Archives de catégorie : Securite informatique

GandCrab! : découverte d’un nouveau ransomware

Le Trojan nommé par ses auteurs « GandCrab! » attribue l’extension *.GDCB aux fichiers chiffrés. Actuellement, deux versions du ransomware sont connues.

Après son lancement sur une machine attaquée tournant sous Microsoft Windows, GandCrab! peut recueillir des informations sur les processus en cours des logiciels antivirus. Il vérifie en premier lieu s’il a déjà été lancé sur la machine afin d’éviter d’être lancé à nouveau (redémarré), puis force l’arrêt des processus des logiciels selon une liste définie par les pirates. Il installe une copie de lui-même sur le disque et modifie une branche du Registre Windows pour assurer son lancement automatique. Le Trojan chiffre le contenu des disques fixes, amovibles et de réseau, à l’exception de certains dossiers dont quelques dossiers système et service. Chaque disque est chiffré dans un thread séparé. Après la fin du chiffrement, le Trojan envoie au serveur des données sur le nombre de fichiers chiffrés et sur le temps mis pour le chiffrement.

Le Trojan utilise un serveur de contrôle dont le nom de domaine n’est pas autorisé de manière standard. Pour obtenir l’adresse IP de ce serveur, le ransomware exécute la commande nslookup et cherche les données nécessaires dans la sortie correspondant à la commande exécutée. Actuellement, il est impossible de déchiffrer les fichiers touchés par GandCrab! Le moyen le plus fiable pour protéger les fichiers est d’effectuer une sauvegarde régulière de toutes les données importantes sur des supports externes… et de ne pas cliquer sur n’importe quoi. (avec DrWeb)

Sécurité des documents, une priorité… à maîtriser !

Les enjeux sont tels, qu’il n’est plus une seule organisation qui ne se préoccupe de sécurité. Pour autant, le challenge est grand car non seulement les technologies de l’information et de la communication ont progressé mais surtout, l’interopérabilité est devenue la règle. La complexité est grande et les entreprises doivent déployer de nombreux dispositifs pour résister aux cyber-attaques polymorphes qui ne cessent elles aussi d’évoluer.

Il est clair que les documents et les informations (D&I) des organisations sont au cœur des convoitises des cyber-pirates. Ces derniers savent parfaitement que les points d’entrées sont multiples chez leurs victimes et que notamment, les moyens de capture et d’impression de documents peuvent constituer des prises de choix. En tant que constructeur de tels périphériques, Ricoh sensibilise les clients sur différentes stratégies de résistance et c’est ce que je vais faire ici.

Stratégie d’organisation

Il convient de s’adresser en premier lieu aux employés de votre organisation. Ils constituent les principaux vecteurs de transmission des informations et à ce titre, ils doivent impérativement être sensibilisés et formés aux risques et attitudes à adopter. Chacun doit être en situation d’éviter l’ouverture d’un email malveillant, d’imprimer des documents laissés à la vue de tous dans un bureau ou sur l’imprimante, de classifier les documents avant transmission, de confier ses badges ou codes d’accès à des tiers,… etc.

En second lieu, votre entreprise doit s’assurer d’une prise de conscience collective de la responsabilité portée sur la sécurité des D&I appartenant tant aux services internes qu’à des clients ou prospects. Les fuites d’information provoquent d’importants préjudices aux activités ou à l’image de l’entreprise. Elles peuvent être évitées par une démarche proactive parfaitement décrite par les normes ISO 27000. Celles-ci contribuent à la mise en place d’un système cohérent de gestion de la sécurité de l’information.

En dernier lieu, la société civile et ses organisations publiques doivent faire l’objet d’une écoute attentive. Votre entreprise doit comprendre l’évolution de la loi et des normes relatives à la numérisation des processus métiers. Elle ne doit pas seulement en comprendre les enjeux économiques mais aussi en maîtriser les contraintes de conformité et les risques associés. De la loi Godfrain (No 88-19) du 5 janvier 1988 relative à la fraude informatique à l’application prochaine du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) en passant par le règlement eIDAS (No 910/2014) du 23 juillet 2014 – ou de la norme Z42-013 de mars 2009 (transposée ISO 14641-1), pour les spécifications des systèmes destinés à préserver les documents stockés, à l’application prochainement possible de la NF Z42-026 sur la copie fidèle qui conduira un jour à la destruction des documents papiers – l’évolution de l’environnement digital n’a de cesse que d’évoluer.

Stratégie technique

Évidemment, si vos employés et votre entreprise sont au fait des normes et des lois de la société, chacun comprendra que les D&I méritent toutes les attentions. Ainsi, les documents doivent être sécurisés par chiffrage, contrôlés dans leur intégrité, signés pour leur authenticité,…etc. Les équipements manipulant les D&I ne sont pas à négliger. Qu’il s’agisse de fermeture des ports, de protection contre les accès non autorisés, du nettoyage des données,… etc. Ils doivent être conçus en gardant à l’esprit qu’ils doivent résister aux risques de sécurité, comme nous le faisons pour nos périphériques de capture et d’impression des documents. Enfin, les logiciels (capture, impression, GED, parc), sont à sélectionner avec soin. Ils sont souvent au cœur des problématiques de sécurité parce que les métiers donnent trop souvent la priorité aux fonctionnalités. Gageons qu’en Mai 2018, la situation changera avec l’application du RGPD. L’entreprise devra être en situation de démontrer qu’elle s’est assurée avoir fait des choix responsables pour faire face aux contraintes de sécurité et protégeant les données privées.

