Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

Formulaire d’oubli de Google, oui mais…

Reputation VIP, l’un des leaders français de l’e-réputation, réagit de manière très positive à la mise en ligne du formulaire d’oubli de Google suite à la décision de la Cour de justice Européenne. Le droit à l’oubli sur Internet est un réel sujet de société, auquel la startup lyonnaise est confrontée quotidiennement. Bertrand Girin, PDG de Réputation VIP indique « que toute l’équipe est impressionnée par la rapidité d’action de Google, qui a mis en ligne rapidement le formulaire pour que certaines personnes physiques puissent soumettre leurs demandes de suppression de résultats ».

Mais de nombreuses questions se posent. Google cite comme critère de décision l’obsolescence, la pertinence ou encore l’excès. Ces termes ne sont-ils pas de parfaits exemples de notions subjectives ? Comment Google peut-il juger de cela ? N’est-ce pas aussi une dangereuse façon de renforcer davantage la toute-puissance du géant américain ? Que fera Google en cas d’homonymie ? Comment départager Jean Dupont le criminel de Jean Dupont le bon père de famille ? Qui devra occuper la page des résultats Google ? Et surtout comment Google saura-t-il qui est le Jean Dupont qui fait la demande de suppression ?

La CJUE demande que les personnalités publiques n’aient pas la même facilité que le citoyen lambda à faire supprimer les informations, mais à partir de quand devient-on une personnalité publique ? Le maire d’une petite commune n’est peut-être pas une personnalité publique pour vous, mais pour ses habitants ? Le chef d’entreprise qui passe régulièrement dans les médias sera-t-il considéré comme une personne publique ?

Enfin, on peut se poser la question du champ d’action de ce formulaire. Faut-il être citoyen européen ? Le formulaire parle actuellement de « certains utilisateurs », mais qui sont-ils ? De plus, le champ des suppressions reste-il borné aux moteurs de recherche européens ? Ou vos amis à New-York et Tokyo pourront-ils encore voir ce que vous ne verrez plus ?

Google a annoncé la mise en place d’un comité consultatif d’experts, mais là aussi une question se pose inévitablement, celle de la gouvernance. De quel type de personnes sera t’il composé ? Ces dernières seront-elles intégrées à Google ou indépendantes ? Bertrand Girin PDG de Réputation VIP : « Nous avions tout de suite compris que ce comité était indispensable, l’e-réputation est un sujet trop sensible pour que l’on puisse la juger sans en discuter. On touche à la vie des gens, à leurs opinions, et surtout à l’opinion que les autres ont d’eux. L’opinion est un sujet trop subjectif pour que l’on puisse la ranger dans des cases et automatiser nos jugements sur les comportements d’autrui »

Hack4France

Le 1er Hackathon en ligne 100% Made in France. Pendant que le Ministre Arnaud  Montebourg annonce vouloir un OS 100% Français, faut-il lui rappeler que l’hexagone avait déjà, dès 1998, son OS baptisé Mandrake Linux, l’école privée d’informatique Epitech lance le 1er Hackathon dédiée aux start-ups françaises.

L’idée, inscrire votre API sur Hack4France, et montrez la puissance de votre concept et de vos données. Jusqu’au 22 juin, les développeurs du monde entier sont invités à se constituer en équipes de compétences complémentaires. Ils choisissent une des 10 APIs du challenge et commencent à coder on-line sur la plateforme du Hackathon. Les 5 applications les plus innovantes, toutes API confondues, seront présélectionnées pour participer à la finale qui se déroulera du 19 juin et 8 juillet.

Un concours sponsorisé par Microsoft, Bouygues Telecom et Total. Ce premier challenge d’innovation en ligne dédié aux start-ups françaises est organisé avec le soutien du ministère de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique.

RSSIA 2014

Les Rencontres de la Sécurité des Systèmes d’Information Aquitaine se tiendront le 20 juin 2014 à Talence (région de Bordeaux).

Pour cette 6ième édition des RSSIA, le CLUSIR propose comme thématique : « La confiance numérique au cœur des nouveaux usages digitaux« . Avec entre autres sujets : la vie numérique, le numérique en Aquitaine, le Le SIEM, le NFC, la Cybercriminalité avec La gendarmerie de la Gironde ( Le NTECH ), Les Lanceurs d’alerte / Full Disclosure ou comment rompre le silence avec Olivier Laurelli (Bluetouff) et Damien Bancal (Zataz), Les objets connectés, Heartbleed le bug qui fait trembler l’IT, l’ OWASP , Les normes ISO 29000 avec la CNIL.Comme chaque année, Le Panorama de la Cybercriminalité sera présenté avec le CLUSIF.

Entrée libre et gratuite, sur inscription.

 

Les utilisateurs de services Google ciblés par une attaque de phishing difficile à détecter

Les pirates récupèrent les mots de passe de comptes Google via une attaque de phishing particulièrement difficile à détecter par une analyse heuristique classique.

Selon les Laboratoires antivirus Bitdefender, des cybercriminels récupèrent les mots de passe d’utilisateurs de comptes Google grâce à une attaque de phishing difficile à détecter par une analyse heuristique, en raison du mode spécifique d’affichage des données utilisé par Google Chrome. En effet, les URI (identifiant uniforme de ressource) rendent les utilisateurs de Chrome plus vulnérables, même si ce phishing cible aussi les utilisateurs de Mozilla Firefox.

En récupérant les mots de passe de comptes Google, les pirates peuvent potentiellement acheter des applications sur le Google Play, pirater le compte Google+ ou encore accéder aux documents personnels stockés sur Google Drive. Cette arnaque commence par un e-mail prétendument envoyé par Google avec pour objet « Mail Notice » ou «  New Lockout Notice ». Ce message dit : « Pour rappel, votre compte e-mail sera bloqué dans 24h en raison de l’impossibilité d’augmenter votre espace de stockage. Cliquez sur « INSTANT INCREASE » pour augmenter automatiquement votre espace de stockage. »

Si l’utilisateur clique sur le lien “INSTANT INCREASE”, il est alors redirigé vers une fausse page de connexion Google, identique à l’originale, afin de renseigner son identifiant et son mot de passe. « La caractéristique de cette attaque de phishing est que la barre d’adresse de navigation n’affiche pas une URL habituelle mais une URI, en l’occurrence ici ‘data :’ » explique Catalin Cosoi, Responsable de la stratégie de sécurité chez Bitdefender.

Ce schéma de données URI permet aux pirates d’intégrer les données correspondantes aux pages Web comme si elles étaient des ressources extérieures. Le modèle utilise le codage Base64 pour représenter les contenus des fichiers. Dans ce cas présent, les pirates fournissent le contenu des fausses pages Web dans une chaîne codée dans les données URI. Et, dans la mesure où Google Chrome n’affiche pas toute cette chaîne, il est difficile pour l’utilisateur, même habitué, de comprendre qu’il est victime d’une attaque par phishing.

Il est habituel pour les cybercriminels de se faire passer pour des prestataires de services envoyant des messages ou notifications prétendument issus d’organismes tels que Google, Facebook, eBay, d’opérateurs téléphoniques ou de banques, qui figurent parmi les « déguisements » favoris des spécialistes du phishing pour envahir les boites mail du monde entier. Une attaque similaire avait récemment ciblé la page d’accueil Google Drive afin de récupérer les identifiants Gmail. Afin de se prémunir contre des arnaques en ligne, Bitdefender préconise également aux internautes de toujours utiliser une solution de sécurité à jour.

 

8 incidents informatiques sur 10 seraient dus au facteur humain

84 % des incidents de sécurité informatique sont liés au facteur humain, alors que seulement la moitié des budgets est consacrée à ce type de menaces.

Voilà les premiers chiffres de l’étude menée lors de la RSA Conference et présentée lors du Gartner Identity & Access Management Summit 2014 par BalaBit. L’étude eCSI de BalaBit souligne le fait qu’il est désormais nécessaire d’ajuster le budget sécurité à hauteur des menaces liées au facteur humain.

BalaBit IT Security, acteur sur le marché des solutions dédiées à la gestion de logs et à la surveillance des comptes à privilèges, a présenté les résultats de son dernier rapport eCSI lors du Gartner Identity & Access Management Summit 2014. L’étude a été menée auprès de 300 participants lors de la récente RSA Conference à San Francisco. Les résultats de cette enquête montrent que 84 % des incidents de sécurité informatique sont liés au facteur humain (erreur humaine, attaques sophistiquées internes ou externes, etc.). En terme de budget, l’étude souligne également que les dépenses sont assez équilibrées entre : les 55 % du budget consacrés à la gestion du risque humain et les 45 % consacrés à l’infrastructure.

Ainsi, les entreprises concentrent toujours leurs ressources dédiées à la sécurité informatique à la sécurité des infrastructures et aux facteurs de risque externe. Les personnes interrogées ont classé les principaux facteurs de risque, en fonction du budget consacré : 30 % privilégient la menace externe, au-dessus de tous les autres risques ; 28 % ont déclaré que les dysfonctionnements du système sont parmi les risques les plus importants ; 17 % ont cité les attaques automatiques (injection SQL, DDoS, …) Alors que la protection dédiée aux erreurs humaines et aux hackers internes est une priorité budgétaire absolue pour seulement une petite minorité des personnes interrogées : respectivement 13 % et 12 %. Pourtant, en terme d’évaluation du coût potentiel de la menace, les résultats sont différents : 51 % des personnes interrogées ont déclaré que les erreurs humaines provoquent la plus grande perte financière ; Seulement 18 % pour la menace externe ; 15 % pour la menace interne et 9 % pour les dysfonctionnements du système et 7 % pour les attaques automatiques.

« La plus grande incohérence que notre étude ai permis de révéler est que les professionnels de l’IT savent clairement que les erreurs humaines causent 51 % de leurs pertes alors qu’en terme de budget, seulement 13 % d’entre eux placent le risque lié au facteur humain en haut de la liste et 40 % des personnes interrogées placent les erreurs humaines comme la menace la moins importante. Si les entreprises souhaitent dépenser leur budget de sécurité informatique de manière logique, il est temps de palier à cette contradiction », commente Zoltán Györko, CEO de BalaBit IT Security. BalaBit a également demandé aux participants de la RSA Conference d’estimer, jusqu’à combien le niveau de la sécurité informatique de leur entreprise pouvait être réduit pour satisfaire les besoins des utilisateurs à privilèges : 83 % des personnes interrogées ont répondu que leur niveau de sécurité était réduit (19 % fortement, notablement à 32 % et modérément à 32 %), pour satisfaire les utilisateurs privilégiés.

« En raison de leur manque de flexibilité, les solutions de contrôle d’accès ne sont souvent pas en mesure de prévenir les incidents mais empêchent les utilisateurs de travailler efficacement. La surveillance peut être un outil efficace contre les risques de sécurité liés au facteur humain, que la source soit interne ou externe. Les risques liés au facteur humain peuvent être considérablement diminués par la détection et le blocage des activités suspicieuses des utilisateurs. Les alertes et la surveillance en temps réel sont inévitables pour les comptes à privilèges, qui disposent de droits d’accès, de modification ou de suppression des informations sensibles de l’entreprise. Il n’est pas étonnant que leurs profils soient la cible principale des hackers. Un taux plus élevé de détection est plus dissuasif que le contrôle passif et plus favorable aux entreprises  », ajoute Zoltán Györko.

5 étapes pour sécuriser la confidentialité de votre navigateur

Peu importe la source, toutes les statistiques que vous trouverez prouvent que les navigateurs les plus utilisés sont Chrome, Firefox et Internet Explorer. De nombreuses études et tests ont été effectués pour découvrir quel était le plus sûr de tous. Cependant, les tests ne font que démontrer la capacité de chaque navigateur à répondre à un ensemble de tests prédéfinis, habituellement appelé « sécurité de base ». Néanmoins, cette base change radicalement tous les mois.

