Analyser ses logs, 33% des entreprises le font correctement

Pour respecter la Réglementation Européenne sur la protection des données, l’entreprise doit être capable d’analyser les millions de données qu’elle collecte chaque jour. Avec 238 millions de logs collectés en moyenne par jour dont « seulement » 33% sont analysés, les entreprises n’ont pas conscience de toutes les données personnelles qu’elles ont en leur possession.

Balabit, a présenté lors du FIC 2016 sa Suite de solution Contextual Security Intelligence (CSI) permettant aux entreprises d’assurer leur conformité aux exigences réglementaires, notamment la nouvelle Réglementation Européenne sur la protection des données (GDPR), grâce à la collecte, l’analyse et le stockage optimisés de leurs logs, la surveillance des actions des utilisateurs privilégiés, et la détection des comportements utilisateurs suspects. Une suite qui offre également une protection renforcée contre les menaces internes et l’utilisation frauduleuse de comptes utilisateurs par des attaquants externes, que 70% des professionnels de sécurité considérent comme les menaces les plus risquées, selon une étude de Balabit.

La collecte et le traitement des logs directement impactés par la GRDP
Les actions des utilisateurs ainsi que les applications laissent quasiment toutes des empreintes – dans le réseau – qui  sont collectées dans les logs. Même si les noms des individus ne sont pas collectés, la gestion des logs inclut des données personnelles. Or les propriétaires des données étant considérés comme des personnes physiques identifiables directement ou indirectement, les entreprises collectant et gérant des quantités importantes de logs (cela inclut par exemple des adresses emails, des adresses IP, des données de géolocalisation, des données de santé, etc.) sont directement impactées par les exigences dictées par la GRDP. Les entreprises doivent ainsi se préparer à répondre à de nouvelles exigences car les sanctions en cas d’infraction sont particulièrement lourdes : jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% de leur chiffre d’affaires mondial pour les entreprises victimes de faille de sécurité ayant impactées les données à caractère personnel en leur possession. Et cette sanction réglementaire s’ajoute aux coûts déjà importants générés par une violation de données, que l’institut Ponemone estime en moyenne à 3,5 millions de dollars pour l’entreprise victime.

Toutefois, les sanctions peuvent être réduites lorsque les entreprises utilisent les solutions de sécurité adaptées répondant aux exigences de la GDPR (par exemple : l’anonymisation, la pseudonymisation et le chiffrement des logs). Le problème pour les entreprises est que le volume de logs générés chaque jour au sein de leur réseau est considérable. Selon une étude menée par Balabit, une entreprise collecte en moyenne 238 millions de logs chaque jour et est capable d’analyser 33% de ces logs. Les 67% de logs non analysés peuvent toutefois contenir des données personnelles dont l’entreprise n’a donc pas connaissance (cf. infographie en pièce jointe).

La mise en place de solutions adaptées pour traiter toutes leurs données de logs revêt donc un véritable enjeu de conformité pour les entreprises. Mais au delà, cela leur assurerait une vraie visibilité sur les données qu’elles collectent et stockent : un élément indispensable pour avoir la capacité de mener des analyses forensiques.

Zoltán Györko, CEO de Balabit déclare : « La protection des données est un enjeu majeur et la GDPR de même que l’invalidation du Safe Harbor par l’Union européenne, sont des signaux positifs envoyés aux entreprises et aux citoyens européens. Toutefois, le problème est que de nombreuses entreprises possèdent automatiquement des données générées par les utilisateurs, tout en ne sachant pas qu’il s’agit de données personnelles. Le Règlement Européen sur la protection des données va inciter ces entreprises à en faire plus pour conserver et gérer ces données ».

Visibilité avancée dans le cadre d’investigation post-incident
En intégrant la gestion des logs, la surveillance des utilisateurs privilégiés et le nouvel outil d’analyse comportementale des utilisateurs, Balabit garantit aux entreprises leur conformité aux nouvelles exigences réglementaires, notamment en matière de collecte et conservation des données de logs,  indispensables en cas d’investigation post incident. La nouvelle Suite Contextual Security Intelligence de Balabit inclut syslog-ng, l’outil de collecte et de traitement de gestion des logs de référence sur le marché. syslog-ng peut collecter plus de 650 000 messages de logs par seconde, issus de milliers de sources différentes, tout en garantissant l’authenticité de la preuve numérique dans le cadre d’investigation post-incident.

