Près de mille utilisateurs d’un espace de discussion anonyme Bloomberg se retrouvent affichés après qu’une société d’investissement de Londres diffuse la liste des participants par erreur.
La société Bloomberg a organisé, la semaine dernière, un chat avec un millier de participants. Des « posteurs » de messages anonymes qui venaient parler « bourse » ; « argent » … Une société d’investissement de Londres a fait une boulette en envoyant une liste des participants – comprenant les noms et les employeurs – aux personnes présentes dans la salle de discussion. Cette violation de données est l’une des plus importantes pour l’entreprise d’information financière de l’ancien maire de New York, Mike Bloomberg. Bilan, les modérateurs ont du fermer plusieurs espaces de discussions accès sur les données macroéconomiques et l’énergie. Pour les 866 participants impactés par cette fuite, un événement déconcertant. Il expose leurs commentaires sur leurs concurrents et les entreprises qu’ils analysaient. Ce service Bloomberg comporte 325 000 abonnés. L’impact sur l’image de marque risque d’en prendre un coup. (NYP)
Plus de 180 000 clients de loueurs de voitures des Pays-Bas accessibles sur Internet sans aucune sécurité, ni restriction.
La cybersécurité prend un coup dans l’aile pour des loueurs de voitures. Dans quelques 52 entreprises de location de véhicules opérant aux Pays-Bas, cette sécurité informatique était si mauvaise qu’il n’aura fallu que quelques clics de souris pour accéder à 180 000 dossiers de clients. La fuite a été découverte par la société ESET, société basée à Sliedrecht, qui recherchait un nouveau fournisseur d’automobiles d’entreprise pour son personnel. La fuite partait du logiciel professionnel LeaseWise. Via ce logiciel, les loueurs se partagent une base de données. Un partage non protégé des regards extérieurs ! Les données divulguées incluaient les adresses des clients, les contrats de location et le nombre total de kilomètres parcourus par voiture. (NLT)
Il n’est pas rare de croiser sur Internet des propositions de prêts d’argent via des particuliers. Prudence, le piège est assurée dans 100% des cas.
Les propositions de prêts d’argent sont nombreuses sur le web. Qui n’a jamais reçu par courriel une proposition alléchante d’un particulier ou d’une société se disant capable de vous prêter de l’argent contre un pourcentage pouvant atteindre, dans certaines propositions, 0 euros. Une habitante de Pune, en Inde, vient de goûter à ce type d’escroquerie. Elle y a laissé plus de 63 000 roupies (833€), une fortune pour le pays.
Trois suspects arrêtés
Le petit manège des voleurs était très bien rodé. Attention, cette arnaque tourne aussi en France, Suisse, Belgique, Luxembourg… La méthode est simple : laisser un message par mail ou repérer se qui semble être une personne ayant besoin d’argent. Dans le cas de cette victime, elle avait affiché sur un site web sa recherche de prêt.
Les voleurs n’ont pas tardé à la contacter en lui promettant un prêt à taux zéro. Il lui a été demandé des frais de dossier, 1 fois, 2 fois, 3 fois… Elle va payer ! Durant quinze jours, après ses paiements, silence radio des escrocs. Ils reviendront à la charge, pour de nouveaux frais, deux semaines plus tard. Bilan de l’opération, le pigeon a vu s’envoler plus de 63 000 roupies. Une plainte a été déposée. Les voleurs arrêtés. L’argent, lui, s’est envolé.
Les voleurs ouvraient des comptes en banque pour recevoir l’argent qu’ils réussissaient à détourner. L’un des voyou travaillait dans un centre d’appel téléphonique, le second était aide comptable. Ils avaient suffis sèment de vocabulaire technique pour réussir leur social engineering. Une « mini » fraude au président qui peux toucher les plus fragiles des employés d’une entreprise ! (TI)
La société Cisco a admis avoir perdu, accidentellement, des données du client lors d’une erreur de configuration du cloud de sa filiale Meraki.
Ahhhh, le cloud, petit bonheur numérique qui permet, selon les plaquettes publicitaires de « se faciliter la vie » ; « d’économiser de l’argent » ; « de renforcer son potentiel économique« . Bref, le cloud c’est bien… sauf quand ça bug. Le dernier incident en date concerne CISCO. L’entreprise américaine a confirmé, et donc avoué, avoir perdu des données clients. Un accident en raison d’une erreur de configuration du cloud de sa filiale Meraki.
