Archives de catégorie : cryptage

Disques enregistrables cryptés : EncryptDisc

DataLocker Inc, un des leader en matière de développement de solutions de stockages cryptées, a annoncé aujourd’hui à DataSecurityBreach.fr sa gamme de CD et DVD cryptés enregistrables qui sera commercialisée sous la marque EncryptDisc. La ligne EncryptDisc,   anciennement connue sous le nom SecureDisk, offre un système de chiffrement FIPS 140-2 validé AES 256 bit directement intégré au CD ou DVD.

DataLocker EncryptDisc permet maintenant à DataLocker de protéger les données où qu’elles soient, sous n’importe quelle forme. Les CD et DVD DataLocker EncryptDisc combinent des fonctionnalités de gravage et de sécurisation des données, une solution simple et efficace de stocker des données en toute sécurité. Il n’y a pas de logiciel à installer et aucun besoin de faire appel à une solution logicielle tierce. DataLocker EncryptDisc est disponible chez Ingram et Amazon (SecureDisk).

Intercepter les données du dossier public de DropBox… facile

Le dossier Public de DropBox, un peu trop libre pour les personnes non autorisées à le consulter. Dropbox est une société bien connue spécialisée dans les solutions de cloud computing. La société annonce des centaines de millions d’utilisateurs, avec des pétaoctets de données stockées. Aujourd’hui, beaucoup utilisent Dropbox pour partager quoi que ce soit en famille ou entre amis. Cet usage semble parfaitement raisonnable si les données partagées ne sont pas sensibles, mais Dropbox est aujourd’hui aussi largement utilisé par les entreprises. DropBox remplace même parfois le service de Backup ou autres moyens de partager des fichiers entre collègues. Il parait que cela permet d’économiser de l’espace disque, du temps. Mais côté confidentialité, il faudra repasser, surtout si vous utilisez le dossier « Public ».

Notre ami Jean-Pierre Lesueur (DarkCoderSc) vient de nous montrer comment les fichiers DropBox dans le dossier « Public », normalement sécurisés et non accessibles aux personnes non autorisées, sont en fait parfaitement libres d’être consultés par des personnes extérieures. Pour cela, rien de plus simple. Il faut posséder un compte DropBox valide, une petite application python du nom de wfuzz et … c’est tout.

L’outil va égrener les noms de fichiers qui peuvent se trouver dans le dossier Public d’un compte DropBox ciblé. Bref, arrêtez de penser que le dossier « Public » n’est pas accessible aux personnes non autorisées. Démonstration en vidéo, ci-dessous.

X-Keyscore, l’outil d’analyse des services de renseignements US

Il est logique que la NSA utilise les ambassades américaines basées à l’étranger en tant qu’outil collecteur pour le système d’analyse d’information X-Keyscore, moissonneuse batteuse révélée par le nouveau russe (pour un an, ndlr datasecuritybreach.fr) Snowden. Les ambassades ont toujours été utilisées pour l’espionnage local, pour la « veille » militaire, politique, économique, sociale. Son option cyber était inévitable.

Les ambassades ont de multiples réseaux de communications. Il est intéressant de « suivre » certains « employés » sur LinkedIn et autres médias sociaux. De nombreux militaires et anciens espions cherchant désormais une plus grande rémunération, sont en « awares » pour toutes propositions sonnantes et trébuchantes. Une recherche rapide par Cryptome sur LinkedIn a de quoi faire sourire : AGILEVIEW, AGILITY, AIRGAP/COZEN, AIGHANDLER, ANCHORY/MAUI, ARCANAPUP, ARTEMIS, ASSOCIATION, AUTOSOURCE, BEAMER, BELLVIEW, BLACKPEARL, CADENCE/GAMUT, CHALKFUN, CINEPLEX, CLOUD, COASTLINE, COMMONVIEW, CONTRAOCTAVE, CONVERGENCE, COURIERSKILL, CREEK, CREST, CROSSBONES, CPE, CULTWEAVE, CYBERTRANS, DISHFIRE, DOUBLEARROW, DRAGONFLY, WEALTHYCLUSTER (EWC), ETHEREAL (logiciel open source network d’analyse, ndlr datasecuritybreach.fr), FASCIA, FASTSCOPE, FOREMAN, GAMUT/UTT, GISTQUEUE, GJALLER, GLAVE, GLOBALREACH, GOLDMINER, GOLDPOINT, GOSSAMER, GROWLER, HERCULES (CIA database, ndlr datasecuritybreach.fr) HIGHTIDE/SKYWRITER, HOMEBASE, INFOSHARE, JOLLYROGER, KINGFISH, LIQUIDFIRE, MAINWAY, MARINA, MASTERLINK, MASTERSHAKE, MAUI/ANCHORY, MESSIAH, METTLESOME, NEWHORIZONS, NIGHTSURF, NORMALRUN/CHEWSTICK/FALLENORACLE, NUCLEON, OCTAVE, PATHMASTER/MAILORDER, PINWALE, PANOPTICON, PRESENTER, PROTON, RAVENWING, RENOIR, ROADBED, SCORPIOFORE/CPE, SHARKFINN, SKOPE, SKYWRITER, SNAPE, SPOTBEAM, STINGRAY; SURREY, TAPERLAY, TAROTCARD, TEMPTRESS, TRACFIN, TRAILMAPPER, TREASUREMAP, TRICKLER, TUNINGFORK/SEEKER, TURMOIL, TUSKATTIRE, TWISTEDPATH, UIS/PINWALE, UTT, WEALTHYCLUSTER, WIRESHARK (logiciel open source network d’analyse, ndlr datasecuritybreach.fr) WITCHHUNT, XKEYSCORE, YELLOWSTONE/SPLITGLASS.

Selon un document que Cryptome a diffusé, 150 sites et plus de 700 serveurs seraient employés pour X-Keyscore. Etonnant, un serveur est basé à Moscou, un autre à Pékin. Les ambassades sont donc montrés du doigt. Etonnamment, la station NSA à Hawaï, où Edward Snowden a travaillé, n’apparaît pas sur la carte. 25 points sont affichés le long de la côte Antarctique. La France est affichée, pas la Belgique,  ni la Suisse ou encore le Luxembourg. A noter que des offres d’emplois affichent très clairement les ambitions de XKeyscore… avant la « pseudo » révélation de Snowden.

Sur Saic.com par exemple, le 03 juillet, la recherche d’ingénieurs systèmes familier de « VMware ESXi 3.5, 4.1 et 5.0.« , sachant manipuler « des logiciels avec des langages de script Java, C et Bourne shell » et pythonner dans la joie et la bonne humeur. L’heureux gagnant, qui travaillera à Columbia, dans le Maryland, fournira un soutien technique pour les systèmes qui englobent les systèmes SKIDROWE. Mais qui est donc ce mystérieux Skidrowe qui va obliger notre demandeur d’emploi de passer sous l’égide du « Top Secret » et du « SCI with Polygraph » ?

