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Cyber sécurité et protection des données personnelles : en avant marche !

Deux jambes qui se doivent d’être coordonnées. Telles sont, d’un côté, la « cyber sécurité », et de l’autre la « protection des données personnelles ». Car si la liste des entreprises victimes de cyberattaques continue de s’allonger – Ebay, Orange et Domino’s Pizza ne sont qu’un échantillon des cibles atteintes en 2014 – il est évident que les moyens de lutte à privilégier doivent être aussi efficaces que respectueux, dans leur mise en œuvre, des règles en matière de protection des informations privées. Délicat équilibre.

Les autorités européennes ont déjà fait d’importants progrès en matière de cybercriminalité. Une  directive relative aux attaques contre les systèmes d’information a ainsi été adoptée en 2013, alors que des textes sur la protection du secret d’affaire, ainsi que sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques ont été proposés au Parlement européen. Dernier en date : la directive sur la protection des systèmes d’information (NIS) – que la loi de programmation militaire française avait largement anticipée – a été adoptée en mars 2014. Les « opérateurs d’importance vitale » (IOV) se voient notamment imposer quelques obligations en matière de prévention et de notification des « incidents ».

Les solutions qui permettent de répondre de la manière la plus efficace possible à ces nouvelles obligations existent aussi. Certaines permettent ainsi de valider en quelques heures seulement la véracité d’un incident, d’identifier son origine, le chemin emprunté, l’agresseur et d’évaluer son impact… sachant qu’aujourd’hui le délai moyen actuel de découverte et d’identification d’une attaque se compte plutôt en semaines ou en mois ! Enfin, Bruxelles avance aussi sur la question des données personnelles – les discussions sur la directive dédiée devraient ainsi aboutir en 2015.

Reste que la coordination entre les deux jambes pourrait être améliorée. Le fait par exemple qu’il faille encourager le chiffrage des données pour sécuriser les informations personnelles, comme le recommande l’Agence Européenne de Cybersécurité ENISA, est incontestable. Mais les flux chiffrés sont aussi des voies d’accès privilégiées… pour les pirates. Quelles sont alors les conditions que les entreprises et organisations doivent respecter pour utiliser des outils de déchiffrage tout en respectant les impératifs en matière de protection des données personnelles ? A ce jour, aucun texte public – loi, règlement ou simple communication des autorités – ne répond clairement à la question. Rien non plus sur les règles internes à mettre en place pour utiliser des solutions d’enregistrement des données – qui permettent de « rembobiner le film » en cas d’attaque et donc d’identifier rapidement l’agresseur- tout en respectant les impératifs de protection des informations des individus. Résultat : certaines entreprises et organisations hésitent à se protéger…

Clarifier les conditions de mise en œuvre des solutions efficaces en matière de cybersécurité. Telle pourrait être une des priorités des nouvelles instances européennes. Pour faire de plus grands pas.(Par Dominique Loiselet, Directeur Général France Blue Coat)

Se protéger des attaques DDoS

Les organisations doivent arrêter de compter sur leurs fournisseurs de services Internet pour les protéger des attaques DDoS et doivent prendre les choses en main. (Par Christophe Auberger, Directeur Technique France chez Fortinet pour datasecuritybreach.fr)

Les attaques par Déni de Services Distribués (DDoS) sont l’une des menaces Internet les plus anciennes et continuent d’être le principal risque pour les réseaux à travers le monde. En même temps que les protections ont évolué, la technologie utilisée par les hackers s’est adaptée et est devenue beaucoup plus sophistiquée. De nouveaux types d’attaques ciblent désormais les applications et services, et sont souvent cachées dans les couches 3 et 4, ce qui les rend difficilement détectables.

En matière d’attaques DDoS, le secteur financier est l’une des cibles privilégiées des cybercriminels, suivie de près par le secteur public. Outre le fait de perturber les opérations Internet par un assaut brutal de données, les attaques DDoS ont récemment été utilisées pour recueillir des informations financières et relatives au commerce en ligne. Ces attaques ont souvent pour objectif de perturber les opérations, principalement en détruisant l’accès à l’information.

Il y a généralement trois catégories de motivations derrière les attaques DDoS: politique, de représaille et financière. Les attaquants politiques ciblent ceux qui ne sont pas d’accords avec leurs convictions politiques, sociales ou religieuses. Lorsqu’un botnet ou un important réseau cybercriminel est démantelé, cela peut déclencher des attaques de représailles contre ceux qui ont aidé ou assisté les autorités. Les attaques motivées par l’argent suivent un schéma « pay-to-play » dans lequel les hackers sont compensés par une tierce partie qui leur demande de mener l’attaque pour elle. Quelle que soit la motivation, le résultat est le même – votre réseau et services en ligne deviennent indisponibles, et peuvent rester ainsi pendant un long moment.

Méfiez-vous des attaques DDoS avancées visant la couche applicative
Il existe de nombreux types d’attaques DDoS largement utilisés aujourd’hui, allant des anciennes méthodes des débuts de l’Internet aux dernières attaques avancées visant la couche 7 et ciblant les applications. L’inondation de requêtes SYN et HTTP GET sont les plus communes et utilisées pour surcharger les connexions réseau ou les serveurs derrière les pare-feux et système de prévention d’intrusion (IPS).