Résultat, aucun navigateur n’est sûr à 100% même si certains navigateurs réparent les failles de sécurité plus rapidement que d’autres. Alors comment est-il possible d’améliorer son expérience de navigation sur Internet ? C’est dans ce but, que Sorin Mustaca, expert en sécurité IT d’Avira, propose 5 étapes pour une navigation plus sûre, plus confidentielle et peut-être même indirectement, plus rapide:

1.     Maintenez votre navigateur à jour
C’est la première étape de renforcement du navigateur car un navigateur vulnérable peut être exploité par une simple visite de sites Internet sans que vous n’en sachiez rien. Nous vous conseillons de toujours autoriser les mises à jour automatiques et de les installer aussitôt qu’elles sont disponibles. En cas de doute, installez un outil gratuit qui contrôle les failles potentielles de votre logiciel.

2.     Augmenter la sécurité intégrée dans votre navigateur
C’est la deuxième étape de renforcement du navigateur, elle peut être gérer de différentes façons :
– Configurez votre navigateur pour qu’il rejette les cookies tiers
– Désactivez les plugins dont vous n’avez pas besoin comme : ActiveX, Java, Flash etc.
– Permettez la protection anti-phishing et anti-malware déjà intégrée
– Configurez le navigateur pour envoyer la requête « ne pas traquer » à votre historique de navigation
– Chaque fois que cela est possible, désactivez le script actif. Soyez conscient que certains sites web ne pourront tout simplement pas fonctionner sans script (JavaScript en particulier).

Dans Internet Explorer, nombre de ces configurations peuvent être mises en place en changeant les paramètres dans « Sécurité » et « Confidentialité ».
– Activez le bloqueur intégré de pop-up
– Désactivez les anciennes barres d’outils qui ne vous sont plus utiles. (Avez-vous vraiment besoin de voir la météo ou avoir un traducteur à portée de main tout le temps?)

3.     Choisissez avec précaution quel plugin vous allez installer
Les plugins et add-ons permettent d’étendre facilement les fonctionnalités du navigateur. Cependant, il existe de nombreux plugins, même disponibles sur les stores officiels, qui sont, soit, malveillants, soit, qui présentent des problèmes importants en matière de sécurité et de confidentialité. Le plus inquiétant est que pour un utilisateur lambda, ces problèmes ne sont pas visibles jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Ayez toujours en tête qu’un plugin a accès à tout ce que vous cliquez et voyez sur le navigateur, y compris toutes vos navigations en connexions cryptées. Le plugin réside dans le navigateur et a accès à tout ce que l’utilisateur voit. Le contenu est donc déjà décrypté et il n’y a absolument rien qui puisse empêcher un plugin malveillant d’envoyer toutes vos informations (bancaires, personnelles, etc.) à une quelconque adresse internet. Jetez toujours un coup d’œil sur le classement donné par d’autres utilisateurs avant d’installer un add-on. De plus, gardez un œil sur les autorisations demandées par l’add-on. Par exemple, si un message instantané d’add-on requiert l’accès à toutes vos URL, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille.

4.     Installez les plugins de sécurité et de confidentialité
Il existe des extensions qui améliorent votre sécurité en faisant un filtrage sur les URL que vous visitez ou même de manière dynamique en analysant le contenu des pages internet. C’est le cas d’Avira Browser Safety. Si vous préférez choisir vous-mêmes vos extensions, il en existe de nombreuses qui empêchent le « tracking » et la publicité. Vous pouvez également utiliser Web of Trust (WOT), basé sur le crowdsourcing, il donne un point de vue indépendant sur le statut des URL.

5.     Forcez l’utilisation du protocole SSL quand cela est possible
Des extensions telles que HTTPS Anywhere essaient de choisir une connexion HTTPS au lieu de HTTP quand celle-ci est disponible pour sécuriser votre navigation.

Des ultrasons pour sécuriser vos transactions

Etonnante invention que celle proposée par la société CopSonic. Derrière cette start-up française basée à Montauban, Emmanuel Ruiz. Son idée, permettre de combattre le phishing et de proposer une nouvelle forme de sécurité informatique en faisant vibrer les sites officiels de manière à contrer les contrefaçons et à proposer une triple authentification.

Comment ? Via une technologie qui remplace l’identification visuelle par un ultra son. La sécurité fonctionne ainsi : une banque, un FAI ou une boutique en ligne installe sur son site l’invention de CopSonic. Le système de protection installé sur le portail à protéger diffuse un son qui fera réagir l’application de contrôle installé sur un téléphone portable ou une tablette. Si un pirate, un escroc, un adepte du phishing tente de reproduire la page protégé, il ne pourra pas reproduire le son de CopSonic « Notre sécurité diffuse un son unique pour chaque vérification, explique à la rédaction de Data Security Breach Emmanuel Ruiz. L’escroc ne pourra pas le reproduire« . Bilan, une sécurité quasi parfaite. Le client, face à son application muette, pourra ainsi s’assurer que le site qui lui est présenté est officiel ou non. L’idée de CopSonic est aussi de proposer une troisième authentification en plus de votre mot de passe, d’une double-authentification comme Google/Facebook peut le proposer [Lire]. En gros, en plus de vos précieux sésames (login et mot de passe) le site diffuse un ultra son qui permettra de valider votre accès après que votre smartphone soit reconnu.

Captcha et paiement en ligne à la vitesse du son
Autre possibilité que propose l’invention de la jeune PME, un système anti-spam, anti-brute force basé sur les ultrasons. A la base, un captcha est soit sous forme de chiffre et de lettres qui s’affichent à l’écran. Une série de lettres/chiffres qu’il faut reproduire pour pouvoir écrire un message dans un forum par exemple. L’opérateur Orange propose quant à lui une version avec des images. Le client doit retrouver des animaux, des moyens de locomotions ou des plantes afin de valider sa demande de son mot de passe. Bref, un captcha permet de contrer les robots spammeurs/pirates. Le but de CaptchaSonic est d’éliminer ou de limiter les actions des spammeurs et des robots dans les pages web.

DataSecurityBreach a pu tester l’outil. Au lieu d’avoir à déchiffrer un captcha graphique sur la page de validation, l’application gratuite propose de se passer de taper la moindre information. L’application sur le smartphone reçoit le son et valide le fait que vous soyez bien un humain. Autre possibilité, Pixeliris, une technologie de paiement mobile sans contact qui utilisent les ultrasons pour échanger des données sécurisées à travers les micros et enceintes des téléphones. Compatible avec 100% des téléphones mobiles… même si Apple freine la mise à disposition des applications de l’entreprise Française. En attendant, les possesseurs de smartphones sous Androïd et Windows phone peuvent déjà profiter de cette protection étonnante.

En attendant que la France s’intéresse un peu plus à ce beau projet, la Mission Economique de l’Ambassade de France-UBIFRANCE au Canada a sélectionné CopSonic, avec 9 autres start-ups Françaises, pour participer à la deuxième édition du French Tech Tour Canada (FTT) qui se déroulera du 2 au 6 Juin 2014 à Toronto (Canada). Plus de 25 entreprises avaient postulé pour prendre part à cette tournée. Les 10 entreprises ont été sélectionnées par les partenaires de l’événement incluant Bell, Telus, BlackBerry, Air Canada, Emerillon Capital, CGI, KPMG, … En novembre 2013, Pixeliris fut la seule entreprise française choisie pour représenter la France au cours d’une session de démonstration en petit comité avec le président français François Hollande, le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, le président Israélien Shimon Peres et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Besoin urgent d’étendre les lois obligatoires sur les fuites de données

Le distributeur en ligne américain eBay a annoncé avoir été victime d’une cyber-attaque et a recommandé à tous ses utilisateurs de changer leur mot de passe. Dans un bulletin émis le mercredi 21 mai, l’entreprise a indiqué que certains identifiants appartenant à des employés avaient été volés, donnant aux pirates l’accès à son réseau interne. Le piratage s’est concentré sur une base de données contenant des noms de clients d’eBay, des mots de passe encryptés, des adresses e-mails et des dates de naissance, et ne concerne donc – à priori – pas les informations financières. Selon eBay, l’attaque a eu lieu entre fin février et début mars et aucune activité anormale de la part des utilisateurs ne semble avoir été détectée depuis.

Nous faisons face à un déluge de données volées, et avec un nombre si important de victimes touchées, souvent des millions de clients, il est grand temps d’étendre les lois relatives à la déclaration obligatoire de divulgations de données à tous les secteurs d’activité – et pas seulement pour les fournisseurs d’accès internet ou les opérateurs télécoms. En dépit des recommandations qui sont faites, de nombreuses personnes continuent d’utiliser le même mot de passe pour plusieurs comptes et avec le temps qu’il a fallu pour avertir les clients de l’existence de cette faille, ces derniers ont été exposés à d’importants risques durant toute cette période. En outre, les dommages pourraient continuer de s’étendre. Avec plus 128 millions d’utilisateurs actifs sur le site d’eBay dans le monde, s’il existe ne serait-ce qu’un pourcent d’entre eux qui utilisent le même mot de passe pour différents comptes professionnels, cela signifie que plus de 1 280 000 millions de réseaux d’entreprises sont potentiellement menacés. « Les hackers n’auront pas de mal à identifier les organismes dans lesquels travaillent toutes ces personnes via des sites comme LinkedIn et détermineront leurs prochaines cibles en fonction de leur importance. Il devient donc urgent d’accélérer la mise en place de lois pour que les clients puissent être confiants et assurés que si leurs données tombent entre de mauvaises mains, des mesures seront prises très rapidement pour en limiter l’accès. » explique Jean-Pierre Carlin de chez LogRhythm.

Avec un tel volume de données traitées chaque jour par les entreprises, il est évident qu’il ne s’agit pas une tâche facile. Cela nécessite une surveillance permanente de la moindre activité sur le réseau ainsi que la capacité à comprendre et à considérer ce qu’est une activité « normale ». Un tel niveau d’information permet aux organismes de détecter les menaces en temps réel et d’y remédier en conséquence – non seulement en accélérant le temps nécessaire pour détecter une faille mais aussi celui qu’il faut pour avertir les clients. « Toutes les entreprises ont la responsabilité de protéger les données personnelles de leurs clients autant que possible et c’est seulement grâce à cette capacité à alerter rapidement les utilisateurs d’une éventuelle menace qu’ils pourront à nouveau accorder leur confiance. » termine Jean-Pierre Carlin.

Selon deux enquêtes commandées par IBM auprès de l’institut Ponemon, le coût moyen de la violation des données a augmenté de 15%, pour atteindre une moyenne de 3,5 millions de dollars. Les études indiquent également que les attaques ciblées sont considérées comme la plus grande menace par la majorité des entreprises. Leur coût est estimé à 9,4 millions de $ de perte en valeur intrinsèque pour la marque. Pour la France, le coût d’une violation de données est en moyenne de 4,19$ (2.88€). La France est le pays où la proportion des attaques ciblées est la plus forte. Des attaques qui sont les plus graves. Le taux d’érosion de clients suite à un incident de violation de données serait, toujours selon IBM, très fort en France.

Pour finir, DataSecurityBreach.rf rappelle l’article 34 de la loi Informatique et Libertés qui impose au responsable de traitement de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les données à caractère personnel. Le responsable de traitement doit se tenir informé et réagir lorsqu’une faille d’une telle ampleur est découverte. Ne pas corriger une faille de sécurité connue et pour laquelle des correctifs sont proposés est susceptible de constituer un manquement à l’obligation de sécurisation imposée aux responsables de traitement.

Sécurité informatique : Dis-moi qui tu es, je te dirai comment te protéger

« Cogito Ergo Sum » : je pense, donc je suis. Le concept d’existence et, par là-même, d’identité tel qu’il a été formulé par Descartes au 17e siècle n’a cessé d’évoluer depuis. Qu’est-ce qui fait notre identité de nos jours ? Notre numéro de sécurité sociale, de compte en banque ? Nos mots de passe récurrents ? Nos actes, les cercles des personnes avec lesquelles nous échangeons ? Avons-nous une seule ou plusieurs identités ? Avec chaque décennie vient un nouveau moyen de définir de notre identité…ou de la perdre selon le point de vue.

Pour nous, l’identité représente l’identifiant unique d’une personne ou d’une chose, qui permet de la différencier. On peut l’affiner par l’ajout d’attributs propres à chacun, la liste des tiers avec lesquels nous échangeons ou encore certains paramètres comportementaux. Notre identité était auparavant scindée en deux facettes, « personnelle » et « professionnelle », mais ça c’était avant ! Avant l’ère de la consumérisation de l’IT. Notre identité professionnelle est désormais définie le plus souvent par la fusion de ces deux facettes et prend également en compte l’utilisation d’appareils mobiles, les règles d’accès aux applications, d’identités sociales, etc. qui permettent de classer un individu en tant qu’employé, consultant, partenaire commercial, client etc.

