Dans son nouveau rapport intitulé 419 Evolution (Version évoluée de la fraude 419), l’équipe d’analyse des menaces chez Palo Alto Networks — aussi appelée « Unité 42 » — explique que les responsables d’escroqueries opérant depuis le Nigeria utilisent désormais les outils souvent déployés par des groupements criminels et des spécialistes de l’espionnage au mode opératoire plus complexe pour subtiliser les données métier essentielles des entreprises.
Loin d’être une nouveauté, voilà plusieurs années que Data Security Breach vous explique que certains de ces escrocs utilisent skype, TeamViewer and co pour agir. Ces délinquants avaient à leur actif des arnaques peu subtiles visant à recueillir par hameçonnage les données bancaires ou les renseignements personnels des particuliers. Ces dernières années, ils ont acquis de nouvelles compétences leur permettant d’exploiter des méthodes plus perfectionnées dirigées contre les entreprises.
Palo Alto Networks a donc découvert que les pirates amateurs des arnaques nigérians exploitent des outils d’administration à distance accessibles par l’intermédiaire de forums clandestins (y compris certains logiciels commerciaux comme NetWire) qui permettent d’obtenir un contrôle total sur les systèmes infectés. Bref, ils utilisent des chevaux de Troie.
« Les activités malveillantes Silver Spaniel sont menées depuis le Nigeria et emploient toutes des tactiques, des techniques et des modes opératoires similaires. Ces pirates ne possèdent pas des connaissances techniques pointues, mais représentent une menace croissante pour les entreprises alors même que ces dernières ne constituaient pas jusqu’alors leurs cibles principales », précise Ryan Olson, directeur de la recherche au sein de l’Unité 42 chez Palo Alto Networks. À titre de protection contre l’outil d’administration à distance NetWire, Palo Alto Networks propose un logiciel gratuit capable de décrypter les commandes, de contrôler le trafic et de révéler les données volées par les pirates Silver Spaniel. Le rapport (accessible après inscription)
Une meilleure coopération avec les employés, de nouveaux outils et de nouveaux processus d’obtention de services informatiques pour contrer le phénomène du Shadow IT.
Dans beaucoup d’entreprises, les administrateurs informatiques font de plus en plus face à une nouvelle source de contraintes : le Shadow IT. Beaucoup de départements et d’employés se procurent et utilisent des applications sans que le département informatique ne soit mis au courant ou n’ait donné son accord. Une enquête [1] réalisée par PricewaterhouseCoopers (PwC) indique que 15 à 30% des dépenses informatiques des entreprises sondées se font hors budget officiel.
Le BYOD légitime la prolifération
Pour tous les administrateurs informatiques, cette prolifération rapide de l’utilisation de telles applications est devenue un réel problème qui s’est développé dans l’ombre. Ce phénomène a été appelé le ‘Shadow IT’, un terme qui décrit l’utilisation de ‘services et produits informatiques n’ayant pas d’approbation’ ou comme l’a expliqué Christopher Rentrop, professeur d’informatique à l’Université de Constance au département des sciences appliquées : « Le Shadow IT, c’est l’ensemble des applications acquises sans que le département informatique ne soit impliqué et pour lesquelles l’ITSM (la gestion des services informatiques) ne gère pas l’utilisation. » Ce phénomène ne date pas d’hier : le BYOD n’a fait qu’encourager sa diffusion et, dans une certaine mesure, le légitimer dans beaucoup d’entreprises. Mais le réel problème ne vient pas des appareils personnels des employés puisqu’ils peuvent être identifiés par des outils de gestion réseau. Il provient de la difficulté à surveiller les plateformes des réseaux sociaux et les applications Cloud. Par exemple, les collaborateurs utilisent Facebook ou Dropbox pour envoyer ou publier des documents sans se faire remarquer.
Ces logiciels et services non-approuvés et impossibles à surveiller, gérer et supprimer engendrent une consommation de la bande passante, un ralentissement des réseaux, posent des problèmes de conformité, ajoutent de la charge de travail aux départements informatiques et leur infligent un plus gros coût financier. La moitié des administrateurs informatiques interrogés pour l’enquête PwC pensent que la gestion du Shadow IT représente 50% de leur budget et luttent pour plus de transparence. Une enquête effectuée par des spécialistes réseaux d’Ipswitch auprès de 400 administrateurs informatiques révèle que 12% d’entre eux souhaiteraient en premier lieu pouvoir éclaircir cette zone d’ombre que demeure le Shadow IT. Ils pensent que leur travail au quotidien serait bien plus simple si les utilisateurs signalaient les applications installées sur leur ordinateur professionnel.
