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Et si le Cloud aidait à sécuriser Internet

Les fournisseurs de services de cloud computing sont aujourd’hui sur la sellette : ils vont devoir améliorer la sécurité d’Internet ! Les clients du cloud manifestent de plus en plus leur intérêt pour des services d’accès à Internet sécurisés, exempts de menaces malveillantes comme Heartbleed ou l’amplification DDoS, pour ne prendre que ces deux exemples. A chaque attaque, en effet, les pertes commerciales sont de plus en plus importantes. Les attaques qui impactent les clients non protégés compromettent leur sécurité et dégradent l’image de l’entreprise ou de ses marques. Les fournisseurs d’accès ont aidé à filtrer les activités malveillantes provenant des réseaux clients depuis des années dans le but de permettre aux équipes internes des entreprises et des administrations de se concentrer sur les attaques les plus avancées, mais est-ce désormais suffisant ?

Pour une plus grande sécurité des réseaux
Dès 2005, plusieurs experts de la sécurité Internet se posaient la question de savoir si le Cloud pouvait aider à sécuriser Internet. Quelques articles publiés à cette époque en témoignent, réclamant que les fournisseurs de services Internet, d’hébergement, de services cloud et de bande passante s’impliquent, dans leur propre intérêt, pour aider à sécuriser Internet. Certains affirmaient que le temps était venu d’agir, demandant pourquoi les FAI n’étaient pas tenus de livrer des données sûres et sans danger. Dans la récente Loi de Programmation Militaire qui a fait l’objet d’un large débat autour de la sécurité informatique, les fournisseurs de services Internet semblent désignés comme ceux qui peuvent contribuer à l’amélioration rapide de la cybersécurité, grâce à leur possibilité d’agir en temps réel. De même que l’abonné au réseau d’eau potable exige que l’eau qui arrive chez lui soit saine, le trafic qui passe par les tuyaux des ISP doit être sûr et exempt de menaces, positivant la technologie déployée dans le Cloud et protégeant l’utilisateur final contre les attaques par DDoS et les cybermenaces de tous ordres. Quel intérêt en effet de disposer d’un énorme réservoir (le Cloud) et de l’alimenter en eau contaminée (malwares et autres menaces) ?

Quelques exemples de dangers…
Comme les récents événements l’ont encore confirmé, aucune entreprise ni aucune administration n’est à l’abri des risques de sécurité sur Internet. La découverte de Heartbleed a ébranlé les entreprises bien au-delà du monde de la sécurité. Cette vulnérabilité laissant lire la mémoire d’un serveur par un attaquant, concerne de nombreux services Internet. A l’évidence, la sécurité et la confidentialité de nombreux serveurs Web étaient un leurre. Il ne fait aucun doute que Heartbleed a permis la fuite d’innombrables secrets et données sensibles au profit de pirates, et les conséquences sont à terme encore incalculables. Cette attaque restera sans conteste le hacking le plus répandu de l’histoire du Web parce que le nombre de communications « sécurisées » SSL, concernées directement, est sans précédent. Malheureusement, les problèmes de cybersécurité ne disparaissent pas lorsqu’ils qu’ils sont découverts. La mise à disposition de correctifs n’empêche pas que les vulnérabilités continuent à exister dans d’innombrables systèmes accessibles via Internet. L’amplification de Heartbleed risque d’être plus rapide que la mise en place des mises à jour. Autre tendance actuelle : le détournement de l’utilisation de services Internet standard tels que DNS (Domain Name System) et NTP (Network Time Protocol) par des robots lors d’attaques par déni de service distribué. Heartbleed et les attaques DDoS par amplification sont deux exemples des problèmes de cybersécurité posés par un Internet non sécurisé. Le trafic malveillant portant ces menaces circule librement sur la plupart des réseaux de fournisseurs de services. Les hébergeurs accueillent des clients dont le système d’information mal sécurisé fait du Cloud public une plate-forme de services vulnérables. Comble de l’ironie, la plupart des clients dépensent de l’argent et paient  leur fournisseur pour une bande passante véhiculant un contenu Internet potentiellement dangereux.

Les technologies existent
Les fournisseurs de cloud doivent se doter de technologies qui permettent de répondre à quatre exigences de management des attaques et du réseau. Tout abord se défendre contre les menaces du réseau. La majorité des attaques DDoS se produit au niveau des couches L3 et L4. En conséquence, il convient de -serveur. Ensuite se défendre contre les menaces applicatives ; de nombreuses applications, y compris celles qui sont basées sur des communications chiffrées à l’aide de Secure Sockets Layer (SSL), sont vulnérables face aux attaques par DDoS de la couche applicative qui utilisent L7 comme vecteur analyse analyser les incidents de sécurité sur le réseau. Enfin, il faut assurer le Bypass du réseau ; Il est en effet essentiel de maintenir la disponibilité permanente du une technologie intelligente de dérivation du réseau de faible alimentation pour éliminer les interruptions de service en cas de panne de courant ou d’équipement ou lors de la maintenance de routine et lors des  mises à jour de la configuration.

Tous les marchés reposent sur l’offre et la demande. Les entreprises (et on parle là des dirigeants, pas seulement des responsables de la sécurité) ont pris conscience qu’elles pouvaient tomber, ou au moins leurs activités connectées, victimes d’une cyber-attaque. De nombreux DSI et RSSI sont aujourd’hui disposés à acheter de la bande passante Internet ‘propre’. Et la tendance va aller majoritairement dans ce sens. Alors ils commencent à chercher activement des solutions. Si les fournisseurs de services empêchent les DDoS et autres cybermenaces de traverser leurs réseaux, leurs clients sont d’ores et déjà prêts à acheter de la bande passante plus sûre, avec de meilleures garanties pour leurs données sur le cloud et sur leurs réseaux. Pourquoi, dans ces conditions, les fournisseurs de services du cloud ne développent-ils pas une offre adaptée ? Leurs parts de marché sont en risque de se réduire, au bénéfice d’autres acteurs, s’ils ne répondent pas à cette exigence. (Par Adrian Bisaz, Vice President Sales EMEA de Corero Network Security)