Alors comment une organisation peut-elle établir le niveau de sécurité adéquat pour son système d’information quand les données personnelles et professionnelles sont si étroitement entrelacées ? C’est un défi de taille pour les services informatiques, qui doivent miser sur une identification claire et précise pour le relever. Plus que jamais, l’enjeu de la sécurité ne réside pas dans des aspects matériels ou technologiques mais plutôt dans la capacité de l’organisation à comprendre les tenants et aboutissants du concept d’identité et in fine à reconnaître l’individu qui se trouve derrière le terminal.

L’identité professionnelle, les paramètres personnels qui viennent se greffer dans l’environnement de travail et les éléments comportementaux sont autant de données qui s’amalgament et permettent de discerner ce qui se passe dans le périmètre professionnel, et au-delà. Et comme ce périmètre évolue, l’identité va inévitablement devenir l’unique préoccupation des équipes de sécurité car elle seule permet de faire le tri parmi les parasites événementiels et les données non pertinentes, sources de confusion qui empêchent de répondre aux menaces réelles ou de simplement détecter une attaque. L’incapacité à gérer l’identité, et les accès qui vont de pair, est le plus grand risque informatique de gestion pour une organisation. Une entité qui ignore « qui fait quoi » ne peut saisir les opportunités qui s’offrent à elle et s’expose à un risque organisationnel majeur.

La sécurité informatique au service de la performance de l’entreprise
Des changements doivent être opérés à la fois dans les rôles et les priorités des équipes informatiques et de sécurité. Elles se doivent de maîtriser ces enjeux et d’adapter leur stratégie pour non seulement fournir un environnement informatique de travail sécurisé mais aussi pour soutenir le développement du business et répondre aux attentes d’utilisateurs qualifiés. L’un des plus grands défis est incontestablement de suivre le rythme du changement, de s’adapter à la vitesse à laquelle évolue l’organisation. Les utilisateurs sont toujours plus exigeants quant à leurs besoins et souhaitent travailler comme ils l’entendent. Ils réclament des services encore plus personnalisés, une plus grande agilité pour répondre aux opportunités qui se présentent, une connectivité plus poussée et, bien entendu, moins de contrôles aux endroits où ils interagissent. Pour cela, les organisations doivent être capables d’adopter et d’assimiler des environnements informatiques hybrides et des outils mobiles qui peuvent s’ajuster aux besoins organisationnels et aux opportunités du moment. Répondre avec promptitude aux exigences croissantes des utilisateurs est devenu le quotidien des équipes informatiques.

C’est pour cela qu’il faut se concentrer sur l’exploitation du concept d’identité et relever le défi de la gestion des accès ; ce premier pas permettra de répondre avec diligence aux besoins futurs, tout en respectant les impératifs de sécurité et de conformité. Alors que l’Internet des Objets devient une réalité, de nouveaux défis et possibilités se présentent. Toute chose a ou aura une identité, et chacune de ces identités peut receler la réalité d’un utilisateur, d’un employé ou d’un client. La gestion de ces identités, et l’utilisation de sources d’identités fédérées toujours plus complexes, va dévoiler aux entreprises et administrations les multiples facettes d’un monde hyper-connecté. (Par Jean-Philippe Sanchez, Consultant Sécurité chez NetIQ France)

Le Havre remporte les 24h des IUT informatiques

Strasbourg a reçu le 7ème challenge des 24 heures des IUT d’informatique. Au menu : développement, web et sécurité informatique.

En 2007, des enseignants de l’IUT informatique de Valenciennes, antenne de Maubeuge, lançaient l’idée d’un concours original baptisé Les 24 heures des IUT informatique. Sa mission, proposer aux étudiants trois épreuves de huit heures autour du développement, du web et de la sécurité informatique avec un CTF de type Jeopardy. Derrière cette opération, Franck Ebel, Jérôme Hennecart et Robert Crocfer. Après Montreuil et Orléans, le dernier challenge en date s’est tenu, le week-end dernier, dans les locaux de l’université de Strasbourg. Pour chaque challenge, une équipe vainqueur et une équipe gagnante générale. Cette dernière cumulant des points lors des trois rendez-vous. A noter que les trois prochains challenges se feront à Bordeaux, Nancy et le Havre.

Sécu, web et développement

Dans les trois épreuves, de quoi s’éclater pour les étudiants venus de 29 IUT de France (Sauf l’IUT pourtant créatrice de l’épreuve, Maubeuge, NDR). La première épreuve consistait en un développement applicatif réseau permettant de jouer de manière automatique et intelligente à un jeu en réseau. La seconde épreuve est une épreuve de développement Web : il était demandé aux étudiants de réaliser une application web originale sans imposer de technologie particulière. Le sujet a été dévoilé au début de l’épreuve histoire que les concurrents soient sur la même ligne de départ. Il devait créer un jeu de plateau avec pions et barrières. La dernière épreuve était dédiée à la sécurité informatique. Des épreuves ludiques destinées à sensibiliser les étudiants aux problèmes de sécurité qui ne sont pas abordées dans leur formation de DUT. Les vainqueurs : Yum install de l’IUT de Velizy, suivis de Rainbow Dash de l’Université de Nancy et les Beloutres (IUT La Rochelle).

Les enjeux de l’Internet des objets (IdO) et du stockage Big Data

L’augmentation du nombre de terminaux connectés, des réfrigérateurs aux thermostats, en passant par les appareils médicaux, soulève un problème de données plutôt singulier.

La question est de savoir comment les utilisateurs peuvent collecter, surveiller et stocker les quantités astronomiques de données générées par tous ces appareils. Revenons ici sur les implications du stockage des données de l’IdO, et tentons d’expliquer pourquoi une approche unique de la sauvegarde n’est pas adaptée et comment gérer le flot de données générées par les terminaux connectés.

Que représente la notion d’IdO ?
L’IdO, dont la définition englobe aujourd’hui tout terminal connecté, autre que les appareils traditionnels comme les tablettes, les smartphones et les ordinateurs de bureau et portables, progresse à la fois dans sa forme et son niveau de sophistication. En 2003, Hitachi a présenté des puces si petites qu’elles pouvaient être intégrées à la nourriture et utilisées pour contrôler les aliments que les gens consomment. Aujourd’hui, nous avons tout pour nous permettre de collecter et contôler les données: des moniteurs cardiaques aux caméras de surveillance ou réfrigérateurs intelligents.

Quel impact une telle quantité de données peut-elle avoir sur le stockage ?
Comment peut-on tracker toutes les données que nous créons? Nous en sommes déjà au stade où nous gaspillons des ressources en collectant trop de données. Les caméras de surveillance, par exemple: Quel est l’intérêt d’enregistrer toutes les séquences filmées par l’une de ces caméras ? Des millions de caméras sont en service dans le monde, et elles génèrent une quantité astronomique de données qui ne sont pas toutes forcément utiles.

Cependant, lorsque ces données sont agrégées et utilisées à des fins d’analyses, elles gagnent en utilité et deviennent plus faciles à gérer. Les particuliers et les entreprises doivent se demander quelles données sont les plus utiles sous forme détaillées, et quelles données sont plus utiles sous une forme agrégée et ont donc un simple intérêt statistique. Prenons l’exemple d’un moniteur cardiaque. Un patient est équipé d’un capteur qui mesure chaque battement de cœur. Les données capturées lors de palpitations sont importantes à la fois pour le patient et son médecin. Cependant, si les données étaient contrôlées par une société pharmaceutique, celle-ci trouverait intéressant de les consulter sous forme agrégée afin de mesurer les effets de certains médicaments pour le cœur sur un grand nombre de patients.

Comment les entreprises devraient définir l’importance des données collectées par les appareils connectés ?
Certaines sociétés suppriment les données collectées au bout d’une semaine, alors que d’autres appliquent des politiques plus systématiques et conservent uniquement les données d’une semaine sur deux pour une année en particulier. La politique de conservation appliquée prend son importance en fonction de la définition des données dont la conservation est utile, et de la manière d’y accéder. Une société étudiant les effets du réchauffement climatique peut avoir besoin de stocker des données relatives aux températures quotidiennes pendant des centaines d’années, alors qu’un fournisseur d’électricité peut n’avoir besoin de telles données qu’une fois par heure, sur une période de 10 ans ou moins. Il a simplement besoin de connaître la quantité d’électricité à générer en fonction des prévisions météorologiques locales et des données relatives à la consommation de ses clients à différents niveaux de températures.

La notion d’IdO implique une combinaison de nombreux éléments, et les informations pertinentes à en tirer dépendent de la manière dont ces éléments se combinent dans l’exécution de tâches spécifiques. (Joel Berman, vice-président du Marketing Corporate d’Acronis)

Lecture : Algorithmique – Techniques fondamentales de programmation

Pour apprendre à programmer, il faut d’abord comprendre ce qu’est vraiment un ordinateur, comment il fonctionne et surtout comment il peut faire fonctionner des programmes, comment il manipule et stocke les données et les instructions, quelle est sa logique. Alors, au fur et à mesure, le reste devient évidence : variables, tests, conditions, boucles, tableaux, fonctions, fichiers, jusqu’aux notions avancées comme les compréhensions de listes et les objets.

Le langage algorithmique (ou la syntaxe du pseudo-code des algorithmes) reprend celui couramment utilisé dans les écoles d’informatique et dans les formations comme les BTS, DUT, première année d’ingénierie à qui ce livre est principalement destiné et conseillé. Une fois les notions de base acquises, le lecteur trouvera dans ce livre de quoi évoluer vers des notions plus avancées : un chapitre sur les objets, ouvre les portes de la programmation dans des langages évolués et puissants comme le C, le C++ et surtout Python.

À la fin de chaque chapitre, les auteurs ranck Ebel et Sébastien Rohaut proposent de nombreux exercices corrigés permettant de consolider ses acquis. Tous les algorithmes de ce livre sont réécrits en Python et les sources, directement utilisables, sont disponibles en téléchargement sur le site www.editions-eni.fr. 508 pages qui devraient ravir les amateurs du genre. 29.90 chez les libraires physiques et numériques.

Franck Ebel
Enseignant à l’IUT Informatique de Maubeuge, Université de Valenciennes, Commandant de Gendarmerie réserviste et spécialiste de la lutte anticybercriminalité, Franck EBEL est expert en failles applicatives. Il a créé la licence professionnelle «ethical hacking» appelée CDAISI, la seule en Europe en sécurité dite offensive. Il est certifié CEH, OSCP et Wifu. Il forme les Ntech de la gendarmerie de la région Nord-Pas de Calais et le CICERT de Côte d’Ivoire. Il est aussi Président de l’association ACISSI et organise chaque année le challenge de hacking « Hacknowledge Contest Europa-Africa ». Il est aussi membre de l’AFPY, association francophone pour Python. Il donne des conférences en Europe et en Afrique sur Python, les logiciels libres et la sécurité informatique.

Sébastien Rohaut
Ingénieur Système en missions régulières pour de grands comptes. Il enseigne également Unix et PHP à des classes préparatoires et d’ingénieurs. Fortement investi dans le monde des logiciels libres (fondateur et ancien président de Slyunix, association de promotion de Linux), il a organisé des « Install Parties » et des rencontres avec des débutants sous Linux dont il connaît parfaitement les problématiques. Enfin, il écrit fréquemment dans la presse spécialisée des articles destinés aux amateurs de Linux et des logiciels libres.

API IDentité Numérique Développeurs de La Poste

Avec l’API IDentité Numérique Développeurs, La Poste offre à tous les acteurs du web des échanges numériques sécurisés et renforce son rôle d’acteur majeur de l’internet de confiance. Dans le cadre du OUISHARE FEST 2014, le festival international de l’économie collaborative réunissant plus de 1 000 pionniers et start up innovantes, qui s’est tienu les 5, 6 et 7 mai derniers au Cabaret Sauvage (Porte de la Villette), La Poste a présenté son service IDentité Numérique dédié aux développeurs. En intégrant cette API, les acteurs du web et les ecommerçants développent la confiance entre des internautes et offrent la possibilité d’utiliser leur profil qualifié par La Poste pour se connecter sur leur site.

