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Quand votre entreprise mine de la crypto-monnaie… pour les pirates

Votre ordinateur consomment-ils de l’énergie pour vos uniques intérêts ? L’extraction de cryptomonnaie présente une nouvelle menace pour les entreprises. Le tout dernier Threat Index de Check Point révèle une augmentation des extractions de cryptomonnaie en octobre, avec CoinHive en sixième place des logiciels les plus utilisés au monde.

Non, CoinHive ou les crypto-monnaies (cryptomonnaie) ne sont pas malveillantes. Leurs utilisations inapropriées par des malveillants transforment ces beaux projets en merdier sans nom. C’est un peu comme dire que la voiture est illégale car des chauffards roulent à 230kms heures et tuent des gens. Que des braqueurs se servent d’une automobile pour attaquer une banque. Toujours est-il que l’ambiance autour des monnaies démateriealisées ne va pas s’arranger dans les semaines à venir.

Suite à la récente étude de Check Point démontrant que les extracteurs de cryptomonnaie peuvent frauduleusement utiliser jusqu’à 65 % des ressources totales en CPU d’un utilisateur final, sans son approbation, la variante CoinHive a fait son apparition dans le Threat Index d’octobre en 6e position. Ce logiciel malveillant est conçu pour extraire la cryptomonnaie Monero lorsqu’un utilisateur consulte une page web, sans l’approbation de l’utilisateur. CoinHive implante du code JavaScript, qui utilise ensuite le CPU de l’utilisateur final, impactant gravement les performances de sa machine.

Comme en septembre, RoughTed et Locky sont les deux menaces les plus répandues. Cependant, le logiciel malveillant Seamless, un redirecteur transparent de trafic, a fait son entrée parmi les trois premiers. Ce logiciel malveillant redirige silencieusement ses victimes vers une page web pirate. Elle infecte à l’aide d’un kit d’exploitation de vulnérabilités. L’infection réussie permet au pirate de télécharger d’autres logiciels malveillants.

Maya Horowitz, Threat Intelligence Group Manager chez Check Point, précise : « L’émergence de Seamless et de CoinHive souligne une fois de plus le besoin en technologies avancées de prévention des menaces pour sécuriser les réseaux contre les cybercriminels. L’extraction de cryptomonnaie est un nouvel acteur silencieux et pourtant significatif dans le paysage des menaces. Elle permet à des pirates de générer d’importants revenus tandis que les postes et les réseaux des victimes souffrent de latence et d’une baisse de performance. »

Top 3 des logiciels malveillants en octobre 2017

RoughTed est un logiciel de publicité malveillante. Contournement les bloqueurs de publicités. RT déclenche une série d’escroqueries, d’exploitations de vulnérabilités et de logiciels malveillants. Il est en mesure d’attaquer n’importe quel type de plate-forme et de système d’exploitation. Il utilise des techniques de prise d’empreintes pour délivrer l’attaque la plus pertinente.

Locky est connu. Un ransomware diffusé en février 2016. Il se propage principalement via des mails et des pièces jointes au format Word ou Zip. Il télécharge et installe un logiciel qui chiffre les fichiers des utilisateurs.

Seamless est un système de répartition de trafic. Il redirige silencieusement ses victimes vers une page web malveillante. Elle infecte les machines à l’aide d’un kit d’exploitation de vulnérabilités. L’infection permet au pirate de télécharger d’autres logiciels malveillants.

La liste des logiciels malveillants les plus couramment utilisés pour attaquer les actifs mobiles des entreprises a connu un changement par rapport à septembre, avec le logiciel rançonneur LeakerLocker pour Android apparaissant en seconde position.

Top 3 des logiciels malveillants mobiles

Triada – Une porte dérobée modulaire pour Android accordant des privilèges super-utilisateur aux logiciels malveillants téléchargés pour mieux les intégrer dans les processus système. Triada charge également de fausses URL dans le navigateur. LeakerLocker – Un logiciel rançonneur sur Android accédant aux données personnelles de l’utilisateur, puis les lui présentant en le menaçant de les divulguer en ligne en cas de non-paiement d’une rançon. Lootor – Outil de piratage ciblant des vulnérabilités du système d’exploitation Android afin d’obtenir des privilèges root sur les appareils mobiles compromis.

L’indice Check Point des menaces et la carte ThreatCloud sont alimentés par des renseignements issus de Check Point ThreatCloud, le plus grand réseau collaboratif de lutte contre la cybercriminalité, qui fournit des données et des tendances sur les menaces et les attaques grâce à un réseau mondial de capteurs. La base de données ThreatCloud comprend plus de 250 millions d’adresses analysées pour découvrir des bots, plus de 11 millions de signatures de logiciels malveillants et plus de 5,5 millions de sites web infectés. Elle identifie des millions de types de logiciels malveillants quotidiennement. La liste complète des 10 principales familles de logiciels malveillants en octobre est disponible sur le Blog Check Point.

