Archives de catégorie : Smartphone

Les cyberattaques mobiles ont augmenté de 40 %

Une nouvelle enquête menée par Avast révèle que les cyberattaques à l’encontre des smartphones et tablettes Android ont connu une hausse d’environ 40 % par rapport au second trimestre de l’année dernière.

« Les cyberattaques mobiles connaissent une forte hausse car les stratégies des hackers deviennent de plus en plus agiles et dangereuses. Leurs cibles privilégiées sont les données personnelles et la vie privée des utilisateurs, confie Gagan Singh, Directeur Général de la section mobile et IoT chez Avast. Nous mettons constamment à jour nos solutions de sécurité mobiles afin de faire face aux nouvelles menaces ; en combinant des technologies, telles que l’Intelligence Artificielle et l’apprentissage automatique, au plus vaste réseau de détection des menaces au monde, nous permettons aux consommateurs de rester en sécurité lorsqu’ils sont connectés. Les utilisateurs stockent leurs données les plus précieuses dans leurs smartphones, raison pour laquelle notre priorité est de développer des outils pratiques, capables de protéger leur vie privée et de sécuriser leurs appareils ainsi que leurs données. »

Principales conclusions de l’étude

L’enquête menée révèle une hausse de l’ordre de 40 % des cyberattaques mobiles, passant de 1,2 million à 1,7 million par mois. Les analystes ont en effet identifié une moyenne de 788 variations de virus par mois, soit 22,2 % de plus par rapport au second trimestre de 2016. Les résultats de l’étude indiquent également que les trois principales menaces mobiles ont pour but d’espionner et de subtiliser des informations personnelles (appelées « Rooters »), et d’inonder les utilisateurs de publicités, même en dehors de l’application (aussi désignées par le terme « Downloaders/Droppers » ou « fausses applications »).

 Les 3 principales menaces mobiles au 2e trimestre

  1. Rooters (22,80 %) — Les Rooters tentent d’obtenir un accès root au smartphone, par simple demande au téléphone ou au moyen d’un piratage, afin de prendre le contrôle de l’appareil pour espionner l’utilisateur et récolter ses informations ;
  2. Downloaders (22,76 %) — Les Downloaders, ou Droppers utilisent des méthodes d’ingénierie sociale pour piéger les victimes, et les inciter à installer des applications malveillantes. Les Droppers ont également pour caractéristique d’afficher des publicités en plein écran, même en dehors de l’application. Ces publicités ne sont pas seulement pénibles, elles sont bien souvent liées à des sites douteux ;
  3. Fausses applications (6,97 %) — Ce sont des applications trompeuses qui se font passer pour de véritables applis, afin d’engendrer des téléchargements et d’exposer les utilisateurs à des publicités.

BlueBorne, un malware susceptible d’affecter des milliards de dispositifs

Le malware BlueBorne devrait permettre, parfois en moins de dix secondes, de s’immiscer au sein d’équipements dotés de Bluetooth pour détourner des données.

La société Fortinet, créateur de solutions de cybersécurité, appelle à la vigilance vis-à-vis d’un nouvel exploit nommé BlueBorne, qui tire parti de certaines vulnérabilités Bluetooth, exposant ainsi potentiellement plusieurs milliards d’équipements à une attaque. À ce jour, il n’y a aucune preuve tangible qu’un tel vecteur d’attaque ait été utilisé. En revanche, il est fort possible que de tels exploits aient été évalués en environnement de tests, et qu’ils soient rapidement opérationnels et propagés en conditions réelles.

BlueBorne est un malware hybride (cheval de Troie – ver) qui se propage via Bluetooth. Compte tenu du comportement en tant que ver, tout système infecté est susceptible d’étendre l’infection en recherchant activement de nouveaux hôtes vulnérables. Tous les dispositifs avec une fonction Bluetooth, et notamment ceux sous iOS, Android, Mac OSX et Windows, sont autant d’hôtes potentiels.

Les dommages liés à ce malware sont potentiellement très importants, le Bluetooth étant l’un des protocoles de connectivité les plus répandus et utilisés dans le monde. Les équipements électroniques sont nombreux à l’avoir adopté, qu’il s’agisse de smartphones, d’objets connectés, de smart TV et même de systèmes de surveillance résidentiels.

