Une fausse société revendait des identifiants de connexion à des Chinois

Identifiants de connexion – Les identifiants et les mots de passe d’environ 18 millions d’utilisateurs d’Internet Japonais retrouvés dans un serveur mis en place par une fausse société. Elle revendait les connexions à des Chinois.

La Nicchu Shinsei Corp., basée dans le quartier de Toshima Ward de Tokyo semblait être une PME nippone comme toutes les autres. Sauf qu’elle fournissait à des Chinois des moyens de se connecter à Internet en usurpant les identités des clients originaire du pays du soleil levant.

La police locale a trouvé sur un serveur informatique de cette entreprise, pas moins de 18 millions de japonais piratés. Nicchu Shinsei Corp. fournissait un serveur de relais pour des accès illicites. 18 millions de données (ID, Mot de passe), ainsi que 1,78 millions de données Twitter, Rakuten… Le nombre de victimes dans cette affaire récente fait de ce piratage le plus grand cas de vol d’informations au Japon. Sur le serveur, un programme automatique tentait illégalement d’accéder aux espaces ainsi compromis.

Des pirates Chinois seraient derrière cette « installation ». Un piratage qui ressemble comme deux goutes d’eau à celui vécu, en 2014. Ici aussi, une autre société avait permis d’intercepter 5.928.290 millions de données personnelles. (Japan News)

Applications et VPN pour téléphone portable et tablette

Surfer anonyme et sécurisé sur votre téléphone portable et autre tablette est devenu un acte obligation. Pour cela, l’utilisation d’un VPN est devenue indispensable. Pas toujours simple à employer, il existe des applications qui automatisent et facilitent l’exploitation d’un VPN. Voici quelques solutions d’outils et de VPN pour votre téléphone portable et votre tablette, simples à mettre en place et efficace.

S’il fallait faire simple, un VPN est une machine qui va vous permettre de cacher votre adresse Internet lors de vos surfs, téléchargements, … La machine, entre vous et l’espace numérique que vous souhaitez visiter va servir de leurre. C’est l’adresse du VPN qui apparaitra dans les traces du forum, des sites… que vous visitez. A noter que de plus en plus de service VPN vous proposent aussi de chiffrer les informations qui transitent entre lui, votre FAI et votre ordinateur. En gros, les informations que vous envoyez/recevez, sont chiffrés entre le fournisseur de VPN, votre FAI [ou celui qui vous propose la connexion : hôtel, restaurant, conférence…] et vous. Bilan, un « espion » ayant la main sur votre connexion (un wi-fi public par exemple, NDR) ne pourra pas intercepter/lire/modifier les données qui arrivent/sortent de votre ordinateur. Bref, indispensable sur un ordinateur (PC, MAC). Encore plus indispensable sur un smartphone, tablette et tout autre objet nomade.

Voici quelques solutions de VPN et d’applications proposées par ZATAZ.COM dédié au surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette. Ils vous permettant de surfer, converser… en mode sécurisé et chiffré. Je vais commencer par les applications que j’utilise. A noter que je n’exploite  jamais deux fois la même application/VPN dans la même journée.

A partir de 3€ par mois, sans abonnement.

HideMyAss! est un service permettant de surfer en mode chiffré, et quasi anonymement. Pour cela, HMA vous permet d’utiliser un VPN, un tunnel qui chiffre les informations qui transitent entre vous et les réseaux que vous pouvez utiliser (Oueb, FTP, IRC…). Hide My Ass, que l’on peut traduire par… « protéger son petit fessier sur Internet » propose une application simple et efficace. Sélection aléatoire des serveurs, recommandations géographiques (pour plus de rapidité, par exemple), planification des changements d’ip (toutes les 5 minutes, une nouvelle adresse, un nouveau serveur, un nouveau pays, par exemples).

Très pratique, vous pouvez choisir les applications qui ne peuvent se connecter qu’avec un VPN (mails…). L’application pour iPhone et Android est très intuitive. Bref, avec 929 serveurs basés dans plus de 190 pays, HMA met à disposition 125688 adresses IP. Cette société propose une option TV et console de jeux. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette, téléchargez et testez HideMyAss!

