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Meta accusée de graves manquements en cybersécurité

Un ex-employé de WhatsApp accuse Meta d’avoir ignoré des failles critiques et d’avoir réprimé ses alertes. L’affaire implique Mark Zuckerberg et relance le débat sur la transparence des géants du numérique.

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Attaullah Baig, ancien ingénieur de WhatsApp, affirme que des centaines de salariés pouvaient accéder sans restriction aux données sensibles des utilisateurs. Il accuse Meta d’avoir violé un accord conclu avec la FTC en 2020, de ne pas avoir signalé ces risques à la SEC et de l’avoir licencié après ses alertes. L’entreprise conteste, évoquant un collaborateur de faible niveau et mal noté. Mais le procès, qui met en cause directement Zuckerberg, soulève une question centrale : la gouvernance interne de Meta est-elle compatible avec la sécurité des données de milliards d’usagers ?

Des accusations directes contre la gouvernance de Meta

L’affaire débute par une série de découvertes que Baig dit avoir faites au sein de WhatsApp. Selon lui, des centaines d’ingénieurs disposaient d’un accès illimité aux informations personnelles des utilisateurs. Cet accès, décrit comme injustifié et incontrôlé, contreviendrait frontalement à l’engagement pris par Meta en 2020 devant la Federal Trade Commission (FTC). L’accord, conclu après plusieurs scandales liés à la vie privée, imposait un contrôle strict des accès internes et une responsabilisation accrue des dirigeants.

Baig soutient que non seulement ces obligations n’ont pas été respectées, mais que l’entreprise aurait sciemment fermé les yeux sur les vols de comptes. Les signalements de compromission d’identités numériques, fréquents sur WhatsApp, auraient été minimisés dans la communication interne et externe. L’ingénieur affirme aussi que Meta a manqué à ses devoirs de transparence envers la Securities and Exchange Commission (SEC) en omettant de déclarer ces risques dans les documents officiels remis aux investisseurs. Cette omission pourrait être assimilée à une fraude boursière.

Selon sa plainte, Baig a personnellement alerté Mark Zuckerberg, directeur général de Meta, et Will Cathcart, patron de WhatsApp. Plutôt que de traiter les failles, il décrit une réaction hostile : dénigrement de ses performances, microgestion intrusive et démantèlement des fonctionnalités de sécurité conçues par son équipe. Estimant avoir été victime de représailles, il a ensuite saisi la SEC. Peu après, il a été licencié.

Aujourd’hui, l’ancien ingénieur réclame sa réintégration, des compensations financières et un procès devant jury. Pour Meta, l’affaire ne repose sur rien : les représentants du groupe affirment que Baig n’était pas un responsable sécurité mais un simple manager de développement logiciel de niveau junior, dont les résultats jugés médiocres justifiaient le licenciement.

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Entre obligations réglementaires et enjeux stratégiques

L’aspect juridique de l’affaire repose sur deux points clés : le respect de l’accord FTC de 2020 et la communication à la SEC. L’accord imposait à Meta un dispositif de contrôle interne renforcé, notamment sur la gestion des accès aux données personnelles. Tout manquement à ces obligations pourrait exposer l’entreprise à de lourdes sanctions.

La SEC, de son côté, sanctionne toute dissimulation d’informations pouvant influencer les investisseurs. Si les accusations de Baig sont confirmées, Meta pourrait être poursuivie pour avoir présenté une image trompeuse de sa maîtrise des risques liés à la sécurité et à la confidentialité.

Au-delà du droit, le dossier révèle la tension permanente entre impératifs économiques et exigences de cybersécurité. WhatsApp, propriété de Meta depuis 2014, compte plus de deux milliards d’utilisateurs. Toute faille ou compromission massive aurait un impact mondial. L’accusation d’accès incontrôlé à grande échelle questionne directement la capacité du groupe à protéger les données sensibles, alors même que son modèle repose sur la confiance des utilisateurs et des annonceurs.

La défense de Meta s’appuie sur des éléments factuels : le département du Travail américain a déjà rejeté une plainte antérieure de Baig, estimant que son licenciement ne relevait pas de représailles. Pour l’entreprise, il s’agit donc d’un contentieux personnel monté en épingle. Mais le fait que l’affaire cite explicitement Mark Zuckerberg met sous tension la communication du groupe.

