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Mobile X-Ray, service gratuit pour tester la sécurité des applications mobiles

High-Tech Bridge, une société spécialisée dans la sécurité applicative, a annoncé aujourd’hui le service en ligne gratuit « Mobile X-Ray » destiné à tester la sécurité des applications mobiles ainsi que leur confidentialité.

Le nouveau service réalise une analyse dynamique (DAST), statique (SAST) et comportemental pour des applications natives ou hybrides d’Android et iOS. Il détecte rapidement tout types de faiblesse ou de vulnérabilités telles que Mobile Top 10 de l’OWASP, et fournit un rapport convivial avec un simple guide correctionnel. Récemment, une fonctionnalité suspecte de capture d’écran silencieuse a été découverte dans l’application mobile d’Uber. Juste avant cela, Equifax a dû retirer ses applications mobiles du marché car des données sensibles pouvait être interceptées. Désormais, chacun peut utiliser ce service gratuit pour détecter des problèmes similaires de façon proactive.

Ilia Kolochenko, CEO et fondateur de High-Tech Bridge, a déclaré : « Les applications mobiles font désormais partie intégrante de la vie professionnelle et privée de tous les jours. Réagissant à la quantité alarmante de failles de sécurité présente dans les applications mobiles, de nombreux rapports de recherche appellent vigoureusement à l’amélioration de la sécurité et de la confidentialité des applications mobiles. »

Malheureusement, la plupart des développeurs manquent tout simplement de ressources, de temps ou de budget pour pouvoir tester leurs applications avant que celles-ci ne soient publiées. High-Tech Bridge propose un service en ligne unique, bénéfique à la communauté de cybersécurité et aux développeurs.

Cependant, il faut se rappeler que les vulnérabilités les plus dangereuses résident principalement du côté « backend » de l’application.

La cyber-criminalité coûte de plus en plus d’argent aux entreprises

La cyber-criminalité coûte en moyenne 11,7 millions de dollars par an à chaque entreprise américaine, soit une hausse de 62 % en cinq ans, d’après une étude menée par Accenture et Ponemon Institute. Les infections par malware sont les cyber-attaques les plus coûteuses, avec 2,4 millions de dollars par incident en moyenne.

Partout dans le monde, des cyber-attaques sont commises avec un impact financier de plus en plus lourd pour les entreprises. Selon une nouvelle étude publiée par Accenture à l’occasion de l’ouverture des Assises de la sécurité, le coût moyen de la cyber-criminalité a atteint, à l’échelle mondiale, 11,7 millions de dollars par entreprise en 2017, soit une augmentation de 23 % par rapport à 2016 (9,5 millions de dollars) et de 62 % ces cinq dernières années. C’est aux États-Unis que le coût moyen est le plus élevé (21,22 millions de dollars par acte criminel), tandis que l’Allemagne enregistre la plus forte hausse du coût total de la cyber-criminalité (de 7,84 à 11,15 millions de dollars). Cette forte dégradation fait suite aux récentes attaques de grande ampleur telles que WannaCry et Petya, dont les préjudices causés à un certain nombre de grandes entreprises mondiales se chiffrent en centaines de millions de dollars.

Cette étude du coût de la cyber-criminalité (Cost of Cyber Crime Study) a été menée auprès de 2 182 spécialistes de la sécurité IT, issus de 254 organisations à travers le monde. Elle révèle que le nombre de cyber-attaques est en constante augmentation depuis que le Ponemon Institute a débuté ses recherches en 2009. Le rapport fait état d’un certain nombre d’enseignements :

En moyenne, une entreprise subit 130 violations de sécurité par an, soit une hausse de 27,4 % par rapport à 2016, et un quasi-doublement en l’espace de cinq ans. Une violation de sécurité (« breach ») est définie comme une infiltration au sein d’un réseau central ou d’un système d’entreprise.
Les secteurs les plus touchés sont les services financiers et l’énergie, avec respectivement un coût annuel moyen par entreprise de 18,28 et 17,20 millions de dollars.
On note également une augmentation de la durée nécessaire pour corriger les problèmes. Parmi les incidents les plus longs à traiter se trouvent ceux qui viennent de l’intérieur, avec une moyenne de 50 jours, contre un peu plus de 23 jours pour les attaques par ransomware.
Les attaques par malware et celles provenant du Web sont les plus coûteuses, nécessitant une dépense moyenne respective de 2,4 et 2 millions de dollars par entreprise.

