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Google lance OSS Rebuild pour sécuriser la chaîne d’approvisionnement open source

L’open source représente aujourd’hui 77 % des applications et sa valeur mondiale excède 12 000 milliards de dollars (environ 11 130 milliards d’euros). Mais cette omniprésence en fait une cible privilégiée pour les attaques sur la chaîne d’approvisionnement, où des acteurs malveillants insèrent du code frauduleux dans des composants de confiance.

Les attaques sur la chaîne d’approvisionnement logicielle ciblent principalement les projets open source, au cœur de l’infrastructure numérique. Le phénomène a pris de l’ampleur au fil des années, notamment via la compromission d’outils et de modules largement utilisés dans la communauté mondiale des développeurs. L’attrait pour les composants open source s’explique par leur présence massive dans les applications, des systèmes d’exploitation aux services en ligne. Les statistiques confirment cette tendance : 77 % des applications intégrant du code open source et une valorisation de ces composants estimée à plus de 12 000 milliards de dollars (environ 11 130 milliards d’euros).

Parmi les incidents récents, plusieurs attaques retentissantes ont mis en évidence la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement. Dans un projet hébergé sur npm, la compromission d’un compte a permis l’ajout d’une porte dérobée destinée à dérober des clés cryptographiques. Un autre cas notable concerne l’introduction d’une action GitHub malveillante dans un dépôt populaire, provoquant la fuite de secrets. Enfin, l’attaque sophistiquée sur un projet d’archivage open source a permis l’implantation d’une porte dérobée assurant un accès distant non autorisé. Chacun de ces cas a eu un impact direct sur la confiance accordée aux écosystèmes logiciels, fragilisant à la fois la relation entre développeurs et utilisateurs et ralentissant l’innovation.

La popularité des solutions open source entraîne une diversification des techniques utilisées par les attaquants. Ceux-ci exploitent la complexité des chaînes de développement pour insérer des modifications malicieuses, parfois indétectables sans outils dédiés. Les mécanismes de contrôle traditionnels peinent à suivre le rythme et l’ampleur des évolutions, accentuant la nécessité de solutions innovantes pour restaurer la confiance.

Les conséquences de ces attaques vont au-delà de la simple compromission technique. Elles affectent la réputation des projets, l’adoption des nouvelles versions et la sécurité globale des services. Plusieurs plateformes de distribution de paquets ont déjà renforcé leurs contrôles, mais la question de la transparence du processus de compilation et de la traçabilité des modifications reste centrale.

Google présente OSS Rebuild pour restaurer la confiance

Face à ces enjeux, Google a développé un nouvel outil dédié à la transparence dans la chaîne d’approvisionnement logicielle : OSS Rebuild. Ce service propose de vérifier la correspondance entre le code source public et les paquets distribués, en s’appuyant sur des reconstructions automatisées. L’objectif affiché est de permettre à chaque membre de la communauté d’analyser l’origine des composants, de valider leur intégrité et de surveiller tout changement intervenu durant la phase de compilation.

OSS Rebuild s’inscrit dans une démarche de conformité avec les exigences de la Supply-chain Levels for Software Artifacts (SLSA), en particulier le niveau SLSA Build Level 3. Le service génère automatiquement les métadonnées associées aux processus de compilation, sans requérir l’intervention directe des auteurs des projets concernés. Cette automatisation vise à faciliter l’adoption de standards de sécurité élevés dans l’ensemble de l’écosystème open source.

Le fonctionnement du service est pensé pour répondre aux besoins de différents profils d’utilisateurs. Les spécialistes en sécurité disposent d’un accès à l’analyse détaillée des divergences éventuelles entre code et paquets. Ils peuvent ainsi identifier rapidement les incohérences, les défauts de configuration de l’environnement de compilation ou l’insertion de fonctionnalités cachées. De leur côté, les mainteneurs de projets peuvent enrichir l’historique de leurs publications en y associant des informations sur l’intégrité et la reproductibilité des versions.

Actuellement, OSS Rebuild prend en charge les paquets issus de trois grandes plateformes : PyPI pour Python, npm pour JavaScript et TypeScript, ainsi que Crates.io pour Rust. Cette compatibilité doit être progressivement étendue à d’autres environnements selon le calendrier annoncé par Google. L’accès à l’outil s’effectue via une interface en ligne de commande, permettant d’interroger l’origine d’un paquet, de consulter l’historique des reconstructions ou de lancer une recompilation à la demande.

Le recours à OSS Rebuild n’est pas limité aux seuls incidents de sécurité. Les analyses peuvent également porter sur des versions déjà publiées, offrant la possibilité de réévaluer l’intégrité de paquets antérieurs ou de vérifier la reproductibilité des versions historiques. Cette approche favorise la constitution d’une documentation exhaustive, essentielle à la gestion de la conformité et à la réponse aux exigences réglementaires croissantes.

La généralisation de ce type d’outils répond à une demande pressante du secteur, confronté à l’augmentation du nombre de vulnérabilités exploitées via la chaîne d’approvisionnement. Les grandes entreprises, tout comme les développeurs indépendants, sont encouragés à adopter ces pratiques pour garantir la sécurité de leurs dépendances et préserver la confiance des utilisateurs finaux.

À mesure que le périmètre de l’open source s’élargit, la protection de ses processus de développement revêt une importance stratégique. La mise à disposition d’outils tels qu’OSS Rebuild va-t-il contribuez à réduire les risques systémiques et à promouvoir des standards élevés dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement logicielle ? Si la lutte contre les attaques sophistiquées requiert une vigilance constante, la transparence et la traçabilité apparaissent désormais comme des leviers majeurs pour pérenniser l’innovation dans l’univers du logiciel libre.

Royaume-uni et openai signent un partenariat pour la sécurité et l’innovation de l’intelligence artificielle

Londres et OpenAI ont signé un accord de partenariat pour renforcer la recherche sur la sécurité de l’intelligence artificielle et explorer de potentielles opportunités d’investissements dans l’infrastructure nationale. Le gouvernement britannique prévoit d’injecter 1 milliard de livres sterling (1,18 milliard d’euros) dans le développement de capacités de calcul destinées à stimuler l’essor de l’IA.

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« L’IA deviendra un vecteur clé des changements à mener à travers tout le pays, qu’il s’agisse de réformer le National Health Service, de lever les obstacles à l’accès ou de soutenir la croissance économique », a déclaré Peter Kyle, ministre britannique chargé de la technologie.

