4. Redémarrer Docker pour finaliser la procédure.

Ces opérations peuvent s’avérer chronophages pour les équipes techniques gérant un parc informatique important. D’où l’importance de privilégier la mise à jour automatique avec les fichiers signés.

Malgré ces efforts, il reste des doutes sur la stabilité globale du service. Certains utilisateurs rapportent encore des dysfonctionnements mineurs, laissant penser que le problème n’est pas entièrement résolu. À mesure que davantage d’utilisateurs adoptent les correctifs, l’impact des problèmes résiduels devrait diminuer.

Une vulnérabilité SIP révélée en parallèle

Parallèlement à cet incident, une autre menace sécuritaire a été mise en évidence sur macOS. Microsoft a découvert une vulnérabilité critique, identifiée sous le nom de CVE-2024-44243, qui permet à des attaquants locaux de contourner la protection d’intégrité du système (SIP).

SIP, ou System Integrity Protection, est un mécanisme conçu pour empêcher les programmes malveillants d’accéder à certains répertoires ou de modifier des fichiers systèmes critiques. Cette protection restreint les privilèges du compte root et limite l’accès à certains composants aux seuls processus signés par Apple.

Cependant, la faille CVE-2024-44243 permet de désactiver cette protection en exploitant une vulnérabilité dans le démon Storage Kit, qui surveille l’état des disques. Une fois exploitée, cette faille permet à des attaquants de contourner SIP et d’installer des rootkits, compromettant ainsi gravement la sécurité du système.

Apple a corrigé cette faille avec la version macOS Sequoia 15.2, publiée en décembre. Il est donc essentiel pour les utilisateurs de s’assurer que leur système est à jour. Microsoft, quant à elle, a publié les détails techniques de cette vulnérabilité afin d’informer les administrateurs systèmes et d’accélérer la mise en œuvre des correctifs.

Apple accusée de surveillance intrusive

Un employé d’Apple accuse l’entreprise de surveiller la vie privée de ses salariés via iCloud et des dispositifs intrusifs, soulevant un débat sur les droits numériques.

Apple fait face à des accusations graves de la part de l’un de ses employés, Amar Bhakta, responsable de la publicité numérique depuis 2020. Ce dernier a déposé une plainte devant un tribunal californien le 1er décembre, affirmant que l’entreprise impose des pratiques de surveillance intrusive qui interfèrent avec la vie privée des employés. Selon la plainte, Apple exige que les employés relient leurs comptes iCloud personnels aux systèmes d’entreprise, ce qui permettrait à l’entreprise d’accéder à leurs e-mails, photos, vidéos et même données de localisation, y compris en dehors des heures de travail.

Le procès met également en lumière des restrictions sur la liberté d’expression des employés, des dispositifs de surveillance dans les bureaux à domicile, et des violations présumées des droits du travail californien. Apple a nié catégoriquement ces accusations, mais cette affaire relance le débat sur la vie privée des salariés dans un monde professionnel de plus en plus numérisé et connecté.

La plainte déposée par Amar Bhakta accuse Apple de pratiques de surveillance numérique invasive via sa politique de conduite commerciale (BCP). Cette politique stipule que l’entreprise peut accéder et archiver toutes les données liées aux appareils et comptes des employés, y compris leurs comptes personnels iCloud. Selon Bhakta, cette mesure donne à Apple un accès potentiel à des informations privées telles que les photos, vidéos, e-mails, et données de localisation de ses salariés, même en dehors des heures de travail.

L’affaire va plus loin, alléguant qu’Apple impose également des restrictions aux employés dans leurs communications personnelles et professionnelles. Bhakta affirme qu’il lui a été interdit de discuter de son travail sur des podcasts, et qu’Apple a exigé qu’il supprime certaines informations professionnelles de son profil LinkedIn. De plus, il dénonce l’installation de dispositifs de surveillance dans les bureaux à domicile des employés, une pratique qui enfreindrait le droit californien du travail.

