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Mode d’emploi pour combattre les pirates de la Corée du Nord

Un mode d’emploi de l’armée américaine explique l’armée de la Corée du Nord et sa section hacking étatique.

La campagne médiatique militaire US à l’encontre de la Corée du Nord vient de voir apparaître, en ce mois d’août, un nouveau document du DoD, le Département de la Défense US, concernant les pirates informatiques de la Corée du Nord. On y apprend que l’armée américaine affirme que de nombreux pirates nord-coréens sont basés en dehors de la dictature locale, dans des pays comme la Biélorussie, la Chine, l’Inde, la Malaisie et la Russie. Une cyber armée forte de 6 000 e-soldats. De nombreux pirates affichés comme membre de l’armée de PyongYang ont été arrêtés en Thaïlande, Philippine ou encore en Chine.

Déjà, en 2011, des petites mains du Gold Farming (création de personnage dans des jeux vidéo pour les revendre) étaient arrêtées en Chine. Quinze pirates informatiques nord coréens. Ils pirataient la planète afin de récupérer des « dollars » pour Kim Jong-Li. Parmi leurs actions, de la revente d´or créés dans World of Warcraft.

Tactiques nord-Coréennes

Ce document de 332 pages est un manuel militaire baptisé « Tactiques nord-Coréennes ». Il a été rendu public en juillet 2020. Il revient surtout sur l’armée populaire coréenne et les tactiques conventionnelles. Un chapitre relate la section numérique de cette force armée. « La plupart des opérations de guerre électronique et dans le cyberespace ont lieu au sein de l’Unité d’orientation de la guerre cybernétique, plus connue sous le nom de Bureau 121″, explique l’armée américaine. Le Bureau 121 a connu une croissance exponentielle ces dernières années ». Toujours selon ce document, le Bureau 121 est passé « d’au moins 1 000 hackers d’élite en 2010 à plus de 6 000 membres aujourd’hui ». Des chiffres assez fantaisiste. Ce qui reste très étonnant pour un document militaire.

Par exemple, en 2013, un rapport du ministère sud-coréen de la Défense parlait déjà de 3 000 soldats pirates en 2013. En 2014, le DoD vendait déjà les black hat de Pyongyang comme « la 3e armée armée de hackers du monde » derrière la Russie et les États-Unis.

En 2014 déjà, l’Agence de Presse Reuters annonçait une armée de 6 000 soldats dédiés à la guerre électronique, au hacking … La source était des transfuges de Corée du Nord. Ils indiquaient alors que le Bureau 121 était composé « de certains des experts en informatique les plus talentueux de l’État, faisait partie du Bureau général de reconnaissance, une agence d’espionnage d’élite dirigée par l’armée« . Un ancien Nord Coréen ayant étudié dans une université informatique militaire partait d’une cyber armée forte de 1 800 hommes. Au même moment, d’autres transfuges annonçaient 1 200 hackers.

Le « North Korean Tactics » 2020 de l’Oncle Sam reprend des données diffusées dans un autre document baptisé lui aussi « north Korean Tactics » publié en 2001.

121 Office

Bref, les vrais chiffres sur cette armée de pirates restent et resteront flou. Une armée de pirates qui aurait été créée en 1998 à la demande de Kim Jong-il (une idée de son fils alors en Suisse ?). Un parfait fantasme pour la communication de la Corée du Nord, comme pour les Etats-Unis. Le New York Times indiquait en 2017 qu’il était estimé que 1700 soldats opéraient de la Corée du Nord, secondés par 5 000 autres, via l’étranger.

