Archives de catégorie : Mise à jour

Le cyberespionnage via les APT devient le pire cauchemar des entreprises

En France, plus de deux tiers (71 %) des DSI estiment que leur entreprise pourrait « certainement » être la cible de campagnes de cyberespionnage utilisant des menaces persistantes avancées (Advanced Persistent Threats – APT) selon une récente étude.

Les APT, des cyber-outils complexes conçus sur mesure pour attaquer des grandes entreprises ou organismes d’état, et collecter discrètement des données sensibles sur de longues périodes. 27 % des personnes interrogées considèrent que leur infrastructure informatique pourrait « éventuellement » être la cible d’actions de cyberespionnage de haut niveau visant à exfiltrer des informations de manière systématique.

Seule une petite minorité n’est pas préoccupée par les APT

L’année dernière, des entreprises de  grande envergure ont été confrontées à un nombre croissant d’incidents et de violations de sécurité, avec une augmentation significative des APT et des attaques ciblées visant aussi bien les entreprises que les entités gouvernementales (telles que APT-28 et, plus récemment, Netrepser). En fait, moins de 2% des DSI considèrent que les APT ne sont pas une menace réelle pour leur environnement de travail. Les inquiétudes sur la sécurité vont en se multipliant, et la question est de plus en plus souvent traitée par les conseils d’administration des entreprises. Les hauts responsables de services informatiques, tout comme les membres des conseils d’administration s’en préoccupent de plus en plus, non seulement parce qu’une violation de la sécurité peut leur coûter cher, mais aussi parce que le futur des entreprises est en jeu quand des données sensibles sont dérobées par des pirates informatiques.

Les risques ne sont pas toujours visibles, mais ils sont bien présents

Étonnamment, si 42% des DSI ont déclaré qu’il leur faudrait entre quelques semaines et un mois pour repérer une APT, 23% d’entre eux pensent qu’il leur faudrait entre deux mois et plus d’un an pour détecter les menaces modernes les plus sophistiquées. Preuve que de nombreux professionnels interrogés sont au courant et craignent ces menaces, mais qu’ils pensent ne pas être suffisamment bien protégés pour les détecter et les bloquer.

Selon Liviu Arsene, Analyste des e-menaces chez Bitdefender, « les cyberattaques peuvent passer inaperçues pendant des mois et, dans la plupart des cas, les violations proviennent de failles Zero-day ou de malwares s’attaquant au noyau du système. Ce sont précisément ces vulnérabilités que ciblent les APT, car elles leur évitent d’être détectées. Les exploits au niveau du noyau et les rootkits peuvent échapper aux solutions de sécurité traditionnelles pour endpoints et prendre le contrôle total du système d’exploitation. »

Les menaces persistantes les plus avancées ne se limitent pas aux attaques soutenues par des États : les entreprises peuvent également devenir les victimes de cybercriminels qui exploitent des vulnérabilités Zero-day pour diffuser des malwares extrêmement ciblés conçus pour les espionner et voler des éléments de propriété intellectuelle. L’enquête de Bitdefender confirme que les RSSI considèrent leurs concurrents comme les plus susceptibles d’attaquer leurs entreprises, dans le cadre d’un espionnage professionnel (66%), suivis des hackers (57%).Les cybercriminels soutenus par des Etats, les agences gouvernementales et les personnes en interne arrivent respectivement en 3ème, 4ème et 5ème position (51, 41 et 30%).

Les risques sont réels, et les entreprises doivent les limiter

76 % des responsables de services informatiques français estiment que la pire conséquence à craindre d’une attaque par une APT est d’ordre financier. En deuxième position on retrouve l’atteinte à la réputation (66%), suivie de la faillite (51%). Parmi les risques les plus sinistres, citons également la guerre ou les cyber-conflits (24%) ; et même un décès par suicide ou attaque cardiaque (14%).

Les entreprises ont surtout peur de perdre des informations relatives à leurs clients (52%), suivies des informations financières (47%), des recherches sur de nouveaux produits (37%), des informations sur certains employés (35%), des informations et de caractéristiques de produits (34%), leur propriété intellectuelle (34%) et leurs recherches sur la concurrence (20%).

