Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

Le nouveau Président et la Cyber Sécurité – comment va-t-il se protéger ?

La Cyber Sécurité devient aujourd’hui un élément à part entière de la sécurité d’un état, mais bien au-delà de ça elle représente aussi un enjeu économique majeur pour le pays.

Le nouveau président devra donc s’attaquer de front à ces deux challenges qui sont la protection des actifs étatiques, des institutions et des citoyens et l’accompagnement, la mise en avant et les projets d’éducations permettant à la France de faire de la cyber un relai de croissance des prochaines années.

Commençons par le coté sécuritaire de la chose dans un premier temps. Il est clair qu’aujourd’hui l’informatique et le monde cyber doivent être considérés comme le potentiel 5 champs de batailles après la mer, la terre, l’air et l’espace. Nous l’avons lors de cette campagne présidentielle mais aussi auparavant lors de campagnes de cyber espionnage, le monde cyber a une influence grandissante et majeure dans les choix, dans les stratégies et dans le positionnement des états.

L’arsenal utilisé par les groupes attaquants va du vol d’informations, à la manipulation d’information en passant par des attaques qui peuvent paralyser des fonctions étatiques, des entreprises ou la vie du citoyen. Il paraît donc important pour le nouveau président de continuer et de dynamiser des programmes de sécurisation, de communication et d’éducation.

Depuis plusieurs années la France a décidé d’investir dans des centres de cyber excellence notamment à Rennes, dans l’extension des capacités de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Informations (ANSSI) et dans d’autres programmes. Ces efforts se doivent d’être pérennisés car les enjeux sont grands. Il paraît aussi critique de s’ouvrir à l’Europe dans le cadre de nos programmes de sécurisation de l’information afin de donner une capacité plus large aux sociétés de contribuer à l’effort national et aussi de trouver de nouveaux marchés de croissance.

La sécurisation du patrimoine informationnel français doit être une priorité forte, et ce par la mise en place d’outils de sécurité mais aussi d’outils d’analyses, d’investigations et de réponses à incidents. Il faut se doter de capacité de compréhension afin de réagir au plus vite et comprendre afin de limiter les potentiels impacts. Un positionnement fort dans la Cyber est aujourd’hui aussi un enjeu de politique international, cela a été démontré lors de la présidence de Monsieur Obama, leur notamment des accords avec Monsieur XI JinPing sur la non inférence de l’état dans les vols de propriétés intellectuels des entreprises américaines.

Un des autres enjeux vus pendant cette campagne tournera clairement sur l’usage des réseaux sociaux et la propagation des Fake News. L’utilisation des outils informatiques nouveaux afin d’influencer les décisions des citoyens est un risque majeur qui se présentera pendant la prochaine présidence. La question qui se posera sera comment éduquer et accompagner les citoyens dans l’évolution de leurs capacités de jugement.

C’est cet enjeu qui nous amène clairement à un point fort qui est la Cyber comme relai de croissance pour l’état. La digitalisation de la vie du citoyen, l’informatisation de notre quotidien à travers les Smart Cities, L’Internet des Objets, La médecine accompagnée, l’intelligence artificielle … et la sécurisation de l’ensemble de ces nouveaux usages sont autant de nouveaux marchés et de nouvelles opportunités que le nouveau président de la République se devra de saisir. La mise en place de filière de formation, d’accompagnement à la recherche, de facilitation de création de StartUp sont des vecteurs de croissance important pour les prochaines années. Un point commun à tout cela en dehors de l’outil informatique est la confiance numérique ; le citoyen, le consommateur aura besoin d’une assurance de confiance, que ce soit dans l’usage de ses données personnelles, dans la qualité des outils qui lui sont proposées ou encore dans la disponibilité et la qualité des outils fournis.

Etre capable de sécuriser, de répondre à des incidents qui arriveront car la sécurité à 100% n’existe pas, seront aussi deux enjeux majeurs de la prochaine présidence si elle souhaite faire de cette opportunité cyber, une opportunité pérenne, il n’y a pas de relations longues sans confiance. L’arrivée des réglementations européennes comme la GDPR sont déjà un bon signe dans cette direction de la confiance, mais la mise en place de formations, d’informations, pourquoi pas dès le plus jeune âge à l’école, sont des éléments qui feront à coup sûr de la France une société en avance et pionnière dans la création d’emplois sur les usages de demain.

Pour conclure, la Cyber est un vrai enjeu de ce futur quinquennat, un enjeu géopolitique de stabilisation des institutions et de rayonnement dans le monde et un enjeu de croissance, de réduction du chômage et de transformation de notre société.  Si notre nouveau président sait saisir cette double opportunité nous en sortirons tous vainqueurs en tant que citoyens mais aussi en tant que pays. (Par David GROUT – Director Technical – PreSales, South EMEA)

Matrix Appliances : Ne redoutez plus les attaques de malwares !