Le partenariat conclu avec OpenAI vise à explorer, selon les termes du gouvernement, des applications concrètes de l’intelligence artificielle dans des domaines stratégiques comme la justice, la défense, la sécurité et l’éducation. Ce rapprochement intervient alors que le Royaume-Uni cherche à consolider sa position de leader européen du secteur et à rivaliser avec les États-Unis et la Chine, qui dominent largement la course mondiale à l’IA.

Accélération de l’investissement et ambitions gouvernementales

Le plan dévoilé par le gouvernement britannique prévoit une multiplication par vingt de la capacité de calcul publique disponible sur le territoire au cours des cinq prochaines années. Cette ambition est intégrée à l’initiative du Premier ministre Keir Starmer, dont l’objectif est de transformer le pays en une superpuissance de l’intelligence artificielle. « Lancement du partenariat stratégique Royaume-Uni – OpenAI pour l’IA », a résumé le communiqué officiel.

Parmi les axes majeurs, le programme comprend des investissements dans la recherche sur les réseaux de neurones, l’amélioration de l’efficacité de la sphère publique, le développement de « zones de croissance IA » réparties géographiquement, et le soutien à la création de centres de traitement de données et de pôles scientifiques. Les autorités britanniques attendent de ces mesures un impact significatif sur l’économie du pays à moyen et long terme.

Selon les chiffres publiés, la réalisation du plan devrait permettre de générer 47 milliards de livres sterling (environ 55,3 milliards d’euros) de valeur économique supplémentaire sur dix ans. Plusieurs entreprises privées ont d’ores et déjà promis d’investir 17 milliards de dollars (environ 15,7 milliards d’euros) et de créer 13 250 emplois afin de soutenir le déploiement de la stratégie nationale d’intelligence artificielle.

« Le secteur de l’IA au Royaume-Uni est évalué à 72,3 milliards de livres sterling (85,1 milliards d’euros), positionnant le pays au troisième rang mondial derrière les États-Unis et la Chine », a souligné le ministère de la Technologie.

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Le Royaume-Uni est aujourd’hui le principal marché de l’intelligence artificielle en Europe ?

Le dynamisme du secteur se traduit par la présence de plus de 2 300 entreprises technologiques spécialisées dans l’intelligence artificielle et bénéficiant d’investissements en capital-risque. Leur valorisation cumulée a atteint 230 milliards de dollars (213 milliards d’euros) au premier trimestre 2025. Le Royaume-Uni recense également huit “licornes” de l’IA, soit des start-ups valorisées à plus de 1 milliard de dollars (929 millions d’euros). Seuls les États-Unis et la Chine font mieux sur ce critère.

L’activité d’investissement dans la tech britannique s’est maintenue à un niveau élevé, avec 1,03 milliard de dollars (956 millions d’euros) levés par les start-ups spécialisées dans l’IA au premier trimestre 2025, soit un record sur les trois dernières années.

L’un des atouts majeurs du pays réside dans son écosystème de recherche et développement. Des universités et instituts de pointe, tel l’Institut Alan Turing, forment des experts de haut niveau et mènent des recherches avancées dans le domaine. Le pôle technologique londonien attire aussi bien des acteurs nationaux qu’internationaux : Anthropic, OpenAI et Palantir ont choisi la capitale britannique comme base de leurs opérations européennes.

« 76 % des dirigeants d’entreprises technologiques britanniques observent un impact positif de l’IA sur la croissance de leur activité », révèle un rapport officiel.

Les technologies d’intelligence artificielle sont désormais adoptées dans tous les secteurs, du financement à la santé, en passant par la cybersécurité, l’industrie, l’éducation et la création artistique.

Des champions nationaux et une stratégie de souveraineté numérique

L’écosystème britannique compte plusieurs start-ups à succès mondial. DeepMind, fondée à Londres en 2010, s’est imposée comme un pionnier du deep learning et de l’intelligence artificielle. Rachetée en 2014 par Google pour un montant estimé entre 500 et 600 millions de dollars (de 464 à 557 millions d’euros), la société s’est illustrée par la création d’algorithmes capables de battre l’humain dans des jeux de stratégie complexes.

Dans le secteur des biotechnologies et de la santé, BenevolentAI et Exscientia utilisent l’IA pour accélérer la découverte de nouveaux médicaments et collaborent avec de grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux.

La société Wayve, issue de l’université de Cambridge, développe à Londres depuis 2017 une approche basée sur “l’intelligence incarnée” (Embodied AI) pour l’apprentissage de la conduite autonome. Dans l’industrie du hardware, Graphcore, start-up fondée à Bristol en 2016, a conçu des processeurs spécifiquement optimisés pour l’IA et levé près de 700 millions de dollars (650 millions d’euros) auprès d’investisseurs majeurs.

Stability AI, également basée à Londres, s’est fait connaître dès 2019 avec la création de Stable Diffusion, un modèle génératif d’images à partir de descriptions textuelles. La société a réuni 101 millions de dollars (94 millions d’euros) de financement en 2022 pour une valorisation à 1 milliard de dollars (929 millions d’euros).

Intégration de l’IA dans la défense et la sécurité nationale

Le développement de l’intelligence artificielle est une priorité affirmée du gouvernement britannique. La National AI Strategy, publiée en septembre 2021, définit trois axes : investissement massif dans la recherche, généralisation de l’adoption dans l’économie et encadrement éthique et réglementaire.

En 2022, le ministère de la Défense a publié sa propre stratégie de l’IA, considérant cette technologie comme un élément clé des armées du futur. Le dernier Strategic Defence Review de 2025 désigne l’intelligence artificielle comme “composante fondamentale de la guerre moderne” et juge indispensable son intégration systématique pour préserver la supériorité opérationnelle.

Si l’IA était d’abord envisagée comme un outil de soutien, la doctrine actuelle prévoit sa généralisation à tous les niveaux, du renseignement à la conduite des opérations sur le terrain. L’une des priorités consiste à développer des modèles linguistiques capables d’accélérer la prise de décision en exploitant en temps réel les données issues du renseignement et du champ de bataille.

Le ministère de la Défense ambitionne de créer une digital targeting network : un réseau unifié d’information, alimenté par des capteurs multiples (satellites, drones, radars, cyber renseignement), pour identifier et répartir automatiquement les cibles prioritaires entre les différentes armes.

Ce système, basé sur l’IA, doit permettre de passer d’une approche fragmentée à des “opérations centrées sur la donnée”, avec une capacité de réaction et de décision accrue pour les forces armées.