Si les accusations s’avèrent fondées, cette affaire pourrait entraîner des sanctions substantielles contre Apple en vertu du California Private Attorney General Act. Apple, de son côté, nie fermement ces allégations. Un porte-parole a déclaré que l’entreprise assure une formation annuelle à ses employés sur leurs droits, notamment sur la discussion des salaires, des horaires et des conditions de travail.

Pourtant, cette plainte met en lumière une problématique plus large : celle de la surveillance numérique sur le lieu de travail moderne. Une enquête récente révèle qu’un employé sur cinq est surveillé via des outils numériques, comme des trackers d’activité ou le Wi-Fi. Cependant, aucune preuve n’indique que ces pratiques améliorent réellement la productivité, ce qui soulève des questions sur leur nécessité.

Cette affaire n’est pas un incident isolé pour Apple. L’entreprise a déjà été poursuivie par le National Labor Relations Board (NLRB) des États-Unis pour avoir imposé à ses employés des accords de confidentialité, de non-divulgation et de non-concurrence contenant des clauses jugées illégales. Ces pratiques auraient enfreint les droits fédéraux des travailleurs à s’organiser et à défendre collectivement leurs conditions de travail.

Le débat sur la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle prend une nouvelle dimension dans un monde de plus en plus connecté. Alors que des entreprises comme Apple investissent dans des outils numériques pour accroître leur efficacité, elles risquent de brouiller les limites de la vie privée, au détriment des droits individuels de leurs employés.

Pour suivre les évolutions de cette affaire et découvrir des conseils pour sécuriser vos données et infrastructures, abonnez-vous à notre newsletter ou rejoignez notre groupe WhatsApp. Restons vigilants face aux cybermenaces émergentes.

APPLE AVERTIT LES ARMÉNIENS DE TENTATIVES DE PIRATAGE SOUTENUES PAR L’ÉTAT

Récemment, Apple a envoyé des alertes à ses clients en Arménie, les informant que leurs téléphones sont ciblés par des pirates informatiques soutenus par un État.

Le logiciel d’espionnage Pegasus est-il caché derrière l’alerte lancée par Apple, au début du mois de novembre, à l’encontre de plusieurs personnalités Arméniennes ? CyberHUB, une organisation arménienne de droits numériques qui enquête sur ces incidents, a observé une augmentation constante des infections par logiciels espions dans le pays au cours des deux dernières années. De nombreuses infections seraient liées au gouvernement azerbaïdjanais, connu pour son histoire conflictuelle avec l’Arménie, en particulier concernant la région contestée du Haut-Karabakh.

« Dans le cas de l’Arménie, ces avertissements signifient que le téléphone a été infecté par le logiciel espion Pegasus« , a déclaré Samvel Martirosyan, co-fondateur de CyberHUB, faisant référence à l’outil de surveillance développé par la firme israélienne NSO Group et vendu à des gouvernements du monde entier. NSO Group qui a demandé, il y a quelques jours, une demande de réunion avec la Maison Blanche pour expliquer l’importance de son outil lors du conflit entre Israël et le Hamas. Une entrevue, demandée par l’avocat de l’entreprise, qui indique d’ailleurs un élément important : le gouvernement israélien semble cautionner et utiliser Pegasus.

Bien qu’Apple n’ait pas précisé le logiciel espion utilisé ni identifié les responsables du piratage, il existe certaines preuves que la dernière vague d’infections a utilisé Pegasus, selon Natalia Krapiva, conseillère juridique et technologique chez Access Now, une organisation à but non lucratif pour les droits numériques. Cependant, elle souligne qu’il est difficile de le savoir avec certitude tant que l’enquête est en cours. Martirosyan a indiqué que le logiciel espion a probablement été installé sur ordre du gouvernement azerbaïdjanais. Pendant la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en 2020, le logiciel espion Pegasus a été utilisé pour cibler des journalistes, des militants, des fonctionnaires gouvernementaux et des civils arméniens. Bien que l’identité des pirates derrière ces attaques reste floue, des chercheurs suggèrent que l’Azerbaïdjan est l’un des suspects potentiels.