Matrix Appliances inclus désormais le mode « Stealth » dans toutes ses solutions de sauvegarde-archivage. Vos sauvegardes restent intactes, vos restaurations sont immédiates, saines et garanties à 100%.

La société Matrix Appliances, spécialisée dans la sauvegarde informatique, annonce officiellement que toutes les versions de son logiciel Dataclone disposent désormais d’une fonctionnalité unique qui la rend invisible aux yeux des virus (dont les ransomwares) : le mode Stealth.

Qu’est-ce que le logiciel Dataclone V10 ?
Matrix Appliances commercialise depuis 10 ans des Appliances de sauvegarde et d’archivage des données destinées aux entreprises, bénéficiant de la technologie disk2disk2disk© brevetée par son Directeur Général, Stéphane Pelletier. DataClone est le logiciel embarqué dans les Appliances VP Clone. Conçu pour protéger l’infrastructure informatique des TPE/PME, administrations et grands comptes, il permet de sauvegarder, cloner, répliquer à chaud, sans agent et sans limite en nombre de serveurs ou de postes, les données, bases de données, machines physiques ou virtuelles, dans l’Appliance, puis de les archiver sur des  médias extractibles. Mais surtout, il permet de restaurer avec une facilité sans commune mesure et sans faille, 100 % des données au moment où l’utilisateur en aura le plus besoin.
 
Dataclone Version 10
1. Une interface encore plus simple

2. Le support d’ESX6 (y compris les versions  gratuites) et de VCenter6

3. La  sauvegarde dans le Cloud couplée à  Microsoft Azure

4.  Des médias extractibles de type disque de 10 To : une première sur le marché !

5. Une imperméabilité unique aux malwares en tout genre (virus, chevaux de Troie, ransomwares) : grâce à son mode Stealth qui rend ses Appliances invisibles sur le réseau, Matrix Appliances garantit l’incorruptibilité des sauvegardes si vous êtes victime d’une attaque virale, ce qui, par les temps qui courent est malheureusement devenu tragiquement commun. Le mode Stealth intégré dans les machines masque l’Appliance aux yeux des virus et assure une restauration totale en cas de besoin.

« En 2016, nos Appliances ont permis à plusieurs de nos clients, non pas d’être protégés des malwares (c’est le travail d’un bon anti-virus) mais de pouvoir récupérer toutes les données enregistrées et de reprendre leur travail (en date de la dernière sauvegarde), sans perte de données donc sans perte de temps et d’argent. La totalité des clients qui ont été infectés et qui possédaient notre Appliance ont pu restaurer l’intégralité de leurs données sans délai et avec 100% de réussite » (Stéphane Pelletier).

Transfert de contenu sécurisé

LockSelf, expert dans le domaine de la cybersécurité, présente LockTransfer, une solution de transfert de contenu sécurisé.

A l’heure actuelle, tous les types de sociétés sont sujets à des cyberattaques. Les entreprises ont réalisé un travail colossal pour protéger leurs serveurs et toutes les voies d’accès externes à leur entreprise. C’est pourquoi les hackers ont décidé d’attaquer le cœur même des sociétés : les employés. Le meilleur moyen pour cela est de jouer sur la faille humaine et donc sur le facteur humain pour pénétrer et pirater les données sensibles. En amont de la loi 2018, LockSelf prend de l’avance et propose une solution en parfaite adéquation avec la future réglementation.

Transfert de contenu sécurisé
LockTransfer est une solution qui paramètre tous les documents depuis n’importe quel type de support. L’envoi, chiffré avec un mot de passe spécifique, va bénéficier de la meilleure politique de sauvegarde et de protection possible. De plus, grâce au plugin Microsoft Outlook, l’utilisateur a la possibilité de joindre des fichiers à ses collaborateurs de façon sécurisée au sein même de l’email.

La solution LockTransfer va alors vous permettre de stocker vos fichiers partagés dans l’environnement LockSelf en fonction de votre organisation ; partager de manière sécurisée vos fichiers depuis n’importe quel support (smartphone, tablette, ordinateur) et d’envoyer vos fichiers directement depuis votre messagerie via un plugin sécurisé et contrôler et de tracer l’utilisation de vos fichier partagés grâce à un système d’historisation précis et détaillé. LockTransfer va vous permettre de mettre en place un paramétrage instantané du niveau de sécurité en fonction de la criticité du fichier.

Du matériel IBM infiltré par un code malveillant dès l’usine

Un outil pirate découvert dans du materiel IBM destiné à certains serveurs du géant de l’informatique. Une fois branchée, elle télécharge un logiciel d’espionnage.