Ainsi, 94 % des conseils d’administration estiment que la cybersécurité est un sujet critique dans la gestion des risques de l’entreprise, avec des conséquences sévères sur leur situation financière et leur réputation si elle est négligée. Seuls 4% ne lui accordent pas encore une telle importance. La plupart des entreprises (58%) ont un plan de réponse aux incidents et un plan de reprise après sinistre dans le cas d’une attaque par APT ou d’une violation de sécurité massive, et 40% reconnaissent qu’elles sont en train d’élaborer une stratégie en la matière. Moins de 2% n’ont adopté aucune procédure de ce type à ce jour, et n’’envisagent pas de le faire dans le futur.

Une sécurité multi-couches est la meilleure solution

64% des responsables informatiques français interrogés perçoivent la défense multi-couches, associant plusieurs politiques de sécurité et outils conçus pour combattre les menaces et intrusions modernes, comme étant la meilleure défense contre les menaces persistantes avancées. Les audits de sécurité, les solutions de nouvelle génération, la sécurité traditionnelle et la surveillance des journaux ont également été mentionnés par plus d’un tiers des sondés. (Bitdefender)

SIG : Attaque contre la billetterie d’un club de basket Français

Un pirate informatique s’est attaqué à la billetterie web du club de basket SIG de Strasbourg. Bilan, plus possible d’acquérir sa place pour la finale Pro A.

Quelles étaient les motivations du pirate informatique ayant visé la billetterie du basket club de Strasbourg, le SIG ? Mettre la main sur les données des supporters ? Ou tout simplement perturber le fonctionnement de la billetterie du club pour empêcher les fans du SIG de venir supporter leur club ? Toujours est-il que, comme l’explique La Dernière Nouvelles d’Alsace, l’ouverture de la billetterie pour le match 3 de la finale de Pro A contre Chalon s’est retrouvée retardée par ce qui semble être une attaque DDoS, ou une injection SQL trop violente. Bilan, le système c’est mis en panne et a généré un message qui a empêchait les fans d’acheter leurs places : « Erreur de communication avec le serveur d’authentification ».

Afin de refuser tout comportement frauduleux la vente a été suspendue. Cette cyber-attaque n’a eu et n’aura aucune incidence sur la sécurité de vos paiements confirme le SIG Strasbourg.

Des publicités malveillantes détectées sur Android

Publicités malveillantes dans votre smartphone ! Il y a quelques jours, l’équipe du Threatlabz Zscaler a identifié une application Android se téléchargeant d’elle-même à partir de publicités postées sur des forums. Le malvertising est un problème qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ces publicités se retrouvent principalement sur des sites SSL à visée malveillante. Sur l’un de ces forums baptisé « GodLike Productions », les visiteurs se sont plaint d’une application se téléchargeant automatiquement mais leurs messages ont été supprimés ou ignorés par les administrateurs permettant à la situation de se perpétuer. Dans ce cas particulier, l’App se présente sous la forme d’une « mise à jour sécurité » afin que l’utilisateur termine son installation.

Une fois le package APK téléchargé et installé, l’application se présente sous le nom de « KS Clean », une application de nettoyage Android. L’application affiche ensuite un faux message de mise à jour système où la seule option possible est de cliquer sur le bouton « OK » forçant ainsi l’usager à accepter le message.

Dès que ce dernier accepte, le malware lance l’installation d’un autre APK nommé Update. Lorsqu’elle est ouverte, l’App Update demande les droits d’administration. Une fois les droits obtenus, il est impossible de désinstaller l’application de l’appareil car un utilisateur ne peut pas supprimer une app ayant des droits d’administration. Habituellement, il est possible de retirer les privilèges à l’application dans les paramètres mais dans ce cas de figure, l’app se fait passer pour un récepteur Android pour garder ses privilèges.

Cette vidéo (activer les sous-titres en amont) montre la manière dont le téléphone se bloque lorsque la victime essaie de retirer les privilèges administrateur de l’application.

