Archives de catégorie : Securite informatique

Assurance : Euler Hermes lance EH Fraud Reflex

La première assurance fraude globale et 100% digitale des petites entreprises.

Face à un risque de fraude croissant et protéiforme, Euler Hermes affirme à nouveau sa volonté d’accompagner les entreprises dans la prévention des risques et la protection de leur trésorerie. Le leader européen de l’assurance fraude lance une nouvelle solution complète et totalement dématérialisée à destination des petites entreprises[1], EH Fraud Reflex.

Entre persistance de la fraude par usurpation d’identité et explosion du nombre de cyber attaques, le risque de fraude se diversifie, s’intensifie, et évolue vers plus de sophistication. D’après l’étude menée en 2017 par Euler Hermes et la DFCG[2], 8 entreprises sur 10 ont été victimes d’au moins une tentative de fraude l’an passé, et 1 entreprise sur 5 a subi au moins une fraude avérée sur la même période.

« Les petites entreprises semblent les plus exposées au risque de fraude, car leur budget alloué à la protection des données et au renforcement des process est limité. De plus, la moindre perte peut s’avérer désastreuse pour leur trésorerie. Selon notre enquête, 10% des sociétés attaquées l’an passé auraient subi une perte supérieure à 100 000 €. Un montant conséquent qui mettrait en danger la viabilité de beaucoup de petites entreprises », analyse Sébastien Hager, Expert fraude chez Euler Hermes France.

Efficacité, simplicité et personnalisation

Afin d’aider les petites entreprises à protéger leur activité, Euler Hermes propose une nouvelle solution d’assurance fraude globale et 100% digitale. EH Fraud Reflex les protège contre la cyberfraude, la fraude externe et la fraude interne, avec une couverture des pertes directes et de certains frais consécutifs (atteinte au système de téléphonie, décryptage du ransomware, restauration et/ou décontamination des données). La couverture, la franchise et la durée sont personnalisées selon le profil de l’entreprise et modulables.

Le parcours de souscription, entièrement dématérialisé, s’effectue sur une plateforme internet dédiée : de la qualification du besoin à la définition des paramètres du contrat, avec une possibilité de signature électronique une fois les options et le tarif sélectionnés, EH Fraud Reflex propose une expérience digitale optimisée, intuitive et rapide. De plus, l’outil allie à la fois prévention et protection : plusieurs questions sont posées à l’entreprise afin de l’aider à identifier ses mesures de prévention face au risque de fraude, et à définir précisément son besoin de couverture.

« Finalement, EH Fraud Reflex pourrait se résumer en trois mots : efficacité, puisqu’elle protège contre tous les types de fraude à moindre coût (à partir de 75€ HT par mois) ; simplicité, puisqu’on peut y souscrire en ligne, en quelques clics et sans audit préalable ; personnalisation, puisqu’elle s’adapte aux besoins de l’entreprise », résume Sébastien Hager.

De nouveaux risques qui nécessitent de nouvelles défenses

Pour Eric Lenoir, Président du Comité Exécutif d’Euler Hermes France, la dématérialisation de l’assurance répond parfaitement à l’évolution des attentes des petites entreprises. « Le progrès technologique permet aux pirates de se réinventer en permanence, d’où l’apparition récurrente de nouveaux risques pesant sur la trésorerie et la rentabilité des petites entreprises. Dans ce contexte, ces dernières recherchent avant tout de la flexibilité, de la simplicité et de l’immédiateté dans les outils qu’elles utilisent pour se défendre. L’assurance 100% digitale réunit l’ensemble de ces critères, et EH Fraud Reflex relève de cette philosophie. La commercialisation de cette nouvelle solution d’assurance fraude est une étape supplémentaire dans notre accélération digitale, et appelle à d’autres innovations dans la façon de protéger les actifs des sociétés. C’est un virage primordial pour accompagner au mieux les petites entreprises dans leur prévention, leur protection et leur développement. »

[1] Entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros
[2] Enquête menée en avril 2017 auprès de 200 entreprises. Toutes les tailles d’entreprises et tous les secteurs sont représentés

RGPD : choisir entre l’anonymisation ou la pseudonymisation des données personnelles

Anonymisation ou pseudonymisation ? Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entrera en vigueur dans quelques mois, le 25 mai 2018. Avec la digitalisation et l’augmentation accrue du nombre de données, cette nouvelle réglementation européenne demande à toute entreprise manipulant des données personnelles et toute information permettant d’identifier une personne, de mettre en place les moyens techniques adéquats pour assurer la sécurité des données des citoyens européens.

Anonymisation ou pseudonymisation ? Deux grandes techniques très distinctes mises en avant dans la réglementation RGPD / RDPG mais qui sont pourtant souvent confondues dans le monde de la sécurité informatique : l’anonymisation des données et la pseudonymisation des données. Pour être conforme à la RGPD, il est important de pouvoir faire la différence, afin de s’assurer d’être bien préparé et de protéger correctement les données des citoyens.