Pendant ce temps, la NSA, qui a fait parler son boss lors du Black hat de Las Vegas (hué, comme l’explique zataz.com), affiche dans la foulée son commentaire au sujet de XKEYSCORE. « Dire que la NSA collecte arbitrairement des informations est fausse. Les activités de la NSA sont ciblées et spécifiquement déployées contre – et seulement contre – des cibles de renseignement étrangers légitimes en réponse aux exigences de nos dirigeants qui ont besoin d’information pour protéger notre nation et ses intérêts. La publication de ces informations classifiées sur les systèmes de collecte de la NSA ne fait que mettre en péril les sources et les méthodes« . La NSA, qui n’a jamais autant « causé » depuis ces dernières semaines explique ne pas pouvoir en dire beaucoup plus sur X-Keyscore. « Accédez à XKEYSCORE, explique la NSA, ainsi qu’à tous les outils d’analyse de la NSA, est limité aux seuls employés légitimes. Ces personnes doivent suivre une formation appropriée avant de se voir accorder un tel accès – la formation est renouvelée régulièrement. Cette formation couvre non seulement la mécanique de l’outil mais aussi des obligations éthiques et juridiques de chaque analyste. En outre, il existe plusieurs échelons de vérifications afin d’éviter les abus délibérés« . D’après la NSA, depuis 2008, plus de 300 terroristes ont été capturés à l’aide de renseignements provenant de XKEYSCORE. en attendant, la NSA annonce remplacer beaucoup de ses analystes par des machines. Ca évite les fuite !? Pendant ce temps, dans l’Utah, le Data Center de la NSA sort du sol. Du moins le Bing Map de Microsoft est plus prolixe en image que Google map sur le sujet !

Vous voyagez avec vos appareils connectés ? N’oubliez pas de penser à leur/et votre sécurité.

Vous partez en vacances ? Une enquête reçue à la rédaction de DataSecurityBreach.fr, menée par F-Secure, met le doigt sur les moments de vos vies digitales qui nécessitent une attention particulière lors de vos déplacements.

Lorsque l’on voyage, il est pratique d’utiliser les réseaux Wifi public des aéroports ou encore des restaurants. Pourtant, 52% des sondés sont inquiets de la sécurité et la confidentialité de ces réseaux, et avec raison. Sean Sullivan, Security Advisor chez F-Secure Labs, affirme qu’il ne faut pas oublier que ces réseaux  Wifi portent bien leurs noms : ils sont publics. Vous partagez ces réseaux avec des inconnus, et il y a toujours le risque qu’ils puissent utiliser un logiciel pour regarder ce que vous faites en ligne.

Selon Sean Sullivan, « Il est naturel de penser qu’il y a de la confidentialité parce que nous utilisons un appareil personnel… mais en réalité ce n’est pas du tout le cas ». Il conseille de ne pas faire ce que l’on souhaite laisser à l’abri des regards indiscrets, comme des connections à des comptes protégés par des mots de passe. Il ajoute : « J’utilise les réseaux de Wifi public pour des choses dont je parlerais avec un ami dans le métro. Les opérations bancaires, je les fais chez moi ».

Le même raisonnement vaut pour l’utilisation des ordinateurs publics dans les bibliothèques ou les cybercafés. Sean Sullivan conseille une utilisation réfléchie et limitée (par exemple, lire les actualités), parce que des logiciels espions pourraient être installés sur l’ordinateur… et voler vos mots de passe.

Si vous devez utiliser des réseaux publics pour communiquer avec vos proches, M. Sullivan recommande la création d’une adresse mail que vous n’utiliseriez que lorsque vous êtes en vacances, et qui n’a rien à voir avec votre adresse mail habituelle. « De cette façon, si quelqu’un pirate votre adresse mail de vacances, il ne pourra que voir des mails de votre mère ou de la gardienne de votre chat, mais ils n’auront pas accès aux données sensibles qui seraient en mémoire dans votre compte de messagerie principal », dit-il.

Une opération bancaire à faire ? Les précautions à prendre lorsque vous êtes loin de chez vous. 85% des gens disent qu’ils se connectent à leur banque via leurs ordinateurs, et 24% à partir de leurs smartphones. Comment procéder si vous deviez absolument faire une transaction lorsque vous êtes en vacances ? Il est probablement préférable d’utiliser votre forfait data mobile avec l’application mobile de votre banque, même si cela signifie faire du roaming. Cela peut coûter un peu cher, mais c’est toujours moins onéreux que de se faire vider votre compte. Les banques utilisent des connections HTTPS. Sont-elles pour autant sécurisées quand vous y accédez via les réseaux Wifi publics ? 39% des gens utilisent très peu de mots de passe différents pour leurs différents comptes. Et si vous utilisez le même mot de passe sur un site non sécurisé et sur un site sécurisé (comme celui de votre banque), cela signifie qu’un « fouineur » pourrait facilement accéder à votre compte bancaire. Les « fouineurs » utilisent parfois des méthodes plus rudimentaires : jeter discrètement un coup d’œil par-dessus votre épaule quand vous entrez votre mot de passe peut leur suffire pour vous le dérober !

Gardez votre contenu en toute sécurité lorsque vous êtes sur la route des vacances 67% des sondés accordent plus de valeur aux contenus d’un appareil plutôt qu’à l’appareil lui-même, d’un point de vue matériel. Cela illustre l’importance des sauvegardes avant le départ en vacances. Par exemple, en utilisant un service de synchronisation de contenu comme Content Anywhere de F-Secure. Fourni par les opérateurs, il permet aux utilisateurs d’avoir accès aux contenus de l’appareil automatiquement synchronisés sur leur cloud personnel. Grâce à ces services, nous ne somme plus obligés de voyager avec des périphériques de stockage encombrants (comme des disques durs), et il est facile de partager nos photos de vacances, en toute confidentialité et en toute sécurité. Les données que vous mettez dans le « Content Cloud » de F-Secure sont entièrement chiffrées pendant le transfert et le stockage.

La localisation d’un appareil perdu ou volé Perdre ou se faire voler un téléphone portable peut gâcher les vacances. DataSecurityBreach.fr a pu lire qu’avec 61% des personnes qui ont une double utilisation pro/perso de leurs appareils, il y a de bonnes raisons d’être prudent. Un téléphone perdu pourrait avoir un impact non seulement sur vos propres données, mais aussi sur celles de votre entreprise. L’application gratuite Anti-Theft de F-Secure pour smartphones et tablettes vous permet de verrouiller à distance et de localiser votre appareil, et si nécessaire, en effacer toutes les données. Autre recommandation : assurez-vous que le mot de passe de votre téléphone portable verrouillant votre écran se mette en place après un court laps de temps, comme une minute.

D’autres conseils si vous utilisez les Wifi public:

·         Ne laissez pas votre appareil se connecter automatiquement à des réseaux publics.

·         Effacez les points d’accès Wifi que vous avez utilisé lorsque vous rentrez chez vous.

·         Ne soyez pas connecté aux applications dont vous n’avez pas besoin lorsque vous vous déplacez.

·         Vérifiez auprès de l’établissement que le réseau Wifi auquel vous vous connectez est vraiment le leur, et non pas celui qu’un « fouineur » aurait mis en place pour vous tromper.

·         Soyez conscient de votre environnement et de toute personne qui pourrait être en train de jeter un regard par – dessus votre épaule.

·         Utilisez un mot de passe différent pour chaque compte.

·         Pour les ordinateurs portables, désactiver le partage de fichiers, activez le pare-feu et configurer le de sorte qu’il bloque les connexions entrantes.

·         Si possible, utilisez un réseau privé virtuel (Virtual Private Network en anglais, abrégé en VPN) qui sécurise votre connexion même sur le Wifi public.

·         Utilisez un routeur de voyage avec une carte SIM prépayée pour créer votre propre réseau Wifi.

·         A minima, vérifiez la présence du cadenas et du « https » dans la barre d’adresse pour n’importe quel site contenant vos informations personnelles. S’ils ne sont pas là, il est préférable d’éviter le site.

·         En règle générale : considérez que tout ce que vous faites sur un réseau Wifi public est comme une conversation publique.