« La lutte contre l’exploit BlueBorne s’annonce un vrai défi, puisque le protocole de communication Bluetooth n’est pas surveillé et inspecté par la plupart des outils de sécurité réseau. Ainsi, les fonctions traditionnelles de sécurité, comme la détection des intrusions, ne seront sans doute pas capables d’identifier les attaques BlueBorne, observe David Maciejak, Directeur des recherches sur la sécurité chez Fortinet. Cette technologie n’a pas vraiment été une priorité pour les chercheurs en sécurité et il est donc probable que nous assisterons à une recrudescence des attaques exécutées via Bluetooth dans un avenir proche. »

Voici trois recommandations pour vous protéger, ainsi que vos dispositifs Bluetooth :
• Désactivez le Bluetooth sur vos équipements lorsque cette fonction n’est pas utilisée. Si vous l’activez, assurez-vous de la désactiver après utilisation.
• Identifiez les dispositifs rattachés à votre réseau et consultez régulièrement les fabricants de ces équipements pour obtenir les mises à jour.
• Installez les patchs dès leur disponibilité. L’iOS d’Apple a ainsi été patché en 2016 avec la disponibilité d’iOS 10. Microsoft a fourni un patch pour Windows en juillet dernier. De son côté, Google devrait proposera un patch sous peu.

Le malware BlueBorne fonctionne en scannant les équipements équipés de Bluetooth, puis les teste afin d’identifier les vulnérabilités potentielles. Lorsqu’une cible est identifiée, l’intrusion peut s’effectuer en moins de dix secondes, d’autant que les dispositifs ciblés n’ont même pas à accepter une connexion entrante pour être piratés. Une fois l’intrusion effective, l’assaillant peut exécuter des commandes aléatoires sur le dispositif, voire accéder à des données pour les détourner. D’autre part, le processus d’attaque intègre la recherche d’autres cibles Bluetooth pour propager l’infection.

Faille BlueBorne : quand le danger est dans la poche

Faille BlueBorne – Suite à la découverte par le spécialiste de la sécurité Armis d’un vecteur d’attaque et de 8 vulnérabilités zero-day qui touchent quasiment l’ensemble des appareils connectés, retour sur la vulnérabilité BlueBorne.

La faille BlueBorne, vous en avez très certainement entendu parler. Elle vise le Bluetooth, ce moyen de connexion sans fil qui s’affiche dans nos smartphones, TV et autres objets connectés. Les vulnérabilités peuvent permettre, par exemple, de forcer l’exécution d’une action pirate ou encore d’intercepter les informations qui transitent entre l’appareil et l’extérieur. La société Armis pense que plus de 5 milliards d’appareils peuvent être concernés. L’attaque, qui touchent iOS, Android et Linux, doit s’orchestrer dans la zone de diffusion du Bluetooth, pas de possibilité d’une infiltration à plus longue distance.

Christophe Badot, directeur général France de Varonis revient sur ce problème de taille XXL. « L’attaque BlueBorne est préoccupante non pas en raison de sa nature, mais parce qu’elle affecte un grand nombre des terminaux qui nous accompagnent désormais au quotidien. Et nombre de ces appareils resteront vulnérables dans les années à venir. Certaines personnes ont déjà des difficultés à mettre à jour leurs ordinateurs (système d’exploitation, logiciels, etc.), alors si on ajoute une douzaine de périphériques IoT dans l’équation, on réalise assez vite qu’il sera presque impossible de garantir que chaque produit et système reçoive son correctif. On peut même affirmer que certains de ces appareils ne se verront pas proposer de correctifs du tout. » Voilà qui n’est pas rassurant !

Si BlueBorne concerne les smartphones et ordinateurs Android, IoS, Windows, Linux et les appareils qui utilisent ces systèmes, cette vulnérabilité pointe vers un problème beaucoup plus important et beaucoup plus difficile à résoudre, qui est la manière avec laquelle les mises à jour et les correctifs de système d’exploitation sont distribués aux périphériques IoT. Cette vulnérabilité est un nouvel avertissement concernant la sécurité des appareils IoT. Il appartient désormais aux fabricants de faire attention et de bien prendre en compte la sécurité et les mises à jour de leurs produits avant plutôt que de les commercialiser rapidement pour profiter de l’engouement du grand public pour ces objets.