En réponse à la GDPR, syslog-ng renforce également la sécurité des données de logs grâce à leur anonymisation, pseudonymisation et chiffrement, prévenant ainsi leur utilisation par de potentiels cybercriminels. Un argument fort obtenir une réduction des sanctions prévues par la GDPR en cas d’incident. La Suite CSI inclut des interfaces utilisateur avancées qui offrent aux équipes de sécurité une visibilité instantanée sur le paysage des menaces et leur permettent de zoomer sur les activités les plus à risques. Elle délivre ainsi un haut niveau de visibilité dans le cadre d’investigations, grâce notamment à des fonctionnalités de recherche avancée et la capacité de rejouer en vidéo les activités des utilisateurs enregistrées.

Le Machine Learning au service de la surveillance des comportements utilisateurs
Avec sa nouvelle Suite Contextual Security Intelligence, Balabit offre une solution de sécurité qui protège activement les entreprises contre les menaces liées aux abus d’utilisation des comptes utilisateurs. Grâce à l’analyse comportementale et l’outil Blindspotter, les responsables sécurité de l’entreprise disposent d’une meilleure visibilité et compréhension des activités des utilisateurs. Les menaces de sécurité potentielles peuvent ainsi découvertes avant que les données ne fuitent ou ne soient détruites. A titre d’exemple Blindspotter est capable d’identifier les comptes détournés par des pirates et d’empêcher les cybercriminels d’accéder aux données sensibles détenues par l’entreprise.

Le Machine Learning ainsi que des algorithmes avancés sont utilisés pour définir les profils de comportements normaux des utilisateurs et ainsi identifier les anomalies qui sont potentiellement des menaces de sécurité. De cette manière, les menaces inconnues peuvent être priorisées et investiguées avec une large visibilité sur les circonstances de la menace.

Suite logicielle Web de chez Wallix

WALLIX, éditeur de solutions logicielles de gestion des comptes à privilèges pour les grandes et moyennes entreprises, organisations publiques et opérateurs de services Cloud, annonce aujourd’hui le lancement de sa suite logicielle complète : Wallix AdminBastion Suite. Le lancement de cette nouvelle solution renforce l’offre du Groupe et lui permet d’élargir sa couverture commerciale à l’ensemble du marché du Privileged Account Management, estimé à 512 millions de dollars*, conformément à sa stratégie de développement.

Conçue sur une architecture non-intrusive, multi-tenante, cette nouvelle solution intègre de multiples fonctionnalités (gestion des mots de passe et des accès, portail d’accès web, surveillance et enregistrement exhaustif des sessions utilisateurs) et constitue aujourd’hui la solution la plus simple d’utilisation et la plus rapide à déployer pour réduire le plus gros risque IT.

55% DES CYBER-ATTAQUES LIÉES AUX ACCÈS À PRIVILÈGES
Une étude récente révèle qu’en 2015, 55% des cyber-attaques ont été menées par des personnes ayant un accès privilégié au système d’information d’une organisation. Ces failles de sécurité sont causées par une combinaison de faiblesses dans la maîtrise et la surveillance des comptes à privilèges : administrateurs, super-utilisateurs, prestataires externes, etc. En effet, les comptes et mots de passe partagés rendent très difficiles l’octroi et la révocation des accès.

Quelle que soit l’organisation, les professionnels de la sécurité de l’information sont confrontés à la non-maîtrise d’un nombre toujours croissant d’utilisateurs à privilèges et à l’incapacité de visualiser l’utilisation des comptes à privilèges. Bien que tout le monde s’accorde sur le fait qu’il s’agit du plus gros risque de cyber-sécurité. Pour en savoir plus sur l’identification des risques liés aux accès à privilèges, lisez notre guide.

