Tous les articles par Damien Bancal

Une technologie anti pirate signée Microsoft

Des milliers de cas démontrent que les pirates, une fois dans un serveur infiltré, se cachent et agissent sans même que le propriétaire s’en aperçoive. Il est souvent trop tard quand la première alerte apparait sur les prompteurs. Microsoft va proposer un cerbère capable de repérer la moindre modification.

Les pirates sont connus pour se cacher sur les réseaux d’entreprise, et cela durant des semaines, des mois. Ils collectent des données, surveillent ou se servent de l’espace à différentes fins (DDoS, Bot, Chat, stockage, entrainements, …). Microsoft affirme qu’il veut aborder ce problème pour ses clients et a annoncé que son Advanced Threat Analytics, qui sera proposé le mois prochain, est capable de bloquer les pirates. Son outil apprend, un peu à la sauce « Chappie » [Le film].

L’apprentissage de la machine et de l’analyse comportementale doivent permettre de détecter les activités malveillantes qui pourraient passer inaperçus normalement. Une technologie acquise, l’année derniére par Microsoft, lors de l’achat de la start-up israélienne Aorato.

L’ATA utilise les temps de déplacement et les données géographiques pour détecter une connexion saine, ou non. Bref, si vous travaillez à Dunkerque et que la connexion, ou des téléchargements, se font à Manille, ATA alerte et bloque. A suivre !

Fuite de données dans les poubelles de Motel 6

Retrouver des photocopies de permis de conduire, des copies de plaques d’immatriculations, des signatures ou encore des identités à la sortie d’un Hôtel, voilà une fuite de données pas courante… ou presque.

La chaîne américaine d’hôtels, Motel 6, fait face à une fuite de données peu courante. Une cliente a découvert des centaines de dossiers aux pieds des poubelles d’une des structures hôtelière du groupe. En regardant les dossiers, des contenus privés et sensibles allant des photocopies de permis de conduire, des numéros de téléphones, des numéros de plaques d’immatriculation et même des signatures de clients.

A première vue l’Oncle Sam a du mal à faire comprendre à certaines entreprises comment bien détruire les données privées et sensibles qu’elles collectent. Comme ces confettis utilisés pour fêtes les championnes du monde de football qui n’étaient rien d’autre que des dossiers médicaux découpés en petites bandes de papier… pour faire la fête ! (Image KalTv)

L’Attaque Zero Day sur OSX et iOS : ce qu’il faut savoir

Comme beaucoup d’entre vous le savent probablement, un groupe de chercheurs a récemment révélé l’existence d’un ensemble d’exploits zero-day affectant aussi bien les dernières versions de Mac OSX que d’iOS. Vous trouverez ici des détails sur ces attaques, ainsi que le compte-rendu de recherche.

Dans le cadre de sa stratégie permanente de gestion des risques, l’équipe Good Technology Security a enquêté sur les rapports faisant état de vulnérabilités potentielles au niveau des systèmes d’exploitation Apple OS X et iOS.

Après l’examen du document technique publié par ces chercheurs, la conclusion est que la majorité des menaces évoquées s’appliquent à OS X, et que la seule menace pour iOS est le problème du « Scheme Hijacking », qui profite d’une faiblesse au niveau du système de communication inter processus (Inter-Process Communication ou IPC) d’iOS entre les applications. Selon les chercheurs, cette vulnérabilité empêche les applications d’authentifier correctement l’application à laquelle elles se connectent.

Fonctionnement de l’attaque

Apple iOS permet à différentes applications installées sur un même appareil iOS de communiquer entre elles. Cette communication ne nécessite d’origine aucune authentification. C’est ainsi qu’une application non autorisée/malveillante peut intercepter des données et des informations d’authentification destinées à une autre application.  Le rapport de recherche décrit un scénario selon lequel un système d’identification unique (SSO) Facebook pourrait être compromis. Le même scénario pourrait s’appliquer à une application d’entreprise transmettant des données d’authentification à l’aide du protocole OpenURL.

Analyse de Good Technology

Good n’est pas vulnérable à cette attaque, car nous n’utilisons pas uniquement l’IPC natif pour les communications entre applications. Pour cela, Good met en place un service sécurisé baptisé « Communications inter conteneurs » (ICC). Notre système ICC permet à chaque application Good d’authentifier de façon sécurisée l’autre application Good avant qu’elles soient autorisées à communiquer entre elles. L’ICC atténue la vulnérabilité de l’IPC et empêche les applications non autorisées d’intercepter des données sensibles, comme des informations d’authentification transmises via le protocole OpenURL, comme décrit précédemment.

Des rapports préliminaires du secteur indiquent que le trousseau d’Apple iOS est vulnérable. Après l’examen détaillé du document publié par les chercheurs, il est clair que l’attaque envers ce trousseau ne fonctionne que sur OS X. Cependant, dans l’éventualité d’un problème au niveau du trousseau d’iOS, Good ne serait pas affecté. En effet, par défaut, nous n’utilisons pas cette ressource afin de stocker des clés. Good stocke les identifiants professionnels dans des conteneurs sécurisés à l’aide de ses propres systèmes de contrôle, notamment le chiffrement certifié FIPS au niveau des applications.

Que faire

Ces révélations montrent pourquoi les organisations doivent adopter une approche à plusieurs niveaux en matière de sécurité afin de protéger les données professionnelles présentes sur les smartphones et tablettes grand public. Good recommande de respecter les étapes suivantes :

1) Continuez de sensibiliser vos utilisateurs quant aux différentes menaces que courent leurs appareils mobiles.  Cela permet non seulement de protéger vos données professionnelles, mais également d’aider vos employés à protéger leurs données personnelles.

a. Encouragez vos utilisateurs à télécharger des applications depuis des sources fiables. Cela ne permettra peut-être pas de limiter entièrement les problèmes soulevés dans ce rapport, mais le risque que des applications malveillantes interagissent avec l’appareil d’un utilisateur en sera atténué.

b. Encouragez vos utilisateurs à signaler les applications qui, selon eux, présentent des lacunes en matière de fonctionnalités de protection des données personnelles ou professionnelles.

2) Activez la détection de jailbreak si ce n’est pas encore le cas. Bien que cette attaque pourrait contourner le processus de validation d’applications d’Apple, il vaut toujours mieux s’assurer que les applications soient téléchargées à partir de sources fiables.

3) En outre, si vous êtes client de Good, fournissez à vos utilisateurs les applications sécurisées par Good nécessaires pour gérer leurs activités de façon adaptée et avec une bonne productivité. Le conteneur de Good utilisant des communications entre applications indépendantes de l’ICC d’Apple, il ne sera pas affecté par cette attaque.

4) Assurez-vous que les systèmes de protection contre la perte de données appropriés soient activés afin d’empêcher vos données de s’échapper des applications protégées.

a. « Empêchez la copie à partir d’applications GD vers des applications non sécurisées par GD »

b. « Empêchez la copie à partir d’applications non sécurisées par GD vers des applications GD »

5) Enfin, les services d’évaluation de la réputation des applications tels que NowSecure, FireEye et autres devraient vous fournir les outils nécessaires afin d’analyser les risques que représentent les appareils de vos employés. (Good).

Arrestations des pirates présumés de la banque JPMorgan Chase

Les services secrets américains semblent avoir mis la main sur les présumés pirates informatiques de la banque JPMorgan Chase. Les polices américaine et isralienne ont arrêtés 4 hommes. Un cinquième est en fuite.

Quatre personnes ont été arrêtées en Israël et en Floride dans le cadre de l’enquête sur le piratage informatique de la banque américaine de la banque JPMorgan Chase. Les réseaux informatiques de la banque avaient été attaqués au mois d’août 2014. 6 millions de foyers, et 7 millions de PME, avaient été visés par ce pirarate. Le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, a confirmé à l’agence Reuters que trois personnes avaient été arrêtées. Ils ont été présentés devant le juge de Rishon Lezion (région de de Tel Aviv. L’agence Bloomberg indique qu’un cinquième suspect est en fuite. Les 5 présumés pirates sont aussi accusés de l’infiltration de plus de 500.000 PC via l’exploitation du botnet Qbot (aussi appelé Qakbot). 800 000 transactions bancaires en ligne auraient été compromises. 59 % des sessions appartenaient à cinq des plus importantes banques américaines. 52 % des systèmes infectés étaient des systèmes Windows XP ! Des arrestations qui font suite à l’affaire Darkode ?

