Archives de catégorie : Particuliers

Actualités liées à la sécurité informatique des particuliers et à la vie privée.

Atlantic Bank Group piraté

L’entreprise financière africaine Atlantic Bank Group piraté. Base de données corrompue. Il y a quelques jours, la rédaction de DataSecurityBreach.fr a appris le piratage d’une entreprise financière africaine d’importance. Le site de l’Atlantic Bank Group a été visitée par un groupe de pirates informatiques. La structure n’est pas anodine, le Groupe Banque Atlantique est un conglomérat de services financiers d’Afrique de l’Ouest, dont le siège est à Lomé (Togo). Le groupe est composé de banques et autres sociétés de services financiers localisés en Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Burkina Faso, Mali, Sénégal et Cameroun. D’après les informations que data security breach a pu consulter, les pirates ont diffusé des informations sur un espace web privé, la base de données du site banqueatlantique.net a pu être consultée, et très certainement ponctionnée, par les pirates. A première vue, parmi les actions malveillantes possibles : usurpation d’identité et diffusion de fausses informations économiques.

Social engineering et cheval de Troie, vos meilleurs ennemis

Une série d’attaques particulièrement préparées, basées sur un mécanisme d’ingénierie sociale et d’infection par cheval de Troie, et ciblant des entreprises françaises a été porté à la lecture de datasecuritybreach.fr. En avril 2013, l’éditeur Symantec a été alerté d’une série d’attaques dont l’élément le plus distinctif est l’appel téléphonique que la victime de la part de l’attaquant se faisant passer pour un employé ou un partenaire de l’organisation, en français, et demandant à la victime de traiter une facture qu’il va recevoir par email. Le courriel piégé contient soit un lien malveillant soit une pièce jointe, qui se révèle être une variante de W32.Shadesrat, un cheval de Troie.

Ces attaques ont commencé en février 2013. Cependant, ce n’est que récemment, en avril, que des appels téléphoniques ont commencé à accompagner l’envoi des emails. Pour le moment, les attaques ont concerné des entreprises françaises, ainsi que certaines de leurs filiales basées à l’étranger (Roumanie et Luxembourg). L’attaquant est bien préparé et il a, bien sûr, obtenu l’adresse email et le numéro de téléphone de sa victime avant l’opération. Les victimes de ces attaques sont le plus souvent des employés des départements comptables ou financiers de ces entreprises. Comme le traitement des factures fait partie de leurs tâches quotidiennes, ce leurre s’avère plutôt convaincant. Chaque élément de cette attaque requiert une soigneuse préparation qui contribue au taux de réussite général de l’attaque.

Il semble que la motivation de l’attaquant soit pour le moment purement financière. Cibler des employés des départements comptables et financiers des entreprises concernées lui assure un paiement ou une transaction en ligne rapide, ainsi qu’un accès facilité aux informations bancaires et comptables des entreprises attaquées qu’il pourra utiliser ultérieurement.  Mais le cheval de troie permet également un accès aux documents de l’entreprise. W32.Shadesrat est en effet un Trojan d’accès à distance (RAT : Remote Access Trojan), connu et documenté dans les solutions de sécurité Symantec, déjà utilisé par une grande variété d’attaquants, et toujours actif dans différents pays.

Recommandations à destination des entreprises :

–          Informer le personnel des services concernés de ces attaques ;

–          Disposer d’une solution de sécurité de dernière génération sur chacun de ses postes de travail et la mettre à jour ;

–          Stocker les informations sensibles de l’entreprise dans un espace sécurisé, et les chiffrer ;

–          Vérifier l’identité des prestataires émettant une facture urgente avec les différents services ayant pu faire appel à leurs services, ainsi que leurs coordonnées bancaires.

