Piratage facile des données utilisateurs Instagram

Une nouvelle vulnérabité, considérée comme critique, touche le jouet de Facebook, Instagram.

La faille permet à un internaute malveillant de mettre la main sur les informations des utilisateurs, dont le cookies de connexion. L’attaque peut se faire via les applications (sauf mobile, ndlr) du portail communautaire. Des logiciels qui n’utilisent pas les connexions chiffrées. Bref, via un hotspot wifi, une connexion d’entreprise (coucou admin, ndlr), les données transitent en clair. Un « homme du milieu », n’a plus qu’à se servir.

Mazin Ahmed, qui a découvert le probléme a contacté facebook qui lui a confirmé connaitre le probléme depuis 2012. Facebook travaille à réfléchir quand la version HTTPS sera mise en place pour Instagram. A noter qu’en France Facebook et Instagram sont donc dans l’illégalité la plus totale et pourrait être poursuivit. La loi Française impose aux entreprises de sécuriser au mieux les données que les utilisateurs peuvent lui laisser.

Data Security Breach rappelle à Facebook et Instagram que la communication d’informations à des personnes non-autorisées est punie de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. Que la divulgation d’informations commise par imprudence ou négligence est punie de 3 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende. Article 226-22 du code pénal. A cela, DataSecurityBreach.fr rajoute que le non-respect de l’obligation de sécurité est sanctionné de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. Article 226-17 du code pénal. Seule la version mobile d’Instagram chiffre les informations.

Galileo communique en mode chiffré

Le Satelitte commercial Galileo vient de conclure ses premiers tests de diffusion en mode chiffré.

La démonstration a permis de diffuser des signaux à la fois chiffrés et non chiffrés. Au cours d’une période d’essai de 10 jours, les récepteurs situés à Tres Cantos (Espagne) et Poing (Allemagne) ont pu emettre et recvoir des informations protégées. Les essais ont confirmé le chiffrement, contenant l’authentification et l’assurance de données non altérées. Les signaux chiffrés ont été diffusés sur les « signaux » E6-B et E6-C des satelittes Galileo. Une démonstration pour ce concurrent du service américain (GPS, …). Une fois opérationnel, deux autres signaux cryptés sur la bande E6 seront proposés. Il reste encore pas mal de travail avant une mise en action définitive des services de Galileo qui devraient débuter en 2016.

Le ransomware mobile Koler cible aussi les PC

Mise au jour d’une partie cachée du programme malicieux qui a révélé au monde le ransomware Koler pour les appareils Android en avril 2014.

Cette partie inclut des ransomware utilisant les navigateurs et un exploit kit. Depuis le 23 juillet, le composant mobile de ce programme a été interrompu, et le serveur de commande et de contrôle a commencé à envoyer des commandes de désinstallation sur les mobiles des victimes. Cependant, le reste des composants sur PC  – incluant l’exploit kit – est toujours actif. Kaspersky Lab continue de surveiller ce malware, qui a été présenté pour la première fois par un chercheur en sécurité appelé Kaffeine.

Les criminels derrière ces attaques ont utilisé une technique inhabituelle pour scanner les systèmes des victimes et développer des ransomware personnalisés en fonction du lieu et du type d’appareil – mobile ou PC. L’infrastructure de redirection est l’étape qui suit, une fois que la victime a visité l’un des 48 sites pornographiques malicieux utilisés par les opérateurs de Koler. L’utilisation d’un réseau pornographique pour ce ransomware n’est pas anodin car les victimes ont souvent honte d’avoir visité ce type de contenu et sont prêtes à payer l’amende provenant de soi-disant ‘autorités’.

Les sites pornographiques en question redirigent es utilisateurs vers un hub central qui utilise Keitaro Traffic Distribution System (TDS) pour les rediriger une nouvelle fois. En fonction d’un certain nombre de critères, la seconde redirection peut déclencher trois scenarii différents :

–          L’installation du ransomware mobile Koler. Dans le cas où l’utilisateur utilise un appareil mobile, il est automatiquement redirigé vers l’application malicieuse. Mais il doit encore confirmer le téléchargement et l’installation de l’application – baptisée animalporn.apk – qui est en réalité le ransomware Koler. L’écran de l’appareil touché est alors bloqué et il est demandé à l’utilisateur de payer entre 100$ et 300$ pour le débloquer. Le malware affiche un message localisé émanant soi-disant de la police, ce qui le rend particulièrement crédible.

