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Fraude : ils vous promettent des prêts, ils repartent avec la caisse

Il n’est pas rare de croiser sur Internet des propositions de prêts d’argent via des particuliers. Prudence, le piège est assurée dans 100% des cas.

Les propositions de prêts d’argent sont nombreuses sur le web. Qui n’a jamais reçu par courriel une proposition alléchante d’un particulier ou d’une société se disant capable de vous prêter de l’argent contre un pourcentage pouvant atteindre, dans certaines propositions, 0 euros. Une habitante de Pune, en Inde, vient de goûter à ce type d’escroquerie. Elle y a laissé plus de 63 000 roupies (833€), une fortune pour le pays.

Trois suspects arrêtés

Le petit manège des voleurs était très bien rodé. Attention, cette arnaque tourne aussi en France, Suisse, Belgique, Luxembourg… La méthode est simple : laisser un message par mail ou repérer se qui semble être une personne ayant besoin d’argent. Dans le cas de cette victime, elle avait affiché sur un site web sa recherche de prêt.

Les voleurs n’ont pas tardé à la contacter en lui promettant un prêt à taux zéro. Il lui a été demandé des frais de dossier, 1 fois, 2 fois, 3 fois… Elle va payer ! Durant quinze jours, après ses paiements, silence radio des escrocs. Ils reviendront à la charge, pour de nouveaux frais, deux semaines plus tard. Bilan de l’opération, le pigeon a vu s’envoler plus de 63 000 roupies. Une plainte a été déposée. Les voleurs arrêtés. L’argent, lui, s’est envolé.

Les voleurs ouvraient des comptes en banque pour recevoir l’argent qu’ils réussissaient à détourner. L’un des voyou travaillait dans un centre d’appel téléphonique, le second était aide comptable. Ils avaient suffis sèment de vocabulaire technique pour réussir leur social engineering. Une « mini » fraude au président qui peux toucher les plus fragiles des employés d’une entreprise ! (TI)

Cybersécurité : L’Europe annonce 450 millions pour le privé

Pourquoi est-il indispensable de renouveler les fondements de la sécurité informatique qui datent de plus de 20 ans ?

Fondements de la sécurité informatique – Devenue un enjeu essentiel, la sécurité informatique est plus que jamais au cœur des préoccupations de l’Union Européenne. La Commission Européenne a récemment annoncé qu’elle allait investir 450 millions d’euros pour la sécurité informatique dans le cadre d’un partenariat avec le secteur privé. Les sociétés de ce secteur devraient d’ailleurs tripler ce montant dans les prochaines années, pour arriver à 1,8 milliard d’euros d’investissement. « Il est encourageant que l’UE investisse davantage dans la cybersécurité et en fasse l’une de ses priorités. En raison du Brexit, les universités et les entreprises françaises pourraient d’ailleurs bénéficier de plus d’investissements. » commente Kevin Bocek, VP Threat Intelligence and Security Strategy chez Venafi.

Sécurisation des identités en ligne

Cependant, on ne sait pas encore si ces financements seront investis là où c’est nécessaire. La « sécurisation des identités en ligne » est l’un des principaux domaines sur lesquels le partenariat public/privé se focalisera. Au-delà de ça, je pense qu’il ne faut pas se contenter de sécuriser l’identité des individus, mais aussi celle des machines, des logiciels, des appareils connectés et des fondations d’Internet elles-mêmes. Les logiciels sont déjà plus nombreux que la population humaine, et la capacité à différencier le ‘bien’ du ‘mal’, les amis des ennemis, n’en devient que d’autant plus importante en ce qui concerne les machines, les logiciels et les appareils connectés. Nous devons cesser d’appliquer notre pensée anthropomorphique, mais apprendre à réfléchir comme ceux qui font peser des menaces sur notre mode de vie et notre économie au 21e siècle.