Le Citizen Lab de l’Université de Toronto a identifié au moins deux opérateurs présumés de Pegasus en Azerbaïdjan qui ont ciblé des individus à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Krapiva est également d’avis que « le suspect probable est l’Azerbaïdjan », en raison de son histoire avec Pegasus et de ses liens étroits avec Israël. Les tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont élevées et ont atteint un point critique en septembre lorsque l’Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire à grande échelle au Haut-Karabakh, violant ainsi un accord de cessez-le-feu de 2020.

CyberHUB, qui enquête sur les infections par Pegasus depuis deux ans, a signalé que le nombre de piratages augmente en Arménie. Cependant, l’étendue réelle de ces piratages est difficile à déterminer, car de nombreuses victimes préfèrent ne pas rendre leurs cas publics, selon Krapiva. Elle ajoute que les utilisateurs d’Android ne reçoivent pas du tout de telles notifications. La plupart des infections surviennent lors d’escalades entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Les cibles en Arménie ont inclus des politiciens de haut rang, des représentants de la société civile, des militants, des journalistes et des rédacteurs.

En septembre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a qualifié l’utilisation du logiciel espion Pegasus par plusieurs pays de la région de potentiellement illégale.

Précision : Une version précédente de cet article indiquait que Pegasus avait été utilisé pour cibler des militants en Russie — il a en fait été spécifiquement utilisé contre une journaliste russe lors de son voyage en Allemagne, et elle a reçu la notification en Lettonie.

Plainte de France Digitale contre Apple auprès de la CNIL

La CNIL s’est reconnue compétente pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition de l’utilisateur.

Sans surprise pour l’association, s’agissant des éventuelles infractions au RGPD, en application du guichet unique, la CNIL a transmis pour instruction la plainte à son homologue irlandaise déjà saisie d’une plainte similaire. Cette transmission ne préjuge en rien du bien ou mal fondé de la plainte de France Digitale mais privilégie la compétence de l’autorité du lieu du principal établissement européen d’Apple. La CNIL retient néanmoins définitivement sa compétence pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition prévu à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés, relatif notamment au droit
d’opposition de l’utilisateur d’un service de communication électronique.

Rappel du contexte

France Digitale représente près de 1800 start-ups et investisseurs du numérique français. En mars 2021, l’association a saisi la CNIL pour leur faire part d’un constat simple: les publicités personnalisées au bénéfice de la plateforme Apple sont aujourd’hui activées par défaut (voir sur le terminal en allant dans Confidentialité->Publicité). Il pourrait s’agir d’une atteinte manifeste, grave et répétée au RGPD et à la directive “e Privacy”.

C’était une première mondiale : jamais une association de startups n’avait ouvert de contentieux contre le géant de Cupertino.

Pour l’association, cette plainte vise à mettre en évidence l’inégalité de traitement que produit l’App Tracking Transparency (ATT). En effet, Apple a instauré une distinction entre les applications exploitées par des entreprises affiliées à Apple et les applications dites tierces. Ces dernières relèvent de l’ATT qui exige que leur utilisateur consente à la collecte et au traitement de leurs données. Les applications exploitées par des entreprises affiliées relèvent, elles, d’un ciblage publicitaire activé d’office sur le terminal, sans action de l’utilisateur.

Non contente d’instaurer une distorsion entre ces deux catégories d’applications, Apple semble heurter frontalement les règles du RGPD qui exigent, notamment, que la collecte et le traitement des données personnelles fassent l’objet d’un consentement exprès et spécifique. La présomption de consentement de l’utilisateur, caractérisée par l’activation d’office du suivi publicitaire, est susceptible de heurter le droit des données personnelles.

Instruction de la plainte par la CNIL

Par un courrier datant de fin mai adressé à l’association, la CNIL s’est reconnue compétente pour instruire la plainte de France Digitale.

Sans surprise pour l’association, s’agissant des éventuelles infractions au RGPD, en application du guichet unique, la CNIL a transmis pour instruction la plainte à son homologue irlandaise déjà saisie d’une plainte similaire.

A ce sujet, Benoist Grossmann, Co-Président de France Digitale et CEO Eurazeo Investment Manager, indique que “France Digitale va se rapprocher de l’autorité irlandaise pour suivre étroitement l’instruction. Celle-ci visera le non-respect par Apple des règles relatives au consentement en matière de données personnelles.”