« Les conséquences coûteuses et dévastatrices de la cyber-criminalité pour les entreprises soulignent l’importance croissante de la planification stratégique et d’un suivi rigoureux des investissements en matière de sécurité. L’étude donne une moyenne du coût de la cybercriminalité mais pour certaines entreprises les pertes peuvent être bien plus importantes », explique Eric Boulay, Directeur d’Accenture Security en France et au Benelux. « Pour continuer à résister à des attaques de plus en plus sophistiquées et extrêmement motivées, les entreprises doivent adopter une stratégie de sécurité dynamique et agile, permettant de construire la résilience de l’intérieur vers l’extérieur (au lieu de se focaliser exclusivement sur le périmètre pris en charge), avec une approche spécifique à l’activité pour protéger l’ensemble de la chaîne de valeur. »

Améliorer la répartition des dépenses en matière de technologies de sécurité

Sur les neuf technologies de sécurité évaluées, celle qui fait l’objet des dépenses les plus importantes est le contrôle de périmètre avancé. Or on constate que les entreprises qui ont déployé ces solutions de sécurité ont réalisé des économies opérationnelles (liées à l’identification et à la remédiation des cyber-attaques) qui s’élèvent à seulement un million de dollars, ce qui suggère un possible manque d’efficacité dans l’allocation des ressources. Parmi les catégories de dépenses les plus efficaces pour minimiser les pertes causées par les actes de cyber-criminalité se trouvent les systèmes de renseignement (security intelligence), définis comme des outils permettant d’ingérer des informations issues de multiples sources dans le but d’identifier et prioriser les menaces internes ou externes. Ces systèmes permettent de réaliser des économies substantielles (2,8 millions de dollars en moyenne), soit plus que tous les autres types de technologies couverts par l’étude. Les technologies d’automatisation, d’orchestration et d’apprentissage machine ont été déployées dans seulement 28 % des entreprises, (soit le pourcentage le plus faible parmi les technologies considérées), alors qu’elles arrivent en troisième position en termes d’économies opérationnelles liées aux technologies de sécurité, avec un total de 2,2 millions de dollars.

Les conséquences financières des cyber-attaques sont de plus en plus lourdes

Les chercheurs ont exploré quatre impacts principaux sur les organisations victimes d’une cyber-attaque : perturbation de l’activité, perte d’informations, perte de revenus et dommages matériels. Le type de dommages le plus préjudiciables est aujourd’hui la perte d’information, mentionnée par 43 % des personnes interrogées. Le coût de la perturbation de l’activité (défaillance des processus suite à une attaque, par exemple) est en revanche passé de 39 % en 2015 à 33 % cette année.

« Le cœur d’un programme de sécurité solide et efficace consiste à identifier et à « renforcer » les actifs les plus précieux de l’entreprise », explique le Dr Larry Ponemon, Président fondateur du Ponemon Institute. « Bien que des progrès réguliers aient été réalisés dans le domaine de la cyber-défense, les entreprises pourraient bénéficier d’une meilleure compréhension des coûts de la cyber-criminalité ; cela les aiderait à combler l’écart entre leurs vulnérabilités et l’inventivité sans fin (et le nombre croissant) des cyber-criminels. »

Le coût moyen par entreprise varie considérablement selon le pays et le type d’attaque
L’Australie affiche le coût moyen par cyber-attaque le plus faible (5,41 millions de dollars), tandis que le Royaume-Uni enregistre la plus faible évolution par rapport à l’an dernier (de 7,21 à 8,74 millions de dollars). Le Japon enregistre une augmentation des coûts de 22 % (10,45 millions de dollars), soit la troisième plus forte augmentation des pays couverts par l’étude.

Les coûts varient considérablement selon le type d’attaque. Les entreprises américaines sont celles qui consacrent le plus de dépenses de remédiation, tous types de cyber-attaque confondus, en particulier dans les domaines des attaques par malware et des attaques provenant du Web (3,82 et 3,40 millions de dollars par incident, respectivement). En Allemagne et en Australie, 23 % du coût total annuel lié à la cyber-criminalité est imputable à des attaques par malware. En France, 20 % du coût total annuel lié à la cyber-criminalité est imputable aux attaques provenant du Web. Les attaques par déni de service représentent 15 % du coût annuel total en Allemagne et au Royaume-Uni.

Recommandations pour renforcer l’efficacité des efforts de cyber-sécurité

En prenant les trois mesures suivantes, les entreprises peuvent renforcer l’efficacité de leur cyber-sécurité, en prévenant les actes cybercriminels et en minimisant leur impact :

Construire la cyber-sécurité sur des fondations solides – Les entreprises gagneraient à investir dans des éléments de base performants, notamment dans les domaines du renseignement en matière de sécurité et de la gestion avancée des accès, tout en reconnaissant la nécessité d’innover pour rester en avance sur les hackers.
Effectuer des tests de résistance extrêmes – Les entreprises ne doivent pas uniquement chercher à répondre aux impératifs de conformité pour améliorer leur profil sécuritaire : elles doivent également procéder à des tests de résilience extrêmement exigeants afin d’identifier leurs vulnérabilités de manière encore plus rigoureuse que les hackers les plus motivés.
Investir dans des innovations de rupture – Les entreprises doivent consacrer une partie de leur budget aux nouvelles technologies, en particulier aux solutions analytiques et à l’intelligence artificielle, pour améliorer l’efficacité et l’étendue de votre programme.

