Archives de catégorie : Base de données

Oups ! Cisco efface des données clients par erreur dans le cloud

La société Cisco a admis avoir perdu, accidentellement, des données du client lors d’une erreur de configuration du cloud de sa filiale Meraki.

Ahhhh, le cloud, petit bonheur numérique qui permet, selon les plaquettes publicitaires de « se faciliter la vie » ; « d’économiser de l’argent » ; « de renforcer son potentiel économique« . Bref, le cloud c’est bien… sauf quand ça bug. Le dernier incident en date concerne CISCO. L’entreprise américaine a confirmé, et donc avoué, avoir perdu des données clients. Un accident en raison d’une erreur de configuration du cloud de sa filiale Meraki.

La semaine dernière, l’équipe d’ingénierie cloud de CISCO a effectué un changement de configuration sur son service de stockage basé en Amérique du Nord. Sauf que cette mise à jour a supprimé certaines données clients. Meraki est une filiale de Cisco qui offre des technologies d’information gérées par le cloud pour les caméras sans fil, et tout ce qui concerne les communications de sécurité via une interface Web.

Un outil pour savoir ce qui a été perdu dans le cloud !

L’entreprise a déclaré que son équipe d’ingénieurs a travaillé pendant le week-end de 5/6 août pour voir si elle pouvait récupérer les données de ses clients. CISCO va fournir, ce 7 août, un outil pour « aider nos clients à identifier précisément ce qui a été perdu ». Cisco n’a pas précisé combien de clients ont été impactés par cet incident. Meraki est utilisé par plus de 140 000 clients et 2 millions de périphériques réseau y sont connectés.

En juillet dernier, des centaines d’entreprises, dont la Compagnie météorologique d’IBM, Fusion Media Group et Freshworks, utilisateurs de Google Groups pour leurs messages internes et privés, ont accidentellement exposé des informations sensibles publiquement en raison d’une erreur de configuration par les administrateurs de groupe. La société Dow Jones & Co a récemment confirmé que des données personnelles et financières de près de 2,2 millions de clients avaient été exposées en raison d’une erreur de configuration dans le seau S3 d’Amazon. Plus tôt cette année, la panne massive de S3 de Amazon Web Services, pendant plusieurs heures, a été causée en raison d’une erreur d’ingénierie.

Quelques jours auparavant, Verizon avait confirmé qu’un fournisseur tiers avait exposé des millions d’enregistrements d’abonnés sur un serveur de stockage Amazon S3 non protégé. Toujours en juillet, WWE confirmait qu’une base de données non protégée contenant les détails de plus de 3 millions d’utilisateurs avait été trouvée stockée en texte brut sur un serveur Amazon Web Services S3.

 

Externaliser vos bases de données … et dites bonjour aux fuites de données !

Quand les bases de données se promenent en Europe ! Pour économiser de l’argent, des millions de données appartenant à des automobilistes Suédois se sont retrouvées accessibles à des personnels non autorisés en Tchéquie et en Serbie.

Réduction des coûts versus bases de données ! Voilà la jolie phrase qu’il est possible de lire dans toutes les plaquettes publicitaires traitant du stockage des données. C’est que sauvegarder la vie numérique d’une personne coûte énormément d’argent, mais en rapporte aussi beaucoup. Bilan, les entreprises sont de plus en plus tentées par l’externalisation (outsourcing) de leurs données. L’exemple de la société étatique suédoise Transportstyreisen devrait faire réfléchir… ou pas !

Pour économiser de l’argent, cette entité publique en charge de la mobilité a fait appel à IBM pour sauvegarder ses très nombreuses informations. Des contenus regroupant les données liées à l’ensemble des véhicules sur le territoire suédois (particuliers, police, armée, …). La gestion des données ainsi laissée à l’américain IBM se sont retrouvées gérées par des employés basés en Tchéquie. Du personnel qui n’était pas autorisé à accéder à ces informations.

Bases de données en mode Espéranto !