Cette transmission ne préjuge en rien du bien ou mal fondé de la plainte de France Digitale mais privilégie la compétence de l’autorité du lieu du principal établissement européen d’Apple.

La CNIL retient néanmoins définitivement sa compétence pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition prévu à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés, relatif notamment au droit d’opposition de l’utilisateur d’un service de communication électronique.

Perspectives contentieuses

Pour Benoist Grossmann, Co-Président de France Digitale : “Qu’une décision de sanction intervienne en Irlande et/ ou en France, un contentieux judiciaire pourra se déployer contre Apple devant les juridictions françaises. En effet, s’il apparaît que la violation du droit des données personnelles a causé un préjudice aux entreprises du numérique françaises, comme nos startups, ces dernières pourront en agir en responsabilité à l’encontre d’Apple.

Gestion de son parc informatique : et pourquoi pas Apple ?

L’informatique a pris une part non négligeable au sein des entreprises. La gestion de ce parc informatique se doit d’être efficace et particulièrement contrôlée afin d’en tirer un maximum de résultats. Comment avoir un parc informatique performant et sécurisé pour son entreprise ? Parmi les solutions, pourquoi ne pas se tourner vers Apple ?

D’abord, comme tant tous les projets à mettre en place, un audit et un état des lieux est indispensable. Quel matériel exploité ? Dans quel but ? Un détail qui permet d’extraire de nombreuses références comme l’âge de vos ordinateurs, serveurs, logiciels. Ne sont-ils pas trop vieux ? Peuvent-ils être optimisés ?

La société AD Pomme, un spécialiste depuis 15 ans de la gestion parc informatique d’entreprise à Toulouse explique que cet audit permet « de fournir une analyse objective de votre parc informatique. C’est un état des lieux, essentiel pour vous aider dans vos prises de décisions futures.« 

De cette analyse poussée, un cahier des charges offrira l’opportunité d’améliorer et de faire évoluer votre parc informatique. Parfaite solution pour de petites structures dont le cœur de métier n’est pas l’informatique et qu’il n’existe pas d’équipe d’informaticiens au sein de votre structure.

Des projets clé en main qui satisferont médecins généralistes, spécialistes, agences de communication, commerçants, TPE-PME.

Les utilisateurs au cœur de l’expertise

La gestion de votre parc informatique ne peut se faire sans la réflexion de vos équipes. Sécurité, confort d’utilisation, attentes des utilisateurs, seront les premiers axes à prendre en compter.

Si recenser les matériels existants n’est pas des plus compliqué, recenser les besoins logiciels et matériels demandent d’autres compétences. Votre RH ou votre service comptabilité risque d’ouvrir de grands yeux au mot « architecture réseau« .

D’où l’importance de faire appel à des compétences dédiées.

Parmi les éléments très importants, en plus de collecter les attentes spécifiques de vos équipes, l’évaluation des risques « réseau, type de sauvegardes, plan de secours sont des éléments indissociables à l’informatique professionnelle » rappelle AD Pomme.

Un confort qui se maîtrise d’autant plus facilement par les spécifications naturelles technologiques proposées par les produits Apple.

Des applications VPN frauduleuses pour iOS tentent d’escroquer les utilisateurs

Mise en garde contre les applications « fleeceware » sur l’App Store d’Apple et partage quelques conseils pour éviter de se faire escroquer par ces applications

Fleeceware – Découverte de trois applications qui surfacturent les utilisateurs, ne fournissent pas les services dont elles font la promotion et semblent être des « fleecewares ». Les applications sont disponibles sur l’App Store d’Apple sous la dénomination Beetle VPN, Buckler VPN et Hat VPN Pro. Selon les données de Sensor Tower, une société spécialisée dans les renseignements et l’analyse marketing des applications mobiles, les applications ont été téléchargées plus de 420 000, 271 000 et 96 000 fois, respectivement, entre avril 2019 et mai 2020.