Cette App est capable de :

  • Lire/Ecrire l’historique
  • Installer/Désinstaller des fichiers système
  • Changer les permissions
  • Télécharger sans autorisation

L’application effraie l’utilisateur en lui faisant croire qu’il y a une faille de sécurité sur son appareil et qu’il doit faire une mise à jour pour éviter de perdre ses informations personnelles. Lorsqu’elle est installée, l’App ne peut plus être supprimée et le malware peut pousser des publicités même si une autre App est déjà lancée. Les utilisateurs Android peuvent prendre les mesures suivantes pour éviter d’être atteints par cette menace :

  • Ne pas cliquer sur des liens inconnus
  • Désactiver les « sources inconnues »
  • Désactiver le téléchargement automatique dans les navigateurs Android

Turla : Instagram détourné pour espionner

Turla, le groupe de cyberespionnage qui cible des représentants de gouvernements et des diplomates, aurait lancé une nouvelle attaque en se servant d’Instagram.

Turla aime Britney Spears ? En février 2017, la société Forcepoint a publié une liste de sites Internet récemment compromis. Les cybercriminels utilisent la technique d’attaque de trou d’eau, qui vise à rediriger les victimes ayant cliqué sur un site compromis vers leurs serveurs C&C. Les chercheurs ESET ont repéré une extension de Firefox qui utilise une URL bit.ly pour renvoyer vers les serveurs C&C. Le chemin de l’URL est diffusé via des commentaires d’une publication Instagram. Dans l’échantillon analysé, l’un des commentaires s’affiche sur une photo du compte officiel de Britney Spears.

Pour obtenir l’URL bit.ly, l’extension scrute les commentaires de chaque photo et pour chaque commentaire en calcule un hash. Si la valeur de hash correspond à un code de déclenchement, l’extension exécute une opération pour convertir le commentaire en URL.

« L’utilisation par Turla des réseaux sociaux pour récupérer les adresses C&C ne facilite pas la tâche aux chercheurs en cybersécurité. Il est difficile de distinguer le trafic malveillant du trafic légitime sur les réseaux sociaux, » explique Jean-Ian Boutin, Senior Malware Researcher chez ESET. Par ailleurs, cette technique offre plus de souplesse aux pirates : « comme l’information nécessaire pour obtenir l’URL du serveur C&C n’est autre qu’un commentaire sur les réseaux sociaux, le cybercriminel a la possibilité de le modifier ou de l’effacer à tout moment, » poursuit Jean-Ian Boutin.

Pour éviter d’être infecté par une attaque de trou d’eau de ce type, les chercheurs ESET recommandent de :

Mettre à jour les navigateurs et les plugins des navigateurs ;
Eviter de télécharger ou d’installer des extensions venant de sources non vérifiées ;
Utiliser une solution de sécurité (à jour) capable de détecter les sites Internet compromis.

Seuls 17 clics ont été enregistrés sur ce lien en février lorsque le commentaire a été posté. Le nombre étant relativement faible, on peut supposer qu’il s’agit d’un test pour une attaque de plus grande envergure.

Dvmap : Un nouveau Trojan Android téléchargé 50 000 fois

Des experts ont découvert un nouveau Trojan peu commun, qui se propage via Google Play Store sous la forme d’un jeu.

Baptisé Dvmap, ce Trojan est non seulement capable d’obtenir les droits d’accès root de n’importe quel smartphone Android, mais il peut également prendre le contrôle de l’appareil en injectant un code malveillant dans la bibliothèque système (system library). Si l’attaque réussit, il supprime l’accès root, ce qui lui permet de ne pas être détecté. Ce Trojan a été téléchargé depuis Google Play plus de 50 000 fois depuis mars 2017.

Kaspersky Lab a signalé ce Trojan à Google, qui l’a depuis retiré de sa marketplace.

Pour contourner les contrôles de sécurité de la plate-forme, les créateurs du malware ont mis en ligne une application saine à la fin du mois de mars 2017. Ils l’ont ensuite mise à jour avec une version malveillante pendant une courte période, avant de remettre en ligne une version saine. En seulement 4 semaines, ils ont réalisé cette opération au moins 5 fois.