Cerise sur le gâteau, une autre entreprise, cette fois géo localisée en Serbie a eu, elle aussi, accès aux informations… via un courriel qui a diffusé, par erreur, des données sensibles extraites de cette base de données. Le courrier comportait la possibilité d’accéder aux noms, adresses et photos de personnes protégées, comme les témoins sensibles dans des procès en cours. Le mail offrait aussi en pâture les identités des forces spéciales de la police et de l’armée.

Comble de l’incompétence, couplée à de la bêtise sèche, lors de la correction de cette fuite d’informations, un second courriel devait permettre de faire disparaître la première liste sensible en fournissant une seconde version nettoyée. Sauf que ce second courriel ne comportait pas de liste corrigée mais une note indiquant qu’il ne faillait pas écrire, contacter telles personnes. Bref, un courriel qui montrait du doigt les personnes et véhicules sensibles… sans même le savoir !

Une Cyberattaque, un véritable un coût pour votre business ?

Les nouvelles technologies font désormais partie de notre quotidien, ce qui signifie que la cybersécurité et les risques associés deviennent de plus en plus importants. Cette dépendance accrue de l’informatique rend indispensable la sensibilisation aux impacts financiers d’une cyberattaque au sein d’une entreprise.

Le coût après une cyberattaque, y avez-vous pensé ? Il est relativement facile de calculer la valeur des actifs matériels ou immatériels et des coûts connexes. Mais qu’en est-il des coûts associés aux temps d’arrêt opérationnel ou à d’autres impacts sur l’activité d’une entreprise en cas d’incident en sécurité ? La société iTrust revient sur cette problématique question. On y apprendre que l’étude Ponemon a chiffré le coût moyen d’un incident en cybersécurité dans les entreprises européennes : 3,7 millions euros. En parallèle, le coût par employée d’une fuite de données continue d’augmenter : 201 $ en 2014, 217 $ en 2015 et 221 $ en 2016. Les industries fortement réglementées ont les coûts les plus élevés (402 $ pour l’industrie des soins de santé, par exemple). Ces coûts permettent d’expliquer pourquoi, en 2016, les coûts liés à des violations de données variaient de 4,9 millions de dollars pour moins de 10 000 dossiers compromis à 13,1 millions de dollars pour plus de 50 000 dossiers. D’ici 2019, Panda Labs Juniper Research estime que la cybercriminalité coûtera aux entreprises plus de 2 billions de dollars. Bref, une cyberattaque a un coût sur votre business, à coup sûr !

Un demi million de patients médicaux piratés

Un pirate informatique a mis la main sur 500 000 dossiers appartenant à des patients belges en piratant le site Digitale Wachtkamer.

Le site Digitale Wachtkamer a été piraté ! Ce site dédié à la prise de rendez-vous chez un médecin, par exemple, a été visité et vidé de sa base de données. Selon le journal flamand VTM Nieuws, 500 000 dossiers de patients belges ont été copiés par un pirate informatique. Le pirate informatique me fait penser au maître chanteur Rex Mundi. Après avoir volé les données, il a envoyé un courriel à l’entreprise afin de lui demander de l’argent. Son silence contre 85 000 euros (42 BTCs). Digitale Wachtkamer n’a pas payé et a déposé plainte. Il y a de forte chance que les données de plus de 500 000 utilisateurs finissent sur le web, dans les heures à venir en représailles. D’après Digitale Wachtkamer, aucuns dossiers médicaux n’étaient accessibles, seules les prises de rendez-vous. Digitale Wachtkamera contacté ses utilisateurs afin qu’ils changent leur mot de passe.