Pour rappel, après l’attaque de Sony en novembre 2014 imputée à la Corée du Nord, Barack Obama avait indiqué qu’une riposte à ce piratage était possible « dans un lieu, à l’heure et de la manière que nous choisirons ». Quelques jours plus tard, l’Internet de la Corée du Nord subissait une coupure via un DDoS (inonder un réseau de trafic jusqu’à ce qu’il s’effondre sous la charge) qui se sera jamais revendiqué. Les pirates de Sony avait indiqué ne pas être affilié au pays dont on leur affublé l’origine. En 2014, les pirates Nord Coréens avaient été accusés d’avoir infiltré l’informatique de la chaîné de TV Channel Four. Cette dernière devait diffuser une émission sur un chercheur britannique kidnappé à Pyongyang.

Fin juillet, échappant aux sanctions internationales visant à interrompre son programme d’armement nucléaire, la Corée du Nord a exploité des vulnérabilités présentes dans certaines parties du secteur bancaire de la République démocratique du Congo (RDC) afin d’accéder au système financier mondial, révèle un rapport d’enquête.

Depuis au moins 6 ans, le bureau 121 aurait en gestion au moins 6 000 soldats pirates. Autant dire qu’en 6 ans, ce chiffre a pu être multiplié par 2 … ou zéro. La bande passante locale est estimée à 2,5 gigabits. Il suffit de visiter un site comme celui de l’association des cuisiniers Nord Coréens (sic!) cooks.org.kp pour apprécier le débit ! Si à cela vous rajoutez les coupures de courant et un intranet (Kwangmyong) trés limité, les pirates Nord Coréens ont effectivement intérêt à agir de l’étranger !

The Andarial Group, Bluenoroff and Co

Le 121 Office n’est qu’une sub-division d’une organisation plus vaste comprenant « The Andarial Group ». Plus ou moins 1 600 soldats. La mission est de recueillir des informations en menant des reconnaissances sur les systèmes informatiques ennemis et la création d’une première évaluation de vulnérabilités. Ce groupe cartographie le réseau ennemi en vue d’une éventuelle attaque.

Ensuite, Le groupe Bluenoroff. 1 700 hommes et femmes dont la mission est de mener des actions de cybercriminalité financière en en se concentrant sur l’évaluation à long terme et l’exploitation des vulnérabilités des réseaux ennemis. Ce groupe exploite les systèmes à des fins de gain financier pour le régime ou pour prendre le contrôle du système.

Vient ensuite le Régiment de brouillage de guerre électronique. Situé à Pyongyang

Pour finir, le groupe Lazarus. Nombre inconnu de membres dont la mission est de créer un chaos social via des attaques informatiques. Ce groupe serait derrière l’attaque WannaCry en 2016 et 2017.

Deux fournisseurs d’Internet en Corée du Nord (Star Joint Ventures l’unique FAI du pays) : la Chine, via China Unicom et la Russe (depuis 2017) via TransTelekom. Même sauce pour la 3G avec l’unique opérateur Koryo link. La Corée du Nord dispose d’un peu plus de 1 024 IP officielles (175.45.176.0 à 175.45.179.255) pour 25 millions d’habitants et 115 sites web hébergés dans le pays. La compagnie aérienne Air Koryo était hébergée par exemple à Singapour avant de revenir dans un hébergement 100% locale.

Bref, des pirates informatiques étatiques qui ont pour mission de palier l’obsolescence des armes, radars et autres matériels de l’armée Nord Coréenne. L’armée de terre utilise encore des équipements avec plusieurs générations de retard sur ses ennemis potentiels.

La Thaïlande saisi un serveur exploité les pirates Nord-Coréens Lazarus

Les pirates informatiques du groupe Lazarus, affichés comme Nord-Coréens, auraient perdu un de leur serveur saisi par les autorités thaïlandaises.

Souvenez-vous ! En 2014, un groupe de pirates informatiques prénommé Lazarus Group (Hidden Cobra) s’attaque à Sony Picture. Motif de cette cyberattaque, punir le producteur du film « L’Interview qui tue ». Gros nanar qui se moque du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Le groupe Lazarus sera étiqueté « Hackers de la Corée du Nord ». Des films, des données sensibles internes, dont des courriels et fiches de paie, avaient été diffusés par les pirates.