Toutefois, le plus inquiétant est que les attaques visant la couche applicative utilisent des mécanismes beaucoup plus sophistiqués pour attaquer les services et réseau des organisations. Plutôt que d’inonder simplement un réseau avec du trafic ou des sessions, ces types d’attaques ciblent des services et applications spécifiques pour épuiser lentement les ressources au niveau de l’application (couche 7).

Les attaques visant la couche applicative peuvent être très efficaces en utilisant peu de volumes de trafic, et peuvent être considérer comme tout à fait normales par la plupart des méthodes de détection DDoS traditionnelles. Cela rend les attaques visant la couche applicative beaucoup plus difficiles à détecter que les autres types d’attaques DDoS basiques.

Les options en matière de protection DDoS
La plupart des FAI offrent une protection DDoS des couches 3 et 4 pour empêcher les liens des organisations d’être inonder lors d’attaques volumétriques de masse. Cependant, ils n’ont pas la capacité de détecter les plus petites attaques visant la couche 7. Ainsi, les centres de données ne devraient pas uniquement compter sur leur FAI pour bénéficier d’une solution complète DDoS, dont la protection de la couche applicative. Au lieu de cela, ils devraient envisager de mettre en place une des mesures suivantes:

1. Les fournisseurs de services DDoS: Il existe beaucoup de solutions hébergées DDoS basées sur le cloud qui fournissent des services de protection des couches 3, 4 et 7. Elles vont des projets peu couteux pour les petits sites Web jusqu’à ceux pour les grandes entreprises qui requièrent la couverture de plusieurs sites Web. Elles sont en général très faciles à mettre en place et fortement poussées auprès des petites et moyennes entreprises. La plupart offre des options de tarification personnalisée et beaucoup ont des services de détection avancée de la couche 7 à disposition des grandes organisations qui nécessitent que des capteurs soient installés dans le centre de données. Beaucoup d’entreprises choisissent cette option, mais certaines d’entre elles doivent faire face à des frais excédentaires importants et imprévus lorsqu’elles sont frappées par des attaques DDoS en masse. Par ailleurs, la performance n’est parfois pas à la hauteur car les fournisseurs de services redirigent le trafic DDoS vers les centres de protection au lieu de les stopper en temps réel, ce qui est particulièrement problématique pour les attaques de courte durée, qui sont celles généralement rencontrées.

2. Pare-feu ou IPS: Presque tous les pare-feux et système de prévention d’intrusion (IPS) modernes revendiquent un certain niveau de défense DDoS. Les pare-feux nouvelles générations avancés  (NGFW) offrent des services DDoS et IPS et peuvent protéger de nombreuses attaques DDoS. Avoir un dispositif pour le pare-feu, IPS et DDoS est plus facile à gérer, mais peut être submergé par des attaques volumétriques DDoS, et peut ne pas avoir les mécanismes sophistiqués de détection pour la couche 7 que d’autres solutions ont. Un autre compromis à prendre en compte est que l’activation de la protection DDoS sur le pare-feu ou l’IPS peut impacter la performance globale du seul dispositif, entrainant des débits réduits et une augmentation de la latence pour les utilisateurs finaux.

3. Appliances dédiées à la protection d’attaques DDoS: Ce sont des dispositifs matériels qui sont déployés dans un centre de données et utilisés pour détecter et stopper les attaques DDoS basiques (couche 3 et 4) et avancées (couche 7). Déployées au point d’entrée principal pour tout le trafic Web, elles peuvent à la fois bloquer les attaques volumétriques en masse et surveiller tout le trafic entrant et sortant du réseau afin de détecter les comportements suspects des menaces visant la couche 7. En utilisant un dispositif dédié, les dépenses sont prévisibles car le coût est fixé quelque soit la fréquence des attaques, que l’entreprise soit attaquée une fois en six mois ou tous les jours. Les aspects négatifs de cette option sont que ces dispositifs sont des pièces matérielles supplémentaires à gérer, que les unités à faible bande passante peuvent être submergées lors d’attaques volumétriques en masse, et que de nombreux fabricants nécessitent des mises à jour fréquentes en matière de signatures.

Les solutions matérielles dédiées de protection des attaques DDoS existent en deux versions principales – celle pour les opérateurs télécoms et celles pour les entreprises. Les premières sont des solutions complètes conçues pour les réseaux mondiaux des FAI et sont très couteuses. La plupart des organisations qui veulent protéger leurs centres de données privés optent habituellement pour les modèles entreprises qui offrent une détection et protection DDoS rentable. Les modèles d’aujourd’hui peuvent gérer des attaques volumétriques en masse et assurer une protection à 100% des couches 3, 4 et 7 ou peuvent être utilisés pour compléter une protection fournie par le FAI contre les attaques DDoS en masse et assurer une détection et protection avancées de la couche 7. Bien que ces dispositifs nécessitent un investissement initial, ce qui n’est pas le cas des solutions hébergées, ils sont généralement beaucoup moins chers à long terme si l’on prend en compte les frais excédentaires dans le budget total.

Les entreprises devraient considérer des appliances de protection d’attaques DDoS qui utilisent des méthodes d’adaptation basées sur le comportement pour identifier les menaces. Ces appliances apprennent les bases de référence de l’activité normale des applications et ensuite surveillent leurs trafics par rapport à ces bases. Cette approche d’adaptation/d’apprentissage a l’avantage de protéger les utilisateurs des attaques zero-days inconnues puisque que le dispositif n’a pas besoin d’attendre que les fichiers signatures soient mis à jour.

