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PowerMemory, l’outil qui contre les faiblesses de Windows Active Directory

Un jeune Belge, aujourd’hui basé au Canada, a inventé PowerMemory, un outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion aussi simplement qu’un clic de souris.

Pierre-Alexandre Braeken travaille dans l’ingénierie des systèmes depuis plus de 11 ans. Il est aujourd’hui architecte technologique. Cet informaticien  certifié MCITP SA, MCSA 2008/2012 ou encore MCSE 2012 a comme domaine de spécialité l’architecture des systèmes et les domaines d’entreprise Active Directory. A noter qu’il est open cfp pour la conférence infiltrate de Miami. Il a développé une expertise particulière autour de la sécurité de ces systèmes et développe des outils pour prouver les idées qu’il avance. J’ai rencontré l’auteur de PowerMemory lors du HackFest Canada 2015, l’outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion. Interview !

DataSecurityBreach. Qu’est ce que PowerMemory ?  

Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory est un outil utilisé dans des audits de sécurité de domaine Windows Active Directory. PowerMemory permet de vérifier les faiblesses de ces domaines pour les corriger. Une de ses fonctionnalités phares est la révélation des mots de passe Windows directement depuis la mémoire. Son fonctionnement est totalement nouveau puisqu’il est indépendant de l’architecture ciblé et qu’il ne fait pas appels aux fonctions de Windows pour trouver les mots de passe et pour les déchiffrer. De plus il utilise le langage de script PowerShell qui fait partie intégrante du noyau de base depuis Windows 7. [Lire l’interview du chercheur enseignant Français Jérôme Ridet au sujet de la faille PowerShell capable de faire tomber la sécurité d’un système en 5 secondes]

DataSecurityBreach. Type de failles ?

Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory démontre à quel point il est désormais simple de récupérer les mots de passe de n’importe quel système Windows. Il peut récupérer les mots de passe stockés dans la mémoire locale d’un système, mais également à distance. La faille met en évidence que PowerMemory est capable de révéler des mots de passe sans être administrateur d’une machine. En effet, il peut révéler les mots de passe de machine virtuelle depuis le crash d’une machine (Blue Screen Of Death = BSOD) mais également à partir d’un snapshot de machine virtuelle. Ce qui veut dire qu’un simple opérateur d’un environnement virtualisé pourrait avoir plus de droit que l’administrateur même du domaine.

Ce type de faille pourrait mener à des scénarios d’attaque d’un domaine qui permettrait à une personne mal intentionnée, depuis l’extérieur, de récupérer d’abord des accès de plus faible niveau pour ensuite remonter toute la hiérarchie des systèmes et atteindre en bout de course le Saint-Graal représenté par un contrôleur de domaine. Dès ce moment, tout le système d’entreprise s’effondre en termes de sécurité et le réseau entier n’appartient plus aux administrateurs de l’entreprise mais bien au pirate informatique.

DataSecurityBreach. Comment est-ce possible qu’une telle possibilité n’ait pas été « pensée » par Microsoft ?  
Pierre-Alexandre Braeken. J’ai prévenu Microsoft du résultat de mes recherches. Ils ne considèrent pas ceci comme une faille de sécurité. Néanmoins, quelques jours après le report complet de mes travaux, l’outil RWMC (qui révèle les mots de passe) faisant partie de la suite d’audit PowerMemory a été catégorisé officiellement par Microsoft comme un « hacktool » de niveau d’alerte « medium ».

Le problème pour Microsoft est que la façon dont ils ont conçu leur système les empêche de donner une solution applicable pour les entreprises pour tous les systèmes d’exploitation jusqu’à windows 2012R2 compris. Pour Windows 10 (seulement dans sa version professionnelle) et 2016, les choses changent puisque Microsoft a créé un nouveau système pour protéger les mots de passe stockés en mémoire. On parle de Trustlets tournant dans un environnement isolé. Pourquoi Microsoft ne protège pas ses clients tournant sur des systèmes d’exploitation non supporté ? Je pense que ceci demande des changements si majeurs au système de fonctionnement du noyau que Microsoft n’est pas prêt à apporter de changements sur des systèmes qui risquent encore d’être présent dans 15 ans…

DataSecurityBreach. Comment s’en protéger ? 