Qu’est-ce que l’IDentité Numérique ?
L’IDentité Numérique permet à un internaute  d’attester que son identité a été vérifiée physiquement par La Poste. Avec des profils qualifiés, les échanges entre particuliers se font en toute confiance. Grâce à La Poste, les particuliers peuvent se doter gratuitement d’une IDentité Numérique sur le site www.laposte.fr/identitenumerique. L’utilisation de l’IDentité Numérique de La Poste permet ainsi de bénéficier d’une confiance accrue pour échanger plus facilement, des biens ou des services comme la location entre particuliers par exemple.

L’API, comment ça marche ?
Simple et facile à intégrer, les développeurs intègrent l’API IDentité Numérique sur  leur site en se rendant au lien suivant : https://developpeurs.idn.laposte.fr. – la demande d’accès à ce service s’effectue via un formulaire de contact.

Quels bénéfices de l’API pour les sites ?
A chaque fois qu’un internaute utilise son identité numérique pour se connecter ou s’inscrire sur un site, le site en question reçoit les données de l’internaute que La Poste a vérifiées (Civilité, Nom, Prénom, date de naissance, adresse e-mail, adresse postale, N° de mobile). Les profils clients sont fiabilisés : un badge de confiance s’affiche sur le profil de l’internaute, attestant que son identité a été vérifiée par La Poste. Le badge sur son profil étant visible par les autres utilisateurs du site, cela lui permet de rassurer la communauté tout en gardant son anonymat. Grâce à la confiance que les autres ont en son profil, l’internaute va booster son profil et ses échanges. Par exemple, sur les sites partenaires comme prêtachanger.fr, les internautes ayant un badge La Poste troquent 5 fois plus que les autres. Les sites dotés de cette API renvoient également une image positive auprès des internautes et bénéficient d’un outil de communication, vecteur de notoriété pour acquérir de nouveaux clients.

 

Protection contre les menaces persistantes complexes

Symantec a annoncé une approche totalement nouvelle de la protection contre les menaces persistantes complexes, dévoilant un programme de solutions intégrées, qui démontrent une capacité d’innovation en sécurité unique destinée à aider les entreprises à résoudre leurs problèmes les plus complexes.

Cette approche se fonde sur deux nouvelles offres : Symantec Managed Security Services – Advanced Threat Protection et Symantec Advanced Threat Protection Solution, qui corrèlent information et alertes à travers un large spectre de technologies de sécurité, pour offrir une prévention contre les attaques plus complètes. L’approche holistique de Symantec permet de générer des bénéfices issus de la collaboration des technologies de sécurité, transformant le combat complexe contre les attaques ciblées en une fonction gérable qui offre une protection et une valeur ajoutée plus élevée pour les entreprises.

Symantec va s’appuyer sur ses technologies de sécurité innovantes et son réseau de surveillance mondial qui protège déjà contre les APT (Advanced Threat Protection) pour développer de nouvelles défenses en fonction de l’évolution des attaques sophistiquées. Les nouvelles offres de prévention contre les menaces persistantes complexes utiliseront en effet les informations et l’expérience réunies sur ce type d’attaques par ses solutions de protection déjà installées sur 200 millions de postes de travail, et par ses solutions de sécurité web et email qui vérifient quotidiennement 8,4 milliards d’emails et 1,7 milliard de requêtes Internet.

« Le besoin d’une plus grande protection contre les menaces ciblées sur le marché est grandissant, et peu d’éditeurs disposent de la couverture ou des fonctionnalités complètes qui permettent de détecter et de répondre de façon adaptée aux attaques ciblées, » explique  Jon Oltsik, senior principal analyst, Enterprise Security Group (ESG). « Symantec est bien positionné pour proposer une solution de protection contre les menaces ciblées de bout en bout, en s’appuyant sur ses technologies existantes, en intégrant son portefeuille de solutions et en la développant comme un service, augmenté par un écosystème de partenaires en constante évolution. En utilisant son réseau de surveillance mondial et en développant de toutes nouvelles capacités de réponse aux incidents, Symantec peut réellement satisfaire un grand nombre de besoins des entreprises en matière de cyber sécurité ».

Les menaces persistantes complexes augmentent, les cybercriminels sont plus impitoyables que jamais et l’équation à plusieurs inconnues contre ces menaces est devenue plus difficile à résoudre. Si l’intérêt pour les solutions basées sur la sécurité des réseaux, considérées comme la réponse idéale, augmente, les départements informatiques doivent cependant toujours faire face à un nombre massif d’incidents, trop de faux-positifs et une liste trop importante de processus manuels qui doivent être gérés sans avoir nécessairement à disposition les ressources ou les connaissances nécessaires, ce qui laisse les entreprises exposées et vulnérables.

« Pour se défendre avec succès contre les menaces persistantes complexes que nous voyons aujourd’hui, les entreprises doivent dépasser le cadre de la prévention pour intégrer la détection et la réponse, » explique Brian Dye, senior vice president of Symantec Information Security. « La sécurité des réseaux seule ne va pas résoudre le problème. Les cybercriminels ciblent tous les points de contrôle, depuis la passerelle jusqu’à l’email en passant par le poste de travail. Les entreprises ont besoin d’une sécurité sur l’ensemble de ces points de contrôle qui collaborent, avec des capacités de réponse et une intelligence mondiale, pour combattre ces attaquants. Symantec propose désormais cet arsenal. »

Un service managé pour résoudre la détection pratique et les défis de réponse
Disponible en juin 2014, la prochaine offre de l’approche de protection contre les menaces persistantes complexes se nomme Symantec Managed Security Services – Advanced Threat Protection (MSS-ATP), un service managé qui réduit de façon significative le temps de détection, de définition des priorités et de réponse aux incidents de sécurité en intégrant la sécurité des postes de travail avec les produits de sécurité réseaux de vendeurs tiers. Ces données permettent aux clients de contenir, investiguer et résoudre rapidement et efficacement les attaques inconnues et de type zero-day qui passent à travers les solutions de sécurité existantes. En donnant la priorité aux menaces réelles sur les faux-positifs, les départements informatiques peuvent ainsi optimiser leurs ressources et s’assurer qu’ils protègent bien leur entreprise contre les vulnérabilités les plus importantes.

L’Advanced Threat Protection Alliance de Symantec (Alliance de protection contre les menaces ciblées) est un écosystème de partenaires de sécurité réseaux qui rassemblent à ce jour Check Point Software Technologies, Palo Alto Networks and Sourcefire (désormais intégrée à Cisco). A travers cet écosystème, la détection et la corrélation d’activité malveillante contre les postes de travail et les réseaux contribue à diminuer de façon substantielle les fausses alertes en pointant les incidents importants, permettant ainsi aux entreprises de répondre de plus rapidement aux incidents les plus critiques.

Une réponse puissante aux incidents et des services adverses managés
Dans les six prochains mois, Symantec va introduire deux nouveaux services clés. Le premier est un tout nouveau service de réponse aux incidents, permettant aux entreprises d’accéder immédiatement à des capacités, des connaissances et une expertise critiques lors de scénarios de réponses à des incidents. Le second est un nouveau service d’intelligence, permettant une visibilité et une analyse des menaces sans équivalent et une compréhension des risques liés au patrimoine informationnel clé de l’entreprise. Il intègre une offre d’intelligence, de flux de données et de portail, ainsi qu’une information managée adverse qui délivre des rapports précis sur les acteurs des menaces, pour une visibilité sans précédent sur les types d’attaques ciblant une entreprise.

Une nouvelle solution de protection contre les attaques ciblées sur l’ensemble des points de contrôle
En intégrant le tout, Symantec commercialisera d’ici un an une nouvelle solution de protection contre les menaces ciblées, dont le beta testing débutera sous six mois. Cette solution innovante et complète proposera une protection avancée intégrée couvrant le poste de travail, l’email et la passerelle, et offrira aux entreprises les capacités de détection et de réponse critiques sur chaque point de contrôle respectif.

Deux nouvelles technologies innovantes et développées en interne renforceront également les capacités de détection et de réponses des solutions :
·         Le service d’analyse dynamique des malwares de Symantec est une sandbox cloud où l’analyse comportementale des contenus actives peut être utilisée pour maximiser rapidement  l’identification ;
·         Synapse™, qui permet une communication fluide entre le poste de travail, l’email et la passerelle, et par conséquent une réponse améliorée.

Le portefeuille de solutions de protection contre les menaces persistantes complexes s’appuie sur le Symantec Global Intelligence Network (GIN) et une équipe de plus de 550 chercheurs à travers le monde. Le GIN de Symantec collecte des éléments de télémétrie fournis en permanence et de façon anonyme par des centaines de millions de clients et de capteurs. Symantec utilise ces données, plus de 3,7 milliards de lignes de télémétrie, volume en constante augmentation, pour découvrir de façon automatique de nouvelles attaques, surveiller les réseaux des attaquants et développer des technologies prédictives et proactives qui offre une protection inégalée contre les menaces avancées pour les clients de l’entreprises.

Cloud privés pour appareils mobiles via des VPN SSL de Barracuda

Grâce à la nouvelle version des VPN SSL, les tablettes et téléphones mobiles accèdent plus facilement aux fichiers et applications web internes. Barracuda Networks,  fournisseur de solutions de stockage et de sécurité Cloud, a annoncé la sortie de ses VPN SSL version 2.5. Ces solutions permettent aux employés d’avoir un meilleur accès à distance aux fichiers et applications web internes à partir de n’importe quel environnement virtuel, y compris via iPad, iPhone, Windows Phone et appareils Android, sans avoir besoin de déployer ou d’être compatible avec les clients VPN.

Selon Stephen Pao, directeur général du département sécurité chez Barracuda, « Avec l’utilisation de différentes plateformes telles qu’iOS, Android ou Windows au sein des environnements BYOD habituels, trouver une solution VPN SSL et un accès à distance compatibles peut devenir problématique. La toute dernière version des VPN SSL de Barracuda a été conçue de sorte à offrir une expérience utilisateur nomade optimale puisqu’elle permet aux administrateurs informatiques de fournir aux utilisateurs un accès à distance sécurisé et moderne, de type Cloud, aux applications web et aux fichiers internes tout en évitant les frais des plateformes de téléchargement d’applications ou de gestion d’appareils mobiles pour entreprise. »

Les caractéristiques principales des nouvelles solutions VPN SSL 2.5 de Barracuda incluent :
– Un accès omniprésent : le tout nouveau portail mobile permet aux employés d’accéder, à distance et à partir de n’importe quel appareil mobile, aux applications internes d’entreprise telles que Sharepoint, Internal Order Systems ainsi qu’aux Intranets et à bien d’autres applications.

– Un contrôle d’accès sécurisé : les administrateurs contrôlent l’accès de tous les utilisateurs grâce à une option permettant de sécuriser les ressources avec des mots de passe uniques sur les téléphones mobiles, des questions de sécurité, ou une intégration à des systèmes avancés d’authentification tels que des jetons d’authentification, des protocoles RADIUS, et autres fonctions de sécurité.

– Une tarification simple : l’accès à distance pour les appareils mobiles a été conçu de sorte à être facile, économique et sans frais d’utilisateur.

– Une configuration facile : une configuration simple des appareils Windows et iOS (iPhone, iPad et Mac) pour les protocoles Exchange, LDAP, IPsec, PPTP, Webclips et Certificats Clients.