Prendre la main sur un Mac OS X 10.10, aussi simple qu’un tweet

Une faille visant les utilisateurs de MAC permet à un pirate de prendre la main sur un ordinateur de la grosse pomme. Une faille triviale qui est déjà corrigée… pour les futurs MAC.

Prendre la main sur un mac, sous Mac OS X 10.10, aussi simplement que de cliquer sur une souris. Yosemite, la version 10.10 de l’OS de la grosse pomme, est la dernière version stable du système d’exploitation d’Apple. Bilan, de nombreuses personnes sont donc touchées par cette vulnérabilité. L’exploit est si trivial qu’il tient dans un tweet.

Pour devenir root, un pirate n’a pas grand chose à faire pour obtenir les privilèges de niveau administrateur sur un Mac OS X Yosemite. Un bug de sécurité qui peut être exploité par des logiciels malveillants. La faille a été découverte par Stefan Esser, un allemand spécialiste de la sécurité informatique pour MAC. Une attaque possible grâce à une variable d’environnement appelée DYLD_PRINT_TO_FILE qui a été ajouté dans le Yosemite. Un pirate n’a jouer avec la chose pour devenir calife à la place du calife.

Cette faille est présente dans la dernière version de Yosemite, OS X 10.10.4, et dans la version bêta (10.10.5). Il faut mettre à jour son MAC avec la version bêta El Capitan (OS X 10.11) pour ne plus être vulnérable. « Apple fournit des correctifs pour la sécurité des versions bêtas de ses futurs produits, mais ne résout pas les versions actuelles » termine Esser. Vous pouvez installer SUIDGuard, sur votre « vieux » Mac, en attendant de passer sous une version El Capitan propre et 100% terminée. (Merci à Metabaron)

595 To données accessibles via de mauvaises configurations de MonGoDB

Le système de gestion de bases de données MongoDB mal configuré est une vraie pipelette. Un chercheur découvre que plus de 595 TO de données fuitent pour cette raison, sur Internet.

Les sites Internet d’envergure comme le New-York Times, eBay ou encore Foursquare utilisent MongoDB. Cet excellent système de gestion de base de données est pourtant une possibilité de fuite en cas de mauvaise configuration. Ici, ce n’est pas l’outil qui est dangereux, mais la manipulation humaine de ce dernier. John Matherly, un chercheur en sécurité informatique a constaté que près de 600 téraoctets de données sont accessibles en raison de cette mauvaise configuration ou obsolescence de MongoDB non mis à jour. Les sites cités ci-dessus sont des « fuiteurs« . Matherly explique que 30.000 bases de données sont ainsi exposées à travers l’utilisation d’anciennes versions de la plate-forme.

Du crowdfunding pour pédophiles

Le blackmarket ne cesse d’innover. Dernier cas en date, un espace de crowdfunding dédié aux producteurs de documents pédopornographiques. Quand l’horreur rencontre le dark net.

En novembre 2014, le FBI, épaulé par plusieurs polices à travers la planète, lançait une opération d’envergure à l’encontre de pédophiles. Une opération baptisée « Onymous« . Lors de cette action, un mystérieux et déroutant (du moins pour une personne normale, ndr) espace blackmarket pointait le bout de son business en proposant du crowdfunding (Financement Communautaire) pour amateurs d’images et vidéos pédopornographiques. Il fallait verser un certain nombre de bitcoins pour pouvoir débloquer des contenus proposés par ce Dark Web Pedo. Un espace qui fermera rapidement. L’auteur expliquant, sans rire, que trop de monde lui voulait du mal et que trop de rumeurs sur le traçage des utilisateurs de bitcoins faisaient fuir ses clients.

Le « commerçant » explique son système !

Huit mois plus tard, une « boutique » cachée dans les méandres de Tor (site en .onion que nous ne fournirons pas ici, NDR) propose une autre solution de paiement. Le commerçant, qui semble ressembler comme deux goutes d’eau à la première boutique de novembre 2014, propose un nouveau « Business model » : au lieu de fixer un certains nombres de Bitcoins à fournir comme dans le premier cas, il est demander de fournir de l’argent en téléchargeant un logiciel qui créera des bitcoins pour les enfoirés cachés derrière ce genre de business (pardon du terme, mais je n’avais pas d’autres mots de vocabulaire au moment de l’écriture de cet article, NDR).

L’idée, donc, demander aux consommateurs d’images et vidéos pédophiles d’installer sur leur ordinateur un logiciel qui « minera« , produira du Bitcoin pour les diffuseurs. Les « participants » peuvent, ensuite, acheter le contenu verrouillé une fois qu’une quantité prédéfinie de monnaie virtuelles a été versée. Le plus monstrueux dans l’histoire est la façon dont ce « commerçant » vend son idée. « vous pouvez contribuer sans jamais payer directement. Au lieu de verser des bitcoins, vous utilisez mon darkcoins, que j’utiliserai pour payer mes fournisseurs ». Le Cynisme du bonhomme va jusqu’à préciser que son espace de pornographie juvénile est pour une « Tolérance zéro » concernant le « viol ou la de contraindre d’un enfant à participer aux documents qu’il diffuse. » Le site est dans la ligne de mire des autorités américaines.

Faille dans Skype ? Microsoft vous invite à changer votre mot de passe

Un nombre indéterminé d’utilisateurs Skype harcelés par des messages frauduleux. Microsoft enquête et propose aux clients de son outil de communication de changer leur mot de passe.

Microsoft cherche comment des pirates informatiques, adeptes de spams publicitaires, peuvent bien s’inviter dans les comptes de ses utilisateurs Skype. Depuis des semaines, des publicités non sollicitées et des messages « malveillants » s’invitent dans des centaines de compte. Phishing ? Faille ? La firme de Redmond semble avoir du mal à trouver le problème.

Microsoft a conseillé aux utilisateurs de Skype de changer leur mot de passe. L’équipe Skype a déclaré, de son côté, qu’une enquête sur la question était « en cours ». A noter que plusieurs failles Skype existent depuis plusieurs mois, dont celle qui permet de retrouver l’ip derrière un pseudonyme, et vice-versa. Une possibilité que certains sites commercialisent. Les messages malveillants apparaissent sous forme de lien Google [goo*gl/92829Yj]

13 ans de prison pour un pirate informatique

Un ressortissant vietnamien condamné à 13 ans de prison pour avoir mis en place un groupe international de pirates informatiques. Il s’était spécialisé dans le vol d’identité.

Un ressortissant vietnamien a été condamné, aux USA, à 13 ans de prison pour le piratage de centaines d’ordinateurs d’entreprises américaines. But avoué par le pirate, mettre la main sur un maximum d’informations personnelles, les fameux PII américains. Ses attaques, qu’il orchestrait avec une bande de malveillants 2.0 qu’il avait recruté sur Internet, auraient visé environ 200 millions de citoyens américains. Des actions menées entre 2007 et 2013.

Hieu Minh Ngo, 25 ans, a été condamné par la Cour du district du New Hampshire pour ces agissements. HMN passait par des forums et sites de black market, dont Darkode, pour vendre les millions d’identités qu’il avait volé, les fullz (identités, données bancaires, …). Il a été découvert que le pirate possédait un porte feuille d’un millier de « clients » dispersés à travers le monde. Ngo possédait plusieurs sites Internet dont superget.info et findget.me.

La grande majorité des 200 millions de données volées provenaient du piratage d’une entreprise basée dans le New Jersey. Il aurait gagné sur une période de 6 ans, 2 millions de dollars. 13 673 citoyens américains, dont la PII a été volée et revendue, aurait été touché par des dépôts et des retraits  d’argent frauduleux à hauteur de 65 millions de dollars, dixit l’Internal Revenue Service.

Hieu Minh Ngo a été pourchassé par les Services Secrets, le FBI, et les services informatiques de plusieurs divisions de lutte contre le crime informatique de nombreux pays et de la section de la propriété intellectuelle des États-Unis.

Pendant ce temps…

L’Université de Miami piratée. La rédaction de DataSecurityBreach.fr a pu constater sur un site de diffusion de document, les identifiants de connexion de plusieurs centaines d’enseignants : logins, mots de passe (chiffrés, NDR) et adresses mails. Le pirate, qui semble Russe, a mis en ligne dans la foulée l’accès et les identifiants de connexion au WordPress de l’établissement. Les motifs évoqués par le pirate sont puériles « Depuis de nombreuses années, nous vous regardons. explique le pirate qui signe d’un dragon crachant du feu. Les gens se réveillent. Nous allons vous détruire. » Ce que ne dit pas le pirate est que sa base de données volée n’a pu être revendue dans le blackmarket en raison des mots de passe inutilisables. Bilan, une mise en pâture d’informations privées et personnelles à défaut d’en tirer quelques bitcoins.