Pierre-Alexandre Braeken. Il est nécessaire d’adopter de bonnes pratiques en matière de gestion de parc informatique. Le sujet est vaste et il n’est pas évident de se protéger de ce genre d’attaque. Des gens comme Sean Metcalf (Master Active Directory, moins de 100 dans le monde) abordent le sujet de façon régulière (dont Black Hat 2015). J’ai également rédigé plusieurs documents que je compte bientôt publier sur mon blog.  J’ai également créé l’outil PowerMemory dans le but de faciliter le travail de la sécurité. L’objectif est de détecter les failles afin d’apporter des solutions qu’une entreprise peut mettre en place.  De plus, j’ai également développé un outil qui détecte la méthode utilisée par PowerMemory pour révéler des mots de passe.

DataSecurityBreach. Vous présentez votre solution aux entreprises, comment réagissent-elles ?
Pierre-Alexandre Braeken. Elles ont d’abord beaucoup de mal à comprendre les implications. En effet, les enjeux sont extrêmement importants et les réactions en conséquence. Les mots ahurissant et impressionnant ressortent souvent.  Même avec l’évidence, il est difficile pour les grandes entreprises de modifier leurs processus afin de se protéger de ce genre d’attaque.  Mon rôle consiste à les avertir et à les aider à trouver des solutions pour se protéger sans pour cela casser son modèle.

Dropbox utilisé par des pirates Chinois

Des pirates Chinois utiliseraient DropBox dans leurs attaques informatiques. Loin d’être une nouveauté, Dropbox est apprécié par les malveillants pour sa simplicité « cloudesque » !

La société américaine FireEye a annoncé avoir découvert une nouvelle attaque phishing lancée par un groupe de pirates Chinois. Ces derniers, comme des pirates que zataz a pu vous indiquer provenant d’Afrique ou de plusieurs pays de l’Est, utilisent Dropbox dans leur attaque.

Ces pirates utilisent le service de stockage pour sauvegarder leurs outils malveillants. Ils diffusent ensuite les liens Dropbox à leurs cibles. FireEye explique que depuis Août, ce « phishing » exploitant Dropbox aurait visé des militants tibétains, ainsi que des dizaines d’organisations basées au Bangladesh, au Népal, et au Pakistan.

Les pirates utilisent, entre autres, le RAT (logiciel espion) Poison Ivy. Dropbox a fait disparaître, depuis, les logiciel incriminés.

i-Guard, une solution Française de sécurité informatique

i-Guard s’annonce comme une solution innovante de protection de votre informatique fondée sur la nouvelle technologie Endpoint Detection and Response.

Pas un jour sans attaque et ce quelle que soit la taille de l’entreprise ou l’administration. La grande mutation des réseaux d’entreprise en termes d’accessibilité aux informations de ses utilisateurs salariés rend nécessaire la multiplication des points à partir desquelles les réseaux peuvent être consultés. Or, il s’agit d’autant de points d’accès potentiels pour un intrus malveillant. Les données sont partout, sur de multiples supports et toutes les machines doivent être protégées, qu’elles soient connectées au réseau d’entreprise ou non.

Les nouvelles menaces notamment les attaques personnalisées et ultra ciblées de logiciels malveillants sont conçues pour contourner les solutions antivirus traditionnelles. Ces dernières sont peu efficaces contre les pirates et autres hackers. Leur fonctionnement par signatures oblige à des mises à jour régulières qui sont autant de failles avouées.

Dans ce contexte, la détection précoce des menaces grâce à de nouveaux outils est devenue une composante essentielle de la sécurité des données et du réseau informatique de l’entreprise. En détectant, en analysant et en neutralisant les menaces avant qu’elles n’aient atteint leurs objectifs, i-Guard offre la solution la plus avancée aux problématiques de sécurité informatique actuelle. Une solution qui sera proposée, dans quelques jours, en mode bêta publique.

La solution i-Guard ?
i-Guard constitue, une solution unique sur le marché dont le moteur intelligent prend seul les décisions tout en laissant la possibilité à l’administrateur réseau ou au RSSI de modifier et d’améliorer la décision adoptée s’il l’estime nécessaire. Une console de management rend l’utilisation de i-Guard particulièrement simple.

i-Guard est la seule solution de sécurité Française Endpoint Detection and Response (ERD) multiplateforme et intelligente capable d’empêcher les menaces internes et externes de : bloquer, crypter, pirater et espionner votre réseau et vos PC. L’outil est auto-apprenant et n’a pas besoin d’un logiciel antivirus pour être fonctionnel. Il agit seul et apprend des comportements des logiciels en place.