Les attaques DDoS sont en hausse pour presque toutes les organisations, grandes ou petites. Les menaces potentielles et volumes augmentent à mesure que de plus en plus d’appareils, y compris les téléphones mobiles, accèdent à Internet. Si votre organisation a une propriété Web, la probabilité de subir une attaque n’a jamais été aussi élevée. La nature évolutive des attaques DDoS signifie que les entreprises ne peuvent plus compter uniquement sur leur FAI pour se protéger. Les organisations doivent commencer à effectuer des changements dès à présent pour une plus grande prévoyance et bénéficier de défenses plus proactives pour les services au niveau des applications et du réseau.

Les banques peuvent désactiver le paiement sans contact

La France compte, depuis avril 2014, pas moins de 21 millions de cartes bancaires permettant le paiement sans contact. Des CB imposées par les banques. Elles embarquent la technologie NFC qui permet, en plaçant sa CB à quelques centimètres d’un lecteur dédié, de payer sans être obligé de taper son mot de passe. Une possibilité qui inquiètent depuis 2012, quand un chercheur Français, Renaud Lifchitz, a présenté lors de feu HES 2012 la faille qui permet de lire les données « cachées » dans le précieux bout de plastique.

Il faut dire aussi que les banques ont lancé un service qui n’est ni chiffré, ni contrôlé par un quelconque moyen d’identification. 01net (le site web), revient sur cette technologie en indiquant que les banques auraient fait un stock de protection anti-NFC (Voir l’utilité de ce genre de protection dans ZATAZ WEB TV, ndlr).

Pourquoi cette faille n’est toujours pas corrigée ? « c’est impossible à moins de changer l’architecture technique sous-jacente, ce qui serait beaucoup trop cher » dixit les chercheurs. 01net explique aussi que La Banque de France a demandé aux sociétés financières de fournir un anti-NFC dés que le client en fait la demande.

La Banque de France oblige également les banques à mettre en place la désactivation du NFC à la demande des clients. Le coût de l’opération serait de 10€ par carte indique un expert en sécurité. Après renseignements de DataSecuritybreach.fr auprès de plusieurs banques, les sociétés renvoient les CB pour modification. Autant dire que cela coûte plus de 10 euros !

Il aura fallu une plainte de la CNIL pour que certaines informations disparaissent des communications NFC : nom du client, historique des transactions.

Pornographie, violence ou drogue, quels contenus Internet consultent les enfants ?

Chaque année, les enfants sont de plus en plus nombreux à aller sur Internet. La plupart des parents ont parfaitement conscience de l’existence de sites à caractère pornographique, présentant des images violentes, faisant l’apologie de la drogue ou comportant d’autres contenus indésirables.

Cependant, tous ne sauraient imaginer quelles sont les catégories particulières de ces sites inappropriés que les enfants tendent à visiter le plus ou à quelle fréquence ils les consultent. C’est pourquoi Kaspersky Lab a décidé d’apporter une réponse à ces questions en analysant les recherches[1] effectuées par les jeunes internautes. Dix catégories de contenus indésirables sur le Web ont été choisies pour faire l’objet de cette étude : pornographie et érotisme, logiciels illégaux, drogues, cruauté et violence, propos grossiers, armes, jeux d’argent, serveurs proxy anonymes, systèmes de paiement, jeux en ligne.

Les 10 interdits
Les parents jugent traditionnellement trois types de contenus particulièrement indésirables pour leurs enfants. Il s’agit des contenus pornographiques et érotiques, cruels et violents ou encore en rapport avec la drogue. Concernant ces trois catégories, l’étude donne les résultats suivants :

·        Dans la quasi-totalité des pays, la catégorie « pornographie et érotisme » vient – de loin – en tête des statistiques de consultation issues des notifications du module de contrôle parental de Kaspersky Lab. Les pourcentages les plus élevés de visites [2] sur des sites à caractère pornographique ou érotique ont été relevés au Japon (74,9 %) et en France (68,9 %), suivis au troisième rang par le Mexique (56,3 %).

·        Les sites relevant de la catégorie « cruauté et violence » sont consultés le plus souvent au Mexique (8,6 %) et aux Etats-Unis (7 %), puis en Europe – notamment au Royaume-Uni et en Espagne (4,8 % chacun). D’après les statistiques du contrôle parental, la popularité des sites de cette catégorie est relativement faible. Néanmoins, il est à noter qu’il est pratiquement impossible d’y aboutir par accident : seule une recherche délibérée peut y mener. Par conséquent, même faibles, les pourcentages de visites de ce type de sites doivent constituer pour les parents un signal d’alerte et une source de préoccupation.

·        Les sites de la catégorie « drogues », tout comme ceux de la catégorie « cruauté et violence », reçoivent le plus de visites au Mexique (1,8 %) et aux Etats-Unis (1,4 %). Le Royaume-Uni se classe en troisième position (0,9 %).

Les logiciels illégaux sont particulièrement prisés en Chine et c’est donc dans ce pays que cette catégorie se détache largement (69,4 %, contre 24 % pour le « concurrent » le plus proche, l’Espagne, et 10.6 % pour le Japon).

