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87% des entreprises françaises pensent courir un risque de sécurité actuellement, mais 70% ne changent rien

Plus de 80% des responsables IT pensent qu’un vol de données interne est probable dans leur entreprise, mais environ 60% déclarent ne pas avoir de procédure stricte dans ce domaine.

LogRhythm, spécialiste de la Security Intelligence, annonce les résultats d’une étude* menée auprès de responsables IT d’entreprises françaises, à propos de leur perception de la sécurité au sein de leurs entreprises, et notamment des risques en interne. D’après l’enquête, les entreprises françaises ont bien conscience des dangers liés au vol de données et des conséquences pour leurs organisations. Toutefois, il semble que les bonnes intentions ne soient pas mises en pratique et qu’une remise en question des systèmes et stratégies de sécurité en place ne soit toujours pas à l’ordre du jour.

En effet, selon l’étude, 87% des entreprises françaises pensent qu’elles courent peut-être un risque de sécurité actuellement, dont 34,5% des répondants qui en sont persuadés. Pourtant, 70% des organisations indiquent n’avoir rien changé à leurs systèmes de sécurité suite aux récentes affaires de vol de données, alors que 58% d’entre elles se disent plus inquiètes sur ce sujet suite aux révélations de Snowden.

Bien que cette dernière affaire ait été érigée en parfait exemple de ce que l’on peut craindre pour les données confidentielles de la part d’employés ou de partenaires mal intentionnés, l’étude révèle que les entreprises y attachent moins d’importance qu’aux menaces externes : 52% des répondants pensent que les menaces les plus sérieuses pour les informations confidentielles de leur entreprise viennent de l’extérieur contre 37% qui jugent les menaces internes comme étant plus importantes.

Pourtant, les risques associés sont bien identifiés : lorsqu’on interroge les responsables IT sur la possibilité que des employés accèdent à des données sensibles au sein du système d’information, 81% pensent que cela est tout à fait probable, dont 23,5% déclarant que cela était déjà arrivé.

Les menaces internes jugées moins importantes
Si 41,5% des entreprises disposent de procédures contre le vol de données confidentielles en interne, environ 34,5% des personnes interrogées pensent que les systèmes en place ne sont soit pas appliqués, soit pas satisfaisants. 15% ne savent même pas si ce type de procédure existe dans leur entreprise et 9% confirment ne pas en avoir du tout. Parmi ces derniers exempts de tout contrôle de sécurité, 15% des personnes interrogées pensent que cela n’est tout simplement « pas nécessaire ».

En ce qui concerne les procédures de sécurité élémentaires, l’étude montre qu’environ 30% des personnes interrogées ne procèdent toujours pas au renouvellement de leurs mots de passe. Parmi eux, il y a ceux qui savent que c’est nécessaire mais qui ne le font pas (24%) mais aussi 5,5% des répondants qui estiment que cela ne sert à rien !

« Les entreprises françaises sont sensibilisées aux risques majeurs de sécurité mais les bonnes pratiques ne sont toujours pas appliquées, confie Jean-Pierre Carlin, Directeur Europe du Sud chez LogRhythm. Les données des entreprises ne sont peut-être pas aussi critiques que celles de la NSA, il n’en reste pas moins étonnant que les employés ne soient pas plus impliqués par la direction sur cette pratique essentielle pour la sécurité de leurs données alors que la menace est bien réelle. Il est très surprenant que des procédures aussi basiques que le renouvellement régulier de mot de passe ne soient pas encore systématiquement appliquées. »

Selon cette étude, le manque d’information, mais aussi d’implication de la part des directions à se saisir de ces problématiques, engendre une sorte de laisser-aller sur la question de l’accès aux données, surtout en interne. Malgré les inquiétudes justifiées, les stratégies et procédures en place restent insuffisantes à ce jour. La formation des employés, l’application systématique des bonnes pratiques liées au contrôle d’accès et à la gestion des mots de passe est aujourd’hui indispensable pour initier une vraie stratégie de sécurité des données. Sans compter que ces mesures doivent elles-mêmes être complétées par d’autres procédures régissant l’ensemble des questions relatives à la protection des ressources de l’entreprise, que ce soit en matière de contrôle d’accès, ou de sanction des employés en cas de manquement ou de mauvaise application des règles de sécurité.

Malgré l’augmentation du nombre de failles de données, auxquelles viennent s’ajouter le vol et la perte de plus de 2 milliards d’enregistrements de données à travers le monde depuis 2013, les entreprises restent convaincues que les technologies de sécurité périmétrique sont efficaces pour protéger leurs données. Telles sont les conclusions d’une nouvelle étude publiée par SafeNet, Inc., un des leaders mondiaux de la protection des données.