Pour la France, le top 5 comprend : Roughted, Locky, Pushdo, Seamless ou encore Conficker. CoinHive s’affiche à la 6ème position.

Hack : suivre le cours du Bitcoin sur un écran LCD

Voilà un hack fort sympathique signé par Julien, webmasteur du site SecureMyData. L’idée, suivre les cours du Bitcoin avec un écran LCD. A partir d’un Raspberry Pi et un petit écran LCD, il suffit de récupérer le cours du bitcoin via une API. Un cours qui sera affiché sur un écran LCD. Il suffit d’actualiser cette valeur chaque minute. Compliqué ? Vous allez découvrir que ce hack est d’une simplicité biblique. Pour ceux qui veulent bidouiller un peu, l’idée est vraiment sympa.

Les botnets mineurs infectent des milliers de PC et rapportent des centaines de milliers de dollars aux pirates

Mineurs de crypto monnaie ! L’équipe de recherche antimalware de Kaspersky Lab a identifié deux botnets composés d’ordinateurs infectés par un malware, qui installe en toute discrétion des « mineurs » de cryptomonnaie – des logiciels légitimes servant à la création (« minage ») de monnaies virtuelles au moyen de la technologie blockchain. Dans un cas, les chercheurs ont pu estimer qu’un réseau de 4 000 machines était susceptible de rapporter à ses exploitants jusqu’à 30 000 dollars par mois et, dans l’autre cas, ils ont vu des cybercriminels empocher plus de 200 000 dollars grâce à un botnet de 5000 PC.

Des mineurs dans votre ordinateur ! L’architecture du bitcoin et d’autres cryptomonnaies prévoit que, en dehors d’acheter de la cryptomonnaie un utilisateur peut créer une nouvelle unité monétaire (une « pièce ») en se servant de la puissance informatique de machines où sont installés des logiciels spécialisés, appelés des « mineurs ». Cependant, le concept des cryptomonnaies fait que plus le nombre de pièces produites est élevé, plus il faut de temps et de puissance informatique pour en créer une nouvelle.

Il y a plusieurs années de cela, un malware installant en toute discrétion des mineurs de bitcoin (exploitant les ordinateurs des victimes afin de créer de la monnaie virtuelle au profit de cybercriminels) était chose courante dans le paysage des menaces mais, plus le logiciel créait de bitcoins, plus il devenait difficile – voire, dans certains cas, inutile – d’en créer de nouveaux, de sorte que le gain financier potentiel à espérer d’un mineur de bitcoins ne couvrait pas l’investissement nécessaire à la création et à la distribution du malware, ainsi qu’à la maintenance de l’infrastructure sous-jacente.

La montée en flèche du cours du bitcoin a remis au goût du jour les attaques de mineurs sur des PC du monde entier.

Or, la montée en flèche du cours du bitcoin – la première et la plus connue des monnaies virtuelles – ces dernières années, à raison de plusieurs centaines de milliers de dollars l’unité, a déclenché une véritable « fièvre des cryptomonnaies » à travers le monde. Des centaines de groupes et de start-ups ont lancé leurs propres alternatives au bitcoin, dont bon nombre ont elles aussi pris une valeur élevée sur le marché en un laps de temps relativement court.

Ces évolutions sur le marché des cryptomonnaies n’ont pas manqué d’attirer l’attention des cybercriminels, qui se livrent désormais à des fraudes consistant à installer discrètement des mineurs sur des milliers de PC.

Une propagation par le biais de programmes publicitaires volontairement installés par les victimes

D’après les résultats d’une étude récente réalisée par les experts de Kaspersky Lab, les criminels qui se cachent derrière les botnets nouvellement découverts propagent les logiciels mineurs à l’aide de programmes publicitaires (adware), installés volontairement par les victimes. Une fois en place, l’adware télécharge un composant malveillant, qui installe le mineur mais effectue aussi certaines actions de sorte que ce dernier fonctionne le plus longtemps possible :

  • Tentative de désactivation des logiciels de sécurité ;
  • Surveillance de toutes les applications lancées et suspension de leur exécution si celles-ci sont destinées à surveiller les activités du système ou les processus en cours ;
  • Vérification de la présence constante d’une copie du logiciel mineur sur le disque dur et restauration de celle-ci si elle a été supprimée.

Aussitôt créées, les premières pièces sont transférées dans des porte-monnaie appartenant aux cybercriminels, laissant les victimes avec un ordinateur bizarrement ralenti et consommant un peu plus d’électricité que la normale. D’après les observations de Kaspersky Lab, la fraude tend à porter sur deux cryptomonnaies : Zcash et Monero. Celles-ci ont probablement été choisies car elles offrent un moyen fiable de préserver l’anonymat des transactions et des détenteurs de porte-monnaie.