Stratégie d’audit

Quels que soient les dispositifs, quelles que soient les précautions prises, quelles que soient les formations et sensibilisations prodiguées, il faudra contrôler. Pour cela, toutes les actions sont à tracer dans des journaux et des registres. Ceux-ci doivent aussi être considérés comme des documents et être soumis aux mêmes principes de sécurisation. Je ne le dirai jamais assez, la sécurité passe par la surveillance et l’amélioration continue.

Stratégie d’externalisation

La sécurité des D&I est aujourd’hui un tel enjeu, qu’il est de plus en plus délicat d’envisager que l’entreprise seule, puisse maîtriser toutes les subtilités des modalités à respecter. S’il est certain que très peu d’entreprises se constitueront en tiers de confiance pour délivrer la signature électronique, il en ira de même pour l’archivage électronique probant, la lettre recommandée électronique, le courrier numérique sans papier,… etc. Trop de spécialisations et de certifications ne trouveront pas leur retour sur investissement pour une entreprise à elle seule. Il est évident que le recours à l’externalisation est la voie à suivre. C’est pourquoi nous avons fait nos choix de services externalisés pour nos usages et les vôtres. Nous en reparlerons.

La transformation numérique de l’environnement de travail rendue possible par l’évolution du corpus législatif, depuis la loi No 200-230 du 13 mars 2000 portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l’information relative à la signature électronique, a fortement accrue la responsabilité des entreprises dans la maîtrise de la sécurité des documents et informations. Le RGPD à lui seul, constitue un marqueur majeur de cette évolution de la responsabilité. En contrepartie, constructeurs et éditeurs de solutions ont mené et mènent des études et des réalisations visant à empêcher et éliminer les failles de sécurité. Je reviendrai sur ces sujets dans deux prochains articles car mon objectif est de contribuer à la sensibilisation à la maîtrise de la sécurité. (Par Jean-Pierre BLANGER – Directeur Solutions, Services & Innovation de Ricoh France).

RSSI : les cinq meilleures façons de renforcer une architecture de sécurité

Pour les professionnels de l’informatique, RSSI, DSI … la sécurité des réseaux est un enjeu majeur. C’est vrai à la fois pour l’ingénieur de sécurité, le RSSI, le DSI et même le CEO ! La question est : « Que peut-on vraiment faire pour l’améliorer ? » Tout simplement renforcer le déploiement d’équipements de sécurité inline.

RSSI – En matière de conformité réglementaire pour PCI-DSS et HIPAA, le déploiement d’outils de sécurité inline n’est pas indispensable mais s’avère impératif pour une architecture de sécurité par laquelle on tente de maximiser ses défenses. Voici les cinq principales actions que les professionnels de l’IT peuvent mettre en œuvre pour améliorer l’architecture de sécurité en ligne de leur entreprise.

Insérer des switches bypass externes entre le réseau et les outils de sécurité pour améliorer la disponibilité et la fiabilité du réseau.

Les switches bypass sont généralement un bon point de départ pour améliorer la sécurité et la fiabilité d’un réseau. Alors que le déploiement direct d’outils de sécurité en ligne peut créer une défense améliorée, ils peuvent entraîner des échecs ponctuels. Un contournement interne, dans l’outil peut minimiser ce risque. Toutefois, il pourrait créer une autre interruption de de service, si l’appareil devait être retiré par la suite.

Un switch bypass externe a l’avantage de son homologue interne à la différence qu’il élimine les problèmes des déploiements directs d’outils inline en offrant des capacités de basculement automatique et à la demande avec un impact à peine perceptible (millisecondes) sur le réseau. Parce que le switch reste toujours dans le réseau, il peut être placé en mode de contournement à la demande, pour permettre l’ajout, la suppression ou la mise à niveau des dispositifs de sécurité et de surveillance au besoin.

Déployez des passerelles de renseignement sur les menaces à l’entrée/sortie du réseau pour réduire les alertes de sécurité de faux positifs

Les passerelles de renseignement sur les menaces sont une bonne deuxième stratégie parce qu’elles éliminent le trafic depuis et vers de mauvaises adresses IP connues. Même avec les pare-feux, les IPS et un large éventail d’outils de sécurité en place, les entreprises manquent toujours d’indices et souffrent de failles importantes chaque jour. Pourquoi ? Parce que le volume d’alertes générées représente un énorme fardeau de traitement pour l’équipe de sécurité, ainsi que pour l’infrastructure elle-même. Une passerelle de renseignement sur les menaces aide à filtrer automatiquement le trafic entrant dans un réseau qui doit être analysée. Certaines entreprises ont constaté une réduction de 30 % ou plus des fausses alertes IPS en supprimant le mauvais trafic connu, ce qui permet aux équipes de sécurité réseau de se concentrer sur les menaces potentielles restantes.

Décharger le décryptage SSL des dispositifs de sécurité existants (pare-feu, WAF, etc.) vers des network packet brokers (NPB) ou des dispositifs spécialement conçus pour réduire la latence et augmenter l’efficacité des outils de sécurité.