–          Redirection vers l’un des sites du navigateur ransomware. Un contrôleur spécial vérifie si (i) l’agent utilisateur émane de l’un des 30 pays touchés, (ii) l’utilisateur est ou non un utilisateur Android, et si (iii) la requête ne contient pas d’agent utilisateur Internet Explorer. Si la réponse est positive pour les trois, l’utilisateur voit apparaitre un écran similaire à celui qui apparait sur les mobiles. Dans ce cas, il n’y a pas d’infection, juste une fenêtre pop-up qui peut être évitée facilement grâce à la combinaison alt+F4.

–          Redirection vers un site web contenant Angler Exploit Kit. Si l’utilisateur navigue à partir d’Internet Explorer, l’infrastructure de redirection l’envoie vers des sites hébergeant Angler Exploit Kit, qui inclut des exploits pour Silverlight, Adobe Flash et Java. Pendant l’analyse, le code exploit était parfaitement fonctionnel. La charge utile (payload) était nulle, mais cela pourrait évoluer dans un futur proche.

Vicente Diaz, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab, explique : « L’un des points particulièrement intéressant de cette campagne est l’utilisateur d’un réseau de distribution. De douzaines de sites web générés automatiquement redirigent le trafic vers un hub central utilisant un système de distribution du trafic qui redirige une nouvelle fois les utilisateurs. Selon Kaspersky Lab, cette infrastructure démontre à quel point l’ensemble de la campagne est organisé et dangereux.  Les attaquants peuvent créer rapidement des infrastructures similaires grâce à un fonctionnement automatisé, tout en changeant le payload ou le type de cibles. Ils ont également pensé à la façon de monétiser au mieux l’ensemble en ciblant grand nombre d’appareils. »

Le payload mobile en chiffres
Près de 200 000 visiteurs ont été en contact avec le domaine mobile infecté depuis le début de la campagne. La majorité d’entre eux étaient basés aux US (80% – 146 650), suivi du Royaume-Uni (13 692), l’Australie (6 223), le Canada (5 573), l’Arabie Saoudite (1 975) et l’Allemagne (1 278). Europol et Interpol travaillent actuellement à savoir comment fermer l’infrastructure malveillante.

Conseils aux utilisateurs :
–       Gardez à l’esprit que la police ne diffuse jamais de message électronique demandant de l’argent donc ne payez pas ;
–       N’installez pas les applications que vous trouvez en surfant sur Internet ;
–       Ne visitez pas les sites web auxquels vous ne faites pas confiance ;
–       Utilisez une solution de sécurité fiable.

Piège autour de Clash of Clans

Clash of Clans, Bubble Witch, Boom Beach… des applications vidéo ludiques qui font un carton sur les smartphones et autres tablettes. Des jeux qui, mais ce n’est pas obligé, proposent de payer pour passer des niveaux, gagner de l’énergie, des bonus, … Bref, des jeux qui rapportent des centaines de milliers d’euros aux éditeurs. Les joueurs peuvent dépenser beaucoup, du moins pour les plus impatients. Des pirates ont trouvé le moyen de piéger ses joueurs impétueux en leur proposant de tricher, du moins les « gamerz » le pensent. Plusieurs sites, installés en Iran, tentent d’inciter les joueurs à télécharger des applications ayant pour mission de gagner plus, en jouant moins. « Clash-of-Clans Hack illimit gemmes » ; « BubbleWitch2 illimit bonus » ; … promettent les pirates. Derrière ces faux logiciels, de vrais pièges qui n’ont qu’une seule finalité, infiltrer les appareils des propriétaires. A noter que DataSecuityBreach.fr a repéré aussi des applis, toujours sur des sites Iraniens, proposant de télécharger des « followers-Instagram ».