Ambiance espionnage numérique dans les bureaux d’IBM. Le géant de l’informatique vient d’alerter ses clients que des clés USB fournies avec les systèmes IBM Storwize V3500, V3700 et V5000 Gen 1 contiennent un fichier qui a été infecté par un code malveillant. Ni les systèmes de stockage IBM Storwize, ni les données stockées sur ces systèmes ne sont infectés par ce code malveillant. En attendant, dès qu’elle est connectée cette clé USB télécharge un cheval de Troie, un logiciel d’espionnage.

Lorsque l’outil d’initialisation est lancé depuis le lecteur flash USB, ce dropper (logiciel qui va télécharger un autre programme, NDR) se reproduit dans un dossier temporaire sur le disque dur du bureau ou de l’ordinateur portable en fonctionnement normal. Avec cette étape, le fichier malveillant est copié avec l’outil d’initialisation vers le dossier temporaire suivant:

Sur les systèmes Windows:% TMP% \ initTool
Sur les systèmes Linux et Mac: / tmp / initTool

IBM propose de contrer le code malveillant en détruisant « le lecteur flash USB afin qu’il ne puisse pas être réutilisé. » ou en réinstallant les utilitaires contenu sur ce dernier. Les éditeurs d’antivirus ont baptisé le code pirate sous les noms de Pondre, Torjan Dropper, Windex.

Brexit, ou le déclenchement d’un cyber-risque Européen

Cyber-risque : A quelques jours du second tour des présidentielles, et tandis que certains candidats affirment leur volonté de quitter l’Union Européenne à l’instar de nos voisins britanniques, les discussions sur les conséquences d’une telle décision sont animées.

Outre la dimension économique, la mise en application par le Royaume-Uni de l’article 50 du traité de l’Union Européenne selon lequel « tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union » marque un nouveau moment d’incertitude en termes de cybersécurité. Le début des négociations pourrait en effet conduire à une hausse des pratiques malveillantes de la part des hacktivistes ainsi qu’à du phishing politique, ce qui suscite naturellement des inquiétudes autour du partage continu des connaissance de sécurité.

Pour Jean-François Pruvot, Regional Director France, chez CyberArk, alors que trop d’entreprises adoptent la politique de l’autruche concernant les potentielles implications de ce basculement, la collaboration cruciale entre les organisations et les membres de l’UE peut pourtant les aider à garder le contrôle :

« Internet est un vaste exutoire où les utilisateurs partagent leurs frustrations, certains pouvant aller jusqu’à y exercer des actes de vengeance. Les réactions suscitées par le Brexit risquent ainsi de conduire à une augmentation des cyberattaques contre nos voisins britanniques. Selon les derniers chiffres publiés par Gemalto, les attaques hacktivistes ont enregistré une hausse de 31 % en 2016. En effet, les gouvernements, media, infrastructures critiques et tout organisme impliqué de près ou de loin dans le Brexit, qu’ils soient en faveur ou contre lui, sont de potentielles cibles d’attaques et doivent donc rester sur le qui-vive ; il suffit d’un individu aux idées politiques ou idéologiques très fortes pour s’emparer de privilèges et causer d’importants dégâts ! Les entreprises peuvent garder une longueur d’avance sur les pirates informatiques engagés en gérant notamment l’accès aux comptes de réseaux sociaux institutionnels. La protection des accès à privilèges permet également d’empêcher les assaillants d’étendre insidieusement leur empreinte initiale à travers les systèmes.

Cyber-risque

Par ailleurs, l’article 50 reste confus pour un grand nombre d’individus en ce qui concerne ses implications et la manière dont nous – consommateurs et entreprises – devons y répondre. Les cybercriminels s’appuyant sur l’incertitude, le Brexit représente une opportunité en or pour nous effrayer et nous inciter à agir. En effet, le mois suivant les résultats du référendum, des chercheurs de Symantec ont identifié une augmentation de 392 % des emails de spam utilisant le terme « Brexit » dans leur objet pour cibler les individus et organisations. Une nouvelle preuve, s’il en fallait, que les entreprises doivent être diligentes et mettre en place les mesures de sécurité appropriées !

Les tentatives de phishing, de cyber-risque, liées à l’article 50 peuvent en effet assurer le succès d’une attaque ransomware ou permettre à un cybercriminel de s’introduire à l’intérieur des défenses périmétriques puis d’installer une base d’opérations au sein du réseau. Le début des négociations autour de la sortie du Royaume-Uni, devrait donc servir de rappel opportun pour éduquer les employés sur les bonnes pratiques relatives aux emails, comme ne pas ouvrir les pièces jointes émanant d’expéditeurs inconnus, ou encore s’assurer qu’ils possèdent les bons outils de sécurité pour empêcher une tentative de phishing.