Les applications se font passer pour des applications VPN, facturant 9,99 dollars US (un peu moins de 9 euros) par semaine pour un abonnement une fois que leur essai gratuit de trois jours a expiré. Les applications affichent toutes des notes hautes, allant de 4,6 à 4,8, accompagnées de commentaires positifs. Des avis écrits de la même manière. Des messages comme potentiellement factices. Parmi les critiques élogieuses, se trouvent quelques commentaires qui mettent en garde contre ces escroqueries. Les politiques de confidentialité des applications sont également très similaires en termes de langage et de structure.

 Les chercheurs d’Avast ont installé les trois applications et sont parvenus à acheter des abonnements pour chacune d’entre elles. Cependant, lorsqu’ils ont essayé d’utiliser les VPN, les applications ne proposaient à nouveau que des options payantes. Après le nouvel achat, les chercheurs apprennent qu’ils ont déjà un abonnement. Mais pas de connexion VPN avec aucune des applications.

Zone crise des escrocs

Les applications fleeceware se situent dans une zone grise, car elles ne sont pas malveillantes en soi, elles font simplement payer aux utilisateurs des sommes faramineuses pour des abonnements hebdomadaires, mensuels ou annuels donnant accès à des fonctionnalités qui devraient être proposées à des coûts beaucoup moins élevés.

‘ »es applications ne présentent pas un caractère malveillant ; elles contournent les processus de filtrage pour intégrer les « app stores » officiels auxquels les utilisateurs font confiance. De nombreuses personnes se tournent vers les applications VPN pour protéger leurs données lorsqu’elles travaillent à distance, ce qui montre à quel point il est important pour les utilisateurs de faire des recherches sur ce type d’applications avant de les installer, notamment pour savoir qui est à l’origine du produit, leurs antécédents avec d’autres services et les avis des utilisateurs, ainsi que leur expérience en matière d’applications de sécurité et de confidentialité  » indique Nikolaos Chrysaidos, Directeur sécurité et intelligence mobile chez Avast.

Comment les utilisateurs peuvent-ils reconnaître les applications « fleeceware » ?

Les applications « fleeceware » peuvent prendre n’importe quelle forme. Les commentaires qui s’y rapportent semblent souvent factices. Des utilisateurs emploient des formulations telles que « Sensationnel » ou « J’adore ». Les commentaires authentiques indiquent le plus souvent que l’application ne fonctionne pas. Qu’elle fait payer aux utilisateurs des sommes importantes à leur insu.

Les applications « fleeceware » offrent généralement un essai gratuit de trois à sept jours, mais elles peuvent exiger des utilisateurs qu’ils saisissent leurs informations de paiement avant le début de l’essai, et elles facturent ensuite automatiquement des sommes exorbitantes au terme de la période d’essai.

 Les utilisateurs doivent bien prendre connaissance des modalités applicables à l’issue de la période d’essai d’une application et du montant des frais qui seront facturés après une période gratuite, afin de vérifier si ces frais seront automatiquement déduits de leur carte bancaire de façon permanente, sauf s’ils annulent l’abonnement.

Fruitfly : code malveillant pour MAC

Le malware, nommé Fruitfly, a été détecté en janvier 2017. Le chercheur en sécurité pour Synack, Patrick Wardle, a récemment détecté une variante du virus qui serait présente dans certains MAC depuis au moins cinq ans.

Fruitfly, le malveillant pour MAC ! Les capacités de ce logiciel-espion couvrent plusieurs fonctionnalités comme l’activation des webcams et micros, la modification d’un fichier ou l’enregistrement de la saisie clavier. L’espion peut alors surveiller les gestes de l’utilisateur mais aussi subtiliser ses données. Fruitfly a touché 400 appareils selon Mashable, principalement aux États-Unis, mais le chiffre pourrait être revu à la hausse selon le chercheur en sécurité.

Patrick Wardle voit dans ce virus une attaque sans but financier : Un pirate a conçu cet espiogiciel pour espionner des utilisateurs, en précisant que ce logiciel d’espionnage a été conçu pour de la surveillance de pointe. Le chercheur, qui a déjà travaillé pour la NSA, a déjà vu ce type de surveillance auparavant mais d’habitude, on voit ça dans des logiciels gouvernementaux ou d’État-nation selon lui.