Résultats pour les autres catégories
·        Propos grossiers : Russie (10,7 %), Italie (9 %), Mexique (7,7 %).
·        Armes : Russie (26,4 %), Italie (13,7 %), Etats-Unis (12 %).
·        Jeux d’argent : Italie (15,7 %) Etats-Unis (15,4 %), Royaume-Uni (13,5 %).
·        Serveurs proxy anonymes : Mexique (2,1 %), Royaume-Uni (1,2 %), Italie (0,8 %).
·        Systèmes de paiement : Italie (8,5 %), France (5,5 %), Allemagne (2 %).
·        Jeux en ligne : Allemagne (41,1 %), Australie (13,4 %), Etats-Unis (11,2 %).

« En dehors des contenus indésirables, Internet s’accompagne d’autres dangers non moins préjudiciables pour les enfants, à l’exemple du cyberharcèlement. Les agresseurs peuvent exploiter tous les canaux possibles d’interaction en ligne – réseaux sociaux, forums, chats, messageries – qui, lorsqu’ils sont combinés peuvent causer chez les victimes une souffrance mentale dont celles-ci n’osent pas parler. Du point de vue technique, le cyberharcèlement n’est pas si simple à combattre, de sorte que le contrôle parental n’est guère efficace en la matière. En règle générale, les enfants ne sont pas de taille à faire face seuls à des agresseurs : les parents ont donc un rôle important à jouer dans la protection des plus jeunes contre ce fléau. Dans l’idéal, ils doivent prêter attention aux activités de leurs enfants sur Internet. » commente Anna Larkina, analyste senior chez Kaspersky Lab.

Internet oblige les parents à parler plus tôt des « choses de la vie »
Pour AVG Technologies, une étude montre que pour 68% des parents en France, la technologie accélère la fin de l’innocence de l’enfance et les oblige à aborder plus tôt des sujets délicats avec leurs enfants. Des enfants âgés de 10 ans, soit 5 ans plus tôt que leurs parents, dont la majorité (50%) ne se souviennent pas d’avoir eu cette conversation avant l’âge de 15 ans – et parfois pas du tout (42% global, 37% en France).

Concernant les thèmes tels que la pornographie, le sexe et la puberté – sujets de conversation les plus gênants pour les parents interrogés – Internet ressort nettement comme la raison principale d’avoir à avancer cette discussion (76% global, 68% en France). Les inquiétudes liées au temps passé en ligne par leurs enfants (une préoccupation pour 42% des parents globalement, 43% en France) et la facilité avec laquelle ils peuvent accéder à des contenus inappropriés (47% global et 50% en France) se dégagent très clairement.

Alors que l’étude fait état d’une certaine confusion chez les parents quant au meilleur moyen d’assurer la sécurité en ligne de leurs enfants, la série de livres numériques interactifs « Magda and Mo » propose des conseils clairs et simples pour trouver les mesures les plus efficaces. Parmi les méthodes le plus souvent utilisées par les parents figurent l’interdiction pour les enfants de visiter des sites inconnus sans demander la permission (53% global et 47% en France) ; l’interdiction de « chatter » avec des inconnus ou de faire des achats en ligne (51% chacun globalement et 45% et 44% respectivement pour la France) ; et la limitation du temps que les enfants sont autorisés à passer sur Internet (44% globalement, 42% en France) – en revanche, aucune mesure n’a recueilli à elle seule la préférence d’une écrasante majorité.

Bien que plus de huit parents sur dix (81%) imposent une ou plusieurs restrictions, seulement un tiers des enfants (35% globalement, 38% en France), interrogés avec leurs parents, considèrent qu’Internet présente des dangers. La plupart des parents estiment que leurs enfants connaissent mieux Internet qu’eux-mêmes avant l’âge de 12 ans, et un parent sur cinq (19%) pense que ce sera déjà le cas avant l’âge de 9 ans.

« Ces résultats illustrent la nécessité d’initier très tôt le processus d’apprentissage des règles de sécurité en ligne, et le besoin pour les parents et les enfants d’en faire une activité partagée. Dans un contexte d’utilisation croissante d’appareils connectés, on ne peut pas sous-estimer l’importance d’aborder le sujet très tôt et correctement. » explique Judith Bitterli, Directrice marketing chez AVG Technologies.

Renforcer la sécurité de l’Internet des Objets

Wind River, éditeur de logiciels pour systèmes connectés intelligents, annonce un profil sécurité pour Wind River Linux, un logiciel certifiable selon le profil de protection GPOS (General Purpose Operating System) des Critères Communs, et ce, jusqu’au niveau d’assurance EAL 4.

Grâce à une connectivité plus importante entre les différents équipements, l’adoption d’une approche de développement bien établie et s’appuyant sur des normes telles que celles des Critères Communs peut aider à dissiper les inquiétudes en matière de sécurité autour de l’Internet des Objets (IdO). En outre, Wind River publie également la dernière version de Carrier Grade Profile for Wind River Linux, une plate-forme clé en main qui permet aux clients de bénéficier d’une distribution Linux de classe opérateur (Carrier Grade Linux CGL).

Ce profil sécurité se présente sous la forme d’un module logiciel à haute valeur ajoutée pour Wind River Linux. Il fournit de nouvelles fonctionnalités de sécurité permettant aux développeurs de faire face aux futures menaces liées à la montée en puissance de l’IdO. Ses principales fonctionnalités (un noyau renforcé, un démarrage sécurisé, un espace utilisateur axé sur la sécurité, ainsi que la base Wind River Linux compatible avec le Yocto Project) s’intègrent parfaitement avec les outils de validation, la documentation et les spécifications de prise en charge matérielle.

