Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

Un pirate informatique Moldave jugé en Suisse

Un pirate informatique Moldave, qui avait piraté une banque américaine de Floride, vient d’être condamné par la justice Suisse.

L’homme âgé de 38 ans vient d’écoper d’une amende de 1,5 millions de francs Suisses, de quelques mois de prison et se retrouve avec une expulsion vers les Etats-Unis qui risquent de lui coûter encore plus cher. A noter que la justice a pu saisir 12 millions de francs (plus de 9 ,8 millions d’euros) que le pirate possédait sur six comptes bancaires qu’il possédait.

Avec 6 passeports en poche, le voleur numérique aurait, via ses actes de piratages et ses complices, transféraient quelques 200 millions de francs Suisse (+164 millions €). Il avait réussi à pirater des comptes bancaires de la Warrington Bank en piégeant une caissière, via un mail malveillant. Il lui avait dérobé ses identifiants de connexion qui avaient permis par la suite à opérer des dizaines de paiements frauduleux. (Le Matin)

Hub sécurisé de services cloud

Orange Business Services intègre Salesforce à Business VPN Galerie, son hub sécurisé de services cloud.

Les entreprises pourront accéder à l’ensemble des solutions cloud Salesforce à travers le réseau « cloud-ready » d’Orange Business Services A l’occasion de la tenue du Salesforce World Tour à Paris, Orange Business Services a annoncé l’arrivée de Salesforce au sein de son écosystème de services cloud disponibles sur Business VPN Galerie. Lancé en 2010, Business VPN Galerie est le premier hub mondial reliant les clients VPN d’Orange Business Services à des services cloud à travers des passerelles entièrement sécurisées.

Grâce à Business VPN Galerie, les entreprises accèdent aux infrastructures et aux applications cloud d’Orange et de ses partenaires en bénéficiant des avantages d’un réseau privé conçu pour les besoins du cloud, dit « cloud-ready ». Elles bénéficient ainsi de services de management et de support de bout en bout ou encore de garanties de fiabilité, de performance et de sécurité. Les clients peuvent par ailleurs conserver leurs moyens d’accès utilisateur existants, ainsi que les politiques relatives à la sécurité de leur entreprise. « Business VPN Galerie a été la première offre réseau « cloud-ready » du marché. En interconnectant Business VPN Galerie et Salesforce, nous enrichissons considérablement l’écosystème d’applications disponibles sur Business VPN Galerie », déclare Didier Duriez, Senior Vice President Global Solutions and Services chez Orange Business Services.

L’association des solutions Orange Business Services et Salesforce permet ainsi aux entreprises de bénéficier simultanément des avantages de leur réseau VPN et de la flexibilité de salesforce.com, pionnier du modèle cloud. « Les entreprises doivent renouveler leurs manières d’interagir avec leurs clients pour se développer dans le monde connecté qui est le nôtre aujourd’hui », indique Olivier Derrien, Vice Président de salesforce.com. « En intégrant Salesforce.com à Business VPN Galerie, Orange Business Services soutient les entreprises dans cette transformation majeure. » Actuellement, Business VPN Galerie fournit des services à plus de 700 entreprises multinationales sur plus de 15 000 sites.

Aujourd’hui, pas moins de 20 services cloud d’Orange Business Services et de ses partenaires sont disponibles à travers Galerie.

Nécessité d’inspecter le trafic chiffré en entreprise

Aujourd’hui Internet est le principal vecteur de menaces pour l’entreprise, qu’il s’agisse de menaces massives ou ciblées. Cela concerne toutes les formes d’utilisation d’Internet, aussi bien les sites web classiques, l’Internet 2.0 avec des pages web dynamiques, les applications web et utilisant le Cloud, les réseaux sociaux etc…

L’usage d’Internet évolue avec les nouvelles technologies, les employés utilisent de plus en plus de solutions liées au Cloud, des applications web, des terminaux mobiles et même leur propre équipement informatique. L’Internet mobile représentait 40% des connexions à Internet selon la dernière étude de l’INSEE. Quelques soient ces évolutions et les suivantes, tous ces usages utilisent les flux Internet, et donc le vecteur de propagation des menaces ne change pas.