« Le Trojan Dvmap marque un nouveau développement des malwares Android. Le code malveillant s’injecte directement dans les bibliothèques système, où il est plus difficile à détecter et supprimer. Nous pensons avoir découvert le malware à un stade très précoce . Notre analyse montre que les modules malveillants rendent compte de leurs moindres mouvements aux attaquants et certaines techniques peuvent entrainer une panne des appareils infectés. Il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons éviter une attaque de grande envergure, » explique Roman Unuchek, Senior Malware Analyst, Kaspersky Lab.

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet de Kaspersky Lab : https://securelist.com/78648/dvmap-the-first-android-malware-with-code-injection/

Cloud Hybride : le meilleur du Cloud !

Avoir accès à ses données, partout dans le monde, quelle que soit l’heure, les entreprises ne peuvent plus s’en passer. Gagner en compétitivité, améliorer sa réactivité, bref gagner du terrain. Le cloud Hybride permet de garder cette longueur d’avance.

Mais qu’est-ce que le Cloud Hybride ? Le Cloud Hybride est la combinaison des environnements Cloud Privé et Cloud Public qui permet de répondre à toutes les exigences de l’entreprise.

De façon plus large, on parle maintenant d‘Hybrid IT : le choix d’une option technique, stratégique ou non, ne doit pas interdire de faire cohabiter d’autres options ou alternatives. C’est la condition nécessaire, pour les entreprises, de préserver leur flexibilité. Elles se préoccupent à juste titre de l’interopérabilité et de la réversibilité, ce qui les pousse souvent à se tourner vers des écosystèmes de partenariats efficaces et ouverts.

L’informatique hybride, la solution indispensable ?

Selon l’institut Gartner, l’informatique hybride transforme les architectures informatiques et le rôle de l’informatique elle-même. Elle est « le résultat de la combinaison et de l’utilisation simultanée de services internes et basés sur le Cloud pour répondre aux besoins informatiques d’une organisation, qui peuvent varier d’une application à l’autre. »

L’informatique hybride permet une réelle optimisation, – ajoute le Gartner – alors que dans les services antérieurs de Cloud computing, une telle flexibilité devait généralement être construite sur mesure, par entreprise.

Dans cette perspective, Gartner prévoit un changement majeur à venir. D’ici à 2020, 90% des organisations utilisant des services basés sur le cloud vont opter pour une infrastructure hybride. Les dépenses pour le Cloud computing hybride, en tant que services, devraient augmenter de 23,3 milliards de dollars à 68,4 milliards d’années d’ici à 2020

Le leader du secteur, Hewlett Packard Enterprise (HPE), propose des nouvelles solutions d’infrastructure hybride, notamment grâce à un nouveau type d’infrastructure composable (HPE Synergy), mais également des services d’accompagnement, et s’appuie sur un réseau de partenaires/prestataires de services (hébergeurs, datacenters, réseaux…) qui renforce l’efficacité du cloud, et permet de répondre aux besoins des entreprises, quelle que soit leur taille.

Les Service Providers, pilier important des solutions de Cloud hybride

La modernisation de l’informatique et sa capacité à « bouger » sont essentielles pour qu’une entreprise reste compétitive, efficace et sécurisée.

Dans ce contexte, il est clair que la DSI se modernise elle-même : elle sait anticiper, elle devient plus que jamais conseil, prestataire de services IT ou ‘broker de services », pour le grand bénéficie des métiers. C’est ainsi qu’elle s’active à pousser l’innovation attendue de la transformation digitale.

Le besoin de cartographier les attentes futures en matière d’IT et les partenaires potentiels pour la mise en place de solutions hybrides devient crucial.

Dans ce contexte, HPE soutient le projet Cloud28+, dont l’ambition est de proposer une plateforme de fédération de services Cloud au niveau mondial afin de faciliter la mise en relation entre fournisseurs de services, éditeurs et entreprises. Cloud28+ est une communauté qui regroupe aujourd’hui 427 membres à travers le monde et plus de 1 600 Services Cloud publiés.