VyprVPN, comme son cousin HideMyAss, offre un système de chiffrement. OpenVPN, et par une invention maison, le Chameleon (256 bits). Il utilise le protocole OpenVPN 256 bits, et permet de brouiller les métadonnées pour éviter le Deep Packet Inspection (DPI), les blocages… Ici aussi, vous pouvez définir les applications qui se lanceront uniquement avec un VPN. L’appli VyprVPN peut aussi être configurée de manière à s’allumer dès qu’une connexion wi-fi non sécurisée est détectée.

Nouveau, l’outil pour smartphone et tablette permet de bloquer les contenus et espaces numériques que votre mobile souhaiterait visiter sans votre accord (pub, redirection, lancement de programme malveillant…). Plus de 200.000 adresses IP, quelques 800 serveurs. Compter 10€ par mois, sans obliger de souscrire à un abonnement. VyprVPN propose une option TV, console de jeux et routeur. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette – Téléchargez et testez VyprVPN.

Retrouvez plusieurs autres solutions gratuites et payantes d’application et VPN pour un surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette sur zataz.com.

Apple vs. FBI : suite et fin ?

Apple vs. FBI – Suites du jugement rendu mardi 16 février par la Cour fédérale du Riverside en Californie, dans lequel cette dernière exigeait de la multinationale « une assistance technique raisonnable » au FBI afin de lui permettre d’accéder au contenu crypté de l’iPhone d’un des auteurs présumés de la fusillade de San Bernadino.

Il semblerait que le gouvernement qui parallèlement à ce jugement poursuivait ses efforts pour accéder au contenu de l’iPhone soit arrivé à ses fins. Le FBI contacté par un tiers serait sur le point de parvenir à accéder (si ce n’est déjà le cas) aux données de l’iPhone. S’en est suivie la levée d’une audience qui devait se tenir ce mardi. Le test de la viabilité de méthode fera l’objet d’un rapport d’évaluation et sera prochainement communiqué au juge en charge de l’affaire, Sheri Pym.

Il y serait parvenu sans l’aide d’Apple. Dans une telle hypothèse, la personne à l’origine de cette méthode pourrait néanmoins s’exposer à des poursuites judiciaires. Selon Robert Enderle, expert en technologies, il pourrait s’agir de John McAfee (créateur de l’anti-virus éponyme), ou d’un ancien employé d’Apple. En France, cette personne aurait pu être poursuivie sur le fondement des articles L 323-1 et suivants du Code pénal qui incriminent l’accès ou le maintien frauduleux dans un système automatisé de traitement des données. S’il s’agit d’un ancien employé d’Apple, il pourrait se voir opposer la clause de confidentialité présente dans son ancien contrat de travail.

Apple vs. FBI

En réalité, il serait surprenant qu’Apple ne soit pas intervenu. La version des faits telle qu’avancée par le gouvernement américain constituerait un juste milieu et permettrait à Apple de collaborer avec le FBI tout en maintenant son image de garant des libertés fondamentales auprès des consommateurs. En effet, depuis le jugement du 16 février dernier, la multinationale était dans une position ambigüe puisque si fournir au FBI un moyen pour accéder au contenu de l’iPhone permet de démontrer qu’Apple participe à lutter contre le terrorisme, a contrario cela engendrerait une menace de sécurité pour ses clients.

Depuis l’affaire Snowden qui avait révélé une collecte massive des données par la NSA dépassant le cadre sécuritaire, les sociétés américaines surfant sur cette vague d’indignation ont fait de la sécurité des données un véritable argument marketing. Si l’inviolabilité des téléphones rassure les consommateurs, les autorités regrettent qu’elle puisse aider la criminalité. Cette affaire ravive ainsi le débat sur la nécessité d’accéder aux contenus en vue de lutter contre le terrorisme d’une part et de renforcer la sécurité des données, d’autre part. D’un point de vue informatique, le premier suppose l’introduction d’une faille de sécurité dans le programme au moyen notamment des backdoors (ou « portes dérobées »), tandis que le second vise à rendre le logiciel infaillible à toute intrusion tierce.

