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Reconnaissance du visage, une nouvelle plainte contre Facebook

Une nouvelle plainte contre le système biométrique de Facebook. Cette fois, un collectif de l’Illinois souhaite faire interdire la reconnaissance du visage mis en place par le portail communautaire.

Pour la quatrième fois cette année, Facebook Inc. a été frappé d’une poursuite judiciaire instiguée par un collectif d’internautes mécontents. C’est un résident de l’Illinois qui souhaite faire interdire la reconnaissance faciale de Facebook. Il indique que le logiciel biométrique du portail communautaire viole une loi sur la vie privée de l’état dans lequel vit l’opposant.

Cette 4ème plainte, depuis le début de l’année aux USA, a été déposée lundi 31 août 2015. Elle souligne une bataille qui pourrait se répercuter sur le reste de l’industrie high-tech des États-Unis. Avec près de 1,5 milliard d’utilisateurs actifs, Facebook a amassé ce qui est probablement la plus grande base de données privée au monde de « faceprints ». Des scans numériques de nos visages via des motifs géométriques uniques.

Facebook explique utiliser ces identifiants pour suggérer automatiquement des photos à ses utilisateurs. Lorsque les utilisateurs téléchargent de nouvelles photos sur le site, un algorithme calcule une valeur numérique basée sur les caractéristiques uniques du visage d’une personne. Pour Facebook, un moyen pratique de rester connecté avec ses amis. Les défenseurs de la vie privée et des droits civils indiquent que ces données générées par la technologie de reconnaissance faciale est particulièrement sensible, et exige des garanties supplémentaires.

Facebook ne corrige pas un problème de sécurité

Une vulnérabilité informatique vise le site Facebook, et ses utilisateurs. Un problème qui pourrait mal finir si le géant américain ne corrige pas rapidement.

En avril 2015, Reza Moaiandin, directeur technique pour Salt Agency, découvrait une faille de sécurité dans Facebook. La vulnérabilité pourrait permettre à un pirate de décrypter les identifiants des utilisateurs du portail communautaire. Pour que l’attaque fonctionne, Reza a utilisé des applications (API) proposées Facebook. Un problème qui semble sérieux. La fuite pourrait permettre de recueillir des millions de données personnelles d’utilisateurs (nom, numéro de téléphone, emplacement, images, …).

Facebook a été alerté en avril 2015, mais n’a toujours pas corrigé. Via cette faille, un malveillant peut alors communiquer avec le Facebook GraphQL et obtenir autant de détails que possible, en faisant passer l’ID de la cible, pourtant chiffrée, à la moulinette.

En utilisant un script maison, Reza a testé sa découverte. Bilan, la fuite de données est exponentielle et  risque de devenir un problème sérieux si aucune limite est mise en place par Facebook. « La communication avec ces API doit être pré-chiffrée, explique Reza, et d’autres mesures doivent être mises en place avant que cette faille ne soit découverte par quelqu’un de beaucoup plus dangereux. » Le chercheur indique avoir trouvé cette faille, par hasard !

Accéder à votre compte Facebook sans mot de passe, facile !

Voilà qui va être apprécié chez les amateurs du réseau communautaire. Les employés de Facebook peuvent accéder à votre compte, sans utiliser votre mot de passe. Facebook explique que cela reste cependant très contrôlé !

On ne rigole pas, et on se dit que Facebook croit vraiment ce qu’il tente de raconter aux internautes. Accéder à votre compte Facebook est très simple pour un employé, il lui suffit de cliquer sur le logiciel local et le voilà dans votre espace, sans avoir à utiliser, ni même connaitre votre mot de passe. Facebook explique que cela reste cependant très contrôlé !

La découverte a été faite par un Paavo Olavi Siljamäki, un DJ producteur, en visite dans les locaux de Facebook. Il explique, sur son compte FB, avoir vu de ses petits yeux un employé de Facebook accéder à son compte, sans utiliser le moindre sésame. « Des gens sympas là-bas nous ont donné de bons conseils sur la façon d’utiliser au mieux Facebook. Puis on m’a demandé si j’étais d’accord pour regarder mon profil (…) Un ingénieur de Facebook peut alors se connecter directement sur mon compte, regarder tout mon contenu privé sans me demander mon mot de passe« .