Piratage à la Banque Centrale Européenne

Quelques semaines après la chaîne de livraison de pizza Domino’s Pizza, ou encore de plusieurs journaux, c’est aujourd’hui la Banque Centrale Européenne d’annoncer avoir été victime d’un vol de données personnelles de certains de ses clients.

Un piratage qui s’est suivi, comme en Belgique, d’un chantage exercé par les cybercriminels responsables de l’intrusion et du vol des données. « De plus en plus de cybercriminels volent des données non cryptées dans le but de les revendre sur le marché noir ou de les utiliser dans des actions de cyber-chantage, explique Jason Hart, vice-président Solutions Cloud de SafeNet.Toutes les données stockées sous forme de texte brut peuvent être lues sans la moindre difficulté, et sont par conséquent à la merci des cybercriminels. Face à de telles menaces, il est indispensable que les entreprises pensent à chiffrer toutes les données de leurs clients – et ce, qu’elles soient stockées ou en transit dans leur réseau. » Dans le cas de la Banque Centrale, l’atatque peut être considérée comme « modérée ».

Dans ce cas précis, la gravité a été minimisée par le fait que les mots de passe et les informations financières étaient chiffrées. Néanmoins, le fait que des pirates aient pu mettre la main sur des adresses électroniques et des numéros de téléphone peut à court terme avoir des répercussions significatives sur le niveau de confiance des clients.

Opération Silver Spaniel

Dans son nouveau rapport intitulé 419 Evolution (Version évoluée de la fraude 419), l’équipe d’analyse des menaces chez Palo Alto Networks — aussi appelée « Unité 42 » — explique que les responsables d’escroqueries opérant depuis le Nigeria utilisent désormais les outils souvent déployés par des groupements criminels et des spécialistes de l’espionnage au mode opératoire plus complexe pour subtiliser les données métier essentielles des entreprises.

Loin d’être une nouveauté, voilà plusieurs années que Data Security Breach vous explique que certains de ces escrocs utilisent skype, TeamViewer and co pour agir. Ces délinquants avaient à leur actif des arnaques peu subtiles visant à recueillir par hameçonnage les données bancaires ou les renseignements personnels des particuliers. Ces dernières années, ils ont acquis de nouvelles compétences leur permettant d’exploiter des méthodes plus perfectionnées dirigées contre les entreprises.

Palo Alto Networks a donc découvert que les pirates amateurs des arnaques nigérians exploitent des outils d’administration à distance accessibles par l’intermédiaire de forums clandestins (y compris certains logiciels commerciaux comme NetWire) qui permettent d’obtenir un contrôle total sur les systèmes infectés. Bref, ils utilisent des chevaux de Troie.

« Les activités malveillantes Silver Spaniel sont menées depuis le Nigeria et emploient toutes des tactiques, des techniques et des modes opératoires similaires. Ces pirates ne possèdent pas des connaissances techniques pointues, mais représentent une menace croissante pour les entreprises alors même que ces dernières ne constituaient pas jusqu’alors leurs cibles principales », précise Ryan Olson, directeur de la recherche au sein de l’Unité 42 chez Palo Alto Networks. À titre de protection contre l’outil d’administration à distance NetWire, Palo Alto Networks propose un logiciel gratuit capable de décrypter les commandes, de contrôler le trafic et de révéler les données volées par les pirates Silver Spaniel. Le rapport (accessible après inscription)

La guerre est ouverte contre ShyLock

Un consortium composé d’éditeur d’antivirus, d’agences de répression, dot la police Française, et de plusieurs entreprises du secteur bancaire a choisi de renforcer la lutte contre les cyber-attaques utilisant le trojan Shylock en s’attaquant directement aux serveurs et domaines utilisés par les criminels. L’éditeur de solution de sécurité informatique Kaspersky Lab a fourni son service d’intelligence informatique pour traquer les menaces et les logiciels malveillants.