Toute entreprise devrait être en mesure de protéger ses actifs. Pour cela, elle se doit d’être capable d’analyser la totalité des flux transitant par Internet pour pouvoir bloquer les menaces connues et identifier les objets qui pourraient être des menaces inconnues. Elle doit donc pouvoir inspecter 100% du trafic.

L’accroissement du trafic chiffré

On constate une augmentation importante du volume des flux chiffrés sur Internet. On estime, en moyenne, que le trafic chiffré représente déjà entre 25 et 35% du trafic web entrant dans les entreprises. Hors si auparavant le trafic chiffré était à l’initiative de l’utilisateur qui souhaitait garantir la confidentialité de ses informations lorsqu’il se connectait à certains sites comme les sites bancaire, l’administration, un paiement en ligne… désormais ce n’est plus le cas. Le plus simple exemple est de taper l’adresse http://www.google.fr dans votre navigateur. Surprise, c’est l’adresse https://www.google.fr  qui apparaîtra quand la page va s’afficher. C’est le serveur de Google qui a lancé le chiffrement de cette connexion, sans que vous l’ayez demandé.

Force est de constater que la majorité des sites et applications sur Internet chiffrent leur trafic sans que l’utilisateur en ai fait la demande. Et ce phénomène ne va aller qu’en s’accélérant. Pour preuve, Google a récemment annoncé qu’il référencerait mieux dans son moteur de recherche les sites utilisant un trafic chiffré. Quand on connait l’importance d’avoir un bon référencement dans le premier moteur de recherche du monde, on comprend aisément que la majorité des sites web vont accélérer leur passage au trafic chiffré ! Autre donnée qui va dans le même sens, le laboratoire indépendant NSS Labs estime que le trafic chiffré connait actuellement une croissance de 20% chaque année.

Même si l’utilisation du SSL est censée accroitre la sécurité des données qui transitent, cela pose un vrai problème pour les entreprises. Car dans ces 25 à 35% des flux Internet qui sont chiffrés, les outils de sécurité déployés par l’entreprise ne peuvent pas effectuer leurs missions correctement, quel que soit l’outil utilisé : un anti-virus, un IPS, du contrôle de contenu, un SIEM…

On estime que 80% des attaques complexes (APT – Advanced Persistent Threat) utilisent les connections SSL. La découverte de la faille HeartBleed a montrée au grand jour à quel point un problème sur le trafic chiffré pouvait toucher les entreprises. La grande majorité des entreprises ont dû prendre des dispositions suite à cette découverte.

Que doit faire l’entreprise pour garantir sa sécurité face à la croissance des flux chiffrés ?

Pour garantir le même niveau de sécurité, il faut que l’entreprise soit capable de déchiffrer les trafics SSL, et la technique existe depuis plusieurs années, le « Man in the Middle ». Cela n’est pas si simple à mettre en œuvre. D’abord, l’entreprise doit respecter les réglementations et donc elle doit mettre en place des politiques de déchiffrement, c’est-à-dire définir ce qui doit être déchiffré et ce qui ne doit pas l’être, avec la mise en place de catégories de sites, de type de profils d’utilisateurs etc… Il faut également que le processus de déchiffrement n’ai pas d’impact sur l’expérience utilisateur, hors cela consomme beaucoup de ressources de déchiffrer un flux Internet.

Une étude récente du NSS Labs (un test sur 7 firewalls de dernière génération) montre que l’impact sur le déchiffrement est double :

– En premier lieu cette opération entraine une diminution drastique de la capacité de traitement globale et une baisse des performances de 74% ! Et ces résultats ne concernent que les sites web utilisant une clé de chiffrement de 512 ou de 1024 bits. La chute des performances atteint 80% lorsque les clés de chiffrement utilisées sont de 2048 bits.

– Deuxièmement, l’étude constate également une diminution très important du nombre de transactions traitées par ces firewalls, pourtant de nouvelle génération, la baisse allant de 86,8% (avec des clés de 512 bits) jusqu’à 92.28% pour des clés de 2048 bits.