Data anonymization (anonymisation) ou comment anonymiser l’information

La technique de l’anonymisation des données détruit toute possibilité de pouvoir identifier à quel individu appartiennent les données personnelles. Ce processus consiste à modifier le contenu ou la structure des données en question afin de rendre la « ré-identification » des personnes quasi impossible, même après traitement.

Cette méthode, intéressante au départ, reste pourtant difficile à mettre en œuvre dans la mesure où plus le volume de données croît, plus les risques de ré-identification par recoupement sont importants. En effet, des informations totalement anonymisées peuvent conduire à l’identification d’une personne en fonction du comportement relevé dans les informations, comme les habitudes de navigation sur internet, les historiques d’achats en ligne. Par exemple, si une entreprise garde les données de l’employée Sophie, même en les rendant anonymes (plus de nom, prénom, date de naissance et adresse), l’humain ayant des habitudes, il reste tout de même possible de déterminer un comportement spécifique : L’entreprise saura par exemple que Sophie se rend sur le même site d’information tous les matins, consulte ses mails quatre fois par jours et aime visiblement commander tous les jeudis son déjeuner au restaurant au coin de la rue. Au final, même anonymisées, les habitudes de comportement de Sophie permettent de la ré-identifier.

Or, la CNIL rappelle que « pour qu’une solution d’anonymisation soit efficace, elle doit empêcher toutes les parties d’isoler un individu dans un ensemble de données, de relier entre eux deux enregistrements dans un ensemble de données (ou dans deux ensembles de données séparés) et de déduire des informations de cet ensemble de données. »

Pour de nombreuses entreprises donc, l’anonymisation totale des données personnelles reste difficile à mettre en œuvre. Ces dernières se tournent alors vers une autre technique qui apparait comme un bon compromis : la pseudonymisation.

La pseudonymisation ou l’anonymisation des données

La réglementation RGPD introduit un nouveau concept de protection des données à échelle européenne, la pseudonymisation, un « entre deux » qui ne rend pas les données complètement anonymes ni complètement identifiables non plus. La pseudonymisation consiste à séparer les données de leurs propriétaires respectifs pour que tout lien avec une identité ne soit possible sans une information supplémentaire. En résumé, il s’agit d’une technique d’amélioration de la vie privée où les données d’identification directes sont conservées séparément et en toute sécurité à partir des données traitées, afin de garantir la non-attribution. Ainsi, dans le contexte de la pseudonymisation, les données ne sont pas complètement anonymes sans être identifiables pour autant.

L’unique point faible de la pseudonymisation est qu’elle génère une clé d’identification, une pièce maîtresse qui permet d’établir un lien entre les différentes informations des personnes. Pour assurer la sécurité des données, ces clés d’identification doivent être stockées avec un contrôle d’accès performant. En effet, une clé d’identification mal protégée permet à un attaquant de retrouver les informations originales avant que ces dernières ne soient traitées. L’utilisation du chiffrement des données sensibles fait partie des solutions robustes de protection des informations confidentielles en matière de pseudonymisation. Et il est du devoir de l’entreprise de mettre en place les solutions de sécurité adéquates et raisonnables permettant de limiter les risques de vols de ces précieuses clés par des personnes mal attentionnées.

Les entreprises ont le choix entre les techniques d’anonymisation et de pseudonymisation des données personnelles pour être conformes au RGPD. Leur choix dépendra de leurs besoins mais aussi de la nature des informations collectées. Si l’anonymisation est une technique qui peut être difficile à mettre en place, la pseudonymisation permet de simplifier le processus de protection des données personnelles tout en restant conformes à la nouvelle réglementation européenne. (Jan Smets, pre-sales manager chez Gemaltode)

Le cabinet d’avocats Desmarais en direct dans le Dark Web

Dark Web, deux mots qui font fantasmer… et renvoient souvent aux hackers, crackers et autres pirates informatiques. Un espace qui pourtant n’est pas à négliger. Le cabinet d’avocats Desmarais vient d’y implanter un espace numérique.

Ce Dark Web, appelé officiellement « Internet Clandestin » par la Commission d’Enrichissement de la Langue Française n’est pas une zone de non droit pour Pierre Desmarais du Cabinet Desmarais Avocats. « Le Dark Web est d’abord et avant tout un espace chiffré permettant des échanges et des connexions sécurisées et plus anonymes. Comme sur tout espace public, le droit y a pleinement sa place ».

De l’autre côté du miroir

En amont de l’ouverture du Hackfest de Québec et à l’occasion du lancement de son nouveau site Internet (www.desmarais-avocats.fr), le Cabinet, spécialisé notamment en droit de l’innovation, des données et du numérique, a décidé de se présenter également sur TOR (The Onion Router) via l’adresse pxpalw3plncz4umm.onion (Uniquement via TOR).