Réalisé par SafeNet, l’indice 2014 de confiance dans la sécurité des données (SafeNet Data Security Confidence Index) indique que pour près de trois quarts (74 %) des décideurs informatiques, le firewall de leur entreprise est efficace contre l’intrusion d’utilisateurs non autorisés (84% pour les répondants français). Cependant, près de la moitié (44 %) admettent que ce firewall a connu une défaillance ou ignorent si une telle situation s’est produite (les français étant eux 34% à admettre une faille et 13% à ignorer si leur entreprise y a été confrontée). De plus, plus de 60 % d’entre eux ne sont pas convaincus que les données seraient en sécurité si des utilisateurs non autorisés réussissaient à forcer la sécurité périmétrique de leur réseau (70% pour les répondants français).

Détail des chiffres par pays accessible ici.

Investissements IT : sécurité périmétrique plutôt que défense en profondeur
Les résultats de l’étude montrent que malgré le nombre croissant des failles réseau et des pertes d’enregistrements de données, les entreprises continuent d’investir davantage dans les technologies de sécurité périmétrique et de lutte contre les failles de sécurité qu’en faveur des stratégies de défense en profondeur, qui incluent l’authentification multi-facteurs (MFA) et le chiffrement fort des données. Selon l’indice BLI de SafeNet (Breach Level Index), plus de 375 millions d’enregistrements de données clients ont été volés au cours du seul premier semestre 2014, soit une hausse de 31 % par rapport à la même période de l’année précédente.

L’étude révèle par ailleurs que pour 93 % des décideurs informatiques, les investissements effectués par leur entreprise en faveur de la sécurité périmétrique ont augmenté ou sont restés identiques au cours des cinq dernières années (pour 48% des français ce budget en sécurité périmétrique a augmenté), représentant en moyenne 9 % du budget informatique actuellement consacré à l’achat, au déploiement et à la maintenance des technologies de firewall (8% du budget des français). Pour les douze prochains mois, les personnes interrogées indiquent que cette tendance devrait continuer, les dépenses consacrées aux firewalls ne variant pratiquement pas (9,05 %).

Deux tiers des décideurs informatiques (67 %) admettent en outre ne pas envisager de réduire les investissements consacrés aux défenses périmétriques — technologie de firewall, par exemple — pour les remplacer par d’autres technologies (85% en France). D’ailleurs, s’ils devaient abandonner une méthode de protection des données sensibles, les responsables informatiques déclarent en majorité qu’ils supprimeraient les solutions de détection d’anomalies (49 % au niveau mondial, 38% en France) ou de sécurité des données telles que le chiffrement (24 % monde, 28% France), plutôt que la sécurité périmétrique (15 % monde, 21% France).

Une confiance limitée quant à la capacité de prévenir les failles de sécurité et repousser efficacement les cybercriminels

De plus, malgré la confiance élevée qu’ils accordent à la sécurité périmétrique et à son efficacité, les décideurs informatiques se déclarent moins convaincus par la capacité de leur entreprise à protéger les données contre des menaces de sécurité en plein essor. L’étude souligne les points suivants :

·        Plus de la moitié (60 % mondialement, 70% en France) des responsables doutent que les données soient en sécurité si des utilisateurs non autorisés parviennent à franchir le périmètre de sécurité de leur réseau.

·        Près de la moitié (41 % mondialement, 44% en France) d’entre eux pensent que des utilisateurs non autorisés peuvent accéder à leur réseau.

·        Un tiers (34 % mondialement, 35% en France) des décideurs informatiques se disent moins confiants quant à la capacité de l’industrie de la sécurité à détecter les menaces de sécurité et à les contrer.

·        Un quart des décideurs informatiques (25 % mondialement, 22% en France) admettent qu’en tant que client de leur propre entreprise, ils ne lui feraient pas confiance pour stocker et gérer leurs données personnelles.

·        Plus de la moitié (53 % mondialement, 41% en France) estiment que les grandes failles de données annoncées dans la presse ont amené leur entreprise à revoir sa stratégie de sécurité.

« Les conclusions de cette étude soulignent quelques contradictions intéressantes entre la façon dont la sécurité des données est perçue et la réalité », a déclaré Tsion Gonen, directeur de la stratégie de SafeNet. « Il est en revanche inquiétant qu’un si grand nombre d’entreprises continue à mettre tous leurs œufs dans le même panier. Bien que la sécurité périmétrique ne représente qu’une simple couche de protection, bon nombre d’entreprises l’utilisent comme socle de leur stratégie de sécurité de données alors que dans la réalité, ce périmètre n’existe plus. Le simple volume de failles de données indique à lui seul que si un cybercriminel veut pirater le système ou voler des données, il trouvera le moyen d’arriver à ses fins. C’est pourquoi les entreprises doivent se concentrer sur le plus important, c’est-à-dire la protection des données. Elles doivent à cet effet définir des stratégies de sécurité plus intelligentes et associer les technologies de défense en profondeur et d’authentification multi-facteurs tout en intégrant directement la sécurité dans les données grâce au chiffrement. »

Hausse de la fraude bancaire en France

La dernière étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) annonce plus de 700.000 piratages bancaires en France, par an. Voilà qui devient intéressant. Les chiffres de la dernière étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) montre qu’il y aurait eu une hausse de 43% des piratages de données bancaires, en France, entre 2010 et 2013. Plus de 700.000 victimes se sont déclarées.