Les capacités d’adaptation de ce logiciel 100% Français permettent également, grâce à son auto-apprentissage et à son intelligence artificielle, de faire évoluer, de façon autonome, les répliques aux menaces et de les adapter en fonction de la nature et de l’ampleur des attaques détectées. Une prévention proactive contre la perte de données (DLP), la gestion des événements de sécurité sur les machines, la protection contre les attaques « Zero-day » et la défense avancée contre les menaces (Advance Threat Defense – ATD).

i-Guard protégent tous les supports des serveurs, aux ordinateurs, ordinateurs portables, tablettes et smartphones (ordiphones). Une protection ultra fine machine par machine et une visibilité avancée de la sécurité via la console de managent permettant de détecter instantanément les menaces les plus avancées, bloquant la perte de données sensibles et le risque de destruction de données sur les machines.

i-Guard offre une console de management accessible simultanément depuis plusieurs machines : iPhone, tablette, smartphone, PC… Depuis la console de management, vous avez la possibilité de bloquer des applications malveillantes tant internes qu’externes à l’entreprise contre le cryptage, la copie, l’accès, ou la transmission de données sensibles. En outre, la technologie de sécurité extrême offre une visibilité sur une variété d’événements, y compris l’accès à l’activité des applications et du système d’exploitation.

L’installation et le fonctionnement de la solution i-Guard sont fort simples. Le logiciel recherche et identifie les machines sur le réseau. Il suffit ensuite, depuis la console d’administration, de procéder à une sélection des serveurs et terminaux à protéger. i-Guard va procéder à un profilage des logiciels installés et les valider ou non. Cette console fonctionne directement depuis un simple smartphone, tablette ou bien sûr un PC.

Deux modes de fonctionnement peuvent coexister sur le réseau en fonction des machines et du type de client. Le mode Normal et le mode Stricte.
– Le mode normal permet l’installation et la mise à jour de logiciels de confiance. L’administrateur réseau peut ajouter un logiciel en liste de confiance et i-Guard l’autorisera à s’exécuter, tout en le surveillant. Les logiciels non validés par i-Guard sont mis en liste noire et ne peuvent ni s’exécuter ni se mettre à jour. La seconde possibilité, le mode strict, bloque le/les postes dans l’état de sécurité qui a été établi par i-Guard et l’administrateur réseau. Il est ainsi impossible grâce à ce mode d’installer ou modifier une application, garantissant un très haut niveau de sécurité.

L’EDR définit une catégorie d’outils et de solutions qui mettent l’accent sur la détection d’activités suspectes directement sur les hôtes et les PC du réseau. L’ERD était initialement dénommée « Endpoint Threat Detection & Response » (EDTR).

D’ici quelques jours, une version béta stable sera proposée au public. Elle n’intègre pas encore toutes les fonctionnalités (notamment sur le déploiement en réseau et dans le support des OS). L’installation de i-Guard nécessite une double installation : la console de management et le client i-Guard. La console de management peut s’installer sur un PC du réseau (windows 10 seulement pour le moment) ou sur un iPhone/iPad. D’autres plateformes sont en développement. Dans cette bêta, depuis la console de management, il est possible de voir toute l’activité des machines protégées et interagir avec elles pour fixer le type de sécurité ou encore bloquer/débloquer des logiciels que i-Guard a stoppé.

Patch Tuesday – Novembre 2015

Retour à la normale pour le Patch Tuesday de Novembre 2015. Douze bulletins concernent un large éventail de produits, depuis Internet Explorer (MS15-112) jusqu’à Skype (MS15-123). Les six petits bulletins du mois dernier étaient une anomalie probablement due aux vacances d’été. La différence marquée entre les patches pour Internet Explorer et pour Edge, en revanche, n’est pas une anomalie mais le fruit d’une ingénierie sérieuse de la sécurité.

Manifestement plus sécurisé qu’Internet Explorer, Edge s’avère être un puissant choix de navigateur Internet si vos utilisateurs peuvent s’en servir pour exécuter toutes leurs applications métier.

Pour le classement des patchs, le cru de ce mois comprend un correctif pour une vulnérabilité connue fournie dans le bulletin critique MS15-115 qui résout sept vulnérabilités dans Windows. Deux des vulnérabilités se trouvent dans le sous-ensemble de polices, ce qui les rend exploitables à distance via la navigation Web et la messagerie. Elles affectent toutes les versions de Windows, y compris Windows 10 et RT. Ce mois-ci, le bulletin MS15-115 figure en haut de la liste.