Le Bitcoin : populaire mais risqué

Selon l’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » réalisée par Kaspersky Lab, les malwares ciblant le Bitcoin sont devenus « monnaie courante » en 2013. Le nombre d’attaques contre cette crypto-monnaie a ainsi été multiplié par plus de 2,5 pour atteindre un nombre de 8,3 millions incidents recensés. Créé notamment pour permettre des paiements anonymes sur Internet, le bitcoin rencontre un immense succès depuis quelques années. Début 2013, il s’échangeait au cours de 13.6$ et en décembre dernier, il culminait au taux record de 1200$. Au fil de l’année, le cours de la monnaie virtuelle a connu des hauts et des bas mais, depuis avril 2013, il n’est jamais descendu à moins de 80$. Ce phénomène a inévitablement attiré l’attention des escrocs. Pour compliquer le problème, les bitcoins sont souvent une proie facile pour les cybercriminels : si les utilisateurs les stockent sur leurs ordinateurs sous une forme non cryptée, il suffit aux pirates de s’approprier le fichier du « portefeuille » pour obtenir les informations relatives à son contenu et accéder au compte de leur victime.

Sur la trentaine d’échantillons de malware financiers, étudiés dans le cadre de l’étude de Kaspersky Lab, neuf concernaient un programme conçu pour voler des bitcoins. Ceux-ci représentaient au total 29 % des cyberattaques financières s’appuyant sur des applications malveillantes. Les outils employés par les cybercriminels pour dérober des bitcoins peuvent être classés en deux catégories. La première se compose de programmes destinés au vol des fichiers de portefeuille. Les applications de la seconde catégorie installent un logiciel qui génère des bitcoins (opération dite de « mining ») sur un ordinateur infecté. Dans l’absolu, les voleurs de portefeuille de bitcoins ont perpétré deux fois plus d’attaques en 2013. Cependant, les outils de « mining » se sont développés plus rapidement.

« En 2013, la valeur du bitcoin a été multipliée par plus de 85, ce qui a bien entendu attiré l’attention des cybercriminels. Vers la fin de l’année, le nombre d’utilisateurs attaqués par des malwares ciblant les bitcoins a commencé à se rapprocher de celui des victimes de cybermenaces bancaires plus classiques. Les détenteurs de bitcoins doivent donc être particulièrement prudents car il est quasiment impossible de récupérer l’argent virtuel volé. C’est le risque inhérent à l’utilisation d’une crypto-monnaie qui circule sans aucun contrôle des pouvoirs publics », commente Sergey Lozhkin, chercheur senior en sécurité pour Kaspersky Lab.

Pourcentage d’utilisateurs attaqués par différents types de malware chaque mois

Plus d’utilisateurs donc plus de risques, comment lutter ?
Pour une utilisation sécurisée des crypto-monnaies, les experts de Kaspersky Lab conseillent de conserver les fichiers de portefeuille sur des supports cryptés. Pour un stockage à long terme, l’utilisateur pourra transférer la somme virtuelle dans un portefeuille dédié et en noter les détails sur le papier. Il importe également d’installer sur l’ordinateur une protection fiable contre les logiciels malveillants, via une solution éprouvée de sécurité Internet. L’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » s’appuie sur des données fournies bénévolement par les participants du réseau Kaspersky Security Network. KSN est une infrastructure mondiale distribuée dans le cloud et conçue pour traiter rapidement des données anonymisées relatives aux menaces rencontrées par les utilisateurs des produits Kaspersky Lab.

 

Blue Coat protège Chorégie, le GIE informatique qui gère l’assurance maladie de 6 millions de français

Afin de répondre aux exigences croissantes que connaît l’environnement de la santé depuis plusieurs années, de grands acteurs de la protection sociale (MGEN, LMDE et MFP Services) ont regroupé la gestion de leurs systèmes d’information pour créer le Groupement d’Intérêt Economique (GIE) CHOREGIE, gérant ainsi la conception, le développement et l’exploitation des systèmes d’information des membres du GIE, l’assistance et le conseil aux utilisateurs.

Chorégie en quelques chiffres
Le GIE Chorégie emploie 430 collaborateurs répartis sur 3 sites, gère l’informatique de l’assurance maladie de 6 millions de français, traite 400 000 feuilles de soins par jour, gère 6,5 millions de cartes européennes d’assurance maladie et 5,6 millions de cartes Vitales.

Le problème
Chorégie offrant un accès Internet aux utilisateurs des mutuelles opérées, ainsi qu’à ses propres équipes, se doit de sécuriser l’usage qui en est fait afin de respecter : le cadre légale et réglementaire français, les politiques de sécurité des systèmes d’information en vigueur.

Les premières solutions externalisées
Au début Chorégie a fait appel à un opérateur externe pour gérer toute l’infrastructure, dans une plateforme partagée, puis chez un second opérateur sur une plateforme dédiée. La première solution imposait la montée de versions logicielles, ce qui posait des incidents de fonctionnement, et même si la seconde solution leur redonnait ce contrôle, la solution hébergée présentait toujours de nombreux inconvénients : infrastructure sous dimensionnée, délai de réactivité en cas d’incident, problème de facturation, de continuité de service et de gestion des profils.

La solution interne
Le GIE a donc décidé de se doter d’une infrastructure interne. Après un appel d’offre lancé, le choix a été entériné six mois plus tard avec un déploiement dans les mois qui ont suivis. Chorégie a alors demandé à trois intégrateurs de leur faire des propositions pour la partie sécurité, en leur demandant d’inclure au moins deux prestataires différents, les propositions devant intégrer un engagement avec des pénalités en cas de problèmes. Les trois intégrateurs n’ont finalement proposé qu’un seul prestataire de solution de sécurité, celui qu’elles jugeaient capable de répondre entièrement à cette demande : Blue Coat.