« Les cybercriminels continueront à développer rapidement des exploits pour pirater les appareils IoT afin de nous espionner, de voler nos informations, d’utiliser ces appareils pour des attaques (DDoS), voire même pour mettre notre vie en danger. Etant donné que nous sommes de plus en plus dépendants de nos terminaux mobiles, et que le monde devient de plus en plus automatisé, des attaques comme BlueBorne qui frappent spécifiquement des puces et des composants deviennent beaucoup plus dangereuses. »

Le spyware Igexin infecte plus de 500 app mobiles sur Google Play

Les applications infectées par Igexin ont été téléchargées plus de 100 million de fois dans l’écosystème Android.

L’équipe de recherche de Lookout, le leader mondial de la sécurisation de la mobilité vient d’annoncer dans un article de blog la mise à jour d’un SDK publicitaire appelé Igexin qui a infecté plus de 500 applications mobiles légitimes du portail Google Play afin de permettre l’installation d’un spyware sur les smartphones et tablettes.

Igexin permettait d’installer sur les appareils un plugin espionnant les actions des utilisateurs et, l’équipe de spécialistes en sécurité mobile de Lookout confirme que ce sont au moins 500 applications Android qui sont concernées et que celles-ci ont été téléchargées plus de 100 millions de fois dans l’écosystème Android.

Les applications android concernées incluaient des jeux (dont l’un téléchargé plus de 50 millions de fois), des applications météorologiques (dont une téléchargée plus de 1 million de fois), des webradios, des éditeurs de photographie (dont l’un téléchargé plus de 1 million de fois) ou encore des applications utilitaires.

L’équipe de spécialistes en sécurité mobile de Lookout a notamment observé le téléchargement de fichiers chiffrés depuis Igexin permettant l’installation a posteriori de malwares en contournant les mécanismes de surveillance habituels détectant la présence de logiciels malveillants dans les applications disponibles sur le portail de Google Play.

Les utilisateurs de Lookout sont protégés de ce spyware. Lookout a informé Google des fonctionnalités d’Igexin, et les applications ont été enlevées du portail Google Play, ou remplacées par des versions mises à jour ne contenant ce spyware invasif. Plus de renseignements sur Igexin peuvent être retrouvés dans l’article de blog.

Amazon retire de la vente des smartphones Chinois BLU

La boutique en ligne Amazon vient de retirer de la vente des smartphones Chinois de la marque BLU. Un logiciel espion y était caché à l’insu du constructeur !

Les téléphones portables BLU ont le blues ! Les smartphones sont des cibles privilégiées dès que cela concerne l’interception de données. Des sociétés se sont spécialisées dans ce genre d’agissement, comme l’entreprise Chinoise Adups. Cette entreprise avait diffusé, il y a quelques mois, un spyware via des smartphones sortis d’usine. L’éditeur de solutions de sécurité informatique Kryptowire avait découvert en octobre 2016 qu’ADUPS avait équipé des téléphones portables à petit prix de son spyware et récupérait de nombreuses données personnelles via les téléphones infiltrés dont les messages, et les appels.

Dix mois plus tard, l’espion d’ADUPS a été modifié et de nouveau caché dans des smartphone low-cost dont ceux de la société BLU. Un spyware caché dans la chaîne d’assemblage des appareils. Le problème pour Adups est qu’une fois encore, son petit manège a été détecté par Kryptowire qui a expliqué le fonctionnement de cet espionnage lors du Black Hat de Las Vegas, l’avant DEF CON. Seulement, cette fois, un dommage collatéral vient d’apparaître.

L’un des fabricants de téléphone, lui même piégé cette infiltration, vient de voir ses téléphones interdits à la vente sur Amazon. La cyber boutique américaine a retiré de son référencement l’intégralité des produits de BLU.

Safe WI-FI : protéger ses utilisateurs des attaques réseaux

Lookout, spécialiste de la sécurisation de la mobilité, a annoncé l’ajout de la protection des attaques réseaux à son application Lookout Personal. Safe WI-FI permet de protéger les appareils mobiles des attaques réseaux de type Man-in-the-Middle (attaque de l’homme du milieu – MITM).