Méthodologie

L’étude, menée par le Ponemon Institute pour le compte d’Accenture, analyse un certain nombre de coûts associés aux cyber-attaques, dans des domaines tels que l’infrastructure IT, l’espionnage économique, la perturbation de l’activité, l’exfiltration de propriété intellectuelle ou encore la perte de revenus. Les données ont été collectées à partir de 2 182 entretiens conduits sur une période de dix mois, dont les participants étaient issus de 254 organisations dans sept pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie, Allemagne, Japon, France et Italie). L’étude permet d’établir le coût de tous les actes de cyber-criminalité subis sur une période d’un an. Cela inclut les coûts liés à la détection, à la récupération, aux investigations et aux réponses apportées aux incidents. Les coûts résultant des activités post-incident, visant à limiter des dépenses supplémentaires liées à la perturbation de l’activité et à la perte de clientèle, sont également pris en compte.

La taille des attaques DDoS a doublé, presque triplé

Attaques DDoS ! 31% des attaques au premier semestre 2016 atteignaient ou dépassaient 50Gbps, une mesure atteignant même dans certains cas 58,8 Gpbs. La plus forte du premier semestre 2015 était de 21 Gbps.

CDNetworks, fournisseur international de CDN et de Cloud Security, a dernièrement présenté ses observations liées aux attaques DDoS constatées sur ses serveurs et les résultats d’une étude réalisée auprès de 300 entreprises dans plusieurs pays européens. Pour l’entreprise, selon ses propres données, la grande tendance est à l’augmentation de la taille des attaques. CDNetworks rappelle qu’en 2014, les attaques DDoS ont augmenté en nombre.

Une hausse de 29%, en partie due à un ciblage du marché des jeux en ligne. En 2015, ces attaques ont été 200% plus nombreuses. Le secteur public et les services financiers rejoignant les jeux en ligne parmi les cibles privilégiées. En 2016, c’est la taille des attaques DDoS qui a explosé. L’attaque la plus importante du 1er semestre 2015 était de 21 Gigabits par seconde (Gbps).

Au 1er semestre 2016, une attaque atteignait 58,8 Gbps. Presque trois fois plus forte. De plus, sur ce 1er semestre 2016, 31% des attaques DDoS mesuraient 50 Gbps ou plus. Des tailles jamais atteintes un an plus tôt. Fin 2016, CDNetworks a vu une attaque DDoS géante dépasser 1 Térabit par seconde !

Montée en puissance des attaques DDoS

Face à cette montée en puissance des attaques DDoS, CDNetworks a voulu savoir comment les entreprises de plusieurs pays européens se préparaient en amont, à ce risque d’attaque, et a interrogé 300 entreprises.

Le constat est que les organisations se préparent. Le budget annuel moyen alloué à l’atténuation des attaques DDoS dépasse 27 000 euros. Près de la moitié (47%) des entreprises interrogées dépensant entre 17 000 et 45 000 euros et 20% d’entre elles allouant un budget supérieur. 29% allouent un budget variant entre 5600 et 17 000 euros. Seules 4% dépensent moins de 5600 euros par an.

9% des entreprises interrogées pensent investir pour la première fois dans les 12 prochains mois dans ce genre de protection. 64% pensent augmenter leurs dépenses dans de nouvelles technologies d’atténuation d’attaque DDoS. 25% y alloueront le même budget.

Cyberattaque d’octobre 2016

La grosse cyberattaque d’octobre 2016 contre Dyn impactant Twitter ou CNN a éveillé les consciences. 79% des personnes interrogées pensent pouvoir être la cible d’une attaque de manière probable ou presque certaine dans les 12 prochains mois. Les prévisions de budgets se répartissent entre l’atténuation managée d’attaques DDoS, la prévention DDoS couplée à un Web Application Firewall (WAF), les technologies libre-service d’atténuation, les audits de sécurité et la protection manuelle, cette dernière étant le premier choix pour les entreprises qui vont s’y mettre pour la première fois, ainsi que pour les sociétés ayant investi pour la première fois un an auparavant, associé à la réalisation d’un audit, ou encore pour les sociétés ayant investi il y a plus de 5 ans.

Face à ces investissements pour se protéger, 51% des sociétés estiment que leurs efforts sont suffisants, 44% pensent qu’elles ont sous-évalué le risque et voudraient pouvoir investir davantage dans la protection DDoS avec un WAF (48%), l’atténuation managée des attaques DDoS (43%), les technologies en libre-service (40%), la protection de plus de domaines (34%), la protection manuelle (30%)… La protection DDoS avec un WAF recueille les suffrages des dirigeants de l’entreprise et des administrateurs IT, les premiers voyant également d’un bon œil les technologies en libre-service, les seconds le passage du libre-service à un service managé. Quant aux Directeurs et Chefs de départements, la moitié d’entre eux aimerait investir davantage dans l’atténuation managée des attaques DDoS.