C’est pourquoi face aux recrudescences d’attaques, les agences d’intelligence britanniques et internationales doivent impérativement rester soudées pour anticiper et stopper toute cyberactivité hostile pouvant émaner d’autres pays. Le Royaume-Uni, ou tout autre nation souhaitant quitter l’Union, doit donc impérativement veiller à ne pas s’isoler au risque de devenir une cible plus attrayante. L’une des meilleures solutions pour que les entreprises gardent le contrôle reste la collaboration cross-secteurs, encourageant ainsi les dirigeants à partager leurs bonnes pratiques et leurs connaissances pour lutter ensemble contre la cybercriminalité. Quelle qu’en soit la nature, les changements d’une telle ampleur sont une vulnérabilité pour les organisations, et l’adaptation à ces paysages à risques doit donc faire partie intégrante de leurs plans. Une problématique qui ne touche finalement pas seulement le Royaume-Uni ou les pays qui envisagent également un « exit » ! A bon entendeur. » (Par Jean-François Pruvot, Regional Director France, chez CyberArk)

Les quatre secteurs d’activité visés par les ransomwares

77 % des ransomwares recensés se concentrent sur quatre secteurs d’activité – services aux entreprises, pouvoirs publics, santé et grande distribution.

Les ransomwares attaquent ! NTT Security, la branche sécurité du groupe NTT, vient de publier l’édition 2017 de son rapport sur l’état des menaces dans le monde (GTIR). Ces tendances mondiales proviennent de l’analyse des données de logs, d’événements, d’attaques, d’incidents et de vulnérabilités recensées entre le 1er octobre 2015 et le 31 septembre 2016. À partir de l’étude des contenus des unités opérationnelles du groupe NTT (NTT Security, Dimension Data, NTT Communications et NTT Data), ainsi que des données du centre mondial de cyberveille (GTIC, anciennement SERT), le rapport met en lumière les dernières tendances en matière de ransomware, de phishing et d’attaques DDoS, tout en démontrant l’impact des menaces actuelles sur les entreprises mondiales.

Dans un contexte de généralisation du phishing comme mécanisme de diffusion de ransomware – type de malware conçu pour bloquer les données ou appareils des victimes et les déverrouiller contre rançon – notre rapport révèle que 77 % des ransomwares détectés dans le monde se concentraient sur quatre secteurs d’activité : services aux entreprises (28 %), pouvoirs publics (19 %), santé (15 %) et grande distribution (15 %).

Certes, les attaques spectaculaires exploitant les dernières vulnérabilités tendent à faire les gros titres. Pourtant, les cas les plus fréquents sont souvent moins technique. Ainsi, selon le GTIR, les attaques de phishing ont causé près des trois quarts (73 %) des infections des entreprises par malware. Les pouvoirs publics (65 %) et les services aux entreprises (25 %) ont été les secteurs les plus touchés au niveau mondial. Le rapport révèle que les États-Unis (41 %), les Pays-Bas (38 %) et la France (5 %) sont les principaux pays d’origine des attaques de phishing.

D’autre part, le rapport révèle également que, l’année dernière, seuls 25 mots de passe ont servi dans près de 33 % des tentatives d’authentification sur les honeypots de NTT Security. Plus de 76 % de ces tentatives utilisaient un mot de passe connu pour son implémentation dans Mirai, un botnet composé d’appareils IoT compromis. Mirai a servi de rampe de lancement dans ce qui était à l’époque les plus grandes attaques de déni de service distribué (DDoS) jamais perpétrées.

Dans le monde, les DDoS ont représenté moins de 6 % des attaques recensées. Toutefois, elles constituaient encore plus de 16 % des attaques venues d’Asie, et 23 % en provenance d’Australie.

De son côté, la finance fut le secteur le plus ciblé au niveau planétaire, concentrant à elle seule 14 % de toutes les attaques détectées. Signe de cette prépondérance, ce secteur est le seul à figurer dans le Top 3 de toutes les zones géographiques analysées, suivie par le secteur industriel qui décroche une place sur ce sombre podium dans cinq régions sur six. La finance (14 %), les pouvoirs publics (14 %) et l’industrie (13 %) ont constitué le trio de tête du classement des secteurs les plus attaqués.