Cybersécurité et renseignement : une faille stratégique

L’accusation centrale, celle d’un accès illimité aux données utilisateurs par un trop grand nombre d’ingénieurs, mérite une lecture stratégique. Dans toute organisation numérique, la gestion des accès est l’un des piliers de la cybersécurité. Multiplier les accès sans justification augmente mécaniquement les risques d’abus, d’espionnage industriel ou d’ingérences étatiques.

Pour une plateforme mondiale comme WhatsApp, utilisée aussi bien par des particuliers que par des entreprises, des ONG ou des responsables politiques, la question prend une dimension de renseignement. L’hypothèse qu’un nombre élevé d’employés ait pu explorer les données personnelles ouvre la possibilité d’une exploitation malveillante interne ou externe.

Les services de renseignement, qui suivent de près les pratiques des grandes plateformes, s’intéressent à ce type de faille. Une infrastructure comptant des milliards d’utilisateurs représente une cible idéale pour l’espionnage, qu’il soit mené par des acteurs étatiques ou criminels. Les accusations de Baig, si elles se vérifient, signifieraient que Meta aurait facilité malgré elle la tâche de tout acteur souhaitant infiltrer ses systèmes.

La portée de l’affaire dépasse donc largement le cas d’un licenciement contesté. Elle interroge sur la gouvernance de la donnée au sein d’une entreprise devenue un nœud stratégique de communication mondiale.

Une crise de confiance pour Meta ?

Le groupe de Menlo Park se trouve à nouveau confronté à une crise de confiance. Depuis Cambridge Analytica, Meta traîne une réputation fragile en matière de protection des données. Chaque révélation ou accusation relance les doutes sur sa capacité à garantir la confidentialité.

Pour les régulateurs, cette affaire pourrait devenir un test. Si le procès confirme les accusations, la FTC et la SEC seraient contraintes de durcir encore leur contrôle. Si, au contraire, les arguments de Meta l’emportent, le cas illustrerait la difficulté pour un lanceur d’alerte interne de se faire entendre dans un groupe tentaculaire.

Dans les deux scénarios, l’impact est réel : la question de la sécurité des données chez Meta reste ouverte. La mention directe de Zuckerberg dans le dossier montre que la responsabilité personnelle des dirigeants est désormais au cœur des débats.

La cybersécurité, longtemps traitée comme une fonction technique, devient ici un enjeu de gouvernance et de confiance publique. Dans un monde où la donnée est ressource stratégique, chaque faille non traitée peut se transformer en crise globale.

Au-delà du conflit personnel entre un ex-ingénieur et son employeur, l’affaire Baig révèle les tensions profondes qui traversent les géants du numérique : comment concilier croissance, gouvernance et sécurité dans un environnement où la donnée est devenue cible de convoitises multiples ? La justice américaine devra déterminer si Meta a failli à ses obligations. Mais la question qui reste est plus large : si même un acteur central comme WhatsApp ne parvient pas à maîtriser ses accès internes, quels garde-fous restent aux utilisateurs et aux États face aux risques d’ingérence ?

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Sources

Septembre : Zero Day en amont, Patch Tuesday plus calme

Deux Zero Day Android, une faille WhatsApp et une vulnérabilité WinRAR ont marqué septembre. Le Patch Tuesday s’annonce plus sobre, mais Windows et Adobe restent des priorités.

Le mois de septembre a été rythmé par plusieurs vulnérabilités Zero Day découvertes avant le Patch Tuesday : deux failles critiques dans Android, une brèche dans WhatsApp et une autre dans WinRAR. Microsoft publie ensuite 81 correctifs, dont huit jugés critiques et deux déjà divulgués publiquement. Adobe diffuse en parallèle neuf mises à jour couvrant 22 CVE, dont certaines touchant Acrobat Reader, ColdFusion et Premiere Pro. Malgré un Patch Tuesday relativement calme, la pression reste forte : l’exploitation active des Zero Day, conjuguée à une attaque de la chaîne d’approvisionnement via Drift AI et Salesforce, rappelle l’ampleur de la surface de menace.