« Aujourd’hui, c’est une simple transposition de note site classique. Demain, nous irons plus loin. En effet, les utilisateurs du Dark Web, de TOR, se posent de nombreuses questions sur l’usage crypté / anonymisé permis pour cet espace. C’est pourquoi nous allons rapidement leurs proposer une FAQ sur les points principaux » précise Mr Pierre Desmarais.

De plus, et pour aller encore plus loin, le cabinet Desmarais Avocats envisage déjà de réaliser des webinars dédiés sur TOR. Pour construire ceux-ci et préparer la FAQ, chaque internaute présent sur le Dark Web et s’interrogeant sur une question juridique liée à son usage est invité à transmettre celle-ci via le formulaire de contact présent sur le site.

Dark Web, un nouvel espace de sécurité pour les usagers et les entreprises

À l’heure où la sécurisation des données, leur anonymisation sont au centre de tous les débats, aussi bien dans le monde de la santé, du e-commerce, de la banque-assurance ou de l’information, le Dark Web est de plus en plus porteur de solutions.

OpenBazzar est un exemple révélateur de cette évolution, de ces nouveaux usages issus du Dark Web. Non seulement cette plateforme de e-commerce permet de limiter le prix de biens vendus (absence de commission, chaque utilisateur ou entreprise étant sa propre plateforme de e-commerce) mais elle permet également de rester maître de ses données personnelles, de ses habitudes d’achat qui ne sont transmises à personne.

« Les technologies blockchain, dont on parle de plus en plus et dont les usages commencent à émerger pour sécuriser des transactions financières, des échanges de données…, sont nées du Dark Web » indique Mr Pierre Desmarais avant de poursuivre « Il est nécessaire de s’immerger dans cet espace si l’on souhaite accompagner au mieux les usages. Cela fait partie de l’ADN du cabinet ».

Les entreprises françaises trop sûres d’elles face au RGPD

Règlement européen sur la protection des données (RGPD) : Les entreprises françaises seraient-elles trop confiantes vis à vis de leur conformité réglementaire ?

A moins de 8 mois de l’entrée en vigueur du RGPD, le Règlement Général sur la Protection des Données  le 25 mai 2018, Trend Micro a souhaité vérifier si les entreprises étaient bien préparées. Pour ce faire, l’éditeur a conduit une étude internationale auprès de 1 000 cadres dirigeants à travers une dizaine de pays, dont la France.

Les entreprises françaises : vraiment prêtes ?

98 % des entreprises françaises savent qu’elles doivent se conformer au RGPD et 92 % des cadres dirigeants affirment avoir déjà pris connaissance des dispositions légales s’y rapportant, conscients de l’importance de la règlementation. De même, la moitié d’entre eux connait le montant des pénalités financières en cas de non-conformité, démontrant une certaine avance en comparaison d’autres pays tels que le Royaume-Unis où seuls 27 % des dirigeants sont conscients que leur entreprise encourt une amende équivalente à 4 % du chiffre d’affaires.

Cependant, les entreprises ne semblent ni aussi préparées ni aussi protégées qu’elles le prétendent. En effet, une certaine confusion demeure quant à la nature exacte des données personnelles à protéger. L’étude démontre par exemple que les cadres dirigeants français sont encore nombreux à ignorer que sont considérées comme des données personnelles : la date de naissance d’un client (67 %), les bases de données marketing contenant des mails (33 %), les adresses postales (27 %) ou encore les adresses électroniques (21 %).

La bonne compréhension des principes généraux du RGPD s’accompagne donc d’un certain excès de confiance puisque près de 8 entreprises françaises sur 10 (79 %) affirme pourtant que leurs données sont totalement sécurisées (89 % aux États-Unis). Une majorité d’entre elles (33 %) estime d’ailleurs n’avoir besoin que de 7 à 12 mois pour se mettre en conformité.

Mise en conformité : quelles étapes, quels obstacles ?

Les étapes considérées comme prioritaires par les entreprises françaises pour se conformer à la règlementation sont l’augmentation de la police d’assurance en cas de faille (60 %) et l’embauche d’une tierce personne en charge de la conformité (58 %). Sur ce sujet, on constate une divergence entre les pays : en Allemagne (64 %), aux Etats-Unis (63 %) et au Royaume-Uni (58 %), investir davantage pour sécuriser le SI reste en effet la première priorité.

Trend Micro s’est également attaché à mettre en lumière les principaux freins liés à la mise en conformité. Ainsi parmi les personnes sondées, le manque de processus clairs et d’informations liées à l’appartenance des données (34 %) et les ressources financières nécessaires (32 %) sont perçus comme les principaux obstacles.

Les entreprises françaises : suffisamment transparentes vis-à-vis de leurs clients ?