Bien que de nombreux outils de sécurité (pare-feu, WAF, IPS, etc.) incluent la capacité de déchiffrer le trafic afin que les données entrantes puissent être analysées à des fins de sécurité, ils ont également un impact sur les performances du CPU et peuvent ralentir considérablement (jusqu’ à 80 %) la capacité de traitement d’une application de sécurité. Ceci est dû au fait que les processeurs de ces périphériques exécutent d’autres tâches telles que l’analyse des paquets de données pour détecter les menaces de sécurité, telles que les scripts inter-sites (XSS), l’injection SQL, les programmes malveillants cachés et les menaces de sécurité. Le déchiffrement SSL peut représenter un travail considérable qui réduit l’efficacité des outils de sécurité et qui augmente les coûts si l’on veut que les données réseau soient inspectées. En raison de la performance du décryptage des données, de nombreuses équipes de sécurité désactivent cette fonctionnalité et créent ainsi un risque potentiellement grave pour la sécurité. Une solution consiste à utiliser un network packet broker pour effectuer le déchiffrement des données lui-même ou décharger la fonction sur un dispositif de décryptage distinct. Une fois les données décryptées, le NPB peut les transmettre à un ou plusieurs outils de sécurité pour analyse.

Effectuer une chaîne d’outils pour les données suspectes, afin d’en améliorer le processus d’inspection.
Une autre tactique à prendre en considération est enchaînement d’outils en série. Cette méthode améliore l’inspection des données en utilisant des séquences prédéfinies pour leur analyse. Elles sont acheminées vers de multiples outils de sécurité pour des inspections et une résolution supplémentaires. Ceci garantit que les actions se déroulent dans l’ordre approprié et ne sont pas négligées. Les outils de sécurité et de surveillance peuvent être reliés entre eux par le biais d’un approvisionnement logiciel au sein d’un NPB pour contrôler le flux de données à travers les services sélectionnés. Cela permet d’automatiser efficacement le processus d’inspection afin de le rendre plus efficace et de mieux suivre les alertes.

Insérer des NPB pour améliorer la disponibilité des dispositifs de sécurité en utilisant la technologie n+1 ou haute disponibilité.

La cinquième façon de renforcer une architecture de sécurité est d’améliorer la disponibilité des dispositifs en insérant un NPB qui favorise la survie à long terme. Un bon NPB aura deux options.
La première, que l’on nomme n+1, est déployée dans une configuration de partage de charge. C’est la situation où l’on a un dispositif de sécurité complémentaire en cas de défaillance d’un des principaux (IPS, WAF, etc.). Cependant, au lieu d’être en veille et prêt à se déclencher si besoin, l’appareil fonctionne en même temps que les autres et partage la charge normalement. Si un appareil tombe en panne, la charge totale peut alors être traitée par les autres appareils. Une fois que l’outil défectueux est de nouveau en ligne, les outils restants retournent à une configuration de partage de charge.

Bien que cela puisse se faire sans le NBP, il s’agit souvent d’un processus compliqué avec des équilibreurs de charge et d’autres efforts. Un NPB est programmé pour gérer l’équilibrage de charge ainsi que les messages sur la bonne marche d’un outil (quand il a échoué et quand il est disponible), de manière à s’assurer un une architecture « d’auto-guérison » rentable. Une option plus robuste, mais aussi plus coûteuse, consiste à mettre en œuvre une haute disponibilité. C’est une option n+n dans laquelle il y a un ensemble d’équipements complètement redondants. Malgré le coût, ce pourrait être la meilleure option, selon les besoins de l’entreprise.

L’utilisation de ces cinq cas d’utilisation peut considérablement améliorer une architecture de sécurité en ligne, y compris la fiabilité de la solution, ainsi que la capacité à détecter et prévenir/limiter les menaces de sécurité. (Par Keith Bromley, Senior Solutions Marketing Manager chez Ixia)

DarkSky : un nouveau bot pirate aux multi facettes

Découverte récente d’un nouveau botnet baptisé DarkSky. Mission de ce code pirate : DDoS, infiltration et vol de données.

Darksky dispose de plusieurs mécanismes d’évasion, d’un téléchargeur de malwares et de plusieurs vecteurs d’attaques DDoS en réseau et en couche applicative. Ce bot est maintenant disponible à la vente pour moins de 20$ sur le Darknet.

Selon ses créateurs, ce malware est capable de fonctionner sous Windows XP/7/8/10, à la fois sous les versions x32 et x64, et possède des capacités de machine anti-virtuelle afin d’échapper aux contrôles de sécurité tels qu’une sandbox, ce qui lui permet de n’infecter que les « vraies » machines. Les équipes de Radware surveillent ce malware depuis ses premières versions en mai 2017. Les développeurs ont amélioré ses fonctionnalités et ont publié sa dernière version en Décembre 2017. Sa popularité et son utilisation sont en plein expansion. Parmi les attaques orchestrables via ce bot, du Déni Destribué de Service (DDoS) via les méthodes DNS amplification, TCP, UDP ou encore HTTP flood.

DarkSky

Les récents chiffres analysés par le F5 Labs montrent que la zone Europe (EMEA) a subi plus de 51 % des attaques DDoS en 2017. Ils font aussi le constat d’une augmentation de 64 % du nombre d’attaques et d’une plus grande diversité tactique de la part des cybercriminels. L’une des tendances a été la baisse relative de la puissance des attaques. L’an dernier, a été enregistré plusieurs attaques de plus de 100 Gbps, dont certaines dépassaient les 400 Gbps. En 2017, l’attaque la plus élevée enregistrée était de 62 Gbps.