Operation Hangover : La plus grande activité de cyber-espionnage jamais connue originaire d’Inde

 Norman Shark, fournisseur leadeur mondial de solutions d’analyse malware pour entreprises, fournisseurs de services et gouvernements, a communiqué à Datasecuritybreach.fr un rapport détaillant l’infrastructure d’une vaste cyber-attaque sophistiquée qui serait originaire d’Inde. Les attaques, menées par des pirates privés depuis 3 ans, ne semblent pas avoir l’appui d’un État, mais le but principal du réseau C2 (Commande/Contrôle) mondial aurait été de cibler à la fois la sécurité nationale et les entreprises du secteur privé.

« Les données que nous avons indiquent que ces attaques ont été menées par un groupe d’attaqueurs basés en Inde, avec plusieurs développeurs ayant pour tâche de livrer des malwares spécifiques. » commente à datasecuritybreach.fr Snorre Fagerland, chef des recherches dans les laboratoires de Norman Shark à Oslo en Norvège. « Ce groupe semble avoir les ressources et les relations nécessaires en Inde permettant aux attaques d’être surveillées de n’importe où dans le monde. La grande diversité des secteurs touchés est toutefois très surprenante : il s’agit des secteurs des ressources naturelles, des télécommunications, de la restauration mais aussi des secteurs alimentaire, juridique, et industriel. Il est vraiment peu probable que cette organisation fasse de l’espionnage industriel pour son propre usage uniquement, ce qui est vraiment inquiétant. »

L’enquête a présenté des preuves de pratiques professionnelles au niveau de la gestion de projet, utilisées pour concevoir des systèmes, des modules et des sous-composants. Il semblerait que les auteurs des attaques malware aient assigné certaines tâches et certains composants à des programmeurs freelances. « Il n’y avait encore jamais eu de preuves de ce genre d’attaques » ajoute à data security beach magazine M.Fagerland.

Les autorités nationales et internationales enquêtent toujours sur cette découverte. La découverte de cette affaire a débuté le 17 mars lorsque les journaux norvégiens ont publié des articles sur Telenor, un des plus gros opérateurs téléphoniques au monde, faisant partie du top 500 mondial, et considéré comme l’une des entreprises de télécommunications leader en Norvège. Cette entreprise a porté plainte pour avoir été victime d’une intrusion informatique illégale. La source de cette infection proviendrait d’emails phishing ciblant la haute direction de l’entreprise.

Grâce à la structure et au type de comportement des fichiers malware, les analystes en sécurité de Norman Shark ont pu rechercher des cas similaires dans des bases de données internes et publiques, en utilisant les systèmes d’analyse automatique du Malware Analyzer G2 de Norman. Le nombre de malwares trouvé par les analystes de Norman et de ses partenaires était étonnamment grand. Il était donc évident que l’attaque de Telenor n’était pas isolée : elle fait partie d’un effort continu cherchant à mettre en danger les entreprises et les gouvernements du monde entier.

D’après les analyses des adresses IP collectées sur les banques de données criminelles découvertes pendant l’enquête, les victimes ciblées par ces attaques seraient répertoriées dans plus de 12 pays différents. Les cibles précises de ces attaques sont les gouvernements, les organisations militaires et les entreprises. C’est grâce à une analyse détaillée des adresses IP, des enregistrements de nom de domaine, et des identifiants texte contenus au sein même des codes malveillants que les malwares ont pu être attribués.

Malgré la récente attention médiatique portée sur l’exploitation de failles de type zero day , qui utilisent les toutes dernières méthodes d’attaques, Operation Hangover semble avoir exploité les failles déjà connues et identifiées dans Java, les documents Word et les navigateurs internet. « Ces dernières années, ce type d’activité était avant tout associé à la Chine, mais à notre connaissance, c’est la première fois qu’une activité de cyber-espionnage est originaire d’Inde », conclut à datasecuritybreach.fr M.Fagerland.