Il y a deux ans, un pirate informatique du nom de Rex Mundi avait agit de la sorte à l’encontre de plusieurs entreprises Belges, Suisses et Françaises. En France, le laboratoire de santé Labio avait été la victime de ce type de chantage. Digitale Wachtkamer semble faire parti de ces TROP nombreuses entreprises alertées d’un manque de sécurité, alertée par des hackers et dont les messages sont restées lettres mortes. En 2013, Digitale Wachtkamer avait été alertée d’un manque de sécurité dans son code.

https://twitter.com/JeroenCeyssens/status/887380075557081088

Numérique : Les héritiers et les données d’une personne décédée

La justice tranche sur une condition de l’accès d’un héritier aux données d’une personne décédée.

La problématique de l’accès aux dossiers et données d’une personne décédée prend une tournure encore plus imposante avec le numérique. Un exemple, avec Facebook, en 2099, il y aura plus de personnes mortes sur le réseau social (si ce dernier existe encore, NDR) que d’utilisateurs vivants. Le site Legalis revient sur l’affaire du fils d’une personne décédée qui ne peut pas avoir accès aux données du mort. La loi de 1978 considère qu’il n’est pas un personne concernée par les informations du décédé. Toutefois, indique le Conseil d’État dans sa décision du 7 juin 2017, sera considérée comme personne concernée, l’ayant droit d’une personne décédée qui avait été victime d’un dommage. La Cnil avait clôturé sa plainte au motif que le droit d’accès conféré aux personnes physiques par l’article 39 de la loi Informatique et libertés est un droit personnel qui ne se transmet pas aux héritiers. Le Conseil d’Etat a annulé la décision de la présidente de la Cnil. Pour en savoir plus, je vous invite à lire le compte rendu proposé par Legalis.

Les risques, les vulnérabilités, les licences des logiciels open source

Les risques concernant la sécurité et la conformité des composants tiers atteignent des proportions incontrôlables, et menacent l’intégrité même de la chaîne d’approvisionnement de logiciels.  Il suffit de voir l’impact de la faille Heartbleed pour s’en convaincre !

Aujourd’hui, les entreprises incluent davantage de code open source que d’éléments conçus en interne ou propriétaires dans leurs produits.  Malheureusement, en profitant de ces logiciels open source (OSS) pour accélérer le développement de leurs produits, la plupart d’entre elles ne respectent pas les licences open source associées à ces composants.  Bien que les OSS soient gratuits, leurs utilisateurs ne sont pas pour autant libres de toute obligation les concernant.  Celles-ci peuvent aller de la reproduction de déclarations de droits d’auteur ou d’une copie d’un document de licence à la divulgation de l’intégralité du code source de leurs produits.  Des enquêtes récentes ont montré que la plupart des entreprises ne connaissent qu’un faible pourcentage des composants open source sur lesquels elles s’appuient, et ne sont donc pas en mesure de respecter les obligations indiquées dans les licences de ces éléments.  En outre, ces logiciels peuvent comporter des bugs ou des vulnérabilités susceptibles d’affecter votre produit.  Sans un suivi adéquat, ce dernier peut passer à côté de mises à jour ou de patches corrigeant des vulnérabilités connues. Mais malgré cela l’open source offre de précieux avantages.

Découverte, gestion et conformité en cinq étapes

Face aux problématiques de conformité ou de gestion des vulnérabilités des OSS, la première question est généralement : « Comment savoir quels composants open source nous utilisons ? » Il est possible de mieux comprendre ce que l’on fait et de mettre en place un processus pour découvrir, gérer et s’assurer de la conformité avec ces OSS en cinq étapes.

Étape 1 :  comprendre comment les OSS sont introduits dans votre entreprise

Les OSS peuvent s’introduire de différentes façons.  Cas classique : un développeur décide d’utiliser un composant open source, télécharge le code source, et l’intègre au produit.  Ce cas est encore très fréquent, mais il existe bien d’autres scénarios.  Très souvent, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des gestionnaires de référentiels (repository manager).  Ces outils leur permettent d’indiquer les composants qu’ils veulent utiliser, puis s’occupent eux-mêmes d’en télécharger le code source ou des fichiers binaires compilés. Ces gestionnaires stockent généralement les composants open source dans un référentiel distinct, hors du système classique de gestion des codes source.  On peut notamment citer parmi eux Maven, Nuget ou npm.