L’une des raisons principales du développement du Shadow IT est que les processus d’obtention de services informatiques sont obsolètes dans la plupart des entreprises. Ce sont ces lourds processus mis en place et utilisés depuis plus de 25 ans qui créaient cette zone d’ombre. Ils doivent être repensés et restructurés. Les entreprises doivent se focaliser sur les besoins de leur personnel et tenir compte des procédures et obtentions nécessaires pour rendre les employés plus efficaces, plus productifs et en fin de compte, plus satisfaits.
Être à l’écoute du personnel
Les risques ne peuvent être contrôlés que si la ‘consumérisation’ de l’informatique est considérée comme une opportunité. Globalement, les employés ne souhaitent pas délibérément contourner les procédures informatiques. Ils ont généralement un problème spécifique et important pour lequel ils ont besoin d’une solution rapidement. Bien sûr, il est bien plus facile pour le personnel d’une entreprise d’utiliser des solutions Cloud bon marché online plutôt que d’engager de long processus d’obtention auprès des services informatiques qui pourraient au final ne servir à rien ou ne pas résoudre le cœur de leur problème. Au quotidien, ces personnes sont habituées à pouvoir utiliser les applications normales ou Cloud qu’elles souhaitent et qui leur facilitent la vie. Pourquoi ne feraient-elles pas pareil sur leur lieu de travail ? C’est ce qui explique les phénomènes tels que la grande popularité de Dropbox dans les entreprises. Puisqu’il n’est pas possible d’envoyer des emails avec des pièces jointes trop lourdes, les employés règlent rapidement le problème en créant des liens Dropbox.
Il est temps que les départements informatiques essaient de coopérer. Cinq étapes peuvent atténuer les impacts du Shadow IT et encourager la coopération avec les employés :
· Une solution de gestion réseau est nécessaire pour identifier les applications non-autorisées avant qu’elles ne posent problème. Un système de surveillance du trafic réseau pourrait être une solution.
· L’utilisation de la bande passante du réseau doit être transparente. L’administrateur informatique doit savoir quels sont les utilisateurs, les appareils et les applications qui obligent à repousser les limites des capacités du réseau.
· Un système de surveillance qui identifie immédiatement les appareils posant problème est également nécessaire. Quel utilisateur a accès à quel appareil et via quel appareil ?
· Les problèmes qui causent un ralentissement ou une panne du réseau doivent être identifiés et résolus plus rapidement.
· Pour prévenir l’utilisation de systèmes Cloud qui ne peuvent pas être surveillés et qui exposent les données à des risques, les départements informatiques doivent mettre en place des outils d’échange de données simples et efficaces.
Les départements informatiques devraient se concentrer sur la mise en place d’outils et de solutions permettant une bonne gestion des résultats. En d’autres termes, le problème n’est pas d’éradiquer le Shadow IT mais d’en tirer avantage au maximum. Essayer d’éliminer le Shadow IT ou nier son existence ne serait que fermer les yeux devant une réalité.
Afin de créer la transparence nécessaire, il est important de coopérer avec les employés. Les outils de surveillance peuvent aider à sauvegarder les performances du réseau, à surveiller la disponibilité des applications et à prévenir un usage abusif. Cependant, il est surtout essentiel de soumettre les processus d’obtention de services informatiques établis à un examen approfondi rigoureux et de les rendre plus simples et plus rapides. (Par Yannick Hello, Responsable S-EMEA chez Ipswitch, Inc.)
C’est la période de l’année où les gens commencent à réserver leurs vacances d’été, à partir au soleil… et pour les employeurs, il est indispensable de s’assurer que leurs politiques de BYOD sont suffisamment rigoureuses pour protéger leur entreprise contre tout vol potentiel de données, alors que leurs équipes seront au soleil pendant une quinzaine de jours.
L’équilibre entre le travail et la vie sociale est devenu plus flou avec des salariés qui ont désormais accès à Internet, aux réseaux sociaux et aux emails à partir de leurs Smartphones ou de leurs tablettes, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise, à tout moment et depuis n’importe où. En conséquence, les problématiques liées au BYOD ont augmenté. Alors que les entreprises apprécient les avantages de la technologie mobile en termes de productivité et de compétitivité, elles ne sont pas toujours suffisamment concentrées sur les risques que cela entraine en terme de cyber attaques.