Selon l’étude, 97 % des entreprises françaises déclarent avoir d’ores et déjà mis en place un processus permettant de prévenir les autorités en charge de l’application du RGPD dans les 72 heures suivant la détection d’une faille de données. Cependant, 27 % admettent ne pas prévenir leurs clients suite à une fuite de données… un point sur lequel d’autres pays font preuve de davantage de transparence, puisque 13% des organisations américaines et 14% des entreprises anglaises déclarent ne pas avertir leurs clients. En France, ce manque de rigueur est largement décrié par les clients qui, à 81 %, demandent plus de transparence sur la protection et l’utilisation de leurs données.

Quant aux conséquences, 43 % des cadres dirigeants estiment qu’une faille de données survenant après l’entrée en vigueur du RGPD aurait un impact négatif sur la fidélité de leurs clients, tandis que 30 % d’entre eux considèrent que l’impact serait davantage d’ordre financier.

L’appartenance des données est quant à elle une question encore relativement floue pour les entreprises françaises. En effet, en cas de fuite de données européennes détenues par un prestataire de services américain, 57 % pensent que la responsabilité revient au propriétaire des données en Europe et 25 % au prestataire de services basé aux Etats-Unis. La tendance varie aux Etats-Unis, 43 % des sondés considérant que la faute incombe au prestataire de services et 42 % au propriétaire des données.

Mise en place du RGPD : mais qui est responsable au sein de l’entreprise ?

En France, 46 % des personnes interrogées tiennent le RSSI pour responsable de la mise en conformité, tandis que cette tâche revient à l’ensemble de l’entreprise aux yeux des entreprises allemandes (40%), anglaises (37 %) et américaines (38 %). « Si cette étude illustre bien la prise de conscience et le chemin parcouru, elle confirme cependant que le processus de mise en conformité ne doit pas être pris à la légère », commente Loïc Guézo, Stratégiste CyberSécurité Europe du Sud, Trend Micro. « En effet, les entreprises se doivent de mettre en place des solutions de protection des données efficaces pour éviter d’exposer leur réputation et ne pas mettre en péril la relation de confiance construite avec leurs clients ».

Global Transparency Initiative

Global Transparency Initiative : alors qu’il ne reste que quelques jours à l’administration américain pour effacer les outils Kaspersky de leurs postes informatiques, le géant de la sécurité informatique Russe lance son programme transparence !

Kaspersky Lab a présenté son « Global Transparency Initiative ». Mission, la société russe fournira un accès au code source – y compris des mises à jour – pour une évaluation par un tiers de confiance. Kaspersky explique qu’il ouvrira aussi trois centres de transparence dans le monde entier. Un peu comme l’annonçait, il y a quelques années, Microsoft. La Global Transparency Initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement à garantir l’intégrité et la fiabilité de des solutions logiciels, afin de protéger les clients contre les cyber-menaces.

Grâce à cette initiative, Kaspersky Lab incitera la communauté de la cyber sécurité dans sa globalité et d’autres parties prenantes à valider et vérifier la fiabilité de ses solutions, de ses processus internes et de ses opérations commerciales. Le Russe entend également favoriser la mise en place de mécanismes de responsabilisation supplémentaires, qui permettront à l’entreprise de démontrer qu’elle s’attaque rapidement et en profondeur à tous les problèmes de cybersécurité. Dans le cadre de cette initiative, la société a l’intention de fournir à un tiers de confiance, et sous condition, l’accès au code source de ses logiciels – y compris les mises à jour des logiciels et des règles de détection des menaces – à des fins d’examen et d’évaluation indépendants. « La balkanisation de l’Internet ne profite à personne, explique Eugene Kaspersky, PDG de Kaspersky Lab. Sauf aux cybercriminels. Une coopération réduite entre les pays favorise l’action des cybercriminels et les partenariats public-privé ne fonctionnent pas comme ils le devraient.« .

Kaspersky a été accusé par la Maison Blanche d’avoir participé (directement ou indirectement) à des fuites de données concernant le renseignement américain. A regardé de plus prêt, le protectionnisme de l’Oncle Sam a trouvé un moyen de couper l’herbe sous le pied d’une entreprise concurrente aux structures locales. A voir si l’examen indépendant du code source de la société, réalisé par un tiers de confiance et qui débutera d’ici le 1er trimestre 2018, avec des examens similaires des mises à jour logicielles de la société et des règles de détection des menaces à suivre sera suffisent pour faire reculer l’administration Trump.

A noter que Kaspersky vient de signer un nouvel accord de partenariat avec Europol. Tout comme Trend Micro qui vient d’unir son expertise avec les policiers d’Europol pour protéger le secteur financier face aux attaques ciblant les Distributeurs Automatiques de Billets.

Près de la moitié des décideurs IT estiment que la cybersécurité n’est toujours pas une priorité pour leurs dirigeants

Cybersécurité : Une étude indique que les personnes interrogées s’attendent à ce que la transition vers le cloud, axe majeur de la transformation digitale de leur entreprise, incite à se pencher davantage sur la sécurité.