Cette nouvelle option ajoutée à l’offre premium de l’application de Lookout permet une veille constante des réseaux WI-FI accessibles, évalue le niveau de sécurité des réseaux gratuits et alerte ses utilisateurs en cas de risques ou d’attaque. Disponible sur IOS et Android, elle permet de protéger les données sensibles, confidentielles et financières contenues dans les appareils mobiles.

« On en entend parler depuis des années : se connecter sur des réseaux WI-FI inconnus peut causer des pertes de données importantes. Chaque jour, on rencontre quelqu’un assis à la terrasse d’un café qui envoie un message, qui répond à un mail de travail ou qui télécharge une photo sur un réseau social. On a besoin de savoir quand une connection internet prend plus qu’elle ne reçoit ! L’option Safe WI-FI de Lookout permet de sonner l’alerte quand vous vous connectez à un réseau dangereux ou faisant l’objet d’une attaque. » , explique Sibo Zhao, Principal Product Manager chez Lookout dans un article de blog.

L’ajout de la veille du niveau de sécurité des réseaux WI-FI à l’application Lookout Personal correspond à une demande plébiscitée par les utilisateurs de Lookout. Lookout Personal est la seule solution disponible sur le marché qui apporte à ses utilisateurs sécurité, protection de l’identité et prévention contre le vol en une seule et unique application ayant un niveau de protection transverse qui comprend les appareils mobiles, l’application, le réseau et les niveaux de navigation sur le Web. A ce jour des dizaines de millions d’individus qui utilisent leurs téléphones portables quotidiennement font appel à Lookout pour sécuriser de façon simple et facile leurs appareils portables et leurs données personnelles.

Cybercriminalité 2017 : personne n’est épargné

Cybercriminalité : 6 mois après la publication de ses prédictions pour l’année 2017, ESET® revient sur les tendances essentielles. La multiplication des attaques sur mobiles et IoT, la prise de contrôle des infrastructures critiques, la protection de la vie privée des utilisateurs, les cybermenaces sur le secteur de la santé et l’élargissement des cyberattaques aux gamers. En voici un extrait.

Cybercriminalité et mobiles ! Sur la plateforme Android, de janvier à mai 2017, 255 failles de sécurité ont été découvertes. Il s’agit de près de la moitié du nombre total de failles de l’année 2016. Pour les codes malicieux, 300 nouveaux échantillons de malwares Android sont découverts en moyenne chaque mois […]. De plus, 224 failles de sécurité ont été signalées en mai 2017 sur la plateforme iOS, soit 63 de plus qu’en 2016. Parmi elles, 14% sont considérées comme critiques.

Les infrastructures critiques de type SCADA

Cybercriminalité et l’augmentation et la sophistication d’attaques sur des infrastructures critiques. Le malware Industroyer découvert par ESET au mois de juin en est un parfait exemple. […] ESET précise que les infrastructures critiques ne se limitent pas aux réseaux électriques. À l’ère du numérique, elles englobent de plus en plus les systèmes d’ingénierie tels que les chaînes d’approvisionnement et Internet lui-même.

Protéger la vie privée des utilisateurs, un enjeu mondial

2018 protègera davantage les données des utilisateurs. Grâce au RGPD (GDPR en anglais), ils pourront jouir de leur droit à l’oubli et supprimer/gérer les informations les concernant. Parallèlement, la Chine a également adopté une nouvelle loi […]. Ainsi, de nombreux efforts sont faits à l’échelle internationale afin de légiférer les droits des utilisateurs concernant leur vie privée.

La santé, secteur cible numéro 1

La transformation digitale du secteur de la santé attiret les cybercriminels. Doit-on s’inquiéter du traitement de nos données par les professionnels de santé ? […] En 2017, certains hôpitaux européens notamment du Royaume-Uni (dont 48 services de santé publics) ont dû suspendre leurs services et quelques dispositifs médicaux suite à l’infection de leurs systèmes par des malwares.

L’industrie du jeu vidéo

Les ressources, informations et profils des joueurs sont devenus de plus en plus précieux. Outre les trafics internationaux de comptes volés appartenant à des joueurs et l’obtention de monnaie virtuelle de manière frauduleuse […] ESET a découvert un nouveau type de ransomware, le rensenware : au lieu d’exiger une rançon financière pour récupérer les fichiers chiffrés, il demande à la victime de jouer à un jeu vidéo japonais jusqu’à obtenir un score élevé, le niveau « lunatic ».