Des botnets qui peuvent rapporter jusqu’à 6000 dollars par semaine aux cybercriminels via des mineurs infiltrés.

Les premiers signes d’un retour des mineurs malveillants ont été repérés par Kaspersky Lab dès décembre 2016, lorsqu’un chercheur de la société a signalé au moins un millier d’ordinateurs infectés par un malware et contenant des mineurs Zcash, une cryptomonnaie lancée vers la fin d’octobre 2016. A cette époque, grâce à la montée rapide du cours de cette monnaie, ce botnet pouvait rapporter à ses exploitants jusqu’à 6000 dollars par semaine. L’émergence de nouveaux botnets mineurs a alors été prévue et les résultats d’études récentes ont confirmé cette prévision.

« Le principal problème des mineurs malveillants réside dans la difficulté de détecter leur activité avec fiabilité, car le malware emploie un logiciel tout à fait légitime qui, en temps normal, aurait pu avoir été installé par un utilisateur de bonne foi. Un autre aspect alarmant, identifié durant l’observation de ces deux nouveaux botnets, est que les mineurs malveillants prennent eux-mêmes de la valeur au marché noir. Nous avons vu des criminels proposer des générateurs de mineurs, c’est-à-dire des logiciels permettant à tout un chacun, en payant pour obtenir la version complète, de créer son propre botnet mineur. Cela signifie que les botnets que nous avons repérés récemment ne sont certainement pas les derniers », commente Evgeny Lopatin, analyste en malware chez Kaspersky Lab.

Un nombre de victimes en perpétuelle augmentation

D’une manière générale, le nombre d’utilisateurs ayant eu affaire à des mineurs de cryptomonnaie a augmenté considérablement ces dernières années. En 2013, par exemple, les produits de Kaspersky Lab ont protégé à travers le monde environ 205 000 utilisateurs ciblés par ce type de menace. En 2014, ce nombre est passé à 701 000 et il a atteint 1,65 million au cours des huit premiers mois de 2017.

Afin d’éviter de voir leur ordinateur transformé en zombie consommant de l’électricité au profit de criminels, les chercheurs de Kaspersky Lab conseillent aux utilisateurs de prendre les précautions suivantes :

  • N’installez pas sur votre PC de logiciels suspects provenant de sources non fiables.
  • La fonction de détection d’adware est peut-être désactivée par défaut dans votre solution de sécurité. Prenez soin de l’activer.
  • Faites appel à une solution éprouvée de cybersécurité afin de protéger votre environnement numérique contre toutes les menaces possibles, y compris les mineurs malveillants.
  • Si vous exploitez un serveur, veillez à le protéger avec une solution de sécurité car les serveurs constituent des cibles lucratives pour les criminels en raison de leur puissance informatique élevée (comparée à un PC moyen).

Pour en savoir plus sur les botnets mineurs malveillants nouvellement découverts, rendez-vous sur Securelist.com

Pourquoi la Corée du Nord est-elle si intéressée par le bitcoin?

Quand la Corée du Nord louche sur les bitcoin ! En 2016, nous avons commencé à observer des acteurs que nous pensons être nord-coréens, qui utilisent leurs capacités d’intrusion pour mener à bien des cybercrimes, cibler les banques et le système financier mondial. Cela a marqué un écart par rapport à l’activité précédemment observée des acteurs nord-coréens employant un cyberespionnage pour les activités traditionnelles de l’État national.

Étant donné la position de la Corée du Nord en tant que nation paria, coupée d’une grande partie de l’économie mondiale – ainsi que d’une nation qui emploie un bureau du gouvernement pour mener une activité économique illicite – ce n’est pas tout à fait surprenant. Avec le contrôle étroit de la Corée du Nord sur ses capacités militaires et de renseignement, il est probable que cette activité ait été menée pour financer les caisses de l’État ou personnelles de l’élite de Pyongyang, car les sanctions internationales ont contraint le royaume ermite.

Depuis, nous assistons à une deuxième vague de cette campagne: les acteurs parrainés par l’État cherchant à voler le bitcoin et d’autres monnaies virtuelles afin d’échapper aux sanctions et d’obtenir des devises fortes pour financer le régime. Depuis mai 2017, nous avons observé que les acteurs nord-coréens visaient au moins trois échanges de crypto-monnaies en Corée du Sud avec l’intention suspecte de voler des fonds. Le spearphising que nous avons observé dans ces cas, ciblent souvent les comptes de courrier électronique personnels des employés dans les échanges de devises numériques, en utilisant fréquemment des leurres à thème fiscal et en déployant des logiciels malveillants (PEACHPIT et des variantes similaires) liés à des acteurs nord-coréens soupçonnés d’être responsables des intrusions dans les banques mondiales 2016.