Fondements de la sécurité informatique

Fondamentalement, la façon dont nous sécurisons les logiciels, l’IoT et l’Internet en soi n’a pas changé depuis plus de 20 ans. Que l’on se connecte à une messagerie électronique ou au code de programmation d’un Airbus A380, les méthodes de connexion entre individus, la confiance placée dans les applications et le mode de fonctionnement de l’économie mondiale reposent sur la sécurité offerte par les certificats numériques et les clés de cryptage. Cela va bien au-delà de l’authentification des personnes : c’est le système qui authentifie les systèmes et les logiciels, permettant ainsi aux machines de savoir qu’elles suivent les bons ordres – tout cela est beaucoup plus préoccupant que la sécurisation des identités individuelles. Parce qu’ils définissent ce qui est digne ou indigne de confiance, les clés et les certificats peuvent être utilisés comme une cyber-arme. Ils ont déjà été employés avec succès dans les attaques cinétiques, ce qui prouve qu’il est indispensable de voir plus loin que la sécurisation de l’identité des individus.

« Si le grand public n’est pas encore informé sur les dangers liés aux clés et aux certificats, confirme Kevin Bocek, ceux-ci sont parfaitement connus de la NSA, du GCHQ et d’un groupe émergent de cyber-adversaires, de la Chine aux terroristes. Les criminels et les terroristes se mettent à utiliser ces clés et ces certificats contre nous, et nous courrons actuellement le risque de voir les terroristes pirater certaines parties de l’Internet, ou plus inquiétant encore, de s’en servir pour prendre le contrôle d’actifs physiques, qu’il s’agisse de voitures, d’avions ou de centrales nucléaires, voire de la multitude d’appareils connectés qui exercent de plus en plus de contrôle sur nos foyers« .

Dans certains cas, les terroristes se sont en fait inspirés des actions de nos propres gouvernements. Prenez simplement l’exemple de Stuxnet, un malware développé par les gouvernements américain et israélien pour neutraliser le programme nucléaire iranien ; un certificat volé a permis à ce logiciel malveillant d’être considéré comme entièrement digne de confiance par les équipements iraniens. Et aujourd’hui, quand le FBI veut prendre le contrôle d’un appareil, il utilise la clé de cryptage d’Apple pour neutraliser les défenses de l’iPhone. C’est la cyber-arme du 21e siècle : elle frappe en trafiquant l’identité des logiciels et des appareils. Voilà ce sur quoi nous devons concentrer nos efforts, et pas seulement sur les individus.

Il faut maintenant réfléchir à ce qui pourrait arriver si les réseaux de nos gouvernements ou de nos entreprises, voire même de cette nouvelle ère de l’IoT, étaient piratés, pris en otage, ou pire encore : détruits. Dans le meilleur des cas, cela déclenchera le chaos. Dans le pire, cela coûtera des vies humaines. Les fondations de la sécurité d’Internet ont plus de 20 ans. Il faut absolument que les gouvernements et les entreprises cherchent à les renforcer, à les doter d’un système immunitaire capable de nous protéger, de faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal, entre ami et ennemi, et prendre immédiatement les mesures qui s’imposent pour résoudre ces problèmes.

Forte hausse de la contrefaçon des billets de banque

La police allemande s’inquiète de la forte hausse de la contrefaçon des billets de banque de 20 et 50 euros. Elle a quasiment doublée en 2015.

Les billets de banques Euros contrefaits ont augmenté considérablement, en 2015, selon un rapport publié par l’Agence fédérale de la police criminelle allemande (BKA). En 2015, 86.500 cas ont été enregistrés par les autorités. Deux fois plus d’affaires qu’en 2011. 42% de plus qu’en 2014. Un total de 112.000 billets Euros falsifiées ont été découverts en Allemagne pour une valeur nominale de 5,5 millions d’euros. Une hausse de 48% par rapport à l’année précédente. 37% des faux étaient des billets de 20 euros. Les billets de 50 montent sur la plus haute marche de ce business de la contrefaçon avec la moitié des euros saisis.

Contrefaçon des billets de banque

Selon le rapport, cette hausse de la contrefaçon des billets de banque serait due au black market, le marché noir des données piratées, contrefaites et illégales. En plus des faux billets, il n’est pas rare de croiser du matériel pour contrefaire des billets de banque : des hologrammes et des modes d’emploi vendus dans les boutiques du dark net, par exemples.