Le pilotage : le nouveau défi du cloud hybride

Si le cloud aide à résoudre certains problèmes liés aux silos technologiques au sein des entreprises, la gestion de différents types de Clouds, voire de différents fournisseurs de services de Cloud crée une nouvelle complexité : le pilotage de l’ensemble pour assurer l’optimisation des coûts et l’application des règles de sécurité devient le nouveau défi à résoudre. Afin de résoudre celui-ci, des solutions de Cloud Management Platform (CMP) deviennent indispensables et peuvent être disponibles installées directement chez les clients ou hébergées chez fournisseurs de services. HPE peut vous aider à choisir la solution de CMP la plus adaptée à vos enjeux et votre contexte business, et vous accompagner dans son déploiement.

Sécuriser son achat sur Internet : nouvelle version de la technologie Verified by Visa

Sécuriser son achat sur Internet ! Visa lance une nouvelle version de la technologie Verified by Visa pour sécuriser et simplifier davantage les paiements en ligne

Sécuriser son achat sur Internet ! Visa annonce l’amélioration prochaine de son service Verified by Visa, une solution globale conçue pour rendre les paiements en ligne plus sûrs en s’assurant que ces paiements soient effectivement réalisés par le titulaire du compte Visa. La nouvelle version apportera aux institutions financières et aux commerçants des données de transaction enrichies permettant une meilleure authentification des consommateurs, réduisant ainsi les cas de fraude pour les achats effectués à partir d’un navigateur Internet fixe ou mobile, d’une application ou d’un objet connecté. Dans le cadre de cette mise à jour, Visa renforce ses systèmes pour soutenir
3-D Secure 2.0, la nouvelle génération de la plateforme de sécurité créée par Visa et servant de socle technologique au service Verified bv Visa.

Grâce à la mise à jour de 3-D Secure 2.0, les émetteurs de moyen de paiement Visa et les commerçants auront plus d’options pour personnaliser le processus d’authentification et rendre l’expérience d’achat toujours plus rapide et ergonome. Bref, Sécuriser son achat sur Internet deviendra plus efficace encore. En construisant un canal de partage d’informations en temps réel et collaboratif, Visa améliore le transfert de données entre commerçants et émetteurs qui accèdent ainsi accès à une masse d’informations inédite relative aux transactions (type d’appareil, adresse de livraison…),  et peuvent vérifier en temps réel l’identité de leurs clients avec davantage d’exactitude. Les études montrent que la durée de règlement des paniers d’achat peut être réduite de 85% avec le nouveau système, et qu’il pourrait y avoir jusqu’à 70%  de diminution du taux d’abandon de panier.

Sécuriser son achat sur Internet

« Les technologies d’authentification ont énormément évolué depuis l’époque des bandes magnétiques et des signatures, tout comme notre manière de payer : d’où le besoin d’innovation pour assurer la sécurité des achats. La grande majorité des Européens utilise aujourd’hui un appareil mobile pour effectuer des paiements, mais la fraude et les problèmes de sécurité restent le frein numéro un à l’adoption, » remarque Mike Lemberger, Senior Vice President, Product Solutions Europe, Visa.

« En soutenant le développement de la plateforme 3DS 2.0, nous sommes en mesure d’offrir un service d’authentification amélioré qui rend ces paiements à la fois plus rapides et mieux sécurisés. Cela permet aux e-commerçants européens de s’attaquer à l’enjeu stratégique des abandons de paniers. Cette mise à jour apporte également tous les outils nécessaires pour se conformer aux dispositions de la Directive Service de Paiement 2 (DSP2) pour les paiements par carte : un avantage majeur qu’il ne faudrait pas sous-estimer. »

Pour donner du temps aux émetteurs de moyens de paiement Visa et aux commerçants de tester, réaliser des pilotes et déployer les solutions, les règles actuelles s’appliquant aux tests commerçants pour les transactions utilisant 3-D Secure s’étendront jusqu’à la version mise à jour début avril 2019. Les commerçants et les émetteurs travaillent déjà à la mise en place de la nouvelle version et Visa prévoit son adoption à partir du deuxième semestre 2017. Visa collaborera avec ses clients et ses partenaires dans le monde entier pour accompagner le déploiement et l’utilisation des nouvelles solutions 3-D Secure 2.0, au service de la sécurité des paiements et d’un meilleur taux d’autorisation des transactions, pour assurer une expérience fluide et intuitive du paiement digital.