Le code de sécurité de Porsche piraté

Flavio Garcia, maître de conférences en informatique à l’université de Birmingham, a découvert comment passer outre le système numérique permettant de faire démarrer les Porsches, Audis, Bentleys et autres Lamborghini. La faille se trouve dans l’algorithme qui permet la vérification de la clé de contact.

Le chercheur devait présenter sa trouvaille lors d’une conférence dédiée à la sécurité informatique, à Washington (Symposium Usenix Security – 14/15 août, ndlr). Une injonction de la justice britannique à interdit à l’universitaire de présenter son travail. Volkswagen, propriétaire des quatre marques de luxe citées, s’attaque aux travaux de Garcia et deux autres experts néerlandais en cryptographie de l’Université Raboud, Baris Ege et Roel Verdult.

La vulnérabilité se situerait dans le RFID de la puce Megamos Crypto, une « bestiole » qui n’a pas évolué depuis plus de 20 ans. Un algorithme trop léger et la clé devient aussi bavarde qu’une mouette.

La justice explique sa décision par le fait que cette publication pourrait permettre de cracker la sécurité des clés et voler les voitures. Le calcule mathématique complexe, qui a permis aux chercheurs de trouver la faille, est sur le web depuis… 2009. Les scientifiques ont utilisé une technique appelée « chip slicing » qui consiste à analyser une puce sous un microscope et lancer un processus d’analyse qui coûte plus de 50,000 euros. Dommage que le juge n’a pas imposé dans la foulée à VW de mettre de l’ordre dans ses bits.

Espionner via l’API d’un HTML5

Une vulnérabilité découverte dans un API d’HTML5 permet de connaitre l’historique de navigation d’un internaute. Cette possibilité a été annoncée dans un document diffusé par le Context Information Security sous le titre de « Pixel Perfect Timing Attacks with HTML5« . Le problème se situe dans l’API requestAnimationFrame.

Cet API consulte l’historique de votre navigateur pour différencier un site web que vous avez visité et celui qui vous aller visiter. Seulement, il a été découvert qu’il était aussi possible, pour un site malveillant, de mettre la main sur l’historique de navigation de chaque visiteur. Si vous couplez requestAnimationFrame à une interception d’ip et quelques informations privées, vous voilà avec la vie privée numérique de l’internaute bien mal en point.  Côté conseil, utilisez le monde « Navigation privée » de votre navigateur.

Facebook, Twitter, Google, Linkedin, Bong, Amazon, Mozilla, Reddit, souffrent de cette potentialité malveillante. Cette technique s’est avérées très efficaces, permettant à un site malveillant de contrôler des milliers d’URL par seconde pour voir si un utilisateur a visité les principaux portails du web.  En 2010, David Baron a publié une proposition pour prévenir de telles attaques, en limitant les styles (css) qui peuvent être appliquées aux liens visités et veiller à ce que l’API JavaScript appelle que les styles des éléments à visiter. Les correctifs avaient été mis en œuvre dans tous les principaux navigateurs. Sauf que la faille découverte permet aussi de lire, à distance, les pixels et, avec un peu de malice, permettre à un pirate de lire ce qui s’affiche dans le navigateur. Le White paper de CIS.

Près de neuf français sur dix plébisciteraient la biométrie comme moyen de lutte contre la criminalité

Une étude de Steria, que datasecuritybreach.fr a pu consulter, menée auprès de 1 000 français (sur un total de 3 650 personnes interrogées en Europe), révèle que près de 9 français sur 10 (89 %) se disent favorables à l’utilisation de la biométrie pour identifier les criminels. La majorité est pour l’utilisation de la biométrie dans les cartes d’identité et les passeports (81 %), de même que pour contrôler les accès aux zones réglementées (77 %). En revanche, seuls 52 % acceptent que des solutions biométriques viennent remplacer les numéros PIN des cartes bancaires.

La plupart des français (89 %) se disent favorables à l’utilisation des technologies biométriques pour l’identification des criminels. Pourtant seuls 52 % accepteraient de voir la biométrie entrer dans leur vie quotidienne et remplacer les codes PIN des cartes bancaires par exemple. Une majorité de français (70 %) estime en effet que l’usage de la biométrie se limite à la protection contre l’usurpation d’identité, alors que de nombreux domaines de développement sont aujourd’hui envisagés : contrôles automatiques, simplification des procédures administratives, traçabilité des données, lutte contre la fraude ou encore réduction du crime.

Au niveau européen, les français sont plus favorables à l’adoption des technologies biométriques pour l’identification des criminels, que les britanniques (80 %), et les allemands (77 %). Près des trois-quarts (69 %) des sondés en Europe sont pour l’utilisation de la biométrie dans les cartes d’identité et les passeports, ainsi que pour contrôler l’accès aux zones réglementées.

Un marché à fort potentiel Selon de récentes estimations, le marché mondial de la biométrie représentera 8,5 milliards d’euros d’ici 2015. Cela traduit une formidable évolution des usages de la biométrie. Pour Florent Skrabacz, responsable des activités de Sécurité de Steria « les nouvelles applications de la biométrie, notamment pour la mobilité et les applications en ligne, sont une arme indispensable pour lutter contre les nouvelles fraudes à l’identité numérique ».

Ces propos sont renforcés par Ole Marius Steinkjer, expert des technologies biométriques chez Steria qui explique à DataSecurityBreach.fr : « Les applications de la technologie biométrique ne cessent de se diversifier : demandes d’asile, fluidité du trafic transfrontalier, authentification des criminels, contrôle d’accès aux sites militaires, aux dossiers médias, aux comptes bancaires, etc. Pourtant, en raison de préoccupations vis-à-vis de la protection de la vie privée, les citoyens hésitent toujours à adopter cette technologie au quotidien ».

Pour avoir déployé des solutions biométriques lors de projets dans 27 pays, notamment au Royaume-Uni, en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique et en Norvège, Steria jouit d’une grande expérience de la question. Cette année, Steria a notamment été sélectionné par la Police danoise pour un programme biométrique d’identification d’empreintes digitales et a annoncé, aux côtés de la Commission européenne, le déploiement de la seconde génération du système d’information Schengen (SIS II), qui prévoit de rationaliser les procédures de contrôle aux frontières de toute la zone et de faciliter la communication entre les Etats membres grâce aux données biométriques.

Connection VPN, entre 2 clés USB, en 60 secondes

Dans la nouvelle émission de ZATAZWeb.tv, numéro estival, il est proposé plusieurs sujets qui devraient vous intéresser. En plus de découvrir un jouet chinois qui permet de hacker certaines cartes RFID, l’émission ZATAZ Web TV revient aussi sur les livres à emmener avec soit à la plage, dont le dernier du moment des Editions ENI, Malware.

Particulièrement intéressant, les clés USB iTwin. L’émission a testé la version professionnelle de ces clés USB qui permettent de créer un accès VPN, entre deux portables.  iTwin est composé de deux parties. La première clé est insérée dans l’ordinateur de bureau, et le second – à la maison, par exemple. La connexion, en quelques secondes, est automatiquement établie sous la forme d’une connexion VPN sécurisée entre les deux machines.

A noter que l’émission profite des beaux jours pour lancer le grand jeu de l’été. A gagner : deux Playstation 4 de Sony ; des tee-shirts Nuit du hack et ZATAZ.COM et des livres. Lancement de notre grand jeu de l’été, lundi 22 juillet. Les premiers indices se trouvent déjà dans l’émission.

CryptoCat mal sécurisé durant 1 an

L’outil de chiffrement de conversation en temps réel, CryptoCat, fonctionne sous Firefox. Une application que nous vous présentions, il y a peu, sur DataSecurtyBreach.fr. Depuis quelques jours, l’outil est « enfin » sécurisé de manière efficace. Il faut dire aussi que depuis le 17 octobre 2011, l’outil d’anonymisation des conversations avaient des problèmes dans ses clés de chiffrement.