UNE SOLUTION D’ORES ET DÉJÀ ADOPTÉE PAR DES CLIENTS MAJEURS POUR SON RETOUR SUR INVESTISSEMENT
Pour les clients WALLIX, le choix de tester la version béta de la nouvelle solution découle de ses atouts évidents en termes de déploiement et d’administration : pour eux une formation de quelques heures a suffi. Solution tout-en-un, Wallix AdminBastion Suite se différencie des autres solutions qui peuvent nécessiter plusieurs installations séparées, là où WALLIX n’en nécessite qu’une seule.

Enrichie d’une gamme complète d’options de déploiement – sur site, virtualisée, hébergée ou dans le cloud – Wallix AdminBastion Suite concilie la sécurité fondamentale des accès à privilèges à la flexibilité de mise en œuvre, ce qui rend la gestion des risques liés aux comptes à privilèges enfin accessible à toutes les organisations. Pour en savoir plus sur les 7 étapes pour réussir un projet de sécurisation des accès à privilèges, lisez notre guide.

UNE SOLUTION DE GESTION DES MOTS DE PASSE RAPIDE ET FACILE À DEPLOYER
Les solutions actuelles de gestion des accès à privilèges sont compliquées, très consommatrices de temps d’installation – tant en interne, côté utilisateur final, qu’en jours de prestation, côté éditeur –  et n’ont pas la couverture fonctionnelle nécessaire pour garantir le niveau de visibilité et de contrôle nécessaire.

Cinq conditions doivent être remplies pour une gestion efficace des accès à privilèges :

1-Les mots de passe : générer, sécuriser dans un coffre-fort certifié, cacher, dévoiler, changer ou pérenniser les mots de passe des cibles
2-Le contrôle d’accès : définir, accorder et révoquer facilement l’accès à chaque système pour chaque utilisateur à privilèges
3-La surveillance : visualiser et contrôler les connexions et les activités des utilisateurs sur les systèmes, et générer des alertes sur évènements
4-L’enregistrement : visionner les enregistrements vidéo des sessions des utilisateurs à privilèges
5-L’audit : créer la piste d’audit fiable et opposable de toutes les activités des utilisateurs à privilèges sur les systèmes cibles.

Pour savoir ce que vous devez attendre d’une solution de maîtrise des accès à privilèges, référez-vous à notre guide.

Les accès à privilèges sont sûrement l’un des plus grands enjeux de cyber-sécurité auxquels les organisations sont actuellement confrontées et auxquels elles doivent répondre immédiatement. C’est pour proposer une alternative puissante et simple que WALLIX lance sa suite logicielle Wallix AdminBastion.

Réunissant ces cinq exigences clés en matière de gestion des accès à privilèges, Wallix AdminBastion Suite est une solution tout-en-un qui peut être déployée en quelques heures seulement, sans aucun impact sur l’infrastructure existante ni sur la production IT au quotidien et offrant une expérience utilisateur exceptionnelle.

Les prédictions 2016 de Blue Coat en matière de sécurité informatique

Cloud, Ransomware, DDoS. L’année 2015 a été très chargée. L’année 2016 s’annonce tout aussi chaude.

Bijoux dans le cloud ; Voleurs dans le cloud
Les clés du royaume sont maintenant dans le cloud. Puisque de plus en plus d’entreprises stockent leurs données les plus précieuses (données clients & employés, propriétés intellectuelles, etc.) dans le cloud, tôt ou tard les méchants trouveront bien un moyen d’accéder à ces données. En 2016, nous prévoyons de voir une augmentation des failles dans les services cloud, en effet les pirates utiliseront les identifiants liés aux services cloud comme principal vecteur d’attaque. Les tactiques de social engineering vont imiter les écrans d’authentification à ces services cloud pour récupérer les identifiants.

Ransomware Road trip !
Les menaces mobiles et particulièrement les ransomwares font gagner beaucoup d’argent aux cybercriminels, nous verrons donc augmenter les deux dans l’année à venir. Les appareils mobiles représentent une nouvelle cible, téléphones et tablettes connaissent déjà un regain d’attaques au ransomware. Les criminels ont déjà attaqué beaucoup de ces cibles faciles, et désormais ils ne visent plus seulement des individus mais aussi des entreprises qui n’ont pas correctement sauvegardé leurs données sensibles (telles que les images, les codes source et les documents). La découverte récente du « Linux.Encoder ransomware » (qui a déjà corrompu 2 000 sites web) est juste un exemple de plus qui montre que les ransomwares continuent à évoluer.