Les forces britanniques expérimentent déjà de nombreux prototypes de systèmes autonomes, qu’il s’agisse de drones aériens, de robots terrestres ou de véhicules sous-marins. La Royal Air Force travaille avec ses partenaires industriels sur le projet Tempest (Future Combat Air System), un avion de combat de sixième génération intégrant l’intelligence artificielle pour l’aide à la décision et le pilotage de drones en essaim.

Les forces terrestres testent des concepts d’intégration de drones de reconnaissance et de plateformes robotisées pour l’appui-feu, avec une première détection et désignation des cibles assurées par des algorithmes d’IA. La marine, quant à elle, investit dans des projets de navires autonomes et de sous-marins sans équipage pour la surveillance et la neutralisation de mines.

La prochaine génération de grandes plateformes militaires (avions de combat, navires) sera conçue pour fonctionner en équipages hybrides, combinant opérateurs humains et systèmes d’IA. Les porte-avions en projet devraient ainsi intégrer une proportion croissante de drones contrôlés par IA en coopération avec les avions pilotés.

Dans le champ de la cybersécurité et de la guerre électronique, les réseaux neuronaux occupent une place croissante. Une unité spécialisée dans la guerre électronique a été créée en 2023 pour renforcer la détection automatique et la neutralisation des cyberattaques, la protection des réseaux militaires et la gestion optimisée des brouillages et contre-mesures électroniques.

L’intelligence artificielle permettra d’analyser en temps réel des millions d’événements sur les réseaux militaires, de détecter les comportements suspects et de piloter automatiquement les opérations de perturbation des communications et radars adverses.

L’usage de l’IA s’étend aussi à l’information warfare, avec la surveillance des réseaux sociaux pour identifier les campagnes de désinformation et la création de simulateurs avancés pour l’entraînement à la cybersécurité.

Le Royaume-Uni coordonne ses efforts avec les partenaires de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), ayant contribué à l’adoption de principes éthiques pour l’utilisation de l’IA dans les armées. Londres insiste sur le respect de la sécurité, de la stabilité et des valeurs démocratiques dans le déploiement de ces technologies.

Un secteur en pleine structuration malgré des défis persistants

En janvier 2025, le Defence Select Committee du Parlement a publié un rapport sur le développement du potentiel de l’IA de défense, soulignant que le secteur britannique reste à un stade précoce et doit être davantage soutenu par le ministère pour concrétiser ses ambitions.

« Le Royaume-Uni dispose d’un potentiel pour devenir un pôle mondial de l’IA de défense, mais le secteur demeure sous-développé et requiert des mesures incitatives », note le rapport parlementaire.

Le comité recommande d’accélérer la mise en œuvre concrète des projets, afin de réduire l’écart entre la stratégie affichée et la réalité opérationnelle. L’IA est encore perçue comme un domaine expérimental au sein des forces armées, alors même qu’elle a démontré son efficacité dans des conflits récents, notamment en Ukraine pour le traitement des données de renseignement et la gestion des drones.

Le gouvernement a assuré vouloir répondre à ces recommandations, précisant que la dernière revue stratégique de défense vise justement une intégration systématique de l’IA dans l’ensemble des activités du ministère de la Défense.

Les débats d’experts publiés en novembre 2024 ont rappelé les perspectives ouvertes par l’IA sur le champ de bataille, tout en soulignant la nécessité d’une approche pragmatique et d’un investissement massif pour transformer les intentions politiques en résultats concrets.

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La simulation de crédit : un outil indispensable pour anticiper son emprunt

La simulation de crédit est un outil incontournable pour quiconque envisage de souscrire à un crédit. Que ce soit pour financer un projet, un achat conséquent ou gérer des imprévus, cet outil permet de mieux comprendre les implications financières liées à l’emprunt.

Pourtant, beaucoup ignorent l’importance d’une simulation de crédit bien réalisée avant de s’engager. Cet article vous présente l’intérêt et les étapes clés de la simulation de crédit, tout en vous guidant sur les éléments à prendre en compte pour en tirer un maximum d’avantages.

Pourquoi faire une simulation de crédit ?

Avant de contracter un crédit, il est essentiel d’évaluer sa capacité d’emprunt et d’anticiper les coûts totaux du prêt. La simulation de crédit, via un simulateur crédit par exemple, permet d’obtenir une estimation personnalisée du montant de vos mensualités en fonction de plusieurs critères tels que :

Le montant emprunté : L’outil prend en compte le capital que vous souhaitez emprunter. Plus le montant est élevé, plus les mensualités seront conséquentes.

La durée du crédit : La durée de remboursement impacte directement le montant des mensualités. Un crédit sur une durée plus courte entraîne des mensualités plus élevées, mais réduit le coût total du crédit.

Le taux d’intérêt : Le taux d’intérêt proposé par la banque ou l’établissement financier est un facteur décisif dans le coût global du crédit. En simulant différentes offres, vous pouvez comparer les taux et choisir l’option la plus avantageuse.

Les assurances et garanties : Certaines simulations incluent le coût de l’assurance emprunteur, qui est souvent exigée pour garantir le remboursement en cas d’imprévus (maladie, accident, etc.). Cette couverture représente un coût additionnel qui doit être pris en compte dans la simulation.

Un outil pour mieux anticiper le coût réel

Une simulation de crédit ne se limite pas à déterminer le montant de vos mensualités. Elle vous donne également une vue d’ensemble du coût total du crédit, c’est-à-dire la somme des intérêts et des frais annexes qui s’ajoutent au capital emprunté. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises une fois le crédit souscrit.

De plus, la simulation de crédit vous aide à mieux évaluer votre capacité de remboursement. Cela vous permet de vous assurer que le montant des mensualités est compatible avec vos revenus et vos autres charges mensuelles. En fin de compte, cela vous permet d’éviter le surendettement, qui peut vite devenir un problème si le remboursement d’un crédit dépasse vos capacités financières.

Les différents types de simulation de crédit

Les outils de simulation de crédit sont proposés par la majorité des établissements financiers et sont accessibles en ligne. Voici les principaux types de simulations que l’on peut rencontrer :

Crédit à la consommation : Ce type de crédit concerne principalement les achats de biens de consommation, comme un véhicule, des équipements pour la maison ou des voyages. La simulation permet de connaître le montant total à rembourser en fonction de l’emprunt et des conditions du crédit.