Piratage pour l’UCLA : 4,5 millions de patients dans la nature

La semaine dernière, dans l’émission 25 (Saison 4) de ZATAZ Web TV, je poussais un petit coup de gueule sur nos informations mal menée par les entreprises qui nous les collectent et par les pirates qui louchent dessus. Nouvel exemple en date, aux USA, avec le piratage de 4,5 millions de patients de l’UCLA, l’Hôpital de l’University of California.

Des pirates informatiques se sont invités dans le réseau hospitalier de l’Université de Californie, Los Angeles. Ils ont pu accéder à de nombreux ordinateurs et collecter pas moins de 4,5 millions de dossiers sensibles de patients, élèves, enseignants, personnels administratifs. Parmi les informations volées : Noms, information médicale, numéros de sécurité sociale, numéros d’assurance-maladie, ID de plan de santé, les dates d’anniversaires et les adresses physiques. Des informations « potentiellement » volées, selon l’université. Cela pourrait toucher toutes les personnes ayant visité – ou travaillé – dans les services médicaux de l’université UCLA. Un vaste secteur qui comprend quatre hôpitaux et 150 bureaux à travers le sud de la Californie. UCLA Santé a alerté le département de la justice américaine. L’attaque aurait été découverte voilà 2 mois, le 5 mai 2015. (Fox)

Piratage possible pour Walmart Canada

Le géant de la grande distribution Walmart enquête sur une possible fuite de données pour un espace web de sa filiale canadienne. Des données de cartes de crédits de clients dans les mains d’un pirate ?

60.000 clients pourraient être touchés par cette fuite potentielle. L’enquête, en cours, tente de découvrir le tuyau percé. Fuite, piratage, bug technique ? C’est un site tenu par partenaire commerciale de Walmart (www.walmartcanadaphotocentre.ca), PNI Digital Media/Staples Inc, qui aurait été la cible. « Nous avons été avertis d’un problème potentiel qui compromet les données liées aux cartes de crédit utilisées dans le site Web du Centre de la photo de Walmart Canada (…) La vie privée de nos clients est de la plus haute importance pour nous. Nous avons immédiatement entamé une enquête et nous communiquerons avec les clients qui sont concernés.« 

Le site a été coupé de l’Internet, l’application pour smartphone et tablette désactivée. A première vue, la base de données du Photo Centre de Walmart n’était pas connectée à Walmart.ca et Walmart.com. Cette enquête intervient au moment ou les groupes de grandes distributions canadiens se regroupent, se rachètent pour tuer une concurrence trop présente.

18 millions de canadiens ont utilisé le service de PNI digital pour imprimer des photos et créer des objets via leur site Internet. Le Bureau du vérificateur général du Canada a été alerté.

Deux applications malveillantes dans 1 million de smartphones

Deux applications pour smartphone et tablette Android, Cowboy Adventure et Jump Chess, cachaient en leur sein un outil d’interception de données pour se connecter aux réseaux sociaux des joueurs piégés.

Des logiciels pour smartphone (ordiphone, NDR) et tablette, Google Play en propose des centaines de milliers. Dans le lot, des brebis galeuses à l’image des jeux proposés par l’éditeur Tinker Studio. L’entreprise, totalement inconnue et inexistante sur Internet, diffusait depuis avril 2015, un jeu de plateforme. Vous étiez représenté par un « Indiana Johns » et vous deviez récupérer des diamants à la sauce Mario Bros. Le jeu, pas vraiment original, offrait cependant de joli graphisme et une musique attrayante.

Le 16 mai 2015, Data Security Breach constatait que l’application était considérée comme « non dangereuse » par 56 antivirus. C’est du moins ce que tentait de faire croire les malveillants derrières cette application et les sites qu’ils utilisaient pour diffuser leurs microbes.

A noter que les mêmes créateurs avaient édité Jump Chess 1.1. Lui aussi, soit disant « safe », lui aussi diffusé par des dizaines de sites Internet spécialisé dans les applications Android. Sites qui ne vérifient en rien les contenus qu’ils diffusent. Jeu d’échec lui aussi piégé. C’est d’ailleurs l’éditeur ESET qui va tirer la sonnette d’alarme.

Les deux applications récupérées les informations permettant de se connecter à Facebook. 1.000.000 copies auraient été téléchargées selon l’éditeur d’antivirus. Des logiciels qui ont depuis été retirés du Google Play Store.

La méthode du pirate était simple. Une fausse page Facebook s’affichait dans le menu du jeu. L’internaute ainsi piégé rentrait ses identifiants de connexion. Autant dire que le « pirate » a pu engranger énormément de comptes Facebook.

Il est fortement conseillé, surtout si vous avez téléchargez le jeu de plateforme ou le jeu d’échec, d’effacer les programmes de votre téléphone, de votre tablette, mais aussi et surtout de changer votre mot de passe Facebook (Profitez-en pour utiliser la double authentification, NDR). A noter que l’escroc est un malin, il en a profité pour jouer avec un bug sur Google Play qui permet de mettre n’importe quelle information à l’écran. Bilan, facile d’afficher son appartenance aux éditeurs du Google Play aux yeux qui ne connaissent pas les finesses économiques et commerciales du géant de l’Internet. Voici l’exemple de Data Security Breach (sans danger) qui prouve une facilité de manipulation.

Amende : 3 millions d’euros pour ne pas avoir protégé les mots de passe clients

Deux entreprises de télécommunications américaines condamnées à payer 3,5 millions de dollars pour ne pas avoir correctement protégé leurs clients.

TerraCom et YourTel America, deux fournisseurs de services mobiles, ont été pris la main dans le pot de miel. En 2014, il était découvert les dossiers des clients des deux entreprises. 300.000 clients ont été impactés par cette mauvaise maîtrise de leurs informations par les sociétés en qui ils avaient confiance. La FCC, Federal Communications Commission vient de condamner (2) les deux sociétés à 3,5 millions de dollars d’amende.

La Garde Nationale Américaine visée par une fuite de données

Les anciens et actuels membres de la Garde nationale de l’armée américaine pourraient être affectés par une violation de leurs renseignements personnels à la suite d’une fuite informatique de leurs données.

Cet incident n’a pas de rapport avec la violation des renseignements personnels de 19,7 millions d’employés « civils » du gouvernement fédéral américain (+ 1,8 millions de personnels extérieurs) à la suite de deux piratages de l’Office of Personnel Management (OPM). La nouvelle fuite du jour vise le centre de la Garde Nationale de l’armée américaine, le National Guard Bureau. « Tous les membres de la Garde nationale de l’armée, actuels et anciens, et cela depuis 2004, pourraient être affectés par cette violation » confirme un fonctionnaire américain. Les données ont été transférées par inadvertance à un centre de données qui n’était pas accrédité par le Département de la Défense. Earl Brown, porte-parole du National Guard Bureau, indique que les données concernées comprennent les noms des soldats, les numéros complets de sécurité sociale, les dates de naissance et les adresses physiques des militaires. Le Bureau de la Garde nationale a mis en place une page Web dédiée à cette fuite.

Pour l’OPM, se sont deux piratages qui ont été découverts. En Avril 2015, l’OPM découvrait que les données personnelles de 4,2 millions d’employés du gouvernement fédéral, anciens et actuels, avaient été volées. Lors de l’enquête, il était relevé un autre vol, en juin 2015 cette fois. Les données sensibles, dont le numéro de sécurité sociale US (qui peut permettre, par exemple, d’ouvrir un compte en banque, NDR), ont été subtilisées à 21,5 millions de personnes sauvegardées dans les bases de données de l’OPM.

10 hôtels Mandarin Oriental piratés, des français impactés

Le 25 Février 2015, le groupe hôtelier Mandarin Oriental était alerté d’une attaque informatique ayant pu impacter les données bancaires de ses clients. Six mois plus tard, la société confirme et alerte les personnes impactées.

Lors de son enquête, le groupe Mandarin Oriental estime que le pirate a utilisé une nouvelle variante d’un malware pour obtenir l’accès à ses systèmes de cartes de crédit. Une attaque qui a débuté… en juin 2014. Ce piratage a permis au malveillant de mettre la main sur les informations clients, des données non chiffrées !