Zéro Day avant le Patch Tuesday

Les jours précédant le Patch Tuesday de septembre ont été agités. Deux vulnérabilités critiques dans Android (CVE-2025-38352 et CVE-2025-48543) ont été exploitées activement. Elles s’ajoutent à une faille Zero Day dans WhatsApp (CVE-2025-55177) et à une vulnérabilité similaire dans WinRAR (CVE-2025-8088). Ces quatre incidents suffisent à reconfigurer l’agenda des équipes de sécurité. Parallèlement, une attaque visant la chaîne d’approvisionnement a touché l’agent conversationnel Drift AI, exposant des données de clients Salesforce. L’ensemble illustre la multiplication des vecteurs d’attaque, allant des applications mobiles aux logiciels tiers en passant par les intégrations cloud.

Microsoft a corrigé 81 nouvelles vulnérabilités ce mois-ci, dont huit classées critiques. Parmi elles figurent cinq exécutions de code à distance, deux élévations de privilèges et une divulgation d’informations, toutes affectant Windows ou Office. Deux vulnérabilités avaient déjà été rendues publiques. La première, CVE-2025-55234, concerne le protocole SMB de Windows. Elle offre une élévation de privilèges et affiche un score CVSS de 8,8. Microsoft la classe comme importante, avec un niveau de maturité de code non prouvé. La seconde, CVE-2024-21907, est liée à Newtonsoft.Json et touche SQL Server 2016 à 2019. Elle permet un déni de service à distance, selon l’usage de la bibliothèque. Là encore, l’évaluation du risque recommande de la traiter comme importante. Ces deux divulgations montrent que les failles connues circulent rapidement, augmentant le risque d’exploitation opportuniste.

Mises à jour Adobe et priorités de septembre

Adobe a publié neuf mises à jour couvrant 22 CVE, dont 12 critiques. Les produits concernés incluent Acrobat Reader, Premiere Pro, After Effects, Commerce, ColdFusion, Experience Manager, Dreamweaver et deux outils de modélisation 3D. Adobe attribue une priorité 1 à ColdFusion et une priorité 2 à Commerce. Les autres mises à jour sont classées en priorité 3, donc moins urgentes. La hiérarchisation proposée par Adobe renvoie à l’usage intensif de certaines plateformes en production. Pour ce mois de septembre, les équipes de sécurité doivent donc d’abord traiter les Zero Day détectées avant le Patch Tuesday. Ensuite, elles peuvent planifier les mises à jour Microsoft et Adobe dans le cadre des opérations de maintenance mensuelles. L’absence de nouvelles Zero Day dans le Patch Tuesday allège la charge immédiate, mais l’intensité des incidents précédents rappelle que la vigilance ne peut pas se relâcher.

La séquence de septembre montre un contraste entre l’intensité des Zero Day découvertes avant le Patch Tuesday et la relative stabilité des correctifs officiels. Une question demeure : les équipes de sécurité peuvent-elles maintenir une priorisation efficace face à la convergence des menaces mobiles, logicielles et cloud ?

WhatsApp : des fraudeurs arrêtés aux Pays-Bas

Des escrocs passant par WhatsApp arrêtés aux Pays-Bas. Ils usurpaient l’identités de vedettes et membres de famille pour réclamer de l’argent.

Une vedette dans le besoin vous contacte sur votre téléphone portable. Elle vous demande de l’aide, elle a besoin d’argent. Votre fils, votre fille, vos parents … Voilà l’histoire qui a impacté des centaines d’utilisateurs de l’application de communication WhatsApp. L’outil proposé par Facebook déborde d’arnaques en tout genre, certaines ayant permis le piratage de smartphones.
Mais rare sont les escrocs cachés derrière ces piratages retrouvés et  arrêtés. Cinq d’entre eux ont été stoppés par les autorités judiciaires des Pays-Bas fin août. Les voleurs se faisaient passer pour des vedettes dans le besoin, mais aussi pour des membres de la famille de la cible contactée sur WhatsApp.
Le pot aux roses a été découvert après la plainte d’un éditeur de logiciel et d’une utilisatrice. Les pirates s’étaient fait passer pour le fils de la dame. Les pirates lui avaient réclamé de l’argent. L’arnaque, baptisée  « fraude de type enfant-dans-le-besoin« , est très courante. Les voyous cachés derrière ce piège, originaires de Rotterdam, sont âgés de 18 à 21 ans. Ils passaient par un hôtel pour lancer leurs communications malveillantes.
Les autorités ont réussi à les tracer et les arrêter.