Ajoutez à cela les liens entre les opérateurs nord-coréens et le compromis d’un site de nouveaux bitcoin en 2016, ainsi qu’un exemple d’utilisation d’un mineur crypto-courant clandestin. On commence à voir l’intérêt nord-coréen pour les crypto-monnaies, une catégorie dans laquelle le bitcoin a augmenté de plus de 400% depuis le début de cette année.

L’activité nord-coréenne 2017 contre les cibles des crypto-monnaies sud-coréennes
22 avril – Quatre portefeuilles sur Yapizon, un échange de crypto-monnaie sud-coréen, sont compromis. (Il est intéressant de noter que certaines des tactiques, techniques et procédures employées au cours de ce compromis étaient différentes de celles que nous avons observées dans les tentatives d’intrusion suivantes et, jusqu’à présent, il n’y a pas d’indications claires de la participation nord-coréenne).

26 avril – Les États-Unis annoncent une stratégie de sanctions économiques accrues contre la Corée du Nord. Les sanctions de la communauté internationale pourraient conduire l’intérêt nord-coréen pour la crypto-monnaie, comme cela a été mentionné précédemment.

Début mai – le démarrage du spearphishing contre l’échange sud-coréen n ° 1 commence.

Fin mai – échange sud-coréen n ° 2 compromis par spearphish.

Début juin – Une activité nord-coréenne plus suspectée visant des victimes inconnues, considérées comme des fournisseurs de services de crypto-monnaie en Corée du Sud.

Début juillet – Exchange sud-coréen n ° 3 ciblé via le phishing de lance à un compte personnel.

Les avantages à cibler les crypto-monnaies
Alors que les échanges de bitcoin et de crypto-monnaies peuvent sembler des cibles étranges pour les acteurs de l’État-nation intéressés à financer les coffres de l’État, certaines des autres actions illicites de la Corée du Nord continuent de démontrer l’intérêt de mener des crimes financiers au nom du régime. L’Office 39 de la Corée du Nord participe à des activités telles que la contrebande d’or, la contrefaçon de monnaie étrangère et même l’exploitation de restaurants. En plus de l’accent mis sur le système bancaire mondial et les échanges de crypto-monnaie, un rapport récent d’un institut sud-coréen a souligné la participation des acteurs nord-coréens dans le ciblage des guichets automatiques avec des logiciels malveillants.

Si les acteurs compromettent un échange (par opposition à un compte ou un portefeuille individuel), ils peuvent potentiellement déplacer les crypto-monnaies sur des portefeuilles en ligne, les échanger contre d’autres crypto-monnaies plus anonymes ou les envoyer directement à d’autres portefeuilles sur différents échanges pour les retirer dans des devises tels que le won sud-coréen, le dollar américain ou le renminbi chinois. Sachant que l’environnement réglementaire autour des crypto-monnaies émerge encore, certains échanges dans différentes juridictions peuvent avoir des contrôles de lutte contre le blanchiment d’argent, ce qui facilite le processus et rend les échanges plus attrayants pour ceux qui cherchent une monnaie forte.

Comme le bitcoin et les autres crypto-monnaies ont augmenté en valeur au cours de la dernière année, les États-nations commencent à prendre connaissance du phénomène. Récemment, un conseiller du président Poutine en Russie a annoncé son intention de recueillir des fonds pour augmenter l’implication de la Russie dans l’extraction du bitcoin. Les sénateurs du parlement australien ont proposé de développer leur propre crypto-monnaies nationale.

Par conséquent, il ne faut pas être surpris si les crypto-monnaies, en tant que classe d’actifs émergents, deviennent une cible d’intérêt pour un régime qui fonctionne de plusieurs façons, comme une entreprise criminelle. Alors que la Corée du Nord est actuellement un peu différente de la volonté de s’engager dans la criminalité financière et de la possession de capacités d’espionnage cybernétique, l’unicité de cette combinaison ne durera probablement pas à long terme, car les cyber-pouvoirs augmentent et pourraient y voir un potentiel similaire. Les cybercriminels pourraient ne plus être les seuls acteurs néfastes dans cet environnement. (par FireEye)

300.000 dollars volés à un investisseur de monnaie dématérialisée

Un pirate informatique vole et liquide pour 300.000 dollars de monnaie dématérialisée Augur à une société de capitale risque.

Un important investisseur de l’industrie des blockchains vient de perdre plus de 300.000 dollars après le passage d’un pirate informatique. 110.000 REP (plus de 300.000 $) dérobés sous forme de monnaie numérique Augur. Les pirates ont aussi mis la main sur une somme inconnue supplémentaire en Ether, la crypto-monnaie Ethereum, détenue par Bo Shen, le fondateur de la société VC Fenbushi Capital.