Le rythme des arnaques à la carte bancaire en France ne cesserait d’augmenter indique le Figaro à la suite de cette étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) relative aux « débits frauduleux sur les comptes bancaires ». Des faits déclarés par des victimes lors d’une enquête « cadre de vie et sécurité » lancée par l’Insee. 14.500 ménages ont été interrogés pour cette enquête.

En 2010, 500.000 cas de fraudes bancaires avaient été annoncés. Trois ans plus tard, 200.000 nouveaux se sont invités dans ce compteur qui ne cesse d’augmenter. A noter que le rapport officiel de l’Observatoire de la Sécurité des Cartes de Paiement (OSCP) sur ce sujet doit être publié en juillet prochain. En 2012 (le site n’affiche aucun rapport pour 2013, ndr) l’OSCP annonçait un taux de fraude pour l’année 2011 à 0,077 % « en légère augmentation pour la quatrième année consécutive« . Cela correspondait à un montant total de fraude de 413,2 millions d’euros (contre 0,074 % et 368,9 millions d’euros en 2010).

Même si l’utilisation de XP en France diminue rapidement, ce système d’exploitation continuera probablement d’y être utilisé jusqu’en 2015.

L’exposition à Windows XP a sensiblement diminué au cours des douze derniers mois. Cependant, si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra encore un an avant que XP disparaisse de tous les postes de travail d’entreprise en France.

Selon des données internationales issues de plus de 100 000 scans de vulnérabilités mensuels réalisés sur des PC équipés de Windows par l’outil gratuit BrowserCheck de Qualys, les niveaux d’exposition dans les quatre grands pays que sont le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Allemagne ont baissé de façon constante. Les entreprises françaises ont réduit leur exposition à XP de près de moitié depuis le 1er trimestre 2013, période à laquelle 23% des scans détectaient encore la présence du système d’exploitation XP. Néanmoins, la France reste la nation la plus à risque parmi les pays étudiés avec 13% de scans détectant encore des machines sous XP, un niveau nettement supérieur à celui des autres pays observés.

Si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra une année de plus avant que l’exposition à XP ne disparaisse. Les entreprises britanniques ont réduit leur exposition à XP de plus de moitié depuis le 1er trimestre 2013, à 8%, ce qui situe ce pays au même niveau que les États-Unis. En Allemagne, l’exposition, faible dès le départ, a également baissé mais plus lentement. Si bien qu’au 1er trimestre 2013, 7% seulement des machines analysées fonctionnaient toujours sous XP. Cependant, les données indiquent que ce n’est pas avant un an et demi que les machines utilisant encore Windows XP seront mises hors service ou à niveau.

Une autre analyse de l’exposition à XP par secteur réalisée au niveau mondial s’appuyant sur des données d’analyse de QualysGuard, collectées auprès de 6700 entreprises, a permis de constater des différences non négligeables selon les secteurs.

Finance
Bien que le secteur financier ait enregistré des progrès au cours des 12 derniers mois pour éliminer Windows XP, les niveaux d’utilisation restent élevés, surtout pour un secteur qui traite des données aussi sensibles. Avec 21% des scans révélant que des machines fonctionnent toujours avec Windows XP, le secteur financier est plus vulnérable que des secteurs comme celui des services (7%), de la santé (3%), des transports (14%) ou du commerce de détail (14%).

Transports
C’est dans le secteur des transports qu’a été observée la baisse la plus nette de l’exposition à Windows XP. Le pourcentage des scans identifiant XP passant de 55% à 14% sur les douze derniers mois sur ce marché.

Wolfgang Kandek, CTO de Qualys, de commenter ces chiffres : « Nous avons constaté une baisse linéaire de l’utilisation de Windows XP au cours de ces douze derniers mois. Néanmoins, si le rythme actuel se poursuit, les entreprises resteront exposées pendant quelque temps encore. En effet, il ne faut pas oublier que même si une société fait de son mieux pour réduire le pourcentage de machines sous XP, une seule et dernière machine suffit pour rendre l’entreprise vulnérable à des attaques. »

La place de la France dans la cyberdéfense de l’Otan

François Loncle, député socialiste de l’Eure a interrogé le Ministre de la Défense (QSuestion 52074) sur la réflexion stratégique en matière de cyberdéfense. Après plusieurs années de coopération, la France a décidé à l’été 2013 d’adhérer officiellement au Centre d’excellence de cyberdéfense de l’OTAN (CCD-COE) basé à Tallinn (Estonie). Elle rejoint une institution créée en 2008, installée dans une ancienne caserne et regroupant onze autres pays, dont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, les États-unis.