Inquiétant, les contrefacteurs semblent être en mesure d’imiter beaucoup plus de fonctionnalités de sécurité, comme que la micro-impression. Le BKA a noté que la plupart des « contrefaçons de haute qualité » ont été produites en Europe orientale et méridionale. L’Italie est montrée du doigt.

En dépit de l’amélioration de la qualité des contrefaçons, les autorités indiquent que la majorité des billets contrefaits sont détectables sans l’utilisation d’aides techniques. (DW)

Le ransomware : 2ème menace la plus répandue

Une étude révèle les cinq malwares les plus actifs sur Windows entre janvier et juin 2015, auprès des utilisateurs français et belges.

Bitdefender, éditeur de solutions antimalwares, vient de dévoiler les cinq malwares sur PC les plus répandus en France et en Belgique, ainsi qu’au niveau mondial, entre janvier et juin 2015. Sur les six premiers mois de l’année, Bitdefender a identifié et bloqué JS:Trojan.Ransom.A, l’une des séries de malwares les plus actifs, et qui se classe en 2ème position des menaces les plus répandues auprès des utilisateurs de PC français et belges. Ce type de menaces, les ransomwares, avait déjà beaucoup fait parler en 2014, lorsque Icepol avait fait sa première réelle victime (un homme s’était suicidé après que son ordinateur eut été bloqué). Des variantes plus récentes sont apparues sur Android, avec notamment Koler, un ransomware qui affichait un message géo localisé des forces de l’ordre en prétextant la présence de contenu pédopornographique sur l’appareil de l’utilisateur.

Au niveau mondial, c’est Sality, un vieux code persistant de 12 ans, considéré comme l’un des codes malveillants les plus complexes, qui se classe en 2ème position des malwares les plus répandus ces derniers mois sur PC. « Malgré sa résistance aux mécanismes antimalwares, Sality n’est pas infaillible, » explique Bogdan Botezatu, Analyste Senior en e-menaces chez Bitdefender. « Il peut devenir vulnérable puisque ses mises à jour ne sont pas vérifiées et peuvent donc être détournées. En effet, la mise à jour peut être remplacée par un outil de désinfection. »

Enfin, Bitdefender a noté et bloqué un autre logiciel malveillant très résistant, Conficker, qui figure parmi les 5 menaces les plus répandues dans le monde, notamment en France et en Belgique. Cette menace est la preuve vivante qu’un vieux logiciel non patché reste la porte d’entrée préférée des pirates informatiques. « Ce botnet est actif depuis 2008, bien que ses créateurs ne travaillent plus actuellement dessus » ajoute à datasecuritybreach.fr Bogdan Botezatu. « Il doit sa longévité aux vieux systèmes non patchés. Malgré la disponibilité de correctifs, les utilisateurs n’ont pas tous mis à jour leurs ordinateurs. »

TOP 5 DES MALWARES SUR PC EN FRANCE ET EN BELGIQUE

Trojan.VBS.UDE
Ce trojan downloader prend la forme d’un script VBS (Microsoft Visual Basic Scripting Edition). Son rôle est de télécharger un autre script servant de relais depuis un service d’hébergement en ligne ou directement depuis un site Web afin de donner la main en finalité à la réelle charge malveillante (un fichier exécutable). Le code contenant la charge malveillante dans le VBS est non seulement obfusqué, mais aussi dissimulé en insertion entre diverses lignes de commentaires.

JS:Trojan.Ransom.A
Trojan.Ransom.A est un JavaScript qui verrouille l’écran de l’utilisateur, et prétend que les autorités ont pris le contrôle de l’ordinateur en raison d’activités illégales. Un écran de blocage s’affiche alors, ce qui empêche l’utilisateur d’accéder à ses fichiers ou à la plupart des fonctionnalités du navigateur. Ce ransomware très dangereux est capable d’infecter n’importe quel appareil Windows, Mac OS ou Linux.
     
Trojan.VBS.UCZ
Ce cheval de Troie se cache sous les lignes de texte en commentaires et s’exécute le plus souvent au démarrage.