14% de sociétés n’ont pas subi d’attaque DDoS

Parmi les 300 sociétés constituant le panel interrogé, seules 14% n’ont pas subi d’attaque DDoS durant les 12 derniers mois. En moyenne, les autres ont recensé 6 attaques sur l’année. 8% ont subi plus de 50 attaques en un an. Toutes ces attaques n’ont pas forcément abouti, 64% des entreprises interrogées auraient subi au moins une attaque DDoS en partie réussie ces 12 derniers mois, trois par an en moyenne par entreprise.

Analyses des Cyber-menaces 2017

Nouveau rapport relatif à l’analyse des cyber-menaces enregistrées au cours du second trimestre 2017. Malwares, ransomwares, mobiles en pleine forme !

Le nouveau rapport dédié aux cyber-menaces baptisé McAfee Labs Threats Report : September 2017, revient sur les récentes attaques WannaCry et NotPetya, met en lumière la puissance de frappe du cheval de Troie Faceliker et révèle les secteurs d’activités les plus ciblés par les pirates informatiques. On y découvre que les campagnes de ransomware [WannaCry et NotPetya] n’ont pas tant échoué que cela. Raj Samani, Chief Scientist chez McAfee explique qu’il « est tout aussi probable que leur motivation première [les diffuseurs des deux ransomwares cités] n’ait pas été l’argent, mais de perturber. Auquel cas, les deux campagnes ont été incroyablement efficaces. Nous vivons désormais dans un monde où chaque motif derrière un ransomware n’est plus simplement de gagner de l’argent, mais dans l’univers du pseudo-ransomware. »

Au deuxième trimestre 2017, Facebook a émergé comme un vecteur d’attaques notable et lieu de cyber-menaces. Faceliker a contribué, à hauteur de 8,9 %, aux 52 millions d’échantillons de logiciels malveillants nouvellement détectés. Ce cheval de Troie infecte le navigateur d’un utilisateur lorsqu’il visite un site malveillant ou compromis. Il détourne alors les « j’aime » et favorise le contenu à l’insu de l’internaute. A grande échelle, le système peut générer d’importants revenus pour les malfaiteurs derrière Faceliker. Les clics détournés pouvant faire apparaître un contenu (article, vidéo, site Web ou annonce) plus populaire/fiable qu’il ne l’est vraiment.

Le secteur public a été le plus ciblé au cours du second trimestre 2017

L’analyse trimestrielle révèle que le secteur public a été le plus ciblé au cours du second trimestre 2017, et plus particulièrement en Amérique du Nord depuis un an et demi. Le rapport révèle également que le domaine de la santé est demeuré parmi les plus visés avec une hausse de 26 % enregistrée sur le deuxième trimestre. Cette tendance a commencé au premier trimestre 2016 lorsque de nombreux hôpitaux ont subi des attaques par ransomware. Ces dernières ont paralysé plusieurs services et ont contraint, dans certains cas, les hôpitaux à transférer des patients et à retarder des opérations. Si les fuites de données dans le domaine de la santé sont aussi probablement le résultat de diffusions accidentelles et d’erreurs humaines, le secteur continue d’enregistrer un nombre croissant de cyberattaques.

Les principaux faits marquants en matière de cyber-menaces

311 incidents de sécurité rendus publiques, soit une augmentation de 3% par rapport au trimestre précédent. Une grande majorité (78%) a eu lieu sur le continent américain. Cibles verticales. Les secteurs publics, de la santé et de l’éducation représentaient plus de 50% des incidents répertoriés. En Asie, c’est davantage le secteur public qui est ciblé, suivi par les domaines des services financiers et des technologies. En Europe, c’est le secteur public qui remporte la première place, suivi des domaines du divertissement, de la santé, des finances et des technologies.

Le détournement de compte fait figure du premier vecteur d’attaque le plus divulgué. Il est suivi des DDoS, des fuites de données, des attaques ciblées, des malwares et injections SQL. Le volume de nouveaux échantillons de logiciels malveillants découvert au second trimestre a atteint les 52 millions. Une augmentation de 67%. Une telle hausse est en partie due à une croissance significative des programmateurs de logiciels malveillants et de Faceliker.