Il n’y a aucun doute sur le fait que l’adoption des périphériques mobiles en milieu professionnel constitue un défi qui est autant une question de politique et de contrôle, qu’une question de technologie en elle-même.
De leur côté, les fabricants font la promotion des tablettes comme étant le must-have pour chaque membre de la famille. Qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises ? Cela signifie un afflux de nouveaux appareils à venir sur le réseau, car il est fort probable que ces bijoux dernier cri ne resteront pas à la maison…
Pour les équipes en charge de la sécurité informatique, il s’agit d’un véritable casse-tête et la tendance du BYOD complique véritablement leur tâche. De plus, comme la transition des ordinateurs de bureau vers les ordinateurs portables, les tablettes et les Smartphones continue de s’accélérer, il n’est pas surprenant que les hackers choisissent les périphériques mobiles pour cible.
Le problème avec les outils mobiles personnels, c’est qu’ils permettent d’accéder à des ressources de l’entreprise, en dehors du contrôle du service informatique de l’entreprise. Cela signifie qu’il peut être difficile de connaître les informations basiques, telles que le nombre et le type d’outils utilisés, les systèmes d’exploitation et les applications en cours d’exécution.
La prolifération des périphériques mobiles et leur utilisation croissante au travail a entrainé une croissance rapide des malwares mobiles, augmentant de manière significative, le risque pour les utilisateurs et leurs employés. Et compte tenu du manque de visibilité sur ces outils personnels, de nombreuses équipes de sécurité informatique n’ont pas la capacité d’identifier les menaces potentielles.
Cependant, malgré les embuches, les avantages du BYOD sont bien trop significatifs pour être ignorés. Ainsi, afin de reprendre le contrôle sur ce monde mobile, les professionnels de la sécurité informatique doivent être capable de tout voir dans leur environnement, afin de pouvoir définir le niveau de risque et le sécuriser en fonction du contexte, spécifique à chaque entreprise. Pour la plupart d’entre elles, la meilleure solution est de mettre en place des politiques BYOD qui définissent clairement l’utilisation des outils mobiles personnels de façon appropriée et ensuite de disposer d’un système de vérification et de contrôle pour appliquer et maintenir ces politiques de sécurité.
Pour conclure, la sécurité des périphériques mobiles se dessine en 3 phases :
– Avant l’attaque – il s’agit d’établir un contrôle sur la façon dont les appareils mobiles sont utilisés, à quelles données ils peuvent accéder et quelles sont celles qu’ils peuvent stocker
– Pendant l’attaque – la visibilité et l’adaptabilité sont essentielles pour que les professionnels de la sécurité puissent espérer identifier les menaces et les appareils à risque pour surveiller leurs activités sur le réseau de l’entreprise.
– Après l’attaque – lorsque l’inévitable se produit et que le réseau est compromis par une menace, il faut être en mesure d’examiner rétrospectivement comment cette menace est entrée dans le réseau ; quels systèmes ont été en interaction avec la menace et quels fichiers et applications ont été exécutés afin de s’assurer que le réseau puisse être nettoyé le plus rapidement possible. (Par Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud, Sourcefire, now part of Cisco)
Vous avez un iPhone, un iPad ? Vous utilisez le service webmail de Google gMail ? Vous allez être heureux d’apprendre que le géant américain n’a toujours pas corrigé la faille qui permet d’intercepter les données qui transitent entre votre précieux et gMail.
L’alerte avait été lancée en février dernier par la société Lacoon Mobile Security. A l’époque, l’entreprise expliquait déjà que Google n’avait pas sécurisé les transmissions entre l’internaute et gMail. Bilan, il était possible de lire et modifier les communications normalement chiffrées. Etonnament, la faille a été corrigée sur Android, mais l’américain a « oublié » de faire de même pour les produits d’Apple. Bref, un pirate se mettant entre vous et la connexion, via une connexion wifi « gratuite » par exemple, n’aura aucun mal à intercepter et utiliser votre compte gMail. En attendant un correction, il est fortement déconseillé d’utiliser les applications gMail via une machine commercialisée par la grosse pomme.
Que vous soyez une personne importante ou non, aux yeux d’un pirate informatique vous n’êtes rien d’autre qu’un cloud vivant dans lequel il pourra en soutirer argents et données sensibles.
