Archives par mot-clé : code malveillant

Stegano, un malware publicitaire infectant de nombreux sites Internet

Découverte de Stegano, un nouveau kit d’exploitation se propageant via des campagnes publicitaires. De très nombreux sites Internet à forte notoriété ayant des millions de visiteurs quotidiens ont été touchés. Au cours des deux derniers mois, Stegano a été affiché auprès de plus d’un million d’utilisateurs. Stegano se cache dans les images publicitaires (en Flash) affichées sur les pages d’accueil des sites Internet.

Depuis le début du mois d’octobre 2016, des cybercriminels ciblent les utilisateurs d’Internet Explorer et analysent leur ordinateur pour détecter les vulnérabilités dans Flash Player. En exploitant leurs failles, ils tentent de télécharger et d’exécuter à distance différents types de malwares.

Ces attaques se rangent dans la catégorie des publicités malveillantes, c’est-à-dire que des codes malicieux sont distribués via des bannières publicitaires. La victime n’a même pas besoin de cliquer sur la publicité : il suffit qu’elle visite un site Internet l’affichant pour être infecté. Elle est alors renvoyée automatiquement vers un kit d’exploitation invisible permettant aux cybercriminels d’installer à distance des malwares sur son ordinateur.

« Certaines des charges utiles que nous avons analysées comprennent des chevaux de Troie, des portes dérobées et des logiciels espions, mais nous pouvons tout aussi bien imaginer que la victime se retrouve confrontée à une attaque par ransomware, » explique Robert Lipovsky, senior malware researcher chez ESET. « Cette menace montre combien il est important d’avoir un logiciel entièrement patché et d’être protégé par une solution de sécurité efficace et reconnue. Si l’utilisateur applique ces recommandations, il sera protégé contre ce genre d’attaque.» poursuit Robert Lipovsky.

« Stegano » fait référence à la sténographie, une technique utilisée par les cybercriminels pour cacher une partie de leur code malveillant dans les pixels d’images présents dans les bannières publicitaires. Ceux-ci sont masqués dans les paramètres contrôlant la transparence de chaque pixel. Cela entraîne un changement mineur des tons de l’image, rendant ces derniers invisibles à l’œil nu pour la victime potentielle.

Pour vous protéger, bannissez Flash de vos ordinateurs !

Code malveillant bancaire pour Android

Code malveillant bancaire pour Android – L’équipe de recherche en sécurité de Zscaler a découvert une application malveillante Android se faisant passer pour l’app officielle de Sberbank, la plus grande banque d’Europe de l’Est.

code malveillant bancaire pour Android – De nombreuses tentatives de cyberattaques à son encontre ont déjà eu lieu par le passé et les pirates ont également essayé de s’attaquer à ses clients depuis leurs mobiles. Cette dernière tentative constitue, cependant, une percée majeure dans les efforts des pirates visant à nuire à cette organisation.

Le malware se fait passer pour l’application en ligne de la plus grande banque de Russie, Sberbank. Son apparence est identique à celle de l’application d’origine. Elle affiche un écran de connexion similaire et se sert de celui-ci pour dérober les informations d’identification de l’utilisateur dès que la victime tente de s’authentifier.

Une fois les informations d’identification acquises, l’app affiche une page d’erreur technique et se ferme. Le malware demande alors des privilèges d’administrateur qui, s’ils sont accordés, entraînent des effets dévastateurs sur le terminal infecté. Il peut intercepter les SMS et les appels entrants, ce qui permet au pirate de contourner l’identification OTP (mot de passe à usage unique) mise en œuvre par la banque. Par ailleurs, les faux écrans utilisés peuvent se superposés à ceux d’autres applications connues.

Explication technique de ce code malveillant bancaire pour Android

L’app apparaît comme étant celle de la banque Sberbank et demande des privilèges administrateurs une fois installée, comme indiqué ci-dessous : l’équipe Zscaler a tenté d’installer l’application originale Sberbank à partir du Play Store Google, et il est difficile de différencier l’app malveillante de l’originale. A noter : l’app Sberbank se trouvant sur le Play Store n’est pas infectée. Ce qui fait la particularité de ce malware est sa capacité à se substituer entièrement à l’app originale. Quand bien même la victime tenterait de la lancer, se serait l’écran d’identification du malware serait qui s’afficherait. Une fois les informations d’authentification entrées, elles sont envoyées à un serveur C&C. L’app affiche alors un écran d’erreur et se ferme.

Le malware ne s’arrête pas là, il peut également envoyer des SMS à n’importe quel numéro, selon la volonté du pirate ; intercepter des SMS ; lancer un appel ; intercepter un appel et d’attaquer d’autres applications en s’y superposant.

En ce qui concerne sa capacité à se substituer à une autre application, ce malware a été conçu, entre autres, pour attaquer les apps suivantes : Whatsapp, l’app du Google Play Store, VTB 24 Bank. Les fausses pages de login utilisées sont identiques à celles des apps officielles. Une fois lancées, les informations d’identification récupérées sont envoyées au serveur C&C comme vu précédemment.

Une nouvelle tendance chez les développeurs de malware, et des amateurs de code malveillant pour Android est de cibler les utilisateurs par le biais de fonctionnalités de sécurité d’applications. Dans un article précédent, les chercheurs Zscaler avaient présenté des attaques réalisées à partir de fausses applications de sécurité. Dans le cas de Whatsapp, par exemple, les victimes avaient été piégées par une fausse alerte sur la nouvelle fonctionnalité de chiffrement des messages. Un message s’affichait pour demander des informations d’authentification et de paiement pour cette nouvelle fonctionnalité.

Ce code malveillant bancaire pour Android a une approche particulièrement efficace pour rester actif sur l’appareil de l’utilisateur. Il enregistre un récepteur qui se déclenche dès que la victime tente de retirer les privilèges administrateurs de la fausse application. Ainsi, l’appareil Android se retrouve bloqué pour quelques secondes chaque fois qu’une tentative est faite.

Bref, cibler les utilisateurs par le biais de fausses applications bancaires est le moyen le plus facile et privilégié des pirates. Le malware présenté plus haut combine plusieurs fonctionnalités, en une seule et même application, pour une attaque en profondeur. Il est capable de se substituer à n’importe quelle app existante, il suffit au pirate d’envoyer un élément portant le nom de l’app en question pour dérober des données privées au propriétaire de l’appareil.

Le certificat pour cette application infectée a récemment été mis à jour et le serveur C&C a été enregistré il y a peu, ce qui pourrait indiquer que les pirates informatiques ont l’intention de continuer sur leur lancée. Une fois de plus, la prudence est de mise et il faut continuer à télécharger les applications à partir de sources officielles. Toute app provenant d’une tierce partie est à éviter.

2,3 millions de nouveaux dangers Android en 2015

Au niveau mondial, 66 % des détenteurs de smartphone utilisent un appareil sous Android. Cette domination du système de Google influe sur le nombre de dangers qui ciblent cette plateforme. En 2015, le chiffre record de 2,3 millions de dangers a été atteint, ce qui représente une augmentation d’environ 50% par rapport à l’année 2014. GDATA propose un aperçu des principaux dangers dans son Mobile Malware Report Q4/2015. Les experts sécurité de G DATA ont recensé 758 133 nouveaux programmes malveillants ciblant Android au cours du 4e trimestre 2015, ce qui représente une hausse de près de 32 % par rapport au trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année 2015, environ 2,3 millions de  nouveaux dangers ont ciblé les systèmes Android.

Un nouveau malware qui cible les services financiers

Découverte par le SOC (Security Operating Center) de F5 Networks et détectée par les solutions de sécurité F5 WebSafe en novembre 2015, l’attaque Tinbapore représente un risque de plusieurs millions de dollars.

L’enquête des experts en sécurité de F5 révèle que Tinbapore est une nouvelle variante du malware Tinba qui avait jusqu’ici ciblé les organismes financiers en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique (EMEA) et aux US. Le malware Tinba original a été écrit en employant la programmation en langage assembleur et s’est fait remarqué pour sa très petite taille (20 Ko avec tous les Webinjects et la configuration). Le malware utilise principalement quatre bibliothèques du système lors de l’exécution : ntdll.dll, advapi32.dll, ws2_32.dll et user32.dll. Sa principale fonctionnalité est de se raccorder à tous les navigateurs de la machine infectée afin de pouvoir intercepter les requêtes HTTP et effectuer des injections web.

Les nouvelles versions améliorées du malware utilisent un algorithme de génération de domaine (DGA – domain generation algorithm), ce qui rend le malware beaucoup plus persistant et lui donne la possibilité de revenir en activité, même après que le serveur de commande et de contrôle (C&C) soit coupé. Cette nouvelle variante de Tinba – Tinbapore – créée désormais sa propre instance explorer.exe qui fonctionne en arrière-plan. Elle diffère de la plupart des versions précédentes car elle vise activement les organismes financiers de l’Asie-Pacifique (APAC), un territoire inexploré pour Tinba.

Code malveillant dans la gestion des Hôtel Hyatt

Après les Hôtels Sheraton, Hilton et Le Meridien, c’est au tour du groupe hôtelier Hyatt d’être la cible d’une attaque informatique.

L’hôtelier américain Hyatt a indiqué sur son site Internet avoir été la cible d’une attaque informatique d’envergure. Une enquête en cours a permis de découvrir que des ordinateurs de la marque américaine avait été infiltrés et qu’un code malveillant permettait l’accès aux informations internes et sensibles.

Dans son communiqué de presse Hyatt Hotels indique avoir identifié « récemment » un programme informatique malveillant dans des systèmes informatiques habituellement utilisés dans la gestion du système de paiement de ses sites Internet « Sitôt l’activité découverte, la société a lancé une enquête et engagé les meilleurs experts en sécurité, dixit Hyatt, Les clients peuvent avoir confiance quand ils utilisent une carte de paiement dans des hôtels Hyatt dans le monde ». Chuck Floyd, le président des opérations chez Hyatt, encourage les clients à surveiller de près leurs relevés bancaires. Sait-on jamais !

Les hôtels, cibles faciles pour les pirates
Comme je peux vous l’expliquer et démontrer depuis des années, les Hôtels, et leurs clients, sont des proies faciles pour les pirates informatiques. Poubelles, documents bancaires, ordinateurs sont quelques portes d’entrées faciles. Combien d’hôtels infiltrés sans que personne ne puisse le savoir ? Impossible à savoir. Les cas que je traite, via le protocole de zataz.com, sont de plus en plus nombreux à l’image de du Carthage Thalasso sur la côte Tunisienne. Des internautes annonçait avoir la main sur les ordinateurs de cet important établissement hôtelier.

Cheval de Troie, accès à l’administration, aux documents des employés. Autant de données revendus, ensuite, dans le blackmarket. Fin septembre, le Département de la Justice de l’État de Californie (DoJC) confirmait le piratage d’au moins sept hôtels du groupe Trump. Ici aussi, un code malveillant avait été découvert. Des Français impactés ? très certainement, à l’image de ceux touchaient par le piratage de 10 hôtels du groupe Mandarin Oriental ou encore cette révélation concernant plusieurs dizaines d’Hôtels de part le monde dans lesquels j’avais pu découvrir des données privées et sensibles appartenant à des entreprises Françaises. Documents oubliés par des vacanciers, dans les ordinateurs en accès libres des hôtels visités.

Sécurité de l’AppStore : la fin du mythe ou simple retour à la réalité ?

Apple et son Store victimes d’une attaque de sécurité majeure ! Une centaine d’Apps infectées par le biais d’une librairie utilisée par les développeurs ! La forteresse aura tenu longtemps, mais elle a fini par céder et l’actualité nous rappelle quelques vérités élémentaires en matière de sécurité informatique.

Peut-on faire confiance à un acteur mondial, fut-il Apple, pour traiter à l’échelle planétaire, et pour tout le monde, la sécurité des Apps ? Qui n’a jamais tenté de publier une application mobile sur l’AppStore, n’imagine pas les moyens et les efforts déployés par Apple pour effectuer des contrôles de sécurité poussés sur les applications mobiles distribuées sur son store. C’est un fait indéniable. Et c’est une réalité vécue quotidiennement par tous les développeurs. Apple évalue, Apple contrôle, Apple audite … Et Apple rejette les Apps qui ne répondent pas à ses exigences de sécurité. Cela ne fait aucun doute. Apple ne bâcle pas le travail en matière de sécurité. Il en va de son image. Mais pour autant est-il bien raisonnable d’imaginer qu’un acteur unique, fut-il le plus puissant de la sphère numérique, puisse promettre au monde entier un espace de sécurité absolue, contrôlé par lui seul et sur la base de règles qui lui sont propres ? Certes il est confortable et rassurant de le croire. Certes les preuves sont réelles des efforts consentis par Apple pour offrir à ses clients le store le plus sécurisé de la planète numérique.

Mais hélas, la réponse est non ! Et la preuve vient d’en être apportée par l’actualité récente. Apple est faillible car il est simplement impossible à échelle mondiale de garantir un espace de sécurité universel, commun pour tous, et cela, indépendamment du contexte d’usage des Apps, des terminaux mobiles et des systèmes d’information avec lesquels ils interagissent. La sécurité numérique est une notion subjective. Chaque entreprise voit la sécurité à sa porte avec ses propres règles, adaptées à ses spécificités et à ses composants sensibles. Imaginer le contraire relève quasiment de l’inconscience.

Les entreprises ne peuvent pas faire l’économie d’ajouter leur propres contrôles de sécurité aux contrôles d’Apple, fussent-ils les plus rigoureux. Agir différemment reviendrait à considérer dans le monde physique que la sureté du territoire national étant prise en charge par les services de l’Etat, il n’est pas nécessaire pour l’entreprise d’assurer sa propre sécurité et celle de ses personnels.

Apple n’y est pour rien. La firme de Cupertino aura beau multiplier les contrôles de sécurité. Ils ne couvriront jamais les exigences propres d’une banque, d’un opérateur de télécommunication ou d’un distributeur d’énergie. La sécurité numérique d’une entreprise est aussi et avant tout son affaire propre ! L’entreprise peut-elle faire confiance à ses seules équipes internes et/ou à ses prestataires, pour s’assurer de la sécurité de ses propres Apps ?

La première réponse qui vient à l’esprit est naturellement oui. Après tout, les équipes internes savent bien ce qu’elles font. Quant aux prestataires, ils sont encadrés et contrôlés, et ils auraient beaucoup à perdre à introduire des comportements malveillants au sein des applications mobiles qu’ils développent.

Hélas ! L’actualité d’Apple révèle combien le monde numérique est lié et interdépendant. La malveillance n’est pas venue des équipes de développement, qu’elles soient internes ou externes. Elle était simplement logée dans les outils qu’ils avaient à leur disposition … Dès lors la vieille histoire du cheval de Troie se réécrit en version numérique et la désormais fameuse librairie X code aura permis aux pirates de prendre la citadelle Apple en douceur.

Mais au final, et en toute bonne foi, des équipes de développement auront livré une application comportant une portion de code malveillant.

La leçon qu’il faut en retenir est simple : en matière d’applications mobiles, comme dans tous les domaines, la confiance implique le contrôle. Les entreprises doivent s’assurer que leurs applications et l’ensemble des éléments qui les composent sont auditées avec soin et cela dans les multiples et complexes ramifications qui constituent leur code informatique complet.

Peut-on aborder la sécurité des Apps au sein de l’entreprise de manière binaire ?
Une application doit être saine ou malveillante. Autorisée ou bloquée. Oui ou non, les questions de sécurité ne doivent accepter que ces seules réponses. Bien entendu, le monde des applications mobiles serait idéal si les réponses de sécurité étaient simplement binaires. Mais ce monde idéal n’existe pas. La sécurité est une notion relative. Chaque entreprise doit la considérer selon ses règles propres. En vérité, les applications se classent en 3 grandes catégories :

Les applications saines. Leur comportement ne présente pas de risque pour l’entreprise et ses collaborateurs. Pour autant, sur des critères qui ne relèvent pas de la sécurité, elles peuvent être interdites dans un cadre professionnel, à l’exemple des Apps de jeu électronique.