Sur les 12 derniers mois, le nombre total d’échantillons de malwares a croit de 23 % plafonnant à près de 723 millions d’échantillons. Les nouveaux échantillons de ransomware ont encore fortement augmenté ce trimestre (+54%). Leur volume total s’est accru de 47% au cours des 4 derniers trimestres pour atteindre 10,7 millions d’échantillons. Depuis un an, le nombre de malware mobile augmente de 61% et représente 18,4 millions d’échantillons. Les appareils Apple ne sont pas oubliés. Les malwares ciblant Mac OS sont en hausse de 4%, avec 27 000 nouveaux échantillons.

Les cyber-menaces basées sur des scripts

Les chercheurs révèlent également l’augmentation notable de malware basé sur des scripts depuis ces deux dernières années. Le langage de script Microsoft est utilisé pour automatiser les tâches d’administration telles que l’exécution des commandes en arrière-plan, la vérification des services installés sur le système, la fin des processus et la gestion des configurations des systèmes et serveurs. Les scripts malveillants PowerShell arrivent habituellement sur le poste d’un utilisateur par un courrier indésirable, en s’appuyant sur l’ingénierie sociale plutôt que sur des vulnérabilités logicielles. Ils tirent ensuite partie des capacités des scripts pour compromettre le système. Cette tendance comprend également l’armement de JavaScript, VBScript et d’autres types de modules non exécutables utilisant .doc, PDF, .xls, HTML.

Transparence et la loyauté des plateformes numériques.

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du premier ministre chargé du Numérique renforcent la transparence et la loyauté des plateformes numériques.

A l’heure où les plateformes numériques sont devenues des acteurs déterminants de l’économie et jouent un rôle décisif dans les décisions que prennent les consommateurs, et au lendemain de la proposition portée par le Président de la République auprès de nos partenaires européens à Tallin le 29 septembre dernier de prendre une initiative européenne pour créer de la transparence sur le comportement des plateformes et inciter aux bonnes conduites, Bruno Le Maire et Mounir Mahjoubi ont signé trois décrets (voir ci-dessous), renforçant les obligations de transparence et de loyauté qu’elles doivent respecter.

Pris en application de la loi pour une République Numérique du 7 octobre 2016, ces décrets sont le fruit d’une large concertation au sein du conseil national de la consommation (CNC) ainsi qu’avec les représentants des entreprises des secteurs concernés.

D’ici à la fin de l’année 2017, les plateformes qui valorisent des contenus, des biens ou des services proposés par des tiers, tels que les moteurs de recherche, réseaux sociaux ou comparateurs, préciseront les critères de référencement et de classement qu’elles utilisent. Elles devront par exemple préciser dans quelle mesure le montant de leur rémunération entre en compte dans l’ordre de présentation des contenus.

Protéger les internautes

Alors qu’un internaute sur deux déclare consulter les avis en ligne avant un achat, les sites publiant des avis de consommateurs devront, de plus, préciser s’ils ont été vérifiés et, dans ce cas, de quelle manière cette vérification a été effectuée.

Par ailleurs, les places de marchés et sites d’économie collaborative devront fournir des informations essentielles qui peuvent orienter les choix des consommateurs et qui ne sont pas toujours facilement accessibles à ce jour : la qualité du vendeur (professionnel ou non), le montant des frais de mise en relation facturés par la plateforme, l’existence ou non d’un droit de rétraction, l’existence ou non d’une garantie légale de conformité ou encore les modalités de règlement des litiges.

Enfin , avant la fin de 2018, les plateformes les plus visitées, c’est-à-dire celles dont le nombre de connexions mensuelles est supérieur à 5 millions de visiteurs uniques, appliqueront des bonnes pratiques en matière de clarté, de transparence et de loyauté, qui devront être consultables en ligne.

Transparence et la loyauté des plateformes numériques.

Bruno Le Maire précise que « Les plateformes jouent un rôle majeur dans l’économie numérique, et sont un point d’accès à de nombreux services en ligne pour tous les français. Ces décrets permettront aux consommateurs d’accéder à des informations claires, objectives et transparentes, pour renforcer la confiance en l’information présentée sur ces plateformes. L’objectif est de mieux équilibrer les relations entre plateformes et utilisateurs. »

Pour Mounir Mahjoubi, « ces textes incarnent à la fois la volonté du gouvernement français de mettre en place une meilleure régulation des plateformes, mais visent également à traduire, en termes concrets, la proposition présentée par le Président de la République à nos partenaires européens à Tallin le 29 septembre dernier : développer et porter une initiative européenne pour créer de la transparence sur le comportement des plateformes, car le numérique ne doit pas être régi par la loi du plus fort. La France assume ainsi pleinement l’ambition de faire de l’espace numérique un lieu où les principes d’équité et de loyauté sont respectés. »

Décret n° 2017-1434 du 29 septembre 2017 relatif aux obligations d’information des opérateurs de plateformes numériques https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000035720908&dateTexte=&categorieLien=id