Une intéressante manipulation prouvant qu’il existe actuellement une équipe de pirates ciblant une liste d’investisseurs Augur dans le cadre d’une série d’attaques qui ont eu lieu ces dernières semaines. Les pirates ont expliqué leur action par une phrase claire comme de l’eau de roche : « Pour l’argent, évidemment« . Logique ! [CD]

Ransomware : 10 conseils pour les éviter

Le ransomware, une menace bien réelle. Une fois qu’ils ont infecté un ordinateur ou un réseau d’entreprise, ces malwares en cryptent toutes les données et exigent le paiement d’une rançon pour pouvoir récupérer la clé de cryptage.

Les victimes d’un ransomware sont souvent démunies face à cet arrêt brutal de leurs systèmes, et se tournent vers différentes sources pour chercher de l’aide, mais il est déjà bien trop tard.

Heureusement, il existe de nombreux moyens d’anticiper ce type d’attaques avancées afin réduire leur impact. La clé ? Une solution de sauvegarde éprouvée. Qu’il s’agisse de logiciels de demandes de rançons, les attaques informatiques ciblent tout le monde : particuliers, petites entreprises, ou encore grands groupes. Une attaque réussie peut être particulièrement onéreuse et nuire à la réputation de la marque.

C’est pourquoi il est important de prendre conscience du danger et suivre les 10 conseils suivants :

1. Comprendre le ransomware : il est courant de considérer – à tort – que les PME ne constituent pas des cibles d’attaque intéressantes. En fait, les faits suggèrent même le contraire. Tout le monde est une cible : aucune entreprise, aucun compte bancaire ne fait exception.

2. Sécuriser tous les vecteurs de menace : les attaques d’un ransomware exploitent plusieurs vecteurs, notamment le comportement des utilisateurs, les applications et les systèmes. Les six principaux vecteurs d’attaque sont les e-mails, les applications web, les utilisateurs à distance, les utilisateurs sur site, le périmètre réseau et l’accès à distance. Une sécurité complète doit englober tous ces vecteurs. Un pare-feu ne suffit plus.

3. Sécuriser tous les angles d’attaque : en raison de leurs nombreux avantages les réseaux hybrides sont de plus en lus nombreux. La sécurisation efficace des applications SaaS ou Cloud, comme Office 365, nécessite une solution complète, conçue pour gérer les réseaux hybrides de façon centralisée.

4. Éduquer les utilisateurs : le comportement des utilisateurs peut être la plus grande vulnérabilité d’une entreprise. Une bonne sécurité est une combinaison de mise en œuvre, de suivi et d’éducation des utilisateurs, particulièrement contre les menaces comme l’hameçonnage, le harponnage, le typosquatting et l’ingénierie sociale.

5. Ne pas oublier les télétravailleurs : la révolution mobile stimule la productivité, la collaboration et l’innovation, mais elle entraine aussi un taux plus élevé de travailleurs à distance se connectant sur des appareils souvent personnels. Cela peut créer une faille de sécurité importante si les terminaux et les flux ne sont pas sécurisés.

6. Maintenir les systèmes à jour : lorsque des vulnérabilités dans des plateformes, des systèmes d’exploitation et des applications sont découvertes, les éditeurs publient des mises à jour et des correctifs pour les éliminer. Il faut donc s’assurer de toujours installer les dernières mises à jour, et ne pas utiliser de logiciels obsolètes qui ne seraient plus supportés par l’éditeur.

7. Détecter les menaces latentes. Toute infrastructure contient un certain nombre de menaces latentes. Les boîtes de réception d’e-mails sont remplies de pièces jointes et de liens malveillants qui n’attendent qu’un clic pour entrer en action. De même, toutes les applications, qu’elles soient hébergées localement ou basées dans le Cloud, doivent être régulièrement scannées et mises à jour avec leurs correctifs, permettant ainsi de lutter contre d’éventuelles vulnérabilités.

8. Empêcher les nouvelles attaques : le domaine du piratage est en évolution permanente, des attaques sophistiquées, ciblées ou de type « zero day » se multiplient et cibleront, un jour ou l’autre, toutes les entreprises. Pour les arrêter, il faut mettre en place une protection dynamique et avancée, avec une analyse de sandbox et un accès précis à des renseignements internationaux sur les menaces.

9. Utiliser une bonne solution de sauvegarde : un simple système de sauvegarde fiable permet de se remettre de nombreuses attaques en quelques minutes ou quelques heures, pour un coût dérisoire. Si les données sont corrompues, chiffrées ou volées par un logiciel malveillant, il suffit de les restaurer à partir de la dernière sauvegarde. Cela permet à une entreprise de, rapidement, reprendre ses activités.