Quatre ans plus tard, le ThaïCert (Groupe d’intervention en cas d’urgence informatique ThaiCERT) annonce qu’il avait pris le contrôle d’un équipement utilisé par le Lazarus Group. Un serveur utilisé dans plusieurs importantes. Étonnant que des pirates étatiques exploitent toujours le même espace numérique, et cela depuis 4 ans !

Selon un rapport de McAfee Advanced Threat Research, une campagne appelée opération GhostSecret visait les infrastructures sensibles. Une cyberattaque lancée de ce serveur basé dans les locaux de l’Université Thammasat de Bangkok.

Le ThaiCERT a déclaré travailler avec McAfee pour analyser le serveur compromis afin de comprendre les menaces en cours et d’aider les victimes potentielles. Le rapport détaille la méthode d’attaque inconnue utilisée. Elle est connectée aux opérations récentes impliquant des serveurs en Inde.

Lurk, le pirate russe derrière Wannacry

Retour sur le ransomware Wannacry. Un pirate Russe a avoué être derrière cette attaque, lui et son groupe Lurk.

Les chantages informatiques pullulent sur la toile. Mission clairement énoncée par les pirates et leurs outils malveillants, gagner un maximum d’argent et un minimum de temps. Il y a quelques semaines, un pirate Russe, fraichement arrêté, a avoué être l’auteur du rançonnage 2.0 du mois de juin 2017.

Konstantin Kozlovsky, le pirate en question, a expliqué, que lui et son groupe, Lurk Team, était l’auteur de Wannacry.

L’information n’étonne pas vraiment. On sait que les pirates Russes sont avides d’argent. L’homme a été arrêté dans la banlieue d’Ekaterinbourg. Kozlovsky avait déjà expliqué au mois d’aôut 2017, être le pirate derrière l’attaque informatique ayant visé le parti politique Démocrate américain. Une cyberattaque pour le compte du FSB, le service de renseignement Russe.

Lors d’une interview à la télévision locale (Dozhd), le pirate a confirmé avoir reconnu des bouts de code d’un autre logiciel pirate créé par son Crew, Lurk. D’ici là que les services de renseignement Russe se sont servis des 0day et autres exploits du groupe Lurk après l’arrestation de Kozlovsky, il n’y a qu’un pas. Le pirate a indiqué que les attaques à l’encontre d’entreprises Russes, telles que Rosneft et GazProm n’étaient rien d’autres… que des tests pour valider le code malveillant.

Kozlovsky rajoute une couche en expliquant que les tests ont été lancées depuis les machines de la société Samolet. « Le virus a été testé sur des ordinateurs de la société Samolet Development. Une société spécialisée dans les logements sociaux, à Moscou ». Dans les « buts » avoués, Lurk avait pour projet de pirater le réseau informatique de Novolipetsk Steel et de tenter d’arrêter ses hauts fourneaux. Voilà qui démontre que personne n’est capable de connaitre un assaillant avant de lui avoir mis la main dessus.

La Corée du Nord n’est pas coupable !

Pour rappel, l’Oncle Sam indiquait par communiqué de presse, en février 2017, avoir les preuves du créateur de Wannacry : la Corée du Nord. Une information qui leur avait été fournie par Kaspersky Lab et Symantec. Les sociétés de sécurité informatique soupçonnaient le groupe Nord Coréen Lazarus d’être derriére le ransomware. « Cette vaste attaque a coûté des milliards et la Corée du Nord en est directement responsable« , écrivait alors le conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, Tom Bossert. Des propos tenus dans le Wall Street Journal.

Le gang Lurk était connu dans l’écosystème cybercriminel pour avoir développé le kit exploit Angler. Une enquête conjointe menée par la police russe et le laboratoire de Kaspersky avait permis d’identifier les personnes à l’origine du malware Lurk. Les membres de Lurk ont ??été arrêtés par les forces de l’ordre russes à l’été 2016. Selon les autorités, Lurk a pu voler 45 millions de dollars US aux institutions financières locales. A noter qu’un agent du FSB, Dmitri Dokouchaïev, un employé du Centre de Sécurité de l’Information du FSB, serait le donneur d’ordre. Il a depuis été arrêté dans une affaire de haute trahison.