Cela suggère une évolution vers des attaques DDoS de niveau 7 plus sophistiquées, potentiellement plus efficaces et nécessitant moins de bande passante. 66 % des attaques DDoS signalées étaient d’ailleurs multi-vecteurs et nécessitaient des outils et des connaissances sophistiquées en matière d’atténuation pour pouvoir y faire face. 2017 s’est terminée par une large prédominance des attaques UDP Floods (25 % de toutes les attaques). C’était également la période la plus chargée au niveau des attaques par réflexion DNS, qui représentaient 20 % de l’ensemble des attaques (contre 8 % en 2017 au cours de la même période).

RGPD loi 490 : une évolution dans la protection des données personnelles mais qui n’est pas encore suffisante

Loi 490 – La mise en place du RGPD (Règlement Général sur la Protection de Données) entrera en vigueur le 25 mai 2018. Tous les pays membres de l’Union Européenne doivent mettre en conformité leurs législations nationales avec ce nouveau règlement européen.

En France, le projet de Loi n°490, relatif à la protection des données personnelles, présenté à l’Assemblé en février 2018, est quant à lui, destiné à compléter en France les dispositions du RGPD.
Le premier objectif de ce projet de Loi est de responsabiliser les entreprises qui doivent se montrer actives dans la protection des données et mettre en œuvre des actions. Celles-ci ne devront plus se contenter de « déclaration » mais tenir un « registre des activités de traitement », effectuer des « analyses d’impact relative à la protection des données » lorsque le traitement est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des personnes physiques ou encore faire appel à un « délégué à la protection des données » qui vient remplacer le CNIL. Le second objectif est de renforcer le droit des personnes en leur accordant des nouveaux droits.

Bien que ce projet de Loi n°490 souligne un besoin réel de changement dans l’encadrement de la protection des données à caractère personnel, il possède encore des zones d’ombres qui risquent de compromettre la mise en application des droits gagnés des utilisateurs, et qui demandent aux Responsables de Traitement de réaliser des concessions.

Qu’est-ce que « l’intérêt légitime » ?

Pour être licite, un traitement de données à caractère personnel doit respecter l’une des six bases légales fixées par le Règlement à savoir l’exécution d’un contrat, l’obligation légale, le consentement, l’intérêt vital, l’intérêt légitime. La notion d’intérêt légitime est subjective et n’a pas la même ampleur pour toutes les entreprises. Pourtant l’intérêt légitime sera l’une des bases juridiques valables pour se passer du consentement de l’utilisateur.

Chaque Responsable de Traitement devra alors posséder la preuve du consentement de la personne faisant l’objet du traitement de données, sauf dans plusieurs cas précis, comme par exemple celui de la poursuite légitime. Comment définit-on alors l’intérêt légitime ?

Les moyens d’exercice de son droit

Comment permettre aux internautes de faire appliquer leurs droits de suppression, d’information ou de limitation ? Quels sont les moyens d’exercice qui garantiront aux usagers de ne pas voir leurs demandes rester sans réponse ? Pourquoi reconnaître des droits s’il n’existe pas de canal d’application permettant de les faire exécuter ?

Il est important que les obligations du Responsable de Traitement soient assorties des modalités d’application adaptées. Egalement, il serait pertinent de voir la « demande par email » considérée, d’autant que l’essentiel des fichiers comportent et portent un email, et d’indiquer des délais suffisamment courts pour que cela soit efficace et que les demandes des internautes soient traitées par les éditeurs du fichier.

Devoir d’information des Responsables de Traitement

Les modalités de mise en oeuvre du devoir d’information des Responsables de Traitement n’ont pas été évoquées de façon précises : l’information doit être compréhensible, accessible, en termes clairs. Que se passe-t-il après avoir rempli ce devoir d’information « one shot » ? Si les responsables de traitement envoyaient une fois par an un email récapitulatif à toutes personnes concernées par le traitement sur leur adresse mail utilisée pour le fichier, cela permettrait aux internautes de se rappeler quelles informations sont fichées, et leur fournirait un point de contact utilisable (adresse d’email utilisée pour l’envoi) pour faire appliquer leurs droits. Naturellement un délai de réaction adapté doit courir dès l’envoi de l’email, au-delà duquel une non-réponse vaudra refus ou manquement et donc permettra à l’intéressé de se tourner vers la CNIL. La CNIL verra alors ses pouvoirs et ses devoirs de gendarme du web renforcés. Aura-t-elle ainsi ses moyens d’action, humains et matériels, ajustés à la hauteur des objectifs qui seront désormais les siens ? Si ce n’est pas, cela aggravera l’impression générale que la CNIL ne peut traiter qu’une infime partie des signalements, bref un gendarme qui n’est pris au sérieux ne peut pas gendarmer !

Durée de conservation des données

Est-il souhaitable qu’un moteur de recherche géant ou une société de remarketing puisse conserver 40 ans d’historique de la vie de quelqu’un ? Comment l’utilisateur sera-t-il informé que ces données aient bien été supprimées, sans contacts spontanés réguliers avec le responsable de traitement ? Cela ne renvoie-t-il pas à la nécessité d’informer régulièrement l’utilisateur ? Pris ensemble, ces éléments imposent aux Responsables de Traitement de fournir aux internautes une adresse email pour faire appliquer leurs droits. La mise à disposition de requêtes automatisées accessibles par URL est certainement la meilleure solution pour toutes les parties : garantie d’action immédiate pour le demandeur, et annulation de l’encombrement service client lié au traitement humain des demandes côté responsable de traitements.