D’après Steven Bullitt, vice-président chargé de la cyberveille et des interventions sur incidents et du GTIC pour NTT Security : « Le GTIR se base sur l’analyse de milliers de milliards de logs de sécurité consignés l’an dernier, ce qui en fait le rapport le plus complet dans ce domaine. Sur les 12 mois étudiés, nous avons identifié plus de 6 milliards de tentatives d’attaques – soit environ 16 millions par jour – et suivi la trace de cybercriminels recourant à quasiment tous les types de méthodes. Nous avons assisté des entreprises victimes de violations de données, collecté et analysé les informations de cyberveille mondiales et effectué nos propres recherches de sécurité. Les recommandations de ce rapport se fondent sur les enseignements que nous en avons tirés. »

« Notre but ultime n’est pas de susciter la crainte, l’incertitude et le doute, ni de compliquer davantage le tableau actuel des menaces, mais plutôt de mettre la cybersécurité en valeur et de s’adresser non pas à un seul public d’initiés, mais à toutes celles et ceux qui doivent faire face aux risques d’une attaque. Nous souhaitons les sensibiliser afin qu’ils comprennent leur responsabilité dans la protection de leur entreprise et l’obligation de cette dernière de les accompagner dans cette démarche. »

Pour en savoir plus sur les principales menaces mondiales mais aussi sur les mesures que le management, les équipes techniques et les utilisateurs peuvent prendre pour réduire leur exposition aux risques de sécurité, rendez-vous sur la page de téléchargement du GTIR 2017 de NTT Security : http://www.nttsecurity.com/fr/GTIR2017

Développement des risques numériques et assurance

Des offres assurance lancées afin de préserver les TPE et PME des conséquences des risques numériques.

Risques numériques – Generali Protection Numérique est une nouvelle offre proposant assistance, réparation et indemnisation aux TPE et PME exposées aux conséquences des cyber-risques. En cas d’incident numérique, l’entreprise couverte bénéficie des services coordonnés de Generali, d’Europ Assistance et d’ENGIE Ineo afin de rétablir son activité. Interlocuteur principal de l’entreprise, Europ Assistance prend en charge le dossier et accompagne le client tout au long de la gestion du sinistre. La réparation et la sécurisation du système informatique attaqué sont confiées à ENGIE Ineo, Generali indemnisant les conséquences matérielles du dommage (équipements, perte d’exploitation, …) ainsi que la responsabilité civile.

Le risque numérique, une menace encore trop sous-estimée par les TPE-PME

41% des TPE et PME touchées par un cyber-incident connaissent une baisse ou interruption de leur activité, révèle une récente enquête IFOP-Generali. Les petites entreprises sont d’autant plus exposées aux cyber-risques qu’ils résultent d’actes informatiques malveillants, c’est-à-dire d’attaques, dont le risque est augmenté par l’imprudence humaine. Pourtant, seule une entreprise sur trois se dit consciente d’être exposée aux risques numériques. « La majorité de petites entreprises ne pensent pas être concernées, déclarent exercer une activité non ciblée, être dans une structure trop petite et bénéficier de protections fiables », explique Régis Lemarchand, membre du comité exécutif de Generali en charge du marché des entreprises. « Pourtant, l’analyse de la fréquence de leurs sauvegardes et les moyens de protection mis en place révèlent un niveau de protection limité. » Les petites et moyennes entreprises représentent d’ailleurs 77% des victimes d’attaques numériques en France.

Des conséquences lourdes pour les données et l’activité des entreprises

Du ransomware à l’espionnage informatique, du vol de données à l’installation insoupçonnée d’un logiciel malveillant, les incidents numériques sont à l’origine de nombreuses complications non seulement pour les entreprises touchées, mais aussi pour les partenaires, fournisseurs ou clients. « Les conséquences sont graves et multiples, pouvant aller jusqu’à l’arrêt prolongé de l’activité, voire même la disparition de l’entreprise. Frais d’expertise informatique et de reconstitution des données découlent fréquemment de ces incidents. Une atteinte à la réputation de l’entreprise peut aussi générer une perte de confiance des clients, très dommageable pour l’entreprise victime », explique Laurent Saint-Yves, responsable Cyber-sécurité d’ENGIE Ineo.

Generali Protection Numérique anticipe par ailleurs un besoin futur des TPE et PME, concernées par le nouveau cadre juridique européen qui entrera en application le 24 mai 2018. Renforçant l’obligation de notification, le règlement général sur la protection des données (RGPD) contraint les entreprises à informer dans un délai de 72 heures les autorités et les personnes physiques dont les données personnelles ont fait l’objet d’une violation. En cas de non-respect, les sanctions financières peuvent aller jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ou 20 millions d’euros. Pourtant seules 17% des entreprises interrogées par l’IFOP et Generali déclarent avoir connaissance du RGPD.

Cette assurance prend en charge les dommages et pertes subis, notamment les frais d’expertise et de remédiation, les coûts liés à la reconstitution des données et aux notifications règlementaires mais aussi les pertes d’exploitation et les frais supplémentaires engendrés par l’incident. Les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile sont également couvertes, en inclusion de l’offre. Generali Protection Numérique inclut des services dédiés à la résolution des incidents, complétés d’une sécurité financière adaptée à la taille de l’entreprise (TPE-PME).