Sont impactés les hôtels Mandarin Oriental basés aux USA (Boston, Las Vegas, Miami, New-York, San Francisco et Washington), en Asie (Hong Kong) et en Europe (Genève et Londres). Si toutes les infiltrations ont débuté le 18 juin 2014, certaines se sont conclues en mars 2015. Les données bancaires impactées sont celles des clients ayant acquis une chambre, mais aussi l’accès aux SPA, aux salles de réunions et autres produits achetés dans les boutiques de l’enseigne. Le Mandarin Oriental a commencé à communiquer auprès des clients impactés par ce vol, le 10 Juillet 2015.

Le prix d’une chambre simple à New-York est de 850 dollars. Autant dire que le pirate savait qu’il allait « taper » dans des portes monnaies biens garnis.

Dans la foulée, le groupe hôtelier Hershey Entertainment & Resorts, ils possèdent des hôtels et des parcs d’attractions, viennent d’alerter la justice américaine d’un piratage informatique ayant touché les données bancaires de leurs clients. Une attaque qui aurait couru entre février 2015 et le 2 juin de la même année. L’enquête est en cours. Elle a été lancée à la suite de plainte de clients ayant des prélèvements bancaires non autorisés.

Vos ex-collaborateurs emportent avec eux plus que vous ne croyez

Selon le Bureau des statistiques du travail des États-Unis (Bureau of Labor Statistics), 965 000 personnes ont quitté leur poste dans l’industrie des services en 2014. À l’âge des fuites de données massives, des exigences en matière de conformité et des budgets IT réduits, l’on se pose inévitablement les questions suivantes : Ces entreprises ont-elles fermé les comptes, droits de connexion et accès aux informations d’entreprise de leurs ex-collaborateurs ? Ont-elles récupéré leurs biens matériels et logiciels d’entreprise ?

Les réponses sont surprenantes. Selon une enquête menée auprès d’ex-collaborateurs par Osterman Research et Intermedia, c’est stupéfiant : 89 % des personnes interrogées ont conservé l’accès à au moins une application d’un précédent employeur et 45 % ont toujours accès à des données confidentielles. Un nombre surprenant (49 %) de ces personnes admet s’être connecté à un compte après avoir quitté l’entreprise.

Comment expliquer qu’un si grand nombre d’entreprises aient négligé de prendre des précautions simples et de bon sens concernant leurs anciens collaborateurs ? Le plus souvent, c’est dû aux processus et outils d’accueil et de départ des collaborateurs qui sont peu performants. Dans de nombreuses entreprises, ces processus et workflows sont non seulement manuels et un peu hasardeux, mais ils reposent sur de nombreux acteurs différents qui interagissent rarement.

Il est fréquent qu’un nouveau collaborateur doive s’adresser à une personne pour obtenir un téléphone, à une autre pour un ordinateur portable, et encore une autre pour avoir un compte d’e-mail et un accès réseau. Lorsque ce collaborateur quitte l’entreprise, on ne sait plus vraiment qui est responsable de la récupération de tous ces équipements et logiciels : le supérieur du collaborateur ou toutes les personnes citées plus haut. À moins qu’une seule personne ou un seul outil ne fasse le suivi de tous les biens et processus, des failles sont inévitables.

Les piètres performances des outils et processus d’accueil des nouveaux collaborateurs et de départ des anciens sont nuisibles pour de nombreuses raisons, notamment : Productivité, Finances, Sécurité et Conformité. La meilleure façon d’éviter les faiblesses dans la gestion des biens, et l’accueil ou le départ des collaborateurs, consiste à consolider et à automatiser les processus.

Commencez par regrouper tous les processus hétérogènes qui interviennent dans l’accueil ou le départ des collaborateurs pour réduire leur nombre autant que possible. Lorsqu’un nouveau collaborateur arrive, un seul processus doit lui fournir tous les biens (équipements, logiciels, accès aux e-mails, aux applications et autres comptes, etc.) nécessaires pour qu’il puisse commencer à travailler. Les départements IT ou RH doivent générer une liste unique des biens affectés, sur la base du rôle du nouveau collaborateur dans l’entreprise.

Tous les processus d’arrivée et de départ des collaborateurs doivent être aussi automatisés que possible, car des processus et workflows manuels disparates génèrent souvent des erreurs, des omissions et des non-respects (intentionnels ou non) des processus.

Un solide outil de gestion du cycle de vie des biens s’avère utile, en automatisant les workflows de processus qui accélèrent toutes les notifications, étapes et approbations nécessaires pour effectuer avec succès les opérations d’accueil ou de départ d’un collaborateur. Comme ils font le suivi de tous les biens matériels et logiciels, de l’approvisionnement à l’affectation, la réaffectation et jusqu’à la mise au rebut, les outils de cycle de vie des biens permettent de déterminer rapidement la disponibilité des biens, et de les réaffecter à d’autres rôles ou individus. Vous pouvez également récupérer et réaffecter des biens lorsqu’un collaborateur change de poste ou quitte l’entreprise, ce qui accélère l’approvisionnement en nouveaux biens si aucun n’est disponible. Vous garantissez ainsi qu’aucun bien ni accès ne quitte l’entreprise, ni ne reste inutilisé.

Les processus de gestion des biens et d’arrivée/départ de collaborateurs sont truffés d’erreurs, donc générateurs de risques et de dépenses inutiles. Vous connaissez les biens dont vous disposez, leur emplacement et leurs performances. Ainsi, les nouveaux collaborateurs sont plus rapidement productifs et les entreprises évitent les failles de sécurité, les dépenses inutiles et les amendes pour non-conformité. (Par Jacob Christensen, pour DataSecurityBreach.fr, Marketing Product Manager chez LANDESK)

Les commerciaux et les managers, cibles des pirates

Cyber-protection des réseaux : les équipes commerciales et le management sont de plus en plus exposés aux attaques alors que moins de 50 % sont formés à la cybersécurité. Avec une hausse de 87 % d’URL infectées, le risque d’attaques réussies visant les employés non formés s’accentue.

La nouvelle enquête d’Intel Security illustre que les collaborateurs de la DSI restent les plus exposés aux cyberattaques (26 % au niveau européen contre 33 % en France, ce taux étant le plus élevé), les équipes commerciales et les managers (top et middle management) le deviennent de plus en plus. En France, 18 % des commerciaux, 17 % du middle management et 14 % des dirigeants sont des cibles potentielles car ils ont des contacts avec des individus extérieurs à l’entreprise – ces données sont respectivement de 21 %, 13 % et 10 % au niveau européen. Viennent ensuite les personnels d’accueil (5 % en France, taux identique à la moyenne européenne), et le service client (seulement 7 % en France, contre 15 % au niveau européen).

Or ces professionnels restent tous insuffisamment formés à la sécurité informatique. Le risque est particulièrement fort au niveau des équipes commerciales avec 78 % de professionnels non formés (niveau record en Europe où la moyenne est de 64 %) et 75 % des personnels d’accueil (contre 72 % eu niveau européen). Ces taux descendent un peu pour le top management (65 % de non formés) et pour les équipes du service client (68 %). La moitié du middle management est quant à elle formée (51 % en France, 46 % au niveau européen).

Avec une croissance de 87 % des URLs infectées[2], enregistrée entre 2013 et 2014, le risque de cliquer sur un lien dangereux et de déclencher involontairement une attaque sur le réseau de leur entreprise est devenu très élevé et impose un changement de posture.

Le top 5 des méthodes d’attaque de réseau
En complément de l’enquête, le dernier rapport d’Intel Security « Top 5 des attaques réseau : analyse détaillée du point de vue du voleur » identifie les principales attaques réseau qui menacent les entreprises aujourd’hui. Ce rapport souligne qu’au-delà des attaques ciblant les personnes non averties via leurs navigateurs avec des liens corrompus, les attaques de réseaux, les attaques furtives, les techniques évasives et les attaques SSL (qui se cachent dans le trafic crypté d’une entreprise) constituent une menace croissante pour les entreprises. Elles représentent d’ailleurs plus de 83 millions d’attaques réseau par trimestre.

Attaques furtives, pour tout savoir sur vous
Avec 387 nouvelles menaces détectées chaque minute dans le monde, l’étude révèle que les attaques furtives avancées qui se camouflent pour se faufiler dans les réseaux des entreprises, sont à la hausse. Pour contrer l’augmentation de ces menaces informatiques, les professionnels informatiques français réévaluent la stratégie de sécurité en moyenne tous les huit mois, en ligne avec les pratiques des autres pays européens sondés. 21 % mettent à jour leur système de sécurité moins d’une fois par an (contre 30 % en moyenne au niveau européen). Malgré cela, 72 % d’entre eux (et 74 % en moyenne en Europe) sont persuadés que leur système de sécurité pourra contrer ces nouvelles générations de cyberattaques.