Win32.Worm.Downadup.Gen (Conficker)
Le ver Downadup, aussi connu sous le nom de Conficker, se répand via des supports amovibles et une vulnérabilité Windows XP (désormais patchée). Il est capable de télécharger  et d’exécuter une variété d’autres fichiers et de désactiver le logiciel de sécurité, tout en empêchant l’utilisateur d’accéder aux sites de sécurité, de lancer le PC en mode sans échec ou autres.
     
JS :Trojan.JS.Likejack.A
Cet outil, écrit en JavaScript, permet de modifier les « Like » de Facebook. Le likejacking (détournement de Like) est une variante du clickjacking (détournement de clic) où un code malveillant est associé au bouton « Like » de Facebook.

TOP 5 DES MALWARES SUR PC DANS LE MONDE

Trojan.LNK.Gen
Le fameux « virus au raccourci » peut être utilisé pour répandre des fichiers malveillants, dont le célèbre malware Stuxnet.

Win32.Sality.3
Sality contamine les fichiers exécutables. Sa capacité à désactiver les paramètres de sécurité et bloquer l’antivirus explique sa longévité (il existe depuis 2003). Il peut s’injecter lui-même dans tous les processus en cours et infecter des lecteurs amovibles en copiant son propre code ainsi qu’un fichier autorun. Il contacte un serveur C&C et télécharge des charges utiles malveillantes et des fichiers exécutables supplémentaires, fournissant ainsi une porte d’accès aux intrus.

Trojan.AutorunINF.Gen
Ce fichier autorun est traditionnellement utilisé pour la propagation de vers, tels que Conficker. Il s’exécute automatiquement quand le système est connecté à un support de stockage externe de type clef USB ou DVD. « Cette menace montre qu’il existe toujours des utilisateurs de Windows XP, malgré la fin du support de ce système en avril 2014, » déclare Bogdan Botezatu. « En effet, ils représentent encore 11,7% des utilisateurs dans le monde, ce qui devrait soulever des questions sur les vulnérabilités toujours susceptibles d’être exploitées. »

Win32.Worm.Downadup.Gen (Conficker)
Le ver Downadup, aussi connu sous le nom de Conficker, se répand via des supports amovibles et une vulnérabilité Windows XP (désormais patchée). Il est capable de télécharger  et d’exécuter une variété d’autres fichiers et de désactiver le logiciel de sécurité, tout en empêchant l’utilisateur d’accéder aux sites de sécurité, de lancer le PC en mode sans échec ou autres.

Gen:Variant.Buzy.298 (Ramnit)
Ce ver, qui fait partie de la famille de malwares Win32/Ramnit, se propage via des supports amovibles, des kits d’exploits ou encore couplé dans des applications indésirables (de type adware). Il est capable de télécharger et d’installer un autre malware.

Étude basée sur les informations techniques issues des chercheurs en malwares, Dragos Gavrilut et Alex Baetu.

Les organismes de services financiers EMEA de plus en plus touchés par des menaces de fraudes en ligne

Les décideurs IT de dix pays mettent en évidence les pertes financières et les préoccupations réglementaires liées à aux logiciels malveillants, au phishing, aux vols d’identifiants et aux piratages de profils d’employés.

Les organismes de services financiers de la zone EMEA sont de plus en plus exposés et préoccupés par l’augmentation des menaces de fraude en ligne, selon une enquête commandée par F5 Networks. Les décideurs informatiques révèlent qu’ils doivent constamment faire face à des attaques significatives ciblant les finances et la réputation de leur entreprise dues à des programmes malveillants, des campagnes de phishing, des attaques visant à s’accaparer des identifiants utilisateurs ou détourner leurs sessions. Cela a pour conséquence de générer un besoin croissant pour des solutions multi-couches de protection et de détection des fraudes en ligne et sur mobiles.

L’enquête a révélé que 48 % des organisations ont, au cours des deux dernières années, déjà subi des pertes financières allant de 70 000 € à 700 000 € et ayant pour origine des fraudes en ligne. 9 % de ces actes de malveillance ont permis de dérober des sommes supérieures à 700 000 € et 3 % supérieures à 1 000 000 €.