Des éléments open source peuvent également être introduits dans une organisation en tant que sous-composant d’un composant open source plus important ou commercial.  Les composants de premier niveau ont très souvent plusieurs sous-composants ou dépendances open source, qui sont rarement divulgués ou gérés.

En outre, ces éléments serviront de pièces d’une infrastructure runtime, comme des serveurs Web, des systèmes d’exploitation ou des bases de données et peuvent permettre de contrer les risques.

Étape 2 :  chercher les OSS

Une fois que vous savez comment vos composants open source sont sélectionnés et utilisés, vous pouvez évaluer les risques et ceux dont vous avez besoin, et comment ils sont utilisés ou répartis.  On appelle ça dresser une nomenclature (Bill of Materials), ou une liste de divulgation.  Cette liste sert à suivre les obligations, à modifier les politiques vis-à-vis des OSS, et à réagir aux vulnérabilités rendues publiques.  Souvent, des paquets open source comporteront des termes de licence que votre organisation ne pourra pas respecter, ce qui pose automatiquement un problème de conformité.  Dans de tels cas, le composant en question devra être supprimé et la fonctionnalité remplacée, soit par un autre composant OSS, ou en écrivant une fonctionnalité équivalente.

L’examen du code base, les risques, la tenue d’entretiens et l’utilisation d’outils d’analyse de code peuvent être utiles dans le cadre de ce processus.

Étape 3 : questionner l’équipe de développement

Les projets devenant sans cesse plus vastes, complexes et distribués, il est de plus en plus difficile de découvrir l’ensemble des éléments utilisés.  Il est donc important d’avoir des échanges réguliers avec les développeurs, équipes DevOps, ainsi que l’ensemble du personnel informatique impliqué dans la création, le déploiement et la mise en œuvre du projet en question.  Posez-leur des questions ciblées, comme « Quelle base de données utilisons-nous ? », ou « Quelle bibliothèque de chiffrement utilisons-nous ? ».  Cela peut être utile pour découvrir d’autres modules potentiellement passés inaperçus la première fois.

Demander simplement « Quel code open source utilisons-nous » permet rarement de créer une liste complète pour un certain nombre de raisons, notamment à cause d’oublis ou de l’absence de registres adéquats.

Étape 4 : comprendre comment les OSS entrants sont gérés

La gestion des composants tiers et les risques doivent faire l’objet d’un processus cohérent et correctement appliqué.  Votre organisation pourra ainsi respecter ses obligations des licences open source, mais aussi faire face à de nouvelles vulnérabilités.  Il est fréquent de voir ce processus atteindre différentes étapes et niveaux de conformité.  Certaines organisations se contentent encore de suivre les composants « sollicités » par les développeurs.  Celles-ci n’ont souvent connaissance que des éléments les plus importants, ou découvrent que certains développeurs sont plus assidus que d’autres dans le cadre du respect du processus.

D’autres entreprises utilisent des outils d’analyse pour découvrir et suivre leurs OSS.  Leurs résultats varieront en fonction des solutions utilisées ou du niveau d’analyse.  Certains outils ne découvrent que les textes de licence, pas les composants open source. D’autres ne peuvent retrouver que les composants gérés par des gestionnaires de paquets.  Il est donc important de savoir quel niveau d’analyse est adopté et ce que l’on peut espérer repérer…

Étape 5 :  cherchez des preuves de conformité des OSS

Une fois toutes ces étapes franchies, il est important de confirmer la visibilité de cette conformité.  Les déclarations et autres avis légaux (droits d’auteurs) nécessaires sont-ils présents dans les produits ou leur documentation ?  Les textes des licences sont-ils visibles comme il se doit ?  Existe-t-il une offre écrite relative au code source ou ses distributions, et ciblant du contenu rendu libre que vous utilisez ?  Tous ces éléments seront les témoins visibles de l’efficacité de votre processus de gestion des composants open source.