La rédaction de Data Security Breach vous propose quelques trucs et astuces à utiliser lors de vos déplacements afin de sécuriser votre informatique, votre smartphone, bref, votre vie 2.0. Attention, nos conseils ne vous sécurisons pas à 100%, la sécurité totale n’existe pas. Par contre, nos conseils freineront un maximum le pirate, le curieux, bref ce malveillant. Pas de paranoïa, juste de la prudence et une hygiène numérique à respecter. Nous avons rencontré, lors de nos voyages, de vrais professionnels de la recherche d’information via des cibles touristiques ou en « séminaires ». N’oubliez jamais que le « curieux » doit être rapide pour agir. Plus il passera du temps sur sa cible, plus il sera fragilisé dans son action, visible, donc détectable.
Dans votre hôtel/camping/…
– Ranger votre machine dans le coffre de votre chambre (si coffre il y a).
– Retirer la batterie. Ranger la prise électrique ailleurs, dans la chambre. Dans votre valise, fermée à clé par exemple. Comme nous vous le montrons, il existe des prises qui permettent d’être scindée en trois parties. De quoi retarder le pirate. Il ne pourra pas alimenter l’ordinateur.
– Chiffrer les informations sensibles ou le disque dur de votre ordinateur. Qu’on le veuille ou non, BitLocker sur Windows 8 pro est efficace. N’hésitez pas à rajouter une seconde, voire une troisième couche avec Zed! ou TrueCrypt. Zed! a reçu la qualification ANSSI niveau standard (08/2010) et Certification Critères Communs EAL3+ (07/2010). Pour TrueCrypt : qualification niveau élémentaire (08/2009) et Certification CSPN (12/2008).
– Utiliser un câble antivol.
– N’hésitez pas à mettre un bout de scotch qui bloque les deux parties de votre portable. Si quelqu’un tente de l’ouvrir, vous le verrez. Un autocollant original et difficile à trouver dans le commerce fera parfaitement l’affaire.
– Chez DataSecurityBreach.fr, nous prenons en photo les vis des disques durs de nos portables. Si ces dernières ont bougés, ont été déplacées, vous pourrez vous en rendre compte.
– Une goute de cire, sur les vis est aussi très utile pour y appercevoir une potentielle manipulation. Il existe des cires de couleurs, évitez le rouge.
– Un antivirus mis à jour obligatoire.
– Utiliser un VPN pour vos connexions. VyprVPN est, à notre sens, très efficace tout comme VyPRVPN [Nous les utilisons, plus d’autres, NDR] Nous l’utilisons. Rapide, propose des centaines de connexions protégées dans le monde, avec un firewall NAT intégré loin d’être négligeable.
– Nous employons aussi une mini caméra de 5 cm qui s’enclenche dès lors qu’un mouvement dans la zone surveillée est détecté.
Autre point, sauvegardez vos documents administratifs sur un cloud sécurisé n’est pas négligeable en cas de perte de vos papiers, moyens de paiement. Sauvegardez y aussi les numéros de téléphones d’urgences (Ambassade, amis, familles, …). Bien évidement, chiffrez les données. Utilisez, par exemple, l’excellent Zed! Free par exemple. Une connexion à votre cloud sécuriser à n’utiliser qu’en cas d’urgence. N’allez pas me taper le mot de passe, sur un poste informatique « libre ». Pensez, si vous vous sentez capable de l’utiliser, emporter avec vous une cd/clé USB bootable avec un Linux intégré (Knoppix USB ou Tails par exemples).
Il en va de même pour votre téléphone portable. Ne le quittez jamais des yeux. L’installation d’un code malveillant étant devenu très simple. Pensez à employer un filtre évitant les regards « au dessus de l’épaule » ou sur les côtés. Des filtres qui permettent d’éviter les regards un peu trop curieux. Dernier détail en date, et de taille, pensez à charger vos appareils électroniques au maximum, surtout si vous partez sur le sol de l’Oncle Sam. Dorénavant, votre téléphone, votre ordniateur, votre tablette pourront être allumés devant un agent de sécurité, histoire de s’assurer que ce dernier ne cache pas une bombe. En cas de « non » allumage, le matos finira à la poubelle. Pensez à détruire les papiers que vous souhaiteriez jeter à la poubelle. Des petits bouts de papiers dans les toilettes sont plus efficace qu’une boulette dans la corbeille de votre chambre. Coupez le wifi et le Bluetooth. Ne sauvegardez/mémorisez aucun mot de passe dans votre appareil (il en va de même pour votre ordinateur et tablette).