Vient ensuite MS15-112 pour Internet Explorer, avec 25 correctifs dont 23 pour des vulnérabilités critiques à base d’exécution de code à distance (RCE). Le vecteur d’attaque est une page Web, très courante, malveillante. Les cybercriminels lancent les attaques en exploitant des vulnérabilités au sein de pages Web par ailleurs anodines et en prenant le contrôle du contenu des pages dans lesquelles ils insèrent des liens invisibles qui pointent vers leurs pages d’attaque basées sur des kits d’exploits commerciaux. Ces kits concernent essentiellement des vulnérabilités récentes au sein de navigateurs et de plug-ins (Flash étant choisi dans 80% des cas selon une récente enquête de Recorded Future) et s’enrichissent de nouveaux exploits quelques jours seulement après la publication d’une vulnérabilité.

Les attaques via les navigateurs et la messagerie sont si fréquentes que le Centre pour la sécurité Internet (CIS) a revu sa liste des 20 contrôles de sécurité critiques et ajouté un contrôle dédié aux navigateurs/à la messagerie ayant une priorité de niveau 7, ce qui le positionne devant les défenses classiques contre les codes malveillants concernées par le contrôle 8.

Quoi qu’il en soit, le MS15-112 doit être déployé le plus vite possible.

Le suivant sur la liste est le bulletin de sécurité MS15-116 qui résout sept failles sous Microsoft Office. Cinq de ces vulnérabilités peuvent être exploitées pour prendre le contrôle du compte de l’utilisateur qui ouvre le document malveillant et permettre ainsi une exploitation à distance. Cet accès permet de contrôler suffisamment la machine pour lancer un certain nombre d’attaques, notamment de type Ransomware. Cependant, l’attaquant peut l’associer à une vulnérabilité locale dans le noyau Windows pour compromettre totalement la machine et en prendre pleinement le contrôle afin d’y installer de nombreuses backdoors.

Les deux autres bulletins critiques concernent Edge Browser (MS15-113) et le Journal Windows (MS15-114). Ils doivent être appliqués le plus vite possible, ne serait-ce que pour votre machine bénéficie de la toute dernière mise à niveau.

Tous classés comme importants, les autres bulletins doivent être déployés dans votre cycle de patch usuel:

  • MS15-118 concerne .NET et corrige trois vulnérabilités, dont une permettant d’exécuter du code pendant que l’utilisateur visite un site Web (Cross Site Scripting). Ces vulnérabilités sont souvent exploitées pour dérober les informations de la session de l’utilisateur et se substituer à ce dernier. Selon l’application concernée, les conséquences peuvent être lourdes. En effet, l’attaquant peut ainsi accéder à un compte de niveau Administrateur associé à votre application Web.

  • MS15-119 résout une vulnérabilité d’élévation de privilèges dans la bibliothèque de sockets Windows présente dans toutes les versions dont Windows 10.

  • Quant au bulletin MS15-117, il corrige une vulnérabilité au sein du composant réseau NDIS et qui affecte uniquement les systèmes plus anciens (Vista, Windows 7 et Server 2008).

  • MS15-120, MS15-121, MS15-122 et MS15-123 corrigent des failles uniques dans IPSEC, SChannel, Kerberos et Skype pouvant être exploitées par des dénis DoS, des attaques Man In The Middle ainsi que par des contournements de chiffrement.

Dernier point et non des moindres, Adobe a également publié une mise à jour pour Adobe Flash. APSB15-28 résout plusieurs vulnérabilités critiques permettant à un attaquant d’exécuter du code dans le contexte de l’utilisateur. Sachant que Flash est cette année une cible favorite des attaquants, n’oubliez pas de le mettre à jour sur vos machines clientes. (Analyse par Wolfgang Kandek, CTO , Qualys, Inc. (wkandek)

Firefox et la navigation privée encore plus avancée

Mozilla a dévoilé la protection contre le pistage au sein de la Navigation privée dans Firefox. Cette fonctionnalité a été développée afin d’offrir aux utilisateurs plus de choix et de contrôle sur leur expérience du Web.

Avec la protection contre le pistage au sein de la Navigation privée, Mozilla permet de garder le contrôle sur les données de navigation récoltées par les sites tiers. Aucun autre navigateur (Chrome, Safari, Microsoft Edge ou Internet Explorer) ne propose un mode de navigation privée permettant de limiter les données que les sites tiers récupèrent.