Il est vite apparu que Blue Coat était le seul fournisseur de solutions de sécurité informatique capable de répondre en totalité aux contraintes d’exploitation de Chorégie. Blue Coat a également été retenu grâce à ses points forts : leader du marché du filtrage des accès Internet et une solution évolutive.

C’est l’intégrateur NTT Com Security (ex Integralis) qui a été choisi par Chorégie pour effectuer le déploiement. Le choix de NTT Com Security s’est fait sur trois principaux critères : les nombreuses références, une très bonne maîtrise de la solution Blue Coat et ce sont les seuls qui ont accepté l’engagement avec pénalités en cas de problèmes.

La solution
La solution de sécurité Blue Coat déployée chez Chorégie s’appuie sur 4 produits : la passerelle web (ProxySG 900-20),  l’anti-virus (ProxyAV ), le filtrage d’URL (WebFilter)  et PacketShaper pour la partie visibilité de la ligne internet. Cette architecture de sécurité protège l’ensemble du datacenter de Chorégie, ainsi que plus de 13 000  personnes en externe qui travaillent dans les mutuelles du GIE et 600 personnes en interne. Les retours des utilisateurs sont très positifs : « facile à prendre en main » et « agréable à utiliser » sont les avis qui reviennent le plus.

Christian Adragna, Directeur de la Sécurité des Systèmes d’Information de Chorégie, explique : « La solution Blue Coat répond parfaitement à l’ensemble de nos besoins, et fait preuve d’une robustesse et d’une fiabilité impressionnante. Lorsque l’on évolue dans un environnement aussi sensible que celui de Chorégie, la fiabilité et la qualité de services sont des valeurs essentielles ». La qualité du support, géré par NTT Com Security, est également très appréciée. Les principaux avantages mis en avant par Chorégie sont la disponibilité et la fiabilité de la solution Blue Coat. Il n’y a eu pratiquement aucun incident depuis sa mise en place, et même en cas d’incident la grande réactivité de NTT Com Security permet de le résoudre très rapidement. La traçabilité, qui est une conformité réglementaire à respecter, et la gestion précise des catégories sont aussi présentées comme des avantages déterminant de la solution.

Et après
Chorégie réfléchit à l’amélioration de ses solutions existantes autour notamment des thématiques suivantes : le chiffrement des données sensibles, la protection des réseaux au regard des nouveaux usages, la continuité de service (extension et modernisation des moyens de sauvegarde). Cette dernière sera d’ailleurs déployée courant 2014.

De l’importance de la formation des employés dans la sécurité en entreprise

Forrester montre que les Européens sont maintenant plus connectés que jamais, la plupart possédant deux terminaux au moins. Puisque l’utilisation des terminaux personnels sur le lieu de travail continue de croître, la formation des employés va devenir essentielle. Beaucoup d’habitudes prises lors de l’utilisation de ces appareils personnels représentent un danger pour les entreprises, donc les employés doivent comprendre l’importance de sécuriser les données. Ils sont la plus grande menace en termes de fuites de données. Le fait que Dropbox soit actuellement utilisé dans 95% des entreprises du Fortune 500 signifie que, dès à présent, une part énorme des données professionnelles sont vulnérables.

Malheureusement pour les responsables informatiques, il ne suffit pas d’installer une solution mobile sécurisée pour protéger les données. En plus de devoir mettre en œuvre un changement technologique, les entreprises doivent également lancer un changement culturel au sein du lieu de travail. Les employés doivent avoir une meilleure connaissance du moment où les données  professionnelles sont en sécurité ou non. Un des plus grands enjeux que les organisations doivent affronter est l’envoi par les employés des documents d’entreprise sensibles sur leur messagerie personnelle. Une fois qu’un document est divulgué, il n’est plus sous le contrôle de l’organisation, sa sécurité ne peut plus donc être contrôlée.

Dropbox est un cauchemar pour les départements informatiques car il génère un stockage dans le Cloud et la synchronisation des dossiers hors des entreprises. Dropbox fourni un service pratique pour les employés, mais a eu un grand nombre d’intrusions médiatisées. On en retrouve notamment en 2012 lorsque des mots de passe volés ont été utilisés pour accéder à un certain nombre de comptes Dropbox, ou encore lorsqu’en 2011 Dropbox avait éteint la fonction mot de passe, laissant toutes les données stockées sans aucune protection. Cependant, malgré ces failles médiatisées, les employés continuent d’utiliser ce service pour stocker des données sensibles. Des recherches récentes effectuées par Spiceworks Research ont constatées que 40% des employés dans l’informatique utilisent Dropbox, ou ont l’intention d’utiliser Dropbox en tant que service approuvé de partage de fichiers pour leur entreprise.

IBM a récemment interdit l’usage de Dropbox, d’iCloud et le transfert d’emails professionnels par leurs employés vers leur boite d’emails personnelle. La raison de cela est qu’il s’est avéré que ses employés avaient un manque de connaissances énorme sur ce qui constitue un risque actuellement.

Les trois raisons les plus importantes pour lesquelles les employés deviennent une menace de sécurité sont :
– L’utilisation de programmes non-autorisés sur des appareils ou du matériel d’entreprise
– Le transfert de dossiers entre les ordinateurs professionnels et personnels afin de travailler de chez soi
– La mauvaise utilisation des mots de passe – le partage de mots de passe ou l’utilisation du même mot de passe pour les applications professionnelles et personnelles

Les gens trouveront toujours un moyen d’utiliser l’appareil ou l’application qu’ils veulent, en dépit des conséquences sur la sécurité. Pour cette raison ils doivent être formés à utiliser la technologie d’une manière nouvelle qui puisse assurer aussi la sécurité des données. Les entreprises doivent faire quelques concessions, bien sûr. La connaissance – des appareils et applications – est vitale et elles doivent assurer la formation sur la sécurité des données et sur les bonnes pratiques autour de la sécurité de l’information. Si on offre une meilleure expérience d’utilisation en toute sécurité aux employés, alors ils sont moins enclins à trouver des moyens pour les contourner. Combiné à des recommandations de sécurité, les entreprises peuvent mettre en place une mobilité sécurisée sans employer une stratégie de contrôle fort.