La justice protège l’inventeur d’une fuite de données

Si un administrateur d’un système informatique ne protège pas ses données, le « découvreur » de la fuite ne risque plus d’être poursuivi pour piratage. Voilà qui devient intéressant. Legalis annonce un jugement qui va attirer l’œil de plus d’un internaute. Si le responsable d’un système d’information ne sécurise pas son réseau, serveur, … contre les intrusions, la justice ne poursuivra pas l’Internaute qui aura pu accéder aux dites données.

Pour le tribunal correctionnel de Créteil, via son jugement du 23 avril, le délit d’accès et de maintien frauduleux n’est pas constitué. Un jugement rendu après la relaxe d’un internaute qui s’était « introduit » dans l’extranet de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Le surfeur, un internaute journaliste, y avait récupéré des documents accessibles, car non protégés par un code d’accès et un mot de passe.

Ce jugement va dans le sens de la jurisprudence Kitetoa de 2002 et impose ‘enfin » au responsable d’un traitement d’information une obligation de sécurité. L’internaute poursuivi avait découvert les fichiers via Google. Google ayant aspiré liens et les données (dans son cache, ndlr), considérant ces derniers comme une source ouverte. Le tribunal indique que s’il n’y pas eu soustraction matérielle des documents, que ces derniers sont toujours à disposition du propriétaire, il n’y a pas « piratage ».

Un détail, de taille, surtout pour les amateurs de logiciels d’injections SQL : ne pensez pas que cette décision vous protège, bien au contraire. Le tribunal correctionnel de Créteil protège les personnes qui cliquent sur des documents, via Google, pendant pouvoir le faire, pas des pirates qui utilisent un logiciel Internet, via une action clairement illicites, et qui tombe sous le coup de la loi Godfrain. (Legalis)

Le printemps : période la plus propice au phishing

Datasecuritybreach.fr vient d’apprendre qu’avec une augmentation des attaques de 11% entre Février et Mars 2013, et de 27% d’une année sur l’autre, les pirates informatiques semblent attendre les beaux jours pour reprendre leur activité.

En Avril, ne dévoile pas tes impôts d’un fil ! Et en mai, fais ce qu’il te plait ? Rien n’est moins sûr. En effet, les « phishers » semblent reprendre du service une fois le premier trimestre de l’année écoulé. Les mails malveillants se multiplient et les pièces jointes vérolées bourgeonnent !

La cause : l’arrivée des déclarations fiscales en ligne. Les fraudeurs envoient ainsi des mails en provenance des autorités et demandent aux particuliers de fournir certaines informations. Ici, la ruse est de jouer sur la crédibilité et la peur de la majoration. Les impôts en ligne sont également une technique employée pour récolter vos informations personnelles et bancaires.

D’après le dernier rapport Anti-Fraude de RSA, plus de 24000 attaques de phishing ont été lancées en Mars, soit une augmentation de 27% par rapport à l’année dernière à la même période.

Pour se protéger :

o   Attention aux fautes d’orthographe ! Une simple erreur peut être le signe de la fausseté d’un site

o   Un lien peut en cacher un autre ! Ne cliquez pas sur les liens URL sensés vous permettre de modifier vos informations bancaires, surtout quand ils ne sont pas visibles et cachez derrière une image

o   Cadenassez vos informations ! Tout site officiel se doit de proposer à ses utilisateurs une interface sécurisée sur laquelle ils pourront fournir leurs informations sans risques qu’elles soient utilisées à mauvais escient. La présence d’un cadenas dans la barre des tâches est un signe de cette sécurité. Prudence, le HTTPS n’est pas obligatoirement signe de sécurité totale. Un pirate peut glisser une fausse page via une faille de type XSS, par exemple.

Les enfants regardent du porno en ligne dès l’âge de six ans et flirtent sur Internet dès huit ans

Selon une étude de Bitdefender que DataSecurityBreach.fr a pu consulter, recherche menée auprès de plus de 19.000 parents et enfants à travers le monde (États-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Australie, Espagne et Roumanie), les enfants agissent aujourd’hui comme de jeunes adultes sur Internet.