Le plus fou est que Paavo a ensuite regardé, chez lui, son compte Facebook. Sa page ne lui a pas indiquer cette visite particulière.  « Nous avons des contrôles administratifs, techniques et physiques très rigoureux quant à l’accès aux informations de nos utilisateurs » indique Facebook à Venture Beat. Bref, Paavo a donné son accord, et l’employé est rentré !

 

Attaques à l’encontre des comptes sociaux

Après Le Monde en Janvier, CNN, Forbes et une vingtaine d’importants média en 2014, c’est au tour de Newsweek de voir son compte Twitter piraté pendant quelques heures par des pirates se réclamant du groupe Etat islamique (EI).

Comme nous le disions déjà lors de l’attaque subie par Le Monde, les comptes de réseaux sociaux tels que Twitter sont une cible de première importance pour les pirates. Si certaines entreprises ont mis en place des procédés et des moyens techniques pour protéger leur compte Twitter contre le hijacking, la plupart n’ont rien de cela et sont donc non seulement vulnérables au hijacking de leurs comptes de réseaux sociaux, mais sont aussi incapables de détecter ce hijacking de leurs propres comptes. Dans une récente étude auprès des entreprises du Fortune 100, les chercheurs de Proofpoint relevaient les points suivants :

· Il existe trois principaux types de menaces de réseaux sociaux parmi lesquels : le piratage de compte, les comptes non autorisés, et les menaces basées sur le contenu (ex : spam social, liens malveillants, etc.).
· En moyenne, deux comptes Facebook sur cinq (soit 40 %) semblant représenter une marque du classement Fortune 100 ne sont pas autorisés.
· En moyenne, un compte Twitter sur cinq (soit 20 %) semblant représenter une marque du classement Fortune 100 n’est pas autorisé.
· Les marques du classement Fortune 100 sont victimes d’au moins une intrusion sur leurs comptes de réseaux sociaux par jour ouvrable.
· Le volume de spams diffusés via les réseaux sociaux a été multiplié par sept depuis le milieu de l’année 2013, date de la publication du précédent rapport « State of Social Media Spam ».

Un compte compromis fournit aux pirates une plateforme idéale pour la distribution de spams, de liens malicieux, et autres contenus pouvant nuire à l’image de marque de l’entreprise touchée. Les comptes de réseaux sociaux des médias sont d’autant plus intéressants pour des personnes malintentionnées qu’ils bénéficient d’une forte audience et que leurs posts ont une large portée. Nous ne pourrions que trop recommander aux entreprises et aux médias de se prémunir de ce type d’attaque et de préparer des plans de réponses en cas de piratage (communication, personnes à alerter, processus de reprise en main des comptes, etc.). En effet, plus on est préparé et moins l’impact sera conséquent pour l’activité et l’image de l’entreprise.

Connaître vos ami(e)s sur Facebook, un jeu d’enfant

Facebook permet de protéger son compte des regards non autorisés. Lorsqu’une personne configure correctement son profile, la protection des informations et des ami(e)s semble correcte… ou pas.

Voici un bug qui affiche vos ami(e)s alors normalement invisbles. Mario Gosparini, analyste et développeur R&D, explique ce problème qui permet de retrouver l’identité de vos ami(e)s. Plutôt génant quand on sait la vivacité des escrocs à intervenir sur Facebook.

Etonnant, le « truc » jongle avec les personnes inscrites sur votre compte et une url qu’il suffit de manipuler : facebook.com/{ pseudo de la personne cible}/friends?and={ pseudo de l’ami de la personne cible }&sk=friends.

Grace à ce lien « modifié », les visages des ami(e)s des ami(e)s permet de faire ressortir les ami(e)s en commun. « Du coup de fil en aiguille en prenant chaque amis et en utilisant un lien spéciale, je peux comparer les amis des 2 personnes, et récupérer progressivement la liste des amis intégralement« . C’est long, mais c’est efficace. (Dyrk)

PictureBook affiche les photos Facebook que vous cachez

Voilà une extension qui risque de faire un tabac, avant que Facebook face disparaitre cette option involontaire… ou pas !

PictureBook est une application dédiée au navigateur Chrome de Google. Sa mission, permettre de faire ressortir les photos que vous ne souhaitez pas afficher sur votre compte communautaire. L’outil fait ressortir les documents ou vous êtes tagués, même si vous n’avait pas validé les documents en question.

L’outil exploite les photos publiques, via les comptes de vos amis. Pour éviter ce petit espionnage entre « potes », mais pas seulement, vos « non » ami(e)s peuvent aussi vous « regarder », il suffit de dé-taguer vous même les clichés vous affichant.