Décret n° 2017-1435 du 29 septembre 2017 relatif à la fixation d’un seuil de connexions à partir duquel les opérateurs de plateformes en ligne élaborent et diffusent des bonnes pratiques pour renforcer la loyauté, la clarté et la transparence des informations transmises aux consommateurs https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000035720925&dateTexte=&categorieLien=id

Décret n° 2017-1436 du 29 septembre 2017 relatif aux obligations d’information relatives aux avis en ligne de consommateurs https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000035720935&dateTexte=&categorieLien=id

Accompagnement de cybersécurité au profit des structures de santé

Accompagnement de cybersécurité dans le monde de la santé ! Le ministère des Solidarités et de la Santé annonce la mise en place d’un dispositif national d’appui au profit des organismes concernés par la déclaration des incidents sur les systèmes d’information de santé : la Cellule Accompagnement Cybersecurite des Structures de Santé (Cellule ACSS).

Accompagnement de cybersécurité dans les établissement de santé ! La sécurité numérique est au cœur des préoccupations du ministère des affaires sociales et de la santé. L’interconnexion, la multiplication des échanges et le partage des données entre la ville et l’hôpital multiplient les risques liés à la sécurité : piratage, vols ou détournements de données, blocage des systèmes…

Au regard de l’augmentation du nombre d’attaques sur les systèmes numériques des établissements de santé, l’amélioration des actions de prévention et d’assistance portée devient prioritaire. La sécurité des systèmes d’information de santé permet que les données de santé soient disponibles, confidentielles, fiables, partagées et traçables. La protection des données de santé est indispensable pour assurer une meilleure coordination des soins et une prise en charge optimale des patients.

Un portail unique pour déclarer les incidents de sécurité à partir du 1er octobre 2017

A partir du 1er octobre 2017, les structures de santé concernées devront déclarer leurs incidents de sécurité via le portail de signalement des évènements sanitaires indésirables depuis l’espace dédié aux professionnels de santé : signalement.social-sante.gouv.fr

Celles-ci devront signaler toute action ou suspicion d’action malveillante causant une indisponibilité partielle ou totale de leurs systèmes d’information, une altération ou une perte de leurs données et plus généralement ayant un impact sur le fonctionnement normal de l’établissement.

Une cellule d’accompagnement de cybersécurité opérationnelle pour aider les structures de santé

Afin d’apporter un appui et un accompagnement aux organismes concernés par la déclaration de ces incidents, le ministère des solidarités et de la Santé, en lien avec les agences régionales de santé (ARS) et l’ASIP Santé, met en place un dispositif pour traiter les signalements d’incidents de sécurité de leurs systèmes d’information.

L’ASIP Santé est désignée comme le groupement d’intérêt public (GIP) en charge d’apporter un appui au traitement de ces incidents, au travers de la Cellule Accompagnement Cybersécurité des Structures de Santé (Cellule ACSS), ouverte le 1er octobre 2017 et placée sous la responsabilité du Fonctionnaire en charge de la sécurité des systèmes d’informations (FSSI) auprès du secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales, haut fonctionnaire de défense et de sécurité (HFDS).

Les objectifs visés par ce dispositif d’accompagnement de cybersécurité vont permettre de :

  • renforcer l’analyse et le suivi des incidents pour le secteur santé ;
  • alerter et informer l’ensemble des acteurs de la sphère santé en cas de menaces ;
  • partager les bonnes pratiques sur les actions de prévention, ainsi que sur les réponses à apporter suite aux incidents, afin de réduire les impacts et de mieux protéger les systèmes.

Pour ce faire, un portail dédié à l’information et la veille sera également disponible à partir du 1er octobre 2017 à l’adresse suivante : https://www.cyberveille-sante.gouv.fr

Ce portail informera sur l’actualité SSI (Sécurité des Systèmes d’information), les vecteurs de menaces et les bonnes pratiques en matière de sécurité numérique. Il présentera des bulletins de veille sur certaines vulnérabilités logicielles critiques ou des menaces sectorielles, des fiches réflexes et des guides pour répondre à différents types d’incidents. Ce portail mettra également à disposition de la communauté SSI en santé un espace privé pour le partage entre spécialistes de la cybersécurité.

Ce nouveau dispositif national découle de l’article 110 de la loi de santé 2016 qui prévoit, pour les établissements de santé, les hôpitaux des armées, les centres de radiothérapie ainsi que les laboratoires de biologie médicale, l’obligation de signalement des incidents de sécurité de leurs systèmes d’information à compter du 1er octobre 2017.

Google corrige deux failles sérieuses pour le navigateur Chrome

Google vient de corriger trois failles dans son navigateur Chrome, dont deux considérées comme graves. Mise à jour vers la version 61.0.3163.100 indispensable.