Cette nouvelle version ayant la capacité de fonctionner sur de multiples appareils (mobile, app, navigateur Internet), elle aidera à renforcer la protection des consommateurs, quels que soient le lieu et le mode de paiement choisi. L’étude Digital Payments 2016 de Visa, qui a interrogé plus de 36 000 consommateurs européens, révèle que trois fois plus d’entre eux effectuent régulièrement des paiements avec un appareil mobile par rapport à 2015 (54% contre 18%). Les améliorations permettront aussi l’intégration future de technologies de paiement dans l’Internet des Objets, alors que Gartner prévoit plus de 20,8 milliards d’objets connectés d’ici 2020. L’amélioration de l’authentification basée sur le risque atténuera les points de friction en réduisant les étapes supplémentaires de vérification, tels que les mots de passe statiques ou les codes PIN, lors d’un achat quel que soit le terminal utilisé.

Judy : Potentiellement la plus grande campagne de malwares détectée sur Google Play

Les chercheurs de chez Check Point viennent de découvrir une nouvelle menace baptisée JUDY, passée sous le radar de la sécurité de Google Play.

Ce malware de publicité frauduleuse est contenu dans 41 applications d’une société Coréenne. Son principe est simple : il produit un grand nombre de clics sur de la publicité, et génère ainsi un revenu important pour les créateurs des applications malveillantes. Check Point estime le nombre de victimes entre 4,5 et 18 millions. Le code malicieux est présent sur Google Play depuis des années, mais il est impossible de savoir depuis quand exactement.

Les applications malveillantes ont atteint un écart étonnant entre 4,5 millions et 18,5 millions de téléchargements. Certaines des applications découvertes résident sur Google Play pendant plusieurs années, mais toutes ont été récemment mises à jour. On ne sait pas combien de temps existe le code malveillant dans les applications, d’où la diffusion réelle du malware reste inconnue.

Les sous-titres de films dangereux sur le web ?

Des chercheurs ont étudié un nouveau vecteur d’attaque, les sous-titres, menaçant des centaines de millions d’utilisateurs de lecteurs multimédias populaires, dont notamment VLC, Kodi (XBMC), Popcorn Time et Stremio.

En créant des sous-titres malveillants, qui sont ensuite téléchargés par les téléspectateurs, des agresseurs peuvent potentiellement prendre le contrôle total de tout appareil utilisant les plates-formes vulnérables.

« La chaîne d’approvisionnement des sous-titres est complexe. Il existe plus de 25 formats de sous-titres différents, tous dotés de fonctionnalités uniques. Un tel écosystème fragmenté, avec une sécurité limitée, signifie qu’il existe de multiples vulnérabilités qui pourraient être exploitées, ce qui en fait une cible extrêmement attrayante pour les agresseurs, » déclare Omri Herscovici, vulnerability research team leader chez Check Point. « Nous avons actuellement découvert que des sous-titres malveillants peuvent être créés et automatiquement diffusés à des millions d’appareils, en contournant les logiciels de sécurité et en donnant aux agresseurs un contrôle total sur les appareils infectés et les données qu’ils détiennent. »

L’équipe de recherche a découvert des vulnérabilités dans quatre des lecteurs multimédias les plus populaires, VLC, Kodi, Popcorn Time et Stremio, et a suivi les bonnes pratiques de communication responsable pour signaler les vulnérabilités. En exploitant les vulnérabilités de ces plates-formes, des pirates étaient en mesure d’utiliser des fichiers malveillants pour prendre le contrôle des appareils équipés de lecteurs de médias vulnérables.

Les sous-titres des films ou des émissions de télévision sont créés par une grande variété d’auteurs de sous-titres, et sont téléchargés sur des sites de partage tels que OpenSubtitles.org pour indexation et classement. Les chercheurs de Check Point ont également démontré qu’en manipulant l’algorithme de classement de ces sites, les sous-titres malveillants peuvent être automatiquement téléchargés par le lecteur multimédia, ce qui permet aux pirates d’exercer un contrôle total sur toute la chaîne d’approvisionnement des sous-titres sans nécessiter d’interaction de la part des utilisateurs.