La version 2.5 des VPN SSL Barracuda offre également aux entreprises un plan de continuité grâce à un accès à distance aux ressources de l’entreprise pendant les catastrophes naturelles ou autres situations critiques. Comme en témoigne Chris Robinson, directeur informatique de la Queensland Art Gallery, « pendant les inondations, nous avons pu déployer les solutions VPN SSL de Barracuda et cela a permis à notre équipe de continuer à travailler à distance. »

Prix et disponibilité
Les solutions VPN SSL version 2.5 de Barracuda sont dès à présent disponibles, dans le monde entier, gratuitement pour les utilisateurs de la plateforme matérielle actuelle ayant un abonnement Energize Updates actif. Elles sont également disponibles sous plusieurs formes d’appareils virtuels, permettant ainsi un déploiement local ou sur le Cloud selon les besoins des entreprises. Les solutions VPN SSL de Barracuda sont disponibles à partir de 749€ pour l’appareil et à partir de 249 € pour l’abonnement Energize Updates. Un service optionnel de remplacement immédiat avec remplacement prioritaire du matériel en panne et mise à disposition gratuite d’un matériel de moins de 4 ans est disponible à partir de €149 par an. Les prix internationaux varient en fonction des régions du monde. Pour plus d’informations, veuillez contacter France@barracuda.com

Ressources
Page internet du VPN SSL Barracuda – http://cuda.co/ssl25
Page internet du VPN SSL Vx Barracuda – http://cuda.co/ssl25vx

Augmentation des fuites de données

Selon deux enquêtes commandées par IBM auprès de l’institut Ponemon, le coût moyen de la violation des données a augmenté de 15%, pour atteindre une moyenne de 3,5 millions de dollars. Les études indiquent également que les attaques ciblées sont considérées comme la plus grande menace par la majorité des entreprises. Leur coût est estimé à 9,4 millions de $ de perte en valeur intrinsèque pour la marque. Pour la France, le coût d’une violation de données est en moyenne de 4,19$ (2.88€). La France est le pays où la proportion des attaques ciblées est la plus forte. Des  attaques qui sont les plus graves. Le taux d’érosion de clients suite à un incident de violation de données serait, toujours selon IBM, très fort en France. Quelques chiffres qui sont, pour IBM, un bon moyen d’annoncer l’arrivée d’IBM Threat Protection System et de Critical Data Protection Program. Des solutions qui représentent deux années d’investissements significatifs en matière de croissance organique et d’acquisitions d’entreprises telles que Q1 Labs, Trusteer, Guardium, Ounce Labs, Watchfire et Fiberlink/MaaS360. Depuis la mise en place, fin 2011, d’un business dédié à la cyber-sécurité, IBM s’est développé pour devenir l’un des grands acteurs en matière de sécurité pour l’entreprise.

IBM Threat Protection System peut prévenir les attaques – avant qu’elles n’arrivent
Le nouveau système de protection Threat Protection System contre les menaces d’IBM exploite les renseignements liés à la sécurité afin d’aller au-delà des défenses et des pare-feu traditionnels, ceci pour perturber les attaques à travers l’ensemble de la chaîne d’attaque, de l’infiltration à l’exfiltration. IBM Threat Protection System comprend une architecture de logiciels d’analyse et d’enquête (forensics) de bout en bout. Ces derniers aident les organismes à prévenir en continu, détecter et répondre aux cyber attaques complexes, en cours, et, dans certains cas, à éliminer la menace avant que le dommage ne se soit produit.

– Pour la prévention, IBM annonce une nouvelle solution, Trusteer Apex, destinée à bloquer les logiciels malveillants, d’importantes améliorations pour IBM Network Protection afin de mettre en quarantaine les attaques, ainsi que de nouvelles intégrations avec les partenaires clés bénéficiant des capacités du réseau des « bacs à sable » testant les logiciels/programmes douteux (sandbox).

– Pour la détection, IBM a amélioré sa plateforme QRadar Security Intelligence en la dotant de nouvelles fonctionnalités – permettant aux entreprises de détecter les attaques à grande échelle et de les bloquer en un clic.

– Pour répondre aux attaques, IBM a introduit IBM sécurité QRadar Incident Forensics. IBM continue également à étendre ses services d’intervention d’urgence à l’échelle mondiale.

Les clients qui ont testé IBM Threat Protection System ont vu des résultats rapides. Par exemple, un fournisseur de soins de santé avec des milliers de terminaux a immédiatement détecté la présence de dizaines de cas de logiciels malveillants, malgré l’utilisation habituelle de nombreux outils de sécurité traditionnels. Ce code malveillant peut être utilisé pour contrôler à distance les terminaux ou exfiltrer des données, mais il a été immédiatement désactivé. De même, une grande banque européenne a récemment essayé ce système et a été en mesure de désactiver les logiciels malveillants détectés dans l’entreprise. Le système de protection contre les menaces IBM dépend de 11 centres d’opérations de sécurité (SOC) qui peuvent surveiller le système une fois ce dernier déployé chez les clients. « Les menaces persistantes avancées ont fondamentalement modifié la manière dont les entreprises doivent aborder la question de la sécurité des données. » Déclare Brendan Hanigan, Directeur Général de IBM Security Systems. « Aujourd’hui, se défendre contre les cyber attaques nécessite plus d’une approche basée sur la signature ou le périmètre. Des capacités d’analyse approfondies et les forensics sont indispensables et doivent inclure la prévention au niveau des terminaux (les terminaux fixes, mobiles utilisés par les employés, les partenaires et mêmes les clients), la protection du périmètre et la capacité à se prémunir contre les attaques avant qu’elles ne causent des dégâts ».

Les « Joyaux de la Couronne » d’une entreprise et la marque
Le nouveau Critical Data Protection Program permet de protéger les données critiques d’une organisation, ou notamment « Joyaux de la Couronne ». La richesse d’une entreprise est souvent générée par moins de 2% de ses données, ce qui a un impact majeur sur la réputation de la marque, sa valeur de marché et sa croissance.  « Les inquiétudes sur la capacité à protéger les données critiques contre les cyber attaques sont un préoccupation du Board », a déclaré Kris Lovejoy, Directeur Général de IBM Security Systems. « Les cyber-attaques et la perte de données jouent un rôle sur la réputation de marque, peuvent réduire sa valeur en actions et confronter une entreprise à des litiges. Les nouveaux logiciels et services d’IBM sont conçus pour fournir à ces responsables une solution unique qui leur permet de focaliser leur attention sur les besoins de leurs clients et les revenus de l’entreprise au jour le jour ». Les organisations font de plus en plus appel à IBM pour les aider à construire une approche véritablement globale et intelligente pour identifier rapidement et bloquer les menaces avancées avant qu’elles ne fassent des dégâts. Récemment, IBM a commencé à fournir des services de soutien hotline par des experts et un déchiffrage des vulnérabilités à ses assurés CyberEdge d’AIG.

Ces données critiques sont à forte valeur ajoutée comme les plans d’acquisition et de cession, les délibérations du Conseil exécutif et de la propriété intellectuelle. Ces données critiques correspondent à 70 % de la valeur d’une société cotée en bourse et s’avèrent extrêmement précieuses pour les forces hostiles – que sont les initiés de la société ou les attaquants sophistiqués. Malgré l’importance et la valeur des données critiques, de nombreuses organisations ne sont pas conscientes de ce qu’elles représentent, d’où elles se trouvent, de qui y a accès, ou de comment elles sont protégées, ce qui les rend plus difficiles à surveiller et à protéger. En fait, la découverte de la perte de données peut prendre des jours ou plus dans plus de 95 % des cas, et il faut des semaines ou plus pour les contrôler dans plus de 90% des cas, un décalage qui peut avoir un impact catastrophique pour une entreprise. Le nouveau programme de protection des données critiques d’IBM propose une approche itérative multi-étapes : Définir, Découvrir, Comparer, Sécuriser et Surveiller. Ceci pour un cycle de vie complet en matière de sécurité des données pour protéger la rentabilité, la position concurrentielle et la réputation.

Une nouvelle faille vise le web

Après OpenSSL, voici une nouvelle vulnérabilité mondiale qui vient toucher la sécurité informatique. Après Heartbleed, qui touchait les serveurs ayant implémenté le protocole TLS (OpenSSL), voici venir les modules de connexion basés sur les protocoles OAuth et OpenID. C’est un chercheur de Singapour qui a mis à jour la chose. Wang Jing, un étudiant local, a découvert que ces « outils » utilisés par Facebook, Google, Yahoo, Spotify, LinkedIn, Microsoft, PayPal, GitHub, QQ, Taobao, Weibo, VK, Mail.Ru, Sina, Sohu… pouvaient être malmenés.

A la base, OAuth et OpenID permettent à des sites Internet de partager nos informations (avec notre accord, ndr). Jing a découvert qu’en créant un site frauduleux, mais qui affiche une pop-up contenant l’accès légitime au site visé, un pirate pourrait intercepter le certificat de sécurité renvoyé par le site légitime. Google et Facebook indique être au courant et préparent un correctif qui ne sera pas lancé rapidement. Il faut tout réécrire !

Il n’est plus suffisant de protéger son propre site sans prêter attention à celui de ses voisins

« Comme l’Internet devient de plus en plus connecté, il n’est plus suffisant de protéger son propre site sans prêter attention à celui de ses voisins » explique Jing. « Le patch de cette vulnérabilité est plus facile à dire qu’à faire. Si toutes les applications tierces respectaient strictement les régles, alors il n’y aurait pas de place pour les attaques. Cependant, dans le monde réel, un grand nombre d’applications tierces ne le font pas pour diverses raisons. Cela rend les systèmes basés sur OAuth 2.0 ou OpenID très vulnérables. » Bref, nous ne cessons pas de le dire, lier des sites entre-eux, pour un « confort » dans l’authentification de votre compte est dangereux. En voici une nouvelle preuve criante !

Les pièces jointes envoyées d’un iPhone ne sont pas sécurisées

Le chercheur en sécurité Andreas Kurtz vient de lâcher un grain de sable dans la communication d’Apple. La grosse pomme affirmait que les documents communiquées par courriel d’un iPhone ou d’un Ipad étaient sécurisés quand elles étaient sauvegardés dans ces « précieux ». Les pièces jointes ne pouvaient être lues, car chiffrées « à partir des capacités de chiffrement matériel de l’iPhone et de l’iPad, la sécurité des e-mails et pièces jointes stockés sur l’appareil peut être renforcée par l’utilisation des fonctionnalités de protection des données intégrées à iOS« . Bref, un charabia qui indique que l’on peut dormir tranquille, c’est « secure ».

Sauf que Kurtz vient de démontrer le contraire. Via son iPhone 4, sous iOS 7, et une fois l’option de protection des données activée, le chercheur s’est rendu compte que ses courriels étaient bien inaccessibles. Les pièces jointes, elles, étaient lisibles et non sécurisées. Inquiétant, Apple semble au courant de la faille et ne l’a toujours pas corrigé. La nouvelle version d’iOS (V. 7.1.1) n’a pas pris en compte cette potentialité malveillante, et ne la corrige pas. C’est étonnant, car Andreas Kurtz a prouvé qu’il était possible à un malveillant de mettre la main sur les données envoyées d’un appareil Apple.

 

Le vote électronique : le bide français

Fin avril les Sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre sont revenus sur le vote électronique en France. Une innovation qui n’a pas prospéré. DataSecurityBreach.fr a reçu le rapport des deux sénateurs. Découverte ! Le vote par machine figure dans notre droit électoral depuis 45 ans comme une alternative au bulletin papier (vote à l’urne). Leur utilisation relève du libre choix des communes. Les nombreuses critiques qu’elles ont suscitées à l’occasion de l’élection présidentielle de 2007, « bien qu’aucun fait majeur n’ait perturbé la régularité des scrutins organisés dans les bureaux dotés de machines à voter », indique les sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre ont conduit le Gouvernement à geler, en 2008, le périmètre des communes utilisatrices. Cette décision est toujours en vigueur.

Plus de six ans après, Alain Anziani et Antoine Lefèvre ont proposé que ce dossier soit réouvert en tenant compte des données récentes. Critiqué dès sa création, ce dispositif n’est jamais parvenu à écarter toutes les craintes résultant de ce bouleversement de notre rituel républicain. Son implantation reste modeste. Quant au débat sur sa conformité aux exigences entourant l’exercice du droit de vote, il n’est pas clos, malgré l’évolution des technologies.

Lutter contre la fraude électorale
Inspiré des États-Unis, le recours à des machines comme mode alternatif du vote à l’urne pour les élections politiques a été prévu par la loi n° 69-419 du 10 mai 1969 modifiant certaines dispositions du code électoral. Ce texte avait pour objectif de lutter contre la fraude constatée dans plusieurs circonscriptions. Il prévoyait d’introduire des machines à voter dans les communes de plus de 30 000 habitants. Pour le secrétaire d’État à l’intérieur, André Bord, « l’utilisation de ces machines est de nature à éliminer les fraudes qui peuvent être commises pendant le déroulement des opérations de vote et pendant le dépouillement du scrutin ». Le Gouvernement soulignait aussi que cette technique moderniserait les opérations de vote « en évitant l’emploi de scrutateurs et en supprimant tout risque d’erreur, dans les circonscriptions qui comptent un nombre élevé d’électeurs ».