L’information vient de Steve Thomas. Le codeur a découvert comment Cryptocat sécurisait mal les conversations, laissant des potentialités d’interceptions non négligeables. Jusqu’au 15 juin dernier, ou les sécurités et clés de chiffrement ont été renforcées de manière efficace, il était possible, avec plus ou moins de moyen, de cracker les conversations. « Le bug aura duré 347 jours, a pu lire dataSecuritybreach.fr de la main de Steve Thomas. Cela a rendu les clés privées ECC ridiculement petites. Le système de clé publique de Cryptocat est maintenant sécurisé… après avoir été mauvais depuis quasiment le début. » L’auteur de l’analyse suggère tout de même de ne pas utiliser Cryptocat « On ne sait pas combien de temps le système de chiffrement va résister« . Dommage que Steve Thomas n’ait pas apporté son savoir pour aider ce projet open source et gratuit.

VPN Persona non grata pour Visa et MasterCard

Le fondateur d’iPredator, un service de VPN qui permet de sécuriser et anonymiser ses connexions sur la toile, Data Security Breach vous vantait dernièrement l’intérêt des VPN, vient d’annoncer sur son blog que Visa et MasterCard interdisait toutes utilisation d’iPredator. Peter Sunde, propriétaire d’iPredator, et cofondateur de Pirate Bay, explique que les internautes qui souhaitent payer via ses deux solutions de paiement ne peuvent plus le faire. La société PaySon, qui se charge des transactions bancaires lui aurait indiqué que Visa et MasterCard interdisaient dorénavant les paiements pour des services VPN et autres systèmes d’anonymisation.

Le site Torrent freak, qui diffuse le courriel reçu par Payson, montre que les deux sociétés de paiement se sont aussi attaqués aux revenus des sociétés Anonine, Mullvad, VPNTunnel et Privatvpn. Bref, les deux entreprises américaines refont le coup de Wikileaks en bloquant les possibilités d’achats par leur biais. Un moyen pour le FBI et les services de renseignements américains de contrer, encore un peu plus, les fraudes et le black market ; ou est-ce une nouvelle méthode des majors de combattre les contrefacteurs de films, logiciels, albums de musique en les empêchant d’exploiter des moyens de rendre anonymes leurs actions.

C’est malheureusement mal connaitre ce milieu qui peut utiliser d’autres moyens de paiement comme PaySafeCard, des services téléphoniques surtaxés ou encore BitCoin.

Les responsables informatiques aveugles face aux failles de sécurité des réseaux d’entreprise ?

Dimension Data, le fournisseur mondial de services et de solutions informatiques, a déclaré à Data Security Breach que le nombre de périphériques vulnérables sur les réseaux informatiques d’entreprise a chuté entre 2011 et 2012, passant de 75 % à 67 %. Même s’il s’agit du chiffre le plus bas en deux ans, cette tendance met en évidence l’approche laxiste en matière de sécurité actuellement adoptée par les gestionnaires de réseau.

Telle est l’une des conclusions tirées dans le Baromètre des réseaux 2013 publié aujourd’hui par Dimension Data. Depuis son lancement en 2009, le Baromètre des réseaux informe de l’état des réseaux à l’échelle mondiale, en compilant des données en provenance des entreprises et les résultats des audits Technology Lifecycle Management (TLM) réalisés par Dimension Data dans le monde au cours de l’année écoulée. Ce rapport analyse la capacité opérationnelle des réseaux en évaluant la présence de failles de sécurité, le statut en fin de vie et le respect des bonnes pratiques de configuration des périphériques réseau. Aujourd’hui, Dimension Data affiche au compteur plus de 1 200 audits réalisés ces cinq dernières années, grâce à la solution Technology Lifecycle Management (TLM), auprès d’entreprises de toutes tailles et opérant dans tous les secteurs d’activités.

Comme l’explique à datasecuritybreach.fr Raoul Tecala, directeur du développement commercial de l’activité Intégration réseau chez Dimension Data : « Certaines failles de sécurité présentes depuis des années n’ont toujours pas été corrigées — et ce, malgré la proactivité dont font preuve certains fournisseurs comme Cisco Systems avec l’envoi d’alertes en cas de correctifs et les constantes mises à niveaux de leurs logiciels et systèmes. (…) « L’élimination de toutes les failles de sécurité peut constituer un défi de taille dans le cas d’environnements complexes d’envergure. Il convient toutefois de mettre en balance les perturbations subies et les efforts nécessaires, d’une part, avec les répercussions potentielles et les mesures qui s’avèrent indispensables. Bien que les réseaux semblent actuellement moins en proie aux failles de sécurité, la proportion importante de périphériques vulnérables se maintiendra jusqu’à l’application d’un correctif logiciel ou à la mise à niveau vers une nouvelle version plus sécurisée du code. »

Data security breach conseille aux entreprises de concentrer leurs efforts sur les failles de sécurité qui représentent le plus grand danger. « Plus le périphérique est proche d’Internet, plus le risque est important. Par conséquent, les entreprises doivent se montrer vigilantes et nous leur recommandons de mettre en place un système visant à évaluer, à hiérarchiser et à corriger en permanence les failles de sécurité des réseaux. termine Raoul Tecala, Même si les réseaux informatiques paraissent aujourd’hui moins vulnérables, bon nombre des failles de sécurité restantes sont difficiles à supprimer complètement et on en identifie de nouvelles chaque année. Il serait donc malvenu de se reposer sur ses lauriers ».

Vers la fin du pare-feu ?

Par Jean-Philippe Sanchez, pour DataSecurityBreach.fr, Consultant chez NetIQ France – Chaque professionnel de l’informatique consacre beaucoup de temps et d’argent à s’équiper de pare-feux dernier-cri pour protéger ses informations contre toutes sortes d’agressions extérieures. C’est une situation pour le moins ironique car dans le même temps, les entreprises migrent leurs applications vers le Cloud, casse-tête auquel il faut ajouter la vague d’employés qui utilisent leurs propres appareils au bureau (BYOD – Bring your own device)…

Traditionnellement, les pare-feux constituent la pierre angulaire des stratégies pour protéger leurs actifs numériques. Il y aura toujours des pare-feux, les attaques par déni de service justifiant à elles seules leur existence. Mais l’argument selon lequel le pare-feu est le « meilleur moyen de défense » perd chaque jour de sa crédibilité. C’est pourquoi il est temps de revoir le rôle qu’il joue dans un contexte où les applications et les informations résident dans de multiples sources d’hébergement et prolifèrent sur de nombreux types de périphériques.

L’exercice est simple, datasecuritybreach.fr l’a testé pour vous : sur une feuille, indiquez l’emplacement actuel de vos actifs numériques, et d’ici trois ans. Ensuite, procédez de même pour les besoins d’accès. Vous serez étonné par l’afflux de périphériques personnels appartenant à des employés et d’autres personnes qui comptent les utiliser dans l’environnement professionnel.

De toute façon, si vous leur dites « non », ils trouveront le moyen de vous contourner et d’emporter quand même des données professionnelles ! En mettant ces renseignements à plat, vous allez rapidement vous rendre compte qu’il ne sera pas si simple de tracer un nouveau périmètre et des définir les limites à ne pas franchir. Est-ce un point de routage spécifique, un proxy ou un serveur ?