Assurance cybersécurité

Alors que le marché de l’assurance cybersécurité est déjà bien développé outre Atlantique, il peine à mûrir en France. Les entreprises françaises n’ont sans doute pas encore pris conscience de l’importance des risques liés la cybersécurité. Et pourtant, en 2017, 79% des entreprises ont été victimes d’une cyberattaque[1].

Avec le développement des activités commerciales sur Internet, les risques liés au piratage ou au vol de données n’ont jamais été aussi grands. D’où la nécessité, presque indispensable, de se prémunir face aux risques qui en découlent. Par ailleurs, la nouvelle réglementation européenne RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données, qui entrera en application en 2018) prévoie des amendes infligées aux entreprises en cas de fuite de données massive, pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros. En outre, ce règlement prévoie une obligation de notification élargie en cas d’atteinte aux données d’une entreprise, et ce, qu’elle que soit son activité ou sa taille. Or, aucune entreprise n’est à l’abri des cyber-attaques comme le prouvent les attaques récentes sur Sony, Uber, Renault ou encore Orange.


Imaginez donc… Un lundi matin, en ouvrant vos emails, un virus s’installe sur le réseau informatique de votre agence. Le réseau est maintenant bloqué et toutes les données sont inaccessibles. Il vous faut payer la rançon réclamée pour les récupérer. Malheureusement, ces scénarios de cyber-extorsion sont de plus en plus communs et susceptibles de nuire grandement à une entreprise. Cependant, grâce à une assurance Cybersécurité, les frais liés à la récupération de vos données peuvent être pris en charge.

Dans sa mission d’accompagner les professionnels de l’immobilier, Galian apporte une solution exhaustive pour assurer les données, le chiffre d’affaires et la e-réputation de ses clients-sociétaires:
l’assurance cybersécurité.

Cette assurance a été développée dans le but protéger les entreprises faces aux risques liés au vol d’identité, à la fuite de données et à l’e-réputation.

En effet, un professionnel de l’immobilier renferme dans ses systèmes des données sensibles liées à son activité (fichiers clients, comptes clients, processus, données personnelles, etc.). En tant que
professionnel de l’immobilier vous êtes exposé à la perte, la destruction ou le vol de ces mêmes données. Vous risquez également une impossibilité d’exercer suite à un blocage de votre système
informatique (ex: menace d’extorsion, virus, etc.)

L’assurance cybersécurité offre une indemnisation en cas de pertes liées à une interruption de votre activité suite à une cyber-attaque. Le déclenchement des garanties se fait par simple appel à la
plateforme d’assistance. En cas de cyber-incidents, Galian vous met en relation avec des experts qui vous accompagnent depuis la découverte de l’incident jusqu’à sa réparation. En cas de crise, vous disposez également de l’appui de cabinets d’avocats qui vous aideront à prendre les meilleures décisions pour assurer la pérennité de votre activité. Ainsi, les impacts financiers sont limités et,
grâce aux conseils d’experts, vous aurez la possibilité de mettre en oeuvre une stratégie de communication pour protéger votre e-réputation.

Enfin, Galian propose différentes formules d’assurance, avec différents plafonds annuels de garanties selon le chiffre d’affaires global de l’entreprise. Les offres sont donc adaptées selon les besoins de l’entreprise. 

En conclusion, se protéger face à la cybercriminalité est devenu une nécessité incontournable pour les entreprises. La nouvelle réglementation bientôt en vigueur et les risques liés à une cyber-attaque sont trop importants pour être négligés. Grâce à l’assurance contre le risque de cybercriminalité de Galian, les professionnels bénéficient dorénavant d’une couverture complète contre les cybers risques, minimisant les dégâts financiers liés à votre activité en ligne.

[1] Source : CESIN : Club des experts de la sécurité, de l’information et du numérique

 

Chiffrement de bout en bout pour WhatsApp

La filiale de Facebook, WhatsApp, permet de converser dorénavant en mode chiffré de bout en bout. Les messages et les conversations ne pourront plus être lus, ni écoutés. Chiffrement de bout en bout pour WhatsApp, vraiment ?

C’est officiel, Facebook vient de mettre de nouveaux bâtons dans les roues des autorités. Son outil de conversation WhatsApp vient d’être mis à jour. Dans cette mise à jour, une option chiffrement qui va beaucoup amuser le FBI. L’outil chiffre les messages textes et les conversations audios, et cela de bout en bout.