Les 8 et 9 juillet 2014, les agences de répression ont pris des mesures pour désorganiser le système dont dépend Shylock pour fonctionner efficacement. Elles ont agi notamment pour saisir des serveurs qui forment le système de commande et de contrôle du trojan, et prendre le contrôle des domaines qu’utilise Shylock pour la communication entre les ordinateurs infectés.

L’opération, coordonnée par l’Agence nationale contre le crime (NCA) du Royaume-Uni, a rassemblé des partenaires des agences de répression et des secteurs privés, y compris Europol, le FBI, BAE Systems Applied Intelligence, Dell SecureWorks et l’agence de renseignement et de sécurité du Royaume-Uni (GCHQ), afin de combattre ensemble la menace.

Des enquêtes ont été lancées depuis le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) d’Europol à La Haye. Des enquêteurs du Royaume-Uni (NCA), des États-Unis (FBI), d’Italie, des Pays-Bas et de Turquie ont uni leurs forces pour coordonner l’opération dans leurs pays, de concert avec des homologues en Allemagne, en France et en Pologne. La coordination assurée par Europol a joué un rôle essentiel pour stopper les serveurs constituant le cœur des botnets, des logiciels malveillants et de l’architecture Shylock. Le CERT de l’UE a participé à l’action et diffusé des informations sur les domaines malveillants à ses confrères.

Lors de cette opération, des parties jusque-là inconnues de l’architecture de Shylock ont été découvertes, ce qui a permis de lancer immédiatement des actions de suivi et de les coordonner depuis le centre opérationnel de La Haye.

Shylock – nommé ainsi parce que son code contient des extraits du Marchand de Venise de Shakespeare – a infecté au moins 30 000 ordinateurs dans le monde exécutant Microsoft Windows. Des renseignements suggèrent que Shylock vise le Royaume-Uni plus que tout autre pays ; cependant, les États-Unis, l’Italie et la Turquie sont également dans le collimateur du code malveillant. On estime que les développeurs suspects sont basés dans d’autres pays.

Les victimes sont généralement infectées en cliquant sur des liens malveillants, puis amenées à leur insu à télécharger et exécuter le logiciel malveillant. Shylock cherche ensuite à accéder à des fonds détenus sur des comptes commerciaux ou de particuliers, et à les transférer aux contrôleurs criminels. Une opération qui a pu aider les cyber-investigateurs de première ligne, coordonnés par l’agence NCA du Royaume-Uni, et en présence sur place du FBI et de collègues d’Italie, de Turquie et des Pays-Bas, tout en établissant des liens virtuels vers des cyber-unités en Allemagne, en France et en Pologne.

« La NCA prend les devants en s’attaquant à une cyber-menace ciblant les entreprises et les particuliers dans le monde entier. Le but est de porter un coup violant à l’infrastructure de Shylock, et elle démontre comment nous utilisons des partenariats entre les divers secteurs, et outre les barrières nationales pour réduire la cybercriminalité » explique Andy Archibald, Deputy Director of the NCA’s National Cyber Crime Unit au Royaume-Uni.

Les campagnes de fraude bancaire ne sont plus des cas isolés. Nous avons assisté à une hausse considérable de ces types d’opérations malveillantes. Rien qu’en 2013, le nombre de cyber-attaques basées sur des logiciels malveillants conçus pour dérober des données financières a augmenté de 27,6 % pour atteindre les 28,4 millions.

Le phénomène shadow IT : un cauchemar pour les entreprises

Une meilleure coopération avec les employés, de nouveaux outils et de nouveaux processus d’obtention de services informatiques pour contrer le phénomène du Shadow IT.

Dans beaucoup d’entreprises, les administrateurs informatiques font de plus en plus face à une nouvelle source de contraintes : le Shadow IT. Beaucoup de départements et d’employés se procurent et utilisent des applications sans que le département informatique ne soit mis au courant ou n’ait donné son accord. Une enquête [1] réalisée par PricewaterhouseCoopers (PwC) indique que 15 à 30% des dépenses informatiques des entreprises sondées se font hors budget officiel.