Néanmoins, 67 % des équipes informatiques françaises (et 74 % au niveau européen) admettent que leur entreprise devrait adopter une stratégie de sécurité intégrant des solutions et techniques interconnectées et qui partagent entre elles leurs informations – une stratégie connectée, reconnue pour son efficacité dans la lutte contre des attaques furtives avancées.

Attaques de réseau, les pirates vous frapper là où ça fait mal
Conçu pour créer une panne de réseau, les attaques DDoS, utilisées par des hackers et cybercriminels pour détourner l’attention d’une entreprise, tandis qu’ils se faufilent dans leur système et volent des données, sont devenues une menace très importante. L’étude dévoile que 45 % des attaques réseau se font de cette manière. Pourtant seulement 20 % des professionnels informatiques français et européens estiment que ces attaques constituent la principale menace pour le réseau de leur entreprise.

Ces attaques DDoS s’accompagnent souvent d’une demande de rançon – on parle dans ce cas de ransomware. Le dernier Threat Report d’Intel Security début juin 2015 notait une augmentation de +165 % de ce type d’attaques au 1er trimestre 2015. Mais là encore, l’appréciation du risque est très faible : seuls 20 % des professionnels informatiques en Europe estiment que les demandes de rançons sont une réelle menace pour le réseau de leur entreprise. 7 % en France et 4 % en Europe estiment que les ransomwares sont la plus grande menace qui pèse sur leur réseau.

Pour David Grout, directeur technique Europe du Sud chez Intel Security explique à DataSecurityBreach.fr, « Les nouvelles menaces développées sans relâche 24/24 et 7/7 imposent aux équipes informatiques de repenser leur approche de la sécurité des réseaux. En continuant de s’appuyer sur des stratégies de sécurité trop globales et qui ne sont pas en phase avec les dernières menaces, elles compromettent la sécurité de leurs entreprises face aux nouvelles ressources déployées par les cyber-criminels ».

Cette étude insiste sur la nécessité de prendre le temps de comprendre la façon dont les attaques réseau évoluent afin de mieux appréhender les nouvelles menaces que les entreprises vont devoir contrer. Elle montre qu’il existe un profond décalage entre l’évolution des attaques et la perception qu’en ont les équipes informatiques.

« Avec la hausse des URL infectées, les entreprises ne peuvent plus négliger la formation des équipes non IT – qui comptent parmi les plus exposés aux cybermenaces. En attendant, les attaques réseau (DDoS, ransomwares, les attaques SSL et autres techniques avancées) se développent considérablement et imposent aux services informatiques et professionnels de la sécurité de mettre à jour leurs stratégies. Au-delà du simple déploiement de nouvelles solutions, ils devront évaluer la façon dont leurs systèmes communiquent les uns avec les autres pour protéger l’ensemble du réseau, » a conclu David Grout.

[1] Réalisée par le cabinet d’études de marché spécialisé Vanson Bourne, l’enquête a été menée auprès de 300 décideurs IT en France, en Royaume-Uni et en Allemagne dans des entreprises privées (1,000+ salariés).

[2] Comme indiqué dans le dernier rapport d’Intel Security « Top 5 des attaques réseau : analyse détaillée du point de vue du voleur ».

Fieldbook Secure : le smartphone français sécurisé

ERCOM et Logic Instrument annoncent le Fieldbook Secure, un smartphone entièrement sécurisé pour faire face aux besoins accrus en matière de sécurisation des communications (voix, SMS, données).

Le Fieldbook Secure est doté d’un processeur octo-coeurs de 1,7 GHz. Il fonctionne sous le système d’exploitation Android 5 Lollipop, pour des applications d’entreprises, propriétaires ou à télécharger depuis Google Play Store.

Son module 4G LTE intégré offre un accès rapide aux données mobiles, tandis que l’interface GPS sert en données de navigation pour des applications basées sur la geo-localisation.

La caméra arrière de 13MP permet la capture d’images et de vidéos d’une qualité exceptionnelle. L’écran de 6 pouces avec sa résolution Full HD de 1080 x 1920 pixels dispose du multi-touch. Le rétroéclairage permet une lisibilité optimale même dans les environnements extérieurs les plus lumineux. Enfin, grâce à sa conformité à la norme IP68, le Fieldbook Secure survit même sous l’eau et à des chutes d’un mètre.

La suite Cryptosmart-Mobile d’Ercom, installée sur ce smartphone sécurise toutes les communications des terminaux mobiles (voix, data, mail, SMS) sur tout type de réseaux (GPRS, Edge, 3G/4G, LTE, HSDPA, Wi-Fi®, Satellite, etc.). C’est la première solution sécurisée et ergonomique dans la téléphonie mobile. Elle inclut des logiciels et une technologie brevetée de cryptologie. La sécurité s’appuie notamment sur l’utilisation d’une carte à puce hautement sécurisée (composant certifié EAL5+, applet certifiée EAL4+ et solution agréée diffusion restreinte par l’ANSSI, Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information).

Associée à la Cryptosmart-Gateway, il est possible de faire des appels chiffré-clair, clair-chiffré et/ou chiffré-chiffré. Cryptosmart-Mobile Suite fournit également une authentification forte, un verrouillage d’écran sécurisé, le chiffrement transparent de toutes les données de l’utilisateur, l’effacement à distance et un pare-feu local.

Durant les vacances, sécurisez vos connexions wifi, smartphone, tablette et ordinateur

Vous allez partir en vacances ? Pensez à sécuriser votre téléphone, votre tablette, votre ordinateur portable des regards indiscrets. Voici quelques astuces.

Comme le rappel ZATAZ.COM, avant votre départ, pensez à vous créer un compte électronique dédié uniquement à vos vacances. Ainsi, à la fin de votre séjour, de retour à votre domicile, au bureau, ce compte éphémère pourra être mis en sommeil, jusqu’à vos prochains congés. Si vous n’avez pas le choix, et que vous devez utiliser un de vos comptes emails habituels, achetez un accès VPN. Certaines sociétés, comme HideMyAss, proposent d’acquérir un abonnement d’un mois, le temps de votre déplacement. Un VPN sécurisera vos connexions et les contenus que vous consultez (mails, sites Internet, …).

Méfiez-vous aussi de votre chambre d’hôtel. Pensez à chiffrer le disque dur, ou du moins, un espace qui ne sera pas lisible au petit curieux qui accéderez à son contenu. Ne pensez pas que le mot de passe qui protège la session de votre ordinateur est un rempart parfait. Un truc simple pour protéger les fichiers que vous avez sur votre machine, utilisez 7zip, un logiciel gratuit qui permet d’enfermer, dans un conteneur informatique, les fichiers de votre choix. Il suffit de chiffrer le contenu via l’option dédiée. De l’AES-256 efficace en 2 clics de souris.

Pour finir, n’utilisez pas les ordinateurs en libre service proposés dans les aéroports, les hôtels, … pour accéder à vos espaces privés (webmail, …). Cela vous évitera de laisser des données sensibles et privées en accès libre alors que vous pensiez les avoir effacé.

La Chine renforce sa loi dédiée au cyber crime

La Chine vient va promulguer une nouvelle loi dédiée à la cyber sécurité. Pékin veut plus de coopération internationale pour contrer les pirates et renforcer ses moyens de réponse.

Le gouvernement Chinois a décidé de prendre le taureau par les cornes et souhaite arrêter les pirates qui, via son sol, attaqueraient toute la planète. Bref, Pékin en a marre d’être montré du doigt par les Etats-Unis et autres gouvernements du monde qui l’accusent d’orchestrer des attaques numériques. L’Assemblée Populaire Nationale (APN) a adopté cette nouvelle loi cyber défense. Zheng Shuna, vice-présidente de la Commission des affaires législatives de l’APN a indiqué que cette la loi était nécessaire car « la situation de la sécurité nationale de la Chine était de plus en plus difficile« . Cette nouvelle législation indique vouloir « développer la sécurité des informations rentrantes et sortantes du pays ; le renforcement des capacités scientifique de la Chine, ainsi que le renforcement de la coopération internationale« . Un moyen aussi pour la Chine de renforcer le contrôle des logiciels rentrant sur son territoire.

Pendant ce temps…

Les pirates chinois soupçonnés du piratage de milliers de dossiers de fonctionnaires de l’Oncle Sam auraient, aussi, mis la main sur les dossiers personnels d’agents du FBI. Une fuite qui pourrait avoir des implications de sécurité nationale. 35.000 agents fédéraux américains travaillent pour le FBI.