Fruitfly : code malveillant pour MAC

Le malware, nommé Fruitfly, a été détecté en janvier 2017. Le chercheur en sécurité pour Synack, Patrick Wardle, a récemment détecté une variante du virus qui serait présente dans certains MAC depuis au moins cinq ans.

Fruitfly, le malveillant pour MAC ! Les capacités de ce logiciel-espion couvrent plusieurs fonctionnalités comme l’activation des webcams et micros, la modification d’un fichier ou l’enregistrement de la saisie clavier. L’espion peut alors surveiller les gestes de l’utilisateur mais aussi subtiliser ses données. Fruitfly a touché 400 appareils selon Mashable, principalement aux États-Unis, mais le chiffre pourrait être revu à la hausse selon le chercheur en sécurité.

Patrick Wardle voit dans ce virus une attaque sans but financier : Un pirate a conçu cet espiogiciel pour espionner des utilisateurs, en précisant que ce logiciel d’espionnage a été conçu pour de la surveillance de pointe. Le chercheur, qui a déjà travaillé pour la NSA, a déjà vu ce type de surveillance auparavant mais d’habitude, on voit ça dans des logiciels gouvernementaux ou d’État-nation selon lui.

Wardle estime que les créateurs de cette variante de Fruitfly avaient déjà abandonné leur malware. La menace est d’ailleurs en partie oubliée puisque les adresses des serveurs et les noms de domaines utilisés par le malware sont déjà désactivés.

La première version de FruitFly avait été détectée par Malwarebytes. La version cachée depuis 5 ans dans des centaines de MAC serait l’évolution de la souche découverte par MB. Jérôme Ségura, Expert en sécurité chez Malwarebytes nous livre les premiers éléments d’analyse sur ce nouveau malware : « Après la découverte de la première version du malware Mac FruitFly (détecté sous le nom de OSX.Backdoor.Quimitchin par Malwarebytes). FruitFly2 est lui aussi écrit avec du code assez rudimentaire. Ce genre de découverte nous rappelle que les Macs ne sont pas à l’abri des virus informatiques.« 

Comme le montrait ZATAZ.COM, les logiciels espions pour MAC existent, certains sont mêmes offerts. 2017 a déjà battu le record de l’année ou le nombre de malwares ciblant Apple a été le plus important. La légende selon laquelle posséder un Mac met à l’abri des malwares doit être reconsidérée car nous constatons de plus en plus d’infections où l’utilisateur se fait duper et installe un programme malveillant sur un MAC.

Conseils avisés pour un été et des vacances en toute sécurité

Vacances en toute sécurité ! Nous voilà déjà en été, une période propice à la famille, à la détente et aux voyages.  Que vous choisissiez de faire le tour de votre région ou un tour du monde, il est probable que votre fidèle PC portable vous accompagne (on ne sait jamais…), tout comme votre smartphone bien sûr. Vous aurez peut-être envie de vérifier vos emails via le Wi-Fi public de votre hôtel. Ou vos enfants auront peut-être envie de s’adonner à des jeux vidéo sur votre portable. Cependant, si votre cybersécurité est défaillante, vous pourriez bien subir quelques mauvaises surprises …

Car c’est une réalité, des vacances en toute sécurité pour votre informatique n’est pas à négliger : si vous n’avez pas pris le temps de sécuriser vos dispositifs connectés, vous risquez d’en pâtir. Les malwares comme WannaCry se propagent rapidement. Ils exploitent des vulnérabilités logicielles connues, que les entreprises ou individus ne prennent pas toujours le temps de patcher. Le botnet Mirai a ainsi utilisé environ 100 000 équipements connectés non–sécurisés, à l’instar de caméras de sécurité, pour submerger le fournisseur de services Dyn, entraînant une panne gigantesque qui a mis hors ligne nombre de sites Web.

Il faut faire le parallèle entre les cyberattaques et, d’autre part, les virus ou bactéries. Ce n’est que lorsque l’origine des maladies a été identifié que les bonnes mesures d’hygiène personnelle se sont imposées auprès du grand public. Auparavant, les chirurgiens ne se lavaient pas forcément les mains avant d’opérer. Même constat chez les cuisiniers avant de se mettre aux fourneaux. Les maladies se propageaient alors rapidement d’une personne à l’autre. Lorsque les recherches médicales ont pu établir le rôle d’organismes microscopiques dans les maladies, et l’importance d’une bonne hygiène pour s’en débarrasser, se laver les mains est devenu une habitude  et donc un frein aux épidémies.