La société Fortinet, spécialiste cybersécurité, vient d’annoncer les résultats de son étude mondiale Global Enterprise Security Survey. Une enquête qui révèle qu’en dépit de la recrudescence de cyberattaques d’envergure, près de la moitié des décideurs informatiques IT, évoluant dans des entreprises de plus de 250 collaborateurs dans le monde, pense que leurs dirigeants n’accordent toujours pas à la cybersécurité le niveau de priorité nécessaire.

Cependant, nombre de ces professionnels de l’informatique pensent que la transition vers le cloud, dans le cadre de la transformation numérique de leur organisation, octroiera plus d’importance à la sécurité. Pour Patrice Perche, senior executive vice president, worldwide sales & support, Fortinet « Au fil des années, nous avons constaté que la cybersécurité est devenu un investissement majeur pour les organisations, avec des dirigeants plus nombreux à l’intégrer au sein de leur stratégie informatique. Alors que les entreprises ont initié leur transformation digitale et optent pour des technologies comme le cloud, la cybersécurité n’est plus seulement un investissement informatique, mais aussi une décision stratégique d’entreprise. Au sein de notre économie digitale actuelle, je pense que la tendance identifiée au niveau des directions générales va s’accélérer et que la sécurité deviendra une priorité au sein des stratégies de gestion de risques des entreprises. C’est ainsi que les entreprises seront d’autant mieux positionnées pour que leurs efforts de transformation soient couronnés de succès.« 

Les dirigeants ne considèrent pas la cybersécurité comme une priorité absolue : 48% des décideurs IT (40% en France) estiment que la cybersécurité n’est toujours pas une priorité de premier rang pour leurs dirigeants. Ce constat n’affecte néanmoins pas les budgets, puisque 61% des entreprises (49% en France) déclarent allouer plus de 10% de leur budget informatique à la sécurité. 71% des personnes interrogées (63% en France) estiment que leur budget de sécurité informatique a progressé par rapport à l’année précédente. Aujourd’hui, les décideurs IT estiment que la cybersécurité doit être prioritaire pour le top management, comme le soulignent les 77% des répondants (71% en France) qui estiment que leur direction générale devrait davantage se pencher sur la sécurité IT.

Trois raisons pour faire de la cybersécurité une priorité absolue

· La progression des piratages informatiques et des cyberattaques mondiales : sur les deux dernières années, 85% des entreprises (77% en France) ont subi un piratage. Pour 47% des répondants (45% en France), ce sont les logiciels malveillants et les ransomware qui sont les vecteurs les plus utilisés pour commettre ces exactions.

49% des décideurs interrogés (50% en France) déclarent que la sécurité IT a été davantage prise en compte suite aux cyberattaques mondiales de type WannaCry. L’étendue et le profil des cyberattaques mondiales attirent l’attention des dirigeants sur la cybersécurité, dont les décisions ne relèvent plus uniquement des directions informatiques.

· Un cadre réglementaire plus contraignant : la multiplication des réglementations est également un facteur de sensibilisation des directions générales, pour 34% des personnes interrogées (43% en France). Les amendes dissuasives qu’impose une réglementation comme le RGPD de l’Union Europe ne laissent pas les dirigeants indifférents.

· La transition vers le cloud en tant que catalyseur de la sécurité : Alors que les organisations sont plus nombreuses à opter pour les technologies cloud, 74% des décideurs (73% en France) estiment que la sécurité du cloud devient cruciale. 77% des répondants (71% en France) affirment également que la sécurité du cloud, et donc les investissements qui en découlent, deviennent une priorité pour leur direction générale. Il en résulte que 50% des personnes interrogées (47% en France) envisagent d’investir dans la sécurité cloud au cours des 12 prochains mois.

Future attaque ? Le petit frère de Miraim, Reaper, collecte ses objets connectés

Reaper, un nouveau botnet visant des objets connectés,  emmagasinerai des informations pour une future attaque.

Reaper, une menace plus grande que Mirai ? Voilà ce qu’annonce plusieurs sociétés de sécurité informatique concernant le botnet Reaper. Les chercheurs de Checkpoint se demandent si une attaque d’envergure ne serait pas en préparation.

Reaper partage des caractéristiques similaires à celles de Mirai, mais il peut « évoluer » afin d’exploiter les vulnérabilités des appareils connectés à Internet.

Il aurait déjà touché plus d’un million d’appareils dans le monde entier. Plusieurs experts estiment qu’il pourrait bientôt être armé pour lancer des cyber-attaques de la même manière que Mirai l’année dernière.