Pendant ce temps, un ancien fonctionnaire du FSB, le lieutenant-général Vladimir Skorik, a intégré la 15e entreprises mondiales de technologie de pointe, SAP CIS. Cette entreprise est spécialisée dans la création de logiciels d’entreprise. le lieutenant-général Vladimir Skorik était le directeur du Centre de Sécurité de l’information du service de renseignement Russe jusqu’en 2009.

À la poursuite de « Lazarus »

À la poursuite de « Lazarus » : sur les traces du groupe chasseur de grandes banques internationales

Kaspersky Lab vient de publier les conclusions d’une enquête menée par ses experts pendant plus d’un an au sujet du groupe de hackers « Lazarus », présumé responsable du vol de 81 millions de dollars à la Banque Centrale du Bangladesh en 2016. L’analyse scientifique des indices laissés par les pirates dans des banques situées dans le Sud-est asiatique et en Europe, a permis de cerner leur mode opératoire. Ses experts ont mis au jour le type d’outils utilisés pour les attaques visant des institutions financières, des casinos, des éditeurs de logiciels dédiés aux sociétés de placement du monde entier, ainsi que des entreprises de crypto-monnaies. Ces renseignements ont permis d’interrompre au moins deux opérations lancée dans le but de dérober de très grosses sommes à des institutions financières.

En février 2016, un groupe de pirates (non-identifié lors des faits) a tenté de dérober 851 millions de dollars, réussissant à transférer 81 millions de dollars depuis la Central Bank of Bangladesh. Ce vol est considéré comme l’un des plus grands jamais perpétrés par des pirates informatiques à ce jour. Des experts de sociétés spécialistes de la sécurité informatique ont conclu que les attaques avaient très probablement été perpétrées par Lazarus, un groupuscule passé maître dans l’art du cyberespionnage et du cybersabotage. Cette cellule est connue pour avoir perpétré une série d’attaques de grande envergure ayant ciblé des fabricants, des médias et des institutions financières dans au moins 18 pays aux quatre coins du monde depuis 2009.

Très discret pendant plusieurs mois après l’attaque contre la banque du Bangladesh, le groupe Lazarus n’est en pas moins demeuré actif. Ses membres préparaient une autre opération visant d’autres banques. Lorsqu’ils ont été prêts, ils avaient déjà réussi à trouver un point d’entrée dans une institution financière du Sud-est asiatique. Après avoir été interrompus par des solutions Kaspersky Lab et par l’enquête menée ensuite, ils se sont mis au vert pendant plusieurs mois avant de changer de continent. Ils ont alors ciblé des établissements en Europe, où là encore les logiciels de sécurité de Kaspersky Lab ont repéré leurs tentatives et les ont bloquées, aidés par ses équipes d’intervention, d’analyse scientifique et de reverse engineering ainsi que par ses meilleurs chercheurs.

Le modus operandi de Lazarus

Les experts ont passé au crible les indices collectés sur les lieux des attaques. Cette analyse scientifique leur a permis de reconstituer le mode opératoire des pirates.