Trafic chiffré/le SSL comme moyen de dissimulation
Des services tels que Office 365, Google Drive, Dropbox et Box continuent à gagner en popularité ; les pirates aussi continueront de s’appuyer sur ces derniers. Ces services sont parfaits pour eux : ils sont gratuits, simple à installer, utilisent le chiffrement SSL, et ne sont généralement pas bloqués. Le trafic chiffré continuera à créer des angles morts pour les solutions de sécurité étant donné que les activistes de la vie privée tentent de chiffrer le web entier. Avec des adversaires se dissimulant, opérant et communiquant dans un trafic et des canaux chiffrés, il y aura un grand intérêt pour les réseaux chiffrés.

Une attaque ici, une attaque là
Il semble que chaque année soit jugée comme étant « l’Année de l’Attaque », et chaque année, de plus en plus de grandes entreprises sont victimes d’attaques. Aujourd’hui, les attaques sont monnaie courante et les utilisateurs y sont de moins en moins sensibles. Il en résulte que beaucoup se sentent impuissants contre ces menaces, ce qui pousserait les entreprises à privilégier leur capacité d’analyse et de réponse à ces piratages, de même que leur assurance en cas d’attaque.

IoT- Il est 10 heures, savez-vous où est votre thermostat ?
L’internet des Objet (IoT) est un nouveau champ vierge pour le piratage et l’apprentissage. Les piratages PoS de ces dernières années ne sont qu’un début. La prédominance des appareils connectés à Internet, qui sont souvent laissés sans surveillance ni sécurité, font d’eux un refuge idéal pour le contrôle et la manipulation. Le fait est que beaucoup d’appareils connectés manquent d’espace mémoire ou de fonctionnalités d’un système d’exploitation. Par conséquent, la stratégie consistant à les considérer comme des postes clients classiques échouera, et cela permettra à la communauté des pirates d’exploiter les vulnérabilités de l’IoT que ce soit pour faire les gros titres des journaux ou à des fins plus néfastes (simplement en allumant ou en éteignant l’appareil).

Aujourd’hui, les ransomwares ne sont pas encore répandus parmi les objets connectés (tels que les réfrigérateurs ou les FitBits), étant donné que ces appareils ne stockent pas les données importantes que les pirates recherchent. Mais, à mesure que l’IoT se développe, nous allons commencer à voir des attaques plus avancées nous affecter en 2016 et à l’avenir.

Le paysage des menaces internationales
Nous commençons à voir un développement important des attaques nationales sophistiquées. Quelques pays, comme le Nigéria, sont en train de rentrer dans la mêlée avec des attaques plus sophistiquées. D’un autre côté, la Chine et la Corée du Nord ont peu contribué à l’évolution de leurs attaques ces cinq dernières années. Quant à la Russie, elle a évolué de façon significative ces derniers temps, que ce soit en terme d’activité ou de sophistication, étant donné que le pays se préoccupe moins de faire profil bas. Les pirates russes sont maintenant plus vigoureux qu’avant dans leurs tentatives d’intrusion. Nous prévoyons que les conflits à travers le monde amèneront avec eux des attaques via du matériel connectés.

A la suite de la dénonciation du Safe Harbor, la signature du règlement général de protection de données européennes – et les peines encourues pour non-respect – forcera les entreprises à faire un état des lieux de la façon dont ils traitent les informations personnelles de leurs clients européens, ainsi que de leurs employés ; en attendant que cela ait un impact direct et considérable sur leur sécurité d’architecture et investissements.