La semaine dernière, l’équipe d’ingénierie cloud de CISCO a effectué un changement de configuration sur son service de stockage basé en Amérique du Nord. Sauf que cette mise à jour a supprimé certaines données clients. Meraki est une filiale de Cisco qui offre des technologies d’information gérées par le cloud pour les caméras sans fil, et tout ce qui concerne les communications de sécurité via une interface Web.
Un outil pour savoir ce qui a été perdu dans le cloud !
L’entreprise a déclaré que son équipe d’ingénieurs a travaillé pendant le week-end de 5/6 août pour voir si elle pouvait récupérer les données de ses clients. CISCO va fournir, ce 7 août, un outil pour « aider nos clients à identifier précisément ce qui a été perdu ». Cisco n’a pas précisé combien de clients ont été impactés par cet incident. Meraki est utilisé par plus de 140 000 clients et 2 millions de périphériques réseau y sont connectés.
En juillet dernier, des centaines d’entreprises, dont la Compagnie météorologique d’IBM, Fusion Media Group et Freshworks, utilisateurs de Google Groups pour leurs messages internes et privés, ont accidentellement exposé des informations sensibles publiquement en raison d’une erreur de configuration par les administrateurs de groupe. La société Dow Jones & Co a récemment confirmé que des données personnelles et financières de près de 2,2 millions de clients avaient été exposées en raison d’une erreur de configuration dans le seau S3 d’Amazon. Plus tôt cette année, la panne massive de S3 de Amazon Web Services, pendant plusieurs heures, a été causée en raison d’une erreur d’ingénierie.
Quelques jours auparavant, Verizon avait confirmé qu’un fournisseur tiers avait exposé des millions d’enregistrements d’abonnés sur un serveur de stockage Amazon S3 non protégé. Toujours en juillet, WWE confirmait qu’une base de données non protégée contenant les détails de plus de 3 millions d’utilisateurs avait été trouvée stockée en texte brut sur un serveur Amazon Web Services S3.
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La boutique en ligne Amazon vient de retirer de la vente des smartphones Chinois de la marque BLU. Un logiciel espion y était caché à l’insu du constructeur !
Les téléphones portables BLU ont le blues ! Les smartphones sont des cibles privilégiées dès que cela concerne l’interception de données. Des sociétés se sont spécialisées dans ce genre d’agissement, comme l’entreprise Chinoise Adups. Cette entreprise avait diffusé, il y a quelques mois, un spyware via des smartphones sortis d’usine. L’éditeur de solutions de sécurité informatique Kryptowire avait découvert en octobre 2016 qu’ADUPS avait équipé des téléphones portables à petit prix de son spyware et récupérait de nombreuses données personnelles via les téléphones infiltrés dont les messages, et les appels.
Dix mois plus tard, l’espion d’ADUPS a été modifié et de nouveau caché dans des smartphone low-cost dont ceux de la société BLU. Un spyware caché dans la chaîne d’assemblage des appareils. Le problème pour Adups est qu’une fois encore, son petit manège a été détecté par Kryptowire qui a expliqué le fonctionnement de cet espionnage lors du Black Hat de Las Vegas, l’avant DEF CON. Seulement, cette fois, un dommage collatéral vient d’apparaître.
L’un des fabricants de téléphone, lui même piégé cette infiltration, vient de voir ses téléphones interdits à la vente sur Amazon. La cyber boutique américaine a retiré de son référencement l’intégralité des produits de BLU.
Une entreprise Suisse propose SoundProof, une nouvelle forme de contrôle biométrique. Le bruit ambiant permet de valider une connexion !
La biométrie, c’est permettre l’accès à un espace, un ordinateur, un système en utilisant une partie de son corps : iris, empreinte digitale, veines, visage, … Une entreprise Suisse basée à Zurich, Futurae, annonce avoir rajouté une couche de sécurisation à la biométrie. Baptisé SoundProof, la méthode de sécurité utilise les micros de votre ordinateur, console, smartphone, tablette, montre connectée pour enregistrer le bruit vous entourant et comparer avec les sons contenues dans sa base de données. SoundProof compare et valide ou non l’accès. Une double authentification par le bruit. A note que si le silence est complet, le matériel contrôlé va émettre son propre son, différents à chaque connexion, qui sera reconnu par SoundProof. (LT)
Le logiciel malveillant Fireball a infiltré plus de 250 millions d’ordinateurs. Onze personnes soupçonnées d’être derrière cet outil pirate arrêtées.
La police Chinoise vient d’arrêter 11 présumés pirates informatiques auteurs de l’infiltration de plus de 250 millions d’ordinateurs. Les personnes sont soupçonnées d’avoir développé des logiciels malveillants nommés Fireball. Parmi les dispositifs infectés, 20% appartiennent à de grands réseaux d’entreprises dans divers pays. Le programme malveillant Fireball a été découvert il y a deux mois par des chercheurs de la société Proofpoint.