« Avec l’Internet des Objets, les besoins en matière de connectivité et de sécurité des équipements se complexifient ; malgré cela, les entreprises sont obligées de respecter des calendriers et des budgets de développement restreints, commente Dinyar Dastoor, vice-président en charge de la gestion des produits chez Wind River. Notre nouveau profil sécurité pour Wind River Linux fournit une plate-forme informatique sécurisée et fiable conforme aux normes de l’industrie. Elle permet aux clients de réduire leurs cycles de développement et de commercialiser plus rapidement leurs produits en proposant la sécurité, les performances et l’expérience utilisateur nécessaires pour les équipements d’aujourd’hui, de plus en plus intelligents et connectés, tous secteurs confondus. »

Avec l’effervescence résultant de tendances telles que l’Internet des Objets, les développeurs sont confrontés à de nouvelles problématiques de complexité pour gérer des projets nécessitant davantage de sécurité, d’informations, et de meilleures performances. Avec ce profil sécurité, les clients peuvent tirer parti des meilleures pratiques de sécurité appliquées dans de nombreuses industries et intégrées au profil de protection des Critères Communs. En outre, en cas d’évaluation nécessaire, il réduit les coûts et les délais de développement, de certification et de maintenance d’une distribution Linux complète en respectant le système d’évaluation des Critères Communs. Le profil sécurité fournit également un kit de certification afin de pouvoir certifier la conformité aux exigences fonctionnelles avec le niveau d’assurance requis. En démontrant que leurs produits fonctionnent sur une plate-forme de certification Wind River, les développeurs peuvent progresser bien plus rapidement au sein du processus de certification, habituellement complexe et coûteux. Avec l’aide de Wind River, les clients peuvent commercialiser leurs produits bien plus rapidement et répondre aux exigences de sécurité d’une variété de secteurs, tels que l’aérospatiale, la défense, l’automobile, l’industrie ou les réseaux.

D’autre part, la nouvelle version du profil Carrier Grade fournit la prise en charge du dernier noyau Linux 3.10 LTSIet de la prise en charge étendue d’une variété d’architectures matérielles. Ce profil inclut également la virtualisation des fonctions de routage et de transfert (VRF — Virtual Routing and Forwarding) avec des conteneurs permettant de fournir de manière transparente des fonctionnalités de niveau opérateur au sein d’un environnement virtualisé. À l’heure où le trafic de données repousse les limites des réseaux des opérateurs, et où l’industrie évolue vers des fonctions de virtualisation des fonctions réseau (NFV), il est essentiel de conserver une fiabilité de niveau opérateur et de se conformer aux exigences strictes en matière de performances et de sécurité définies par les accords de niveaux de services (SLA) garantis par les opérateurs à leurs clients aujourd’hui.

Wind River Linux offre une plate-forme Linux de classe commerciale ainsi qu’une expérience utilisateur aisée grâce à un ensemble riche de fonctionnalités basées sur les toutes dernières technologies open source, à des outils de développement totalement intégrés, à une équipe d’assistance présente dans le monde entier et à des services d’experts. Développé sur l’infrastructure de développement Yocto Project, Wind River Linux améliore la compatibilité entre les différentes plates-formes et l’interopérabilité des composants.

 

Page Facebook contre le harcèlement

Facebook s’est associé aux Drs Marc Brackett et Robin Stern du Centre pour l’intelligence émotionnelle de l’université Yale afin de fournir les ressources et outils permettant de faire face au harcèlement et à ses conséquences.

Voilà une excellente idée. On parle de harcèlement quand tous types de comportements continuellement agressifs, impliquant des pressions d’ordre social ou sur la taille physique, sont constatés. Les agressions physiques ou verbales, ainsi que les menaces, les rumeurs ou l’exclusion délibérée d’une personne d’un groupe sont toutes considérées comme du harcèlement.

La meilleure manière de répondre au harcèlement est d’aider les garçons et les filles à trouver leurs propres moyens de l’affronter. Seuls des efforts concertés entre les jeunes, les parents, les écoles, les institutions et les entreprises peuvent conduire à des résultats durables et efficaces. » indique Jon Kristian Lange, conseiller en chef du projet.

32 associations participent à l’opération dont PrevNet au Canada, l’ADL américain ou encore l’italien Save the Children et l’e-Enfance Français. L’espace dédié se trouve à l’adresse https://www.facebook.com/safety/bullying

Sécurité informatique : Dis-moi qui tu es, je te dirai comment te protéger

« Cogito Ergo Sum » : je pense, donc je suis. Le concept d’existence et, par là-même, d’identité tel qu’il a été formulé par Descartes au 17e siècle n’a cessé d’évoluer depuis. Qu’est-ce qui fait notre identité de nos jours ? Notre numéro de sécurité sociale, de compte en banque ? Nos mots de passe récurrents ? Nos actes, les cercles des personnes avec lesquelles nous échangeons ? Avons-nous une seule ou plusieurs identités ? Avec chaque décennie vient un nouveau moyen de définir de notre identité…ou de la perdre selon le point de vue.