Une approche “conteneur” de la sécurité mobile supprime la grande majorité des possibilités de fuites de données. Les employés peuvent exploiter au maximum un terminal pendant leur temps personnel et peu importe ce qu’ils font avec, les données d’entreprise sensibles resteront compartimentées en toute sécurité au sein de l’appareil. Pour poursuivre notre exemple concernant le partage de fichier, Box a une application sécurisée via une plateforme de sécurisation professionnelle. Celle-ci est contenue dans un compartiment sécurisé, afin de prévenir toute fuite de données, mais permet un accès aux documents professionnels à tout moment et de partout. (Par Florian Bienvenu, VP Europe Centrale et Europe du Sud de Good Technology)

Les objets connectés vont-ils inviter virus et pirates à la maison ?

Nous avons beaucoup entendu parler dernièrement de l’Internet des Objets et des implications, en termes de sécurité, que sous-entendrait l’émergence de 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020. Les experts de Symantec ont déjà détecté un ver nommé Linux.Darlloz, qui ciblait initialement les ordinateurs domestiques, décodeurs et routeurs, et qui infecte désormais les ordinateurs à la recherche de monnaies cryptographiques – à savoir Mincoins et Dogecoins.

Ce qu’il est intéressant de souligner ici est l’évolution parallèle entre un tel maliciel ayant la capacité de se répandre dans l’Internet des Objets, et le défi grandissant de sécuriser ce nouvel espace tout en restant au-devant des dangers menaçant les outils que nous utilisons tous les jours et sur lesquels nous nous reposons quotidiennement.

L’objet connecté en cheval de Troie du Big Data?
Pour Stéphane Darracq, PDG de makazi group, au-delà des services immédiats qu’ils rendent à leurs utilisateurs et de leur rôle de canal de communication, la vocation des objets connectés est aussi de collecter des données en très grande quantité. Température de la maison, rythme cardiaque du sportif, vitesse d’un véhicule, géo-localisation de son utilisateur : autant de données d’une grande diversité dont il ne fait pas de doutes qu’elles iront bientôt constituer des bases de données et enrichir l’information déjà collectée sur les utilisateurs. Il n’y a alors qu’un pas à franchir pour conclure que la véritable valeur de ces objets connectés réside dans leur capacité à collecter des données récentes, variées, d’une très grande richesse d’information et en très grande quantité. L’utilisation de celles-ci conduira logiquement à de nouveaux modèles d’affaires créateurs de valeur pour toutes les parties prenantes.

Comment sinon justifier le prix impressionnant de 2,3 milliards de dollars payé par Google pour le rachat de la société Nest Labs au début de l’année 2014 ? Au-delà des thermostats design de cette société installés dans les maisons californiennes par des propriétaires soucieux d’économies d’énergie, il ne fait aucun doute que ce n’est pas le chiffre d’affaires de quelques dizaines de millions de dollars de la société qui justifie une telle valorisation : ce sont bien les flux d’informations collectés chez leurs utilisateurs qui intéressent Google dans la cadre de sa stratégie d’agrégation de données et vont lui permettre à terme de croiser ces données du monde physique – la maison, la voiture, l’environnement visuel – avec les milliards de données digitales qu’il collecte déjà depuis ses débuts.

L’idée de Google est claire: ajouter un nouveau point d’entrée au sein des foyers – américains dans un premier temps – pour décrypter de façon encore plus précise les habitudes, les usages et les comportements des utilisateurs, via l’analyse des données collectées par les thermostats conçus par Nest Labs. Les spécialistes du marketing digital y auront reconnu le fameux « cookie » physique ou marqueur des comportements et des activités des consommateurs dans le monde réel …. Passerelle vers l’enrichissement d’autres données purement digitales.

De multiples opportunités de nouveaux modèles d’affaires pour les acteurs économiques
Dans ce futur ou tout objet pourra être connecté les vainqueurs ne seront pas les seuls fabricants de ces objets connectés. Il y a fort à parier que les entreprises qui parviendront à imaginer des services répondant aux besoins identifiés grâce à ces données et qui sauront trouver de nouveaux modèles économiques créateur de valeur à partir des montagnes de données collectées seront les véritables bénéficiaires de cette révolution en marche de l’« Internet of everything ». A ce titre, l’utilisation des données à des fins de communication ou de ciblage publicitaire compte parmi les pistes les plus avancées : en s’équipant de plateformes logicielles de gestion des données (ou DMP pour « Data Management Platform » selon l’acronyme consacré), les grands annonceurs publicitaires seront très vite à même d’enrichir leur communication avec leurs clients grâce aux informations spécifiques remontées via les capteurs de la maison ou de la voiture connectée par exemple.

Le juge de paix sera le consommateur final
Il ne fait aucun doute que les objets connectés vont modifier en profondeur notre quotidien. Que ce soit dans le domaine de la santé, du sport, de l’automobile, le grand public va adopter ces objets utiles ou répondant à de nouveaux besoins. Attention toutefois aux risques juridiques et de réputation que font prendre aux entreprises l’utilisation de données souvent personnelles ou rattachées à des données personnelles ! Seul le respect des règles juridiques régissant l’utilisation des données personnelles par les entreprises feront disparaître les réticences du grand public devant la pertinence ou l’attractivité des nouveaux services proposés grâce à l’utilisation intelligente de ces données. L’enjeu est double pour  les entreprises qui sauront mener cette démarche, avec la création de valeur grâce à de nouveaux services ciblés à destination de leurs clients mais aussi la création d’un véritable « capital data ».

Les principales menaces de sécurité qui pèsent sur les entreprises

HP vient de publier son rapport Cyber Risk Report 2013, où sont identifiées les principales vulnérabilités qui touchent les entreprises dans le domaine de la sécurité. Cette étude propose par ailleurs une analyse du paysage des menaces, actuellement en pleine expansion.