Crédit renouvelable : Cette simulation est essentielle pour ceux qui envisagent ce type de crédit où l’emprunteur dispose d’une somme d’argent qu’il peut utiliser à sa convenance. Une simulation permettra de visualiser les intérêts et les frais associés.

Crédit pour travaux ou aménagements : Pour les particuliers qui souhaitent financer des rénovations ou des aménagements dans leur domicile, la simulation est également utile pour prévoir les coûts globaux liés aux travaux.

Les pièges à éviter lors d’une simulation de crédit

Bien que la simulation de crédit soit un outil puissant, il existe certains pièges à éviter :

Négliger les frais annexes : Certaines simulations ne prennent pas en compte les frais de dossier ou les assurances. Il est essentiel de veiller à ce que ces coûts soient inclus dans le calcul.

Sous-estimer sa capacité de remboursement : Se baser uniquement sur les mensualités les plus basses peut sembler alléchant, mais cela allonge la durée du crédit et augmente les intérêts payés au final.

Oublier les variations de taux : Si vous optez pour un crédit à taux variable, il est important de simuler plusieurs scénarios en fonction de différentes variations du taux afin de prévoir les éventuels impacts sur vos mensualités.

Floa* : une référence dans la simulation de crédit

Parmi les établissements financiers proposant des outils performants de simulation de crédit, Floa* se démarque par la simplicité et la précision de ses services en ligne. Les particuliers peuvent accéder à une interface intuitive pour simuler leurs emprunts. Floa* propose plusieurs types de crédits, et leurs outils de simulation permettent d’obtenir des résultats précis en quelques clics. De plus, un accompagnement personnalisé afin de guider les internautes dans le choix de la meilleure solution de financement est possible.

Attention, assurez vous de pouvoir rembourser tous crédits que vous souhaiteriez souscrire. Le site du Ministère de l’économie apporte de nombreuses questions sur les crédits, les assurances crédits, Etc.

Mentions légales :

* Floa – Société Anonyme au capital de 72 297 200€ – Siège social : Immeuble G7, 71 rue Lucien Faure, 33300 Bordeaux – RCS Bordeaux 434 130 423. Soumise au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution 4 Place de Budapest, CS 92459, 75436 Paris. Orias N° : 07 028 160  (www.orias.fr).

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.argzct

Les e-mails contrefaits mis en péril : DMARC

Pour lutter contre les fraudes par les e-mails, des technologies d’authentification ont été mises en place. Dans cet article, nous parlerons de l’une des technologies d’authentification les plus utilisées : le DMARC.

Le DMARC : qu’est-ce que c’est ?

DMARC est l’acronyme anglais pour Domain Based Authentication, Reporting, and Conformance. C’est une technologie mise en place afin de lutter contre les fraudes par e-mail. Il s’agit entre autres des e-mails contrefaits, des spams, du phishing, etc.

Petit historique de DMARC : des débuts à nos jours

Sous l’égide de dmarc.org et dmarc.fr, plusieurs organisations se sont mises ensemble pour élaborer le DMARC. On les catégorise en deux groupes : les émetteurs et les destinataires.

Au niveau des émetteurs, nous avons : Facebook, PayPal, Twitter, LinkedIn, Fidelity Investments, American Greetings, Bank of America, JPMorganChase, etc. Quant aux destinataires, il s’agit de Google, Yahoo, Microsoft, Yandex, AOL, Mail.Ru, Netease, Comcast.

Dès son élaboration, le DMARC a mis du temps à décoller. Les grandes entreprises sont longtemps restées réticentes quant à son adoption. Il s’agit notamment de certaines entreprises du Fortune 500, de Chine et bien d’autres à travers le monde.

Cependant, force est de constater qu’on assiste depuis quelques temps à une certaine prise de conscience, certes lente, des entreprises. En effet, le taux d’adoption de DMARC au niveau des entreprises a connu un regain ces deux dernières années.

Le taux d’adoption, aujourd’hui, est nettement supérieur à celui des années antérieures.

DMARC : comment marche ce processus d’authentification ?

DMARC est une spécification qui complète SPF et DKIM. Ainsi, elle entre en œuvre en cas d’échec de ces deux protocoles et permet de déterminer la meilleure politique à appliquer. Il existe 3 politiques parmi lesquelles DMARC identifie les cas de non-correspondance des e-mails :

None/aucun : dans ce cas, aucune action spécifique n’est recommandée. La politique locale est donc appliquée. L’e-mail est reçu et traité comme il le serait s’il n’y avait pas DMARC ;

Quarantine/quarantaine : L’e-mail est reçu par le destinataire, mais n’est pas directement placé dans la boite de réception. Il est plutôt placé dans les spams ou courriers indésirables ;

Reject/rejet : l’e-mail est tout simplement rejeté ou détruit par le serveur destinataire.

Comment configurer DMARC ?

Pour pouvoir configurer les paramètres d’authentification DMARC de votre domaine, il vous faut vous assurer que SPF et DKIM sont bien implémentés. Après cela, vous devez accéder aux enregistrements DNS de votre compte d’hébergement.

À ce niveau, il vous faut ajouter ou modifier l’enregistrement DNS auprès de votre fournisseur. Cela se présente sous la forme d’une ligne de texte de format .TXT dans laquelle vous définissez laquelle des 3 politiques doit être appliquée.

DMARC : importance et avantages

Le DMARC est une spécification technique qui fait suite à DKIM et à SPF. En effet, mettre en place le DMARC offre de multiples avantages aussi bien pour les expéditeurs que les destinataires. Il existe plusieurs niveaux de configuration du DMARC, et chaque niveau a ses avantages.

Lorsque DMARC n’est pas configuré sur votre domaine, ce dernier est vulnérable aux attaques des pirates et autres individus malintentionnés. Ils pourront alors facilement s’introduire dans votre réseau pour effectuer leurs méfaits.

Ils pourront, par exemple, se faire passer pour vous ou l’un des membres de votre organisation auprès de vos employés, de vos clients, de vos fournisseurs, etc.

DMARC vous permet de limiter les risques d’hameçonnage, de spams et de faux positifs pour le destinataire. Pour cela, il indique au destinataire la bonne conduite de sécurité à tenir en cas de doute sur la fiabilité du message. De plus, DMARC est gratuit et facile à configurer.

En quoi DMARC permet-il de lutter contre les e-mails contrefaits et les fraudes ?

Contrairement à ses prédécesseurs (SPF et DKIM), DMARC prend en compte dans son processus des informations sur les domaines des destinataires. Cela lui permet d’être plus efficace et de renforcer la sécurité lors des échanges d’e-mails.