73 % ont cité les atteintes à la réputation comme étant la principale préoccupation liée à ces attaques, alors que 72 % craignent la perte de revenus et le fardeau de devoir effectuer des audits de sécurité complets. Parmi les autres impacts négatifs majeurs figurent la perte de la confiance et la fidélité des clients (64 %) et les amendes potentielles par les organismes de réglementation (62 %).

« Que ce soit des attaques de type phishing, Man-in-the-middle, Man-In-The-Browser ou d’autres activités basées Trojan comme des injections Web, des détournements de formulaire en ligne, des modifications de pages ou des modifications de transactions, les dangers de la fraude en ligne sont inévitables et vaste pour les entreprises quel que soit leur secteur », déclare à DataSecurityBreach.fr Gad Elkin, Directeur EMEA de la sécurité de F5. Plus que jamais, il est essentiel de comprendre la nature des menaces et de mettre en œuvre des solutions qui éliminent les attaques avant qu’elles ne puissent vraiment nuire. Ceux qui feront cela correctement seront récompensés par la fidélité de leurs clients et en retireront les bénéfices. »

Plus de 35% des répondants ont affirmé avoir subi des pertes liées à des fraudes ayant pour origine une large variété d’attaques en ligne. Les programmes malveillants ont été le principal coupable (75 %), suivie par le phishing (53 %), le piratage d’identifiants (53 %) et le piratage de session (35 %).

Lorsque les stratégies de défense ont été abordées, 37% des entreprises interrogées ont déclaré qu’elles préféraient la défense à fraude en ligne faisant appel à des solutions hybrides combinant des prestations et sur site ou en ligne. Le chiffre est plus élevé (59 % des répondants) pour les organisations de plus de 5.000 employés.

55 % des répondants affirment avoir adopté des solutions de prévention contre la fraude multi-couches. Les solutions embarquées sur les terminaux sont les plus populaires (62 %), suivie par l’analyse de navigation de page pour identifier les schémas de navigation suspects (59 %), et l’analyse des liens de relations entre les utilisateurs, les comptes et les terminaux pour détecter les activités criminelle et/ou les abus (59 »%). Les solutions fournissant une analyse comportementale de l’utilisateur et de comparaison pour des canaux spécifiques figurent également en bonne place (55 %).

Ce contexte explique les raisons pour lesquelles il y a une demande croissante pour des solutions en ligne bénéficiant de capacités de protection contre la fraude sans nécessité d’installer quoi que ce soit sur le poste. Ceux-ci permettent aux organisations d’équiper en temps réel tous les types de postes contre toutes les variétés de menaces en ligne sans que l’utilisateur ait à faire quoi que ce soit, écartant tout danger dans des situations telles que des injections de code HTML ou de script malveillants. Cela inclut les menaces les plus récentes telles comme le malware Dyre, qui dispose d’un large éventail de capacités qui en font l’un des chevaux de Troie bancaires les plus dangereux actuellement. « Les fraudeurs continuent d’évoluer et d’exploiter le maillon le plus faible : l’utilisateur final », conclut Gad Elkin.

250 employés ont été interrogés au Royaume-Unis, France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Suède, Pologne et Arabie Saoudite.

La fraude à la carte bancaire représente 544 millions d’euros de perte en France

D’après Check Point Software Technologies Ltd, spécialiste de solutions en sécurité informatique, les Européens perdent chaque année plus de 1,7 milliards d’euros dû aux vols des données présentent sur les cartes bancaires. La France, avec 544 millions de perte en 2013 se positionne au 3ème rang derrière le Royaume-Uni et les Etats-Unis (Le Royaume-Uni et la France représentent 62% de la fraude à la carte bancaire en Europe).

La situation la plus critique en matière de sécurité bancaire est aux États-Unis. Chaque année, l’économie américaine perd environ 5 milliards de dollars. L’année dernière, une seule attaque menée contre Home Depot a permis de compromettre 56 millions de cartes bancaires, un nombre record. L’année précédente, en 2013, des pirates ont compromis plus de 40 millions de cartes bancaires en dérobant des données bancaires à la chaîne de supermarchés Target.