Navigation privée avec protection contre le pistage
Le mode de navigation privée a été ajouté au navigateur Firefox pour que les internautes gardent le contrôle sur leur confidentialité, en permettant de ne pas enregistrer de données de navigation à la fermeture. Cependant, lorsque vous naviguez en ligne, vous partagez souvent sans le savoir des informations vous concernant avec des sites tiers indépendants des sites que vous visitez, et ce même en utilisant la Navigation privée, quel que soit le navigateur utilisé. Jusqu’à aujourd’hui.

La navigation privée avec protection contre le pistage au sein de Firefox pour Windows, Mac, Android et Linux bloque les contenus tels que les publicités, les outils analytiques et autres boutons de partage sur les réseaux sociaux, pouvant enregistrer votre comportement en ligne à votre insu. Cette nouvelle version de Firefox inclut également un nouveau centre de contrôle rassemblant dans la barre d’adresse les paramètres de sécurité et de confidentialité. Étant donné que les pages web peuvent subir quelques dysfonctionnements lorsque vous bloquez des éléments de pistage, il est possible de désactiver facilement la protection contre le pistage dans la navigation privée pour un site particulier, en passant par le centre de contrôle.

Nouvelle version de Firefox Developer Edition
Mozilla a dévoilé également de nouvelles fonctionnalités au sein de Firefox Developer Edition, telles que des outils avancés pour l’édition d’animations. Mozilla présente DevTools Challengers, un tutoriel qui repose sur la pratique et qui aidera les designers à pleinement tirer parti de ces nouveaux outils d’édition. Grâce à ces outils, les développeurs auront moins l’impression d’écrire un script et plus de créer un film.

Firefox Beta : encore plus de sécurité

Protection contre le pistage au sein de la navigation privée. Firefox Beta est désormais disponible, avec de nouvelles fonctionnalités telles que la protection contre le pistage au sein de la navigation privée.

Cette nouvelle fonctionnalité bloque certains éléments tiers au sein des pages Web, utilisés notamment pour enregistrer l’activité de l’internaute et ainsi créer un profil de l’utilisateur en se basant sur sa navigation. La navigation privée au sein de Firefox permet de limiter l’accès aux données récoltées par les tiers. Firefox Beta propose également un nouveau centre de contrôle, incluant des paramètres de sécurité et de confidentialité regroupés en un seul endroit, et accessible via le bouclier dans la barre d’adresse. Firefox Beta tourne sur Windows, Mac et Linux.

80% des infections malveillantes visent Windows

Selon un rapport d’Alcatel Lucent, le premier système d’exploitation visé par les logiciels malveillants serait Windows.

Le rapport d’Alcatel Lucent indique que depuis le début du deuxième trimestre de 2015, les smartphones sous Windows et les PC sous Windows étaient responsables de plus de 80% des infections par des logiciels malveillants. Dans cet intervalle, le nombre de logiciels malveillants visant Android a continué de croître considérablement, mais ce taux d’infection a été considérablement réduit (20%) depuis le début du premier trimestre 2015. L’iPhone et le Blackberry représentaient moins de 1% des infections totales. La baisse des potentialités pirates pour Android serait due à l’effort de Google pour protéger son OS et les applications diffusées par sa boutique officielle, le Google Play Store. [Le rapport]

L’OTAN va avoir accès aux codes sources de Microsoft

Nous vous en parlions en juin 2015, Microsoft a ouvert une antenne de son Transparency Center en Belgique. Dans la foulée, le partenariat avec l’OTAN vient d’être renouvelé.

Le Transparency Center, un espace de Microsoft dédié aux états et autres entités souhaitant découvrir les codes sources des produits Microsoft. Le géant américain a ouvert un TC en Europe, en juin 2015, et plus exactement à Bruxelles. Ce centre permet d’avoir accès aux informations « cybersécurité » du géant américain. Un rapprochement qui a du être décidé pour ne pas perdre un contrat de longue date avec l’OTAN.

Depuis 12 ans, Microsoft et la Nato Communications and Information Agency (NCI) ont un partenariat lié aux outils du géant de Redmond. Un nouvel accord, et donc un prolongement du contrat, vient d’être signé. L’OTAN a dorénavant la possibilité d’accéder au code-source de certains produits. Failles, 0days et informations de cybersécurité sont liés à ce contrat.