Failles pour l’ensemble des téléphones mobiles LG

Une faille visant les smartphones LG sous Android toujours pas corrigée. Le constructeur annonce patcher la vulnérabilité dans les prochaines versions de ses téléphones sous Lollilop.

Des étudiants chercheurs de l’université de Budapest (SEARCH-LAB) avaient découvert, en 2014, une faille pour les téléphones LG fonctionnant sous Android. La société avait indiqué ne pas vouloir patcher une faille difficile d’accès. SEARCH-LAB avait notifié LG en novembre 2014.

Selon un document publié lundi, LG a répondu à la notification en indiquant que le constructeur envisageait un correctif qui ne sera appliqué qu’aux nouveaux modèles de la marque. Des téléphones sous Android Lollipop. « Selon l’état actuel, l’ensemble des smartphones LG basés sur Android sont affectés par cette vulnérabilité« , confirme les chercheurs.

L’attaque est possible via la méthode man-in-the-middle [l’homme du milieu, ndr] qui permet de piéger le certificat SSL du serveur de LG qui n’est pas vérifiée par l’application de mise à jour du constructeur. Pour se protéger, pour le moment, il est conseillé aux utilisateurs de couper la connexion wifi automatique (On ne laisse jamais son wifi ouvert hors zone sécurisée, NDR) et d’effectuer les mises à jour de son téléphone que via une connexion fiable et sécurisée.

Après les 600 millions de téléphones Samsung et les différentes failles pour iOS, les ordiphones sont dans la ligne de mire des failles et des possibilités malveillantes.

Piratage de données bancaires pour le groupe Hôtelier Trump ?

Une alerte concernant une importante fuite de données bancaires touche le groupe Hôtelier du milliardaire américain Donald Trump.

Décidément, l’ambiance n’est pas à la fête pour le milliardaire américain Donald Trump. Son concours de Miss USA vient d’être rejeté des chaines de télévisions Univision et NBC après des propos racistes du candidat aux présidentielles américaines. Donald Trump considérant les migrants mexicains comme des personnes dangereuses.

L’homme d’affaire doit faire face à un nouveau problème de taille. Il semble que ses hôtels ont été victimes d’un piratage informatique. Pour le moment le groupe hôtelier n’a pas confirmé. Par la bouche de son vice-président, Eric Trump, l’entreprise explique enquêter sur de très nombreuses plaintes concernant des utilisations frauduleuses de cartes bancaires de clients.

D’après une enquête en cours au sein de Visa et MasterCard, plusieurs hôtels Trump sont concernés dont ceux de Chicago, Honolulu, Las Vegas, Los Angeles, Miami, et New York. Un pirate serait passé par un serveur centralisateur ? Les premières fuites ont été détectées en Février à 2015.

En mars 2015, c’était le groupe Mandarin Oriental d’être touché par une fuite de données. En avril, et pour la seconde fois en 1 an, le White lodging.

Piratage dans le petit monde de la TV connectée

Le service PLEX, spécialisé dans la diffusion de films dans les télévisions connectées, piraté. Les clients sont invités à changer leur mot de passe.

Des pirates informatiques ont réussi à prendre la main sur le forum et le blog du serveur de l’entreprise Plex. La société, dont le logiciel éponyme permet de diffuser des films, photos et vidéo sur sa télévision connectée, vient d’avertir ses clients et propose de changer le mot de passe utilisé pour accéder à ses services. Le pirate aurait eu accès aux adresses IP, messages privés, courriels et aux mots de passe (chiffrés MD5, NDR) du forum.

Dans un message, la société a attribué le problème à une vulnérabilité PHP/IPB qui a permis au pirate de mettre la main sur les données. DataSecurityBreach.fr peut confirmer qu’un pirate, du nom de Savaka, a réclamé 1500 £ pour ne pas diffuser les informations volées. Il a prouvé son passage en modifiant la page index de l’administration du site.

Dear Plex User,

Sadly, we became aware this afternoon that the server which hosts our forums and blog was compromised. We are still investigating, but as far as we know, the attacker only gained access to these parts of our systems. Rest assured that credit card and other payment data are not stored on our servers at all.

If you are receiving this email, you have a forum account which is linked to a plex.tv account. The attacker was able to gain access to IP addresses, private messages, email addresses and encrypted forum passwords (in technical terms, they are hashed and salted). Despite the password encryption measures, we take your privacy and security very seriously, so as a precaution, we’re requiring that you change your password.

Be sure to choose a strong password, never share it, and never re-use passwords for different accounts! Even better, use a password manager (1Password, for example) to manage a unique password for you. Access to your Plex account will be blocked until you do so.

Please follow this link to choose a new password.
We’re sorry for the inconvenience, but both your privacy and security are very important to us and we’d rather be safe than sorry!
We will post more detailed information on our blog shortly. Thanks for using Plex!

The Plex Team

Europol stoppe le gang derrière Zeus et SpyEye

Zeus et SpyEye, deux logiciels espions dédiés au vol de données bancaires, viennent de perdre leurs présumés pères fondateurs dans une opération conjointe d’Europol et EuroJust.

Une équipe de cyber limiers du JIT, qui comprend des hommes et des femmes d’Europol et d’Eurojust, a démantelé un groupe de pirates informatiques soupçonné d’être derrière le développement et le déploiement des outils malveillants Zeus (Zbot) et SpyEye, des chevaux de Troie bancaires.

Depuis plusieurs années, ces kits pirates, particulièrement efficaces, ont fait de gros dégâts. Commercialisaient, il était possible de trouver des versions aux alentours de 500 $, avec des options vendues/louées par les créateurs. Le code source de Zeus a été divulgué sur Internet en 2011. Une fuite rapidement exploitée par les cybercriminels de la planète 2.0. Les codes pirates Citadelle ou encore Gameover sont des modifications de Zeus.

D’après Europole, les personnes arrêtées auraient gagné 2.000.000 d’euros en commercialisant leurs codes. la rédaction de Data Security Breach a appris que le 18 juin 2015, des enquêteurs d’Estonie, de Lettonie, d’Allemagne, de Moldavie, de Pologne et d’Ukraine, secondés par les services secrets américains, ont arrêté cinq personnes logées dans quatre villes Ukrainienne. Une opération rendue possible après de multiples enquêtes lancées en Autriche, Belgique, Finlande, Pays-Bas, Norvège et au Royaume-Uni. Une soixantaine de personnes ont déjà été arrêtées. Elles évoluaient dans la mouvance de Zeus. 34 personnes, arrêtées au Pays-bas, blanchissaient l’argent volé.

 

Maison connectée : le défi de la protection de l’identité

Fin mai se tenait à Paris la Connected Conference, un rendez-vous devenu incontournable pour tous les acteurs du Monde Connecté où de grands acteurs de l’industrie ont été invités à s’exprimer (Nest, Alcatel-Lucent, Lego). C’est en se rendant à l’intérieur de leur «Maison Connectée» créée pour l’événement que l’on pouvait prendre la mesure du phénomène: de l’ampoule, aux serrures en passant par les thermostats, tout sera connecté.

Il est nécessaire que les industriels développent des appareils se focalisant sur l’identité de l’utilisateur et créent un protocole de sécurité simple et uniforme, à travers les appareils, les applications, et les réseaux. Cependant, comment être sûrs que ces appareils soient assez sécurisés au vue de leur nombre et diversité et de la croissance exponentielle des applications multi-plateformes ?

Des défis à ne pas négliger
Les technologies biométriques s’installent peu à peu dans notre quotidien, mais ce n’est que tout récemment qu’elles ont fait leur entrée dans nos maisons. Au-delà des nombreux avantages que peut offrir la maison connectée pour nous faciliter la vie (praticité, automatisation des processus, optimisation des coûts…), elle soulève de nombreuses questions, notamment en matière de confidentialité et de sécurité des données. « Avec de nouveaux points d’entrées dans nos foyers, les pirates peuvent facilement s’immiscer dans notre quotidien, connaitre nos habitudes et pirater nos données »

Les appareils connectés d’ores et déjà disponibles à la vente offrent des services au top de la technologie, mais dont la sécurité est souvent sacrifiée à la fonctionnalité : la plupart d’entre eux ne disposent pas, par exemple, de mécanismes de réponse en cas de piratage de leurs équipements. Avec ces nouveaux points d’entrées dans nos foyers, les hackers peuvent facilement s’immiscer dans notre quotidien, connaitre nos habitudes et pirater nos données. Nous entendons trop souvent parler de cyber attaques, de vols de données confidentielles pour ne pas s’interroger, à juste titre, sur les menaces pesant sur les appareils enregistrant notre quotidien, nos habitudes, nos préférences, notre intimité.