Le recrutement
La défaillance des entreprises et des pays à développer un cyber talent deviendra un problème important dans les cinq prochaines années. La demande pour les compétences en sécurité informatique professionnelle devrait croitre de 53% d’ici 2018. De ce fait, les postes dans le domaine sécurité seront complétés par des MSSP (fournisseurs de services d’infogérance en sécurité), dont les prix ne baisseront pas. De plus, les produits devront être plus performants et plus intelligents pour pouvoir guider le changement et les organisations privées auront besoin de changer leurs habitudes et d’investir pour intéresser les candidats. (Par Dominique Loiselet, Directeur Général de Blue Coat France)

Palo Alto Networks et Proofpoint s’allient

Palo Alto Networks et Proofpoint s’allient pour diversifier leurs capacités de protection contre les menaces Sécurité des terminaux, technologie cloud et réseaux de pointe associés à une protection inégalée des comptes de messagerie et de réseaux sociaux.

Palo Alto Networks et Proofpoint ont annoncé la mise en place d’un partenariat visant à proposer aux clients une protection renforcée et des solutions de collecte d’informations relatives aux diverses attaques sophistiquées (menées via courrier électronique ou sur les réseaux sociaux), susceptibles d’affecter les utilisateurs et leurs données.

L’alliance des solutions Proofpoint Targeted Attack Protection (TAP) et SocialPatrol, avec la plateforme de sécurité Palo Alto Networks nouvelle génération, permet aux utilisateurs de détecter les menaces connues ou inédites avant qu’elles n’affectent leurs systèmes.

« Les produits Palo Alto Networks et Proofpoint sont d’autant plus performants lorsqu’ils sont utilisés ensemble. Plus de 50 % des entreprises figurant dans le classement Fortune 100 utilisent les solutions Proofpoint pour endiguer les menaces relatives aux appareils mobiles, réseaux sociaux et courriers électroniques. L’intégration de telles solutions à la plateforme de sécurité Palo Alto Networks nouvelle génération permet à nos clients de profiter d’une protection automatisée sur l’ensemble de leur infrastructure, quelle que soit la méthode employée par les attaquants. » – Ryan Kalember, vice-président sénior en charge de la cybersécurité chez Proofpoint

« Des attaques continues et sophistiquées prennent pour cible les réseaux, les données se trouvant sur le cloud et les terminaux. Grâce à l’intégration avec les solutions TAP et SocialPatrol de Proofpoint, nous sommes en mesure de bénéficier des mêmes informations en temps réel sur lesdites menaces. Ainsi, nos clients en commun profitent d’une meilleure visibilité, ainsi que d’une protection automatique synchronisée au niveau de tous leurs points de contrôle. » – Chad Kinzelberg, vice-président sénior en charge du développement de l’entreprise et des activités chez Palo Alto Networks

La solution WildFire, qui joue un rôle central au sein de la plateforme de sécurité de Palo Alto Networks, a été associée à la solution TAP de Proofpoint afin que toute pièce jointe potentiellement malveillante soit soumise aux deux systèmes d’analyse basés sur le cloud. Ainsi, la protection automatique est synchronisée entre la passerelle de messagerie Proofpoint et la plateforme de sécurité Palo Alto Networks nouvelle génération. En outre, la fonctionnalité d’analyse de WildFire peut être combinée aux capacités de détection et de suppression de SocialPatrol, de sorte à empêcher tout lien malveillant d’affecter les comptes de réseaux sociaux de l’entreprise (notamment sur Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram).

Dans tous les cas, la solution WildFire permet d’adapter automatiquement le niveau de sécurité aux nouvelles menaces, et de protéger l’ensemble des clients. Les informations sur les menaces rassemblées par les deux solutions sont ensuite organisées et centralisées via Proofpoint Threat Response et le tableau de bord TAP.

Le Groupe Oceanet Technology et NBS System se rapprochent !

Le groupe OT, acteur majeur des services d’hébergement et d’infogérance d’applications web & métier depuis 20 ans (partenaire hébergeur de DataSecuyrityBreach.fr et de zataz.com), annonce l’acquisition de NBS System, spécialiste de l’hébergement de haute sécurité et des plateformes web critiques.