L’idée de ce centre avait été lancée par l’Estonie qui avait subi, en 2007, des attaques informatiques, ce qui avait mis en évidence la vulnérabilité potentielle des membres de l’Alliance atlantique à ce type de menace. Ce centre remplit plusieurs fonctions : il réfléchit à la codification juridique de la cyberdéfense ; il incorpore la dimension informatique dans la réflexion tactique et stratégique ; il envisage des contre-mesures à des agressions informatiques ; il forme des militaires à la gestion d’incidents, à l’infiltration, à la balistique digitale, à la surveillance et à la prévention, en particulier en organisant des simulations de cyberattaques. Il lui demande donc de lui fournir des précisions chiffrées sur le personnel militaire français en poste au CCD-COE, sur la participation financière française à ce centre, sur les activités concrètes de celui-ci.

Le député a demandé à connaître les résultats du dernier exercice CCD-OTAN de novembre 2013 et savoir comment s’est comporté notre réseau informatique national, en comparaison de celui de l’OTAN basé en Belgique. Nous attendons avec impatience le « secret défense » qui sera accolé à la potentielle réponse !

Les entreprises françaises négligent Internet

Les résultats du nouveau baromètre d’Email-Brokers, le leader ouest-européen du database management et du marketing interactif, sont sans appel : les entreprises françaises négligent Internet et manquent des opportunités de développement. Pour le spécialise du web, la France un futur désert numérique ?  80 % des entreprises qui ont fait faillite en 2013 n’avaient pas de site web. « En outre, sans garde-fou, formation, accompagnement et soutien, l’explosion de la présence de nos sociétés en ligne risque bien vite de s’apparenter davantage à un effet de ‘pétard mouillé » souligne William Vande Wiele, PDG d’Email-Brokers. Si les chiffres apparaissent comme satifaisants ils montrent que la France décroche par rapport aux autres pays européens : sur Facebook, 16,09 % d’entreprises françaises ont une page contre 25,03 % en Espagne. Plus de 300.000 sites usurpent des adresses en .fr. L’e-commerce (+14%) constitue une valeur ajoutée économique et un outil de choix lorsqu’il est pleinement maîtrisé et à même d’inspirer la confiance des consommateurs. Pourtant, globalement, l’étude relève une hausse de 31 % des sites  qui ne sont pas conformes aux obligations légales, 428.800 des sites actifs ne contiennent même pas de coordonnées de contact.

La France sort du classement des pays les plus spammeurs du monde !

La France sort du classement des pays les plus spammeurs du monde ! Sophos a dévoilé la nouvelle édition de son classement des 12 pays les plus relayeurs de spams du monde, le Sophos Dirty Dozen, pour le second trimestre 2013. A noter que la France, classée 5ème pays le plus relayeur de spam au premier trimestre 2013, est sortie du classement tout comme le Pérou et la Corée du Sud. Parmi les nouveaux entrants du classement, l’arrivée remarquée de la Biélorussie directement à la seconde place, suivie de l’Ukraine et du Kazakhstan. Les Etats-Unis quant à eux gardent leur place de leaders.

HackNowLedge Contest édition France

Samedi 29 juin, le HackNowLedge Contest Europe Afrique dépose ses conférences et concours de hacking éthique à Lille. Le programme ! La capitale du Nord, Lille, et Euratechologie, accueillent, ce samedi 29 juin, le HackNowLedge Contest Europe Afrique.

Après le Maroc, la Belgique, la Côte d’Ivoire et avant l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne et le Congo, ce grand rendez-vous dédié au Hacking Ethique vient déposer ses conférences, cours et concours de hacking éthique dans l’hexagone.

Cette édition française va permettre de suivre des cours de hacking & forensic ; de participer à un Challenge de HACKING ouvert à tous ; de croiser la séance d’accréditation CACERT et de participer aux conférences sur la sécurité informatique. A noter que votre serviteur ouvrira le bal, avec la présentation des petits secrets du Protocole d’Alerte de ZATAZ.COM.

L’ensemble du programme est ci-dessous. Imprimer votre badge d’accès ICI.

France : Le fisc peut saisir tout document informatique où qu’il soit stocké

La Cour de cassation a confirmé que le fisc pouvait saisir tous les documents informatiques qu’il trouve, alors même qu’ils ne seraient stockés sur le lieu de la perquisition. Les juges ont estimé qu’il suffisait que les fichiers utiles à l’enquête soient accessibles par le réseau depuis le lieu de la perquisition.