Loin d’être négligeable, une pochette de sécurité, de type Stop RFID, permettant de sécuriser votre carte bancaire, passeport, … d’une tentative de connexion NFC non autorisée. Un bookmark de sites indispensables comme http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/ et Data Security Breach 😉 peut être envisagé.
L’utilisation des ordinateurs et des connexions proposés par les hôtels, campings, … sont à utiliser avec modération et intelligence. N’utilisez JAMAIS ces outils « libres » à des fins privées. JAMAIS vos mots de passe ; Accéder à vos courriels est fortement déconseillé sans passer par un système de VPN, INDISPENSABLE. Vous n’êtes cependant pas à l’abris d’un logiciel d’interception de vos frappes clavier (Keylogger). Pour finir, Comme nous le révélions dans notre article « Diner de cons dans les ordinateurs des Hôtels » nous croisons beaucoup trop de données qui n’ont rien à y faire ! Attention, dernier détail important, comme le rappel l’ANSSI, prenez connaissance de la législation locale. Des informations sur les contrôles aux frontières et sur l’importation ou l’utilisation de la cryptographie sont disponibles sur le site de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information.
Bref, contraignant, mais sécurisant. Si aucune de ces solutions proposées par Data Security Breach ne vous conviennent, posez-vous une dernière question : Avez-vous vraiment besoin d’un ordinateur pendant vos vacances ?
Orange Business Services intègre Salesforce à Business VPN Galerie, son hub sécurisé de services cloud.
Les entreprises pourront accéder à l’ensemble des solutions cloud Salesforce à travers le réseau « cloud-ready » d’Orange Business Services A l’occasion de la tenue du Salesforce World Tour à Paris, Orange Business Services a annoncé l’arrivée de Salesforce au sein de son écosystème de services cloud disponibles sur Business VPN Galerie. Lancé en 2010, Business VPN Galerie est le premier hub mondial reliant les clients VPN d’Orange Business Services à des services cloud à travers des passerelles entièrement sécurisées.
Grâce à Business VPN Galerie, les entreprises accèdent aux infrastructures et aux applications cloud d’Orange et de ses partenaires en bénéficiant des avantages d’un réseau privé conçu pour les besoins du cloud, dit « cloud-ready ». Elles bénéficient ainsi de services de management et de support de bout en bout ou encore de garanties de fiabilité, de performance et de sécurité. Les clients peuvent par ailleurs conserver leurs moyens d’accès utilisateur existants, ainsi que les politiques relatives à la sécurité de leur entreprise. « Business VPN Galerie a été la première offre réseau « cloud-ready » du marché. En interconnectant Business VPN Galerie et Salesforce, nous enrichissons considérablement l’écosystème d’applications disponibles sur Business VPN Galerie », déclare Didier Duriez, Senior Vice President Global Solutions and Services chez Orange Business Services.
L’association des solutions Orange Business Services et Salesforce permet ainsi aux entreprises de bénéficier simultanément des avantages de leur réseau VPN et de la flexibilité de salesforce.com, pionnier du modèle cloud. « Les entreprises doivent renouveler leurs manières d’interagir avec leurs clients pour se développer dans le monde connecté qui est le nôtre aujourd’hui », indique Olivier Derrien, Vice Président de salesforce.com. « En intégrant Salesforce.com à Business VPN Galerie, Orange Business Services soutient les entreprises dans cette transformation majeure. » Actuellement, Business VPN Galerie fournit des services à plus de 700 entreprises multinationales sur plus de 15 000 sites.
Aujourd’hui, pas moins de 20 services cloud d’Orange Business Services et de ses partenaires sont disponibles à travers Galerie.
Aujourd’hui Internet est le principal vecteur de menaces pour l’entreprise, qu’il s’agisse de menaces massives ou ciblées. Cela concerne toutes les formes d’utilisation d’Internet, aussi bien les sites web classiques, l’Internet 2.0 avec des pages web dynamiques, les applications web et utilisant le Cloud, les réseaux sociaux etc…
L’usage d’Internet évolue avec les nouvelles technologies, les employés utilisent de plus en plus de solutions liées au Cloud, des applications web, des terminaux mobiles et même leur propre équipement informatique. L’Internet mobile représentait 40% des connexions à Internet selon la dernière étude de l’INSEE. Quelques soient ces évolutions et les suivantes, tous ces usages utilisent les flux Internet, et donc le vecteur de propagation des menaces ne change pas.