Il faut prévoir que cette baisse de performances va être accentuée dans les déploiements de l’infrastructure de sécurité « en silo » c’est à dire où chaque outils de sécurité fonctionne indépendamment.

Que faire ?

Dans un monde idéal, l’entreprise doit pouvoir bénéficier d’une technologie haute performance capable de d’effectuer du déchiffrement à haute vitesse (40 Gbits), sur laquelle l’entreprise sera en mesure de mettre en place une politique de déchiffrement basé sur le contexte (catégorie de site, provenance, destination, profil d’utilisateur…) et qui devra être en capacité d’alimenter différentes solutions de sécurité afin de garantir qu’une fois déchiffré, le trafic bénéficie du même niveau de contrôle que le trafic en clair. (Par Dominique Loiselet, Blue Coat)

Risques de violation de données liés à la sécurité d’impression

Dans l’environnement commercial actuel, les entreprises ont plus tendance à subir les dangers de faiblesses subtiles et dissimulées que ceux de menaces puissantes et évidentes.

Avec l’évolution de la technologie, les entreprises modernes se développent constamment pour répondre aux besoins du monde du travail. Malheureusement, la conséquence de cette évolution peut être que des fonctions de sécurité d’impression peuvent passer inaperçues. Ce problème n’est pas forcément majeur, mais une étude réalisée par Ponemon en 2013 indique que les violations de données peuvent coûter jusqu’à 5 millions de US$ par an dans certains pays. L’étude révèle aussi qu’un pourcentage important de ce chiffre était dû à un manque de solutions d’impression sécurisée pour protéger les entreprises des violations de données.

Découvrir les risques

On estime qu’il existe trois types principaux de violations de données en raison d’une sécurité d’impression inadéquate. La plus courante est la violation de données avec intention de nuire. Quand les données privées et sensibles sont imprimées régulièrement, si elles tombent entre de mauvaises mains, les conséquences peuvent être coûteuses pour l’entreprise. Les violations de données sont devenues plus courantes au fur et à mesure que les entreprises utilisent le Cloud dans leur travail. Les informations sont maintenant plus faciles à extraire car elles peuvent être interceptées de façon virtuelle au lieu de les récupérer sur place. Le risque de vol interne existe toujours.

L’erreur humaine peut aussi être un facteur entraînant des violations de données. Choisir accidentellement la mauvaise imprimante de bureauet envoyer un document sensible sur le mauvais réseau peuvent avoir des conséquences graves pour l’entreprise. Éliminer l’élément humain de ce processus n’éliminera pas nécessairement le problème. Si un réseau d’impression est connecté de façon incorrecte au Cloud, les documents peuvent se perdre. L’erreur humaine n’a donc rien à voir dans ce cas.

Éviter les risques

Les entreprises qui traitent de données sensibles ont des mesures de sécurité leur permettant de protéger leur propriété intellectuelle. Appliquer ces mesures de sécurité aux réseaux d’impression contribue à réduire le nombre de violations de données. La première mesure à prendre pour protéger la sécurité des réseaux d’impression est d’introduire des contrôles des privilèges d’impression des collaborateurs. Il est possible de réduire le nombre de vols internes en réduisant le nombre de collaborateurs ayant accès et pouvant imprimer des données sensibles. Il est toujours possible de contourner un système de sécurité et donc de réduire l’erreur humaine. Les données peuvent toujours être violées.

Quand vous mettez en place un réseau d’impression sécurisé, il est important de faire appel à un spécialiste informatique car les erreurs de programmation et de mise en réseau peuvent affecter la précision des réseaux et donc être plus coûteux au long terme. Si le réseau est mis en place correctement, la fonction de mode d’impression sécurisé, courante sur la plupart des appareils compatibles avec le Cloud, peut réduire considérablement le nombre de violations de données provoquées par des défaillances informatiques. Bien entendu, ceci dépend de la précision d’installation du réseau de sécurité

Si la gestion de la sécurité d’impression est bien planifiée et mise en place, la protection de la propriété intellectuelle d’une entreprise sera simple et les violations seront réduites de façon considérable.

Paiement par reconnaissance d’empreinte digitale

L’empreinte digitale comme alternative possible au code confidentiel / Le premier prestataire européen de paiement multicanal se donne pour objectif d’améliorer continuellement l’expérience de ses utilisateurs.

Avec pour objectif d’améliorer en permanence l’expérience des utilisateurs grâce à des innovations ingénieuses, Yapital, premier prestataire européen de paiement multicanal, teste actuellement le paiement par reconnaissance d’empreinte digitale. Cette technologie pourrait être amenée à remplacer la saisie d’un code confidentiel lors du paiement par smartphone.

Pour Oliver Kress, premier vice-président de Yapital chargé de l’innovation, le groupe « revendique sa capacité à pouvoir rendre très rapidement opérationnel tout nouveau procédé technique susceptible d’améliorer l’expérience des utilisateurs. Dès que les principaux fabricants de smartphones ont intégré à leurs produits des dispositifs de reconnaissance d’empreinte digitale, nous avons aussitôt lancé les expérimentations.  » Le but étant de déterminer si ces nouvelles technologies satisfont aux exigences de Yapital en termes d’ergonomie et de sécurité. » Le dispositif doit être simple, sûr et intuitif pour le consommateur. Si c’est le cas, alors nous le proposerons « , dit Oliver Kress.

Le paiement par reconnaissance d’empreinte digitale constituerait la troisième innovation d’importance du prestataire de paiement multicanal au cours de cette seule année : en 2014, Yapital a en effet déjà présenté l’intégration du Bluetooth Low Energy (BLE) et l’achat par flash du code QR directement depuis un support publicitaire, une affiche ou à travers une vitrine.

Prim’X annonce la certification EAL3+ de ZonePoint sa solution de chiffrement des bibliothèques SharePoint

Décernée par l’ANSSI, ce haut niveau de certification de ZonePoint permettra d’utiliser la solution de Prim’X afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.

Prim’X, éditeur de solutions de chiffrement pour la sécurité des données, annonce la certification Critères Communs EAL3+ et la qualification par l’ANSSI de ZonePoint, sa solution permettant de sécuriser le partage de documents en entreprise et donc les espaces de travail collaboratif sous Microsoft SharePoint.

ZonePoint apporte la confidentialité des documents dans les bibliothèques MS SharePoint en assurant le cloisonnement cryptographique des documents entre utilisateurs, groupes de travail ou catégories de personnel. Les documents sont chiffrés en permanence sur les serveurs SharePoint. A aucun moment, il n’y a de passage des données en clair sur les serveurs. Les documents sont chiffrés/déchiffrés localement sur les postes de travail avec la clé de l’utilisateur.

« C’est grande satisfaction pour nous de recevoir cette nouvelle certification Critères Communs de la part de l’ANSSI », déclare Michel Souque, Président et co-fondateur de Prim’X. « Le développement des plateformes de synchronisation de contenus (ECM), des services Cloud et la croissance du volume des données entrainent des problématiques de sécurité liées au partage de documents en entreprise. Grâce à cette certification, les entreprises cherchant une solution fiable et éprouvée pour partager des données et des documents chiffrés, via des plateformes de synchronisation de contenus dans le Cloud, et plus particulièrement SharePoint peuvent désormais s’appuyer en toute confiance sur ZonePoint. »

« Cette certifications souligne une nouvelle fois notre engagement d’excellence dans la durée, tant en terme de qualité du processus de développement, qu’en terme de maîtrise des techniques cryptographiques et des recommandations de l’ANSSI » complète José Lavancier, Directeur des projets de Certification de Prim’X. « Elles apportent à nos clients la confiance dans toute la gamme de nos produits  et leur garantissent une maitrise continue du processus d’évaluation. »

Cette certification de ZonePoint de Prim’X permet désormais d’utiliser la solution afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.

Le corsaire Jean-Bart sécurise ses terminaux mobiles

La Communauté Urbaine de Dunkerque, avec 18 communes et 200.000 habitants sous sa coupe, a choisi Good Technology pour sécuriser ses terminaux mobiles tout en garantissant la séparation des données privée et données professionnelles. La communauté urbaine  a été une des premières collectivités territoriales françaises à se soucier de la protection des données professionnelles et personnelles de ses cadres et dirigeants en situation de mobilité.

Ce qui a soulevé la question ? La sortie de l’Iphone 3GS sur le marché français, en 2009. « Tout à coup, les téléphones BlackBerry – dont étaient équipés le Directeur général, le Directeur général adjoint et  quelques proches collaborateurs – ont semblé dépassés » se souvient Alain Vanlichtervelde, en charge de l’intégration et de la gestion des plates formes informatiques pour la Communauté urbaine. La réponse la plus rapide aurait alors été de renouveler les terminaux, tout simplement. Sauf que les insuffisances et risques de cette option sont immédiatement apparus aux yeux du Directeur général adjoint et d’Alain Vanlichtervelde. « L’Iphone étant très ouvert, avec des usages très larges, nous avons vite compris que nous devions trouver une solution pour sécuriser les données professionnelles, explique ce dernier. Il fallait notamment que nous puissions les effacer à distance en cas de perte ou de vol de l’appareil ».

Après une analyse des offres disponibles sur le marché, c’est finalement la solution Good For Enterprise qui a été retenue, pour deux raisons majeures. Sa fiabilité bien sûr. « La technologie du container est clairement apparue comme la plus sûre de toutes celles que nous avons examinées », confirme Alain Vanlichtervelde. Seconde raison : elle seule permettrait une stricte séparation entre les données personnelles et professionnelles sur les appareils. « Un critère clef, car certains cadres ont rapidement exprimé le souhait de consulter leur messagerie professionnelle sur leur téléphone personnel » explique le Directeur des systèmes d’information de la CUD. A l’époque, on ne donnait pas encore de nom à ce phénomène aujourd’hui très répandu, le « Bring Your Own Device »…

Certes, une légère dose de pédagogie a été ensuite nécessaire pour que les cadres et dirigeants concernés s’approprient la solution de Good Technology. « Certains avaient précédemment testé un logiciel de messagerie de push qui s’intégrait très bien avec l’Iphone, et ils en étaient satisfaits » explique en effet Alain Vanlichtervelde. Mais cette solution ne comportait pas la technologie du conteneur, et l’impératif de sécurité a primé. « François VILAIN Directeur général adjoint, Pierre MELEROWICZ DSI et moi-même avons insisté – en entretien individuel parfois – sur la nécessité première de garantir la confidentialité des données, et du carnet d’adresses en particulier, se souvient ce dernier. Finalement le message a été compris et la solution a été bien adoptée ». Seul petit souci : certains appareils de quelques cadres se sont révélés poser quelques problèmes avec la solution de Good Technology, « du fait du manque de mémoire disponible dû en partie à la surcouche de l’opérateur de téléphonie,» explique Alain Vanlichtervelde.

Début 2014, 70 cadres et dirigeants de la Communauté Urbaine de Dunkerque étaient ainsi équipés avec la solution Good For Enterprise – à la fois sur tablette et smartphone pour les seconds. Principales fonctionnalités utilisées ? « Avant tout l’accès à la messagerie professionnelle en situation de mobilité, puis la lecture de documents », répond Alain Vanlichtervelde. Ce dernier peut en effet consulter à tout moment les statistiques d’utilisation…  et s’assurer ainsi que les services mis à disposition ont un réel intérêt.

Parmi ses nombreux projets, le Directeur des Systèmes d’Information de la Communauté urbaine évoque un renforcement de la collaboration avec la ville de Dunkerque, les deux collectivités étant de taille comparables. Nul doute que la sécurité des données professionnelles sera un des sujets de discussion…

Quand Twitter diffuse des cartes de crédit

Extrait de la page du bot sur Twitter

Etonnant jeu que celui effectué par des centaines d’internautes, sur Twitter. Ces amateurs pas comme les autres du portail de micro blogging américain sont tellement content de posséder une carte bancaire (credit card, debit card, …) qu’ils en diffusent des photographies, dans l’espace du petit oiseau.

Totalement idiot, surtout que certains diffuseurs placent les informations sensibles (les 16 chiffres, la date de validité, certains même le CVV) à la portée du premier surfeur qui passerait par là.