En suivant ces cinq étapes, en sensibilisant votre personnel à l’utilisation adaptée des OSS, et en encourageant les membres de votre écosystème à en faire de même, vous pourrez créer des applications modernes et puissantes, tout en respectant les licences open source.

En outre, plus vous en savez sur les ingrédients, les éléments tiers et les vulnérabilités de votre produit, mieux ce dernier pourra être sécurisé et pris en charge ! (Par Christian Hindre – Directeur Commercial Europe de Flexera Software)

2 employés sur 10 pirateraient leur entreprise

21 % des employés de bureau britanniques pirateraient leur entreprise s’ils avaient les compétences requises. Une enquête révèle les informations susceptibles d’être piratées par les employés : leurs salaires, leurs jours de congés, les commérages, les informations RH sensibles.

L’entreprise CyberArk, spécialiste de la protection d’organisations face aux cyberattaques ayant réussi à pénétrer dans le périmètre réseau, a dévoilé les résultats d’une enquête révélant ce que les employés feraient s’ils étaient capables d’accéder anonymement aux données sensibles de leur entreprise, notamment les salaires, les jours de congé ou des informations confidentielles liées aux ressources humaines. Ce sondage rappelle l’importance de contrôler les accès aux comptes à privilèges, afin d’éviter que les cyber-pirates internes et externes ne puissent obtenir un accès libre et illimité aux actifs les plus précieux de l’entreprise.

Cette enquête, réalisée auprès de 1 000 employés de bureau britanniques dans des entreprises de plus de 250 salariés, révèle que les informations les plus convoitées sont le salaire des collègues (26 %), les conversations à leur sujet (22 %) et des informations sensibles détenues par les RH (20 %). Si les employés pouvaient modifier des informations dans le système de leur entreprise sans encourir de risque, près d’un tiers (31 %) s’accorderait une augmentation de salaire, et près d’un employé sur cinq (19 %) s’octroierait des jours de congé supplémentaires.

« Les équipes de sécurité savent depuis longtemps que l’une des techniques les plus prisées des hackers souhaitant accéder à des données critiques consiste à se faire passer pour un utilisateur légitime, et à exploiter des identifiants à privilèges pour se déplacer latéralement dans un réseau et pour effectuer une reconnaissance sans être détecté virtuellement, explique Matt Middleton-Leal, Vice-Président Régional pour le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Europe du Nord chez CyberArk. Si cette enquête révèle les méfaits que les employés pourraient perpétrer en l’absence de contrôles adéquats, elle rappelle avant tout que les menaces internes, ou les pirates se faisant passer pour des collaborateurs internes, représentent pour chaque organisation l’une des principales menaces de sécurité actuelles. »

La bonne nouvelle pour les employeurs britanniques est que la plupart des employés interrogés sont satisfaits de leur emploi actuel et n’ont donc pas d’envie et ne pirateraient leur entreprise que dans leurs rêves ! Cependant, les personnes très mécontentes seraient deux fois plus enclines à exploiter les données de leur entreprise, comparé à leurs collègues très satisfaits (61 % contre 29 %). Après s’être alloué des avantages salariaux plus avantageux (33 %) et avoir recherché les anecdotes croustillantes de bureau à répandre (27 %), les employés mécontents choisiraient de dévoiler les pratiques douteuses et frauduleuses de leur entreprise (20 %) et de dénoncer les membres malhonnêtes ou fainéants de leur organisation (18 %).

La principale raison pour laquelle les employés ne piratent pas les ordinateurs de leur employeur repose sur la croyance que cela n’est pas moral (40 %). Toutefois, un peu plus d’un quart des interrogés (27 %) affirme que les répercussions, s’ils sont pris, sont rédhibitoires, et une personne sur cinq (21 %) invoque son manque de compétences techniques. Ceci suggère que bon nombre d’employés seraient tentés d’accéder ou d’exploiter des données d’entreprise s’ils savaient comment agir sans être attrapés.