Toute entreprise devrait être en mesure de protéger ses actifs. Pour cela, elle se doit d’être capable d’analyser la totalité des flux transitant par Internet pour pouvoir bloquer les menaces connues et identifier les objets qui pourraient être des menaces inconnues. Elle doit donc pouvoir inspecter 100% du trafic.
L’accroissement du trafic chiffré
On constate une augmentation importante du volume des flux chiffrés sur Internet. On estime, en moyenne, que le trafic chiffré représente déjà entre 25 et 35% du trafic web entrant dans les entreprises. Hors si auparavant le trafic chiffré était à l’initiative de l’utilisateur qui souhaitait garantir la confidentialité de ses informations lorsqu’il se connectait à certains sites comme les sites bancaire, l’administration, un paiement en ligne… désormais ce n’est plus le cas. Le plus simple exemple est de taper l’adresse http://www.google.fr dans votre navigateur. Surprise, c’est l’adresse https://www.google.fr qui apparaîtra quand la page va s’afficher. C’est le serveur de Google qui a lancé le chiffrement de cette connexion, sans que vous l’ayez demandé.
Force est de constater que la majorité des sites et applications sur Internet chiffrent leur trafic sans que l’utilisateur en ai fait la demande. Et ce phénomène ne va aller qu’en s’accélérant. Pour preuve, Google a récemment annoncé qu’il référencerait mieux dans son moteur de recherche les sites utilisant un trafic chiffré. Quand on connait l’importance d’avoir un bon référencement dans le premier moteur de recherche du monde, on comprend aisément que la majorité des sites web vont accélérer leur passage au trafic chiffré ! Autre donnée qui va dans le même sens, le laboratoire indépendant NSS Labs estime que le trafic chiffré connait actuellement une croissance de 20% chaque année.
Même si l’utilisation du SSL est censée accroitre la sécurité des données qui transitent, cela pose un vrai problème pour les entreprises. Car dans ces 25 à 35% des flux Internet qui sont chiffrés, les outils de sécurité déployés par l’entreprise ne peuvent pas effectuer leurs missions correctement, quel que soit l’outil utilisé : un anti-virus, un IPS, du contrôle de contenu, un SIEM…
On estime que 80% des attaques complexes (APT – Advanced Persistent Threat) utilisent les connections SSL. La découverte de la faille HeartBleed a montrée au grand jour à quel point un problème sur le trafic chiffré pouvait toucher les entreprises. La grande majorité des entreprises ont dû prendre des dispositions suite à cette découverte.
Que doit faire l’entreprise pour garantir sa sécurité face à la croissance des flux chiffrés ?
Pour garantir le même niveau de sécurité, il faut que l’entreprise soit capable de déchiffrer les trafics SSL, et la technique existe depuis plusieurs années, le « Man in the Middle ». Cela n’est pas si simple à mettre en œuvre. D’abord, l’entreprise doit respecter les réglementations et donc elle doit mettre en place des politiques de déchiffrement, c’est-à-dire définir ce qui doit être déchiffré et ce qui ne doit pas l’être, avec la mise en place de catégories de sites, de type de profils d’utilisateurs etc… Il faut également que le processus de déchiffrement n’ai pas d’impact sur l’expérience utilisateur, hors cela consomme beaucoup de ressources de déchiffrer un flux Internet.
Une étude récente du NSS Labs (un test sur 7 firewalls de dernière génération) montre que l’impact sur le déchiffrement est double :
– En premier lieu cette opération entraine une diminution drastique de la capacité de traitement globale et une baisse des performances de 74% ! Et ces résultats ne concernent que les sites web utilisant une clé de chiffrement de 512 ou de 1024 bits. La chute des performances atteint 80% lorsque les clés de chiffrement utilisées sont de 2048 bits.
– Deuxièmement, l’étude constate également une diminution très important du nombre de transactions traitées par ces firewalls, pourtant de nouvelle génération, la baisse allant de 86,8% (avec des clés de 512 bits) jusqu’à 92.28% pour des clés de 2048 bits.