Réalisée par le laboratoire de la recherche en sécurité HP Security Research, cette étude annuelle fournit des données complètes et une analyse approfondies des questions de sécurité les plus pressantes pour les entreprises. Cette édition dévoile les facteurs qui ont le plus contribué à élargir la surface d’attaque en 2013 – à savoir l’utilisation croissante des terminaux mobiles, la prolifération des logiciels non sécurisés et l’utilisation croissante de Java – tout en proposant aux entreprises des mesures appropriées pour réduire les risques de sécurité, ainsi que l’impact global des attaques.

« Les hackers sont plus performants que jamais et ils collaborent plus efficacement entre eux dans le but d’exploiter au mieux les vulnérabilités sur une surface d’attaque en expansion permanente », a déclaré Jacob West, directeur de la technologie, Enterprise Security Products, HP. « L’industrie doit par conséquent faire preuve de proactivité et partager les renseignements et les tactiques de sécurité pour lutter contre les activités malveillantes entraînées par un marché du cybercrime en plein essor. »

Faits marquants et principales conclusions de l’étude Cyber Risk 2013
·  Si les recherches consacrées aux vulnérabilités ont continué à susciter un vif intérêt, le nombre total de vulnérabilités annoncées officiellement a baissé de 6 % en un an, tandis que le nombre de vulnérabilités importantes a diminué pour la quatrième année consécutive (-9 %). Bien que non quantifiable, ce déclin peut être l’indication d’une forte augmentation des vulnérabilités qui ne sont pas annoncées officiellement mais, au contraire, qui sont transmises au « marché noir » en vue d’une utilisation privée et/ou malveillante.

·  Près de 80 %(2) des applications examinées contenaient des vulnérabilités dont l’origine se situe à l’extérieur du code source. Même un logiciel développé avec rigueur peut s’avérer particulièrement vulnérable s’il est mal configuré.

·  Les définitions variables et incohérentes du terme « malware » compliquent l’analyse des risques. Dans un examen portant sur plus de 500 000 applications mobiles pour Android, HP a constaté des écarts importants entre la façon dont les moteurs antivirus et les fournisseurs de plateformes mobiles classent les logiciels malveillants.(3)

·  46 %(2) des applications mobiles étudiées utilisent le chiffrement de manière inappropriée. L’étude de HP montre que les développeurs d’applications mobiles font rarement appel aux techniques de chiffrement pour stocker des données sensibles sur les appareils mobiles, s’appuient au contraire sur des algorithmes faibles, ou utilisent de façon inappropriée des outils de chiffrement plus forts, ce qui les rend inefficaces.

·  En 2013, Internet Explorer était l’application la plus ciblée par les spécialistes en vulnérabilités de la HP Zero Day Initiative (ZDI) avec plus de 50 %(4) des vulnérabilités acquises par le programme. Cette attention est liée au fait que les forces du marché [officielles et illégales] concentrent leurs recherches sur les vulnérabilités de Microsoft, ce qui ne reflète pas le niveau de sécurité global d’Internet Explorer.

·  Les vulnérabilités liées au contournement de la « sandbox » des applications sont les plus fréquentes et les plus graves pour les utilisateurs de Java(2). Les hackers ont considérablement haussé le niveau des agressions contre Java en ciblant simultanément plusieurs vulnérabilités connues (et « jour zéro ») dans des attaques combinées menées contre des objectifs spécifiques.

Principales recommandations
Dans un environnement où les cyberattaques sont de plus en plus nombreuses et la demande en logiciels sécurisés de plus en plus forte, il est impératif d’éliminer les possibilités de révéler involontairement des informations pouvant être exploitées par des pirates informatiques. Les entreprises comme les développeurs doivent rester au fait des failles de sécurité dans les frameworks et autres codes tierce partie, tout particulièrement dans le cas des plates-formes de développement mobile hybrides. Des directives de sécurité robustes doivent être appliquées pour protéger l’intégrité des applications et la confidentialité des utilisateurs. S’il est impossible d’éliminer la surface d’attaque sans pénaliser les fonctionnalités, une bonne combinaison des personnes, des processus et des technologies peut permettre aux entreprises de minimiser efficacement les vulnérabilités alentour pour réduire considérablement les risques globaux. La collaboration et le partage de renseignements sur les menaces entre les professionnels de la sécurité informatique permet de connaître de façon plus approfondie la tactique des adversaires, avec à la clé des stratégies de défense davantage proactives, l’incorporation de protections renforcées dans les solutions de sécurité proposées, et un environnement globalement plus sûr.

HP publie son étude Cyber Risk chaque année depuis 2009. Le laboratoire HP Security Research s’appuie sur un certain nombre de sources internes et externes pour réaliser cette étude, parmi lesquelles la HP Zero Day Initiative, les évaluations de sécurité HP Fortify on Demand, les études de sécurité HP Fortify Software Security Research, les laboratoires ReversingLabs et le référentiel de vulnérabilités du gouvernement américain (National Vulnerability Database). La méthodologie complète est présentée en détail dans le rapport.

Equipes de sécurité – l’humain au cœur du dispositif de défense

Fin de règne pour les produits magiques de sécurité – Retour aux travaux manuels ? Les 15 dernières années ont vu fleurir un nombre incroyable de produits « magiques » de sécurité informatique. Leur point commun étant leur capacité à opérer sans ou avec très peu de ressources humaines impliquées. Le meilleur exemple de cette évolution est probablement l’avènement de l’IPS, pensé pour remplacer le bon vieil outil IDS trop consommateur de ressources dans l’analyse des évènements de sécurité. « Si on peut détecter, autant décider de bloquer automatiquement ! ».