10. Préserver la simplicité de la gestion : comme la complexité des réseaux et des menaces augmente, il est facile de laisser la gestion de la sécurité devenir un fardeau majeur pour le personnel informatique. Cette gestion complexe et décousue ouvre la porte à davantage de négligences qui peuvent affaiblir la sécurité. Pour réduire les risques et les coûts au minimum, il est nécessaire de mettre en place une solution simple et complète offrant une administration de la sécurité centralisée et une visibilité sur l’ensemble de l’infrastructure. (Par Wieland Alge, VP et DG EMEA)

Un ransomware écrit en GO

Le langage GO de Google voit débarquer son premier code malveillant. Un ransomware qui chiffre votre disque dur et vérifie votre solde en bitcoins.

Les ransomwares, il y en a pour tous les goûts, toutes les bourses. DrWeb, éditeur de solutions de sécurité informatique vient de mettre la main sur une nouvelle version de ce type de logiciel malveillant. Baptisé Trojan.Encoder.6491, ce logiciel de rançonnage agit comme ses cousins, il chiffre les disques durs et demande de l’argent en échange du déchiffrement. Dans le cas de Trojan.Encoder.6491, 25 dollars à payer en Bitcoin. Originalité de cette attaque ?

Trojan.Encoder.6491 est codé en GO, le langage de programmation de Google. A son lancement, Trojan.Encoder.6491 s’installe dans le système sous le nom de Windows_Security.exe.

Puis le Trojan se met à chiffrer les fichiers, comme un ransomware de base, se trouvant sur les disques avec l’algorithme AES. Ce microbe chiffre 140 types de fichiers différents (.doc, .jpg, etc.). Ce logiciel pirate contrôle le solde du portefeuille Bitcoin de la victime pour s’assurer du transfert de l’argent. Le virement constaté, le ransomware déchiffre automatiquement les fichiers pris en otage.

Possible attaque d’un état contre Bitcoin

Alerte pour les utilisateurs de Bitcoin. Espérons-le, nous sommes tous biens conscients que nous devrions faire preuve de beaucoup prudence lors du téléchargement de programmes et/ou logiciels à partir d’internet.

Utilisateurs de Bitcoin, prudence. Beaucoup de cas de logiciels et programmes malveillants sont dissimulés sur le web, et même sur des sites falsifiés d’entreprises ou institution. Ils peuvent être téléchargés par inadvertance –ou par ignorance- . Pour réduire les chances de télécharger un programme infecté, Bitdefender, éditeur de solutions de sécurité informatique, conseille de se rendre sur le site certifié du programme en question (pour plus de sécurité) et vérifier que le téléchargement correspond aux instructions reçus par le vendeur agréé,  et en vérifiant la signature numérique officiel du programme.

Les membres de la communauté Btc doivent garder cela à l’esprit aujourd’hui – en particulier s’ils ont l’habitude de télécharger des versions exécutables du logiciel Bitcoin Core sur la plateforme Bitcoin.org,  au lieu de prendre l’approche recommandée qui est de compiler les codes du logiciel open source.

Le site a publié un avertissement aux utilisateurs de conseils pour être particulièrement vigilant lors du téléchargement de la prochaine 0.13.0 libération de Btc de base. La crainte évidente est qu’une version falsifiée du Bitcoin de base puisse conduire certains utilisateurs à perdre le contenu de leurs portefeuilles numériques, ou voir leurs ordinateurs compromis et détournés en lançant d’autres attaques contre le réseau Btc. Bien que cette menace d’attaque ne soit pas confirmée, il est tout de même judicieux de prendre l’avertissement un minimum au sérieux. Une chose est claire, les utilisateurs Bitcoin une fois encore, craignent pour leur sécurité.

Ransomwares : règles pour ne pas finir chiffré

Le ransomware est un logiciel malveillant qui infecte les équipements connectés, les réseaux et les centres de données. Ces derniers ne peuvent plus être utilisés tant qu’une rançon n’a pas été payée pour débloquer les systèmes infectés. Des attaques qui se sont démultipliées ces derniers mois.

Le ransomware existe depuis au moins 1989, à l’époque où le cheval de troie “PC Cyborg” cryptait des dossiers sur un disque dur et forçait les utilisateurs à payer 189 $ pour les récupérer. Depuis, les attaques de type ransomware sont devenues beaucoup plus sophistiquées, ciblées, et bien sûr lucratives. Même si ce protéger est dès plus simple (réflexion, éducation, anticipation), les attaques ont démontré que les internautes n’étaient toujours pas prêts face à un courriel mystérieux.

L’impact et la toxicité d’un ransomware sont difficiles à évaluer, car de nombreuses sociétés choisissent tout simplement de payer pour récupérer leurs données, une démarche qui n’est pas toujours la plus pertinente. Un rapport portant sur la campagne liée au ransomware Cryptowall v3, datant d’octobre 2015 et réalisé par la Cyber Threat Alliance, estimait que le coût engendré par cette seule attaque d’envergure ressortait à 325 millions de dollars.