Chiffrement de bout en bout pour WhatsApp – La technologie ressemble à celle utilisée par les outils PGP, GPG… les interlocuteurs doivent posséder leur clé de chiffrement (la clé privée) et diffuser leur clé publique. WhatsApp s’en charge automatiquement et rend toute tentative de lecture des interceptions impossibles. Si les contenus ne sont pas « lisibles », les interceptions sont toujours possibles (Wi-fi ouvert…).

Mais prudence, comme le rappel sur Twitter 0x356CDCDE, c’est avant tout une annonce marketing. « Le problème de Whatsapp, c’est surtout que c’est une application propriétaire, donc pas de peer review du code source… » Bilan, rien n’empêche de penser que Facebook posséde une MasterKey, un passe-partout pour déchiffrer les messages.

Pendant ce temps…

… la grande dame qu’est la CNIL vient de prononcer un avis particulièrement intéressant concernant l’utilisation dans les procédures judiciaires de « portes dérobées« . Une backdoor dans un téléphone, un ordinateur, une tablette, pourrait permettre de passer outre le mot de passe et le système de chiffrement proposé de base, comme pour les appareils sous Android et iOS.

La présidente de la Commission Nationale Informatique et des Liberté, Isabelle Falque-Pierrotin, a indiqué vendredi 8 avril, lors de la conférence de presse Annuelle de la CNIL que « autoriser […] backdoors ou portes dérobées n’est pas une bonne solution […] L’idée qu’au nom de cet impératif de sécurité il faille mettre en place des backdoors pour, dans tous les cas, permettre aux services de police d’accéder à une information qui sera le cas échéant cryptée et non décryptable, cette solution n’est pas une bonne solution ».

Pour la CNIL, le chiffrement est indispensable et il y a suffisamment « de dispositifs dédiés permettant l’accès aux données, réquisitions, captations de données informatiques, techniques de collectes mises en place par la loi renseignement ».

Facebook sécurise WhatsApp à coup de chiffrement

L’outil de conversation WhatsApp chiffre dorénavant les messages diffusés par ses utilisateurs. Voilà une nouvelle qui a de quoi étonner. Non pas que Facebook soit considéré comme un pirate, mais plutôt comme un aspirateur de données.

WhatsApp, la messagerie rachetée par Facebook se lance dans la grande aventure du chiffrement qui transitent par ses bits. Facebook vient d’annoncer un chiffrement de bout-en-bout, comprenez que même Facebook ne possède pas les clés de lecture. Whisper Systems, développeur de TextSecure, considéré comme étant l’application de messagerie la plus sécurisée du moment, a aidé à la mise en place de cette protection qui doit permettre aux internautes de chiffrer leurs messages. Bilan, la derniére mise à jour de WhatsApp pour Android transporte cette sécurité. Les 600 millions d’utilisateurs de WhatsApp vont donc apprécier cette attention. Attention, elle ne chiffre que les messages textes.

TextSecure est une application de messagerie qui vous permet de vous réapproprier votre vie privée tout en communiquant facilement avec vos amis. Avec TextSecure, vous pouvez communiquer instantanément tout en évitant les frais de SMS, créer des groupes pour discuter en temps réel avec tous vos amis à la fois, et partager des pièces jointes, photos ou autres en toute confidentialité. Le serveur n’a jamais accès à vos communications et n’enregistre aucune donnée vous concernant. (The Verge)

 

Attaque sur Android via un WhatsApp malveillant

Un utilisateur d’Android aurait reçu un fichier de contact WhatsApp malveillant. Document qui aurait été capable de changer le nom des personnes inscrites dans votre carnet d’adresse. Shivam, un blogueur indien, explique qu’il a reçu un fichier de contacts. Après avoir ajouté les informations dans son smartphone, le code malveillant aurait réussi à remplacer les noms par « Priyanka. »

Le malware nécessite que l’utilisateur accepte le contact. Bref, évitez d’ajouter n’importe quoi dans vos téléphones. En cas d’attaque, coupez la connexion web, wifi et Bluetooth de votre téléphone. Accédé à vos contacts, et recherchez le nom « bizarre » à supprimer. Allez ensuite dans « Réglages » de votre téléphone. Sélectionnez les applications (App Manager) puis sélectionnez WhatsApp dans la liste. Il ne vous reste plus qu’à effacer les données.