En réalité, même avant l’apparition du BYOD et des logiciels SaaS, les directions informatiques étaient probablement déjà trop dépendantes des pare-feux. Une étude récente montre que la source la plus courante de fuites de données réside à l’intérieur de l’entreprise. Les fuites de données proviennent habituellement d’utilisateurs lambda, peu qualifiés, et non de pirates sophistiqués.

Pourtant, malgré cette tendance, de nombreux services informatiques continuent de renforcer leur périmètre tout en généralisant les règles de contrôle d’accès applicables aux utilisateurs internes.

Venant s’ajouter aux variables habituelles que sont les périphériques et les lieux, la base des utilisateurs gagne elle aussi en diversité. Les exigences professionnelles obligent de plus en plus les services informatiques à ouvrir leurs pare-feux et à laisser entrer davantage d’utilisateurs ; après tout, le but est de permettre aux utilisateurs de faire leur travail. Et bien que BYOD et le Cloud fassent tout pour réduire le rôle des pare-feux, la nécessité de partager des quantités d’informations de plus en plus importantes avec des sous-traitants, des consultants et même des partenaires distants implique une protection plus robuste et un contrôle granulaire au sein de l’intranet. Et votre pare-feu ne peut certainement pas répondre facilement à cette exigence, voire pas du tout.

Ainsi, l’ère « post-pare-feu » se dessine. Bien sûr, il y aura toujours un certain type de protection, mais la nouvelle norme en matière de contrôle d’accès sera incarnée par l’utilisation à grande échelle de passerelles au niveau des applications et des informations, et non plus par votre pare-feu.

Se protéger de la cyber surveillance

Un ancien fonctionnaire de la CIA, officiant pour la NSA, révèle l’existence de PRISM, un espion numérique. Voici comment combattre cet espionnage. Vous avez très certainement dû lire les « révélations » d’un ancien agent de la CIA, Edward Snowden, expliquant que les grandes oreilles de l’Oncle Sam avaient mises en place, avec l’aide de Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, Youtube, Skype, AOL et Apple, un moyen d’interception de données global. Collecte de fichiers, photos, vidéos, audios, … Des données que peuvent ensuite se partager la NSA, le FBI et le MI6/MI5 Anglais. Vous comprenez mieux pourquoi zataz.com expliquait, il y a peu, le rachat de Skype (Entreprise alors Australienne) par Microsoft. Une collecte de taille, 97 milliards d’informations. Bref, voici avec Prism, le petit frère espion du système Echelon qui avait fait couler pas mal d’encore à la fin des années 90.

Chiffrez vos informations

Pour cela, de nombreux outils vous permettent de protéger vos données et autres contenus. Pour les eMails, passez par EnigMail (http://www.enigmail.org) ; pour l’ensemble de vos données GNU Privacy Guard (http://www.gnupg.org) ; Mailvelope vous permet de chiffrer vos correspondances par webmail (http://www.mailvelope.com) ou encore, via votre navigateur, WebPG (http://webpg.org/) ; couplez à cela des outils d’anonymisation et d’auto destruction de vos fichiers comme avec AnonPaste (http://www.anonpaste.me/anonpaste2/index.php) ou encore PastBay (http://pastebay.com) et FileTea (https://filetea.me) et vous voilà avec de quoi sécuriser votre vie sur la toile. En parlant de webmail (Gmail, Yahoo, …), si vous utilisez un outil de la sorte, pensez à chiffrer vos correspondances. BitMessage (https://bitmessage.org/) et RiseUp feront parfaitement l’affaire. DataSecurityBreach.fr conseille cependant d’utiliser des clients de messagerie. Plus « secure » ! Pour pallier à Outlook ou encore Apple Mail, penchez-vous sur Mozilla Thunderbird (https://www.mozilla.org/en-US/thunderbird/) ou encore iCedove. (http://directory.fsf.org/wiki/Icedove).

Vos « surfs »

les navigateurs alternatifs ne sont pas légions. Oubliez donc, à en croire l’ex 007, Safari, Chrome et Internet Explorer. Passez vers Firefox, le navigateur Open Source de Mozilla et le chiffrement proposé par l’outil TOR. Ce dernier propose d’ailleurs un navigateur chiffré et à la navigation anonyme. Petit bémol pour Firefox, comme l’indique le document lié à la politique de confidentialité de Firefox, plusieurs données sont collectées. En ce qui concerne les recherches sur Internet, oubliez Google Search, Yahoo! Search et Bing de Microsoft. Passez vers DuckDuckGo (https://duckduckgo.com/), StartPage (https://startpage.com/) ou encore Yacy (http://www.yacy.net/). Nous ne proposerons pas de solutions pour le Cloud. Si vous utilisez un tel service, pensez à chiffrer vos sauvegardes. Pour les amateurs de messagerie instantanée, oubliez Whats App Messenger, Yahoo! et autre Google Talk. RetroShare (http://retroshare.sourceforge.net) est parfait.

Vous pouvez aussi vous pencher sur l’application Firefox Cryptocat. Utilisateurs de smartphone, Android permet d’installer des outils qui sécuriseront vos appels comme le montre l’émission du mois de mai de ZATAZWeb.tv. TextSecure (https://whispersystems.org/#encrypted_texts) permet de sécuriser SMS et MMS. Les clés USB, aussi, peuvent se sécuriser, comme cette possibilité biométrique chiffrée présentée sur Data Security Breach. Pour les utilisateurs des outils de la grosse pomme, un Cat sécurisé/crypté est proposé avec ChatSecure (https://chatsecure.org) et le surf sans trace avec Onion Browser (https://mike.tig.as/onionbrowser).

Bref, prévenir les actes d’attentats, ok. 62% des américains estimeraient selon une étude récente (Le Monde) que les écoutes téléphoniques sont importantes pour lutter contre les terroristes ; 45 % veulent que le gouvernement aille plus loin dans ses « enquêtes ». Que ces américains se réjouissent, c’est en cours !

Chiffrer sa vie privée sur le web

DataSecurityBreach.fr vous le conseille très souvent : sur Internet, les informations que nous diffusons douvent être, un maximum, chiffrées, protégées, … des regards instigateurs. Les sources de fuites et de regards sont nombreux, très nombreux (Etats, entreprises, marketing, Google, …). Il est possible de se cacher. Non pas que nous soyons de dangereux terroristes à la solde d’un groupuscule venus de l’espace. Non, nous souhaitons juste avoir la possibilité de protéger ce qui nous appartient, notre vie privée.

Sur la toile, donc, difficile d’être « secret », mais les outils existent pour se protéger. Commençons par les envies de causer, en paix. De plus en plus de personnes exploitent le « tchat » de Facebook. Sauf que ce dernier, en plus de ne pas être parfaitement sécurisé, laisse de nombreuses traces dans les serveurs du géant américain. Un exemple que datasecuritybreach.fr vous propose d’effectuer. Vous avez un smartphone et un pc. Dans les deux cas, vous êtes connectés à Facebook. Votre smartphone a l’application Facebook activée, cela vous permet de recevoir, par exemple, des notifications de messages, de pokes, … Sur votre PC, vous causez, et causez encore ! Vous prenez soin, à chaque fin de « bla bla » d’effacer la conversation. Vous vérifiez, et effectivement, Facebook a détruit le contenu. Sauf que si vous vous rendez dans l’application de votre smartphone, miracle, les messages effacés ne le sont plus. Il vous faudra, donc, effacer de nouveau le contenu. Attention, n’utilisez pas l’application pour informer votre contact… au risque de revoir les messages réapparaitre dans le Facebook de votre ordinateur.