Un ransomware utilise des modi operandi différents. Un crypto ransomware peut contaminer un système d’exploitation au point d’empêcher l’équipement de démarrer. D’autres ransomware vont crypter un lecteur ou un ensemble de fichiers et de dossiers. Certaines variantes, particulièrement malveillantes, disposent d’un minuteur qui déclenche la suppression des fichiers jusqu’au paiement de la rançon. Quelle que soit la variante, les ransomware exigent le règlement d’une rançon afin de débloquer ou libérer les systèmes informatiques, fichiers ou données verrouillés ou chiffrés.

Comment est-on infecté ?

Un ransomware peut être inoculé de différentes manières, mais, le plus souvent, il prend la forme d’un fichier infecté joint à un email. Par exemple, aujourd’hui, vous avez peut-être reçu un email prétendument envoyé par votre banque. Il comporte le bon logo, des liens URL vers votre véritable banque et votre nom. Le message vous indique qu’une activité suspecte a été détectée sur votre compte bancaire, et que vous devez installer le fichier joint à l’email afin de vérifier vos codes d’accès à votre compte en ligne. Ces vérifications semblent légitimes, mais il s’agit, en réalité, d’une attaque par phishing.

Vous le savez : aucune banque ne se permettrait d’envoyer un fichier à installer, surtout s’il s’agit de vérifier vos identifiants d’accès bancaire. En réalité, le document joint est vérolé par un ransomware dont l’objectif est de s’installer sur votre système d’exploitation si vous cliquez dessus.

Les documents joints aux emails ne constituent néanmoins pas les seuls leviers de contamination. Le téléchargement “drive-by” en est un autre : l’utilisateur visite un site web infecté et télécharge furtivement un logiciel malveillant qui s’installe à l’insu de l’utilisateur. Le ransomware se propage également via les réseaux sociaux ou les applications web de messagerie instantanée. Enfin, récemment, ce sont des serveurs web vulnérables qui ont été exploités pour servir de point d’entrée vers le réseau d’une entreprise.

Comment ne pas se faire piéger ?

Voici dix conseils pour protéger vos données et celles de votre entreprise des ravages d’un ransomware.

1.       Mettre en place une stratégie de sauvegarde et de restauration. Sauvegardez vos données régulièrement et stockez-les offline, sur un équipement autre que celui que vous utilisez.

2.       Utilisez des outils professionnels de sécurité email et web, capables d’analyser les documents joints aux emails, les sites web visités, les fichiers infectés par des logiciels malveillants, et qui peuvent bloquer des publicités potentiellement dangereuses, ainsi que l’accès à des sites et réseaux sociaux qui ne présentent aucun intérêt dans le cadre du travail. Ces outils doivent intégrer les fonctionnalités d’une sandbox de manière à ce qu’un fichier, nouvellement identifié ou non reconnu, puisse être exécuté et analysé dans un environnement sécurisé et cloisonné.

3.       Faites en sorte que vos systèmes d’exploitation, équipements et logiciels soient patchés et à jour.

4.       Assurez-vous que vos équipements, antivirus réseau, systèmes de prévention d’intrusion et outils antimalware bénéficient des mises à jour les plus récentes.

5.       Si possible, utilisez une liste d’applications qui empêchera les applications non conformes d’être téléchargées ou exécutées.

6.       Segmentez votre réseau en zones de sécurité, pour empêcher une infection présente dans une zone de se propager à d’autres.

Établissez et appliquez des autorisations et privilèges d’accès, de manière à ce qu’un nombre restreint d’utilisateurs présente le potentiel de contaminer les applications métiers, les données ou les services critiques.

8.       Établissez et mettez en vigueur une politique de sécurité qui va encadrer le BYOD (Bring your Own Device), afin d’inspecter et de désactiver les dispositifs non conformes à vos exigences de sécurité (absence d’anti-malware, signatures antivirales périmées, systèmes d’exploitation non patchés, etc.).

9.       Déployez des outils d’analyse post-incident pour analyser, suite à une attaque, l’origine de la menace, le délai de présence (et donc de nocuité) du logiciel malveillant au sein de votre environnement, la suppression réelle de la menace de chaque équipement et garantir que cette mésaventure ne peut se reproduire.

10.   ESSENTIEL: ne comptez PAS sur vos collaborateurs pour assurer la sécurité de votre entreprise. Même s’il est important de les sensibiliser davantage à la sécurité aux travers de formations (afin qu’ils apprennent à ne pas télécharger de fichiers, cliquer sur des pièces jointes à des emails suspects ou sur des liens internet non sollicités). L’être humain reste le maillon faible de votre chaîne de sécurité, et vous devez en tenir compte.