Dans l’un comme dans l’autre cas, l’impact en termes d’image est négatif pour Apple. Il semble qu’elle s’en soit néanmoins sortis de cette confrontation Apple vs. FBI. Ainsi, lundi dernier alors que le FBI affirmait détenir une méthode viable pour accéder aux données de l’iPhone, Tim Cook déclarait que « nous devons décider en tant que nation quel pouvoir devrait avoir le gouvernement sur nos données et notre vie privée ».

En France, le projet renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement qui sera prochainement en discussion devant le Sénat, complète l’article L 230-1 du Code pénal qui permet aux autorités judiciaires de désigner toute personne morale ou physique en vue d’accéder à des données chiffrées. Ce faisant, il disposera désormais en son dernier alinéa que « le fait, pour un organisme privé, de refuser de communiquer à l’autorité judiciaire requérante enquêtant sur des crimes ou délits terroristes (…) des données protégées par un moyen de cryptologie dont il est le constructeur, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 350 000 euros d’amende », l’amende étant portée au quintuple concernant les personnes morales. (Par Maitre Antoine Chéron, avocat spécialisé en propriété intellectuelle et NTIC, fondateur du cabinet ACBM.)

Un tiers des pertes de données des entreprises se produit lors du déplacement des données

Les migrations de données et les mises à jour des systèmes d’exploitation présentent des risques de pertes de données selon une étude Kroll Ontrack.

Une étude Kroll Ontrack menée auprès d’environ 600 administrateurs IT dans le monde montre qu’un tiers (32 %) des organisations a perdu ses données pendant la migration d’un support de stockage sur un autre ou au cours d’une mise à jour de leur système. Kroll Ontrack a aussi noté que plus de la moitié (57 %) des répondants disposait d’une sauvegarde, les trois quarts (75 %) n’étaient pas capables de restaurer toutes leurs données perdues, et plus d’un sur cinq (23 %) incapable de retrouver une seule donnée.

Les résultats de l’enquête 2016 sont cohérents avec les études de ces trois dernières années : plus de la moitié des particuliers et des entreprises perdent des données malgré la mise en place d’un système de sauvegarde. Interrogés sur leurs pertes de données à la suite d’une migration ou d’une mise à jour, les répondants équipés d’un système de sauvegarde ont expliqué que la sauvegarde n’était pas à jour (17 %) ou défaillante (15 %), le support n’était pas inclus dans la sauvegarde (14 %), ou la sauvegarde était corrompue (11 %).


« Les mises à jour et la migration de données font partie du quotidien en informatique, c’est donc inquiétant de voir qu’il y a autant d’entreprises victimes d’une perte de données parce que leurs protocoles de sauvegarde échouent. » indique à DataSecurityBreach.fr Antoine Valette, Business Manager Kroll Ontrack France. « Nous constatons que les mises à jour et les processus de migration sont un risque quel que soit le support, téléphone portable, ordinateur portable, PC ou serveur. Les entreprises doivent bien sûr veiller à avoir une stratégie de sauvegarde rigoureuse et la tester régulièrement pour valider son efficacité ; notre étude montre que ces pratiques sont d’autant plus critiques avant une migration. »

Système d’exploitation ou matériel : quel est le plus risqué pour les pertes de données ?
La perte de données se produit aussi fréquemment sur des supports autonomes que sur des serveurs. La moitié (50 %) des répondants déclarent avoir perdu ses données pendant la migration vers un nouveau logiciel ou plate-forme, à partir d’un ordinateur de bureau ou d’un ordinateur portable. Les mises à jour des systèmes d’exploitation sont les plus à risque (39 %), suivies par les clones des médias (22 %), puis les migrations physiques du matériel (20 %) ou la mise à jour du matériel (17 %).