Sécurisation des données

La responsabilité de la sécurisation des données incombe au responsable de traitement comme le vol de données ou le hacking. Le manquement à ses obligations peut entrainer de lourdes sanctions prononcées par la CNIL dont le rôle sera de distribuer des amendes, et pourtant de nombreuses sociétés n’ont encore aujourd’hui aucune gestion de sérieuse de leurs données. De nombreuses sociétés vont à présent se positionner sur l’appel d’air du RGPD et vendre des registres,
des audits à de nombreuses sociétés. Une prestation pour sécuriser a minima leurs bases de données. Comment les entreprises informeront-elles leurs prospects/clients ? Comment pourront-elles gérer leurs demandes, la mise à jour de leurs registres ? Ces flous persistants sont aussi un problème pour la majorité des Responsables de Traitement qui ne sont pas nécessairement des grands moteurs de recherche ou des sociétés de targeting.

Ce texte de Loi est une avancée mais des éléments concrets pour protéger l’identité numérique des personnes manquent encore, comme cadrer les raisons qui permettent de se passer du consentement mieux qu’avec l’intérêt légitime de l’entreprise contre l’attente raisonnable de l’utilisateur ; Donner des vrais moyens pour exercer les droits de l’internaute lorsque l’écueil de l’intérêt légitime sera évité ; Mieux expliciter le devoir d’information des Responsables de Traitement n’est pas explicité ; la durée de la conservation des données… (Ludovic Broyer, fondateur d’iProtego)

Le minage de cryptomonnaie gagne du terrain : le cryptomining va-t-il avoir le même succès que les ransomwares ?

Les pirates informatiques sont opportunistes, le minage de cryptomonnaie gagne du terrain. Au fur et à mesure que les constructeurs augmentent la puissance des matériels, ces dispositifs deviennent des cibles de plus en plus utiles pour les Botnets. Dans le même temps, les pirates informatiques recherchent les vulnérabilités des périphériques ou exploitent des applications et des périphériques mobiles Dès l’instant qu’un réseau n’est pas sécurisé.

Le minage de cryptomonnaie en tête de gondole pirate. Les Ransomwares ont permis de monétiser facilement ces vulnérabilités et ont eu comme effet secondaire de faire exploser la valeur des crypto-monnaies en raison de leur intérêt croissant. L’extraction de crypto-monnaies (cryptocurrency mining), qui consiste à confirmer des transactions en Bitcoin ou autre monnaies virtuelles, est parfaitement légal. Les développeurs d’applications mobiles recherchent des moyens de monétiser leur travail sur ce marché concurrentiel et l’extraction de bitcoin via ces applications est devenue une opportunité intéressante. Cependant, cette méthode de monétisation pose problèmes lorsque les utilisateurs ne savent pas que leurs appareils sont utilisés pour extraire de la monnaie numérique.

Les récentes poursuites judiciaires contre Apple, accusé de ralentir les performances des versions les plus anciennes de ses iPhones, pourrait devenir un précédent juridique dans le cadre de futures poursuites pour des affaires de « cryptocurrency mining ». Si un utilisateur peut poursuivre Apple en justice puisque son téléphone a été ralenti sans qu’il ne le sache, des développeurs qui installent des capacités minières affectant les performances et la durée de vie des batteries pourraient également être tenus responsables.

Non seulement cette menace est amenée à s’installer, mais elle est en train de devenir aussi présente que les ransomwares. Par exemple, des indicateurs fiables montrent que les pirates utilisent d’anciennes vulnérabilités plus pour miner de la crypto-monnaies après avoir initialement tenté une infection pour générer des bitcoins sans exiger de rançon. Au fur et à mesure que ce pool se rétrécit, les mineurs se concentrent sur l’extraction de la valeur par d’autres moyens, tels que l’utilisation du malware comme arme DDoS.

Bien que la malveillance de ce type d’applications mobiles et de navigateurs Web infectés fasse l’objet de débats, nous pouvons dire avec certitude que nous assistons à la naissance d’une nouvelle forme de malware. Et sans une stratégie robuste de sécurité et de surveillance, ainsi que la visibilité du réseau pour protéger les applications et les ordinateurs, on doit s’attendre à devenir les prochaines victimes du cryptocurrency mining.

L’extraction à l’ère du mobile
L’ère du mobile a créé une occasion pour les pirates de tirer le meilleur parti des logiciels malveillants destinés à miner de la crypto-monnaie. Cette pratique nécessite de la puissance CPU pour générer de la valeur, de la puissance de traitement de données et consomme de l’électricité, trois besoins qui coûtent de l’argent.

Les recherches montrent qu’il existe de nombreuses applications Android malveillantes qui circulent actuellement sur Internet. Parmi elles, certains crypto-mines ont réussi à contourner les filtres pour intégrer le Google Play Store. Une récente analyse sur les malwares visant les mobiles a conduit les chercheurs à identifier un certain nombre de portefeuilles de crypto-monnaie et de comptes appartenant tous à un même développeur russe, lequel affirme que son activité est parfaitement légale pour faire de l’argent.