La branche Chrome du géant de l’Internet Google vient de mettre à jour son navigateur Chrome après la correction de trois failles, dont deux considérées comme vraiment très dangereuses. Il est fortement conseillé de mettre à jour le navigateur si vous utilisez ce dernier. La version qui vient d’être publiée est notifiée 61.0.3163.100. Les deux principaux bugs ont été découverts par un chercheur de chez Microsoft, Jordan Rabet et Choongwoo Han de chez  Naver Corporation. L’expert de chez Microsoft a reçu une récompense de 7 500 $ dans le cadre du programme BugBounty Google. La faille CVE-2017-5122 a été récompensée d’une prime de 3 000 $.

À ce jour, Google a déjà réparé 25 vulnérabilités (8 d’entre elles ont été évaluées comme des problèmes de gravité élevée) affectant différentes versions de Chrome 61, dont la moitié ont été signalées par des chercheurs externes.

Le casseur de codes de l’application Gorillaz décroche un poste

Jaguar Land Rover compte sa première recrue de la nouvelle génération d’ingénieurs électroniciens et informaticiens à la suite du récent défi de recrutement consistant à décrypter un code au sein de l’application Gorillaz.

Gorillaz m’a recruté ! Daniel Dunkley, âgé de 23 ans et originaire de Gloucester (Royaume-Uni), est le premier à rejoindre Jaguar Land Rover après être parvenu à déchiffrer le code. Après avoir quitté l’école à 16 ans, Daniel a travaillé en tant que controls engineer dans une carrière locale. Manifestant très tôt de l’intérêt pour les jeux vidéo chez lui avec son frère aîné, c’est en parfait autodidacte qu’il a acquis des compétences en codage et en logiciels. Le 2 octobre, il prendra ses fonctions de software engineer chez Jaguar Land Rover à Gaydon (Warwickshire).

Les fans intéressés par un emploi chez Jaguar Land Rover peuvent visiter un garage éphémère de Gorillaz et s’essayer à une énigme qui teste les capacités techniques, la réflexion logique et la mémoire. Envie de voir si vous êtes de taille ? Résolvez le casse-tête et vous sauterez la première épreuve de sélection du processus de recrutement de Jaguar Land Rover.

Si vous ne pouvez pas vous rendre au Tech Fest, relevez le défi de décryptage sur l’application de Gorillaz et rendez-vous directement à l’entretien. L’épreuve de décodage teste les aptitudes pratiques et concrètes exigées de la nouvelle génération de talents en logiciels et en ingénierie. Le challenge reste ouvert à l’échelle mondiale.

Noodle, guitariste du groupe virtuel et ambassadrice de Jaguar Land Rover, lance le défi : « Voir les choses en grand et faire mieux, c’est ma devise. Cessez d’utiliser tous ces filtres pour sublimer vos photos de nourriture et téléchargez dès maintenant cette application. Nous comptons notre première recrue, alors participez et décrochez la victoire ! »

Daniel Dunkley a déclaré : « Je n’en reviens pas de tout ce qui s’est passé ces deux derniers mois. J’ai appris sur BBC News que Jaguar Land Rover et Gorillaz lançaient le défi de décryptage et j’ai décidé de tenter ma chance. J’ai passé l’entretien via Google Chat, puis j’ai été convié à Gaydon pour discuter de mon nouvel emploi. J’ai été médusé de ne devoir remplir aucun formulaire de candidature. »

« J’étais aux anges quand on m’a proposé un poste ! Mon père roule en Land Rover Defender, j’ai donc toujours été fan. Je n’arrive pas à croire que j’ai maintenant peut-être la chance de travailler sur la nouvelle génération de Defender ! »

Jusqu’à présent, près de 400 000 personnes ont téléchargé l’application de Gorillaz. Sur les 41 000 qui ont relevé le défi, près de 500 ont décrypté le code.

Alex Heslop, directeur de l’ingénierie électrique chez Jaguar Land Rover, a déclaré : « Daniel correspond exactement au profil de personne dont nous avons besoin. Les entreprises technologiques comme Jaguar Land Rover offrent une opportunité passionnante pour les plus brillants et les meilleurs. Nous souhaitons attirer les meilleurs talents dans les domaines de la programmation, des cyber-systèmes, du développement d’applications et du graphisme. »

« À ce jour, nous avons fait passé plus de 50 entretiens parmi les 500 candidats qui ont décrypté le code et nous avons recruté 13 personnes jusqu’à présent. Nous continuons de faire passer des entretiens à ceux qui cassent le code et qui souhaitent travailler chez Jaguar Land Rover. La quête mondiale pour dénicher les meilleurs talents se poursuit. »

Dans l’esprit d’innovation collaborative, Jaguar Land Rover a invité une pléiade d’intervenants à participer à une série de débats et de conférences tout au long du Tech Fest, sous les yeux d’un public composé de personnes d’influence mondiale et de journalistes issus de quatre continents. L’avenir du diesel, l’électrification, les femmes dans l’industrie et la robotique feront partie des thèmes abordés par un éventail de spécialistes du monde entier en industrie mondiale et en consommation.