Plus dingue encore, un bot, un robot Twitter baptisée « besoin d’une carte de crédit« , intercepte les messages et les répertories dans un compte Twitter dédié. Bilan, plusieurs centaines de photos, une cinquantaine de vidéos. Depuis 2012, Twitter laisse faire.

Pour l’américain, les Twitteriens sont responsables de ce qu’ils diffusent ! Bilan, faut pas pleurer si votre CB se retrouve sur Need a Debit Card.

 

3 entreprises sur 4 stockent leurs clés de chiffrement dans leurs applications

Personne n’est à l’abri d’une faille de sécurité.

Les révélations récentes de chercheurs de l’université de Columbia Engineering concernant la possibilité de récupérer des clés secrètes Facebook, Amazon ou Linkedin dans Google Play, l’App Store d’Android, ne sont qu’un exemple de plus qui doit contribuer à alerter les entreprises qui continuent de stocker les clés de chiffrement dans leurs applications. Les données sensibles et la propriété intellectuelle ne sont en sécurité que si les clés utilisées pour les chiffrer le sont. Quand ces clés sont stockées dans des serveurs qui stockent également les logiciels elles sont susceptibles d’être compromises ou perdues.

Pourtant, d’après une étude SafeNet récente, 74% des organisations stockent leurs clés de chiffrement dans leur logiciel. Pour des spécialistes en sécurité IT cette stratégie est comparable à laisser les clés de sa maison sous le paillasson. Il est plutôt conseillé de faire appel à des plateformes spécifiquement dédiées à la gestion de clés et qui permettent de stocker et gérer les clés dans un équipement matériel où elles seront protégées et contrôlées (des boîtiers HSM, pour « Hardware Security Module ». Une technologie qui n’est pas réservée aux grandes entreprises puisque ces boitiers peuvent être achetés par l’entreprise ou utilisés en paiement à la consommation, dans le cloud en mode SaaS). Seules les sociétés qui chiffrent leurs données sensibles et mettent en œuvre ce type de moyens de contrôle robustes et résistants aux attaques peuvent avoir la certitude que leurs données seront protégées même si une faille de sécurité survient.

L’approche la plus réaliste est en effet de considérer qu’une faille de sécurité surviendra (953 millions de fichiers compromis depuis 2013, comptabilisés sur Breachlevelindex.com), et de sécuriser la donnée elle-même par du chiffrement, pour que si elle tombait entre de mauvaises mains elle soit inexploitable. (Julien Champagne, Directeur Commercial France de SafeNet)

14 millions de patients médicaux touchés par une fuite de données

La rédaction de Data Security Breach a reçu le rapport Annuel du HHS, l’US Departement of Health et Human Services, bref, le Ministére de la santé de l’Oncle Sam.

Ce rapport annuel, baptisé « Annual Report to Congress on Breaches of Unsecured Protected Health Information » revient sur les années 2011 et 2012. Cette étude égraine les violations de données en 2011 et 2012. Entre 2011 et 2012, le HHS a reçu 458 rapports de violations de données qui touchent plus de 500 personnes. Au total, c’est environ 14.690.000 de patients, d’employés… à avoir été touchés par des violations de leurs données personnelles, et donc sensibles.

Le nombre de violations de données qui affectent plus de 500 personnes sur cette période compte pour 64,5% de toutes les violations de données depuis le premier rapport, diffusé en septembre 2009. Le vol était la cause la plus commune de ces violations, soit 53% des cas, suivie par l’accès ou la divulgation non autorisée (18%).

En 2012, 68% des infractions touchaient des fournisseurs de soins de santé. 27% des fuites étaient dues à des ordinateurs portables compromis (vol, piratage, …). 23% des informations étaient diffusées en mode « papier » ; 13% via un serveur. En 2012, il y a eu 21.194 infractions signalées affectant moins de 500 personnes. Des violations de données qui ont affecté 165.135 personnes.

Le HHS, suite aux plaintes, a pu récolter 8 millions de dollars d’amende. Bref, le piratage et les fuites de données rapportent aux pirates, comme au gouvernement.