Dans le domaine de l’industrie, nous avons un point de vue totalement différent et nous considérons que le minage de crypto-monnaies est un détournement du dispositif d’un utilisateur. Bien qu’il soit techniquement légal que l’extraction de crypto-monnaies soit divulguée, ces actions sont délibérément trompeuses et manquent souvent de transparence.

Nous avons été témoins de l’utilisation de mineurs intégrés à des applications légitimes, disponibles sur l’Android Store, et qui sont utilisés pour extraire de la valeur à partir de téléphones mobiles, lorsque leurs propriétaires ne les utilisent pas. Au cours des derniers mois, il y a eu plusieurs cas de pirates exploitant des crypto-monnaies, même une fois que la fenêtre de navigateur était fermée.

Parmi les autres méthodes qu’utilisent les pirates pour déployer des mineurs de crypto-monnaies, on retrouve l’utilisation des forcers bruts Telnet/SSH, ainsi que l’injection SQL et l’installation directe des mineurs. Le crypto-minage, qu’il s’opère via les navigateurs ou les applications mobiles, va persister, de telle sorte que les entreprises concernées devraient améliorer leurs performances de sécurité, en apportant une visibilité et un contexte au niveau des applications à leurs outils de surveillance.

Plus d’appareils, plus de minage
Alors que de nouvelles menaces de sécurité émergent chaque semaine, il y a de fortes chances pour que d’autres périphériques soient rapidement infectés par des malwares de cryptocurrency mining. L’accroissement de la présence de dispositifs IoT va créer de nouvelles cibles pour les mineurs de crypto-monnaies. Nous pourrons également voir des attaques hybrides qui s’appuient d’abord sur un ransomware puis sur un crypto-mineur, afin de profiter deux fois d’une même attaque sur chaque ordinateur.

La plupart de ces attaques se produisent à la périphérie du réseau. L’une des attaques les plus fréquentes qui tente d’installer des crypto-mineurs est la vulnérabilité EternalBlue. Celle-ci a permis le développement de ransomwares comme WannaCry et Not-Petya. Et alors que les pirates n’utilisent pas de nouveaux outils ou de méthodes avancées pour déployer ces mineurs de crypto-monnaies, ils rencontrent quand même du succès. Par conséquent, les entreprises doivent avoir une stratégie réactive de gestion des correctifs, s’assurer que leurs règles IPS sont à jour, effectuer des tests pour s’assurer qu’elles peuvent détecter les vulnérabilités qui ne peuvent pas être corrigées immédiatement, et enfin, surveiller le trafic réseau pour identifier le trafic d’exploitation de chaque poste.

Si les organisations n’ont pas d’informations sur leurs réseaux, elles ne sont pas en mesure de savoir si leurs terminaux exploitent de la crypto-monnaie sans autorisation, divulguent des données en cas de brèche ou diffusent des malwares en interne. La mise en place d’une solution de surveillance du réseau les alertera dès le début d’un compromis en montrant un changement dans la configuration du trafic réseau. (Par Steve McGregory, Senior Director ATI Research chez Ixia)

Oubliez les « fake news » : les FAUSSES DONNÉES envahissent les entreprises du monde entier

Une étude révèle que les consommateurs français FALSIFIENT INTENTIONNELLEMENT leurs données personnelles en ligne. Oubliez les « fake news » : les FAUSSES DONNÉES envahissent les entreprises du monde entier.

Fake news or not fake news ! Concernant l’exactitude des informations personnelles que les consommateurs français partagent en ligne avec les entreprises/marques… Plus d’un consommateur français sur deux (55 %) admet avoir intentionnellement falsifié, ou ne sait pas s’il a falsifié ou non, ses informations personnelles lors de l’achat d’un produit/service. Plus le consommateur est jeune, plus il est susceptible de falsifier ses informations personnelles (74 % des 18-24 ans, et 52 % des 25-34 ans).

– Fake news – Informations personnelles parmi les plus fréquemment falsifiées :
o Numéro de téléphone (32 %)
o Date de naissance (19 %)
o Adresse personnelle (18 %)
o Nom (17 %)

– Les principaux motifs de falsification des données personnelles invoqués sont les suivants :
o Ne souhaitent pas recevoir de communications non sollicitées (appels téléphoniques, SMS, e-mails) de la part des entreprises (60 %)
o Ne veulent pas recevoir de publicités (51 %)
o Estiment que les données demandées sont sans rapport avec le produit/service proposé (35 %)
o Doutent de la capacité de l’entreprise à traiter/conserver leurs données de manière sécurisée (32 %)

Fake news – Quel impact sur les entreprises/marques ?
o 69 % des consommateurs français se disent prêts à boycotter une entreprise ayant montré, à maintes reprises, un manque d’intérêt pour la protection des données clients
o Le niveau de tolérance baisse avec l’âge, 82 % des plus de 55 ans étant prêts à boycotter une entreprise pour ce même motif (contre 65 % chez les 18-24 ans qui font preuve d’une plus grande indulgence)
o En cas de vol de leurs informations personnelles résultant d’une atteinte à la sécurité, deux tiers (67 %) en attribueraient la responsabilité à l’entreprise plus qu’à qui que ce soit d’autre (y compris le pirate)
o 73 % des plus de 55 ans pointeraient probablement l’entreprise du doigt
o 59 % éviteraient de confier leurs données personnelles à une entreprise connue pour avoir vendu des informations ou les avoir utilisées de manière abusive sans le consentement des personnes intéressées
o 53 % sont moins enclins à acheter les produits/services d’une entreprise réputée pour sa mauvaise gestion des données
o 48 % sont plus susceptibles d’acheter auprès d’une entreprise ayant démontré qu’elle prenait la protection des données au sérieux