Que feraient les employés s’ils étaient sûrs de ne pas être pris ? Ils pirateraient leur entreprise !

Plus de la moitié (51 %) des interrogés déclarent qu’ils seraient prêts à s’immiscer dans les systèmes ou les comptes en ligne d’autres entreprises, mais uniquement s’ils étaient certains de ne pas être repérés. Il pirateraient leur entreprise sans problème ! Les réponses les plus courantes ont trait à des avantages personnels, comme par exemple augmenter son nombre de jours de congé (23 %), transférer des fonds sur son propre compte bancaire (23 %), faire du shopping en ligne sans rien débourser (20 %) et rembourser son emprunt (14 %). Certains affichent également des réactions plus politiques, en indiquant par exemple qu’ils bloqueraient les activités de certaines entreprises immorales (14 %), rechercheraient des renseignements nationaux confidentiels (11 %) ou modifieraient certaines lois (5 %).

« Les cybercriminels se montrent de plus en plus agressifs dans leurs attaques, raison pour laquelle celles-ci causent des dommages plus rapidement qu’auparavant, comme ce fut le cas avec le ransomware WannaCry, poursuit Matt Middleton-Leal. Les pirates sont de plus en plus doués et parviennent à se dissimuler derrière des identifiants valides afin d’opérer sans être décelés et stoppés. C’est pourquoi les entreprises doivent être plus vigilantes que jamais afin de pouvoir surveiller et bloquer l’activité des personnes internes mal intentionnés et ainsi protéger leurs données les plus sensibles. »

SIG : Attaque contre la billetterie d’un club de basket Français

Un pirate informatique s’est attaqué à la billetterie web du club de basket SIG de Strasbourg. Bilan, plus possible d’acquérir sa place pour la finale Pro A.

Quelles étaient les motivations du pirate informatique ayant visé la billetterie du basket club de Strasbourg, le SIG ? Mettre la main sur les données des supporters ? Ou tout simplement perturber le fonctionnement de la billetterie du club pour empêcher les fans du SIG de venir supporter leur club ? Toujours est-il que, comme l’explique La Dernière Nouvelles d’Alsace, l’ouverture de la billetterie pour le match 3 de la finale de Pro A contre Chalon s’est retrouvée retardée par ce qui semble être une attaque DDoS, ou une injection SQL trop violente. Bilan, le système c’est mis en panne et a généré un message qui a empêchait les fans d’acheter leurs places : « Erreur de communication avec le serveur d’authentification ».

Afin de refuser tout comportement frauduleux la vente a été suspendue. Cette cyber-attaque n’a eu et n’aura aucune incidence sur la sécurité de vos paiements confirme le SIG Strasbourg.

Règlement eiDAS, 2017 année charniére

Règlement eiDAS : 2017, une année charnière pour l’identification et la confiance numérique.

Grâce au règlement eIDAS (Règlement européen sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques), l’Union européenne se distingue comme la première région mondiale à disposer d’un cadre juridique pour les transactions numériques transnationales visant à renforcer la confiance des échanges électroniques. Cela constitue un défi autant qu’une promesse dans un marché qui rassemble plus de 500 millions d’habitants. La mise en place de l’eIDAS, qui a débuté en 2015 avec une phase d’accompagnement et de précision des modalités d’application de ce règlement, s’échelonnera sur une période de 5 ans.

2017 sera une année charnière, marquée par les premières notifications des schémas d’identités numériques par des Etats membres au sein de l’Union européenne. C’est aussi une année importante pour le développement des services de confiance numérique qualifiés en Europe, le régime de transition cessant dès juillet prochain.