Le BYOD légitime la prolifération
Pour tous les administrateurs informatiques, cette prolifération rapide de l’utilisation de telles applications est devenue un réel problème qui s’est développé dans l’ombre. Ce phénomène a été appelé le ‘Shadow IT’, un terme qui décrit l’utilisation de ‘services et produits informatiques n’ayant pas d’approbation’ ou comme l’a expliqué Christopher Rentrop, professeur d’informatique à l’Université de Constance au département des sciences appliquées : « Le Shadow IT, c’est l’ensemble des applications acquises sans que le département informatique ne soit impliqué et pour lesquelles l’ITSM (la gestion des services informatiques) ne gère pas l’utilisation. » Ce phénomène ne date pas d’hier : le BYOD n’a fait qu’encourager sa diffusion et, dans une certaine mesure, le légitimer dans beaucoup d’entreprises. Mais le réel problème ne vient pas des appareils personnels des employés puisqu’ils peuvent être identifiés par des outils de gestion réseau. Il provient de la difficulté à surveiller les plateformes des réseaux sociaux et les applications Cloud. Par exemple, les collaborateurs utilisent Facebook ou Dropbox pour envoyer ou publier des documents sans se faire remarquer.

Ces logiciels et services non-approuvés et impossibles à surveiller, gérer et supprimer engendrent une consommation de la bande passante, un ralentissement des réseaux, posent des problèmes de conformité, ajoutent de la charge de travail aux départements informatiques et leur infligent un plus gros coût financier. La moitié des administrateurs informatiques interrogés pour l’enquête PwC pensent que la gestion du Shadow IT représente 50% de leur budget et luttent pour plus de transparence. Une enquête effectuée par des spécialistes réseaux d’Ipswitch auprès de 400 administrateurs informatiques révèle que 12% d’entre eux souhaiteraient en premier lieu pouvoir éclaircir cette zone d’ombre que demeure le Shadow IT. Ils pensent que leur travail au quotidien serait bien plus simple si les utilisateurs signalaient les applications installées sur leur ordinateur professionnel.

L’une des raisons principales du développement du Shadow IT est que les processus d’obtention de services informatiques sont obsolètes dans la plupart des entreprises. Ce sont ces lourds processus mis en place et utilisés depuis plus de 25 ans qui créaient cette zone d’ombre. Ils doivent être repensés et restructurés. Les entreprises doivent se focaliser sur les besoins de leur personnel et tenir compte des procédures et obtentions nécessaires pour rendre les employés plus efficaces, plus productifs et en fin de compte, plus satisfaits.

Être à l’écoute du personnel
Les risques ne peuvent être contrôlés que si la ‘consumérisation’ de l’informatique est considérée comme une opportunité. Globalement, les employés ne souhaitent pas délibérément contourner les procédures informatiques. Ils ont généralement un problème spécifique et important pour lequel ils ont besoin d’une solution rapidement. Bien sûr, il est bien plus facile pour le personnel d’une entreprise d’utiliser des solutions Cloud bon marché online plutôt que d’engager de long processus d’obtention auprès des services informatiques qui pourraient au final ne servir à rien ou ne pas résoudre le cœur de leur problème. Au quotidien, ces personnes sont habituées à pouvoir utiliser les applications normales ou Cloud qu’elles souhaitent et qui leur facilitent la vie. Pourquoi ne feraient-elles pas pareil sur leur lieu de travail ? C’est ce qui explique les phénomènes tels que la grande popularité de Dropbox dans les entreprises. Puisqu’il n’est pas possible d’envoyer des emails avec des pièces jointes trop lourdes, les employés règlent rapidement le problème en créant des liens Dropbox.