Les résultats indiquent que la perte de données est moins un problème pour les utilisateurs de mobile, mais affecte tout de même plus d’un tiers (34 %) des répondants. Malgré les mises à jour automatiques des téléphones portables, 53 % des répondants déclarent avoir perdu leurs données pendant la migration vers un nouveau portable.

Échelle des risques pertes de données
Quand on demande aux participants de l’étude d’estimer quelles seront les principales causes de perte de données en entreprise au cours des 12 prochains mois, ils classent les migrations et les mises à jour des systèmes en bas de leur échelle de préoccupation, alors qu’un tiers des répondants a perdu des données au cours de ces opérations. A la place, les répondants classent les défaillances matérielles (22 %), les erreurs d’utilisation (22 %) et les erreurs imprévues et inattendues (21 %) comme les principaux risques de perte de données. Seulement 11 % considèrent que le faible contrôle interne des données est un risque majeur.

Concours Correspondants Informatique et Libertés

L’AFCDP (Association française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel) lance un concours destiné à récompenser le meilleur mémoire réalisé sur un sujet qui intéresse les Correspondants Informatique et Libertés – destinés à devenir les futurs DPO (Data Protection Officer) et, plus largement, tout professionnel de la conformité à la loi Informatique et Libertés et à la protection des données personnelles. Ce prix est dénommé « Meilleur Mémoire AFCDP ».

Pour cette première édition du Prix du Meilleur Mémoire AFCDP, le thème porte sur les moyens et techniques permettant de rendre « inintelligibles » les données personnelles afin de mieux les protéger et d’éviter à avoir à notifier les personnes concernées en cas de violation à un traitement de données. Ce thème s’inscrit dans la préparation des responsables de traitements au futur règlement européen sur les données personnelles.

L’objectif du mémoire est donc de vulgariser et de montrer, de façon opérationnelle, les apports de techniques telles que le chiffrement, le hachage, la tokenisation, la pseudonymisation pour éviter la notification des violations de données aux personnes concernées. Le règlement de ce concours est librement accessible ICI.

Garantir la protection de la sécurité par DNS hybride : quelles sont les pré-requis et avantages ?

Plus l’utilisation d’Internet est intensive, plus le DNS devient important. S’agissant d’un service si important, il est étrange que le DNS soit pratiquement invisible. Nous comptons dessus pour tout et pourtant nous ne le traitons pas comme un service essentiel ; au lieu de cela, nous le paramétrons, puis nous l’ignorons. Quelques points de vigilances sérieux sont à prendre en compte.

Le DNS est trop important pour être ainsi sous-estimé. Il convient de le gérer soigneusement, de mettre au point une architecture de DNS qui soit évolutive et sécurisée. Or c’est cette dernière étape qui est à la fois la plus difficile et la plus importante. Si l’on considère le DNS comme le GPS d’Internet, il n’est pas surprenant qu’il soit la cible des criminels. Abattre un serveur DNS peut empêcher une entreprise d’accéder à des ressources en ligne, tandis qu’empoisonner et fausser les résultats peut permettre à un criminel de rediriger les utilisateurs vers un site conçu pour dérober leurs informations d’identification – en ouvrant les portes de l’entreprise au vol d’IP, ainsi qu’en permettant un accès sans entraves aux comptes en banque et autres services financiers.

Une identification des vulnérabilités
Il suffit de regarder les listes de vulnérabilité publiées régulièrement pour voir à quel point il est risqué de ne pas gérer son serveur de DNS. ISC, l’organisme open source qui gère le développement de BIND, publie régulièrement sa matrice de vulnérabilité et a signalé sept principaux problèmes au cours des trois derniers mois. Quiconque ne suit pas ces listes et ne met pas ses serveurs à jour laisse son entreprise grande ouverte aux menaces les plus diverses. La base de données nationale de vulnérabilité du NIST décrit dans le détail 14 vulnérabilités constatées dans différents produits du serveur DNS sur la même période.

Beaucoup de ces vulnérabilités étaient critiques : dans un cas, une requête DNS spécialement formatée pouvait planter un serveur, empêchant ainsi une entreprise, ses utilisateurs (et dans certains cas, ses clients) d’accéder à Internet ou à leurs applications. Ces vulnérabilités zero-day présentent un risque important car le DNS peut sembler être un service qui « se contente de fonctionner », mais un serveur de DNS non sécurisé est une porte ouverte qui n’attend qu’une chose : que les cambrioleurs d’Internet entrent. Excepté qu’il ne s’agit pas uniquement de la porte de l’entrepreneur, mais également des portes des salariés, des portes des clients et du coffre-fort de la banque. En fait, de tout ce qui est en ligne.

Alors, comment peut-on sécuriser son DNS ?
Une solution de DDI bien conçue est une possibilité. Certains éditeurs propose un service de DNS Hybride. Contrairement à la plupart des solutions de DNS, le DNS hybride utilise deux technologies de DNS différentes afin de réduire les risques pour les utilisateurs. Dès qu’une alerte est publiée, il est possible de passer de BIND à NLnet Labs (NSD/Unbound) en un seul clic et une fois qu’un patch a été oublié, il est possible de le tester, avant de l’envoyer en production dès le processus de validation terminé. Toutes les modifications apportées au DNS local étant gérées par le logiciel de l’éditeur, il est inutile de reconfigurer le reste de votre réseau.

Préserver la sécurité de l’infrastructure constitue une part important du travail d’un service informatique. Le DNS Hybride aide à simplifier le processus, en facilitant la gestion et le contrôle du DNS, tout en minimisant le risque, mais il est l’un des plus importants, ce qui minimise le risque de vulnérabilités aux attaques zero-day dans les technologies clés du réseau. L’infrastructure de DNS Hybride est également une extension des meilleures pratiques informatiques, qui utilise une combinaison de technologies pour gérer le risque.

Lorsqu’une infrastructure hybride est mise en place, si une technologie présente un risque ou est attaquée, la deuxième continue d’assurer le service et il est possible de basculer de la technologie attaquée à l’autre en une seconde. Le but ici, comme toujours, est de préserver la simplicité des opérations. Les outils de DDI facilitent la gestion des paramètres de DNS. Combinés avec le DNS Hybride, ils permettent de basculer d’un DNS non sécurisé à un serveur sécurisé dès que l’utilisateur est notifié. Il peut ensuite rebasculer une fois le système mis à jour. Simple et sécurisée : cette méthode permet de préserver le DNS contre les pirates informatiques et de garantir que les données les plus précieuses atteignent la destination souhaitée. Tout en préservant l’entreprise contre les attaques zero-day destructrices. (Par Hervé DHELIN, EfficientIP)

Ring, un système de communication distribué et sécurisé Open Source

Savoir-faire Linux annonce le lancement de la version Beta de Ring, un système de communication distribué et sécurisé Open Source.

Depuis quelques mois, Ring, un logiciel libre sous licence GPLv3, développé par les équipes de Savoir-faire Linux, crée une effervescence dans le milieu mondial du logiciel libre, des hackers et de la cybersécurité, bien qu’il en soit à ses tous premiers balbutiements. Plusieurs opérateurs Internet et industriels des télécommunications, et même l’industrie du développement durable commencent également à s’y intéresser de près.

Présenté en plénière au FOSDEM2016 à Bruxelles il y a quelques semaines, il constituera l’événement de ce week-end simultanément à la conférence FOSSASIA de Singapour et surtout à Boston, au cours de la conférence LibrePlanet, organisée par la célèbre Free Software Foundation, qui fêtera pour l’occasion son 30ème anniversaire.

Ring, le nouveau Skype ou Hangout Open Source
Ring permet d’établir une communication chiffrée vidéo, audio, texte de très haute qualité entre deux ou plusieurs personnes où qu’elles soient dans le monde. Il est disponible pour les plate-formes Linux, Windows, Mac/OSX, Android et d’ici quelques mois sur iOS. Il est distribué avec les sources sous licence GPLv3.