NBS System, fondé en 1999 par Arnaud Becquart et Philippe Humeau, est le leader de l’hébergement et de l’infogérance de sites e-commerce avec plus de 300 clients. Spécialiste reconnu en sécurité informatique, NBS System développe, depuis 2012, un des environnements d’hébergement le plus sécurisé au monde : CerberHost. Après l’intégration de Net4All en 2012 et de Network Consulting en juillet 2015, cette acquisition, permet au groupe OT de se positionner en tant qu’acteur incontournable de l’hébergement de plateformes critiques. Le groupe OT renforce également sa présence parisienne et s’étend sur le marché anglais, source d’innovation.

« En tant que spécialiste de l’hébergement sécurisé, NBS System est un atout majeur pour le groupe OT. Son offre CerberHost va nous permettre de répondre aux exigences croissantes du marché pour assurer la sécurité des plateformes de nos clients ! » explique M. Pierre Voillet, Dirigeant Fondateur du groupe  Oceanet Technology.

« Même si nous partageons notre vision du marché, ce rapprochement est avant tout une histoire d’Hommes car nous partageons aussi les mêmes valeurs humaines et sommes heureux d’intégrer « The human touch ! » annonce M. Philippe Humeau, D.G de NBS System. Au travers de cette opération, le groupe souhaite accompagner la sécurité opérationnelle des plateformes digitales de ses clients. Le groupe OT apportera ses best practices et son savoir-faire des infrastructures à façon et NBS System sa capacité d’innovation et sa spécialisation dans la très haute sécurité.

Cette acquisition permet au groupe OT de développer plus de 21 M€ de CA avec 130 collaborateurs répondant aux besoins de 800 clients premium, en France ainsi qu’à l’international, et notamment en Suisse, au Royaume-Uni, aux États-Unis…

Guerre des bots en 2016 ?

Un nouveau rapport décrit les tendances relevées en 2015 en matière d’attaques et révèle les prédictions des experts sécurité concernant les principales menaces en 2016 : des bots toujours plus automatisés et une démultiplication des attaques de ransomware et des attaques par déni de service (DDoS  – déni de service distribué).

Radware, fournisseur de solutions optimisées de cybersécurité et d’accélération applicative pour le Cloud et les datacenters virtualisés et définis par logiciel, a diffusé un nouveau sur la sécurité applicative et réseaux à l’échelon mondial. Ce document annuel, qui identifie les principales tendances observées en matière de méthodes d’attaque en 2015, offre un état des lieux de la préparation de l’industrie face aux menaces et dévoile les prédictions des experts concernant le paysage des menaces de 2016. La double-conclusion de ce rapport, c’est que non seulement aucun secteur n’est à l’abri des cyber-attaques, mais qu’en outre peu d’organisations sont véritablement préparées à y faire face. En 2016, les attaques devraient gagner en agressivité, avec l’émergence d’attaques DoS persistantes avancées (Advanced Persistent Denial of Service, APDoS) et l’augmentation, tant en termes de volume que de portée, des attaques générées par des bots sophistiqués contre les infrastructures applicatives Web.

Première conséquence : « À l’avenir, les lignes de front de la sécurité de l’information n’intègreront plus d’êtres humains », martèle Carl Herberger, Vice President, Solutions Securité chez Radware. « Dans un monde qui voit chaque jour des défenses céder face à un flot incessant d’attaques sophistiquées et automatisées, et à un éventail de nouvelles techniques d’attaques quasi-infini, l’idée de laisser le soin de déployer des technologies de détection et d’orchestrer les réponses à ces attaques en temps réel à des êtres humains ne peut que disparaître. Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle, qui verra les systèmes de cyberdéfense humains abandonnés définitivement au profit de solutions de défense basées sur des bots. »

C’est l’équipe d’intervention d’urgence de Radware (Emergency Response Team, ERT), dont la mission est de surveiller et de lutter contre les attaques en temps réel, qui rédige ce rapport à l’attention de la communauté de sécurité informatique chaque année, en s’appuyant sur son expérience de première ligne et sur les perspectives de prestataires de services tiers. Le rapport a été compilé à partir des données collectées dans le cadre d’une enquête neutre réalisée auprès de plus de 300 organisations ; l’équipe d’intervention d’urgence a ensuite analysé ces informations afin de dégager des perspectives et les meilleures pratiques pour aider les organisations à renforcer leurs défenses.