En effet, pour nombre de vos collaborateurs, cliquer sur des documents joints et faire des recherches sur Internet font partie de leur travail. Il est difficile d’être toujours méfiant. D’autre part, les attaques de type phishing sont devenues très convaincantes. Une attaque par phishing ciblée se sert de données disponibles en ligne et de profils sur les réseaux sociaux pour personnaliser son approche. Notons également qu’il est humain de cliquer naturellement sur une facture inattendue à régler, ou sur un message d’alerte provenant de votre banque. Enfin il ressort de nombreuses études que les utilisateurs ont le sentiment qu’assurer la sécurité est le travail de quelqu’un d’autre, mais certainement pas le leur.

Que faire si vous êtes contaminé ?

Si vous disposez d’une sauvegarde récente de vos données : vous pouvez effacer le contenu de votre équipement et procéder à la restauration.

1. Signalez le délit

Une recherche rapide en ligne vous mènera vers le site où signaler les cybercrimes dans votre pays ou région. En Europe, vous pouvez localiser le site de signalement des cybercrimes de votre pays à cette adresse.

2. Payer une rançon ne constitue pas une garantie

Payer une rançon ne garantit pas la restitution des fichiers. Les escrocs, en revanche, perçoivent les fonds et, dans certains cas, disposent des informations bancaires de leur victime. De plus, décrypter des fichiers ne signifie pas que le phénomène de contagion lié au logiciel malveillant a été éradiqué.

3. Faites appel à des experts

De nombreux systèmes d’exploitation, logiciels et solutions de sécurité sont fournis pas des acteurs qui comptent dans leurs équipes des experts capables de vous prodiguer des conseils sur la manière de réagir en cas d’infection. Des sociétés de services peuvent également vous proposer de réaliser des expertises post-incident et accélérer la reprise suite à un tel sinistre.

4. Prévoyez un plan B

Que faire si vos systèmes informatiques ou réseaux sont indisponibles ? Disposez-vous d’un plan de secours ? Pouvez-vous assurer le bon déroulement des opérations, même en mode restreint, pendant le processus de restauration ? Connaissez-vous le coût horaire subi par votre entreprise en cas d’indisponibilité système ? Ce coût est-il intégré à votre budget informatique ? Autant d’informations qui doivent être prises en compte dans votre politique de sécurité.

Bref, la cybercriminalité est une entreprise à but lucratif générant des milliards de revenus. Avec le même objectif que la plupart des entreprises, les cybercriminels sont très motivés quand il s’agit de trouver des moyens de s’enrichir. Mais contrairement aux entreprises, la fin justifie les moyens. Les cybercriminels misent sur des subterfuges, l’extorsion de fonds, des attaques, des menaces et des techniques d’ingénierie sociale pour accéder à vos données critiques et vos ressources.

Le ransomware n’est guère nouveau mais son récent essor, sa sophistication et sa rapidité de frappe soulignent une tendance orientée à la hausse et une volonté d’identifier de nouveaux moyens d’escroquer les particuliers et les entreprises qui sont en ligne.

Maintenant, plus que jamais, la sécurité n’est pas juste un élément à rajouter à votre métier. Elle est devenue indispensable pour mener vos opérations. Faites en sorte d’établir des partenariats avec des experts en sécurité qui comprennent que la sécurité ne se résume pas à activer un boîtier dans un centre de données. Il s’agit, au contraire, d’un ensemble de technologies intégrées et collaboratives, associé à une politique de sécurité efficace et à une approche par étapes qui prend en compte les phases de préparation, de protection, de détection, de réaction et d’apprentissage.

Les solutions de sécurité doivent pouvoir partager leurs informations de veille sur les menaces et neutraliser rapidement toute menace à l’échelle de votre environnement multisite. Elles doivent être intégrées au cœur de votre réseau et vous protéger de manière transparente et sur le long terme, à mesure que votre réseau évolue et se développe. Ces solutions doivent savoir s’adapter rapidement lorsque de nouvelles menaces apparaissent et, bien sûr, ne pas ralentir vos activités métiers au quotidien. (Guillaume Lovet, expert en cybercriminalité chez Fortinet)

Pirate de données bancaires arrêté en Pologne

Un pirate de données bancaires Polonais, recherché depuis 6 mois, arrêté après avoir volé plus de 100.000 €. Il en avait 800.000 en réserve.

Selon les autorités polonaises, Mateusza C., un internaute de 35 ans originaire de Varsovie, est accusé de piratage bancaire. Lui et un complice [Polsilverem], ce dernier a été arrêté en octobre 2015, auraient réussi à s’infiltrer dans des banques locales pour orchestrer des virements illicites. 100.000 euros ont pu être dérobés et transformés en bitcoin, la crypto monnaie. Les pirates avaient encore la main sur 800.000 euros qu’ils n’ont pu transférer. Connu sur la toile sous le pseudonyme de Pocket, le pirate risque 10 ans de prison. Pendant ce temps, en Russie, le gouvernement de Vladimir Poutine se penche à punir les utilisateurs « malveillants » de Bitcoin. Des peines d’amendes et de prisons sont proposés dans une loi qui doit être votée le mois prochain.