Fake news – Quel impact sur les équipes marketing ?
o Bien que les entreprises détiennent plus de données clients que jamais auparavant, seulement un quart environ des personnes interrogées (28 %) pensent qu’elles permettent aux marques de leur proposer des produits/services à la fois meilleurs et plus personnalisés
o Seule une personne sur trois (34 %) parmi les 18-24 ans est disposée à fournir des informations personnelles en échange d’une meilleure expérience client ou de meilleurs services

Questionnés sur les types de données personnelles qu’ils souhaitent préserver…
o La majorité des Français interrogés (81 %) citent leurs informations financières et bancaires, suivies de leurs pièces d’identité (72 %), dont leur passeport et leur permis de conduire
o 7 sur 10 (71 %) tiennent à protéger leurs informations de sécurité, comme les mots de passe
– Les consommateurs français attachent moins d’importance à la protection de leurs habitudes de navigation (35 %), données de géolocalisation (38 %) et données génétiques (ADN) (39 %)

Concernant la perte, le vol ou la manipulation des données personnelles…
– Près de 3 sur 4 (74 %) se disent préoccupés par l’usurpation de leur identité
– Plus de 7 sur 10 (73 %) craignent que de l’argent ne soit dérobé à leur insu sur leur compte bancaire
– Un tiers (33 %) redoutent l’altération de leurs dossiers médicaux, et une même proportion (33%) celle de leur casier judiciaire
– 40 % s’inquiètent de la divulgation publique d’informations embarrassantes ou sensibles les concernant
– De la même manière, 41 % ont peur d’être victimes de chantage suite à la perte, au vol ou à la manipulation de messages ou de photos

À propos de leur sensibilisation aux violations de données (actes de piratage à l’encontre des entreprises)
– 71 % se disent davantage au courant des violations de données qu’il y a cinq ans
– Plus de deux tiers (67 %) sont inquiets à l’idée que des technologies de suivi et des dispositifs portatifs, comme les appareils Fitbit, collectent et stockent des données sur leurs moindres mouvements
– 8 consommateurs français sur 10 (80 %) s’efforcent de limiter la quantité d’informations personnelles qu’ils publient en ligne ou communiquent aux entreprises

Avons-nous vraiment le choix ?
– 49 % estiment n’avoir d’autre choix que de fournir des données personnelles à une entreprise en contrepartie de produits ou de services
o Ce sentiment est partagé par 70 % des 25-34 ans
– 4 sur 10 (39 %) se sont sentis forcés de transmettre à des entreprises des données personnelles sans aucun rapport avec le produit ou service proposé
– 22 % des 18-24 ans acceptent avec résignation de communiquer leurs informations personnelles
– Près de la moitié des personnes interrogées (49 %) pensent que les consommateurs sont si habitués à divulguer leurs données personnelles qu’il est presque impossible d’inverser la tendance

Méthodologie de l’étude à l’échelle mondiale
Sauf indication contraire, tous les chiffres proviennent de YouGov Plc. Taille totale de l’échantillon : 7 579 adultes à travers le Royaume-Uni (2 112), les États-Unis (1 076), la France (1 025), l’Allemagne (2 232) et l’Italie (1 134). L’enquête sur le terrain s’est déroulée du 15 décembre 2017 au 3 janvier 2018. Le sondage a été réalisé en ligne. Les chiffres ont été pondérés et sont représentatifs de l’ensemble de la population adulte (18 ans ou plus) de chaque région.

Faire face à l’ennemi. : divertissements et confidentialité en ligne, est-ce compatible ?

Faire face à l’ennemi. 11 % des Français ont constaté qu’une personne non autorisée avaient eu accès à leurs e-mails, comptes de réseaux sociaux ou bancaires !

Les divertissements en ligne jouent un rôle important et complexe dans nos vies : on ne les regarde pas simplement pour se détendre, mais aussi pour s’identifier aux personnages et avoir l’impression d’avoir vécu des choses (que nous n’avons pas le temps de faire en vrai) ou encore pour avoir des sujets intéressants de discussion autour de la machine à café avec nos collègues le matin.
Malheureusement, le bonheur a un prix. En l’occurrence, il s’agit ici de votre confidentialité en ligne. Bien sûr, vous avez déjà entendu des histoires atroces sur les dangers d’Internet. Mais rassurez-vous, cela ne peut pas vous arriver et ne vous arrivera pas. Après tout, vous n’êtes pas le/la seul(e) à regarder des blogs vidéos et des tutos YouTube sur le montage de photos. D’après une étude réalisée par Google en 2017, vous faites tout simplement partie des 75 % de Français qui regardent des vidéos sur Internet. En toute logique, plus il y a de personnes à se comporter de la même manière sur Internet, plus les chances que vos données privées soient détournées sont faibles, non ?

Aucune de ces hypothèses n’est vraie : chaque clic sur Internet représente un risque potentiel pour votre sécurité et votre confidentialité en ligne. En 2017, Avira a détecté plus de 4,5 milliards de cas de logiciels malveillants sur des appareils protégés par l’antivirus Avira. D’après un rapport d’Ofcom, 11 % de Français ont constaté qu’une personne non autorisée avaient eu accès à leurs e-mails, comptes de réseaux sociaux ou comptes bancaires. Alors Internet n’a plus l’air si sûr maintenant, n’est-ce pas ?