Pour nous, l’identité représente l’identifiant unique d’une personne ou d’une chose, qui permet de la différencier. On peut l’affiner par l’ajout d’attributs propres à chacun, la liste des tiers avec lesquels nous échangeons ou encore certains paramètres comportementaux. Notre identité était auparavant scindée en deux facettes, « personnelle » et « professionnelle », mais ça c’était avant ! Avant l’ère de la consumérisation de l’IT. Notre identité professionnelle est désormais définie le plus souvent par la fusion de ces deux facettes et prend également en compte l’utilisation d’appareils mobiles, les règles d’accès aux applications, d’identités sociales, etc. qui permettent de classer un individu en tant qu’employé, consultant, partenaire commercial, client etc.

Alors comment une organisation peut-elle établir le niveau de sécurité adéquat pour son système d’information quand les données personnelles et professionnelles sont si étroitement entrelacées ? C’est un défi de taille pour les services informatiques, qui doivent miser sur une identification claire et précise pour le relever. Plus que jamais, l’enjeu de la sécurité ne réside pas dans des aspects matériels ou technologiques mais plutôt dans la capacité de l’organisation à comprendre les tenants et aboutissants du concept d’identité et in fine à reconnaître l’individu qui se trouve derrière le terminal.

L’identité professionnelle, les paramètres personnels qui viennent se greffer dans l’environnement de travail et les éléments comportementaux sont autant de données qui s’amalgament et permettent de discerner ce qui se passe dans le périmètre professionnel, et au-delà. Et comme ce périmètre évolue, l’identité va inévitablement devenir l’unique préoccupation des équipes de sécurité car elle seule permet de faire le tri parmi les parasites événementiels et les données non pertinentes, sources de confusion qui empêchent de répondre aux menaces réelles ou de simplement détecter une attaque. L’incapacité à gérer l’identité, et les accès qui vont de pair, est le plus grand risque informatique de gestion pour une organisation. Une entité qui ignore « qui fait quoi » ne peut saisir les opportunités qui s’offrent à elle et s’expose à un risque organisationnel majeur.

La sécurité informatique au service de la performance de l’entreprise
Des changements doivent être opérés à la fois dans les rôles et les priorités des équipes informatiques et de sécurité. Elles se doivent de maîtriser ces enjeux et d’adapter leur stratégie pour non seulement fournir un environnement informatique de travail sécurisé mais aussi pour soutenir le développement du business et répondre aux attentes d’utilisateurs qualifiés. L’un des plus grands défis est incontestablement de suivre le rythme du changement, de s’adapter à la vitesse à laquelle évolue l’organisation. Les utilisateurs sont toujours plus exigeants quant à leurs besoins et souhaitent travailler comme ils l’entendent. Ils réclament des services encore plus personnalisés, une plus grande agilité pour répondre aux opportunités qui se présentent, une connectivité plus poussée et, bien entendu, moins de contrôles aux endroits où ils interagissent. Pour cela, les organisations doivent être capables d’adopter et d’assimiler des environnements informatiques hybrides et des outils mobiles qui peuvent s’ajuster aux besoins organisationnels et aux opportunités du moment. Répondre avec promptitude aux exigences croissantes des utilisateurs est devenu le quotidien des équipes informatiques.

C’est pour cela qu’il faut se concentrer sur l’exploitation du concept d’identité et relever le défi de la gestion des accès ; ce premier pas permettra de répondre avec diligence aux besoins futurs, tout en respectant les impératifs de sécurité et de conformité. Alors que l’Internet des Objets devient une réalité, de nouveaux défis et possibilités se présentent. Toute chose a ou aura une identité, et chacune de ces identités peut receler la réalité d’un utilisateur, d’un employé ou d’un client. La gestion de ces identités, et l’utilisation de sources d’identités fédérées toujours plus complexes, va dévoiler aux entreprises et administrations les multiples facettes d’un monde hyper-connecté. (Par Jean-Philippe Sanchez, Consultant Sécurité chez NetIQ France)

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan lutte contre le spam

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan est le fruit de la fusion de 3 établissements (le Centre Hospitalier Général et l’hôpital Nouvielle en 1982 et le Centre Hospitalier des Landes en 2000). Il propose une offre de soins complète et spécialisée dans les grandes disciplines médicales et chirurgicales, obstétrique, psychiatrie, moyen et long séjours. Le CH est implanté sur 4 sites principaux et quelques sites d’hôpitaux de jour.

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan dispose d’une capacité de plus de 1200 lits et places et emploie plus de 2300 salariés, dont plus de 200 médecins. Le CH de Mont-de-Marsan met à disposition une offre de soins complète, organisée et de haute technicité. Le CH dispose d’un service informatique dédié qui gère l’ensemble des applications et du système d’information des différents sites.

Contexte
Le CH de Mont-de-Marsan disposait d’une solution de sécurisation des messageries qui ne lui apportait pas satisfaction. Celle-ci se contentait de taguer les spams, sans les filtrer, et les mécanismes de classification étaient assez peu efficaces. La DSI du Centre Hospitalier s’est donc mise à la recherche d’une autre solution.

Mise en œuvre
Le CH Mont-de-Marsan a opté pour le boitier MailCube de Vade Retro, installé dans l’établissement central, via l’intégrateur AKTEA (Bordeaux). Cette application s’est parfaitement intégrée à l’architecture de messagerie existante. « La classification et la mise en quarantaine des mails fonctionnaient alors efficacement. Si quelque chose passait tout de même à travers les mailles du filet, la correction était rapidement effectuée » explique Philippe Viard, Directeur des Systèmes d’Information au CH Mont-de-Marsan. En septembre 2013, lorsque la solution a du être renouvelée, le service informatique a adopté la nouvelle version de MailCube.