Au sein de l’offre Generali Protection Numérique, ENGIE Ineo assure l’expertise technique liée à l’incident numérique. « Nos collaborateurs ont développé un savoir-faire reconnu dans les solutions liées à la transition énergétique et numérique », souligne Jean-Louis Marcucci, Directeur général adjoint d’ENGIE Ineo. Les experts d’ENGIE Ineo établissent un diagnostic pour qualifier la nature de l’incident et vérifier le caractère cyber de l’attaque. Puis ils procèdent à l’investigation et collectent les preuves de l’attaque. Ils assurent enfin les prestations liées notamment à la restauration et la reconstitution des données. Les experts mobilisés sont en mesure de collaborer avec les équipes dédiées à l’informatique au sein des entreprises. La garantie temps d’intervention (GTI) pour prendre en charge techniquement le dossier est d’une heure. L’intervention des experts d’ENGIE Ineo permet donc de réduire fortement les conséquences d’un risque numérique avéré et assurer la reprise de l’activité dans les meilleures conditions.

Alors qu’on constate que deux à trois attaques ciblées en moyenne par mois et par entreprise atteignent leur objectif  , le Groupe Saretec, acteur de la prévention et de la gestion des risques, dévoile son offre dédiée au risque cyber. Développée en partenariat avec Exaprobe, expert intégrateur en cyber sécurité, l’offre compte trois volets permettant de couvrir l’intégralité du risque cyber, du pentesting à la réponse à incident en passant par l’évaluation des pertes, la recherche de responsabilités et la formation des équipes.

Une offre modulable en trois temps chez Saretec

« Tout est parti d’un constat pourtant simple : le cyber risque est aujourd’hui géré de façon contractuelle, sans réelle implication des DSI concernées et sans souplesse. Or, nous sommes convaincus que sa complexité nécessite d’être adressée par une approche holistique de type service« , résume Alain Guède, DSI du Groupe Saretec. L’assureur a élaboré une offre en trois briques : avant, pendant et après l’incident Cyber et s’articule en cinq packs : Check, Crise, Réparation, Responsabilité et Sérénité.

AVANT (auditer, prévenir) : un audit du niveau de protection engagé afin de faire correspondre les termes du contrat à la nature et à l’importance des risques encourus.
PENDANT (stopper et expertiser) : l’élaboration d’un plan de réponse à incident pour circonscrire l’attaque dans les délais les plus brefs, en identifiant l’origine, et réparer l’incident.
APRES (réparer et capitaliser) : l’évaluation des dommages (financiers, de notoriété, pertes d’informations, …), la communication de crise, la détermination de la chaîne de responsabilité (juridique et assurantielle) et le retour d’expérience pour réajuster les moyens de prévention.

Lancée pour les PME, les ETI et les grandes entreprises, cette cyber réponse promet aux assurances de maximiser leurs gains dans la mesure où le travail de sécurisation du SI est garanti à la source et limite par conséquent le montant du dédommagement.

Cyber-espionnage et ransomware en hausse

Le cyber-espionnage et les ransomwares sont en augmentation constante d’après le Data Breach Investigations Report 2017.

Le cyber-espionnage est désormais le type d’attaque le plus courant dont font l’objet l’industrie, le secteur public et même l’éducation, signale Verizon dans l’édition 2017 de son rapport Data Breach Investigations Report.  Ceci s’explique surtout par la prolifération des recherches de propriété intellectuelle, des prototypes et des données personnelles confidentielles, qui attirent tout particulièrement les cybercriminels. Sur près de 2 000 compromissions analysées cette année, le rapport compte 300 cas de cyber-espionnage (21%), dont beaucoup n’étaient à l’origine que des e-mails de phishing.

De plus, les organisations criminelles intensifient leur utilisation des ransomwares pour extorquer l’argent des victimes : le rapport fait état d’une augmentation de 50% des attaques de ransomwares par rapport à l’année précédente.  Malgré cette augmentation et la médiatisation autour de l’utilisation des ransomwares, de nombreuses entreprises utilisent toujours des solutions de sécurité qui ne sont plus au goût du jour et elles n’investissent pas suffisamment dans des précautions supplémentaires.  Elles honorent les demandes de rançon plutôt que d’investir dans des services de sécurité qui pourraient les protéger d’une cyberattaque.