Bref, tchater, ok, mais tchater sécurisé, c’est mieux. Pour les utilisateurs de Firefox/Chrome, l’outil Crypto chat (Crypto Cat) est fait pour vous. L’addon s’installe dans votre navigateur. Il suffira, ensuite, de fournir un identifiant de connexion à vos interlocuteurs. Les conversations seront sécurisées par un chiffrement. Autres possibilités Threat Model ; intra messenger ou encore anonpaste.me. Il existe des possibilités de messagerie instantanée et visio-conférences avec Jitsi et Frama Soft.

 Après le tchat, vous allez avoir envie de communiquer fichiers, textes. Dans les possibilités ZeroBin, One Time Secret, Just Beam It, PrivNote. Pour finir, n’oubliez pas de chiffrer vos courriels. Pour les plus techniciens, le logiciel GPG est indispensable. Il réclame un peu de temps d’apprentissage et que vos correspondants utilisent aussi GPG (ou pgp). Mais son efficacité n’est plus à démontrer. Attention, des solutions gratuites comme PrivacyBox, ne sont plus exploitable pour des raisons internes aux créateurs. Pour le cas, de privacy box, une sombre affaire de possibilité d’espionnage.

A noter qu’il existe aussi des solutions de sécurisation des courriers et fichiers via l’autodestruction comme Privnote ; SebSauvage, One time secret ou encore Just bea mit ou encore AnonBox.tk. Pour le téléphone, zatazweb.tv, présente dans son émission du mois de mai une application qui permet de chiffrer les conversations téléphoniques.

Une sécurisation qui peut être accentuée en utilisant, par exemple, des clés USB chiffrées comme celle proposée par la société Integral (La crypto Dual – AES 256 bit) ou encore la clé USB biométrique de chez BEFS.  En vacances, en déplacement professionnel, ou tout simplement au bureau. Ce support de sauvegarde ne fonctionne qu’ave la présentation d’un doigt préenregistré.

Les gens prennent soin de protéger leurs données mais négligent certaines mesures élémentaires

Une étude que datasecuritybreach.fr a pu consulter, réalisée par Varonis, leader des logiciels complets de gouvernance des données, indique que la grande majorité des gens comptent que les entreprises protègent leurs données, malgré le nombre élevé de brèches de sécurité signalées. L’étude montre que la plupart des personnes interrogées ont généralement de bonnes pratiques de sécurité, mais ont néanmoins des comportements à risque qui pourraient permettre à des pirates d’accéder à leurs données.

La recherche révèle qu’une majorité écrasante de 91 % des personnes interrogées supposent que les entreprises protègent leurs données personnelles et leurs identités en ligne, et cela en dépit du fait que 93 % des grandes entreprises et 87 % des petites entreprises ont connu en 2013 des failles de sécurité des données. D’une façon générale, l’étude montre que la sécurité des données a une grande valeur : 97 % des répondants préfèrent faire affaire avec une entreprise qui protège leurs données et 54 % se déclarent prêts à payer plus cher s’ils pensent qu’une entreprise protège efficacement leurs données.

Les participants à l’enquête ont fait état de plusieurs habitudes de sécurité en ligne qui seraient mises en évidence dans n’importe quel rapport de sécurité. L’étude a établi que 71 % regardent les dispositions en petits caractères des accords de licence d’utilisation et autres conditions générales.

La sécurité mobile est également prioritaire : plus des trois quarts (77 %) protègent leur téléphone par un mot de passe, et près de la moitié (47 %) utilisent une authentification à deux facteurs pour protéger leur email personnel et leurs services en ligne.

Malheureusement, Varonis a aussi découvert quelques mauvaises habitudes troublantes. Si les participants protègent avec soin leur téléphone par un mot de passe, 61 % utilisent toujours ou fréquemment le même mot de passe sur des sites web ou des applications différents, mettant ainsi leurs informations personnelles en danger. Les deux tiers des participants (67 %) reconnaissent ou soupçonnent qu’ils ont envoyé par email des informations personnelles non cryptées à une entreprise.

« Il est encourageant de constater que les gens recherchent les entreprises qui parviennent mieux à sécuriser leurs données », explique David Gibson à Data Security Breach, vice-président de Varonis. « Cependant, le grand nombre de piratages qui se produisent presque tous les jours indique que les entreprises, comme les individus, ont encore du mal à mettre en oeuvre les bases nécessaires à la sécurisation de leurs données. »

Les personnes doivent se concentrer sur l’élimination de mauvaises habitudes numériques et prendre davantage le contrôle de leur sécurité. Les entreprises ont leur part à jouer pour s’assurer que les départements informatiques mettent en œuvre les bonnes pratiques élémentaires de sécurité.

Quelques recommandations de DataSecrityBreach.fr

.    Sachez où se trouvent vos informations, qui peut y accéder, et comprenez ce que les fournisseurs de service peuvent faire de vos données sans votre consentement explicite

.    N’envoyez jamais par email de données personnelles ou autres données sensibles non cryptées, spécialement les numéros de compte, de carte de crédit et de sécurité sociale, ainsi que les informations ayant trait à la santé 3.    Choisissez des mots de passe forts — mélangeant majuscules et minuscules, chiffres et symboles spéciaux — et utilisez un mot de passe unique pour chaque site. Les gestionnaires de mots de passe sont d’un grand secours dans ce but.

·      Authentification : vérifiez que toute personne accédant à un compte soit vraiment qui elle prétend être ; l’utilisation de plusieurs facteurs est préférable

·      Autorisation : assurez-vous que les employés ont exclusivement accès aux données dont ils ont besoin

·      Audit : surveillez tous les accès

·      Alerte : analysez l’activité à la recherche d’abus potentiels

.     Assurez-vous que les employés utilisent des plateformes sécurisées et autorisées

.     Concentrez-vous sur l’équilibre entre productivité et sécurité : les employés ont besoin d’une expérience de travail moderne qui ne fasse pas courir de risques aux données de l’entreprise.

L’occasion pour les particuliers de faire de même. Voici 6 conseils pratiques pour mettre en ordre son ordinateur et faire le grand ménage de printemps.

.            Sauvegarde des fichiers. Les utilisateurs ont tendance à conserver des fichiers importants et en grande quantité sur leur système sans jamais les stocker. Or, si le système « crash », toutes ces données seront perdues.  La solution la plus simple et efficace est alors de stocker les données les plus sensibles sur un disque dur externe.

.            Nettoyage du registre du système. Le système accumule de nombreux fichiers temporaires au cours de sa vie, surtout en surfant sur Internet.

Pour qu’il fonctionne plus rapidement, la suppression de ces fichiers est alors indispensable. Il existe plusieurs outils pour supprimer les anciennes entrées de registre (sur les PC) comme le fait de vider sa corbeille régulièrement, de supprimer les fichiers temporaires Internet et les cookies, ainsi que son historique de navigation. CCleaner est un outil connu gratuit qui peut effectuer ces tâches, néanmoins une plateforme de sécurité complète telle que Kaspersky PURE 3.0 contient des outils pour nettoyer son PC qui pourront réaliser la même opération tout en protégeant également le système.

.            Défragmentation du disque dur. Il s’agit d’une option sur les systèmes Windows qui augmente la vitesse et l’efficacité du système. Sur Windows 8, cette fonctionnalité se trouve dans « Fichiers » en cherchant « défragmenteur », sur une ancienne version de Windows dans « Programme », «Accessoires », et ensuite « Outils système ». L’utilisation du défragmenteur de disque prend un certain temps et oblige de laisser son PC « au repos ». Il est donc préférable de lancer la défragmentation quand l’utilisateur est absent de chez lui ou lorsque qu’il effectue d’autres activités.