Wardle estime que les créateurs de cette variante de Fruitfly avaient déjà abandonné leur malware. La menace est d’ailleurs en partie oubliée puisque les adresses des serveurs et les noms de domaines utilisés par le malware sont déjà désactivés.

La première version de FruitFly avait été détectée par Malwarebytes. La version cachée depuis 5 ans dans des centaines de MAC serait l’évolution de la souche découverte par MB. Jérôme Ségura, Expert en sécurité chez Malwarebytes nous livre les premiers éléments d’analyse sur ce nouveau malware : « Après la découverte de la première version du malware Mac FruitFly (détecté sous le nom de OSX.Backdoor.Quimitchin par Malwarebytes). FruitFly2 est lui aussi écrit avec du code assez rudimentaire. Ce genre de découverte nous rappelle que les Macs ne sont pas à l’abri des virus informatiques.« 

Comme le montrait ZATAZ.COM, les logiciels espions pour MAC existent, certains sont mêmes offerts. 2017 a déjà battu le record de l’année ou le nombre de malwares ciblant Apple a été le plus important. La légende selon laquelle posséder un Mac met à l’abri des malwares doit être reconsidérée car nous constatons de plus en plus d’infections où l’utilisateur se fait duper et installe un programme malveillant sur un MAC.

MacRansom, un ransomware pour Mac

La découverte de nouvelles variantes de ransomwares et de logiciels espions ciblant Mac OS n’est pas surprenante compte tenu de l’augmentation sur les forums de hacking des conversations relatives aux programmes ransomwares open-source et au développement de malwares sous licence.

MacRansom, la sale bête qui croque la pomme ! Malgré une plus petite base d’utilisateurs de Mac OS par rapport à Windows, rendant les souches de malwares ou de ransomwares moins rentables pour les cybercriminels, ce n’était qu’une question de temps avant que des variantes spécifiques à Mac n’émergent.

Comme cela semble être le cas ici avec le ransomware MacRansom, les auteurs du malware utilisent un modèle de type RaaS, Ransomware-as-a-service, permettant à ceux qui ne possèdent pas les compétences nécessaires en matière de codage de jouer aux cybercriminels. Cette démocratisation, associée à la possibilité d’acheter des malwares, a changé la donne. Les actes malveillants qui étaient isolés au départ font aujourd’hui partie d’une véritable économie souterraine et lucrative, les malwares étant devenus une source de revenus viable bien qu’étant illégale.

MacRansom, une alerte à prendre au sérieux

Les consommateurs doivent être conscients qu’il est faux de penser qu’il existe plus de vulnérabilités dans Windows que dans Mac OS, ce qui le rend moins sécurisé ! C’est plutôt sa plus petite base d’utilisateurs qui fait de Mac OS une cible moins attractive pour les développeurs de malwares. Néanmoins, il est indispensable que ses utilisateurs prennent les mêmes précautions que sur PC lorsqu’il s’agit de protéger leurs appareils, notamment via l’utilisation d’un antivirus fiable et performant. (Jean-Baptiste Souvestre, Software Engineer, chez Avast)

Lookout et Apple renforcent les mobiles sous iOS

Lookout renforce sa solution Mobile Endpoint Security pour améliorer la productivité des flottes entreprises mobiles IOS.

Lookout, spécialiste de la sécurisation de la mobilité, a étendu sa solution de sécurité d’entreprise, Mobile Endpoint Security, pour répondre aux besoins des organisations qui ont fait le choix de la plateforme iOS et accélérer l’adoption de la mobilité sécurisée en entreprise.

Lookout et Apple reconnaissent l’impact que peut avoir le mobile sur le monde du travail et ont identifié qu’avec l’augmentation de la productivité mobile, les entreprises développent de plus en plus leurs propres applications. En tant que nouveau partenaire mobilité d’Apple, Lookout lance fonction d’analyse des applications internes/métiers des entreprises pour permettre aux entreprises qui développent leurs propres applications iOS de pouvoir analyser rapidement la conformité en termes d’accès et d’utilisation données et identifier les risques de sécurité. En utilisant l’option d’analyse des applications incluse dans la solution Mobile Endpoint Security de Lookout, les applications d’entreprises iOS personnalisées sont uploadées dans l’infrastructure de sécurité Lookout pour être vérifiées par rapport à base de données existante de plus de 40 millions d’applications et permettre d’identifier les anomalies avant leur distribution par le biais des magasins d’applications internes.