Les consommateurs anglais et français sont parmi les plus vulnérables. En 2013, ces deux pays ont perdu respectivement 674 millions et 544 millions d’euros. Additionnées ensemble, ces pertes représentent plus de 62% de la fraude à la carte bancaire en Europe. Cependant, la France enregistre une des plus faibles progressions du taux de vol parmi tous les pays d’Europe. D’importantes pertes ont également été relevées en Allemagne (147 millions d’euros) et en Espagne (116 millions d’euros), mais ces chiffres sont en baisse depuis quelques années. La Russie se détache du lot avec des pertes en 2013 (131 millions d’euros) qui représentaient une augmentation de 28% par rapport à l’année précédente.

Les terminaux de paiement sont menacés

La menace la plus importante pour la sécurité des cartes bancaires réside dans les attaques menées contre les terminaux de paiement. En exploitant des vulnérabilités logicielles et en utilisant des logiciels malveillants, les pirates sont en mesure d’utiliser des accès à distance pour dérober des données lues par les terminaux durant les transactions. Ce type d’attaque a été utilisé contre les réseaux de Home Depot et de Target aux États-Unis. Il convient de noter que les clients aux États-Unis sont particulièrement vulnérables à ces menaces en raison des systèmes de paiement obsolètes qui y sont utilisés. Selon des études récentes, près d’un tiers des attaques de logiciels malveillants menées contre des terminaux de paiement dans le monde se sont déroulées aux États-Unis !

Les experts soulignent également que les systèmes de sécurité des cartes bancaires à puce sont d’une importance secondaire contre les attaques de logiciels malveillants. Les pirates peuvent utiliser partout dans le monde les numéros de cartes bancaires dérobés aux États-Unis. Les cartes bancaires européennes, bien qu’équipées de technologies de sécurité plus avancées (puces et codes PIN), sont facilement utilisées aux États-Unis où la protection est uniquement limitée à la bande magnétique des cartes.

Les Européens sont de plus en plus préoccupés par les vols de cartes bancaires, d’autant plus depuis que les prix des cartes bancaires dérobées ne cessent d’augmenter chaque année sur le marché noir. Les experts de Check Point estiment le prix d’une carte Visa ou MasterCard dérobée aux États-Unis est d’environ 4 dollars, tandis que les données d’une carte bancaire européenne peuvent valoir jusqu’à cinq fois plus, soit 20 dollars !

Piratage : Bitcoins dans la ligne de mire

Décidément, la monnaie Bitcoins, monnaie virtuelle qui peut se transformer rapidement en argent sonnant et trébuchant, connait un regain d’intérêt chez les pirates informatiques. La place d’échange Bitcoin danoise BIPS est la dernière victime en date. Une attaque DDoS qui a permis aux attaquants de dérober près de 1 million de dollars. Au moins deux attaques DDoS (les 15 et 17 novembre) ont précédé ce piratage et il était logique de penser que de nouvelles tentatives seraient menées.

La popularité du Bitcoin, monnaie virtuelle dont l’utilisation au niveau mondiale ne cesse de croitre a vu son cours progresser significativement au cours des derniers mois. Le cours du Bitcoin est passé, en octobre de 137 euros à… 647 euros en cette fin du mois de novembre (20 dollars, il y a un – La monnaie a grimpé jusqu’à 1000 dollars, mercredi). Bilan, après le piratage de mining.bitcoin.cz, de Inputs.io, voici donc le DDoS contre un Danois. « Les cyberattaques les plus conséquentes sont capables de mettre hors service les applications critiques d’une entreprise et peuvent avoir des impacts financiers importants, souligne Laurent Pétroque ingénieur chez F5 Networks, Les entreprises qui dépendent de leur présence en ligne pour leur activité se doivent absolument d’investir dans des solutions de sécurité que ce soit pour elles, leur personnel ou les clients et utilisateurs finaux et ce afin de les protéger contre ces vecteurs d’attaque. »