.            Suppression des programmes inconnus.  Il y a de grandes chances pour qu’au fil du temps, les programmes inutilisés s’accumulent sur le système. Mais ces programmes occupent de l’espace sur le disque et ralentissent tout le système. Sur Windows, l’opération à suivre est la suivante : cliquer dans le panneau de configuration, puis sélectionner « Ajouter/supprimer des programmes ». Examiner la liste – sélectionner les programmes inutilisés cette année pour les supprimer. Sur Mac, ouvrir le LaunchPad, et déplacer les icônes des applications inutilisées dans la corbeille.

.            Changement des  mots de passe. Il s’agit d’une étape importante à effectuer régulièrement qui peut-être couplée à la mise à jour du système. Le mot de passe idéal doit être long et compliqué : le mélange des lettres et symboles non-alphanumériques permet de complexifier les mots de passe. Le classique « 123456 » est à éviter ! L’accumulation de mots de passe différents et complexes rend difficile leur mémorisation, l’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe facilite grandement cette tâche.

.            Installation des mises à jour des programmes. Il est nécessaire de réaliser régulièrement les mises à jour car celles-ci contiennent les derniers patchs de sécurité. Les versions plus anciennes ont plus de risque d’être exploitées par des pirates informatiques qui trouvent des faiblesses dans les programmes dépassés. Sur Windows, cliquer sur le bouton « démarrer » puis se rendre dans le panneau de configuration, cliquer sur « tous les programmes » et ensuite sur « Windows Update ». C’est ici que se trouvent l’ensemble des mises à jour pour l’ordinateur. La dernière étape est de cliquer sur « rechercher des mises à jour » afin de savoir si l’ordinateur est bien à jour.

L’encadrement juridique de l’utilisation de leurs équipements personnels par les salariés

Le BYOD (« Bring your own device »), ou l’utilisation par les employés de leurs équipements personnels (smartphone, pc portable, tablette tactile…) dans un contexte professionnel, est aujourd’hui une pratique courante en entreprise, qui demeure pourtant peu encadrée juridiquement. Donatienne Blin, avocat au sein du département Informatique & Réseaux du cabinet Courtois Lebel, passe en revue, pour Data Security Breach,  les points de vigilance. L’accès immédiat et en toutes circonstances au système d’information de l’entreprise grâce aux BYOD améliore la réactivité et la productivité des employés.

Pourtant cette pratique souvent tolérée par les entreprises présente, en l’absence d’encadrement spécifique, des risques substantiels pesant sur la sécurité du système d’information, précisément sur la confidentialité et l’intégrité des données de l’entreprise : négligence de l’utilisateur (prêt ou perte du terminal), applications malveillantes téléchargées, virus ou failles de sécurité de l’OS (operating system) rendent possibles les accès frauduleux au système d’information par des tiers non autorisés. Chaque type de BYOD présente des risques particuliers qui devront être traités différemment.

L’utilisation des équipements personnels et l’anticipation des risques est donc une problématique majeure au sein de l’entreprise et précisément des directions juridiques et des directions des systèmes d’information. Toute perte ou altération des données personnelles peut provoquer des dommages économiques à l’entreprise, mais peut également engager sa responsabilité : l’article 34 de la loi n°78-17 Informatique, fichiers et libertés du 6 janvier 1978 impose au responsable de traitement de données personnelles de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement pour « préserver la sécurité des données et notamment, empêcher qu’elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès.

Ainsi, dans le prolongement de la politique de sécurité mise en œuvre par les DSI (directions des systèmes d’information), les entreprises doivent encadrer l’utilisation des BYOD et garder en toutes circonstances le contrôle de l’accès au réseau et des données y étant accessibles. Cet encadrement devra se matérialiser par la mise en place d’une charte informatique, ou la mise à jour de celle-ci dès lors qu’elle serait existante, en vue d’y inclure les mesures propres à leur utilisation, applicables à l’ensemble des salariés.

Les problématiques suivantes devront y être abordées :

L’accès au système d’information de l’entreprise Compte tenu des risques (introduction de virus, fuite, perte, altération de données personnelles ou sensibles et confidentielles…) pesant notamment sur les données de l’entreprise, des règles d’accès au système d’information de l’entreprise via un équipement personnel devront être adaptées. On pourra prévoir que le salarié utilisant un équipement personnel soit obligé, préalablement à la connexion de son terminal au réseau de l’entreprise, d’avertir le DSI et de faire contrôler son équipement afin de s’assurer de sa conformité en termes de sécurité. De même, le salarié devra toujours disposer d’un équipement en état de fonctionnement, et systématiquement, télécharger les mises à jour proposées par les éditeurs (du système d’exploitation, des logiciels et des applications utilisés).

Il pourra également être imposé au salarié de protéger son équipement par mot de passe afin d’en interdire l’accès aux tiers. L’obligation de faire l’acquisition d’outils permettant de limiter les risques de sécurité pourra également être imposée au salarié : logiciel antivirus, de cryptage des données, ou encore dispositif permettant de supprimer les données à distance dès lors que les données seraient directement stockées sur l’équipement personnel du salarié. Afin d’éviter la perte définitive des données (les applications cloud le permettent, ndlr Datasecuritybreach.fr), il peut également être imposé au salarié d’installer des outils de sauvegardes journalières ou de synchronisation des données avec un autre appareil. En cas de vol, perte, ou constat quelconque d’intrusion frauduleuse sur l’équipement personnel, le salarié devra immédiatement prévenir le DSI afin qu’il prenne toutes mesures nécessaires pour protéger le système d’information de l’entreprise et les données y étant stockées.

La propriété et le contrôle des données accessibles via l’équipement personnel Il devra être précisé que toutes données professionnelles stockées ou accessibles via un équipement personnel demeureront la propriété exclusive de l’employeur. Les cas d’accès et de contrôle aux données stockées sur l’équipement personnel du salarié par l’employeur devront être précisément définis dans la charte.

Pour rappel, Data Security Breach vous énumère les règles à retenir : le salarié utilisant un équipement professionnel doit expressément identifier les éléments personnels comme tels ; à défaut d’identification explicite contraire, le contenu est considéré comme ayant un caractère professionnel et son employeur peut dès lors y accéder.

L’employeur ne peut accéder aux fichiers personnels expressément identifiés comme tels par son salarié hors la présence de ce dernier, et ce sauf risque ou évènement particulier. Il devra être imposé au salarié, en cas de départ de l’entreprise, de transférer à son supérieur hiérarchique l’ensemble des données professionnelles éventuellement stockées sur son équipement personnel. En cas d’application cloud, l’accès doit être coupé au jour du départ.

La problématique du coût ou la participation de l’entreprise aux frais payés par les salariés Dans le cas des BYOD, le coût des équipements personnels utilisés à des fins professionnelles et les éventuels frais annexes (assurance, maintenance, anti-virus, forfait téléphone/internet, logiciels indispensables à l’activité, tel que le Pack Office de Microsoft) sont de fait déportés chez les salariés. Certains coûts pourraient être partiellement pris en charge par les entreprises, dès lors qu’il est raisonnable de considérer que le salarié n’aurait pas fait l’acquisition de ces différents outils, imposés par l’entreprise, dans le cadre d’une utilisation strictement personnelle. Ces règles liées à la prise en charge totale ou partielle des coûts devront être définies et portées à la connaissance des employés. Cette problématique rejoint celle de la discrimination entre les salariés : certains salariés pourront se procurer eux-mêmes leur propre équipement tandis que d’autres ne le pourront pas pour des raisons exclusivement financières.