En clair, WannaCry et  Mirai ont pu se propager grâce à une hygiène technologique défaillante de la part des utilisateurs.

D’autre part, n’oublions pas les équipements mobiles : si les malwares s’en prennent principalement aux ordinateurs de bureau et portables, les cybercriminels ne se sont pas pour autant désintéressés du mobile, ce qui invite les utilisateurs à en faire de même. Pour le grand public, la cybersecurité est, pour l’essentiel, liée à leur PC et le puissant concentré de technologie qui tient dans la paume de la main est souvent négligé. Pourtant, les smartphones connaissent des vulnérabilités et les bonnes pratiques s’imposent pour pouvoir les neutraliser.

Soyez en charge de votre sécurité

Les dispositifs connectés ne sont pas tenus légalement d’être protégés contre les cybercriminels. Il est donc de la responsabilité des consommateurs, en tant que citoyens responsables, de sécuriser leurs équipements.

Voici quatre bonnes pratiques de cybersécurité à adopter pour garder la main sur vos équipements et sécuriser les applications et données qui y sont hébergées.

1. Vacances en toute sécurité : sachez éviter les pièges du Wi-Fi 

Les hotspots WiFi publics sont sources de risques. Vos connexions en ligne sont susceptibles d’être interceptées de différentes façons, par une attaque de type man-in-the-middle notamment. Imaginons un individu malveillant présent dans un lieu public, à la terrasse d’un café par exemple et qu’il ait nommé  son équipement « Café-WiFi gratuit ». Lorsque vous vous y connectez, il vous connecte à Internet via son équipement mais il est aussi capable de détourner l’ensemble du trafic entre vous et votre site de shopping par exemple. Il obtient ainsi le détail de vos paiements, votre adresse, vos identifiants de connexion, etc.

Pour éviter que vos données sensibles ne soient interceptées, vous devez utiliser un service de VPN de confiance lorsque vous accédez à un réseau WiFi public. Si vous avez l’habitude de vous connecter à des hotspots publics, sachez qu’il existe de nombreux services de VPN économiques, peu onéreux ou gratuit, qui sauront sécuriser vos transactions. Une des règles d’or est d’éviter de se connecter aux réseaux Wi-Fi inconnus, par exemple dans un café où vous n’avez pas vos habitudes. Un WiFi gratuit dans un hôtel où vous séjournez a plus de chance d’être sécurisé. Vous pouvez également utiliser les hotspots mobiles de votre fournisseur d’accès à Internet pour y connecter votre smartphone.

Une autre bonne pratique consiste à s’assurer que votre connexion est sécurisée ou chiffrée lorsque vous vous connectez en ligne à partir d’un lieu public, ou que vous réalisez une transaction bancaire ou commerciale. Vérifiez dans la barre d’adresse de votre navigateur que l’adresse débute par https:// plutôt que http://, pour valider qu’un chiffrement par SSL protège vos transactions. L’activation de SSL est essentielle, mais ce protocole ne sécurise que les flux de communication et non vos données, ces dernières étant vulnérables en cas de connexion à un point d’accès malveillant. Ainsi, si vous vous connectez à un réseau Wi-Fi, assurez-vous de sa légitimité.

Enfin, ce petit conseil en bonus : désactivez les connexions Wi-Fi automatiques sur votre dispositif. Dans le cas contraire, si vous vous connectez à un point d’accès malveillant, votre équipement pourrait bien s’en souvenir et s’y reconnecter automatiquement lorsque ce point d’accès sera de nouveau à portée de connexion.

Dernier point, utilisez IMPÉRATIVEMENT un VPN dès que vous souhaitez utiliser une connexion wifi dans un hôtel, camping, commerce, … Il vous protégera et chiffrera vos connexions.