Machine de la ville d’Annoeullin (59).

La première expérience intervint lors des élections législatives des 4 et 11 mars 1973. Elle donna lieu à de nombreux incidents : « un des modèles agréés ne présentait pas de garanties suffisantes de fiabilité ». Après son retrait, les deux autres modèles furent à nouveau utilisés pour les scrutins suivants (élections cantonales de 1973 et 1976, municipales de 1977, législatives de 1978 et diverses élections partielles) sans que leur mise en service soit très concluante : « les défaillances, les pannes subies par ces matériels de même que le coût très élevé de leur maintenance, ont conduit à les retirer peu à peu du service ».

420 machines étaient en service en 1977. Elles furent supprimées dans la région parisienne à compter de 1984 après les conclusions d’un nouveau bilan. En 1988, elles ne subsistaient que dans les communes de Bastia et d’Ajaccio. Lors de l’élection présidentielle de 2007, quatre-vingt-trois communes étaient autorisées à utiliser des machines à voter. Elles comptaient 1,5 million d’électeurs, soit 3 % du corps électoral. Plusieurs difficultés survenues au cours du premier tour ont à nouveau conduit à de nombreuses critiques répertoriées par le groupe de travail mis en place par le ministre de l’intérieur en septembre 2007.

114 critères techniques
Sur la base des 114 critères techniques fixés par le règlement technique, trois types de machines à voter sont aujourd’hui agréés : les machines ESF1 fabriquées par la société néerlandaise NEDAP et commercialisées par France Élections. Leur agrément a été délivré par un arrêté du 12 avril 2007 ; les machines iVotronic de la société américaine Election Systems & Software (ES&S), distribuées par Berger Levrault et agréées par un arrêté du 15 février 2008 ; les machines Point & Vote plus de la société espagnole Indra Sistemas SA. Le maintien de l’agrément est soumis à un contrôle de la machine tous les deux ans. Le ministère de l’intérieur a indiqué aux sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre que le bureau Veritas a inspecté les machines ESF1 et iVotronic en 2012. En revanche, il ne détient aujourd’hui aucune information sur le matériel Point & Vote plus. Il est précisé, à cet égard, que les constructeurs et organismes certificateurs ne sont pas soumis à une obligation de transmission au ministère des rapports de contrôle.  France élections estime entre 5 000 et 6 000 euros hors taxe (HT) le coût moyen d’équipement d’un bureau de vote. Les frais de maintenance et prestations annexes s’élèvent de 65 à 150 euros HT par bureau –donc par machine- et par élection. Pour Berger Levrault, le coût estimatif de la location d’une machine est de 2 300 euros HT pour une élection à deux tours et de 1 400 euros HT pour une élection à un tour lorsque celle-ci est postérieure à l’élection à deux tours. Ces montants incluent les matériels associés (BIP, Flash card, scellés, pack de communication) et l’ensemble des prestations induites (programmation, paramétrage, formation des présidents de bureau de vote, mise sous scellés, mise en place d’un serveur de centralisation le cas échéant, mise à disposition de techniciens le jour du scrutin, gestion de projet). Le prix de vente de la machine Point & Vote plus d’Indra est estimé
à 3 800 euros environ.

Trois types d’incidents
M. François Pellegrini a recensé trois types d’incidents susceptibles d’altérer la sincérité des résultats du scrutin : un dysfonctionnement de la machine comme celui de Schaerbeek, des rayonnements cosmiques, la malveillance. Celle-ci peut s’exercer par l’introduction d’un logiciel de détournement du vote qui, ensuite, s’autodétruit ou la modification du code du logiciel pour falsifier les résultats. Ces fragilités techniques justifient la procédure rigoureuse et sécurisée de stockage des machines destinée à préserver l’intégrité des équipements. Ce défaut de fiabilité du vote électronique a conduit l’Irlande, en 2009, à renoncer à l’utilisation des machines à voter. Même l’Estonie, à la pointe des nouvelles technologies, préfère le papier au numérique. Ces exigences ont conduit, en 2006, les Pays-Bas à interdire un modèle de machines à voter à la suite d’un grave incident. Leur ambassade indiquait alors à Alain Anziani et Antoine Lefèvre qu’« un certain type d’irradiation des écrans, due à la présence de caractères accentués dans le texte, s’est avérée non sécurisée et pourrait être lue à distance ». Dans le même temps, des chercheurs prouvaient la simplicité à modifier les équipements. Dès lors que la confiance dans le vote était rompue, les machines ont été supprimées. Une étude du Chaos computer club a prouvé que « les appareils utilisés étaient facilement manipulables, sans que lesdites manipulations puissent être perçues par le votant ou par le président de la commission électorale ». Et ce en dépit du fait que les appareils utilisés avaient été agréés par le ministère fédéral de l’intérieur, comme l’exigeait la procédure, après la délivrance d’un avis favorable de l’office fédéral de physique et de technique. Le groupe de travail du ministère de l’intérieur Français (2007) a, notamment, déploré qu’il « se révèle largement insuffisant sur certains points en ce qui concerne la sécurité informatique des machines, ce qui explique également que les trois modèles agréés présentent des niveaux de sécurité relativement différents ».

Exemples de faille
En 2011, une faille découverte dans l´un de ces isoloirs hitech. Une vulnérabilité informatique découverte dans le système de vote électronique Diebold AccuVote. La faille pouvait être utilisée pour altérer les résultats du vote. Bien évidement, ce « bug » ne laisse aucune trace d’effraction. Un dispositif peu couteux, aucune reprogrammation et encore moins devenir dans les jours qui viennent un génie de l’informatique. La vidéo ci-dessous montre comment il était simple de prendre le contrôle quasi complet sur ?la machine. Le plus délirant est que cela pourra se faire, à distance.

Démonter un bureau de vote en 59 secondes… pour le piéger

C’est pourquoi, au terme de leur réflexion, Alain Anziani et Antoine Lefèvre n’étaient pas, en l’état, favorables à la levée du moratoire décidé en 2007. « En définitive, le seul avantage décelé réside dans le gain de temps permis par le dépouillement électronique, indiquent les Sénateurs. Mérite-t-il de prendre, en contrepartie, tous les risques attachés à l’utilisation de l’électronique ? » Alain Anziani et Antoine Lefèvre ne le pensent pas.

Hausse de la fraude bancaire en France

La dernière étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) annonce plus de 700.000 piratages bancaires en France, par an. Voilà qui devient intéressant. Les chiffres de la dernière étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) montre qu’il y aurait eu une hausse de 43% des piratages de données bancaires, en France, entre 2010 et 2013. Plus de 700.000 victimes se sont déclarées.

Le rythme des arnaques à la carte bancaire en France ne cesserait d’augmenter indique le Figaro à la suite de cette étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) relative aux « débits frauduleux sur les comptes bancaires ». Des faits déclarés par des victimes lors d’une enquête « cadre de vie et sécurité » lancée par l’Insee. 14.500 ménages ont été interrogés pour cette enquête.

En 2010, 500.000 cas de fraudes bancaires avaient été annoncés. Trois ans plus tard, 200.000 nouveaux se sont invités dans ce compteur qui ne cesse d’augmenter. A noter que le rapport officiel de l’Observatoire de la Sécurité des Cartes de Paiement (OSCP) sur ce sujet doit être publié en juillet prochain. En 2012 (le site n’affiche aucun rapport pour 2013, ndr) l’OSCP annonçait un taux de fraude pour l’année 2011 à 0,077 % « en légère augmentation pour la quatrième année consécutive« . Cela correspondait à un montant total de fraude de 413,2 millions d’euros (contre 0,074 % et 368,9 millions d’euros en 2010).

La justice belge s’attaque à des pirates russes

La justice Belge souhaite poursuivre des pirates russes qui auraient profité de la crise bancaire de 2008 pour s’attaquer à Dexia. En 2008, Russes et Ukrainiens s’aimaient. En 2008, les pirates de ces deux pays jouaient ensemble. En 2008, plusieurs d’entre eux se sont attaqués aux serveurs de la banque Dexia pour voler des données sensibles et privées. A l’époque, Dexia était dans la tourmente de la crise bancaire mondiale. Des pirates russes avaient volé des données bancaires qu’ils avaient revendu à des cybers escrocs Ukrainiens qui avaient blanchi l’argent, entre autres, via une banque Lettone. Bref, une mondialisation du crime qui avait coûté des millions d’euros à Dexia. L’agence Belga vient d’indiquer que le parquet fédéral souhaite poursuivre plusieurs de ces russes et ukrainiens. Le parquet envisage également de poursuivre une banque de Riga (Lettonie). L’enquête serait terminée, il ne reste plus qu’au juge à réclamer la tête des fautifs.

Gemalto sécurise les 6.000 employés de Red Hat

Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, a été choisi par Red Hat pour mettre en place un système de tokens de sécurité numérique permettant un accès à distance sécurisé à plus de 6000 employés de la société. Red Hat est le premier fournisseur mondial de solutions logicielles en accès libre ( » open source « ) qui s’appuie sur une approche communautaire pour mettre à disposition de ses utilisateurs des technologies cloud, Linux®, middleware, de stockage et de virtualisation fiables et hautement performantes. Le token Protivade Gemalto s’adapte en toute aisance à la technologie d’authentification élaborée de Red Hat permettant aux employés de la société de se connecter au réseau privé virtuel (VPN) et aux applications basées sur le  langage de balisage d’assertion de sécurité (SAML).

Red Hat est à l’avant-garde des technologies open source. Il est donc d’autant plus important pour elle d’être capable de protéger ses informations sensibles par des mesures de sécurité plus élaborées qu’un simple nom d’utilisateur et mot de passe. Grâce au format de sécurité de Gemalto, Red Hat bénéficie d’un accès à distance sécurisé lui offrant un niveau supplémentaire de sécurité. Etant donné l’importance que revêtent pour Red Hat les solutions standards d’accès libre, l’interopérabilité de la solution de Gemalto permet à Red Hat de l’intégrer très facilement à ses systèmes de TI existants et futurs. Le déploiement d’un système d’authentification mutifacteurs offre des avantages supplémentaires qui s’ajoutent aux bénéfices directs pour les entreprises au plan de la sécurité. Il constitue également une mesure préventive qui permet de réduire les coûts que représentent les appels aboutissant aux helpdesks pour la reconfiguration de mots de passe. « Nous avions besoin d’une solution de sécurité offrant les mêmes standards que ceux nous nous attachons à promouvoir et l’assistance produit et  à la clientèle de Gemalto tout au long du déploiement a permis à nos associés d’intégrer facilement et en un clin d’oeil le token au sein de notre processus d’authentification multifacteurs. »  explique Jay Madison, Senior Director, Information and Services, Red Hat.

 

Vade Retro présente « isitphishing », un moteur d’exploration de pages web

Lors de la dernière conférence Messaging Malware Mobile Anti Abuse Working Group (M3AAWG) à San Francisco, Vade Retro Technology, spécialisée dans le développement et la distribution de solutions pour la protection et la classification intelligente de la messagerie, a présenté « isitphishing.org », un moteur d’exploration de pages web. A cette occasion, l’éditeur en a profité également pour annoncer l’ouverture d’une filiale à San Francisco.