Il est temps que les départements informatiques essaient de coopérer. Cinq étapes peuvent atténuer les impacts du Shadow IT et encourager la coopération avec les employés :

·        Une solution de gestion réseau est nécessaire pour identifier les applications non-autorisées avant qu’elles ne posent problème. Un système de surveillance du trafic réseau pourrait être une solution.
·        L’utilisation de la bande passante du réseau doit être transparente. L’administrateur informatique doit savoir quels sont les utilisateurs, les appareils et les applications qui obligent à repousser les limites des capacités du réseau.
·        Un système de surveillance qui identifie immédiatement les appareils posant problème est également nécessaire. Quel utilisateur a accès à quel appareil et via quel appareil ?
·        Les problèmes qui causent un ralentissement ou une panne du réseau doivent être identifiés et résolus plus rapidement.
·        Pour prévenir l’utilisation de systèmes Cloud qui ne peuvent pas être surveillés et qui exposent les données à des risques, les départements informatiques doivent mettre en place des outils d’échange de données simples et efficaces.

Les départements informatiques devraient se concentrer sur la mise en place d’outils et de solutions permettant une bonne gestion des résultats. En d’autres termes, le problème n’est pas d’éradiquer le Shadow IT mais d’en tirer avantage au maximum. Essayer d’éliminer le Shadow IT ou nier son existence ne serait que fermer les yeux devant une réalité.

Afin de créer la transparence nécessaire, il est important de coopérer avec les employés. Les outils de surveillance peuvent aider à sauvegarder les performances du réseau, à surveiller la disponibilité des applications et à prévenir un usage abusif. Cependant, il est surtout essentiel de soumettre les processus d’obtention de services informatiques établis à un examen approfondi rigoureux et de les rendre plus simples et plus rapides. (Par Yannick Hello, Responsable S-EMEA chez Ipswitch, Inc.)

Avira ouvre un laboratoire de sécurité numérique

L’expert en sécurité Avira a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’un nouveau laboratoire de Recherche et Développement sur la sécurité numérique à son siège américain de Burlingame.

Le nouveau R&D Digital Security Lab concevra et mettra au point les produits de sécurité de nouvelle génération de la société, et s’intéressera plus particulièrement aux questions de sécurité relatives au marché mobile à l’horizon 2-5 ans.

L’un des grands enjeux pour l’avenir de la sécurité sera la protection de l’utilisateur, quelle que soit la façon dont il choisira de se connecter à Internet. Nous continuerons d’assister au développement d’un paysage multi-support et multiplateforme vers « l’Internet du tout » qui est déjà en train de s’installer.

« Avira vit une époque palpitante, car nous sommes chargés d’imaginer ce que le monde du logiciel sera pour les consommateurs dans deux à cinq ans, et quelles seront les menaces pour la sécurité en ligne », a déclaré Leon Crutchley, directeur du R&D Digital Security Lab d’Avira. « Notre équipe mettra au point les concepts des logiciels de sécurité du futur, présentera les prototypes à l’équipe de direction pour qu’elle les évalue, puis travaillera en collaboration avec nos équipes de produit pour transformer les prototypes les mieux adaptés en produits de consommation et les lancer sur le marché. »

Le R&D Digital Security Lab d’Avira travaille actuellement sur des questions telles que l’identification et l’authentification des personnes, les communications et transactions en ligne, et la définition de la confidentialité en ligne. La fonction Identity Safeguard mise au point pour les applications mobiles iOS et Android destinées aux consommateurs, annoncée en avril, est le premier exemple du travail réalisé par le laboratoire.

Faille pour le plugin WPtouch

Des chercheurs de chez Securir, qui avaient déjà mis la main sur plusieurs autres failles visant des applications WordPress, viennent de tirer la sonnette d’alarme à l’intention des administrateurs de sites web sous WordPress, et plus précisément aux utilisateurs du plugin WPTouch.

Cette application permet aux sites web de proposer une version pour mobile. La faille permet à n’importe quel internaute inscrit et enregistré sur le WordPress faillible d’injecter une backdoor, un shell, qui permet ensuite de manipuler le site et le serveur (selon les autorisations, NDLR) au bon vouloir du pirate. Sur les 73 millions de sites web sous WordPress dans le monde, 5,7 millions utilisent WPtouch. Autant dire un sacré vivier pour les pirates. Securir indique qu’une mise à jour du Plugin est plus que conseillé.

Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés

Quitter la version mobile