Il faut prévoir que cette baisse de performances va être accentuée dans les déploiements de l’infrastructure de sécurité « en silo » c’est à dire où chaque outils de sécurité fonctionne indépendamment.
Que faire ?
Dans un monde idéal, l’entreprise doit pouvoir bénéficier d’une technologie haute performance capable de d’effectuer du déchiffrement à haute vitesse (40 Gbits), sur laquelle l’entreprise sera en mesure de mettre en place une politique de déchiffrement basé sur le contexte (catégorie de site, provenance, destination, profil d’utilisateur…) et qui devra être en capacité d’alimenter différentes solutions de sécurité afin de garantir qu’une fois déchiffré, le trafic bénéficie du même niveau de contrôle que le trafic en clair. (Par Dominique Loiselet, Blue Coat)
Dans l’environnement commercial actuel, les entreprises ont plus tendance à subir les dangers de faiblesses subtiles et dissimulées que ceux de menaces puissantes et évidentes.
Avec l’évolution de la technologie, les entreprises modernes se développent constamment pour répondre aux besoins du monde du travail. Malheureusement, la conséquence de cette évolution peut être que des fonctions de sécurité d’impression peuvent passer inaperçues. Ce problème n’est pas forcément majeur, mais une étude réalisée par Ponemon en 2013 indique que les violations de données peuvent coûter jusqu’à 5 millions de US$ par an dans certains pays. L’étude révèle aussi qu’un pourcentage important de ce chiffre était dû à un manque de solutions d’impression sécurisée pour protéger les entreprises des violations de données.
Découvrir les risques
On estime qu’il existe trois types principaux de violations de données en raison d’une sécurité d’impression inadéquate. La plus courante est la violation de données avec intention de nuire. Quand les données privées et sensibles sont imprimées régulièrement, si elles tombent entre de mauvaises mains, les conséquences peuvent être coûteuses pour l’entreprise. Les violations de données sont devenues plus courantes au fur et à mesure que les entreprises utilisent le Cloud dans leur travail. Les informations sont maintenant plus faciles à extraire car elles peuvent être interceptées de façon virtuelle au lieu de les récupérer sur place. Le risque de vol interne existe toujours.
L’erreur humaine peut aussi être un facteur entraînant des violations de données. Choisir accidentellement la mauvaise imprimante de bureauet envoyer un document sensible sur le mauvais réseau peuvent avoir des conséquences graves pour l’entreprise. Éliminer l’élément humain de ce processus n’éliminera pas nécessairement le problème. Si un réseau d’impression est connecté de façon incorrecte au Cloud, les documents peuvent se perdre. L’erreur humaine n’a donc rien à voir dans ce cas.
Éviter les risques
Les entreprises qui traitent de données sensibles ont des mesures de sécurité leur permettant de protéger leur propriété intellectuelle. Appliquer ces mesures de sécurité aux réseaux d’impression contribue à réduire le nombre de violations de données. La première mesure à prendre pour protéger la sécurité des réseaux d’impression est d’introduire des contrôles des privilèges d’impression des collaborateurs. Il est possible de réduire le nombre de vols internes en réduisant le nombre de collaborateurs ayant accès et pouvant imprimer des données sensibles. Il est toujours possible de contourner un système de sécurité et donc de réduire l’erreur humaine. Les données peuvent toujours être violées.
Quand vous mettez en place un réseau d’impression sécurisé, il est important de faire appel à un spécialiste informatique car les erreurs de programmation et de mise en réseau peuvent affecter la précision des réseaux et donc être plus coûteux au long terme. Si le réseau est mis en place correctement, la fonction de mode d’impression sécurisé, courante sur la plupart des appareils compatibles avec le Cloud, peut réduire considérablement le nombre de violations de données provoquées par des défaillances informatiques. Bien entendu, ceci dépend de la précision d’installation du réseau de sécurité
Si la gestion de la sécurité d’impression est bien planifiée et mise en place, la protection de la propriété intellectuelle d’une entreprise sera simple et les violations seront réduites de façon considérable.
La Communauté Urbaine de Dunkerque, avec 18 communes et 200.000 habitants sous sa coupe, a choisi Good Technology pour sécuriser ses terminaux mobiles tout en garantissant la séparation des données privée et données professionnelles. La communauté urbaine a été une des premières collectivités territoriales françaises à se soucier de la protection des données professionnelles et personnelles de ses cadres et dirigeants en situation de mobilité.