Bien avant les réseaux sociaux (8.84 %) ou les sites de partage (9.71 %), les enfants s’intéressent en premier lieu à la pornographie en ligne (11.35 %).

Data Security Breach a pu lire que les enfants regardent du porno en ligne dès l’âge de six ans et flirtent virtuellement sur Internet à partir de huit ans. De plus, les enfants qui chattent avec leurs amis sur les messageries instantanées et jouent en ligne sont de plus en plus jeunes. En effet, 3.45 % des enfants qui chattent et 2% des addicts du jeu en ligne sont seulement âgés de cinq ans. Bitdefender révèle aussi que les enfants mentent sur leur âge lorsqu’ils créent leur profil sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook où l’âge minimum d’inscription est de 13 ans. En effet, près d’un quart des enfants interrogés dans le cadre de cette étude avaient au moins un compte sur les réseaux sociaux à l’âge de 12 ans tandis que 17% utilisaient déjà les réseaux sociaux à 10 ans.

Les adolescents, quant à eux, laissent les messageries instantanées aux plus jeunes et préfèrent pour certains d’entre eux se rendre sur des sites à caractère haineux, pour partager ce qu’ils détestent et utiliser un langage inapproprié. Plus de 17% des enfants qui lisent ou postent des messages haineux ont 14 ans, 16.52% ont 15 ans et 12.05% en ont 16.

TOP 10 Catégories Web qui intéressent le plus les enfants

Pornographie – 11.35%

Boutiques en ligne – 10.49%

Sites de partage – 9.71%

Réseaux sociaux – 8.84%

Actualités – 7.13%

Jeux – 5.91%

Rencontres en ligne – 5.77%

Business – 4.58%

Jeux – 3.14%

Sites haineux – 2.91%

Autres – 30.17%

« De nos jours, les enfants agissent comme de jeunes adultes sur Internet – donnez-leur un appareil connecté et ils trouveront le moyen d’avoir une activité totalement interdite par leurs parents. »,  Déclare à datasecuritybreach.fr Catalin Cosoi, Responsable des stratégies de sécurité chez Bitdefender. « Les dangers sur Internet ne sont pas seulement liés à la pornographie mais aussi au piratage informatique et aux sites Web qui incitent les enfants au suicide. Les parents doivent donc protéger à la fois la vie réelle et virtuelle de leurs enfants ».

13 Comptes en banque bloqués après le piratage de RPG

Le compte en banque de l’entreprise de télécommunication RPG piraté. Plus de 32.000 euros transférés. Des pirates informatiques ont réussi, en 3 heures, à pirater l’un des comptes bancaires de l’entreprise de télécommunication indienne RPG et à transférer 32.640 euros. Un compte courant basé dans la ville de Mumbai. L’attaque a été détectée le 11 mai dernier. L’argent détourné a été placé dans 13 comptes bancaires différents à Chennai, Coimbatore, Tirunelveli, Bangalore, Hyderabad, … Les comptes bancaires ouverts par les pirates ont été bloqués, mais les e.voleurs ont déjà mis la main sur l’argent liquide. La police a arrêté trois présumés membres de ce groupe de pirates qui retiraient des billets verts dans des banques de Coimbatore et Hyderabad. Les pirates ont réussi ce piratage via un courriel piégé. Un employé aurait ouvert un fichier joint dans un email. Dans le document numérique piégé, un cheval de Troie. (TI)

Augmentation de faux services de paiement en ligne au mois de juin

Les achats en ligne de voitures, motos et produits électroniques sont les plus risqués pour les acheteurs, comme pour les vendeurs !

Bitdefender, éditeur de solutions de sécurité, a indiqué à Datasecuritybreach.fr une étude sur les arnaques de services de paiement en ligne, pour la vente de particulier à particulier, dont le nombre et l’ampleur augmentent avant les vacances. Ces arnaques concernent de faux sites de paiement en ligne, créés par des pirates se présentant comme des tiers de confiance, censés assurer une transaction sécurisée entre vendeur et acquéreur et ainsi leur éviter les déconvenues d’une transaction en direct (non-réception de la marchandise ou non paiement). Bitdefender prévoit une augmentation de ce type d’arnaque au mois de juin, avant le début des vacances d’été, particulièrement pour la vente de voitures, de motos et de produits électroniques.