Laurent Pétroque, expert en attaque DDoS chez F5 Networks, indique d’ailleurs que « Le botnet Reaper est une évolution du botnet Mirai qui avait fait de nombreux dégâts, en faisant tomber le gestionnaire de noms de domaine DYN, ce qui avait eu pour conséquence de rendre indisponibles de nombreux grands sites internet.« 

Reaper se développerait depuis plus d’un mois, se propageant parmi de nombreux types d’appareils connectés.

Reaper et Mirai, des armes numériques !

La plus grande différence entre Reaper et Mirai ? Mirai essayait de se connecter aux appareils au travers de Telnet. Il utilisait les mots de passe trop faibles ou ceux utilisés par défaut pour prendre le contrôle des appareils. Bref, jouer avec les mots de passe usine !

Le botnet Reaper de son côté cherche à exploiter les vulnérabilités des appareils non patchés. Mission, en prendre le contrôle et de les ajouter à une plate-forme de commande et de contrôle. Cela signifie qu¹il peut continuer à croître et être utilisé pour toutes sortes d’activités criminelles. « Une simple mise à niveau du mot de passe n’est pas suffisante pour se protéger du botnet. Elle est tout de même fortement recommandée pour tous les appareils connectés à Internet. » confirme F5.

Il n’en reste pas moins que le botnet Reaper possède déjà de nombreux appareils sous son contrôle. Il peut encore être utilisé pour causer du tort. C’est pour cette raison que chacun doit se préparer au pire. Les motivations des cybercriminels ? Déclencher le chaos ? Obtenir un gain financier ou cibler un pays/organisation spécifique ?

On peut d’ailleurs se demander si les dernières attaques DDoS visant par exemple plusieurs importants hébergeurs Français, mais aussi la société de transport public Suédois n’étaient pas des tests grandeur nature.

De son côté, depuis fin septembre, Check Point a vu augmenter le nombre de tentatives pour exploiter une combinaison de vulnérabilités trouvées dans différents objets connectés. Des attaques profitant de caméras IP wireless comme : GoAhead, D-Link, TP-Link, AVTECH, NETGEAR, MikroTik, Linksys, Synology.

Les tentatives de cyberattaques proviennent de différentes sources et d’une large variété d’objets connectés. Cela signifie que ce sont les objets connectés eux-mêmes qui ont répandu l’attaque.

Jusqu’à maintenant, Check Point estime que plus d’un million d’entreprises à travers le monde ont été infectées, et le chiffre ne fait qu’augmenter.

Krack ou l’hypocrisie mondiale des maîtres du monde

L’annonce de la faille de sécurité baptisée Krack mettant en suspend toute la confiance du monde sur les réseaux Wifi domestiques et professionnels fait la une de la presse générale. Il s’agit de la fameuse clé WAP2, norme barbare améliorée du protocole de chiffrement Wifi WAP.

On découvre que plus aucun terminal connecté à un réseau Wifi n’est protégé, mieux on en devient tous vulnérable. Une partie de nos échanges chiffrés peuvent être captés par un tiers malveillant – comprenez un hacker – et que désormais, nous ne devrions plus utiliser nos Wifi. Il faut comprendre que si un hacker sait lire une “partie“ de vos fichiers, il sait en vérité tout lire. Il n’y pas de demie mesure sur ce point. Mais ne cédons pas à la panique d’autant que curieusement les agences de sécurité reconnaissent avoir identifié cette faille depuis des semaines et les éditeurs sont déjà en train de proposer des mises à jour de sécurité. Cela avant même la communication sur cette faille qui n’est finalement pas une trouvaille.

La bonne idée c’est que Mathy Vanhoef, chercheur à l’Université de Leuven en Belgique a trouvé un moyen de rejouer la faille par un programme automatisé. En clair, il est capable d’industrialiser l’attaque.

Mais nous savons, parce que c’est notre métier, que jamais aucun réseau Wifi n’est sécurisé. En 2008, les civils Martin Beck et Erik Tews avaient découvert une faille sur le format WAP. Né alors le WAP2 censé corriger l’algorithme du chiffrement, c’est de lui qu’il s’agit aujourd’hui.

L’avez-vous remarqué, je parle des chercheurs comme des civils ? En effet, il est salutaire de noter que sans ces femmes et ces hommes, notre résistance aux attaques cybernétique serait tout bonnement nulle. Et les États alors ? Et bien sachez que tous les États gardent pour eux les failles de sécurités qu’ils détectent par hasard ou non, et ceux pour tous les systèmes quels qu’ils soient. La raison est simple. Elle tend à renforcer les systèmes de défense et d’attaque du pays. L’atout et de savoir ce que l’autre ignore.

L’attaque de masse nommée Wannacry s’appuyait sur une faille Windows de Microsoft que la NSA avait gardé pour elle jusqu’à ce qu’un lanceur d’alerte la publie sur Wikileaks. Les mafias ou états étrangers n’avaient plus qu’à en prendre connaissance pour construire une attaque de masse. Comme quoi, avoir le savoir d’une attaque cybernétique d’ampleur vous met en situation temporaire de Maître du monde.