L’expéditeur met en place le DMARC tout en précisant au destinataire la réaction à avoir vis-à-vis de tout e-mail qui ne respecterait pas ses normes (l’expéditeur). Il peut s’agir de la destruction ou de la mise en quarantaine de l’e-mail en question.

Cette politique permet également aux destinataires d’envoyer un rapport au domaine de l’expéditeur pour spécifier que les e-mails passent ou non.

112 vulnérabilités dont 17 critiques affectant notamment les codecs Windows, le système NFS de fichiers en réseau et les postes de travail, ainsi que des correctifs Adobe

Le Patch Tuesday de ce mois de novembre 2020 traite 112 vulnérabilités dont 17 classées comme critiques. Ces 17 vulnérabilités critiques concernent les codecs Windows, le système NFS de fichiers en réseau, Sharepoint, le spouler d’impression Windows ainsi que les postes de travail. De son côté, Adobe a publié des correctifs pour Acrobat Connect et Adobe Reader pour Android.

Corriger les vulnérabilités affectant les codecs Windows, GDI+, les navigateurs, Office et Exchange Server sont une priorité pour les équipements de type poste de travail, c’est-à-dire tout système utilisé pour accéder à la messagerie ou à Internet depuis un navigateur. Les serveurs multi-utilisateurs faisant office de postes de travail distants sont également concernés.

RCE dans SharePoint

Microsoft a corrigé six vulnérabilités dans SharePoint dont l’une est susceptible de déclencher une exécution de code à distance.(CVE-2020-17061). Trois de ces vulnérabilités ((CVE-2020-17016, CVE-2020-17015 et CVE-2020-17060) provoquent des problèmes d’émulation tandis que deux autres (CVE-2020-16979, CVE-2020-17017) entraînent des divulgations d’informations. La dernière (CVE-2020-17061) est une vulnérabilité par exécution de code à distance. Pour cette raison, il est hautement recommandé de privilégier l’application de ces correctifs sur tous les déploiements SharePoint.
Élévation de privilèges au sein du noyau Windows

Même si elle n’est indiquée que comme importante, une vulnérabilité est exploitée de manière active (CVE-2020-17087) dans Microsoft Windows. Cette vulnérabilité facilitant l’élévation de privilèges a été divulguée publiquement par Google fin octobre. Selon Mateusz Jurczyk et Sergei Glazunov, chercheurs en sécurité de l’équipe Project Zero de Google, ce bug permet à un attaquant de remonter des privilèges dans Windows. Ce correctif doit être déployé en priorité sur tous les équipements Windows.

RCE dans le système de fichiers en réseau (NFS) de Windows

Microsoft a corrigé une vulnérabilité (CVE-2020-17051) dans le système NFS (Network File System) de Windows. Cette CVE, qui a obtenu une score CVSS de 9,8, se caractérise par une attaque peu complexe à lancer et ne nécessitant pas l’interaction de l’utilisateur. Cette vulnérabilité peut éventuellement se propager sous la forme de ver et doit donc être résolue en priorité.
RCE dans le service de spouleur d’impression

Microsoft a également corrigé une vulnérabilité par exécution de code à distance (CVE-2020-17042) dans le spouleur d’impression qui est susceptible d’entraîner une élévation de privilèges. L’exploitation de cette vulnérabilité exige l’interaction de l’utilisateur, mais elle se caractérise par une attaque de faible complexité, ce qui augmente le risque de compromission. Ce correctif doit être déployé en priorité.

Adobe

Adobe a publié des correctifs pour résoudre de nombreuses vulnérabilités au sein du Reader pour Android et d’ Adobe Connect. Les patches pour Reader et Connect sont de Priorité 3.

Même si aucune des vulnérabilités rapportées par Adobe n’est a priori activement attaquée pour l’instant, tous les correctifs doivent être déployés en priorité sur les systèmes où ces produits sont installés.

CMS Drupal : 10 précautions à prendre pour une sécurité maximale

Drupal figure aujourd’hui parmi les CMS les plus utilisés pour développer des sites internet. Sa rapidité, sa flexibilité et sa fiabilité font de lui le logiciel Open Source le plus prisé des grandes entreprises internationales. Autant dire qu’il est particulièrement sécurisé ! Cependant, des méthodes supplémentaires peuvent être appliquées pour augmenter encore sa résistance aux attaques. Voici 10 précautions à prendre pour encore plus de sécurité.

Drupal permet de créer des sites web aussi variés que des sites vitrine, marchands ou institutionnels, c’est pourquoi, à l’image de l’ agence drupal ITSS, bon nombre d’agences web spécialistes de création de site ou de développement spécifique choisissent, pour leurs clients, des solutions utilisant ce CMS.

Dix conseils pour plus de sécurité avec Drupal

Pour augmenter encore plus la sécurité avec drupal, et protéger son site au maximum, il est recommandé de prendre ces dix précautions supplémentaires.

1. Maintenir un nombre minimal de comptes administrateurs et enlever les utilisateurs inactifs

2. Installer des modules que la communauté Drupal a approuvé. En effet, celle-ci teste et corrige les failles détectées (plus ou moins rapidement cependant). Parmi les modules de sécurité, on retrouve Password Policy, Security Review, Kit de sécurité, Username Enumeration Prevention, Generate Password.

3. Patcher régulièrement les modules installés. En effet, ces derniers contiennent souvent des correctifs de sécurité. Drupal et ses modules doivent être à jour.

4. Choisir un bon hébergeur, qui a des mesures de sécurité qui résistent. Il est important qu’il fasse des sauvegardes régulières des sites. De même, l’utilisateur doit aussi faire des sauvegardes régulières de son site.