La recherche de jeunes talents se poursuit. Les candidats intéressés peuvent télécharger dès maintenant l’app de Gorillaz sur l’iTunes Store  ou Google Play.

Pour plus d’informations sur le recrutement de Jaguar Land Rover, cliquez ici : http://www.jaguarlandrovercareers.com. La procédure classique de dépôt de candidature avec CV reste en vigueur, mais Jaguar Land Rover invite les candidats potentiels à télécharger l’application afin de décrypter les codes et résoudre les problèmes pour accélérer leur recrutement.

BlueBorne, un malware susceptible d’affecter des milliards de dispositifs

Le malware BlueBorne devrait permettre, parfois en moins de dix secondes, de s’immiscer au sein d’équipements dotés de Bluetooth pour détourner des données.

La société Fortinet, créateur de solutions de cybersécurité, appelle à la vigilance vis-à-vis d’un nouvel exploit nommé BlueBorne, qui tire parti de certaines vulnérabilités Bluetooth, exposant ainsi potentiellement plusieurs milliards d’équipements à une attaque. À ce jour, il n’y a aucune preuve tangible qu’un tel vecteur d’attaque ait été utilisé. En revanche, il est fort possible que de tels exploits aient été évalués en environnement de tests, et qu’ils soient rapidement opérationnels et propagés en conditions réelles.

BlueBorne est un malware hybride (cheval de Troie – ver) qui se propage via Bluetooth. Compte tenu du comportement en tant que ver, tout système infecté est susceptible d’étendre l’infection en recherchant activement de nouveaux hôtes vulnérables. Tous les dispositifs avec une fonction Bluetooth, et notamment ceux sous iOS, Android, Mac OSX et Windows, sont autant d’hôtes potentiels.

Les dommages liés à ce malware sont potentiellement très importants, le Bluetooth étant l’un des protocoles de connectivité les plus répandus et utilisés dans le monde. Les équipements électroniques sont nombreux à l’avoir adopté, qu’il s’agisse de smartphones, d’objets connectés, de smart TV et même de systèmes de surveillance résidentiels.

« La lutte contre l’exploit BlueBorne s’annonce un vrai défi, puisque le protocole de communication Bluetooth n’est pas surveillé et inspecté par la plupart des outils de sécurité réseau. Ainsi, les fonctions traditionnelles de sécurité, comme la détection des intrusions, ne seront sans doute pas capables d’identifier les attaques BlueBorne, observe David Maciejak, Directeur des recherches sur la sécurité chez Fortinet. Cette technologie n’a pas vraiment été une priorité pour les chercheurs en sécurité et il est donc probable que nous assisterons à une recrudescence des attaques exécutées via Bluetooth dans un avenir proche. »

Voici trois recommandations pour vous protéger, ainsi que vos dispositifs Bluetooth :
• Désactivez le Bluetooth sur vos équipements lorsque cette fonction n’est pas utilisée. Si vous l’activez, assurez-vous de la désactiver après utilisation.
• Identifiez les dispositifs rattachés à votre réseau et consultez régulièrement les fabricants de ces équipements pour obtenir les mises à jour.
• Installez les patchs dès leur disponibilité. L’iOS d’Apple a ainsi été patché en 2016 avec la disponibilité d’iOS 10. Microsoft a fourni un patch pour Windows en juillet dernier. De son côté, Google devrait proposera un patch sous peu.

Le malware BlueBorne fonctionne en scannant les équipements équipés de Bluetooth, puis les teste afin d’identifier les vulnérabilités potentielles. Lorsqu’une cible est identifiée, l’intrusion peut s’effectuer en moins de dix secondes, d’autant que les dispositifs ciblés n’ont même pas à accepter une connexion entrante pour être piratés. Une fois l’intrusion effective, l’assaillant peut exécuter des commandes aléatoires sur le dispositif, voire accéder à des données pour les détourner. D’autre part, le processus d’attaque intègre la recherche d’autres cibles Bluetooth pour propager l’infection.

Gros bugs pour Microsoft et son service de mails Outlook

Les services de courrier électronique de Microsoft (Outlook, …) ont été frappés par deux bugs aujourd’hui lundi 18 septembre. Outlook, Exchange Online ont eu des ratés comme le confirme Microsoft. Des bugs qui ont posé des « problèmes » avec « certains » utilisateurs du service Outlook.com en Europe.

Selon downdetector.com, plusieurs centaines d’utilisateurs ont signalé des problèmes tels que la difficulté à recevoir des messages et à se connecter à leurs comptes de messagerie Web (Outlook/Hotmail/Windows Live Hotmail). Pour le moment, Microsoft n’en n’a pas dit plus sur le pourquoi du comment de ces bugs à répétitions.