« En 2015, les cyber-attaques sont devenues la nouvelle normalité, avec 90 % des organisations sondées touchées à divers degrés», explique Carl Herberger. « Les organisations doivent se préparer à répondre aux défis en préparation, en posant dès maintenant les fondations qui leur permettront de réagir pour contrer les nouvelles méthodes et motivations d’attaque qui ne manqueront pas d’émerger en 2016. »

L’équipe d’intervention d’urgence de Radware a émis les recommandations suivantes pour favoriser l’anticipation et l’atténuation des attaques :

·         Les bots et l’automatisation, deux armes indispensables : il n’est plus réaliste de croire les êtres humains capables de déployer des technologies de détection et d’orchestrer les réponses aux attaques en temps réel. Aujourd’hui, combattre des menaces automatisées impose de s’appuyer sur l’automatisation.

·         Élimination des angles morts : pour trouver les angles morts d’une organisation, les attaquants déploient des campagnes d’attaque multivectorielles parallèles, augmentant le nombre de vecteurs d’attaque lancés en parallèle et ciblant différentes couches du réseau et du centre de données. Si, dans la multitude, un seul vecteur parvient à passer les barrières de l’organisation sans se faire détecter, alors l’attaque est un succès. Et les dégâts à la clé peuvent s’avérer considérables.

·         Atténuation de tous les types d’attaques DDoS : les organisations ont besoin d’une solution hybride unique qui protège leurs réseaux et applications contre un éventail étendu d’attaques. Pour être véritablement intégrée, la solution choisie doit inclure toutes les technologies nécessaires : protection contre les attaques DoS, analyse comportementale, protection IPS, protection contre les attaques cryptées, Firewall Web Applicatif (WAF).

·         Compréhension de la probabilité et des causes des attaques : les hypothèses retenues en termes de besoins d’atténuation doivent être alignées sur les niveaux de risque. Qu’il s’agisse de se préparer à faire face à un niveau de risque accru ou de prendre pleinement conscience de la manière dont les hacktivistes agissent et sélectionnent leurs cibles, une meilleure compréhension contribuera à renforcer l’état de préparation de l’organisation, donc sa capacité à atténuer ses risques et à défendre ses réseaux.

Pour télécharger le rapport sur la sécurité des applications et des réseaux à l’échelon mondial 2015-2016, comprenant les prédictions et recommandations de l’équipe d’intervention d’urgence de Radware sur la meilleure préparation à mettre en œuvre pour atténuer les cybermenaces en 2016, vous pouvez visiter le site http://www.radware.com/ert-report-2015/.

25 millions de chinois touchés par un logiciel espion

Plus de 25 millions de téléphones mobiles appartenant à des Chinois ont été touchés par un spyware bancaire en 2015.

L’année du Mouton en bois vert [2015] aura été une année informatiquement mouvementée pour les smartphones Chinois. Selon une étude locale, plus de 25 millions d’appareils ont été infectés par un code malveillant se faisant passer pour un outil de paiement.

326 000 nouveaux logiciels pirates, usurpant le paiement mobile, pour téléphones portables ont été découverts derrière la grande muraille. La société Tencent qui a édité ces chiffres indique que 16,7 millions de virus visant les ordiphones ont été diffusés.

Fondée en novembre 1998, Tencent est devenu plus grand et le plus utilisé portail de services Internet en Chine. [Shanghai daily]

Fuite de données via un iPhone 5

Un client de l’opérateur Telstra se retrouve avec les messages du répondeur de l’ancien propriétaire d’un iPhone 5.

Richard Thornton est Australien. Ce client de l’opérateur Telstra souhaitait changer d’iPhone. Bilan, il va effacer le contenu de son téléphone, réinitialiser « USINE » l’appareil, retirer sa carte sim. Bref, les actions logiques pour toutes personnes souhaitant revendre son matériel et ne pas laisser de traces dans l’ordiphone. Apple propose d’ailleurs une procédure à suivre avant de vendre ou de céder votre iPhone, iPad ou iPod touch.