Seulement, de nos jours, la majorité des attaques sérieuses et ciblées, commanditées et réalisées sur mesure sont détectées à posteriori par l’entreprise et souvent grâce à un signal faible, voire même un coup de chance (comportement étrange, remontée utilisateur, nouveau flux détecté, etc.). Ces attaques ne peuvent donc pas être bloquées à priori car elles sont pensées pour passer au travers (ou à coté) des outils de détection classiques. Ces outils continuent de détecter et de stopper une majorité d’attaques non ciblées ou non sophistiquées générant des signaux forts (exploit frontal de vulnérabilités réseau par exemple).

Pour adresser le risque lié aux attaques ciblées commanditées et hautement financées, il est nécessaire de changer de posture de défense et de repositionner l’humain au centre des décisions.

Ainsi, on demande aujourd’hui aux IPS de nouvelle génération (NGIPS) d’être capables de remonter des Indicateurs de Compromission. Ceux-ci sont des évènements de sécurité qui, une fois corrélés et enrichis par le contexte local du réseau, font apparaître des soupçons forts de compromission pour telle ou telle machine du réseau. Comme il s’agit de soupçons et uniquement de soupçons, l’IPS Next-Generation ne peut pas décider de bloquer sans l’avis expert d’un analyste de sécurité.

Ne serait-ce pas un retour à la détection d’intrusion ? Quoi qu’il en soit, les Indicateurs de Compromission et l’expertise de l’équipe qui analyse ces indicateurs sont clés dans la capacité de détection de la présence d’une attaque ciblée sur un réseau.

Un nouveau métier pour les analystes et un besoin pour de nouveaux processus et outils : le Forensic et la remédiation
La découverte d’une attaque ciblée ouvre un chantier nouveau et ardu qui doit faire partie intégrante de la nouvelle posture de défense de l’entreprise. L’attaque est réelle, il faut être capable d’en définir le scope, d’en comprendre la dynamique complète avant de décider de se découvrir en reprenant le contrôle et en l’annihilant.

De nouveaux processus et outils sont nécessaires à cette tâche. Il faut de réelles capacités de Forensic et de retour en arrière. La capacité de remonter le temps pour comprendre le scénario d’attaque et son niveau de déploiement est nécessaire pour décider de la « bascule » (reprise du contrôle et suppression des codes ennemis déployés).

Pour la « bascule » également, il faut adopter de nouvelles capacités techniques et opérationnelles. Souvent, une telle attaque a permis de déployer un écosystème de malwares avancés sur un grand nombre de machines du réseau. Une bascule efficace doit être brutale et globale. Or, ces capacités n’étaient que très rarement intégrées dans les postures de sécurité historiquement adoptées dans les entreprises.

Encore une fois, que ce soit sur les tâches de recherche et de compréhension de l’attaque ciblée sophistiquée et sur les tâches de « bascule » et de reprise de contrôle, la compétence des ingénieurs sécurité en charge du sujet est la clé pour le succès de l’opération. (Par Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud, Sourcefire pour DataSecurityBreach.fr)

En 2014, le besoin de sécurité va bouleverser le marché de la sauvegarde Cloud

Le cloud, qui était il y a quelques mois encore vu comme un moyen simple et inoffensif de sauvegarder des données, va devoir se renouveler en 2014 pour continuer de séduire les professionnels. (Par Sergey Kandaurov, directeur de la gestion produit chez Acronis, pour Data Security Breach).

L’année 2013 a été marquée par de nombreux scandales en termes de sécurité et d’espionnage dans ce secteur. La demande des clients en 2014 va être impactée par ces affaires puisque la sécurité devient maintenant la priorité absolue. Les entreprises vont tout d’abord réfléchir d’avantage à ce qu’elles sauvegardent et où elles sauvegardent. La sécurité, la flexibilité et la confiance vont devenir des caractéristiques indispensables, favorisant ainsi l’apparition de solutions et de produits spécifiques à la sécurisation des données. Parallèlement les fournisseurs de solutions dans le Cloud de petites envergures vont mettre en avant une certaine proximité avec leurs clients et la qualité du service adjacente pour se différencier des fournisseurs leaders. Voici les 3 prédictions pour ce secteur pour 2014 :

1. Une sécurité accrue.
Après avoir passé un an à entendre les mots « PRISM » ou encore « Snowden », les consommateurs sont beaucoup plus conscients du type d’information qu’ils peuvent sauvegarder ou non sur des serveurs distants. Par conséquent, les entreprises vont multiplier leurs outils de sécurité afin de protéger les données sensibles. Nombreuses seront celles qui quitteront les services de Cloud public, comme Dropbox par exemple, pour se tourner vers un Cloud privé, plus sécurisé, leur permettant ainsi de garder le contrôle sur leurs propres fichiers.

2. Des nouveaux outils et services pour protéger les données dans le Cloud.
Avec la généralisation du Cloud, de plus en plus d’entreprises stockent leurs données dans le « nuage » informatique. La question de la continuité des activités en cas de problème va donc être un problème central dans les mois à venir. Avec un nombre de data stockées de plus en plus important, le risque d’un dysfonctionnement et d’une indisponibilité temporaire augmente. Les entreprises seront donc en demande de solutions innovantes pour parer à l’éventualité d’une perte ou d’une impossibilité d’accès aux données. Les professionnels chercheront plusieurs solutions alternatives pour stocker localement les fichiers basés dans le Cloud d’un côté, et pour sauvegarder rapidement et simplement les serveurs dans d’autres Cloud de l’autre.

3. Un focus sur la location physique de serveurs Cloud
Les clients vont commencer à opter pour des fournisseurs de solutions dans le Cloud stockant les informations dans une zone géographique proche, si possible dans le même pays. Ce constat est valable mondialement mais le sera encore plus en Europe. Ce « data nationalisme » protégera les données des gouvernements extérieurs. Par conséquent, cela permettra aux fournisseurs locaux de se développer face aux géants du secteur.

Ces fournisseurs pourront souvent fournir un service plus personnalisé et un meilleur suivi… 2014 sera donc l’année des « petits » fournisseurs.