Que ce genre d’attaques DDoS soient l’œuvre de fauteurs de troubles, de rivaux effectuant des tentatives de sabotages ou tout simplement de cybercriminels appâtés par des opportunité de gains faciles, il est plus que flagrant que la défense contre ces dernières ne concerne plus uniquement une faible proportion d’entreprises des secteurs privés et public. Ces attaques sont devenues plus fréquentes, ce sont amplifiées ces derniers mois et nous pouvons nous attendre à en voir beaucoup plus, avec encore plus de puissance, dans les tous les secteurs en 2014. « Les autres places d’échange Bitcoin à travers le monde devraient, si ce n’est pas déjà fait, faire le nécessaire rapidement pour se prémunir d’attaques similaires. » termine l’informaticien.

Data security breach revenait, il y a peu, sur les attaques à l’encontre de Bitcoin et des utilisateurs de cette monnaie virtuelle. Depuis plusieurs mois, les attaques se sont intensifiées : botnet, kit exploit, phishing, DDoS. Certains pirates, comme le montre datasecuritybreach.fr affiche des transactions malveillantes de plusieurs dizaines de milliers de dollars/euros. Au cours des dernières années, la capacité de voler le fichier wallet.dat, le portefeuille Bitcoin, a été ajoutée à plusieurs familles de logiciels malveillants comme Zeus, Zbot, Dorkbot,  Khelios. Et ce n’est plus le mot de passe Bitcoin qui semble être un frein aux malveillants professionnels. A noter que des botnets IRC s’exécutent sur la base du « AthenaIRCBot », un code source qui a la capacité de voler le fameux fichier portefeuille. Bref, l’hiver s’annonce… chaud, d’autant plus que le Ministère de la Justice américaine et le SEC (le gendarme de la bourse US) ont déclaré au Sénat de l’Oncle Sam que le Bitcoin était un moyen de paiement légitime. A chypre, il est dorénavant possible de payer ses cours en Bitcoin.

 

 

Pirates de CB arrêtés à Nice

Les « Amis du petits dejeuners », comme les nomme ZATAZ.COM, de la région de Nice se sont mis au houmous, moutabal, böreks et autres dolmas. La division économique et financière de la police judiciaire niçoise a arrêté dans un hôtel, fin juillet, deux Arméniens soupçonnés d’avoir mis en place des skimmeurs dans des distributeurs automatiques de billets de Nice, Aix-les-Bains, Marseille, Lyon. C’est d’ailleurs des policiers lyonnais qui avaient traqué et logé les deux présumés voleurs.

Les skimmeurs ? Des systèmes permettant d’intercepter les données de votre carte bancaire insérée dans un distributeur de billet officiel. Du « matos » qui pullule. Les deux pirates appréhendés, comme d’habitude, font parti d’une bande très organisée avec les « placeurs », les collecteurs et les revendeurs. Déférés au parquet, les deux amateurs du skimming ont été mis en examen pour escroqueries en bande organisée. (Nice matin)

13 Comptes en banque bloqués après le piratage de RPG

Le compte en banque de l’entreprise de télécommunication RPG piraté. Plus de 32.000 euros transférés. Des pirates informatiques ont réussi, en 3 heures, à pirater l’un des comptes bancaires de l’entreprise de télécommunication indienne RPG et à transférer 32.640 euros. Un compte courant basé dans la ville de Mumbai. L’attaque a été détectée le 11 mai dernier. L’argent détourné a été placé dans 13 comptes bancaires différents à Chennai, Coimbatore, Tirunelveli, Bangalore, Hyderabad, … Les comptes bancaires ouverts par les pirates ont été bloqués, mais les e.voleurs ont déjà mis la main sur l’argent liquide. La police a arrêté trois présumés membres de ce groupe de pirates qui retiraient des billets verts dans des banques de Coimbatore et Hyderabad. Les pirates ont réussi ce piratage via un courriel piégé. Un employé aurait ouvert un fichier joint dans un email. Dans le document numérique piégé, un cheval de Troie. (TI)