Ce qui a soulevé la question ? La sortie de l’Iphone 3GS sur le marché français, en 2009. « Tout à coup, les téléphones BlackBerry – dont étaient équipés le Directeur général, le Directeur général adjoint et quelques proches collaborateurs – ont semblé dépassés » se souvient Alain Vanlichtervelde, en charge de l’intégration et de la gestion des plates formes informatiques pour la Communauté urbaine. La réponse la plus rapide aurait alors été de renouveler les terminaux, tout simplement. Sauf que les insuffisances et risques de cette option sont immédiatement apparus aux yeux du Directeur général adjoint et d’Alain Vanlichtervelde. « L’Iphone étant très ouvert, avec des usages très larges, nous avons vite compris que nous devions trouver une solution pour sécuriser les données professionnelles, explique ce dernier. Il fallait notamment que nous puissions les effacer à distance en cas de perte ou de vol de l’appareil».
Après une analyse des offres disponibles sur le marché, c’est finalement la solution Good For Enterprise qui a été retenue, pour deux raisons majeures. Sa fiabilité bien sûr. « La technologie du container est clairement apparue comme la plus sûre de toutes celles que nous avons examinées», confirme Alain Vanlichtervelde. Seconde raison : elle seule permettrait une stricte séparation entre les données personnelles et professionnelles sur les appareils. « Un critère clef, car certains cadres ont rapidement exprimé le souhait de consulter leur messagerie professionnelle sur leur téléphone personnel» explique le Directeur des systèmes d’information de la CUD. A l’époque, on ne donnait pas encore de nom à ce phénomène aujourd’hui très répandu, le « Bring Your Own Device »…
Certes, une légère dose de pédagogie a été ensuite nécessaire pour que les cadres et dirigeants concernés s’approprient la solution de Good Technology. « Certains avaient précédemment testé un logiciel de messagerie de push qui s’intégrait très bien avec l’Iphone, et ils en étaient satisfaits » explique en effet Alain Vanlichtervelde. Mais cette solution ne comportait pas la technologie du conteneur, et l’impératif de sécurité a primé. « François VILAIN Directeur général adjoint, Pierre MELEROWICZ DSI et moi-même avons insisté – en entretien individuel parfois – sur la nécessité première de garantir la confidentialité des données, et du carnet d’adresses en particulier, se souvient ce dernier. Finalement le message a été compris et la solution a été bien adoptée ». Seul petit souci : certains appareils de quelques cadres se sont révélés poser quelques problèmes avec la solution de Good Technology, « du fait du manque de mémoire disponible dû en partie à la surcouche de l’opérateur de téléphonie,» explique Alain Vanlichtervelde.
Début 2014, 70 cadres et dirigeants de la Communauté Urbaine de Dunkerque étaient ainsi équipés avec la solution Good For Enterprise – à la fois sur tablette et smartphone pour les seconds. Principales fonctionnalités utilisées ? « Avant tout l’accès à la messagerie professionnelle en situation de mobilité, puis la lecture de documents», répond Alain Vanlichtervelde. Ce dernier peut en effet consulter à tout moment les statistiques d’utilisation… et s’assurer ainsi que les services mis à disposition ont un réel intérêt.
Parmi ses nombreux projets, le Directeur des Systèmes d’Information de la Communauté urbaine évoque un renforcement de la collaboration avec la ville de Dunkerque, les deux collectivités étant de taille comparables. Nul doute que la sécurité des données professionnelles sera un des sujets de discussion…
Etonnant jeu que celui effectué par des centaines d’internautes, sur Twitter. Ces amateurs pas comme les autres du portail de micro blogging américain sont tellement content de posséder une carte bancaire (credit card, debit card, …) qu’ils en diffusent des photographies, dans l’espace du petit oiseau.
Totalement idiot, surtout que certains diffuseurs placent les informations sensibles (les 16 chiffres, la date de validité, certains même le CVV) à la portée du premier surfeur qui passerait par là.
Plus dingue encore, un bot, un robot Twitter baptisée « besoin d’une carte de crédit« , intercepte les messages et les répertories dans un compte Twitter dédié. Bilan, plusieurs centaines de photos, une cinquantaine de vidéos. Depuis 2012, Twitter laisse faire.
Pour l’américain, les Twitteriens sont responsables de ce qu’ils diffusent ! Bilan, faut pas pleurer si votre CB se retrouve sur Need a Debit Card.
Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés