Archives de catégorie : Identité numérique

PayPal étend son service de Protection des Achats

Musique, livres numériques, jeux, et encore bien d’autres produits et services immatériels achetés en ligne via PayPal sont dorénavant couverts par la Protection des Achats !

La sécurité et la confiance des consommateurs sont des priorités pour PayPal. Avec pour volonté première de leur proposer toujours plus d’avantages, PayPal optimise son service de Protection des Achats et entend ainsi renforcer la confiance de ses utilisateurs dans l’achat en ligne. Dès le 1er Juillet 2015, la Protection des Achats PayPal déjà offerte aux utilisateurs pour les biens matériels, sera étendue aux services, contenus numériques tels que la musique, les jeux, les livres, billets de voyages et encore bien d’autres produits immatériels.

PayPal s’engage ainsi à rembourser les consommateurs français s’ils ne reçoivent pas leur commande ou si celle-ci ne correspond pas à la description de l’annonce. Dans un souci d’impartialité entre les acheteurs et les vendeurs, PayPal examinera au cas par cas l’ensemble des réclamations reçues. Conscient que ses utilisateurs ne consomment pas seulement sur des sites locaux, la Protection des Achats PayPal s’applique aussi bien pour les achats effectués en France que sur des sites étrangers… Une raison de plus de faire confiance à l’achat en ligne !

6 Français sur 10 seraient des idiots avec le Wi-Fi public

8 français sur 10 utiliseraient chaque mois le Wi-Fi public tout en craignant d’être la cible de hackers. 66% des français préfèrent se connecter au Wi-Fi public non sécurisé et risquer de perdre leurs données personnelles.

Alors que les pirates informatiques peuvent aujourd’hui très facilement accéder aux données personnelles des utilisateurs du Wi-Fi public, Avast Software, éditeur de solutions de sécurité pour mobiles et PC, dévoile les résultats de son étude menée auprès des utilisateurs de réseaux sans fil en France. D’après cette enquête, la plupart des français ont conscience des dangers liés à l’accès aux réseaux Wi-Fi publics pour leurs données mais il semblerait que les bonnes pratiques ne soient pas toujours appliquées.

En effet, 66% des répondants admettent préférer accéder aux réseaux Wi-Fi publics qui ne requièrent pas de nom d’utilisateur ni de mot de passe pour se connecter et ainsi risquer de mettre leurs données personnelles à la portée du premier hacker venu, voire de se faire voler leur identité. Seuls 4% d’entre eux utilisent un réseau privé virtuel (VPN) pour crypter les données, empêcher les pirates informatiques d’avoir de la visibilité sur leur navigation et donc de protéger leurs appareils mobiles. Pourquoi ces négligences ? L’étude d’Avast révèle notamment que 36% des utilisateurs du Wi-Fi font confiance au fournisseur d’accès à internet quant à la sécurisation du réseau alors que rien ne garantit son engagement en matière de protection.

Les risques associés à une connexion aux réseaux Wi-Fi publics sont pourtant bien réels et les utilisateurs ne peuvent les ignorer. Parmi eux, 28% craignent effectivement de se faire voler leurs identifiants et leurs mots de passe, et 39% redoutent que les hackers ne s’emparent de leurs informations bancaires et financières depuis leurs terminaux mobiles. Toutefois, cela ne les empêchent pas de surfer sur des sites sensibles ou d’effectuer des achats susceptibles de mettre en péril la protection de leurs données personnelles et confidentielles. En effet, 10% des répondants affirment réaliser des activités bancaires lorsqu’ils sont connectés aux réseaux sans fil non sécurisés, 4% font du shopping en ligne et 2% effectuent d’autres types de transactions financières.

Le Wi-Fi permet d’accéder facilement à internet dans les lieux publics, raison pour laquelle 47% des français s’y connectent, mais aussi un moyen efficace d’économiser du forfait internet. Aujourd’hui, 8 français sur 10 utilisent chaque mois les réseaux Wi-Fi publics dont 24% plusieurs fois par semaine. Il est donc primordial qu’ils prennent conscience des menaces qui planent sur leurs informations et surtout des conséquences qu’un vol de données ou une usurpation d’identité peut avoir. Les hackers peuvent très facilement avoir de la visibilité sur les mots de passe, les emails, l’historique de navigation ou encore les données confidentielles si les utilisateurs du réseau Wi-Fi public n’utilisent pas de système de protection. Même s’ils sont peu expérimentés, les pirates informatiques peuvent facilement espionner, accéder aux informations d’un utilisateur voire les modifier rien qu’en s’infiltrant dans une borne Wi-Fi ouverte.

Pour être en mesure de protéger leurs données, les internautes et les mobinautes doivent privilégier les connexions aux réseaux Wi-Fi sécurisés moins facilement accessibles pour les hackers. Il est également nécessaire de mettre en place une solution de sécurité performante, que ce soit pour ordinateurs, smartphones et tablettes, qui permette d’identifier les connexions Wi-Fi sécurisées ainsi que d’éventuelles failles sur le réseau, et qui soit aussi en mesure de protéger les données de l’utilisateur lorsqu’il se connecte au Wi-Fi public. Les pirates informatiques sont de plus en plus expérimentés et à l’affût de la moindre faille, mieux vaut donc mettre toutes les chances de son côté pour protéger ses informations personnelles tout en continuant à profiter des avantages du Wi-Fi.

Le botnet Beebone enterré vivant

Le botnet Beebone enterré vivant Europol vient de mettre fin au botnet Beebone. Plus de 12000 ordinateurs infectés par ce couteau Suisse malveillant.

Beebone, un bot net connu aussi sous le nom de AAEH, permettait à ses « maîtres » d’injecter des logiciels espions dans les machines infectées. Une arme numérique efficace selon Europol. Le 8 Avril, Le centre anti cybercriminalité d’Europol (EC3) a annoncé avoir pris la main sur l’ensemble des serveurs et noms de domaine qui permettaient d’utiliser le bot Beebone (connu aussi sous le nom de AAEH, ndr).

Avec l’aide des autorités néerlandaises, du FBI et du J-CAT, le Cybercrime Action Taskforce, l’ensemble des points de connexion de cet outil pirate ont été bloqués. Ce botnet permettait d’installer différentes formes de logiciels malveillants dans les ordinateurs des victimes. Les premiers chiffres montrent que plus de 12 000 ordinateurs ont été infectés « mais il est probable qu’il y en a beaucoup plus » confirme Europol.

Cette action a été menée avec l’aide des éditeurs de solutions de sécurité informatique (Intel Security, Kaspersky et de Shadow server) et de la remontée d’informations de leurs antivirus. Les FAI et les CERT (Computer Emergency Response Teams) concernés ont été alertés afin de prévenir les victimes. Les attaques ont visés les Etats-Unis, le Japon, Taïwan et l’Inde. (EC3)

Un bon mot de passe est un mot de passe mort

Edward Snowden, l’homme le plus détesté par l’armée américaine vient d’expliquer comment créer un bon mot de passe. Peut-on vraiment faire confiance en l’homme qui lisait des documents top secrets non protégés ?

Cela n’a jamais intrigué personne, mais Edward Snowden, l’ancien analyste de la NSA (Il travaillait pour une entreprise privée, NDR), a en sa possession un grand nombre de documents classifiés, non protégés par un mot de passe, ou encore par un chiffrement quelconque. On parle pourtant de documents, par certains, classés « top secrets ». Un petit aparté en mode « troll » pour revenir sur un commentaire de Snowden lors de l’émission américaine « Last Week Tonight » de John Oliver.

L’animateur s’est rendu à Moscou pour interviewé E.S. Parmi les questions posées par John Oliver  : « Qu’est ce qu’un bon mot de passe ? » Snowden a rétorqué qu' »Un mot de passe commun de 8 signes est cassable en moins d’une seconde. » Il conseille de préférer une phrase passe, plus facile à retenir, qu’un mot de passe comportant chiffres, lettres (majuscules, minuscules) et signes de ponctuations.

NBS System s’oppose au projet « Boite Noire » de la Loi Renseignement

Le projet proposé par le gouvernement de « Boite noire » va, par certain aspects, plus loin que ce que l’on a pu reprocher aux États-Unis avec le Patriot Act. Cette mesure permettant l’écoute à tout instant de tout le trafic d’un hébergeur ou d’un fournisseur d’accès à Internet dans le but de rechercher de potentiels terroristes semble relativement vaine, très peu ciblée et contre-productive économiquement.

En effet, le but semble vain car les personnes visées savent déjà utiliser les réseaux anonymes comme Tor et les VPN (Par exemples avec Vyprvn ; HMA ; …) pour chiffrer leurs connexions et les faire aboutir ailleurs. D’autre part, ils utilisent déjà des algorithmes de chiffrement (comme PGP) dont nombreux sont considérés comme sécurisés à ce jour, ce qui reviendra à intercepter de la soupe numérique illisible, et non des informations utiles.

De plus, les récentes attaques perpétrées l’ont été par des individus déjà connus du ministère de l’intérieur, celui-ci n’a pas eu besoin d’écouter tout Internet pour les identifier jusqu’ici.

Vouloir identifier des individus déjà connus, qui communiquent de manière chiffrée en analysant des Téraoctets de données par jour à la recherche d’un signal qui n’y sera probablement pas ou sera tout le moins noyé dans l’immensité de l’information semble totalement inutile. Ceci est d’autant plus vrai que la Loi étant publique, les utilisations des réseaux potentiellement à but d’attentats passeront par ailleurs, un autre pays ou un autre réseau et encore une fois, de manière chiffrée.

En contrepartie, les contraintes imposées aux hébergeurs semblent bien démesurées quant aux violations des normes de sécurité internationales comme PCI/DSS ou ISO 2700x qui ne permettent pas l’inclusion d’un matériel externe, non contrôlé par l’hébergeur. Cette Loi ferait donc perdre à nos hébergeurs la plupart de leurs certifications, leur imposerait d’ouvrir leurs réseaux à des tiers, qui ne sont bien souvent pas les plus sécurisés. Il semble inutile de préciser ici que de nombreux sites étatiques se sont déjà fait compromettre, ce qui induirait donc encore plus de danger pour l’hébergeur et ses clients, des risques que par ailleurs il ne maîtrisera pas.

Par ailleurs, et c’est là le plus grave, les clients partiront simplement se faire héberger ailleurs. Dans un pays ayant un respect de la communication et de la vie privée, à nos frontières. C’est déjà l’effet qu’a eu le Patriot Act aux US à l’époque, et dont la portée était moindre. À n’en pas douter, cela détruira un pan de notre économie, un des rares à être encore en croissance, ce qui semble disproportionné pour finalement ne rien trouver.

D’autant plus que la Loi ne semble pas mettre de périmètre à cette écoute systématique. Si l’on n’héberge aucun forum, aucun lieu d’échange, aucune VoIP et aucun blog, ce dispositif sera quand même imposé. Cela semble inutile puisque les personnes recherchées ne pourraient pas utiliser un quelconque service d’un hébergeur de ce type, mais pourtant, celui-ci aurait à installer la Boite noire… A l’inverse, l’usage de Skype ou d’autres réseaux d’échanges non contrôlés par ces dispositifs semble courant chez les personnes visées par ces mesures, et ces moyens de communications sont hébergés à l’étranger (et, là encore, chiffrés).

Beaucoup de questions subsistent, qui seraient réglées par des juristes et des parlementaires dont la spécialité ne semble pas nécessairement liée à l’architecture de réseaux de communications. Il reste par exemple à définir les frontières de cette écoute. Les VPN avec nos clients devront-ils aussi tous être écoutés, chacun avec une boite noire séparée ? Ou devrons-nous rejoindre tous ces VPN au même endroit, leur faisant peser un risque de sécurité colossal pour faire des économies et n’avoir à déployer qu’une seule boite noire ? La téléphonie sur IP est-elle un service concerné ? Nos conversations téléphoniques sont-elles donc aussi visées ?

Au final, quelle garanties seront données contre l’abus de ce pouvoir ? Et pourquoi ne pas laisser les juges, comme c’est le cas actuellement, arbitrer du bien-fondé ou non d’une écoute et la commanditer au besoin, comme la Loi le permet déjà aujourd’hui ? Pourquoi serait-ce aux juristes, Parlementaires et Sénateurs de décider qui, quand et comment ? Quelle garantie que le pouvoir politique en place à un moment donné ne l’utilisera pas comme une arme contre ses opposants ?

M. le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Députés et Sénateurs, nous ne saurions souligner assez que tout ceci, au-delà d’être bien inutile en termes de résultats, semble être une très mauvaise direction à adopter, tant pour la confidentialité à laquelle chacun n’aurait plus jamais droit que pour le fait que cela tuera net un pan de notre économie, un des seuls encore en croissance.

Nous nous joignons à ce titre à nos confrères iKoula, Gandi, Lomaco, AFHADS, Online et OVH pour vous demander solennellement de reconsidérer ce projet.

Loi sur le renseignement : des hébergeurs Français inquiets

Les hébergeurs AFHADS, Gandi, IDS, Ikoula, Lomaco, Online et OVH diffusent une lettre ouverte dédiée au projet de loi sur le renseignement. Les députés français doivent débattre à son sujet ce lundi 13 avril. Les hébergeurs indiquent que ce cyber espionnage de leurs clients, couteux et inutile, pourrait les contraindre à quitter l’hexagone.

Dans une lettre ouverte diffusée ce 9 avril, les sept hébergeurs indique qu’il est évident qu’il faille doter la France des moyens de renseignement nécessaires pour lutter contre le terrorisme. Il n’y a aucun débat là-dessus. « Là où le projet de loi renseignement pose problème, c’est qu’en voulant être capable de capter en permanence toutes les données personnelles des utilisateurs, notamment par le biais de « boîtes noires », le projet de loi du gouvernement est non seulement liberticide, mais également antiéconomique, et pour l’essentiel, inefficace par rapport à son objectif« .

Ce projet n’atteindra pas son objectif, mettra potentiellement chaque Français sous surveillance, et détruira ainsi un pan majeur de l’activité économique de notre pays. La lettre explique que ces boites noires, en plus d’être couteuse, concernera moins de 5 000 personnes en France. Les hébergeurs expliquent qu’en l’état, le projet de loi renseignement empêchera de réussir le renouveau économique de la France, détruisant un des rares avantages compétitifs majeurs que l’hexagone possède.

Les hébergeurs annoncent 30 % de croissance annuelle et créent des milliers d’emplois directs et indirects, tout en investissant des centaines de millions d’euros tous les ans en France.

Fraude au président : Hameçonnage et OPA en cours

Les pirates spécialisés dans la Fraude au président semblent s’intéresser avec grand interet aux entreprises Québecoises.

L’Autorité des marchés financiers, l’organisme de réglementation et d’encadrement du secteur financier du Québec, vient d’afficher sur son site Internet une alerte à destination des dirigeants d’entreprise. Plusieurs courriers particulièrement bien ciblés annoncent la conclusion prochaine d’offres publiques d’achat (OPA).

Ces courriels qui semblent provenir du principal dirigeant de l’entreprise se présentent souvent sous la même forme. Généralement, on y reconnaît que le destinataire du courriel, souvent le contrôleur financier ou le comptable d’entreprise, a été choisi parce qu’il est digne de confiance. On lui demande de transmettre des données bancaires ou de faire un virement bancaire vers une personne externe et de demeurer discret pour respecter la procédure de l’AMF. Dans un cas récent porté à l’attention de AMF, le courriel frauduleux réfère même à un prétendu représentant de l’AMF qui communiquerait par téléphone avec le destinataire du courriel afin de confirmer la réception du courriel.

Les données des mateurs de porno partagées

Vous êtes un amateur/amatrice de porno ? Les géants du divertissement pour adultes partagent les données de leurs visiteurs. De quoi débander rapidement comme va vous le montre DataSecurityBreach.fr.

Depuis quelques mois, nous entendons parler un peu partout dans les média et dans la bouche d’hommes/femmes politiques du tracking sur Internet. Après les sites de réservation de voyage ; après les publicités 2.0 ; voici que les tracking dans le monde de la pornographie attire les regards et les questions. Un internaute, indique sur son blog que “Si vous regardez du porno en 2015, même en navigation privée, vous devez vous attendre, à un moment donné, à ce que l’historique de vos vidéos soit rendu public et rattaché à votre nom.

Il ne faut pas attendre 2015 pour s’en rendre compte. D’abord via les abonnements. Placer sa carte bancaire et son mail dans ce type de site entrainement obligatoirement des logs. Votre IP, votre identifiant et votre mot de passe confirme que vous êtes le propriétaire de la donnée bancaire. Les publicités, elles aussi vous suivent. Les cookies, et votre IP, permettent d’agrandir ce big data bandant. Vous regroupez cela à un moteur de recherche de type Google et votre suivi ce fait encore plus précis. Un courriel dans votre boite aux lettres suffit à referme le string sur votre ordinateur, surtout si vous cliquez sur le lien proposé ou que vous affichiez l’image proposée dans le courriel. Les navigateurs, sécurisés ou non, laissent beaucoup de traces, comme le montre le projet de l’Electronic Frontier Foundation Panopti click.

Le piratage, très présent dans ce milieu. Entre les comptes volés (par hameçonnage, ndr) ou par piratage de sites, serveurs… Les données peuvent rapidement se retrouver sur la toile. Des données piratées de cartes bancaires, par exemple, blanchies sur des sites pornographiques. Les vrais propriétaires des informations se retrouvant ainsi « fichés » sans même le savoir. Sans parler des référencements à la sauce Black SEO qui permettent de piéger des utilisateurs. En 2007, une « maman » s’était retrouvée sur un site pornographique après le passage d’un pirate. Mauvaise blague, mais qui a mis à mal son identité numérique (IID).

Protégez vos fesses sur Internet avec HMA

HideMyAss! est un service permettant de surfer chiffré et en monde anyme. HMA vous permet d’utiliser un VPN, un tunnel qui chiffre les informations qui transitent entre vous et les réseaux que vous pouvez utiliser, visiter, exploiter : FTP, IRC, web… Bilan, vous surfez de Paris, HMA permet de modifier cette situation géographique en faisant croire que vous êtes à New-York, Luxembourg ou sur une île perdue dans l’océan atlantique. Plus de 110,000 adresses IP disponibles, 174 pays, dont une centaine d’emplacements en Europe et quelques 831 emplacements numériques disponibles partout dans le monde. Un service payant, mais largement utile qui fonctionne sur PC, MAC, tablette, ordiphone, … 11 euros par mois ; 50€ euros pour un semestre ; 79€ pour une année.

1 milliard de données personnelles identifiables divulguées en 2014

L’équipe de recherche et développement IBM X-force vient de publier son rapport trimestriel sur son analyse des menaces avancées. Ce rapport dévoile qu’au moins 1 milliard de données personnelles identifiables (PII) ont été divulguées en 2014.

Le rapport 2015, qui met également en évidence les résultats du dernier trimestre 2014, a recensé plus de 9 200 nouvelles failles de sécurité affectant plus de 2 600 fournisseurs, ce qui représente une augmentation de 9,8% par rapport à 2013 et constitue l’augmentation la plus importante en une seule année depuis que le rapport X-Force a été créé il y a 18 ans.

Selon ce rapport (qui ne prend en compte que les informations d’IBM, NDR), le nombre total de failles enregistrées en 2014 était de près de 20% plus élevé qu’en 2013 (où l’on enregistrait 800 millions de données divulguées). 74,5%, le nombre d’incidents enregistrés aux Etats-Unis, ce qui est beaucoup plus élevé que dans les autres pays. Une majorité (40,2%) des types d’attaques les plus courants n’ont pas été identifiés. Les logiciels malveillants (malwares) et les DDoS (déni de service distribué) arrivent en seconde position avec un taux de 17,2% chacun. La divulgation par l’US-CERT d’une classe de vulnérabilités affectant des milliers d’applications Android qui mettent à mal les certificats SSL représentent 15% du total pour l’année, portant peu à peu le décompte final à un nouveau sommet historique.

Les chercheurs attribuent largement ces chiffres croissants à l’augmentation de l’indifférence des développeurs en matière de sécurité. Ces derniers ont été lents à mettre en œuvre des « patches » en dépit des avertissements et de la sensibilisation accrue aux vulnérabilités. En fait, 10 des 17 (59%) applications bancaires utilisant Apache Cordova qui ont été initialement divulguées en octobre 2014 étaient encore vulnérables en janvier de cette année.

Le rapport montre également une augmentation des vulnérabilités de « conception », qui sont de plus en plus meurtrières, très reconnaissables, ayant des noms et logos accrocheurs (par exemple : Heartbleed et Shellshock) et qui devraient désormais être prises en compte dans la conception et le développement. Ces vulnérabilités ont révélé des failles facilement exploitables dans les systèmes de base et les bibliothèques sous-jacentes qui supportent presque toutes plateformes web et les systèmes de gestion de contenu habituels.