Fireball avait pour mission de se cacher dans les ordinateurs et d’afficher des publicités dans les navigateurs. Pour piéger les internautes, les pirates passaient par un éditeur de logiciels Chinois, Rafotech. Les publicités affichés, rapportaient de l’argent aux pirates à chaque diffusion. Les 11 personnes arrêtées travaillaient pour Rafotech. Les pirates informatiques auraient gagné 80 millions de yuans (Plus de 10 928 290 millions d’euros) avec leur campagne de logiciels malveillants, rapporte le Beijing Youth Daily. Au moment de la découverte de Fireball, les chercheurs ont trouvé 25,3 millions d’appareils infectés en Inde, 5,5 millions d’appareils aux États-Unis, 24,1 millions au Brésil, 16,1 millions au Mexique, 13,1 millions en Indonésie.
Quand les bases de données se promenent en Europe ! Pour économiser de l’argent, des millions de données appartenant à des automobilistes Suédois se sont retrouvées accessibles à des personnels non autorisés en Tchéquie et en Serbie.
Réduction des coûts versus bases de données ! Voilà la jolie phrase qu’il est possible de lire dans toutes les plaquettes publicitaires traitant du stockage des données. C’est que sauvegarder la vie numérique d’une personne coûte énormément d’argent, mais en rapporte aussi beaucoup. Bilan, les entreprises sont de plus en plus tentées par l’externalisation (outsourcing) de leurs données. L’exemple de la société étatique suédoise Transportstyreisendevrait faire réfléchir… ou pas !
Pour économiser de l’argent, cette entité publique en charge de la mobilité a fait appel à IBM pour sauvegarder ses très nombreuses informations. Des contenus regroupant les données liées à l’ensemble des véhicules sur le territoire suédois (particuliers, police, armée, …). La gestion des données ainsi laissée à l’américain IBM se sont retrouvées gérées par des employés basés en Tchéquie. Du personnel qui n’était pas autorisé à accéder à ces informations.
Bases de données en mode Espéranto !
Cerise sur le gâteau, une autre entreprise, cette fois géo localisée en Serbie a eu, elle aussi, accès aux informations… via un courriel qui a diffusé, par erreur, des données sensibles extraites de cette base de données. Le courrier comportait la possibilité d’accéder aux noms, adresses et photos de personnes protégées, comme les témoins sensibles dans des procès en cours. Le mail offrait aussi en pâture les identités des forces spéciales de la police et de l’armée.
Comble de l’incompétence, couplée à de la bêtise sèche, lors de la correction de cette fuite d’informations, un second courriel devait permettre de faire disparaître la première liste sensible en fournissant une seconde version nettoyée. Sauf que ce second courriel ne comportait pas de liste corrigée mais une note indiquant qu’il ne faillait pas écrire, contacter telles personnes. Bref, un courriel qui montrait du doigt les personnes et véhicules sensibles… sans même le savoir !
Les nouvelles technologies font désormais partie de notre quotidien, ce qui signifie que la cybersécurité et les risques associés deviennent de plus en plus importants. Cette dépendance accrue de l’informatique rend indispensable la sensibilisation aux impacts financiers d’une cyberattaque au sein d’une entreprise.
Le coût après une cyberattaque, y avez-vous pensé ? Il est relativement facile de calculer la valeur des actifs matériels ou immatériels et des coûts connexes. Mais qu’en est-il des coûts associés aux temps d’arrêt opérationnel ou à d’autres impacts sur l’activité d’une entreprise en cas d’incident en sécurité ? La société iTrust revient sur cette problématique question. On y apprendre que l’étude Ponemon a chiffré le coût moyen d’un incident en cybersécurité dans les entreprises européennes : 3,7 millions euros. En parallèle, le coût par employée d’une fuite de données continue d’augmenter : 201 $ en 2014, 217 $ en 2015 et 221 $ en 2016. Les industries fortement réglementées ont les coûts les plus élevés (402 $ pour l’industrie des soins de santé, par exemple). Ces coûts permettent d’expliquer pourquoi, en 2016, les coûts liés à des violations de données variaient de 4,9 millions de dollars pour moins de 10 000 dossiers compromis à 13,1 millions de dollars pour plus de 50 000 dossiers. D’ici 2019, Panda Labs Juniper Research estime que la cybercriminalité coûtera aux entreprises plus de 2 billions de dollars. Bref, une cyberattaque a un coût sur votre business, à coup sûr !
Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés