Archives par mot-clé : data leak

Porn Account : 270000 amateurs de pornos piratés

Un internaute a tenté de revendre les données de 270 000 amateurs de sites pornographiques dans le blackmarket. Le business du Porn Account pour les nuls !

Vous avez peut-être entendu à la radio et lu dans la presse généraliste ce piratage de données ayant visé 270 000 amateurs de sites pornographiques. Un piratage qui a débuté via l’attaque par injection SQL de plusieurs sites pour adultes appartenant au groupe Paper Street Media.

Le pirate a expliqué avoir contacté l’entreprise pour « discuter ». Soyons clair, il a tenté de leur soutirer de l’argent en proposant la faille qui lui a permis d’extraire les informations des clients (IP, mail, mots de passe…).

Paper Street Media n’a pas répondu dans le sens de l’internaute. Bilan, l’adolescent a mis en vente, dans le blackmarket, la base de données volée pour 360 euros. Pourquoi revendre les données dans le BM ? Tout simplement pour que les professionnels du porn account puissent sauter sur l’occasion.

Dans cette même boutique qui aurait servi au pirate à revendre cette base de données [je n’ai pas retrouvé le vendeur], d’autres « commerçants » proposent des accès « piratés » aux sites interdit au – de 18 ans de Paper Street Media pour 9 $. Je vous laisse faire l’addition. Nous sommes très très loin des 360 euros réclamés ! « Je peux me faire entre 300 et 500 dollars par semaine » m’indique un de ces vendeurs de Porn Account croisé dans une boutique spécialisée.

Un pirate russe revend des milliers de comptes du site Naughty America.

A noter que j’ai pu consulter [ci-dessus] un document diffusé par un autre pirate informatique. Ce dernier, il est russe, a mis la main sur 150 000 comptes clients du site pornographique Naughty America. Un injection SQL, une backdoor (shell) dans le serveur et les comptes clients ont fini dans les mains du pirate.

Pendant ce temps…

… le groupe hôtelier Trump est de nouveau piraté. Des logiciels d’espionnage ont été retrouvés dans les ordinateurs des hôtels Trump situés à New York, Toronto et Honolulu. Même type d’attaque vécue en juillet 2015. Cela donne une idée de la gestion de la sécurité informatique de ce groupe. Les pirates visaient les identités et les données bancaires.

En ce qui concerne les numéros de CB, pas besoin d’être intelligent pour comprendre l’intérêt. Achats de produits dématérialisés qui seront revendus moitié prix [blanchir l’argent détourné]… En ce qui concerne les informations dédiées aux identités : fraude bancaire [ouverture de compte], usurpation d’identité, …

Data leak – Piratage des forums de LitecoinTalk

Durant plusieurs heures, le site LitecoinTalk ne répondait plus aux demandes des visiteurs. Le site vient de demander à ses utilisateurs de changer leur mot de passe. Ça sent le piratage et le data leak !

Il y a quelques jours, les amateurs de la monnaie numérique Litecoin, et utilisateurs des forums de LitecoinTalk, se sont retrouvés à la porte de cet espace dédié au concurrent du Bitcoin. Il y a cinq jours, le 11 mars 2016, un message d’alerte a été diffusé par les administrateurs. Une annonce inquiétante, LitecoinTalk demande à ses utilisateurs de modifier leur mot de passe d’accès.

Même si les mots de passe sont hachés (dont illisibles et inutilisables, NDR), rien n’empêche de penser que ces derniers peuvent être crackés. Au moment de l’écriture de cette brève, je constate que les forums de LitecoinTalk sont toujours fermés. Les administrateurs indiquent sur Reddit « Nous ne pouvons pas confirmer si l’attaquant a obtenu la base de données, mais il convient de supposer qu’il a pu y accéder, et si vous avez utilisé votre mot de passe Litecointalk ailleurs, changer le immédiatement« .

Un piratage ? Il y a malheureusement une forte chance. Une « probable » attaque qui démontre une fois de plus qu’il est important d’utiliser des mots de passe différents pour chaque site et services web utilisés. Le risque de  » data leak « , la diffusion de la base de données volées, via la revente dans le blackmarket ou gratuitement, est un danger loin d’être négligeable. Les informations ainsi rendues publiques deviennent incontrôlables !  Une problème qui intervient alors que la monnaie Litcoin prend de la valeur, ce qui n’était pas arrivé depuis pas mal de temps.

1,5 million de comptes volés sur le site KM.RU à la suite d’un piratage politique

Piratage – Le portail Russe KM.RU piraté. L’auteur indique avoir volé 1,5 million de données pour soutenir l’Ukraine.

Le portail Russe KM.RU propose un service de webmail. Ce service de courriel a été la cible d’une attaque informatique qui est annoncée comme une action politique par son auteur. Le pirate, qui se baptise Cyber Anak, explique sur Internet que les données ont été volées en juillet 2015. Il souhaitait les diffuser après qu’un avion Ukrainien se soit écrasé. Un missile Russe avait été pointé alors du doigt comme la raison de ce mystérieux incident. « La raison qui me pousse à diffuser ces données aujourd’hui [mars 2016] (…) je proteste contre la politique étrangère de la Russie en ce qui concerne l’Ukraine. » Dans les données volées, j’ai pu constater les dates de naissance, adresses mails, emplacements géographique, adresses mails de secours, questions et réponses de sécurité, pseudonymes… d’1,5 millions d’utilisateurs Russes.

Des clients de Neiman Marcus piratés

Le détaillant de produits de luxe Neiman Marcus Group a informé certains de ses clients du piratage informatique de leur compte. Les pirates ont utilisé la méthode du dictionnaire de mots de passe.

Selon la compagnie Neiman Marcus Group, des cybercriminels ont utilisé une attaque automatisée pour tester diverses combinaisons de logins et mots de passe sur les sites de l’entreprise : Neiman Marcus, Last Call, Bergdorf Goodman, Horchow… Un brute force qui aurait débuté vers le 26 Décembre.

La société a déclaré que les pirates avaient réussi à accéder à environ 5 200 comptes. Neiman Marcus Group précise que ce vol n’est pas dû au piratage de son serveur. Il aurait pu rajouter que cela avait été possible en raison de la faiblesse de son outil de gestion des mots de passe [refuser les informations placées dans le formulaire d’inscription ; refuser mot de passe de moins de 10 signes ; refuser un mot de passe sans chiffres, majuscules et autres signes de ponctuation…).

Les internautes ciblés sont aussi fautifs. Il y a de forte chance que les informations utilisées par les pirates provenaient de bases de données déjà piratées. Les contenus (mails, logins, mots de passe) réutilisaient sur d’autres espaces web.

Ce n’est pas la première fois que les clients de Neiman Marcus sont ciblés par des cybercriminels. En Janvier 2014, la société révélait le vol d’au moins 1,1 million de cartes de paiement de ses clients à l’aide de lecteurs de cartes bancaires (POS) piégés par des logiciels malveillants. 350 000 cartes auront effectivement été exploitées par les malveillants.

Piratage : 4 millions de clients du FAI TalkTalk dans la nature

Une faille de type injection SQL a permis à un pirate informatique de mettre la main sur 4 millions de clients du Fournisseur d’Accès à Internet TalkTalk. Il réclamait plus de 100 000 euros pour son silence.

Le Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) britannique TalkTalk a confirmé qu’un pirate informatique était passé dans ses entrailles numériques. Une injection SQL aurait donné accès  à des données clients. Quatre millions de fiches clients ont été, dans le meilleur des cas lus, dans le pire copiés. Il est possible que les renseignements personnels, y compris les coordonnées bancaires, ont été dérobés. Les serveurs de l’entreprise ont été fermés durant plus de 24 heures, le temps que les autorités compétentes face les constatations d’usages, ainsi que des copies afin de remonter aux traces laissées (ou pas) par l’intrus.

Le FAI a admis que « malheureusement » il y avait une «chance» que certaines données clients, les noms des abonnés, les adresses, dates de naissance, numéros de téléphone, adresses e-mail, informations de compte bancaire et numéros de cartes de crédit ont pu être consultés par des pirates. Le pirate a réclamé 80 000 livres sterlings, soit plus de 110 000 euros contre son silence.

Fuite de données pour Deutsche Telecom

L’opérateur Allemand de téléphonie, Deutsche Telekom, corrige une fuite de données.

Un internaute du nom d’Ibrahim a découvert comment il était possible de mettre la main sur une sauvegarde d’une base de données appartenant à l’opérateur Allemand Deutsche Telekom. Une fuite de données étonnante.

Lors de l’authentification à la page d’identification (https://demandplan.telekom.de), le bidouilleur a simplement ouvert le code source du dit espace. Plusieurs noms de fichiers étaient appelés, comme index.php, adminuser.php, ProjectExport.php… Si les deux premiers renvoyaient l’internaute vers la page index du portail, le troisième semblait mettre en place une action invisible. L’action n’était rien d’autre… que la sauvegarde d’une base de données en mode .txt (export.txt) sur le site de Deutsch Telekom.

Bilan, il suffisait de lancer demandplan.telekom.de/export/export.txt pour récupérer la fameuse sauvegarde. DT a versé 1000€ à son sauveur. L’histoire ne dit pas ce contenait cette base de données.

Nouvelles lois sur les violations de données pour la Californie

Le 6 octobre, le gouverneur de Californie a signé trois nouvelles lois qui tentent de clarifier les éléments liées aux violations de données.

Aux USA, dès qu’une entreprise se retrouve face à une fuite de données (piratage, ordinateur volé, clé usb perdue, documents transformés en confettis…), obligation lui est faite d’avertir les autorités, le Département de Justice et, par le biais du DoJ, les clients/utilisateurs potentiellement impactés.

Le 6 Octobre, le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a signé trois nouvelles lois qui visent à clarifier les éléments clés des notifications alertant d’une fuite de données. Des lois qui sont censées fournir des conseils aux personnes, aux entreprises et aux organismes étatiques et locales qui stockent des informations personnelles. Des lois qui prendront effet le 1 Janvier 2016.