Les applications malveillantes. Indépendamment du contexte particulier d’une entreprise, certains malwares sont de véritables malwares universels. Une App de type « Ransomware » qui prend en otage les données de l’utilisateur (en les chiffrant) contre paiement d’une rançon, est à proscrire.

Et les applications « grises ». Elles sont saines pour certains. Elles sont malveillantes pour d’autres. L’interprétation de leur comportement dépend du contexte de l’entreprise. Une application qui récupère la géolocalisation de l’utilisateur peut être considérée comme dangereuse ou non, selon le contexte de l’entreprise.

La « zone grise » apporte de la complexité dans la gestion de la sécurité des Apps car elle possède des frontières à géométrie variable. Il convient à chaque entreprise de définir ses règles propres pour contrôler cette partie de l’univers des Apps qu’elle propose à ses salariés.

L’expérience révèle qu’à ce jour la majorité des entreprises oublient les Apps grises. Elles délèguent à un acteur mondial comme Apple le soin de gérer pour leur compte la question de la sécurité des Apps. Mais cela est impossible. Un acteur mondial ne peut déployer que des règles universelles communes pour tous. Or, les Apps grises doivent être traitées au cas par cas. D’autant que les technologies qui permettent une gestion personnalisée existent désormais sur le marché. (Par Clément Saad, Président de l’entreprise Pradeo)

Un code malveillant s’invite dans les paiements des clients de Village Pizza & Pub

Le groupe Pizza & Pub Village vient d’informer ses clients qu’un code malveillant a été découvert dans son système de paiement. Un espion qui aurait été installé via le système de paiement TransformPOS.

Le groupe de restauration Village Pizza & Pub propose, depuis 1978, de s’éclater la panse de sympathique pizza. Les clients peuvent payer en « cash » ou via carte bancaire. Pour ce dernier cas, Village Pizza & Pub utilise les services de TransformPOS. Cette entreprise fournit des caisses enregistreuses, des logiciels de gestion de salle de restaurant, …

Village Pizza & Pub vient d’informer ses clients d’une intrusion dans leur système avec un risque évident du piratage de leurs données bancaires. Village Pizza & Pub indique qu’un logiciel malveillant a été introduit par un pirate informatique. Ce dernier serait passé par l’outil de TransformPOS. Le fournisseur n’a pas encore réagi publiquement.

Dans le communiqué de presse de la chaîne de restauration, nous apprenons que TransformPOS a contacté un cabinet d’enquête privé pour mener une enquête approfondie. « Si les clients ont utilisé une carte de débit ou de crédit dans nos restaurant, souligne VPP, il est fortement conseillé de contrôler son compte en banque« . L’infiltration aurait durée plus de 3 mois, du 23 Avril 2015 aut 2 Août 2015.

Le code malveillant a intercepté les informations de la bande magnétique des cartes bancaires passées par le lecteur de Transform POS. « TransformPOS nous a assuré que la cause de l’incident a été identifié et résolu, que les mesures de sécurité renforcées ont été mises en œuvre, et que les clients peuvent utiliser en toute confiance leur carte » termine Village Pizza & Pub.

L’histoire ne dit pas si d’autres restaurants et commerces… ont été impactés.

RunPE, le tueur de logiciels espion

Phrozen RunPE Detector : Nouveau logiciel indispensable dans son kit de secours informatique.

Phrozen RunPE Detector est la nouvelle création d’un informaticien chercheur Français que nous vous présentons souvent dans les colonnes de Data Security Breach. En plus d’être un ami, il est surtout un sérieux dompteur de codes via son site Internet Phrozen Soft. Il y a quelques années, il sortait le logiciel RAT DarkComet. Un excellent outil qu’il devra stopper. Des malveillants ayant détourné son outil… comme le gouvernement Syrien pour espionner les opposants au régime. Une mésaventure qui n’a pas assommé notre codeur Français, bien au contraire. Depuis, il concocte des outils de sécurité qui mériteraient de se retrouver sur les étagères des éditeurs d’antivirus de la planète web. En attendant, ce nouveau logiciel, baptisé Phrozen RunPE Detector, va devenir un indispensable de votre boite à outil sécurité informatique.