« Les éclairages qu’apporte le rapport DBIR uniformisent les règles du jeu de la cybersécurité », déclare George Fischer, président de Verizon Enterprise Solutions. « Nous apportons aux états et aux entreprises l’information dont ils ont besoin pour se protéger contre les cyberattaques et mieux gérer le cyber-risque. En analysant les données de notre propre équipe dédiée à la sécurité et celles d’autres grands professionnels de la sécurité et institutionnels du monde entier, nous mettons à disposition de précieuses informations de veille pour aider à transformer le profil de risque d’une organisation. »

Le rapport DBIR de cette année, qui en est à sa 10ème édition, propose une analyse des actuelles problématiques de cybersécurité et des informations sectorielles afin de sensibiliser les entreprises et administrations pour qu’elles fassent de la sécurité leur priorité. Voici quelques-unes des conclusions du rapport :

•    L’importance croissante des malwares : 51% des cas de compromission de données analysés impliquaient des malwares. Le ransomware progresse à la cinquième place des malwares spécifiques les plus courants. Cette technologie d’extorsion de fonds aux victimes affiche une progression de 50% par rapport à l’édition précédente, et fait un énorme bond par rapport au rapport DBIR de 2014 où elle se classait à la 22ème place des types de malwares en circulation.

•    Le phishing a toujours du succès : Dans l’édition 2016 du rapport DBIR, Verizon signalait l’utilisation croissante des techniques de phishing liées à l’installation d’un logiciel sur le terminal d’un utilisateur. Cette année, le processus se retrouve dans 95% des attaques de phishing. Une technique de phishing est présente dans 43% des cas de compromission de données et la méthode sert autant pour le cyber-espionnage que pour les attaques à but lucratif.

•    Essor des tactiques de faux semblant (pretexting) : L’édition 2017 du rapport DBIR montre que la tactique en plein essor de pretexting cible de façon prédominante les salariés des services financiers, ceux qui détiennent les clés des procédures de transfert d’argent. L’e-mail est le premier vecteur de communication, utilisé dans 88% des cas de pretexting ayant un but lucratif, suivi en seconde position par les communications téléphoniques dans moins de 10% des cas.

•    Les petites entreprises sont aussi visées : 61% des victimes analysées étaient des entreprises de moins de 1 000 salariés.

Cyber-espionnage

« Les cyber-attaques ciblant le facteur humain sont toujours un gros problème », déclare Bryan Sartin, directeur exécutif de la branche Global Security Services de Verizon Enterprise Solutions. « Les cybercriminels se concentrent sur quatre éléments moteurs du comportement humain pour encourager les individus à révéler des informations : l’empressement, la distraction, la curiosité et l’incertitude. Et ça marche, puisque notre rapport fait étatd’une forte augmentation des cas de phishing et de pretexting cette année. »

Le rapport de cette année apporte des éclairages concernant certains secteurs spécifiques, et révèle les problématiques spécifiques de différents secteurs verticaux, en plus de répondre systématiquement aux questions « qui ? quoi ? pourquoi ? et comment ? ».
Voici quelques-unes des conclusions sectorielles :

•    Les trois secteurs d’industrie visés par les compromissions de données sont les services financiers (24%) ; la santé (15%) et le secteur public (12%).

•    Les entreprises du secteur de l’industrie sont les cibles les plus fréquentes des malwares adressés par e-mail.

•    68% des menaces visant le secteur de la santé sont perpétrées depuis l’intérieur de l’organisation.

« Les données du cybercrime varient beaucoup d’un secteur à un autre », commente Bryan Sartin. « Ce n’est qu’en comprenant les mécanismes fondamentaux de chaque secteur vertical que l’on peut apprécier les défis de cybersécurité de chacun et recommander des mesures appropriées. »

Sachant que dans 81% des cas de compromission, on retrouve des mots de passe volés et/ou peu sécurisés ou faciles à deviner, il demeure très important de poser des bases solides. Voici quelques recommandations à l’attention des entreprises et des individus :
1.    Restez vigilants : les fichiers journaux et les systèmes de gestion du changement peuvent être des indicateurs d’alerte précoce d’une compromission.
2.    Utilisez vos salariés comme première ligne de défense : formez-les pour qu’ils sachent détecter les signes d’alerte.
3.    Appliquez le principe de la nécessité absolue : seuls les salariés ayant besoin d’avoir accès aux systèmes pour travailler sont effectivement autorisés.
4.    Installez les correctifs dans les meilleurs délais : c’est le meilleur moyen de se protéger de très nombreuses attaques.
5.    Chiffrez les données sensibles : rendez vos données inexploitables en cas de vol.
6.    Utilisez la double authentification : vous limiterez l’ampleur des dégâts en cas d’identifiants perdus ou volés.
7.    Ne négligez pas la sécurité physique : tous les vols de données ne se produisent pas en ligne.

299 failles corrigées par Oracle

Oracle corrige un total de 299 failles dont la vulnérabilité Struts dévoilée par les pirates de la NSA, Shadow Brokers.