Le top 8 de ses prévisions de cybersécurité pour 2014

WatchGuard Technologies, éditeur de plateformes de sécurité intégrées, publie ses prévisions annuelles de cyber-sécurité pour 2014. Parmi les éléments listés, l’équipe de chercheurs en sécurité de WatchGuard s’attend à des avancées dans le domaine des rançongiciels (ransomware), à des piratages visant l’Internet des objets, à des attaques ciblant les infrastructures stratégiques et à une violation des données du portail américain des assurances maladie Healthcare.gov.

« Entre le développement de botnets par des agences gouvernementales opérant dans l’ombre, les importantes failles de sécurité comme celle subie par Adobe et les logiciels malveillants particulièrement nuisibles de type CryptoLocker, 2013 aura été une année éprouvante pour les spécialistes de la cybersécurité », commente Corey Nachreiner, Directeur de la stratégie de sécurité de WatchGuard Technologies. « Cependant, grâce aux nouveaux outils de visibilité désormais disponibles, 2014 devrait être l’année de la visibilité en matière de sécurité. Le paysage des menaces continue certes à évoluer à un rythme effréné en raison de l’apparition de nouvelles techniques évoluées d’exploitation des vulnérabilités et de l’orientation des criminels vers de nouvelles cibles. Néanmoins, les professionnels de la sécurité devraient pouvoir utiliser ces nouveaux outils de visibilité afin de faire, à nouveau, pencher la balance de la cyberguerre en leur faveur. »

Les principales prévisions pour 2014 en matière de sécurité :
1.       Le portail américain des assurances maladie sera la cible de nombreuses attaques : WatchGuard s’attend à ce que le site américain Healthcare.gov subisse au moins une violation de données en 2014. Du fait de sa popularité et de la valeur des données qu’il stocke, Healthcare.gov constitue une cible particulièrement attractive pour les cybercriminels. En réalité, cette violation a, dans une certaine mesure, déjà débuté. Différents chercheurs en sécurité ont d’ores et déjà mis en évidence plusieurs incidents mineurs (indices d’attaques avortées contre des applications Web, tentatives d’attaque en déni de service (DDoS), etc.).

2.       Le développement du cyber-kidnapping accroît les profits des pirates : Les rançongiciels, une nouvelle classe de logiciels malveillants dont le but est de prendre en otage un ordinateur, ont vu leur nombre augmenter régulièrement ces dernières années, mais une variante particulièrement nuisible a fait son apparition en 2013 : CryptoLocker. Rien que cette année, il a touché plusieurs millions de machines, avec un fort retour sur investissement pour les cybercriminels d’après les estimations. WatchGuard s’attend à ce que de nombreux cyber délinquants tentent d’imiter en 2014 le succès de CryptoLocker, en copiant ses techniques et son mode de fonctionnement. WatchGuard prévoit ainsi une multiplication des rançongiciels en 2014.

3.       Un scénario catastrophe hollywoodien : En 2014, une attaque majeure commanditée par un gouvernement hostile et exploitant les failles d’une infrastructure stratégique pourrait bien transformer un film d’Hollywood en réalité tragique. Et ce, même lorsque les systèmes ciblés ne sont pas connectés à un réseau. Le ver Stuxnet, si souvent montré du doigt, a en effet prouvé que des cyber-attaquants motivés pouvaient infecter une infrastructure non reliée à un réseau avec des résultats potentiellement désastreux. Des chercheurs ont consacré plusieurs années à étudier les vulnérabilités des systèmes de contrôle industriel (ICS) et des solutions de supervision et d’acquisition de données (SCADA), et ont découvert que ces systèmes présentaient de nombreuses vulnérabilités.

4.       L’Internet des objets, nouvelle cible des hackers : WatchGuard s’attend à ce que, l’an prochain, les hackers, qu’ils soient white ou black hat, consacrent plus de temps aux terminaux informatiques non traditionnels comme les voitures, les montres, les jouets et le matériel médical. Si les experts en sécurité informatique insistent depuis plusieurs années sur la nécessité de sécuriser ces périphériques, il semble que le marché n’en réalise l’importance que maintenant. WatchGuard s’attend donc à ce que les hackers s’attachent fortement en 2014 à détecter les failles de ces objets connectés, que ce soit pour les combler ou pour les exploiter.

5.       2014 sera l’année de la visibilité : Ces dernières années, les cybercriminels sont parvenus à pénétrer les défenses de très grandes entreprises malgré l’utilisation de pare-feu et d’antivirus. L’ancienneté des systèmes de défense en place, la mauvaise configuration des contrôles de sécurité et la surabondance de journaux de sécurité ne permettent pas aux professionnels de protéger efficacement leur réseau et de détecter les événements réellement importants. WatchGuard prévoit qu’en 2014 de plus en plus d’entreprises déploieront des outils de visibilité afin de faciliter l’identification des vulnérabilités et la mise en place de stratégies de protection renforcée des données stratégiques.

6.       Attaquer la « chaîne de confiance » sera une technique de choix pour atteindre les cibles les plus difficiles : Si les victimes les plus prestigieuses, telles que les administrations ou les entreprises du CAC 40, bénéficient d’un dispositif de sécurité plus important, ce n’est pas pour autant qu’elles parviendront à arrêter les pirates motivés et patients, qui s’attaqueront au maillon faible de la « chaîne de confiance » de l’entreprise : les partenaires et les sous-traitants. Les cybercriminels les plus doués visant désormais des cibles plus complexes, il faudra s’attendre en 2014 à une exploitation grandissante des vulnérabilités de la « chaîne de confiance », les pirates s’attaquant aux partenaires pour atteindre l’entreprise.