Un des aspects les plus novateurs et aussi des plus attendus du règlement est la possibilité d’accéder à de nombreux services presque partout en Europe, avec la même identité numérique nationale, qu’elle soit publique ou privée à condition que celle-ci soit officialisée par les autorités du pays où elle est actuellement utilisée. Les entreprises pourront également bénéficier de règles communes pour la reconnaissance mutuelle des signatures électroniques, des cachets ou des certificats numériques en s’appuyant sur un réseau de prestataires de confiance qualifiés, permettant de réduire les barrières aux transactions numériques et d’augmenter l’adoption de nouveaux services à travers les frontières.

Le Règlement de la confiance numérique, eIDAS introduit ainsi des bénéfices et des avancées sur le plan national pour presque tous les Etats membres. Un point important car la volumétrie des échanges numérique à l’intérieur des Etats reste pour l’instant largement supérieure à celle des flux transfrontières de l’UE. Concrètement, le dialogue initié par les acteurs économiques nationaux pour s’adapter aux exigences du règlement peut amener des améliorations significatives en particulier dans 4 domaines :

  1. 1.   1. Le renforcement d’une identité numérique nationale pour pouvoir s’authentifier avec fiabilité et signer numériquement
  1.  2. La modernisation de l’architecture des échanges numériques
  1. 3.  3.L’accélération du déploiement des services numériques utilisables. Cette démarche peut aussi favoriser une meilleure complémentarité et des synergies dans l’usage des infrastructures numériques entre secteur public et privé.
  1. 4.  4. La mise en place des signes de reconnaissance d’une confiance qualifiée assurant une garantie pour des échanges électroniques formels, caractéristique essentielle pour que les utilisateurs tirent pleinement avantage des services proposés.

Les citoyens et résidents pourront maintenant bénéficier de la reconnaissance aisée du nouveau label européen de confiance, instauré par le règlement dans le but de signaler les prestataires de services qualifiés. Ce label augmente la transparence du marché et apporte une présomption de valeur légale permettant de s’assurer de la sécurité maximale juridique et technique des échanges réalisés ou des services utilisés.

Les entreprises devront donc disposer de solutions compatibles avec le règlement eIDAS et les actes d’implémentation qui en découlent, afin de se mettre en conformité et ainsi bénéficier de solutions éprouvées.

Si vous souhaitez approfondir le sujet, vous trouverez ci-dessous le communiqué complet proposé par Gemalto : Règlement eIDAS : 2017 l’année charnière pour l’identification numérique

Piratage de données ? 1,5 million de données étudiants à vendre sur le web

Piratage de données ? Numéros de téléphone, adresse électronique, … appartenant à plus d’1,5 million d’étudiants en vente sur le web.

Le piratage de données privées est une manne financière loin d’être négligeable pour les pirates informatiques. 1,5 million d’étudiants Indiens en font les frais, sauf que dans ce cas, il ne semble pas s’agir de données « piratées ». Depuis quelques jours, dans le Blackmarket, leurs données sont à vendre. Identités, adresses postales et électroniques, numéros de téléphone mobile, … sont commercialisées entre 13 et 800 euros ! D’après les échantillons qu’il est possible de trouver sur des sites tels que studentsdatabase.in, kenils.co.in et allstudentdatabase.in, les informations appartiennent à des étudiants ayant passé les tests d’entrée en MBA (santé et ingénierie) depuis 2009. Une fuite de données qui étonne en Inde d’autant plus que les sites n’expliquent pas d’où proviennent leurs informations qu’ils commercialisent.

L’affaire n’aurait pas connu un aspect public si des écoles de commerce n’achetaient pas les informations en question pour leurs démarchages. Il faut savoir qu’en Inde, tout comme en France, le collecte de données est illégale sans l’accord des personnes concernées pas cette collecte. En France, la loi Informatique et Liberté veille à ce sujet. Ce qui ne m’empêche pas de trouver, chaque jour, des milliers de données appartenant à des Français, oubliés/sauvegardés sur des sites Web sans aucun respect de la loi et de l’éthique. Autant de données que peuvent collecter des malveillants du web, qu’ils soient professionnels du marketing ou de « simples » pirates informatiques.