AB 964
Parmi ces trois lois, l’article AB 964 a fait tendre l’oreille et la souris de la rédaction de DataSecurityBreach.fr car elle vise la question du chiffrement. Les renseignements personnels sont maintenant considérés comme correctement « chiffrés » si elles sont « rendues inutilisables, illisibles ou indéchiffrables à une personne non autorisée à travers une technologie de sécurité ou de méthode généralement reconnue dans le domaine de la sécurité de l’information. » Malin, le législateur ne précise pas de son côté ce qu’est la meilleure méthode pour chiffrer efficacement.

Aujourd’hui, un mot de passe hashé (chiffré) en MD5, se cracke en quelques secondes. Ne parlons pas de l’utilisation de SSL, RC4 et TLS 1.0 (tous maintenant interdits par l’IETF). L’article SB 570 stipule que les alertes doivent être titrée « Avis de violation de données » et présenter des informations de notification pertinentes : ce qui est arrivé; quelle information impliquée; ce que le fuiteur a mis en place pour protéger les données. La dernière loi, la SB 34, élargit la définition du terme « renseignements personnels ».

Nouveau piratage chez un important courtier

Le courtier américain FXCM vient d’avouer le piratage de son informatique. Le pirate aurait orchestré des transferts d’argent appartenant à des clients.

FXCM, un spécialiste des opérations de changes a confirmé jeudi le piratage informatique de ses serveurs. Le pirate en a profité pour faire des transactions avec l’argent de certains clients du courtier américain. « FXCM a identifié un petit nombre de transferts non autorisés depuis les comptes de ses clients » indique le courrier envoyé au département de la justice américaine.

Tout a débuté par un chantage numérique. Le pirate a écrit à FXCM indiquant avoir eu accès à des informations sensibles appartenant à ses clients. Il a été conseillé à ces derniers de changer leur mot de passe.

L’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques, a appelé ce jeudi les patrons d’entreprises à traiter les risques liés à la sécurité informatique comme un risque économique. Pour preuve, FXCM a perdu le quart de sa valeur après l’annonce de ce piratage. (WSJ)

Ashley Madison : 10 Go de données diffusées sur les infidéles

Les pirates informatiques du site Internet Ashley Madison, un espace de rencontres pour adultes à la recherche d’aventures extra conjugales, diffusent 9,7 Gigaoctets de données privées.

Le site Internet AshleyMadison avait confirmé un piratage informatique de son système. Ce portail américain dédié aux rencontres pour adultes à la recherche d’aventures extra conjugales indiquait à l’époque que le chantage des pirates étaient sans grande conséquence, les vilains n’ayant pas vraiment de données sensibles entre les mains.

Quelques semaines plus tard, le roi de l’infidélité se retrouve avec 9.7 Gigaoctets de données dans la nature. Les pirates voulaient manifester sur le fait que le portail demandait 19 dollars aux « clients » afin d’effacer les données de ces derniers. Dans les informations, des mails, beaucoup. Prudence cependant avec ces adresses. Ne pas en tirer une conclusion trop rapide. Dans le lot, très certainement de nombreuses fausses adresses, ou celles de votre patron qu’un concurrent, ou un employé, souhaitaient « embêter ».Ashley Madison ne vérifiait pas les adresses électroniques qui lui étaient adressés.

Détail très intéressant, 5 à 10% des comptes sont féminins, 2/3 sont faux ! Autant dire que le site Ashley Madison fonctionne, en plus, sur du vent ! Au moins ce piratage aura éclairci le plan marketing du pseudo roi de l’infidélité. Dans les données, 15.000 adresses en .mil.gov (armée US) et autant d’adresses en .fr.

Facebook ne corrige pas un problème de sécurité

Une vulnérabilité informatique vise le site Facebook, et ses utilisateurs. Un problème qui pourrait mal finir si le géant américain ne corrige pas rapidement.

En avril 2015, Reza Moaiandin, directeur technique pour Salt Agency, découvrait une faille de sécurité dans Facebook. La vulnérabilité pourrait permettre à un pirate de décrypter les identifiants des utilisateurs du portail communautaire. Pour que l’attaque fonctionne, Reza a utilisé des applications (API) proposées Facebook. Un problème qui semble sérieux. La fuite pourrait permettre de recueillir des millions de données personnelles d’utilisateurs (nom, numéro de téléphone, emplacement, images, …).

Facebook a été alerté en avril 2015, mais n’a toujours pas corrigé. Via cette faille, un malveillant peut alors communiquer avec le Facebook GraphQL et obtenir autant de détails que possible, en faisant passer l’ID de la cible, pourtant chiffrée, à la moulinette.

En utilisant un script maison, Reza a testé sa découverte. Bilan, la fuite de données est exponentielle et  risque de devenir un problème sérieux si aucune limite est mise en place par Facebook. « La communication avec ces API doit être pré-chiffrée, explique Reza, et d’autres mesures doivent être mises en place avant que cette faille ne soit découverte par quelqu’un de beaucoup plus dangereux. » Le chercheur indique avoir trouvé cette faille, par hasard !