PictureBook rappelle que la gestion de sa confidentialité sur la toile n’est pas un vain mot. A bon entendeur !

Arnaque aux couleurs d’Ikea

L’enseigne de meubles suédoises vient d’alerter ses clients francophones d’une arnaque en ligne à ses couleurs. Prudence !

« Cher client, souligne la marque Ikea sur son compte officiel Facebook, Nous tenions à vous avertir que des offres illégitimes circulent via Facebook. IKEA n’est pas l’auteur de ces offres vous proposant des chèques-cadeau à gagner; il s’agit probablement d’une collecte de données personnelles. » Le ton est donné pou l’enseigne IKEA, il faut dire aussi que depuis quelques jours, plusieurs fausses pages annoncent des bons cadeaux. Pour cela, il faut devenir amis et légitimer cette page en lui offrant un « j’aime » qui officialise l’honneté, aux yeux de vos ami(e)s, de ce soit disant jeux de Noël.

Attention, ne le faites pas. D’ailleurs, ce genre de pages tournent aussi pour « gagner des iPhones » ; « réduction sur votre console de jeux nouvelles générations. » …

Pour protéger vos données, nous vous recommandons vivement de ne pas donner suite à ces offres, et de ne pas les partager.

Facebook : voler nom, mail et jeton de connexion

Deux chercheurs en sécurité informatique, evil_xorb et Michał Bentkowski, ont découvert une faille qui permettait de mettre la main sur le nom, le mail et le jeton de connexion d’un utilsateur de Facebook. Le bug partait du plugin FriendFeed. Après avoir cliqué sur le bouton « Enregistrer », une requête POST à ​​redirect_uri était délivrée. Cette requête contenait les données de l’utilisateur. Rien n’était chiffré. Nom, mail et le jeton d’accès accessibles. Une vulnérabilité sensible au Clickjacking. Le bug a été signalé à Facebook et a été corrigé assez rapidement. (Bentkowski)

Piratage facile des données utilisateurs Instagram

Une nouvelle vulnérabité, considérée comme critique, touche le jouet de Facebook, Instagram.

La faille permet à un internaute malveillant de mettre la main sur les informations des utilisateurs, dont le cookies de connexion. L’attaque peut se faire via les applications (sauf mobile, ndlr) du portail communautaire. Des logiciels qui n’utilisent pas les connexions chiffrées. Bref, via un hotspot wifi, une connexion d’entreprise (coucou admin, ndlr), les données transitent en clair. Un « homme du milieu », n’a plus qu’à se servir.

Mazin Ahmed, qui a découvert le probléme a contacté facebook qui lui a confirmé connaitre le probléme depuis 2012. Facebook travaille à réfléchir quand la version HTTPS sera mise en place pour Instagram. A noter qu’en France Facebook et Instagram sont donc dans l’illégalité la plus totale et pourrait être poursuivit. La loi Française impose aux entreprises de sécuriser au mieux les données que les utilisateurs peuvent lui laisser.

Data Security Breach rappelle à Facebook et Instagram que la communication d’informations à des personnes non-autorisées est punie de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. Que la divulgation d’informations commise par imprudence ou négligence est punie de 3 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende. Article 226-22 du code pénal. A cela, DataSecurityBreach.fr rajoute que le non-respect de l’obligation de sécurité est sanctionné de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. Article 226-17 du code pénal. Seule la version mobile d’Instagram chiffre les informations.

Démocratie en Tunisie vue par des pirates

Le site oueb de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) en Tunisie, isie.tn, a été victime d’un piratage informatique qui a perturbé l’espace démocratique durant quelques heures.

Une attaque informatique non revendiquée officiellement. Selon le président de l’ISIE, Chafik Sarsar, le pirate a pu atteindre, via une faille iSQL, mercredi 8 et jeudi 9 juin, la base de données du portail. Il semble, mais cela n’a pas été confirmé, qu’une attaque de type DDoS a été lancée à l’encontre de l’application USSD en charge des inscriptions. Une attaque qui fait suite au piratage du Facebook de l’ISIE, le 8 juillet, par un pirate du nom de Fellaga. Ce dernier a diffusé, dans l’espace communautaire de l’instance ce message « Un homme averti ne se fait pas piéger deux fois. A quoi servent les élections ? Inventons une solution alternative !« .