5. Mettre en place un certificat SSL afin de sécuriser les communications client-serveur via le protocole HTTPS.

6. Installer une protection anti-DDoS.

7. Vérifier de façon régulière les rapports d’état de Drupal pour avoir une idée de la sécurité de son site.

8. Utiliser des mots de passe forts et les changer régulièrement.

9. Utiliser l’authentification à double facteur.

10. Enlever les modules qui ne servent pas.

Drupal et ses modules

L’environnement Drupal propose un éco-systéme de modules et autres plugins. Pensez, pour la sécurité de votre espace de travail à la double authentification. Cette fameuse authentification à deux facteurs qui devient, aujourd’hui, indispensable.
Comme vous le savez, pour vous connecter, il vous est réclamé vos identifiants de connexion : login et mot de passe. Avec cette double authentification (2fa, TFA, …) il vous sera réclamé une seconde clé. Ainsi, en cas de vol de vos identifiants, sans la seconde étape de validation de connexion, point de passage possible pour le malveillant.
Pour cette option, vous devez possdéder l’extension mcrypt. Elle doit être installée pour utiliser le module TFA. Pourquoi ? Ce module stocke certaines données sensibles. Informations chiffrées à partir de  la bibliothèque php mcrypt.
Le second code dédiée à cette double authentification sera généra à partir de votre smartphone et d’une application dédiée comme celle proposée par Google.
Dernier point, et pas des moindres, lors de la mise en place de votre site, n’oubliez pas de sécuriser les comptes utilisateurs et de ne pas valider des comptes administrateurs à la pelle, ouvrant, en cas d’oublie, des portes possibles à des modifications non prévues. Les personnes autorisées se devront d’avoir un mot de passe fiable. Le module « password policy » devrait pouvoir les y aider. Il obligera les plus « feignants » à se créer un sésame digne de ce nom en définissant des politiques de mot de passe que vous aurez décidé : majuscules, chiffres, nombre de signes … Vous pourrez, par exemple, imposer deux majuscules dans un mot de passe ; quatre chiffres ; …
Il permet aussi de véfirier que le mot de passe n’a pas déjà été exploité via un historique proposé par le module. Il vérifie le mot de passe haché par rapport à une collection de mots de passe hachés précédents.

Les options de configuration : la boîte de Pandore des pirates

Les détails revêtent d’une importance cruciale en matière de sécurité d’entreprise. En effet, disposer seulement des meilleurs équipements technologiques ne suffisent plus à s’assurer une fiabilité totale.

Pour les pirates informatiques, l’environnement idéal pour une attaque est celui qui demande aussi peu d’effort que possible à infiltrer. Ces opportunités s’expliquent par des systèmes, des équipements peu ou mal configurés et entraînent une vulnérabilité totale de l’environnement et de ses données.

Voici les cinq principales erreurs de configuration qui peuvent entraîner des failles de sécurité.

1. Ne pas reconfigurer les identifiants par défaut

L’une des erreurs les plus courantes, et pourtant les plus évidentes, consiste à ne pas reconfigurer les noms d’utilisateur et les mots de passe par défaut des bases de données, des installations et des équipements. C’est un problème tellement basique qu’il est comparable à des clés laissées sur une porte verrouillée. Et quand cela arrive, les informations d’identification par défaut sont l’une des erreurs de configuration les plus faciles à exploiter.

Les scanners de vérification des mots de passe peuvent en effet permettre aux pirates d’accéder aux équipements clés du réseau, comme les pare-feu et les routeurs. Même les systèmes d’exploitation peuvent se trouver exposés à cause d’informations d’identification par défaut. Les attaques de force brute scriptées peuvent également fournir accès aux divers équipements en ciblant des noms d’utilisateur et des mots de passe par défaut, ou des options basiques comme « 12345 », « azerty » ou « password ».

Le processus est également automatisé jusqu’à un certain point. Les chercheurs ont récemment découvert un scanner web en Python appelé Xwo, en mesure de balayer facilement le web à la recherche de services web exposés et de mots de passe par défaut. Après avoir collecté les informations d’identification par défaut pour MySQL, MongoDB, Postgre SAL et Tomcat, le scanner transfère les résultats à un serveur de commande et contrôle pour poursuivre son action.

2. Retarder la mise à jour des logiciels

Les prestataires technologiques et les spécialistes de la sécurité répètent ce message essentiel à la sécurité depuis des années. Pourquoi ? Parce que c’est efficace. Des systèmes d’exploitation mis à jour à l’aide des derniers correctifs peuvent avoir un impact crucial sur la prévention des failles.
Certes, il peut être difficile de suivre le rythme des correctifs. Ces éléments peuvent changer tous les jours, et le défi s’étoffe à mesure que les environnements se complexifient. Mais si les administrateurs n’assurent pas une maintenance correcte sur le plan des correctifs, ils ne font qu’attendre un accident inévitable.

Et les attaquants continueront à exploiter les vieux bugs tant qu’ils seront efficaces. Bien que la détection et la prévention des vulnérabilités de type « Zéro Day » suscitent une attention justifiée, les vulnérabilités les plus couramment exploitées remontent, par comparaison, à l’âge de pierre du numérique.

3. Appliquer les mêmes mots de passe sur différents périphériques

Bien que des mots de passe forts et complexes constituent l’un des piliers de toute stratégie de sécurité basique, même lorsqu’ils sont mis en place, leur utilisation est discutable. Les environnements utilisent souvent le même compte utilisateur et le même mot de passe sur tous les périphériques d’un parc de terminaux.

L’une des principales raisons est que cela facilite la gestion. Mais, et c’est un inconvénient majeur, c’est également pratique pour les malveillants, et cela peut leur permettre de compromettre toutes les machines à partir d’une faille sur une seule d’entre elles. À partir de là, ils peuvent utiliser des programmes d’extraction des informations d’identification pour révéler les mots de passe, voire leurs hachages. C’est alors que les vrais problèmes commencent. La réutilisation des mots de passe doit être évitée à tout prix, et les comptes non indispensables doivent être désactivés avant de pouvoir fournir un accès.

4. La mauvaise configuration des interfaces à distance

Tout appareil en contact avec l’extérieur et connecté à Internet doit faire l’objet d’une protection particulièrement soignée. Des services tels que le protocole propriétaire RDP (Remote Desktop Protocol) développé par Microsoft peuvent fournir aux administrateurs une interface permettant de contrôler les ordinateurs à distance. Mais leur mauvaise configuration offre aux cybercriminels une possibilité d’accéder aux systèmes.

Par exemple, des ransomwares ont déjà ciblé les entreprises via des ports RDP ouverts, en utilisant des attaques par force brute et par dictionnaire. Les administrateurs doivent utiliser une combinaison de mots de passe forts et complexes, de pare-feu et de listes de contrôle d’accès pour réduire le risque de compromission.

5. Désactiver la journalisation ou la cape d’invisibilité des pirates

Bien que la désactivation de la journalisation ne permette pas nécessairement à un attaquant d’accéder à un système, cela lui permet d’agir en restant inaperçu sur la machine. Lorsque la journalisation est désactivée, les pirates informatiques peuvent se déplacer latéralement sur un réseau à la recherche de données ou d’actifs à exploiter, sans laisser de trace de leur activité.