Étape 1 : apprenez à faire face à l’ennemi.

Néanmoins, la première étape pour rester protégé(e) tout en regardant du contenu sur Internet depuis votre PC ou smartphone est d’être au courant des risques. En France, l’une des menaces les plus répandues sur Internet en 2017 était un type de logiciel malveillant : HTML/InfectedWebPage.Gen2 (avec 19 916 301 détections). Ce logiciel utilise des pages Web vulnérables pour insérer du code malveillant, tenter de s’introduire dans votre machine pour dérober vos données personnelles et/ou installer une application indésirable. Imaginez un peu : cela peut vous arriver rien qu’en ouvrant la mauvaise page Web alors que vous recherchiez les nominés aux Oscars de cette année.

Étape 2 : suivez toujours ces 4 règles

Pourtant, il existe un moyen de garder vos habitudes sur Internet sans forcément compromettre votre sécurité. En suivant ces règles toutes simples, vous vous sentirez en sécurité à chaque clic :

1. Installez un antivirus : cela fait peut-être vieux jeu, mais il est indispensable d’avoir un bon antivirus sur votre machine. Laissez Avira Antivirus protéger votre vie numérique et profitez d’une expérience sur Internet en toute tranquillité d’esprit.

2. Utilisez un VPN : le VPN (réseau privé virtuel) est devenu aussi indispensable que l’antivirus. Grâce au VPN, vous pourrez :
· Regarder vos émissions préférées, même lorsque vous êtes en déplacement
· Vous connecter en toute sécurité à des réseaux Wi-Fi publics
· Garder vos communications privées chiffrées et à l’abri des regards indiscrets
· Empêcher qu’une personne traque votre adresse IP
En d’autres termes, un bon VPN empêche de vous faire pirater, suivre ou censurer.

3. Modifiez régulièrement vos mots de passe : vous devriez idéalement avoir un mot de passe différent pour chacun de vos comptes. Ne pas pouvoir vous en souvenir ? Fatigant de trouver des mots de passe complexes tous les trois mois, il existe des solutions qui s’en chargent pour vous !

4. Maintenez votre machine à jour : c’est une étape essentielle en matière de sécurité en ligne. Toutes les machines sont bourrées d’applications qui exigent sans cesse des mises à jour et des correctifs. Si vous choisissez de le faire manuellement, vous risquez fortement de rater la diffusion de la cérémonie des Oscars. Optez plutôt pour la simplicité : installez un logiciel de mise à jour qui s’en chargera pour vous. Et vous n’aurez plus qu’à vous détendre et profiter des Oscars tranquillement.

Il n’a jamais été aussi simple de suivre ces quatre règles et vous avez aujourd’hui la possibilité de choisir parmi une large gamme de solutions, y compris des suites combinant les solutions dont vous avez besoin. (Comm’presse Avira)

Vous ne fermez pas votre session Facebook ? Les messages deviennent publics

Voilà qui devrait vous faire réfléchir à deux fois quand vous laissez la session de votre compte Facebook ouvert. En cas d’oublie, les messages deviennent publics.

La justice Française vient de trancher. Une salariée d’une entreprise Toulousaine avait laissé la session de son compte Facebook ouvert. Son employeur, durant l’absence de cette dernière, avait eu accès au compte de l’employée via un ordinateur de l’entreprise. La session de la dame n’avait pas été coupée.

Bilan, le patron a pu lire des messages insultants diffusées sur le Facebook de la salariée.

Comme l’indique Legalis, pour sa défense, l’auteure des messages avait invoqué le caractère privé de ses communications.

La cour d’appel de Tooulouse a estimé que « les propos tenus par Mme X. sur son compte Facebook, affichés sur l’écran de l’ordinateur de l’entreprise et visibles de toutes les personnes présentes dans le magasin, avaient perdu leur caractère privé ».

Arnaque autour de la cryptomonnaie

Des pirates informatiques auraient réussi à détourner des millions de dollars dans une arnaque à la crypto-monnaie. De faux sites mis en place pour l’escroquerie.

Une petite dizaine de faux sites web. De fausses publicités exploitant le service publicitaire de Google (AdWords). Le tour était presque parfait pour une bande de pirates informatiques qui semble être basé du côté de l’Ukraine.

Une situation géographique qui semble être bonne, les autorités locales travaillant sur ce cas.

La campagne a été découverte en interne, chez Talos. Une campagne malveillante très simple, mais efficace. Les publicités Google AdWords ont permis aux escrocs de s’assurer un flux régulier de victimes.

Cette campagne ciblait des régions géographiques spécifiques et permettait aux assaillants d’amasser des millions de dollars de revenus grâce au vol de cryptomonnaie des victimes.

Data Security Breach a pu repérer plusieurs faux URL exploitant, par exemple, la fameuse technique des lettres exploitée par des langues étrangères (Faux sites Air France ; Faux URL Nike ; Faux URL Disneyland …) révélée par ZATAZ.

Pour le cas de cette arnaque, j’ai pu repérer des blokchaín.info (l’accent sur le i ; il manque le c à block) ; blockchaìn.com (l’accent sur le i) …