Sauf que Richard Thornton a eu une très mauvaises surprises. Le nouveau propriétaire du téléphone de Richard reçoit les messages vocaux laissés sur le répondeur de l’ancien possesseur du smartphone. L’acheteur de l’iPhone d’occasion est aussi client de TelStra. Lorsque l’iPhone 5 a été mis hors tension, puis de nouveau branché, l’appareil d’Apple a téléchargé les messages vocaux de M. Thornton dans l’application de messagerie vocale visuelle du téléphone. Messages qu’il est possible d’écouter complétement.

La compagnie de téléphone n’a pas encore déterminé la cause du problème. « Ils connaissent les symptômes, mais ils ne savent pas la cause« , indique Thornton.

Procédure à suivre avant de vendre votre iPhone, iPad ou iPod touch

Si vous avez jumelé une Apple Watch avec votre iPhone, mettez fin au jumelage.
Sauvegardez les données de votre appareil iOS.
Touchez Réglages > iCloud. Faites défiler la page vers le bas et touchez Déconnexion. Sous iOS 7 ou version antérieure, touchez Supprimer le compte.
Touchez à nouveau Déconnexion, puis Supprimer de l’iPhone, et saisissez enfin votre mot de passe.
Rendez-vous à nouveau dans Réglages > Réinitialiser > Effacer contenu et réglages. Si vous avez activé la fonctionnalité Localiser mon iPhone, il peut être nécessaire de saisir votre identifiant Apple et votre mot de passe.
Si vous êtes invité à saisir le code d’accès de votre appareil, ou celui applicable aux restrictions, effectuez cette opération. Touchez ensuite Effacer [appareil].
Contactez votre opérateur pour connaître la procédure à suivre en cas de changement de propriétaire. Si vous n’utilisez pas de carte SIM avec votre appareil, adressez-vous également à lui pour savoir comment faire bénéficier le nouveau propriétaire de votre forfait. (SMH)

Quand des dealers font du business avec des bitcoins

La police néerlandaises arrête 10 personnes soupçonnées de dealer de la drogue via Internet. Voitures de luxe, argent et comptes bitcoins ont été saisis.

Le FIOD, le service des enquêtes spéciales du ministère des finances des pays-bas et le bureau des infraction, un service en charge de la lutte contre la criminalité dans les domaines de l’environnement et l’économie ont fait descendre « les amis du petit déjeuner » sur 15 adresses basées à Rotterdam, Zoetermeer, Almere, Dordrecht, Zaandam, Schiedam, La Haye et Putten.

Derrière les portes de ces maisons et appartements, 10 individus soupçonnés de vendre de la drogue par le biais de l’Internet. Le produit phare de cette bande, du XTC [Ecstasy].

Des véhicules de luxe, de l’argent liquide, des comptes bancaires et des comptes Bitcoins ont été saisis. Une action judiciaire avec des commissions rogatoires venues des États-Unis, d’Australie, de Lituanie et du Maroc. Ces 10 suspects servaient aussi de blanchisseur d’argent pour les commerçants du Darknet.

Les transports en commun de Dallas piratés

Trois semaines après le piratage de plusieurs de ses ordinateurs, les transports en commun de Dallas peinent à reprendre la route.

Les habitants de Dallas éprouvent des difficultés à planifier un itinéraire de bus ou de train sur le site web du DART, les transports en commun de la ville, et cela depuis trois semaines. Des problèmes dus au piratage des serveurs du Dallas Area Rapid Transit.

Une attaque que les fonctionnaires locaux indiquent comme n’étant pas un événement « catastrophique » (sic!). En attendant, les utilisateurs « rament » pour accéder à des informations sur leur voyage (arrivées/départs, temps de trajet…).

Plus tragique encore, ce comportement local du « ce n’est pas bien grave », ils se sont fait pirater, cela peut arriver à n’importe qui. Mais ils n’ont pas de mise à jour accessible. Sans parler du fait qu’ils ne savent pas vraiment ce que les pirates ont pu voler. « Le système peut rester en panne encore quelques semaines de plus. » termine le DART ! (WFAA)

Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés

Quitter la version mobile