Un total de 299 nouveaux correctifs de sécurité viennent d’être publiés par Oracle pour l’ensemble de ses gammes de produits. Cette mise à jour de sécurité corrige 25 instances de la tristement célèbre vulnérabilité qui sévissait au sein du composant Apache Struts et permettait à un attaquant distant de prendre le contrôle total du serveur exécutant Struts. Le correctif pour Struts a été appliqué à 19 instances de cette vulnérabilité qui affectaient Oracle Financial Services Applications ainsi que WebCenter, WebLogic, Siebel, Oracle Communications, MySQL et Oracle Retail.

Oracle a également publié le patch 25878798 pour Solaris 10 et 11.3 pour corriger l’exploit EXTREMEPARR (CVE-2017-3622), la deuxième vulnérabilité dévoilée par le groupe de pirates Shadow Brokers. Si elle est exploitée avec succès, la vulnérabilité EXTREMEPARR, avec un score de sévérité CVSS de 7,8 sur 10, facilite une élévation de privilèges locaux dans le composant « dtappgather ». L’autre vulnérabilité CVE-2017-3623 dévoilée par Shadow Brokers, baptisée « Ebbisland » ou « Ebbshave », a déjà été corrigée par Oracle lors de plusieurs distributions de patches pour Solaris 10, diffusées depuis le 26 janvier 2012 et elle n’affecte pas Solaris 11.

Sur un ensemble de 299 correctifs, MySQL, Financial Services, Retail et Fusion Middleware se taillent la part du lion des correctifs. La majorité des vulnérabilités au sein de Financial Services, Retail et Fusion Middleware étaient exploitables via le protocole HTTP, les attaquants pouvant prendre le contrôle total du système à distance sans avoir besoin d’aucun certificat.

Concernant les bases de données, le volume de vulnérabilités MySQL a sensiblement augmenté par rapport au serveur de base de données Oracle. Il en va de même pour la mise à jour des 39 correctifs pour MySQL, dont 11 exploitables à distance sans authentification. Soit un nombre important de failles par rapport aux 3 seuls problèmes affectant le serveur de base de données. Toutes les vulnérabilités pour MySQL étaient exploitables via le protocole MySQL utilisé par les systèmes clients pour se connecter au serveur de bases de données. Les entreprises devraient donc dresser un inventaire détaillé de leurs serveurs MySQL concernant leur exposition, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise.

Java SE a bénéficié de 8 correctifs de sécurité, notamment pour 7 vulnérabilités exploitables à distance sans authentification. AWT, JCE ainsi que d’autres composants réseau Java étaient affectés et susceptibles d’être exploités via FTP, SMTP et de nombreux autres protocoles. 21 produits Sun Systems ont été corrigés dont Solaris, l’appliance de stockage Sun ZFS et Solaris Cluster. Parmi ces derniers, 8 vulnérabilités étaient exploitables à distance. Le composant le plus affecté dans Oracle Linux était la solution de virtualisation Oracle VM Virtual Box avec 6 vulnérabilités exploitables à distance.

(Cf tableau – liste de vulnérabilités exploitables à distance et résolues par le pack de correctifs).

En résumé, il s’agit d’une mise à jour de sécurité d’envergure avec 299 correctifs publiés pour toute la gamme de produits Oracle, corrigeant la vulnérabilité Apache Struts embarquée dans certains produits, ainsi que 162 vulnérabilités exploitables à distance. (Publié par amolsarwate dans The Laws of Vulnerabilities)

N’utilisez plus les outils US, Trump va vendre vos informations

Le Congrès Américain vient de donner le feu vert qui permet aux opérateurs télécoms US de vendre vos informations.

Vous utilisez un service Télécom/Internet américain ? Souriez, vos historiques concernant les sites que vous avez visité, les applications que vous avez utilisé, vos recherches dans un moteur de recherche ou encore le contenu de vos mails, santé et data financières pourront être revendues aux plus offrants.

Les fournisseurs d’accès à Internet n’attendent plus qu’une signature du président Trump avant qu’ils ne soient libres de prendre, de partager et même de vendre votre historique 2.0… sans votre permission. La résolution a été adoptée par le sénat, la semaine dernière. Le Président élu Trump n’a plus qu’à finaliser le massacre. Car, comme l’explique The Verge, les FAI le faisaient déjà de manière « discrète », voici une loi qui valide définitivement ce pillage et la revente des informations.

« Les fournisseurs de services comme AT & T, Comcast, etc. pourront vendre les renseignements personnels au meilleur enchérisseur sans votre permission« , a déclaré la représentante Anna Eshoo (D-CA).

Autant dire que les données que les utilisateurs non américains laissent sur des services hébergés par des entreprises de l’Oncle Sam sont purement et simplement en danger de finir dans des mains tierces sans même que vous le sachiez.