7.       Les attaques deviendront plus nuisibles : La plupart des cyber-attaques et des logiciels malveillants ne sont pas volontairement destructeurs. En effet, lorsqu’un cybercriminel détruit l’ordinateur de sa victime, il ne peut plus accéder à ses ressources. Cependant, l’évolution du profil des pirates fait désormais de la cyber-destruction un objectif valable dans un nombre croissant de cas. Les cybercriminels peuvent également se rendre compte que la menace d’une destruction imminente contribue à améliorer les chances de succès de l’extorsion, comme le compte à rebours utilisé par CryptoLocker pour effrayer les victimes et les amener à coopérer. WatchGuard s’attend ainsi à observer une multiplication des vers, chevaux de Troie et virus destructeurs en 2014.

8.       De technicien à psychologue du cybercrime : Ces dernières années, les attaquants avaient clairement l’avantage sur les défenseurs, s’appuyant sur des tactiques d’esquive et des techniques plus sophistiquées pour pénétrer des défenses vieillissantes. Cependant, le vent est en train de tourner. En 2014, les défenseurs accèderont plus facilement aux solutions de sécurité de nouvelle génération et aux fonctionnalités de protection avancée, rééquilibrant le rapport de force. Mais les cybercriminels n’abandonneront pas facilement la partie. On peut s’attendre à une évolution de leur stratégie, qui sera sans doute moins focalisée sur l’avantage technique et plus sur les faiblesses de la nature humaine. En 2014, attendez-vous à ce que les attaquants privilégient la psychologie à la technologie, en s’appuyant sur la culture populaire et sur différentes techniques (emails d’hameçonnage convaincants, par exemple) pour cibler le maillon le plus faible de la chaîne : l’utilisateur.

Sécurité renforcée pour 1&1

1&1 Internet, un des leaders mondiaux de l’hébergement Web, lance aujourd’hui de nouvelles fonctionnalités pour ses packs hébergement, offrant aux sites Web une performance et une sécurité maximales. Le nouveau CDN (Content Delivery Network) 1&1 propose désormais des temps de chargement plus rapides pour les images et les contenus dynamiques. En plus de la dernière version de PHP, PHP 5.5, 1&1 propose dès aujourd’hui une version d’évaluation pour les applications Click & Build. Par ailleurs, les propriétaires de sites Web peuvent optimiser la sécurité de leur site grâce à 1&1 SiteLock, disponible dans certains packs.

1&1 améliore continuellement son offre hébergement pour tous ceux qui utilisent des applications pour le design et le développement de leur site. Les applications Click & Build les plus populaires sont incluses dans les packs 1&1 et peuvent être installées en Safe Mode ou en Free mode. Désormais, une version d’évaluation est disponible pour tester la compatibilité d’une application avec son projet Web. Cette version offre les mêmes fonctions et plug-ins pré-installés que l’application définitive et est disponible pendant 30 jours, durant lesquels il est possible, à tout moment, de basculer vers l’application définitive. Tout le contenu généré pendant la période d’essai est alors migré vers l’application définitive dès son activation.

Les sites Web dont les temps de chargement sont trop lents ou les images ne chargent pas correctement peuvent avoir des conséquences négatives sur l’e-réputation d’une entreprise. Pour prévenir de tels problèmes, 1&1 a enrichi son CDN, powered by CloudFlare, de nouvelles fonctionnalités : la fonction Mirage reconnaît la vitesse de connexion de l’utilisateur et la taille de l’écran (smartphone, tablette, PC portable ou PC de bureau) et affiche une image de taille et de résolution adaptées.

La fonction Railgun, développée par CloudFlare, permet d’améliorer significativement le temps de chargement des contenus dynamiques qui ne pouvaient pas, jusqu’à présent, être mis en cache. Les utilisateurs 1&1 profitent ainsi d’une nouvelle technologie qui permet d’identifier et de prendre en compte les changements les plus minimes le plus rapidement possible. L’affichage de sites Web dynamiques est alors considérablement accéléré, peu importe l’endroit du monde où se trouve le visiteur.

Les propriétaires de sites Web qui utilisent PHP pour développer leur site peuvent dès à présent profiter de la dernière version PHP 5.5. De plus, les utilisateurs Linux bénéficient d’une compatibilité totale pour les versions PHP Dev et PHP 5.4. Les utilisateurs Windows peuvent, eux, utiliser PHP 5.3.

1&1 vient de lancer une série de mesures qui amélioreront la sécurité des sites Web. Tous les utilisateurs qui utilisent les applications Web installées en Free mode seront informés par email de toutes les mises à jour nécessaires. Ils recevront des informations sur les nouvelles versions des applications ou sur les plug-ins, ainsi que sur les mises à jour et failles de sécurité. Ils se verront également informés des actions à mettre en œuvre pour garantir la sécurité et la fiabilité de leur site.

Grâce à la fonction SiteLock, les clients 1&1 peuvent détecter les failles de sécurité potentielles dans le design de leur site Web et rester informés de son niveau de sécurité – ce qui intéresse aussi bien les propriétaires de sites Web que les visiteurs. Cette fonction est dès à présent incluse dans les packs hébergement sans frais additionnels.

1&1 CDN powered by CloudFLare et 1&1 SiteLock Basic sont inclus dans les packs 1&1 Unlimited à 4,99 € HT/mois et 1&1 Unlimited Plus à 6,99 € HT/mois, ainsi que dans tous les packs serveurs 1&1 Clé-en-main à 29,99 € HT/mois, et sont valables pour un domaine par pack. Mirage est inclus dans 1&1 CDN ou 1&1 CDN Plus. Ceux qui souhaitent utiliser cette fonction pour plusieurs domaines sont invités à acquérir des CDN supplémentaires (pour 4,99 et 9,99 HT €). Railgun est inclus dans le CDN des packs 1&1 Unlimited Plus, 1&1 Unlimited Plus (4 Go) et les serveurs 1&1 Clé-en-main.

1&1 SiteLock Basic peut être ajouté aux packs hébergement 1&1 Starter et 1&1 Basic pour 0,99 € HT par compte et 1&1 SiteLock Premium pour 4,99 € HT par compte. Ces tarifs sont également valables pour ceux qui souhaitent acquérir SiteLock pour des domaines supplémentaires.