« isitphishing.org » est un moteur d’analyse et d’émulation de sites web qui permet de lutter contre le phishing. Ce service collaboratif est développé par Vade Retro Technology et proposé gratuitement (pour une utilisation non commerciale) à la communauté. « En développant notre propre moteur, cela nous permet d’obtenir des performances d’analyse supérieures à celles proposées sur le marché jusqu’à présent » précise Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

Comment ça marche ?
Lorsqu’une requête est effectuée, le service vérifie dans la liste d’URL de phishing déjà connue par les services de Vade Retro si celle-ci est déjà présente. Si l’URL n’est pas connue, le moteur affiche un bouton vert confirmant ainsi que l’adresse ne renvoie pas vers un site frauduleux. Dans le cas contraire, le bouton est rouge confirmant la malveillance de l’adresse URL. Le moteur s’appuie sur différents brevets, règles heuristiques et profils définis par les ingénieurs du laboratoire de Vade Retro. « L’ensemble du scénario s’effectue en moins de 10 secondes et lorsque le moteur reconnaît l’aspect frauduleux d’un site web, il affiche le statut PHISHING » ajoute Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

Vade Retro utilise cette technologie depuis plus de 2 ans pour détecter les phishing sur l’ensemble des retours de ses clients et ses propres honey pots. « Dès qu’un utilisateur qualifie de « Courrier indésirable » un email, celui-ci remonte directement au sein de l’équipe de filtrage de Vade Retro Technology qui l’intègre à son algorithme de score. A ce jour, nous traitons 6 à 7 millions de « Courriers indésirables » par jour » explique Adrien Gendre. « Nous avons décidé de mettre à disposition ce service gratuitement afin de partager notre savoir-faire sur le phishing et pour en faire profiter tous les acteurs dans le but d’aller encore plus loin dans la lutte contre le phishing », commente Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

« isitphishing.org » s’adresse à la fois aux routeurs qui veulent s’assurer de ne pas transmettre de phishing (pour disposer d’une base clients propre et améliorer ainsi la délivrabilité des emails) ; aux hébergeurs qui souhaitent identifier les pages web frauduleuses pour assainir la base de sites web hébergés ; aux éditeurs de solutions de filtrage d’URL pour compléter leur liste d’URL de phishing ; aux FAI pour leur permettre de confirmer les retours utilisateurs et identifier les comptes émettant du phishing et aux banques et autres entités les plus victimes du phishing.

En ouvrant une filiale à San Francisco, Vade Retro Technology souhaite prendre des parts de marché sur le territoire américain. « Il s’agit d’un projet ambitieux pour Vade Retro Technology. Trois personnes seront présentes dès l’ouverture de la filiale. Le but est de s’imposer auprès des hébergeurs et des FAI comme nous avons su le faire en France et sur le continent nord américain, notamment avec OVH », conclut Georges Lotigier, Président de Vade Retro Technology.

 

Prosodie-Capgemini agréé hébergeur de données de santé à caractère personnel par le Ministère de la Santé

Prosodie-Capgemini, spécialiste des applications « Front Office », annonce aujourd’hui son agrément en tant qu’hébergeur de données de santé à caractère personnel. Prosodie-Capgemini a obtenu cet agrément grâce au caractère hautement sécurisé de son activité d’hébergement, sa solidité financière et une pratique éthique de ses affaires commerciales. La dématérialisation croissante des données médicales, l’évolution des systèmes d’information centralisés vers des systèmes collaboratifs, ou encore la multiplication des parties prenantes intervenant sur les actes de santé (usagers, patients, médecins, entreprises…) sont autant de facteurs qui poussent les professionnels de la santé qui souhaitent externaliser l’hébergement de leurs données à caractère personnel, à se tourner vers des partenaires technologiques disposant de systèmes d’hébergement sécurisés.

Prosodie-Capgemini travaille depuis quinze ans sur les processus de gestion de la sécurité, et adresse très sérieusement les questions de disponibilité, intégrité, confidentialité et traçabilité des données de santé tout au long de leur cycle de vie. Cette démarche implique une adhésion humaine forte, engageant la responsabilité des intervenants de Prosodie-Capgemini sur le respect des obligations relatives à la protection des données de santé à caractère personnel. Elle se traduit par une politique de sécurité des données de santé, par une organisation interne spécifique sur le plan des ressources humaines (personnel accrédité) de la communication (campagnes régulières de sensibilisation) et du contrôle (audits internes réguliers), et par la mise en place de mesures de sécurité physiques et logiques avancées. La biométrie, par exemple, fait partie des mesures de sécurité logique mises en place pour renforcer la fiabilité des données et des applications.

« Grâce à notre grande maîtrise des processus de sécurité, nous avons obtenu cet agrément en moins de sept mois de procédure. Prosodie-Capgemini, porteur de cet agrément pour le Groupe, poursuit son investissement sur des solutions à forte valeur ajoutée qui répondent aux attentes des professionnels de la santé ou d’autres secteurs, tant sur le plan de l’innovation que celui de l’accélération de mise sur le marché de nouvelles offres de service » déclare Nicolas Aidoud, CEO de Prosodie-Capgemini.

Donnée de santé à caractère personnel : information relative à la santé d’une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à un ou plusieurs éléments qui lui sont propres.

Le décret n°2006-6 du 4 janvier 2006 définit les conditions d’agrément des hébergeurs de données de santé à caractère personnel sur support informatique. Cet agrément est délivré après une évaluation des capacités des candidats portant sur des aspects financiers, d’éthiques et de sécurité de leur activité d’hébergement.

 

Une victime de Windigo témoigne

Retour sur l’affaire Windigo, qui a été découverte il y a quelques semaines par l’équipe de chercheurs en sécurité d’ESET, en collaboration avec le CERT-Bund (Allemagne), l’agence nationale suédoise de recherche sur les infrastructures réseau (SNIC) et d’autres agences en sécurité. Pour rappel, cette importante opération, contrôlée par un gang de cybercriminels, a généré  des attaques sur plus de 25 000 serveurs UNIX dans le monde entier. A l’apogée de Windigo, ont été envoyés 35 millions de pourriels par jour et 500.000 internautes ont été redirigés vers des sites malveillants. Pour plus d’informations sur Windigo : Communiqué de presse Opération Windigo

Pierre-Marc Bureau, Directeur du programme Security Intelligence d’ESET déclare : «  ESET a investi des mois d’efforts pour analyser, comprendre et expliquer l’Opération Windigo. A l’acmé des analyses, 6 chercheurs ont enquêté. Nous sommes très fiers des résultats actuels et continuons de surveiller la situation. Tous les serveurs n’ont pas été nettoyés et le gang malveillant à l’origine de l’opération contrôle toujours des ressources importantes. Il y a encore beaucoup de travail à effectuer ! »

Résumé de l’entretien avec François Gagnon*, dirigeant d’une entreprise dont les serveurs en France et au Canada ont été les victimes de ces attaques pendant plusieurs semaines. Il explique comment une entreprise internationale peut devenir la proie de cybercriminels sans s’en apercevoir : « Comme toutes les entreprises de notre taille, nous savons que nous sommes la cible de cybercriminels, mais nous n’avions jamais fait l’objet d’une attaque sérieuse. Au début nous n’avions pas mesuré l’ampleur de cette attaque. C’était subtil. Personne n’avait jamais volé nos bases de données. Mais nous ne ressentions pas cela comme une attaque offensive, le malware a été exécuté silencieusement. Je pense que c’est pourquoi il avait infecté tant de serveurs avant que les gens commencent à réagir (…) La première chose que l’on sait dans n’importe quelle entreprise IT est que rien n’est impossible (…) Je suppose que nos serveurs ont été infectés quelques semaines avant. Lorsque nous nous en sommes aperçus, nous avons poussé l’enquête. C’est là que nous nous sommes rendu compte que les serveurs ont été infectés après l’ouverture de tickets avec cPanel. Leurs serveurs étaient infectés et ils ont donc infectés les nôtres via une connexion SSH. (…) Nous avons d’abord pensé à une attaque ciblée, puis nous nous sommes aperçus que beaucoup d’autres entreprises se posaient les mêmes questions avec des récits de comportements étranges sur de nombreux forums. (…) Nous avons rapidement été contactés par ESET qui nous a informé de l’ampleur de l’infection, nous avons très vite été en étroite collaboration. ESET nous a conseillé de nettoyer et réinstaller nos serveurs. Certains serveurs ont été utilisés pour aider les chercheurs à comprendre l’infection. (…) Nous avons été une cible, tout simplement parce que nous avons beaucoup de serveurs, et de nombreux clients en France et au Canada (…). Nous remercions  ESET qui a été réactif pour nous venir en aide (…), nous n’avons pas souffert de graves pertes financières. La réputation de notre entreprise n’a pas été impactée. (…)  Nous sommes pleinement opérationnels aujourd’hui. »

OPERATION WINDIGO

Plus de 500 000 ordinateurs infectés chaque jour par 25 000 serveurs UNIX piratés par un cheval de Troie. L’équipe de chercheurs en sécurité d’ESET®, en collaboration avec le CERT-Bund (Allemagne), l’agence nationale suédoise de recherche sur les infrastructures réseau (SNIC) et d’autres agences en sécurité, ont découvert une vaste campagne d’attaques cybercriminelles qui a pris le contrôle de plus de 25 000 serveurs UNIX dans le monde entier. Baptisée « Windigo » par les experts en sécurité informatique cette campagne d’une ampleur inédite a généré l’envoi de millions de pourriels par les serveurs infectés. Le piratage de ces serveurs n’est en réalité que la 1ère étape de cette opération complexe qui a pour finalité l’infection et le vol d’information des ordinateurs qui s’y connectent.

*A sa demande et pour des raisons de sécurité, le blog WeliveSecurity a utilisé un faux nom pour notre interlocuteur. Le gang derrière Windigo est toujours en fuite et les représailles sont une possibilité. Ce témoignage a été recueilli par Pierre-Marc Bureau.

2,6 millions de CB piratés chez Michaels

En mars dernier, plusieurs grandes enseignes américains annonçaient le pirate de plusieurs millions de données bancaires. Des pirates informatiques étaient passés par là. Alors que les chiffres tombés, la société Michaels étaient averti du probable passage dans ses serveurs d’un visiteur malveillant. L’entreprise, après deux mois d’enquête, vient de confirmer le vol d’environ 2.6 millions de données de cartes de paiement. Les données compromises : numéros de CB, la date d’expiration pour les cartes de paiement. Michaels indique dans son communiqué de presse « Qu’il n’existe aucun preuve de la consultation (par le pirate, Ndr) des noms, codes PIN et autres adresses des adresses ». Le piratage aurait eu lieu entre le 8 mai 2013 et le 27 Janvier 2014. L’entreprise déclare que ce piratage n’a touché que 7% des cartes utilisées dans les magasins Michaels au cours de cette période. A noter que, toujours selon le service presse de l’enseigne, une filiale de l’enseigne Aaron Brothers a également été touchée entre le 28 juin 2013 et le 27 février 2014. Une violation informatique qui a ciblé 54 de ses boutiques pour environ 400.000 cartes. La société parle d’un malware « identifié et bloqué. Ce malware ne présente plus aucune menace lors de vos achats chez Michaels ou Aaron Brothers« .

Selon une étude publiée par le Pew Research Center (1), 18% des américains ont été victimes en 2014 d’un vol de données en ligne. Il s’agit notamment d’informations sensibles telles que des numéros de sécurité sociale, des numéros de cartes de crédit et d’autres infos bancaires. Le chiffre est en augmentation de 11% par rapport à 2013. Cette hausse des vols a touché tous les groupes d’âge, bien que les utilisateurs les plus impliqués aient entre 18 et 29 ans. La recherche PEW a également montré que 5 % des Américains sont préoccupés par la quantité de renseignements personnels en ligne. Le pourcentage était de 33% en 2009. La hausse n’est toutefois pas surprenante, étant donnée l’utilisation croissante des réseaux sociaux et autres services en ligne.

Sécurité: le vol de données en ligne se développe aux États-Unis
Au-delà de ces mauvaises nouvelles, cette information a le mérite de sensibiliser les utilisateurs sur la nécessité et le devoir de naviguer en toute sécurité. Outre l’affaire Heartbleed et après les 2,9 millions de comptes impliqués dans l’attaque sur Adobe en octobre dernier et les 4,6 millions de comptes Snapchat piratés en février, les utilisateurs se doivent être de plus en plus conscients des enjeux.

A noter qu’en France, peu ou pas de communication des sociétés victimes de fuites, piratages, … Ne pensez pas que ce genre d’attaque n’existe pas, bien au contraire, malheureusement. Nous vous en parlons souvent. Il est bon de rappeler l’article 34 de la loi Informatique et Libertés qui impose au responsable de traitement de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les données à caractère personnel. Le responsable de traitement doit se tenir informé et réagir lorsqu’une faille est découverte. « Ne pas corriger une faille de sécurité connue et pour laquelle des correctifs sont proposés est susceptible de constituer un manquement à l’obligation de sécurisation imposée aux responsables de traitement. » indique la CNIL.

Piratage chez SEDO ?

Avec plus de 2 millions de membres du monde entier et des échanges de domaines en plus de 20 langues, Sedo est la première plate-forme mondiale d´achat-vente de noms de domaine. Autant dire qu’elle attire les regards des « financiers » du web, des webmasters mais aussi des pirates informatiques. Il semble que ces derniers soient rentrés dans la danse, ce samedi 12 avril. « Nous tenons à vous informer que le site Sedo a été la cible d´une attaque informatique révélant une faille de notre système de sécurité, jusqu’alors inconnue, souligne l’entreprise basée à Cologne. Ainsi un email intitulé « Activation de votre compte » a été envoyé illicitement à un nombre limité de nos clients« .

Une enquête immédiate à ce sujet a révélé que les adresses mails exploitées ont été trouvées directement dans le service proposé par Sedo. « Aucunes autres données n’ont été compromises : aucun mot de passe ou autres informations associées au compte n´ont été rendus publics » indique le géant du web. Les services de Sedo ont pallié à cette faille dès que celle-ci a été détectée et tout accès non autorisé a été bloqué. « Vous n’avez pas besoin de prendre d´ultérieures mesures pour protéger les données renseignées dans votre compte. Enfin si vous avez cliqué sur le lien contenu dans l’email non autorisé, cela n´aura aucune conséquence nuisible« .

 

Le Bitcoin : populaire mais risqué

Selon l’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » réalisée par Kaspersky Lab, les malwares ciblant le Bitcoin sont devenus « monnaie courante » en 2013. Le nombre d’attaques contre cette crypto-monnaie a ainsi été multiplié par plus de 2,5 pour atteindre un nombre de 8,3 millions incidents recensés. Créé notamment pour permettre des paiements anonymes sur Internet, le bitcoin rencontre un immense succès depuis quelques années. Début 2013, il s’échangeait au cours de 13.6$ et en décembre dernier, il culminait au taux record de 1200$. Au fil de l’année, le cours de la monnaie virtuelle a connu des hauts et des bas mais, depuis avril 2013, il n’est jamais descendu à moins de 80$. Ce phénomène a inévitablement attiré l’attention des escrocs. Pour compliquer le problème, les bitcoins sont souvent une proie facile pour les cybercriminels : si les utilisateurs les stockent sur leurs ordinateurs sous une forme non cryptée, il suffit aux pirates de s’approprier le fichier du « portefeuille » pour obtenir les informations relatives à son contenu et accéder au compte de leur victime.

Sur la trentaine d’échantillons de malware financiers, étudiés dans le cadre de l’étude de Kaspersky Lab, neuf concernaient un programme conçu pour voler des bitcoins. Ceux-ci représentaient au total 29 % des cyberattaques financières s’appuyant sur des applications malveillantes. Les outils employés par les cybercriminels pour dérober des bitcoins peuvent être classés en deux catégories. La première se compose de programmes destinés au vol des fichiers de portefeuille. Les applications de la seconde catégorie installent un logiciel qui génère des bitcoins (opération dite de « mining ») sur un ordinateur infecté. Dans l’absolu, les voleurs de portefeuille de bitcoins ont perpétré deux fois plus d’attaques en 2013. Cependant, les outils de « mining » se sont développés plus rapidement.

« En 2013, la valeur du bitcoin a été multipliée par plus de 85, ce qui a bien entendu attiré l’attention des cybercriminels. Vers la fin de l’année, le nombre d’utilisateurs attaqués par des malwares ciblant les bitcoins a commencé à se rapprocher de celui des victimes de cybermenaces bancaires plus classiques. Les détenteurs de bitcoins doivent donc être particulièrement prudents car il est quasiment impossible de récupérer l’argent virtuel volé. C’est le risque inhérent à l’utilisation d’une crypto-monnaie qui circule sans aucun contrôle des pouvoirs publics », commente Sergey Lozhkin, chercheur senior en sécurité pour Kaspersky Lab.

Pourcentage d’utilisateurs attaqués par différents types de malware chaque mois

Plus d’utilisateurs donc plus de risques, comment lutter ?
Pour une utilisation sécurisée des crypto-monnaies, les experts de Kaspersky Lab conseillent de conserver les fichiers de portefeuille sur des supports cryptés. Pour un stockage à long terme, l’utilisateur pourra transférer la somme virtuelle dans un portefeuille dédié et en noter les détails sur le papier. Il importe également d’installer sur l’ordinateur une protection fiable contre les logiciels malveillants, via une solution éprouvée de sécurité Internet. L’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » s’appuie sur des données fournies bénévolement par les participants du réseau Kaspersky Security Network. KSN est une infrastructure mondiale distribuée dans le cloud et conçue pour traiter rapidement des données anonymisées relatives aux menaces rencontrées par les utilisateurs des produits Kaspersky Lab.

 

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan lutte contre le spam

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan est le fruit de la fusion de 3 établissements (le Centre Hospitalier Général et l’hôpital Nouvielle en 1982 et le Centre Hospitalier des Landes en 2000). Il propose une offre de soins complète et spécialisée dans les grandes disciplines médicales et chirurgicales, obstétrique, psychiatrie, moyen et long séjours. Le CH est implanté sur 4 sites principaux et quelques sites d’hôpitaux de jour.

Le Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan dispose d’une capacité de plus de 1200 lits et places et emploie plus de 2300 salariés, dont plus de 200 médecins. Le CH de Mont-de-Marsan met à disposition une offre de soins complète, organisée et de haute technicité. Le CH dispose d’un service informatique dédié qui gère l’ensemble des applications et du système d’information des différents sites.

Contexte
Le CH de Mont-de-Marsan disposait d’une solution de sécurisation des messageries qui ne lui apportait pas satisfaction. Celle-ci se contentait de taguer les spams, sans les filtrer, et les mécanismes de classification étaient assez peu efficaces. La DSI du Centre Hospitalier s’est donc mise à la recherche d’une autre solution.

Mise en œuvre
Le CH Mont-de-Marsan a opté pour le boitier MailCube de Vade Retro, installé dans l’établissement central, via l’intégrateur AKTEA (Bordeaux). Cette application s’est parfaitement intégrée à l’architecture de messagerie existante. « La classification et la mise en quarantaine des mails fonctionnaient alors efficacement. Si quelque chose passait tout de même à travers les mailles du filet, la correction était rapidement effectuée » explique Philippe Viard, Directeur des Systèmes d’Information au CH Mont-de-Marsan. En septembre 2013, lorsque la solution a du être renouvelée, le service informatique a adopté la nouvelle version de MailCube.

L’installation s’est déroulée en toute simplicité et rapidement, avec un paramétrage personnalisé. La mise en œuvre s’est accompagnée d’une formation pour sensibiliser les utilisateurs à l’existence de mails dangereux et d’un transfert de compétences. Une documentation explicative élaborée par Vade Retro a également permis une rapide prise en main et une autonomie à l’ensemble des utilisateurs.

Avec cet outil, l’utilisateur gère lui-même le niveau de sécurité de sa messagerie. Il apporte les ajustements au filtrage automatique de Vade Retro dont il a besoin. Il reçoit en effet la liste des messages mis en quarantaine, selon l’émetteur ou le domaine et il peut en réponse au niveau de sa messagerie lever l’alerte ou au contraire rejeter le mail. Un cran au-dessus, le message peut être déclaré spam de manière centralisée, c’est-à-dire pour l’ensemble de l’établissement. « Nous considérons le personnel suffisamment responsable pour lui laisser cette marge de manœuvre sachant que, par ailleurs, les antivirus et composants de filtrage d’URL apportent une protection contre les pièges inclus dans des mails frauduleux », ajoute Philippe Viard, DSI du CH de Mont-de-Marsan.

La solution MailCube de Vade Retro filtre les indésirables (spam et virus) puis classe le Graymail (newsletters, publicités et alertes réseaux sociaux) dans un dossier à part. Le Graymail représente 50 % des mails légitimes reçus dans l’inbox après un bon antispam. La MailCube permet d’organiser et d’optimiser sa boîte de réception tout en laissant le contrôle à l’administrateur. Ce dernier dispose d’un champs d’actions pour chaque catégorie : « drop, tag ou quarantine » . Le taux d’identification de la typologie des emails est de 99,8 %.

Bénéfices
« La solution acquise apporte une grande simplification dans l’administration » précise Philippe Viard. « Le paramétrage, dans sa majorité préprogrammé avec des valeurs par défaut, correspond à nos besoins. De temps en temps, un spam remonte ; il est alors envoyé au support et quelques heures après il est bloqué. Nous avons la main sur le blocage ponctuel du mail mais pour un spam de diffusion massive, il est plus efficace de l’envoyer à l’éditeur qui l’intègre dans son algorithme de score ».

Le CH de Mont-de-Marsan prévoit d’adopter l’outil de désinscription sécurisée aux messages publicitaires. L’utilisateur pourra alors cocher les mails publicitaires (différents des spams) qu’il ne souhaite plus recevoir. C’est le moteur qui activera le lien de désinscription, et en quelques secondes, le désabonnement sera effectué.  « Cette nouveauté apportera un réel confort pour l’utilisateur et une réelle sécurité, surtout lorsque l’on sait que certains liens de désinscription peuvent pointer vers des virus ou des sites de phishing » conclut Philippe Viard, DSI du CH de Mont-de-Marsan.

Que dit l’histoire de Heartbleed à tous les utilisateurs d’Internet ?

La vulnérabilité Heartbleed est l’une des plus importantes failles découverte sur Internet depuis 10 ans. Depuis mars 2012, une part considérable des serveurs sur Internet a été vulnérable à des attaques qui ne laissent pas de traces, et peuvent accéder à des informations essentielles (identifiant, mot de passe, informations personnelles, numéro de carte de crédit, clé de cryptage). Cette vulnérabilité a été révélée publiquement le 7 avril, mais il est impossible de connaître l’étendue des dommages qui ont eu lieu avant le 7 avril ou même depuis.

La vulnérabilité Heartbleed arrive comme une piqure de rappel de deux faits importants lié à la sécurité personnelle sur Internet, à l’heure où tant de nos informations personnelles sont désormais sur Internet : Il est vital d’utiliser un mot de passe diffèrent sur chaque site web. Cela limite les risques, même en cas d’une faille  – les dommages ne pourront s’étendre. Si vous réutilisez le même mot de passe sur plusieurs sites web, vous êtes clairement exposé et vous devriez modifier cela au plus vite.

« Vous devriez changer tous vos mots de passe le plus rapidement possible, confirme Emmanuel Schalit, CEO de Dashlane, car chacun d’entre eux a pu être dérobé, et vous assurez que vous utilisez un mot de passe différent pour chaque site web« . De plus, pour les sites web les plus importants (voir ci-dessous, NDR DataSecurityBreach.fr), vous devriez probablement changer vos mots de passe dans les 10 jours, au cas où les sites en questions n’auraient pas encore appliqué les correctifs nécessaires depuis le 7 avril.

Heartbleed prouve que dans le monde numérique d’aujourd’hui, il est devenu impossible d’être en sécurité si vous n’utilisez pas un gestionnaire de mots de passe comme Dashlane. Premièrement car c’est la seule façon d’avoir des mots de passe forts et uniques sur chaque site web et d’être capable de les changer rapidement et sans effort. Deuxièmement parce que les gestionnaires de mots de passe sont conçus de telle manière que les données de leur utilisateurs ne peuvent pas être compromises par ce type de vulnérabilité, car les gestionnaires de mots de passe de qualité comme Dashlane n’ont pas accès aux clés de chiffrement de leurs utilisateurs.

Les sites les plus utilisés
Facebook annoncé avoir ajouté des protections supplémentaires avec OpenSSL. Des sécurités avant l’annonce de la faille de sécurité. Facebook a tout de même conseillé de changer les mots de passe. Même proposition pour Tumblr. Twitter n’a rien dit… pour le moment. Google a confirmé des problèmes avec OpenSSL. Google Chrome et Google OS ne sont pas concernés. Google, lui aussi, que nous changions nos mots de passe. Yahoo Mail, Yahoo Finance, Yahoo Sports, Flickr ont été sécurisés. Changement de mot de passe conseillé, comme pour DropBox. Hotmail n’utilise pas  OpenSSL. Même confiance chez eBay et Paypal.