Cela complique énormément le travail des analystes judiciaires et des intervenants en cas d’incident lorsqu’ils doivent reconstituer ce qui s’est produit lors d’un incident ou d’une intrusion. En revanche, il peut être très bénéfique d’activer la journalisation et d’en envoyer les données vers un emplacement centralisé, par exemple une plateforme de gestion des informations et des événements de sécurité (SIEM). Ces données fourniront les indices nécessaires aux analystes judiciaires lors d’une enquête pour reproduire l’attaque et comprendre l’ampleur de l’intrusion.

Tout périphérique, toute plateforme laissé(s) dans un état par défaut ou mal configuré facilite d’autant le travail d’un criminel. Bien que ces vulnérabilités n’entraînent pas nécessairement de problèmes tout de suite, les pirates informatiques les découvriront probablement à un moment donné et les exploiteront pour obtenir un accès non autorisé. La mise en place de configurations de sécurité appropriées pour protéger les applications, les serveurs et les bases de données peut aider les entreprises à préserver leurs données et leur éviter de devenir une cible facile.

Sécuriser l’IoT comme on protège son domicile

Un pirate informatique a récemment publié la liste des identifiants de connexion de 500 000 routeurs et objets connectés. Un grand classique ! Cependant, cela montre une fois de plus la facilité de la prise de contrôle de ces appareils.

Il devient impératif de protéger les objets connectés (routeurs, Iot, …) dont plus de 26 milliards sont attendus en 2020 dans le monde. Conçus pour simplifier notre quotidien, la vigilance est pourtant de mise comme le démontrent chaque jour de nouvelles cyber-attaques, surtout lorsque l’on introduit ces appareils dans nos foyers.

Philippe Alcoy, spécialiste de la sécurité chez NETSCOUT, rappelle que de nombreux objets connectés possèdent des microphones, des caméras ou des mouchards de localisation intégrés, qui diffusent des informations à notre insu, c’est pourquoi les consommateurs ne doivent pas seulement se fier aux fabricants et prendre les devants pour protéger leurs appareils. « Il est important de lire les politiques de confidentialité de l’entreprise et de savoir ce que ces appareils apprennent sur vous et votre famille. Les fournisseurs de services deviennent plus transparents et permettent aux consommateurs de refuser le partage de données. Nous devons tous être conscients des protections qu’ils offrent à cet égard. En comprenant les solutions qu’ils proposent, nous saurons quel fournisseur répond le mieux à nos besoins. En outre, avant d’offrir ou d’acquérir un appareil IoT, il est également essentiel de sécuriser nos réseaux domestiques contre les pirates, afin de protéger ses données et de préserver sa confidentialité. Or, le problème le plus récurrent est que la plupart des utilisateurs ne savent pas nécessairement comment s’y prendre, ou ne prennent simplement pas le temps, confiants envers leur fabriquant ou dans le fait que cela ne leur arrivera pas. Pourtant quelques pratiques simples permettraient de pallier ce problème.« 

On ne peut pas protéger ce qu’on ne connaît pas

Tout d’abord, partant du postulat qu’on ne peut pas protéger ce qu’on ne connaît pas, il est important de savoir combien d’appareils se trouvent connectés au réseau domestique. Une maison possède en moyenne huit appareils en réseau par personne, et ce nombre va continuer d’augmenter. Par exemple, les parents doivent accorder une attention toute particulière aux jouets de leurs enfants également connectés au réseau et dont un grand nombre possède des micros ou des caméras. Ensuite, il ne faut jamais utiliser les mots de passe par défaut fournis avec l’appareil. Ces derniers sont très connus et la première chose que le cybercriminel tentera pour prendre le contrôle de l’objet visé.

Sécuriser une bonne fois pour toutes ?

Par ailleurs, on aurait tort de penser qu’il est possible de configurer les objets connectés en mode ʺune bonne fois pour toutesʺ ; le fait d’être connectés à internet fait qu’ils doivent en effet être mis à jour régulièrement, bénéficier d’un système de mise à jour automatique et d’une authentification multifactorielle.

D’ailleurs, si l’appareil possède un micro intégré, l’utilisateur doit absolument prendre le temps d’en connaître le fonctionnement afin de savoir comment il enregistre et sa capacité – quantité et durée – de sauvegarde des enregistrements. Il faut savoir que toute demande formulée à son enceinte connectée est sauvegardée sur internet par son constructeur. C’est pourquoi activer les paramètres de sécurité qui bloquent l’enregistrement de la voix ne doit pas être une option. Enfin, dans la mesure du possible, il conviendrait de créer deux réseaux wifi domestiques sécurisés par mots de passe. Le premier pour les ordinateurs, les tablettes et smartphones.

Partage de connexion ?

Le second, pour les appareils IoT, le partage de mots de passe avec les proches, si nécessaire – sans pour autant accorder l’accès aux appareils à ses contacts. Il en va de même pour toute connexion aux routeurs.

Les recommandations de sécurité semblent infinies, pourtant les règles de base permettent de réduire drastiquement les risques de vols d’informations. A l’heure du tout connecté, se contenter d’une sécurité par défaut (routeurs, caméra, …) n’est pas la marche à suivre pour protéger sa vie privée, et il n’est plus possible d’attendre seulement une action du fabricant ou des spécialistes de la cybersécurité. Comme on verrouille sa porte en sortant de chez soi, il est impératif de verrouiller l’accès à ses objets connectés pour éviter, justement, qu’on ne s’introduise dans sa maison.

Le rôle de la cybersécurité dans les environnements OT

Une étude commanditée auprès de Forrester Consulting révèle une exposition croissante des acteurs industriels aux cybermenaces, une des conséquences de leur transformation digitale. Le manque de collaboration entre les équipes IT (Information Technology) et celles en charge de l’informatique industrielle (OT – Operational Technology) constitue également un frein à la cybersécurité des entreprises qui souhaitent tirer pleinement parti de la convergence IT/OT pour augmenter leur compétitivité.

Les industriels se sont engagés dans la transformation digitale de leur outil de production, pour doper leur productivité et améliorer leur capacité à recueillir des données liées à leur processus de production. 66% des personnes interrogées indiquent que leurs usines disposent de réseaux IP et qu’elles utilisent des données en temps-réel dans le cadre de leur prise de décision. Cependant, ces réseaux IP génèrent de nouveaux risques de cybersécurité et une expansion de la surface d’attaque, comme le reconnaissent 73% des répondants. Dans le même temps, seule la moitié des répondants estime que leur outil de production est suffisamment préparé pour lutter efficacement contre les menaces de cybersécurité. Ceci laisse l’autre moitié plus vulnérable, d’autant que 55% des interrogés n’ont aucun projet de déployer des technologies de cybersécurité au cours des 12 prochains mois.