Après 10 mois de recherche, cette étude révèle que 16.8 % des arnaques de ce type, enregistrées ces 12 derniers mois, ont été créées au mois de juin. Les scammeurs sont, en effet, plutôt actifs dans la création de faux sites de paiement en ligne avant les périodes de vacances. Après une diminution stable de juillet à octobre, le nombre de ces faux sites commence ainsi à augmenter avant les vacances d’hiver, et plus particulièrement en décembre. Une recrudescence est ensuite notée en février, avec un pic à plus de 17% des arnaques détectées.

Cette étude de Bitdefender, réalisée sur plus de 2 000 faux sites Web de paiement en ligne, montre aussi que les voitures, les motos et les produits électroniques sont en tête de liste des articles utilisés par les scammeurs pour escroquer les clients en ligne. Les scammeurs se font généralement passer pour des vendeurs légitimes, sur de vrais sites de vente en ligne, et redirigent ensuite les acheteurs sur le faux site de paiement qu’ils contrôlent. Les scammeurs récupèrent ainsi l’argent et ne livrent bien entendu jamais les marchandises.

Top 5 des articles utilisés dans les arnaques de faux paiements en ligne :    Les voitures ;    Les motos ;    Les produits électroniques  ;   Les articles de valeur ;    Les vélos. Parmi les services également pris en charge par les scammeurs, via de fausses transactions, Bitdefender dénombre : les dépôts bancaires (versements), le transfert de dossiers médicaux ou encore d’échantillons liés à des analyses médicales.

« Les scammeurs peuvent être tout à fait convaincants – c’est précisément comme cela qu’ils gagnent de l’argent » déclare à Datasecuritybreach.fr Catalin Cosoi, Responsable des stratégies de sécurité chez Bitdefender. « Ils se donnent beaucoup de mal pour donner l’impression d’être légitimes, au point même de conseiller à leurs cibles de se protéger contre la fraude à la carte bancaire. Afin de rassurer leurs victimes, l’usage classique est qu’ils ne demandent jamais d’informations bancaires, ce qui au final ne change rien dans le cas de cette arnaque, puisque les escrocs reçoivent directement un transfert d’argent. »

Datasecuritybreach.fr conseille vivement aux utilisateurs de vérifier les informations WHOIS (enregistrement de domaine, hébergement, activité en ligne) avant tout paiement en ligne ou utilisation d’un service de transfert d’argent, censé sécuriser la transaction. En effet, contrairement aux vrais sites, plus de 90% des faux sites de paiement en ligne sont enregistrés seulement pour un an.

De plus, les vrais sites de paiement en ligne utilisent des serveurs de connexions sécurisées (SSL) pour protéger les clients. Ces derniers doivent donc voir apparaître une adresse commençant par « https:// » dans la barre de leur navigateur. Malgré tout, les sites frauduleux peuvent « emprunter » le logo des services de vérification SSL, les utilisateurs sont donc invités à vérifier que le site est bien identifié par la société d’authentification et à effectuer quelques vérifications en ligne concernant ce tiers de confiance. Bien souvent, une simple recherche Web permet d’éventer le piège en tombant par exemple sur des témoignages d’utilisateurs, victimes de ce type d’arnaque.