L’enjeu quand il n’est ni stratégique ni politique et simplement cupide. Et cette attaque extrêmement bien relayée par les médias pourrait changer l’internet de demain. La force du réseau internet est de laisser le maximum d’échange possible en clair. Si cette attaque invite tous les consommateurs d’internet à utiliser un VPN de trafic internet souverain, alors le Ad Marketing est mort entraînant dans sa chute Google en premier, les autres ensuite. Sans captation du trafic, le vôtre en l’occurrence, on ne peut pas savoir qui vous êtes, ce que vous faites et ce que vous consommez.

Criteo et consort disparaissent, Google ne sait plus positionner la pub au bon moment et sur la bonne page ! La rémunération disparaît alors. Fini Google, adieu Gmail, bye bye Facebook (tous gratuit), bref une nouvelle aire et un nouveau business model peut naître.

Peu probable car le consommateur est très attaché à ses habitudes et les changer est le dernier des efforts que l’homme apprécie faire, même si intrinsèquement c’est cette faculté qui lui a permis de construire l’internet et pas les ratons laveurs.

Qu’est-ce qu’un VPN de trafic souverain ? C’est une solution qui chiffre le trafic établi entre votre terminal et la borne Wifi ou 3G/4G et votre connexion à l’internet se fait depuis une adresse IP virtuelle dans un pays asservi par l’éditeur du logiciel. Les Finlandais sont les meilleurs pour cela d’autant que leur constitution politique est très attachée au secret de la vie privé. C’est ce qui rend la solution souveraine. On retrouve ces mêmes constitutions en Suisse, en Islande ou en Norvège. Les États-Unis comme Israël sont très rigides. Il suffit d’ailleurs de lire les Conditions Générale de Google pour comprendre combien vaut votre libre arbitre sur Internet. Avec un peu de recul vous comprendrez vite qu’il vaut une partie du revenu du GAFA.

Le Ad Marketing devra donc revoir le modèle si nous devenions tous consommateurs de ce chiffrement qui limite considérablement notre exposition face aux pirates. Seule l’histoire très prochaine nous donnera la tendance de cette attaque qui porte bien son nom. (par Frans Imbert-Vier PDG d’UBCOM pour DataSecurityBreach.fr)

Correctifs : Microsoft corrige 28 vulnérabilités critiques sur 62 patchées

Correctifs massifs ! Le Patch Tuesday d’octobre est pour Microsoft l’occasion de publier des correctifs pour résoudre 62 vulnérabilités dont 30 affectent Windows. Les correctifs traitant 28 de ces vulnérabilités sont définis comme critiques. 33 vulnérabilités peuvent entraîner l’exécution de code malveillant à distance (RCE). Selon Microsoft, une vulnérabilité dans Microsoft Office est actuellement exploitée de manière active en mode aveugle.

Priorité absolue pour des correctifs massifs donc à cette vulnérabilité CVE-2017-11826 dans Microsoft Office qui est classée comme « Importante » par Microsoft. Autre priorité, la résolution de CVE-2017-11771, une vulnérabilité au sein du service de recherche Windows. Depuis début 2017, c’est le quatrième Patch Tuesday qui traite une vulnérabilité dans ce service.

Comme les fois précédentes, cette vulnérabilité peut être exploitée à distance via le protocole SMB. Il facilite la prise de contrôle total d’un système. Elle peut impacter aussi bien des serveurs que des postes de travail. Même si un exploit lancé contre cette vulnérabilité peut s’appuyer sur SMB comme vecteur d’attaque, il ne s’agit pas d’une vulnérabilité au sein de ce protocole. SMB lui-même. Aucun rapport donc avec les vulnérabilités SMB récemment exploitées par EternalBlue, WannaCry et Petya.

À noter aussi deux vulnérabilités dans la bibliothèque de polices Windows, CVE-2017-11762 et CVE-2017-11763, pouvant être exploitées via un navigateur ou un fichier malveillant, ainsi qu’une vulnérabilité dans DNSAPI, CVE-2017-11779, grâce à laquelle un serveur DNS malveillant peut exécuter du code sur un système client.
Une vulnérabilité sur certaines puces TPM est résolue grâce à l’avis de sécurité ADV170012.

Localisée dans la puce TPM elle-même, et non pas dans Windows, cette vulnérabilité peut entraîner la génération de clés cryptographiques faibles. Ces clés sont utilisées pour BitLocker, l’authentification biométrique et d’autres domaines de Windows.

Les mises à jour fournissent une solution de contournement pour les clés faibles. Une option permettant d’utiliser des clés générées par le logiciel. Une remédiation complète exige une mise à jour du firmware fournie par le fabricant de l’équipement.