L’installation s’est déroulée en toute simplicité et rapidement, avec un paramétrage personnalisé. La mise en œuvre s’est accompagnée d’une formation pour sensibiliser les utilisateurs à l’existence de mails dangereux et d’un transfert de compétences. Une documentation explicative élaborée par Vade Retro a également permis une rapide prise en main et une autonomie à l’ensemble des utilisateurs.

Avec cet outil, l’utilisateur gère lui-même le niveau de sécurité de sa messagerie. Il apporte les ajustements au filtrage automatique de Vade Retro dont il a besoin. Il reçoit en effet la liste des messages mis en quarantaine, selon l’émetteur ou le domaine et il peut en réponse au niveau de sa messagerie lever l’alerte ou au contraire rejeter le mail. Un cran au-dessus, le message peut être déclaré spam de manière centralisée, c’est-à-dire pour l’ensemble de l’établissement. « Nous considérons le personnel suffisamment responsable pour lui laisser cette marge de manœuvre sachant que, par ailleurs, les antivirus et composants de filtrage d’URL apportent une protection contre les pièges inclus dans des mails frauduleux », ajoute Philippe Viard, DSI du CH de Mont-de-Marsan.

La solution MailCube de Vade Retro filtre les indésirables (spam et virus) puis classe le Graymail (newsletters, publicités et alertes réseaux sociaux) dans un dossier à part. Le Graymail représente 50 % des mails légitimes reçus dans l’inbox après un bon antispam. La MailCube permet d’organiser et d’optimiser sa boîte de réception tout en laissant le contrôle à l’administrateur. Ce dernier dispose d’un champs d’actions pour chaque catégorie : « drop, tag ou quarantine » . Le taux d’identification de la typologie des emails est de 99,8 %.

Bénéfices
« La solution acquise apporte une grande simplification dans l’administration » précise Philippe Viard. « Le paramétrage, dans sa majorité préprogrammé avec des valeurs par défaut, correspond à nos besoins. De temps en temps, un spam remonte ; il est alors envoyé au support et quelques heures après il est bloqué. Nous avons la main sur le blocage ponctuel du mail mais pour un spam de diffusion massive, il est plus efficace de l’envoyer à l’éditeur qui l’intègre dans son algorithme de score ».

Le CH de Mont-de-Marsan prévoit d’adopter l’outil de désinscription sécurisée aux messages publicitaires. L’utilisateur pourra alors cocher les mails publicitaires (différents des spams) qu’il ne souhaite plus recevoir. C’est le moteur qui activera le lien de désinscription, et en quelques secondes, le désabonnement sera effectué.  « Cette nouveauté apportera un réel confort pour l’utilisateur et une réelle sécurité, surtout lorsque l’on sait que certains liens de désinscription peuvent pointer vers des virus ou des sites de phishing » conclut Philippe Viard, DSI du CH de Mont-de-Marsan.

Sécuriser ses correspondances : mails qui s’autodétruisent, chiffrés …

Avoir besoin de communiquer de manière anonyme et sécurisé peut se faire sentir. Protéger un courriel et son contenu n’est pas à négliger. Il est évident que la première protection d’une fuite de donnée, d’un espionnage… et de ne rien diffuser sur Internet. Mais aujourd’hui, bien malin celui qui pensera que l’Internet, les mails peuvent être mis de côté. Dans cet article, nous allons voir comment écrire sans laisser de trace (ou presque, ndr), autodétruire un courriel, le chiffrer. Nous ne parlerons pas des outils déjà présenté ICI et LA, mais des sites web offrant des services gratuits d’anonymisation de vos correspondances. Je rappellerai tout de même qu’aucun système n’est infaillible et rien ne remplacera le chiffrement fort et un mot de passe sérieux. Bien entendu, évitez de communiquer des informations « top » sensibles: données bancaires, …

PrivNote
PrivNote est un service Web gratuit qui vous permet d’envoyer des notes secrètes sur Internet. C’est rapide, facile, et ne nécessite pas de mot de passe ou l’enregistrement des utilisateurs. Il suffit d’écrire votre lettre, et vous obtiendrez un lien. Ensuite, vous copiez et collez ce lien dans un mail (ou un message instantané) que vous envoyez à votre correspondant. Lorsque cette personne clique sur le lien pour la première fois, il pourra lire le message dans son navigateur. Au même moment, la missive sera automatiquement détruite, ce qui signifie que personne (même cette personne) ne lira le courrier ensuite. Le lien ne fonctionnera plus.
Vous pouvez, éventuellement, choisir d’être averti lorsque votre note est lue en laissant votre email et une référence. https, rapide, les adresses IP sont supprimées dès qu’elles ne sont plus nécessaires à des fins de communication. Les notes sont détruites au bout de 30 jours si elles n’ont pas été lues. Les administrateurs ont enregistré PrivNote en Uruguay. https://privnote.com

Note shred
Les messages envoyés avec Noteshred s’autodétruisent après la lecture ou après un certain temps. Programmable entre 1 heure et 24 semaines. Chaque note est obligatoirement envoyée avec un mot de passe que votre correspondant devra connaitre. Les messages sont chiffrés (256 bits AES), connexion https, une version mobile est disponible. Noteshred est un service gratuit. http://www.noteshred.com