42 agences gouvernementales de 23 pays disposent d’un accès au Transparency Center.

Analyse du « Keylogger » de Windows 10

Mr Xhark, un internaute passionné d’informatique a analysé l’interception des données orchestrée par Windows 10. Au final, il déconseille d’utiliser le dernier né de Microsoft.

Mr Xhark, responsable de blogmotion.fr a diffusé un test de Windows 10 et plus précisément des données qu’intercepte le nouvel OS de Microsoft. La conclusion du passionné d’informatique est sans appel « Je n’utiliserai […] pas Windows 10 tant que cette situation n’évoluera pas« .

Pour Mr Xhark, l’outil espionne et il ne fait pas semblant. « Il est très bavard, trop bavard« . Via une série de tests, il est clairement affiché des communications de données entre les ordinateurs sous Windows 10 et les serveurs de Microsoft. Dans les données, la résolution de l’écran de l’ordinateur, le modèle et marque de la machine. Quel intérêt, surtout pour une recherche dans le menu « démarrer ». Un moyen d’identifier au plus précis l’internaute ?

Un véritable problème, même si ce ne sont pas toutes les frappes claviers qui sont transmises à Microsoft. La CNIL se penchera-t-elle sur le problème ? N’est-il pas déjà trop tard ?

Un Espagnol de 22 ans déchiffre le code jusqu’alors non résolu d’un message datant de la Seconde Guerre mondiale

Dídac Sánchez, un jeune entrepreneur espagnol, a annoncé avoir réussi à déchiffrer le système de cryptage employé pour le dernier message non décodé de la Seconde Guerre mondiale. Il offre une récompense de 25 000 EUR à toute personne capable de comprendre la structure du code. Le GCHQ, le service de renseignement britannique, a confirmé que ce code, découvert attaché à la patte d’un pigeon voyageur, n’avait pas encore été déchiffré.  

Après trois années de recherches et 1,5 million d’euros d’investissement, Dídac Sánchez a développé un nouveau logiciel de sécurité nommé 4YEO (ForYourEyesOnly), inspiré de la structure du code jusqu’alors jamais déchiffré. Ce logiciel sera commercialisé à la fin de l’année 2016 et permettra de crypter n’importe quel texte, document, WhatsApp, Messenger, conversation Skype, SMS, télégramme ou appel téléphonique.

Afin de prouver le caractère inviolable du système 4YEO, inspiré du code utilisé par les sections britannique et française de la Résistance, Dídac Sánchez a publié un message à la structure identique sur son site internet (http://www.4yeosoftware.com) et il offre une récompense de 25  000 EUR à toute personne qui sera capable de le déchiffrer. Les règles du concours ont été déposées auprès du notaire Aloy Martorell, à Barcelone. Le délai imparti pour déchiffrer le code s’étend du 1er septembre au 31 décembre 2015.

 » À ce jour, les services de renseignement n’ont jamais réussi à déchiffrer le code de ce message car ils ne disposaient pas du mot clé, du livre de codes ou de la méthode de chiffrement employée. Après avoir réussi à déchiffrer la méthode, j’ai développé un logiciel qui, d’après moi, est l’un des plus sûrs au monde car j’ai adapté le code britannique à la sécurité des données requise de nos jours par les nouvelles technologies « , explique à DataSecurityrBreach.fr Dídac Sánchez.

 Origine  

En 1982, David Martin, un habitant de Surrey (Royaume-Uni), a trouvé le squelette du
pigeon voyageur 40TW194 dans sa cheminée en rénovant sa maison. Le pigeon avait une
capsule rouge attachée à la patte. Le tube contenait un message codé écrit sur du papier à
cigarette fin. Il comporte 27 codes comprenant chacun cinq lettres ou chiffres et la
signature d’un présumé Sergent W. Stot. Il était adressé à X02 (vraisemblablement le
Bomber Command), et on estime qu’il date des débarquements du Jour J en Normandie (6 juin
1944).

Ce jour-là, Winston Churchill avait décrété un silence radio absolu et des pigeons
voyageurs avaient alors été utilisés pour la plupart des messages envoyés au centre de
renseignement de Bletchley Park (prédécesseur de l’actuel GCHQ), où le mathématicien Alan
Turing travaillait. Turing était l’agent de décryptage principal pour les codes nazis
générés par la machine  » Enigma « . Cette base se situait à seulement huit kilomètres de la
maison de M. Martin.