La majorité des vulnérabilités traitées ce mois-ci concernent le moteur de script qui peut impacter à la fois les navigateurs et Microsoft Office.

Corriger cette vulnérabilité est une priorité sur les systèmes de type bureautique qui utilisent un navigateur pour la messagerie et pour accéder à Internet.

Mercredi 18 octobre, les chercheurs de Proofpoint ont détecté une pièce jointe Microsoft Word malveillante. Elle exploitait une vulnérabilité récemment corrigée d’Adobe Flash [CVE-2017-11292].

Pour finir, cette attaque serait l’œuvre d’APT28 (également connu sous le nom de Sofacy), un groupe parrainé par l’État russe.  Plusieurs cyberattaques leurs ont été attribuées, notamment contre TV5 Monde en 2015.

Les données de ciblage pour cette campagne sont limitées. Certains emails ont été envoyés à des entités gouvernementales et à des entreprises du secteur privé dans l’industrie aérospatiale.

Le ciblage géographique connu semble large, y compris en Europe et aux États-Unis. Vous trouverez plus de détails sur ce sujet sur le blog anglais Threat Insight de Proofpoint. Les informations seront mises à jour quotidiennement en fonction de l’évolution de la menace. (Avec Jimmy Graham dans The Laws of Vulnerabilities Qualys)

Combattre le « credential stuffing » avec l’introduction de Bot Manager Premier

Credential stuffing, une technologie puissante d’analyse des comportements suspects capable de détecter des bots hyper sophistiqués mise en place par Akamai.

La société Akamai Technologies vient d’annoncer Bot Manager Premier et son credential stuffing. Dernière nouveauté de sa gamme de produits de sécurité dans le cloud, Bot Manager Premier. Il est conçu pour aider les entreprises à gérer l’impact des bots sur leur environnement numérique dans son ensemble. Première défense sur les sites et API Web et applications pour mobile.

Selon une étude récente menée par le Ponemon Institute pour le compte d’Akamai, 54 % des répondants indiquent que les attaques de type « credential stuffing » se multiplient. Ils sont de plus en plus graves. 68 % des personnes interrogées estiment avoir peu de visibilité sur les attaques de type « credential stuffing ». 70 % d’entre elles jugent que les solutions existantes ne permettent pas de prévenir et de contenir ces attaques. Dans ce contexte difficile, Bot Manager Premier a été spécialement conçu pour aider les commerces en ligne à résoudre plusieurs cas d’utilisation de bots sophistiqués. Ces situations incluent le vol d’identifiants, la consultation du solde des cartes-cadeaux/cartes de crédit. Des attaques à l’encontre des programmes de fidélité, l’achat automatisé de voyages…

Credential stuffing

Bot Manager Premier offre de nouvelles fonctionnalités d’analyse des comportements suspects qui ont démontré leur capacité à détecter une grande partie des bots sophistiqués connus. Intégrant la technologie issue de l’acquisition de Cyberfend, Bot Manager Premier est capable de détecter l’activité de bots tentant de simuler une interaction humaine, même si ces bots changent en permanence de comportement afin d’échapper à la détection tout en ciblant des pages de connexion ou de transaction. De plus, Bot Manager Premier gère avec efficacité d’autres types d’activités générées par les bots. Le scraping ou l’agrégation du contenu, y compris les activités de bots « bienveillants » susceptibles d’affecter d’autres aspects du site Web.

Chasse aux bots !

Parmi les entreprises qui bénéficient déjà des avantages des solutions de gestion des bots d’Akamai, la U.S. News & World Report, éditeur d’actualités et d’informations multi plates-formes. D’après Matt Kupferman, directeur principal de l’ingénierie, « Il est extrêmement bénéfique pour une entreprise comme la nôtre de savoir qui interagit avec notre site. Avoir une plus grande visibilité sur le trafic des bots. Avec Bot Manager, nous n’avions qu’à « appuyer sur un bouton » pour obtenir une visibilité immédiate. Pour une véritable intégration à la périphérie, c’est la seule chose qui ait fonctionné. »

Bot Manager Premier d’Akamai est destiné à répondre aux besoins du commerce en ligne en proposant :

La détection avancée des bots incluant l’analyse des comportements suspects dans le but de contrecarrer le vol d’identité, la consultation du solde des cartes-cadeaux et autres types d’actes frauduleux en ligne visant les pages de connexion et de transaction.

Un SDK mobile pour mieux protéger les API et applications pour mobile de l’activité des bots.

Des actions avancées et conditionnelles afin de fournir aux entreprises les outils pour gérer différents types de bots. Des bots scrapers, agrégateurs de contenu…

« Pour réussir aujourd’hui, une entreprise doit interagir avec ses clients en ligne. Explique Josh Shaul, Vice Président, Web Security, Akamai.

« Mais pour ce faire, elle est obligée d’exposer des pages de connexion et diverses pages de transaction susceptibles d’être détournées.« .