One time secret
Même principe que PrivNote. Ce site propose un lien, vers le message. Le premier lecteur qui ouvrira l’url pourra lire le message. Les suivants se retrouveront face à un message d’erreur : “It either never existed or has already been viewed.” sauvegarde IP, information sur le navigateur et la provenance du visiteur (site web, moteur de recherche, …) Les messages sont gardés 7 jours pour les « anonymes », et 30 pour les internautes qui se sont inscrits. Le code source de l’outil est proposé. https://onetimesecret.com

This message will self-destruct
Comme ses cousins One Time Secret et PrivNote, This message will self destruct propose d’envoyer un lien vers un message qui s’autodétruira une fois que ce dernier sera lu. Une option de création d’un mot de passe est possible. Simple, efficace, sans fioriture. Petit détail, tout de même, s’inscrire à ce service (pas obligatoire, ndr) permet d’afficher un historique des messages envoyés et reçus. https://tmwsd.ws

cloak my
Parmi les nombreux services que nous avons testés pour vous, cloak my propose une originalité qui n’est pas négligeable. Le service permet de décider une plage horaire de lecture en plus de l’autodestruction. Il est possible de choisir une destruction manuelle (déconseillée, ndr). Log les IP, Https, basé en Californie (USA). Les mots de passe, si vous en décidez un, sont hachés en utilisant Bcrypt. Les adresses IP sont également enregistrés au cours de tentatives de connexion « seulement après un mauvais mot de passe et ou un mauvais lien, souligne les administrateurs. Afin de prévenir contre les attaques et pour nous permettre d’interdire les demandes excessives. » http://www.cloakmy.org

Destructing message
Voilà un service intéressant. Les messages sont minutés. Vous décidez de la durée de présence du message chiffré, de 15 secondes à 5 minutes. Le site propose un lien qui servira d’accès à la missive. Dès que le lien est cliqué, le compte à rebours est lancé. Les messages doivent être affichés dans les 90 jours. Le site existe depuis 2006, il est édité par Spiffy. http://www.Destructingmessage.com

ZeroBin

ZeroBin de Seb Sauvage est un outil qui est indispensable dans ses adresses. Outil simple et très efficace, qui chiffre les données avec un clé AES 256 bits. Il vous suffit de communiquer le lien à votre correspondant. Permet de choisir un temps d’expiration de votre message, de 5 minutes à 1 an. http://sebsauvage.net/paste/

Il existe aussi des applications pour vos navigateurs. Pour Firefox, TrashMail. Permet de créer des adresses jetables. Il faut cependant ouvrir un compte pour utiliser le service. Pour vos fichiers, AnonFiles permet de sauvegarder des fichiers de manière anonyme. Le plus intéressant, à mon avis, reste CryptoBin. Il permet de chiffrer un message, garder lisible la missive entre 10 minutes (1 heure, 1 journée, 1 an) et à l’infini. Il utilise l’AES 256 pour chiffrer les informations.

Côté image, Let’s Upload that Image (LUT.IM) permet d’envoyer une image et de la faire disparaitre à sa premiére lecture. Possibilité de choisir sa durée de rétention, entre 24 heures et un an. Un outil Français, signé par Luc Didry. Si les fichiers sont bien supprimés, et si vous en avez exprimé le choix, leur empreinte SHA512 est toutefois conservée. L’IP de la personne ayant déposé l’image est stockée de manière définitive pour des questions légales. https://lut.im ; Même possibilité pour IMG.BI. Ici aussi, les images sont chiffrées en AES-256. Les auteurs utilisent aussi TLS pour éviter les attaques dites de l’homme du milieu (Man-in-the-Middle), entre vous et le serveur de stockage. Les adresses IP sont codées en SHA-3 durant une journée. Les auteurs rappellent que les sociétés tierces peuvent sotcker, de leur côté, votre IP. https://img.bi

N’hésitez pas à nous faire partager vos propres outils.

Failles pour Internet Explorer et Chrome

Microsoft confronté à une faille dans ses navigateurs 9 et 10. Google en profite pour corriger 29 « bugs » pour Chrome. Les dernières attaques ayant visé des entreprises françaises et étrangères ont mis Microsoft en alerte. Les intrus ont exploité une faille 0Day pour lancer des codes malveillants à partir d’une vulnérabilité visant Internet Explorer 9 et 10. Comme l’indique le CERT FR, la faille permet l’exécution de code arbitraire à distance. Dans l’attente de la publication du correctif, il est recommandé d’appliquer le patch provisoire mis en ligne par Microsoft sur les navigateurs Internet Explorer à jour de leurs derniers correctifs de sécurité. Mission, bloquer la majorité des attaques connues ; de mettre à jour, lorsque cela est possible vers Internet Explorer version 11 (Sous Windows 8, seule la version pro 8.1 accepte IE 11) ; d’installer et de configurer l’outil de sécurité EMET sur les applications sensibles (dont Microsoft Internet Explorer) afin de limiter les risques connus d’exploitation.

Pour Chrome, Google a corrigé 29 possibilités pirates allant de l’exécution de code arbitraire à distance, de déni de service, de contournement de la politique de sécurité ou encore d’atteinte à la confidentialité des données. Bref, des failles très sérieuses qui touchent Google Chrome versions antérieures à 33.0.1750.117.