2. Vacances en toute sécurité : renforcez vos mots de passe

Une des principales raisons pour laquelle il est souvent simple de pirater les comptes personnels est que nombre d’utilisateurs se contentent d’un même mot de passe pour différents comptes : une telle pratique est évidemment dangereuse ! Certes, il n’est pas forcément simple de se souvenir de 50 mots de passe différents, si ce n’est plus. Et pourtant, différencier ses mots de passe est un gage de sécurité. Il existe des services de gestion de mots de passe en ligne, comme LastPass, qui peuvent vous aider, car il vous suffit de ne vous souvenir que d’un seul mot de passe principal. De tels services peuvent également créer des mots de passe forts et aléatoires pour chaque application à laquelle vous accéder, pour ensuite les stocker dans un format chiffré.

3. Vacances en toute sécurité : privilégiez une authentification à deux facteurs

Les applications sont de plus en plus nombreuses à imposer deux ou plusieurs étapes pour authentifier leurs utilisateurs. Cette approche est pertinente, même si certains la considèrent comme fastidieuse : elle lutte efficacement contre le détournement d’identité ou les ransomwares. Il ne vous en prendra que quelques secondes supplémentaires avant que votre code de sécurité ne s’affiche sur votre smartphone et que vous puissiez le saisir pour vous authentifier. Ces quelques secondes d’attente vous aideront à vous protéger, ainsi que vos comptes en ligne et vos données. Rappelons que la sécurité est une fonctionnalité et non un bug…

4. Vacances en toute sécurité : Identifiez les virus et les malwares

Installez les antivirus et antimalwares, tenez-les à jour et exécutez-les régulièrement. Mais assurez-vous de choisir le bon outil. Il existe en effet nombre de produits qui affirment être des outils de sécurité, mais qui sont, en réalité et quelque peu ironiquement, des malwares. Aucun antimalware ne peut être efficace à 100% et il est important de programmer l’exécution régulière – une fois par mois à minima – d’un second ou troisième outil de sécurité pour analyser votre équipement ou votre réseau. Nombre d’éditeurs proposent des versions en ligne gratuites de leurs outils ou vous les offrent pendant une période d’essai. La majorité des antimalwares dispose d’un pare-feu et vous devez donc vous activer cette protection supplémentaire.

Planifiez et soyez vigilant !

Ne vous laissez pas piéger pendant cet été. Vous êtes seul en charge de votre sécurité. Prenez les mesures nécessaires avant de partir en vacances et restez vigilants tout au long. En prenant quelques mesures de bon sens et d’hygiène, vous aurez bien plus de chances de vous tenir à l’écart de toute catastrophe digitale. (Christophe Auberger, Directeur Technique France, Fortinet)

Comment récupérer les photos effacées ou perdues de votre smartphone ?

Le smartphone à usage personnel et/ou professionnel contiennent des données devenues vitales au quotidien pour leurs utilisateurs. Parmi ses données, les photos sont des données essentielles car elles nous rappellent des moments inoubliables de nos vies, des personnes aimées. Aujourd’hui, les smartphones ont largement remplacé les appareils photo numériques, les photos sont ainsi devenues le plus gros volume de données contenu dans les smartphones.

Mon smartphone et mes photos/vidéos ! Il existe de nombreuses raisons qui peuvent entrainer la perte de vos photos. Avec l’été et les vacances qui approchent, vous serez nombreux à connaitre le désagrément de faire tomber votre précieux téléphone dans la piscine ou de le laisser dans votre poche de maillot de bain alors que vous aller faire quelques brasses.

QUE FAIRE LORSQUE MON SMARTPHONE EST TOMBE A L’EAU ?

Éteignez au plus vite l’appareil et retirez la batterie. Essayez d’enlever le plus de liquide possible. Cela peut prêter à sourire mais une astuce (qui fonctionne) consiste à retirer la batterie, la carte mémoire, la carte sim et les mettre ainsi que votre appareil dans du riz pour éliminer les liquides contenus dans les parties internes. Ensuite, il faut attendre 48 heures minimum, idéalement 72 heures, avant de rallumer votre appareil. Veillez à ce qu’il n’y ait plus de traces d’humidité sinon il faudra attendre encore.

Que votre téléphone portable soit en panne, tombé à l’eau, brûlé, victime d’un virus ou que les photos aient été supprimées par erreur, voici un guide de la marche à suivre lors de la perte de vos photos de vacances.

RÉCUPÉRATION DE PHOTOS/VIDÉO DE VOTRE IPHONE

Apple a facilité la récupération de photos et de vidéos supprimées de votre iPhone. Il suffit de suivre ces étapes :

1 : accédez à l’application Photos de l’iPhone et appuyez sur Albums dans la barre d’outils inférieure.