Autre constat important : les systèmes de contrôle industriel subissent un risque important, compte tenu du manque de collaboration entre l’IT et l’OT. 51% des personnes interrogées déclarent opérer de manière cloisonnée : les équipes OT gèrent ainsi les équipements industriels critiques et la cybersécurité OT, tandis que les équipes IT sont responsables de la cybersécurité IT. Entre un quart et un tiers des personnes sondées ignorent qui détient la principale responsabilité pour les solutions de cybersécurité associées aux processus, aux systèmes de contrôle et d’automatisation, à la planification métier et à la logistique. Cependant, 91% d’entre elles estiment que la sécurité des machines de production doit être une responsabilité partagée entre l’IT et l’OT, tandis que 58% pensent que des communications claires et régulières sont importantes pour échanger sur la vision de la convergence IT/OT, et ainsi la mener à bien.

Les entreprises ont tout à gagner d’une collaboration étroite entre les équipes IT et OT. Les principaux avantages sont un accès aux données en temps-réel issues des opérations de production (66%), ainsi que la création et la monétisation de nouvelles opportunités business grâce à une visibilité plus claire sur les données de production (59%). Ce sont également des gains de productivité qui sont au rendez-vous, avec 43% des personnes interrogées qui déclarent constater moins de doublons entre les processus et workflows d’un site de production à l’autre, ainsi qu’une visibilité plus fine qui permet de maîtriser les menaces de sécurité.

Joe Sarno, VP International Emerging & Operational Technology & Critical Infrastructure EMEA, Fortinet : « Les entreprises industrielles doivent rapprocher l’IT et l’OT dans le cadre de leurs opérations. Il s’agit de nouer un lien de confiance entre les équipes de ces deux disciplines, pour mener à bien cette convergence IT/OT. Au fur et à mesure que la surface d’attaque s’élargit, les équipes IT et OT doivent collaborer pour améliorer la visibilité sur les menaces et les neutraliser. C’est la raison pour laquelle Fortinet investit beaucoup de temps et de ressources dans la Recherche et le Développement pour ses solutions de cybersécurité industrielle. »

Forrester Consulting a mené une enquête en ligne sur plusieurs pays : Inde, Turquie, Royaume-Uni, Espagne, Pologne, Allemagne, Slovaquie, Italie, France, République tchèque et Pays-Bas. L’objectif était d’évaluer les techniques utilisées par les entreprises industrielles pour gérer leur sécurité, les rôles et responsabilités entre IT et l’OT, ainsi que les défis et les opportunités qu’offre la convergence IT/OT. L’enquête a porté sur 459 décideurs IT et OT en charge des systèmes de contrôle industriel au sein d’entreprises industrielles de 1 000 collaborateurs ou plus (automobile, transport, fabrication, génie maritime et aéronautique), sur l’Europe et en Inde.

Votre système de sécurité est-il réellement fiable ?

De nos jours, la majorité des entreprises ont recours à un système de caméras de surveillance, que ce soit dans leurs bureaux ou leurs entrepôts. Supposées éloigner ou attraper des potentiels malfaiteurs, ces caméras sont aujourd’hui un nouveau danger car la technologie actuelle permet à certains pirates de contrôler les systèmes de surveillance à distance. Pour éviter cela, il faut comprendre le fonctionnement des caméras, connaître les meilleurs modèles et apprendre à protéger son système de surveillance efficacement.

Comment les pirates agissent-ils ?

À l’époque, les caméras de surveillance étaient reliées par des câbles permettant de filmer et de relayer l’information sur un écran. Actuellement, la plupart des systèmes utilisent une connexion Internet (Wi-Fi) afin de relier leurs caméras, et c’est de là que le danger peut survenir. En effet, les pirates prennent contrôle du système de surveillance en s’y infiltrant par le Wi-Fi. Nombreuses sont les personnes qui ne protègent pas leurs caméras avec un mot de passe réellement sécurisé, ce qui est une porte ouverte aux malfaiteurs. Ceci est aussi valable pour les caméras de particuliers qui ont un système de sécurité à leur domicile.

Quel modèle choisir ?

Les caméras de sécurité ont beaucoup évolué et sont maintenant facilement accessibles au grand public. Ceci n’est pas forcément avantageux pour les entreprises car certains fabricants, au prix de la compétitivité, mettent sur le marché des nouveautés qui ne sont pas d’une grande qualité au niveau sécuritaire. C’est pour cela qu’en tant qu’entreprise (ou même particulier), il vous faut faire appel à un fournisseur professionnel et sérieux, comme par exemple RS Components en ligne, qui garantira un meilleur niveau de sécurité. Ensuite, au niveau du type de caméra, cela dépendra de la zone que vous avez à filmer. Les caméras thermiques appréciées car excellentes pour les entrepôts plutôt grands et obscurs, vu que le manque de lumière ne les affecte pas. Pour des zones où vous souhaitez avoir une image standard, plusieurs options s’offrent à vous au niveau de la qualité de résolution, de la forme et de l’adaptation à la lumière, choix qui se feront en fonction de la zone à filmer.

Comment se protéger ?

La première chose à faire est de définir un mot de passe avec un niveau élevé de sécurité car cela peut être le premier obstacle pour un pirate. Ensuite, si vous êtes inquiet pour votre webcam d’ordinateur, installez un antivirus. En ce qui concerne les entreprises et les systèmes de surveillance plus gros, il est nécessaire de choisir un type de caméra sûr mais aussi de se renseigner sur les possibles failles du modèle en question car les pirates adapteront leur tactique en repérant celui auquel ils ont à faire. Finalement, si vous le souhaitez, il est aussi possible d’installer des caméras en circuits fermés. C’est-à-dire non connectées à un réseau, ce qui immunise efficacement contre les piratages en ligne.

La menace

La menace des piratages de caméras de surveillance est bien réelle. La première étape vers une meilleure sécurité est de se renseigner sur la manière dont les pirates agissent et sur les moyens disponibles pour se protéger, que vous soyez une entreprise ou un particulier. En bref, assurez-vous d’acheter votre système de surveillance chez un professionnel, renseignez-vous sur les failles et n’oubliez pas les réflexes de base comme l’installation d’un mot de passe à sécurité élevée.