La durée légale du travail En utilisant son équipement personnel, notamment pour recevoir ses mails professionnels, le salarié reste connecté en permanence avec le réseau de son entreprise.Cela a pour conséquence d’augmenter la durée du travail. Or les entreprises doivent respecter la durée légale du temps de travail sous peine de sanction. La charte devra donc tenir compte du fait que l’utilisation de l’équipement personnel ne doit en aucun cas porter atteinte à la durée légale du travail applicable à chaque salarié concerné. Au même titre, aucune sanction ne devrait découler d’une absence de réactivité d’un salarié en dehors de ses horaires de travail.

Les accès aux applications ou plus généralement au réseau de l’entreprise en dehors des horaires de travail peuvent être directement bloqués à distance par la direction des systèmes d’information. Ce système impose de créer des groupes d’utilisateurs autorisés, en fonction des horaires de travail qui leur sont applicables, du poste ou encore du rang hiérarchique occupé.

La responsabilité en cas de vol ou de dommages matériels causés à l’équipement personnel La question des éventuels dommages causés à l’équipement personnel de l’employé sur le lieu de travail sans aucune faute de sa part devra être tranchée dans la charte. Par exemple un virus pourrait être transmis sur l’équipement personnel du salarié qui se serait connecté au réseau de l’entreprise. Dès lors que l’équipement du salarié serait endommagé par la faute ou la négligence de l’entreprise, celle-ci devrait, dans ces conditions, être responsable des réparations.Les conditions de responsabilité et de réparation totale ou partielle en cas de dommages matériels doivent donc être précisément définies, dans le respect des règles du code du travail applicables.

La redéfinition des règles d’utilisation prohibées Il conviendra d’élargir les règles d’utilisation prohibées des ressources de l’entreprise aux ressources personnelles, dès lors que le réseau internet de l’entreprise devient accessible via un équipement personnel. Ainsi, il faudra rappeler au salarié que les règles d’utilisation prohibées des ressources de l’entreprise s’étendent à son équipement personnel (faits d’atteinte à la vie privée ou à l’image d’un tiers, diffamation, injure, discrimination, dénigrement de l’entreprise, l’atteinte à l’image de marque, à sa réputation ou à ses droits). De même, devront être prohibés les téléchargements de contenus portant atteinte au droit de la propriété intellectuelle qui seraient effectués par le salarié via le réseau de l’entreprise avec son équipement personnel. Enfin, il devra être interdit au salarié de se connecter via des réseaux wifi non sécurisés mais également de télécharger des applications ou logiciels non sécurisés sur son équipement personnel. La DSI pourrait préalablement établir une liste d’applications ou d’éditeurs interdits car présentant des risques en termes de sécurité, et mettre à jour cette liste.

L’opposabilité des règles L’opposabilité de ces règles devra être assurée afin de pouvoir engager la responsabilité disciplinaire ou judiciaire du salarié qui ne les aurait pas respectées et qui aurait été responsable du dommage causé à l’entreprise par sa faute. Ces règles peuvent donc figurer dans la charte informatique de l’entreprise, laquelle sera elle-même annexée au règlement intérieur. Les instances  représentatives du personnel devront être consultées.

Pour finir, DataSecurityBreach.fr vous rappelle que dans son arrêt du 12 février 2013, la Cour de cassation a jugé qu’un employeur pouvait contrôler une clé USB d’un employé connectée à son ordinateur professionnel alors même que celle-ci était personnelle et sans la présence de l’employé. En l’espèce, les fichiers contenus n’étaient pas identifiés comme personnels, pas plus que la clé en question. Malheureusement pour l’employé, la clé contenait des informations confidentielles, ce qui a justifié son licenciement. (par Courtois Lebel, pour DataSecurityBreach.fr – PL est membre de deux réseaux de cabinets d’avocats : AEL, réseau européen, et ALFA.)

Deux solutions de Prim’X inscrites au catalogue produits de l’OTAN

Deux solutions de Prim’X inscrites au catalogue produits de l’OTAN Zed! et ZoneCentral de Prim’X ont obtenu l’approbation du laboratoire d’évaluation de produits de l’OTAN. Prim’X, éditeur de solutions de chiffrement pour la sécurité des données, annonce que ses solutions Zed! et ZoneCentral ont passé avec succès l’évaluation opérationnelle (OpEval) du laboratoire d’évaluation de produits de l’OTAN. Cela leur permet de figurer dès à présent au Nato Information Assurance Product Catalog avec le statut « green ».

« C’est avec une grande satisfaction que nous avons appris que nos produits avaient reçu une évaluation positive de la part de l’OTAN », déclare José Lavancier, Directeur des projets de Certification de Prim’X. « Cela vient récompenser l’implication de nos équipes et la qualité de leur travail pour fournir des solutions fiables, efficaces, et répondant au plus hautes exigences en matière de sécurité. »

ZoneCentral est un logiciel de chiffrement des données qui en réserve l’accès aux seuls utilisateurs autorisés et identifiés. Sans contrainte d’organisation, il protège les fichiers et les dossiers là où ils résident, sur un poste de travail ou sur un serveur de données. Zed! permet d’utiliser des conteneurs chiffrés pour protéger les transports de fichiers indépendamment du canal utilisé (email, support amovible, file transfert, etc.). Les conteneurs .zed sont comparables à une « valise diplomatique » contenant des fichiers sensibles que seuls les destinataires identifiés ont le droit de lire.

Après avoir reçu l’agrément de l’ANSSI, le succès de cette évaluation opérationnelle permet au NIATC (Nato Information Assurance Technical Center) d’attester de l’adéquation de ces deux produits aux besoins de l’OTAN et de leur interopérabilité avec les systèmes de l’Alliance pour la protection d’informations jusqu’au niveau Diffusion Restreinte OTAN.

« Soumettre nos solutions aux évaluations des organismes de certification les plus rigoureux est un gage de qualité supplémentaire qui démontre leur robustesse à nos clients, partenaires et l’ensemble de l’écosystème de la sécurité informatique », conclut Michel Souque, Président de Prim’X. C’est cette qualité de développement qui a fait notre succès et que nous comptons poursuivre dans l’avenir. »

Prim’X peut s’enorgueillir de quatre certifications récentes et une cinquième qui vient d’être lancée auprès de l’ANSSI pour ZonePoint 3.0, logiciel qui assure le chiffrement des documents déposés dans les bibliothèques SharePoint apportant ainsi la couche de confidentialité indispensable à tout projet de partage de document ou d’externalisation des données d’entreprise.

Cracker 350 milliards de mots de passe par seconde

Un chercheur en informatique met en place un ordinateur capable de cracker 350 milliards de mot de passe par seconde.

Voilà un « crack jack » dès plus efficace. Imaginez ! Cinq serveurs, qui composent un cluster, capable d’égrainer des milliards de mots de passe en une fraction de seconde. Plus exactement, 350 milliards de mot de passe à la seconde.

Jeremi Gosney, le fondateur et PDG de Stricture Consulting Group a exposé son monstre, en Norvège, la semaine dernière, lors du Passwords 12 conference d’Oslo. Bilan, les possibilités de sécurité par mot de passe d’un Windows utilisant l’algorithme cryptographique NTLM (Il est inclus dans toutes les versions de Windows depuis Server 2003) ne tiendront pas 6 heures.

La machine est constituée de 5 serveurs et de 25 cartes graphiques AMD Radeon. Par conséquent, la machine peut essayer une étonnante combinaisons qui, en seulement 5.5 heures, est assez forte pour casser un mot de passe de huit caractères, contenant lettres majuscules, minuscules, des chiffres et des symboles. La solution hardware est secondée par le couteau Suisse dédié aux mots de passe ocl hash cat.