Twitter obligé de fournir les infos d’un utilisateur Français

La justice Française oblige Twitter à fournir les données d’identification d’un usurpateur. Il y a quelques jours, le Tribunal de Grande Instance de Paris, a fait une injonction à Twitter de fournir les données d’identification d’un usurpateur ayant utilisé le système de micro blogging. La société américaine est menacée de 500€ d’amende, par jour, en cas de non fourniture des informations réclamée par la justice. Des données qui doivent permettre de remonter à l’usurpateur. On se souvient que Twitter avait refusé de fournir des informations sur des diffuseurs de messages racistes. On doute que 500€ par jour face plier le géant américain. (Legalis)

Chiffrer sa vie privée sur le web

DataSecurityBreach.fr vous le conseille très souvent : sur Internet, les informations que nous diffusons douvent être, un maximum, chiffrées, protégées, … des regards instigateurs. Les sources de fuites et de regards sont nombreux, très nombreux (Etats, entreprises, marketing, Google, …). Il est possible de se cacher. Non pas que nous soyons de dangereux terroristes à la solde d’un groupuscule venus de l’espace. Non, nous souhaitons juste avoir la possibilité de protéger ce qui nous appartient, notre vie privée.

Sur la toile, donc, difficile d’être « secret », mais les outils existent pour se protéger. Commençons par les envies de causer, en paix. De plus en plus de personnes exploitent le « tchat » de Facebook. Sauf que ce dernier, en plus de ne pas être parfaitement sécurisé, laisse de nombreuses traces dans les serveurs du géant américain. Un exemple que datasecuritybreach.fr vous propose d’effectuer. Vous avez un smartphone et un pc. Dans les deux cas, vous êtes connectés à Facebook. Votre smartphone a l’application Facebook activée, cela vous permet de recevoir, par exemple, des notifications de messages, de pokes, … Sur votre PC, vous causez, et causez encore ! Vous prenez soin, à chaque fin de « bla bla » d’effacer la conversation. Vous vérifiez, et effectivement, Facebook a détruit le contenu. Sauf que si vous vous rendez dans l’application de votre smartphone, miracle, les messages effacés ne le sont plus. Il vous faudra, donc, effacer de nouveau le contenu. Attention, n’utilisez pas l’application pour informer votre contact… au risque de revoir les messages réapparaitre dans le Facebook de votre ordinateur.

Bref, tchater, ok, mais tchater sécurisé, c’est mieux. Pour les utilisateurs de Firefox/Chrome, l’outil Crypto chat (Crypto Cat) est fait pour vous. L’addon s’installe dans votre navigateur. Il suffira, ensuite, de fournir un identifiant de connexion à vos interlocuteurs. Les conversations seront sécurisées par un chiffrement. Autres possibilités Threat Model ; intra messenger ou encore anonpaste.me. Il existe des possibilités de messagerie instantanée et visio-conférences avec Jitsi et Frama Soft.

 Après le tchat, vous allez avoir envie de communiquer fichiers, textes. Dans les possibilités ZeroBin, One Time Secret, Just Beam It, PrivNote. Pour finir, n’oubliez pas de chiffrer vos courriels. Pour les plus techniciens, le logiciel GPG est indispensable. Il réclame un peu de temps d’apprentissage et que vos correspondants utilisent aussi GPG (ou pgp). Mais son efficacité n’est plus à démontrer. Attention, des solutions gratuites comme PrivacyBox, ne sont plus exploitable pour des raisons internes aux créateurs. Pour le cas, de privacy box, une sombre affaire de possibilité d’espionnage.

A noter qu’il existe aussi des solutions de sécurisation des courriers et fichiers via l’autodestruction comme Privnote ; SebSauvage, One time secret ou encore Just bea mit ou encore AnonBox.tk. Pour le téléphone, zatazweb.tv, présente dans son émission du mois de mai une application qui permet de chiffrer les conversations téléphoniques.

Une sécurisation qui peut être accentuée en utilisant, par exemple, des clés USB chiffrées comme celle proposée par la société Integral (La crypto Dual – AES 256 bit) ou encore la clé USB biométrique de chez BEFS.  En vacances, en déplacement professionnel, ou tout simplement au bureau. Ce support de sauvegarde ne fonctionne qu’ave la présentation d’un doigt préenregistré.