Il est ainsi nécessaire que les industriels développent des appareils se focalisant sur l’identité de l’utilisateur et créent un protocole de sécurité simple et uniforme, à travers les appareils, les applications, et les réseaux. Ainsi, le thermostat intelligent devra être en mesure d’ordonner à votre lave-linge quand commencer un programme d’une autre marque, via un réseau Wi-Fi dont on connaît que trop bien la vulnérabilité. Certes ces appareils ne représentent pas des données confidentielles mais les caméras de surveillance la porte du garage, les baby-phones,… nombreux sont les objets sensés nous rassurer et que des hackers pourraient utiliser contre nous.

La biométrie, une option gagnante
La biométrie, c’est l’identification d’une personne par une partie de son corps (main, œil, doigt, visage) pour accéder à un service ; en d’autres termes, c’est un excellent moyen pour s’authentifier ou se connecter à tous types d’appareils. « Il devient urgent que les industriels s’attachent à travailler conjointement avec des professionnels de la sécurité des identités numériques »

Dans la maison intelligente du futur, la biométrie et par extension toutes les technologies nécessitant l’identité de l’utilisateur pour commander un service seront utilisées. Le téléphone portable sera l’objet central de la maison connectée. Depuis ce dernier, les utilisateurs pourront contrôler tous les aspects de leur maison et de leurs appareils ménagers grâce à l’authentification biométrique. Le management de l’identification et de l’authentification sera la clef pour les contrôler. Il est ainsi maintenant possible de mettre en route certains objets à distance : faire chauffer de l’eau, contrôler la température d’un four depuis notre voiture, tout est possible ! De plus en plus diversifié, le marché de l’IoT doit veiller à uniformiser ses offres s’il ne veut pas basculer dans la complexité. L’industrie a besoin de créer un accès simplifié et sécurisé pour permettre aux différents objets connectés de marques concurrentes de communiquer entre eux.

Nous pouvons facilement imaginer qu’à l’avenir, tout ce qui requiert une connexion par identification ou authentification pourrait être contrôlé par la biométrie : thermostats, compteurs intelligents, interrupteurs… Dans le futur, nous pourrons rendre nos foyers aussi connectés que nous le souhaitons !

L’internet des Objets offre de nombreux avantages mais soulève à la fois de nombreuses inquiétudes en terme de connexion et d’accès. Il devient urgent que les industriels s’attachent à travailler conjointement avec des professionnels de la sécurité des identités numériques pour garantir un accès sécurisé afin de protéger de manière optimale des données hautement confidentielles.

Risques sur mobiles : 1 code malveillant sur 2 cible l’argent des victimes

Selon le G DATA Mobile Malware Report, 5000 nouveaux programmes malveillants ciblent les appareils mobiles chaque jour.

Les achats réalisés à partir d’appareils mobiles connaissent une forte croissance. En France, le m-commerce représente 20 % des transactions en ligne selon le bilan du e-commerce au 1er trimestre 2015 de la Fevad. La gestion des comptes bancaires en ligne avec le mobile est une autre tendance qui attise la convoitise des cybercriminels. En gérant ses accès bancaires avec son mobile, l’utilisateur casse la protection à double facteur et laisse la porte ouverte aux attaques. Le rapport sur les dangers mobiles montre que 50% des 440 000 programmes analysés au premier trimestre 2015 ont un objectif purement financier.

La banque sur mobile, nouvelle cible ?
La croissance de l’utilisation des appareils mobiles pour gérer les comptes bancaires en ligne pose un nouveau problème de sécurité exploité par les cybercriminels. Les authentifications à double facteurs (identification sur le site Internet et validation par envoi SMS sur le mobile) mises en place par les banques pour sécuriser l’accès au compte en ligne montrent leur limite lorsque l’accès au compte et la validation se réalisent sur le même appareil. Une faille exploitée par exemple par le trojan bancaire FakeToken. Ce code se déguise en une application fournie par la banque. Une fois installée sur le mobile, l’application accède au compte de la victime et réalise des transactions bancaires en interceptant les codes de validation envoyés par SMS.

L’argent comme priorité
Les tablettes et smartphones deviennent des cibles de choix chez les attaquants. Il a été constaté qu’au moins 50% des programmes malveillants analysés ont une finalité financière. Les trojans constituent la majorité de ces dangers. Certains chiffrent les données de l’utilisateur et demandent une rançon ou abonnent la victime à des services surtaxés. D’autres, plus avancés, ciblent les comptes bancaires.

Hausse des dangers sur mobiles au premier trimestre 2015
Les experts ont identifié 440 267 nouveaux échantillons de malware Android au premier trimestre 2015. Comparé au dernier trimestre 2014 (413 871), le nombre de programmes nuisibles pour Android augmente de 6,4%, et de 21% si l’on compare au 1er trimestre 2014 (363 153).

Amnésie numérique : comment les smartphones nous font perdre la mémoire

L’« effet Google », ou l’impact sur notre mémoire de toujours trouver les informations sur Internet[i], s’étend aujourd’hui à nos informations personnelles essentielles conservées sur les mobiles, selon une nouvelle étude de Kaspersky Lab.

Cette étude révèle en effet que la majorité des consommateurs européens connectés, du moins ceux interrogés par l’éditeur de solution de sécurité informatique, ne connaissent pas par cœur des numéros de téléphone de première importance, tels que :

– ceux de leurs enfants 57 % (58 % pour la France) :
– de leur école, 90 % (même chiffre pour la France) ;
– de leur propre lieu de travail à 51 % (51,5% pour les Français).

« Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler »

Environ un tiers d’entre eux (français comme européens) ne se souviennent pas du numéro de la personne qui partage leur vie, alors même que seuls 4 sur 10 ont oublié celui de l’endroit où ils vivaient durant leur adolescence. 6 000 consommateurs âgés de 16 ans ou plus, dans six pays européens ont été interrogés. Les résultats de cette enquête révèlent notre incapacité à retenir des informations importantes compte tenu du fait que nous les enregistrons souvent sur nos smartphones. Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler. Les français sont 32 % à déclarer cela, toutes tranches d’âges confondues. Un phénomène qualifié d’amnésie numérique, c’est-à-dire le fait d’oublier les informations que nous conservons dans un appareil numérique.

L’étude fait apparaître l’existence de cette amnésie numérique parmi toutes les tranches d’âge et sa répartition est uniforme entre les deux sexes. Ainsi, 42 % des Français seraient vraiment dévastés de perdre les données de leurs appareils mobiles car ils ne pourraient plus avoir accès à tous leurs souvenirs stockés dessus – 17,6 % seraient complètement paniqués par une telle éventualité. En outre, 71,9 % des Français déclarent utiliser Internet comme une extension de leur cerveau, ce chiffre atteignant même 83 % chez les jeunes européens âgés de 16 à 24 ans. Pour Laurence Allard, Maître de conférences et Sociologue des usages innovant à l’Université Lille 3/IRCAV-Paris 3 : « le smartphone est également le support d’usages mémoriels et fait pour certains office de « prothèse cérébrale ». Selon la sociologue, cette tendance devient presque paradoxale puisqu’elle « suppose d’user de fonctionnalités ou de services numériques pour actionner une mémorisation par la technologie »

Autre résultat guère surprenant, l’étude révèle que la perte ou le piratage de données stockées sur les appareils numériques, en particulier les smartphones, aurait des conséquences dévastatrices pour de nombreux utilisateurs :

– 17 % des français avouent ainsi que leur terminal mobile est le seul endroit où ils mémorisent leurs photos et leur carnet d’adresses et qu’ils seraient catastrophés s’ils perdaient définitivement leurs souvenirs enregistrés sur leur appareil. Ce chiffre atteint 40 % chez les 16-24 ans interrogés.
Il est donc préoccupant qu’en dépit de la confiance croissante que les utilisateurs ont dans leurs appareils numériques, ils ne protègent pas suffisamment leurs équipements à l’aide de solutions de sécurité. C’est notamment le cas des smartphones et des tablettes :

– à peine 1 smartphone sur 3 (34 %) et un quart des tablettes (24 %) en sont équipés,
– tandis qu’1/5e (21 %) de ces appareils n’est pas du tout protégé.