  • Compromission initiale : les pirates ouvrent une brèche dans un seul des systèmes informatiques de la banque, soit en exploitant à distance des portions de code vulnérables (sur un serveur web par exemple), soit à l’aide d’une attaque dite de « watering hole » qui consiste à piéger un site web légitime. Lorsqu’une victime (un employé de la banque ciblée) consulte ce dernier, son ordinateur est infecté par des composants additionnels.
  • Trouver ses marques : les membres du groupe migrent vers d’autres ordinateurs hôtes au sein de la banque où ils déploient des backdoors persistants, qui leur permettent d’aller et venir à leur guise à l’aide des programmes malveillants installés.
  • Reconnaissance interne : le groupe passe ensuite des jours et des semaines à étudier scrupuleusement le réseau afin d’identifier les ressources intéressantes. Il peut s’agir d’un serveur de sauvegarde qui conserve les données d’authentification, des serveurs de messagerie, des contrôleurs de noms de domaine donnant accès à l’ensemble de l’entreprise, ou encore de serveurs où sont stockées les archives des transactions financières.
  • Passage à l’acte : l’ultime étape consiste, pour les pirates, à déployer leur malware conçu pour passer outre les dispositifs de sécurité internes des logiciels financiers et effectuer des transactions illicites au nom de la banque.

Empreinte géographique et attribution

Les attaques passées au crible par les experts se sont étalées sur plusieurs semaines, sachant que les pirates ont réussi à opérer pendant des mois sans se faire repérer. À titre d’exemple, pendant l’analyse de l’incident survenu dans le Sud-est asiatique, les experts ont découvert que les pirates avaient en fait corrompu le réseau de la banque 7 mois avant qu’elle ne réagisse et sollicite l’intervention des équipes de réponse aux incidents. Le groupe avait même eu accès au réseau de la banque bien avant l’incident survenu au Bangladesh.

Le groupe Lazarus a fait parler de lui à partir de décembre 2015 : des échantillons de malwares en lien avec ses activités ont été repérés sur les réseaux d’institutions financières, de casinos, d’éditeurs de logiciels dédiés à des sociétés de placement et d’entreprises de crypto-monnaies en Corée, au Bangladesh, en Inde, au Vietnam, en Indonésie, au Costa Rica, en Malaisie, en Pologne, en Irak, en Ethiopie, au Kenya, au Nigeria, en Uruguay, au Gabon, en Thaïlande et dans plusieurs autres pays. Les derniers échantillons malveillants repérés datent de mars 2017, ce qui laisse penser que les pirates ne comptent pas s’arrêter là.

S’ils ont pris soin d’effacer leurs traces, ils se sont grossièrement trahis sur au moins l’un des serveurs utilisés dans une autre campagne. En préparation de l’attaque, ce serveur avait été configuré pour faire office de centre de commande et de contrôle (C&C) du malware. Les premières connexions effectuées le jour de la configuration provenaient de nouveaux serveurs VPN/proxy, laissant penser à une période de test du C&C. Les pirates ont laissé un indice : une connexion très brève a été détectée, émanant d’une plage d’adresses IP très rare en Corée du Nord.

Selon les chercheurs, cela pourrait avoir plusieurs significations :

  • Les attaquants se sont connectés depuis cette adresse IP en Corée du Nord ;
  • Il s’agit d’un leurre savamment orchestré par quelqu’un d’autre ;
  • Quelqu’un en Corée du Nord a visité par accident l’URL du C&C.

Le groupe Lazarus investit énormément pour créer de nouvelles variantes de son malware. Ses membres ont, pendant des mois, essayé de mettre au point une version totalement indétectable par les solutions de sécurité. Mais à chaque nouvelle tentative de leur part, les spécialistes ont réussi à repérer leurs créations en identifiant des paramètres récurrents au niveau du code. À l’heure actuelle, ceux-ci ne montrent aucun signe d’activité, ce qui laisse penser qu’ils les ont suspendues pour renforcer leur arsenal.

« Nous sommes persuadés qu’ils referont surface prochainement. Les attaques comme celles menées par le groupe Lazarus montrent qu’une erreur de configuration, même minime, peut ouvrir une brèche importante dans le réseau d’une entreprise, avec à la clé la perte potentielle de centaines de millions de dollars. Nous espérons que les dirigeants des banques, des casinos et de sociétés de placement du monde entier apprendront à se méfier de Lazarus », témoigne Vitaly Kamluk, Directeur de l’équipe de recherches et d’analyses APAC chez Kaspersky Lab.