De nombreuses entreprises ont des politiques de conformité uniques qui précisent comment les données doivent être stockées et sont transmises, y compris pendant leur utilisation sur des appareils mobiles et des applications. Certaines applications mobiles ou réseaux wi-fi peuvent compromettre ces politiques. Par exemple, les applications d’entreprises développées par des tiers et distribuées par les magasins d’applications internes peuvent ne pas avoir de chiffrement suffisant pour protéger les données clients ou patients.

« Les entreprises doivent avoir l’assurance que leurs données sont sécurisées tandis que leurs employés travaillent partout à travers le monde. », explique Santosh Krishnan, chef de produit chez Lookout. « La nouvelle fonctionnalité d’analyse des applications permet de vérifier le niveau de conformité des applications mobiles dans le cadre de notre mission collective de permettre aux organisations d’adopter de nouveaux modes de productivité mobile de la façon la plus transparente possible. »

En plus d’examiner des applications personnalisées, la solution Mobile Endpoint Security de Lookout peut également examiner les applications téléchargées depuis l’App Store. Bien que déjà examinées et approuvée par le strict processus de validation existant des applications de l’App Store d’Apple, certaines applications peuvent quand même envoyer automatiquement les contacts ou des informations de géolocalisation vers un serveur externe et être ainsi en contradiction directe avec les politiques établies de l’entreprise. De plus, avec la progression de la mobilité, les employés se connectent souvent à des réseaux Wi-Fi publics qui peuvent exposer les données de l’entreprise en transit.

La solution Mobile Endpoint Security de Lookout étend la sécurité intégrée de la plateforme iOS en exploitant son infrastructure de sécurité propriétaire pour fournir aux entreprises la visibilité et la possibilité de protéger leurs applications, distribuées via MDM pour iOS, des menaces réseaux et des comportements suspects. Grâce à la solution Mobile Endpoint Security, les clients de Lookout peuvent :

  • Identifier les risques qui peuvent menacer les applications construites en interne : Alors que les entreprises développent des applications propriétaires pour faciliter des flux de travail mobiles et améliorer la productivité de leurs employés et clients, les développeurs seront en mesure de présenter rapidement des applications pour analyse. Cet avis peut fournir des données immédiates sur les comportements non conformes, les logiciels malveillants et les vulnérabilités de code, tout en offrant la possibilité de détecter une application qui fait appel à des APIs non autorisées ou privées.
  • Permettre aux employés mobiles de travailler en toute sécurité : Lookout sécurise les appareils mobiles et les données par le biais d’une analyse automatique de l’appareil à chaque connexion réseau pour le protéger contre les attaques et permettre aux informations d’être transmises en toute sécurité.
  • Prendre les mesures nécessaires pour rester conforme, même sur mobile : Avec la solution Mobile Endpoint Security de Lookout, les entreprises ont maintenant la visibilité requise sur les applications installées sur les appareils mobiles de leurs employés qui peuvent ne pas être en conformité avec les politiques de sécurité établies de l’entreprise et / ou des règlements de l’industrie. Exclusivement pour iOS, les entreprises peuvent voir quelles applications se connectent aux services cloud et celles qui pourraient enfreindre la politique des données de l’entreprise, telles que celle du partage des contacts et celle des informations de localisation. Lookout fournira également aux entreprises de la visibilité sur la bonne utilisation par les applications iOS des nouvelles fonctionnalités en matière de sécurité dans iOS.

Lookout Mobile Endpoint Security est vendu grâce au programme de partenaires de Lookout. Pour les employés d’entreprises utilisatrices d’iOS, l’application de Lookout peut être téléchargée à partir de l’App Store. Pour en savoir plus sur Mobile Endpoint Security de Lookout, connectez-vous sur www.lookout.com.