« Les appareils connectés nous apporte beaucoup au quotidien mais ils engendrent aussi une amnésie numérique. Nous devons en saisir les conséquences à long terme sur la façon dont nous conservons et protégeons nos mémoires. Les numéros de téléphone de nos proches étant désormais accessibles d’un simple clic, nous ne nous donnons plus la peine de les mémoriser. En outre, une majorité écrasante (86 %) des personnes interrogées estime que, dans un monde de plus en plus hyper-connecté, nous avons bien trop de numéros, d’adresses, de codes, etc. à connaître que notre mémoire ne peut en retenir. Nous avons découvert que la perte ou le piratage de ces précieuses informations ne serait pas seulement une gêne, mais une source de profonde détresse pour bon nombre d’entre nous. Kaspersky Lab s’engage à aider les utilisateurs à comprendre les risques auxquels leurs données pourraient être exposées, et à leur fournir les moyens de maîtriser ces risques, en installant par exemple des logiciels de sécurité afin de protéger leurs équipements et leurs contenus », commente à datasecuritybreach.fr David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab.

« Le fait d’oublier n’est pas en soi une mauvaise chose. Nous disposons d’une formidable faculté d’adaptation et nous ne nous souvenons pas de tout car ce n’est pas dans notre intérêt. L’oubli devient cependant un handicap lorsqu’il porte sur des informations qu’il nous faut impérativement retenir », souligne le Dr Kathryn Mills de l’UCL Institute of Cognitive Neuroscience de Londres. « L’une des raisons pour lesquelles les consommateurs se soucient moins de retenir les informations s’explique par le fait qu’ils les confient trop souvent à des appareils connectés. En effet, dans de nombreuses sociétés, l’accès à Internet paraît aussi stable que celui au réseau d’électricité ou d’eau. »

Guerre ouverte entre Samsung et Microsoft ?

Samsung aurait délibérément désactivé Windows Update de ses machines.

L’information a de quoi étonner. D’après BSOD Analysis, le géant Coréen aurait désactivé Windows Update de ses machines. SW Update est le logiciel de mise à jour OEM pour les ordinateurs Samsung. Sa mission, mettre à jour vos pilotes Samsung, etc. La seule différence entre les autres logiciels de mise à jour OEM est que l’outil de Samsung… désactive Windows Update. A première vue, Samsung n’a pas appris des erreurs de l’affaire Lenovo/Superfish.

Un pirate informatique arménien condamné à de la prison ferme

Davit Kudugulyan, la tête pensante d’une groupe de pirates informatiques arméniens condamné à de la prison ferme pour piratage de données bancaires.

Davit Kudugulyan était le chef d’une petite bande de pirates informatiques qui aura occasionné plusieurs millions de pertes financières aux banques américaines. L’homme a été accusé, et condamné, pour le vol d’informations financière appartenant à des centaines de personnes aux USA.

Davit a plaidé coupable devant un tribunal du comté de New York, mercredi. En Mars 2015, Kudugulyan et trois autres suspects, Garegin Spartalyan, Hayk Dzhandzhapanyan et Aram Martirosian, étaient arrêtés à New York après avoir utilisé des centaines de clones de cartes bancaires piratées.

Après avoir plaidé coupable, Kudugulyan a été condamné à neuf ans de prison et payer 750.000 dollars d’amende. Lors de son arrestation dans un hôtel de New-York, les policiers vont retrouver 200.000 $ dans la chambre de Kudugulyan. (TH)

Nos données de santé, source de convoitises pour les pirates

91% des entreprises de santé interrogées ont subi une violation de leurs données au cours de ces 2 dernières années selon l’étude « Privacy and Security of Healthcare Data » du Ponemon Institute et seulement 32% pensent avoir les ressources suffisantes pour parer ces incidents1. La majorité des entreprises de santé sont désarmées et ne sont absolument pas en mesure de répondre à la Réglementation européenne sur la Protection des Données qui devrait être mise en application très prochainement.

L’étude Ponemon montre que, pour la première fois, les attaques criminelles sont la première cause de violations de données de santé. Jusqu’alors, la perte ou le vol d’ordinateurs, de tablettes ou de smartphones par négligence avait conduit à des violations de données. Aujourd’hui, les choses ont évolué. Nous passons des violations de données accidentelles ou opportunistes aux violations de données intentionnelles. Une tendance qui s’affirme. Les cybercriminels ciblent de plus en plus les données médicales. Ils exploitent cette mine de renseignements personnels, financièrement lucratifs. Les centres hospitaliers, laboratoires d’analyses médicales, pharmacies… ne disposent malheureusement pas des ressources, des processus et des technologies pour prévenir et détecter les attaques contre les données sensibles qu’elles manipulent. Leur défaillance, régulièrement pointée du doigt par les médias, se traduit par la fuite des données sensibles de leurs patients. On se souvient par exemple, des centaines de résultats d’analyses médicales provenant d’une soixantaine de laboratoires, accessibles sur Internet à cause d’une faille2 ou de la publication du dossier médical de Michael Schumacher3.

Si l’on observe une légère hausse des investissements des organisations de santé pour protéger les informations médicales, ces efforts restent cependant insuffisants pour contrer les cyber-menaces qui évoluent très rapidement. La moitié des entreprises de santé ont peu confiance – parfois même pas du tout – dans leur capacité à détecter une perte ou un vol de données de leurs patients.

Une faiblesse en décalage avec les obligations légales
En France, les informations relatives à l’état de santé physique et psychique d’un patient sont des données personnelles, soumises au Code de la santé publique et à la loi Informatique et Liberté. La Réglementation générale sur la protection des données, en cours d’adoption par le Conseil de l’Union Européenne vient compléter la législation française. Les professionnels et les établissements de santé sont strictement tenus au respect des obligations concernant la collecte, l’utilisation, la communication, le stockage et la destruction des données à caractère personnel. En pratique, les professionnels de la santé doivent prendre toutes les précautions nécessaires pour empêcher que ces données soient modifiées, effacées (par erreur ou volontairement) et que des tiers non autorisés y aient accès.

L’absence de mise en œuvre de mesures de sécurité est considérée comme une atteinte grave à la protection de la vie privée et peut être pénalement sanctionnée (amende et emprisonnement). Cependant, de nombreux professionnels ont des difficultés à se mettre en conformité avec la réglementation. En milieu hospitalier, par exemple, médecins, infirmiers et personnel administratif n’ont pas toujours été sensibilisés aux règles à respecter en matière de sécurité et de confidentialité des données.

Une réglementation unique pour toute l’Europe
La mise en œuvre de la future Réglementation sur la Protection des Données qui s’effectuera de manière identique dans tous les pays membres contrairement à la Directive actuelle, devrait avoir d’importantes conséquences sur l’organisation de l’entreprise. Comment respecter cette norme qui va engendrer des changements au niveau de la collecte, du stockage, de l’accessibilité et de l’utilisation des données ?

Toute violation des données devra obligatoirement être déclarée. Concrètement, un système actif de surveillance des échanges et des flux de données devient nécessaire. Il convient en premier d’examiner avec attention le rôle et la responsabilité des différents acteurs de l’entreprise manipulant les dossiers médicaux. Il faut engager une sensibilisation forte au respect des bonnes pratiques, puis établir une politique de sécurité et de protection des données. On commence par évaluer les risques pour décider les actions à adopter, en fonction des faiblesses de l’établissement de santé. Le point clé est la visibilité sur la circulation des données au sein du réseau, compte tenu du risque que leur transmission génère. La mise en place d’une solution de SIEM* est le moyen efficace pour surveiller la sécurité des systèmes informatiques, contrôler l’accès aux systèmes où sont stockées les données médicales et recevoir des alertes quand on y accède. Les logs fournissent une vision complète et exacte de ce qui a été consulté. Informer rapidement les organismes de réglementation en cas de violation des données devient alors possible ainsi que configurer des rapports prouvant la conformité à la Réglementation.

Anticiper la mise en place de solutions efficaces
La communauté des entreprises de santé partage des données vulnérables et offrent une grande surface d’attaque avec de nombreux points d’accès aux cybercriminels de plus en plus habiles à dérober et exploiter des informations personnelles. Aussi convient-il de faire appel à des experts pour mettre en place dès à présent ces exigences en matière de sécurité et de conformité. On peut bien sûr penser que rien ne presse, la mise en œuvre effective de la réglementation étant prévue après une période de deux ans. L’expérience montre que l’examen d’une structure organisationnelle ainsi que les mises à niveau nécessaires du système prennent du temps. (par Frédéric Saulet, pour DataSecurityBreach.fr, Directeur Régional Europe du Sud de LogPoint)

* SIEM : Security Information and Event Management – Le principe du security information management est de gérer les événements du système d’information (Wikipédia).