2 : faites défiler la liste et appuyez sur récemment supprimé. Comme son nom l’indique, c’est là que vous trouverez un album de photos et de vidéos récemment supprimées.

3 : si vous trouvez l’image manquante, appuyez simplement sur la photo individuelle et sélectionnez « Récupérer » pour l’ajouter à votre album photo, ou « Supprimer » si vous souhaitez l’effacer définitivement.

Mise en garde : « Récemment supprimé » affiche uniquement des photos et des vidéos des 30 derniers jours. Passé ce délai, les fichiers sont supprimés définitivement.

Si vous cherchez une photo de plus de 30 jours, vous pouvez la récupérer en restaurant votre iPhone à partir d’une ancienne sauvegarde à l’aide d’iTunes.

CARTE SD DE VOTRE SMARTPHONE ET TABLETTE

Si elles sont sur une carte amovible, comme une carte SD, la réussite dépend du type de téléphone et de la façon dont il a été utilisé avant et après avoir perdu les photos.

Avant de se plonger dans le processus de récupération, il faut comprendre ce qui se passe lorsque vous supprimez une photo de votre carte mémoire. Le système comprend simplement qu’il peut réécrire sur l’emplacement de la photo que vous avez supprimée. Tant que le système n’a pas réécris sur l’emplacement de la photo, celle-ci reste présente sur la carte SD. Pourtant, dans ce cas, il est important de ne pas prendre de nouvelles photos, cette action pourrait en effet écraser l’espace des photos supprimées, auquel cas elles seraient complètement perdues. Vous pourrez ensuite utiliser un logiciel de récupération de données tel que Ontrack EasyRecovery. A Kroll Ontrack, notre service Recherche & Développement a développé des outils spécifiques pour récupérer les données perdues d’un téléphone portable quelles que soient les circonstances. Nous récupérons même les données effacées volontairement ou par erreur !

Afin d’éviter d’en arriver là, voici quelques précautions à prendre avant vos vacances :

SAUVEGARDEZ VOS DONNÉES SUR UN DISQUE DUR EXTERNE

Achetez une disque externe USB 3.0 avec une capacité d’au moins 1 To – Une fois le téléchargement terminé, vous devez effectuer une sauvegarde sur un deuxième disque dur pour un maximum de sécurité.

SAUVEGARDEZ VOS DONNÉES SUR LE CLOUD 

Avec le Cloud, les fichiers sauvegardés dans votre stockage en ligne sont en lieu sûr et accessibles à tout moment avec l’application correspondante. Vous pouvez récupérer les données de votre Stockage en ligne quand vous le souhaitez, les télécharger localement, ou bien les restaurer sur un nouvel appareil. Par exemple, en cas de changement, perte, vol, casse de votre appareil (ordinateur, mobile ou tablette), les données (photos, vidéos, contacts, calendriers) sauvegardés dans le stockage en ligne sont intactes et vous pouvez les récupérer facilement sur votre nouvel appareil.

Vous pouvez utiliser iCloud pour protéger vos photos sur iOS, alors que sur Android DropBox, OneDrive, Google Drive, Amazon Cloud Drive Photo sont disponibles. Une sauvegarde en local sur un disque dur est une solution complémentaire recommandée.

SAUVEGARDEZ VOTRE SMARTPHONE ET TABLETTE

Sauvegarde de photos sur PC – Connectez votre smartphone ou tablette à votre ordinateur régulièrement et effectuez une sauvegarde de tous les fichiers en utilisant les applications appropriées (par exemple iTunes pour les appareils Apple et les programmes fournis par les producteurs avec des appareils Android). Si vous pouvez accéder à la mémoire où les photos sont stockées via PC, vous pouvez créer une copie des dossiers contenant des fichiers sur votre disque dur.

Si vous suivez nos recommandations, le risque de perdre vos précieuses photos devrait réduire de manière significative. Si tout cela n’est pas suffisant – en cas de perte de données due à leur suppression accidentelle par exemple, vous pouvez récupérer vos images grâce au logiciel Ontrack EasyRecovery et en cas de panne de votre smartphone, vous pouvez utiliser les services de récupération de données en laboratoire. (Merci à Kroll Ontrack)