Pour faire simple, la technique RunPE consiste à démarrer un processus légitime souvent signé puis de le suspendre pour remplacer son contenu par une application malicieuse, ainsi cela permet de contourner les restrictions des par feux et d’exécuter du code directement en mémoire. Malheureusement, très pratique pour piéger les antivirus. Une technique utilisée par les pirates dans leurs « crypteurs », mais aussi dans de nombreux RAT. De nombreux outils malveillants continuent d’utiliser cette technique populaire, bilan, JP Lesueur a décidé de faire un outil qui se charge de repérer la menace.

Un logiciel d’analyse dynamique, et non statique, qui détecte la menace et, permet même dans certains cas, de récupérer la source de la menace. Le logiciel est gratuit.

Des pirates dans le réseau bancaire Isabel

Des pirates informatiques auraient visé le système bancaire belge Isabel.

Le nombre de cyberattaques contre les utilisateurs de toutes sortes de plateformes de banque en ligne est en nette augmentation. Les utilisateurs Isabel aussi peuvent être victimes d’actes de fraude ou de maliciels (logiciel malveillant). Malgré toutes les mesures de sécurité prises par Isabel SA et les banques, la sécurité des transactions n’est possible qu’avec la collaboration active des utilisateurs. Cependant, il semble que des pirates ont trouvé le moyen de nuire à cette entreprise forte de 35 000 clients professionnels.

Isabel SA est le principal prestataire belge de services en matière de PC Banking destinés aux utilisateurs professionnels. Les grandes entreprises, comme Breetec, des PME et des services publics utilisent ce système. Isabel c’est annuellement 400 millions de transactions pour une valeur de 2.400 milliards d’euro. Bref, de quoi attirer les pirates informatiques.

Selon la justice belge, des malveillants auraient mis en place un virus qui se serait attaqué à 35 000 entreprises belges. Des enquêtes ont été ouvertes par les parquets de Bruxelles et de Furnes. D’après le journal De Tijd, plusieurs sociétés auraient été victimes de ponctions pécuniaires orchestrées par le code pirate.

Isabel indique de son côté que le PC de l’utilisateur est contaminé par un maliciel (logiciel malveillant) au travers d’une pièce jointe proposé par un courriel. Le fraudeur prend le contrôle du PC à distance. Il effectue des transactions frauduleuses et les fait signer par l’utilisateur. « Le mode d’attaque ne change pas dans l’environnement Isabel. La seule différence se situe au moment où le fraudeur veut faire signer la transaction : à ce moment, le lecteur de carte émet un bip. Si l’utilisateur considère la demande du lecteur comme suspecte et n’introduit pas son code PIN, aucun problème. » Malheureusement, si l’utilisateur a le réflexe d’introduire son code PIN, il signera sans le savoir une transaction frauduleuse. C’est donc bien l’utilisateur qui signe des transactions qui seront ensuite exécutées par la banque.

Breetec, l’une des victimes, a été en mesure de retracer l’une des transactions qui s’est terminée dans une banque situé à Dubaï.

L’aéroport de Charleroi touché par un code malveillant

Voici venir le virus dans l’avion, du moins aux portes de ce dernier. L’agence Belga indique qu’un logiciel malveillant a contaminé plusieurs ordinateurs du réseau informatique de l’aéroport de Charleroi. Heureusement, on voit mal le gouvernement Belge dire le contraire, le trafic aérien n’a pas été perturbé par cette intrusion. Les machines ont été utilisées comme zombies pour lancer d’autres attaques. Heureusement que les pirates n’analysent pas tant que ça les machines malmenées. Bref, pas rassurant ! Les ordinateurs en question n’étaient pas mis à jour.