Depuis que ces vulnérabilités ont été signalées, les quatre entreprises les ont corrigées. Stremio et VLC ont également publié de nouvelles versions de leurs logiciels intégrant cette correction. « Pour se protéger et minimiser le risque d’attaque, les utilisateurs doivent mettre à jour leurs lecteurs en streaming, » conclut M. Herscovici.

La dernière version de VLC publiée le 5 juin 2016 a été téléchargée plus de 170 millions de fois. Kodi (XBMC) compte plus de 10 millions d’utilisateurs uniques par jour et près de 40 millions d’utilisateurs uniques par mois. Aucune estimation actuelle n’existe quant aux utilisateurs de Popcorn Time, qui sont cependant estimés à des dizaines de millions. Check Point a des raisons de croire que des vulnérabilités similaires existent dans d’autres lecteurs multimédias.

Sécurité informatique : six Faiblesses dans les installations Industrielles

FireEye annonce avoir identifié six faiblesses majeures que des individus mal intentionnés peuvent utiliser pour saboter le fonctionnement d’installations industrielles. Les entreprises industrielles telles que les fournisseurs d’électricité, les compagnies pétrolières et les industries lourdes investissent lourdement dans des systèmes de contrôle industriels (ICS) pour faire fonctionner des processus industriels de façon efficace, fiable et sûre. Sans les technologies présentes dans leurs usines, leur activité n’existerait pas. Mais les administrateurs, les dirigeants et les responsables de la sécurité n’ont souvent pas conscience que les technologies qui gèrent le moteur économique de leurs entreprises sont perméables à des attaques non détectées.

Protocoles non authentifiés : Lorsqu’un protocole ICS n’est pas authentifié, n’importe quel ordinateur sur le réseau peut envoyer des commandes qui altèrent les processus industriels. Ceci peut mener à des processus incorrects, endommageant des biens, détruisant des équipements, blessant du personnel ou dégradant l’environnement. Matériels obsolètes: Les matériels des systèmes de contrôle peuvent être opérationnels depuis des décennies. Ils peuvent fonctionner de façon trop simpliste ou ne pas disposer de la puissance de traitement et de la capacité mémoire nécessaires pour gérer l’environnement de menaces qui caractérise les technologies  réseau d’aujourd’hui. Authentification des utilisateurs trop faible : Les faiblesses en matière d’authentification des utilisateurs dans les systèmes de contrôle traditionnels comprennent souvent des mots de passe statiques programmés en dur, des mots de passe faciles à craquer, des mots de passe stockés dans des formats facilement récupérables, et des mots de passe envoyés en clair. Un attaquant qui obtient ces mots de passe peut souvent interagir à sa guise avec les processus sous contrôle. Contrôles insuffisants de l’intégrité des fichiers : L’absence de ‘software signing’ permet aux attaquants d’abuser les utilisateurs, qui installent à leur insu des logiciels qui ne proviennent pas de leur fournisseur légitime. Elle permet aussi aux attaquants de remplacer des fichiers légitimes par des fichiers malicieux. Systèmes d’exploitation Windows vulnérables : Beaucoup de systèmes industriels fonctionnent souvent sous des systèmes d’exploitation Windows non patchés, ce qui les expose à des vulnérabilités connues. Relations avec des tiers (fournisseurs, partenaires…) peu ou mal documentées : Beaucoup de fournisseurs de systèmes de contrôle industriels peuvent ne pas connaître parfaitement les composants utilisés par des tiers, ce qui rend difficile pour eux d’informer leurs propres usagers des vulnérabilités sous-jacentes. Des assaillants au courant de ce manque d’information peuvent cibler un logiciel que l’industriel n’a même pas conscience d’utiliser.

Installations industrielles

Les sites industriels dépendent de plus en plus de systèmes connectés et de capteurs pour assurer leur bon fonctionnement, mais la cyber sécurité sur la plupart de ces sites n’est pas du tout ce qu’elle devrait être. Une compréhension claire des faiblesses communes aux environnements industriels aide les dirigeants et les responsables informatiques à aborder le sujet de la sécurité en toute connaissance de cause, à se poser les bonnes questions, et à investir à bon escient” déclare Sean McBride, Attack Synthesis Lead Analyst chez FireEye.