Pour de nombreux  spécialistes, ce logiciel pourrait constituer un jalon dans l’histoire de l’Internet. Mais  Cyrille Béraud, Président de Savoir-faire Linux, reste prudent : « Je voudrais rappeler que la version que nous présentons aujourd’hui est une version Beta, c’est-à-dire que Ring est encore un logiciel jeune, qui reste fragile et qui, dans de nombreuses situations, fonctionnera de manière imparfaite. Ceci étant dit, il s’améliore chaque jour et dans un environnement standard et pour un usage domestique, il fonctionne déjà très bien ».

Ring, une plateforme de communication décentralisée et distribuée
Le concept essentiel de Ring est la décentralisation. Avec Ring, plus besoin d’opérateurs, plus besoin de serveurs à gérer, plus de coûts associés à chaque appel et surtout, Ring offre beaucoup de liberté et de sécurité.

« Techniquement, nous nous sommes appuyés sur des technologies déjà bien éprouvées : ffmpg/libav, GnuTLS, Pjsip, etc., mais concernant l’innovation au cœur de Ring, nous avons utilisé le concept des DHT, Distributed Hash Tables. Pour cela, nous avons développé notre propre librairie, OpenDHT, disponible sur github, en introduisant des innovations importantes qui, conjointement avec les protocoles ICE et SIP, permettent ainsi de traverser les routeurs et les pare-feux, de localiser, d’une manière certaine un utilisateur, même s’il se trouve dans un réseau privé, et d’établir, un canal de communication  sécurisé, de n’importe où dans le monde.» précise Cyrille Béraud. Dans un contexte professionnel, c’est une flexibilité et des économies importantes pour de très nombreuses entreprises. Pour tous, c’est la possibilité de communiquer librement et gratuitement où que l’on soit, en toute sécurité« . indique Cyrille Béraud.

De part cette propriété et du fait que Ring utilise des standards ouverts et reconnus, cette plateforme permet d’esquisser un véritable système universel de communication non-hiérarchique sur Internet, en permettant non seulement une communication entre deux personnes, mais plus généralement, entre deux ou une multitude d’objets sur Internet. « De ce point de vue, les innovations que nous avons mises à disposition à travers Ring, ouvrent de nombreuses possibilités et applications industrielles ou grand public. Nous avons déjà dans notre laboratoire, plusieurs prototypes basés sur des plateformes embarquées très légères qui, à partir de Ring, s’interconnectent avec des systèmes domotiques ou des systèmes d’acquisition de données. C’est assez spectaculaire et très prometteur.

Pour compléter ce tour d’horizon, il faut indiquer aussi que Ring fonctionne en mode dégradé et même complètement coupé d’Internet. « Imaginez un village isolé en Afrique ou en Inde avec une connexion fragile à Internet. En cas de coupure d’accès au Net, le système distribué de Ring se rétracte sur les nœuds qu’il peut contacter et continue de fonctionner. Dans l’exemple du village coupé du monde, les habitants peuvent continuer à communiquer entre eux. Ring, de ce point vue, peut participer à un développement durable et contribuer au développement de l’économie et de la démocratie de pays ayant des infrastructures de communication peu développées. »

Avira lance AppLock+ : confidentialité et gestion à distance des applications Android

Avira, développeur du logiciel Avira Antivirus, annonce le lancement d’Avira AppLock+, l’application qui permet aux propriétaires d’appareils Android d’exercer un contrôle direct sur le type d’application utilisé sur leur appareil ainsi que sur le lieu et l’heure d’utilisation de chaque application – même lorsque l’appareil n’est pas à portée de main ou éteint à l’école. AppLock+ est disponible gratuitement pour les appareils Android, avec des fonctionnalités additionnelles pour les utilisateurs Premium.

L’application AppLock+ Avira donne aux utilisateurs un contrôle direct sur chaque application installée sur leur appareil et la possibilité de restreindre l’activité de l’application à l’aide d’un code PIN, de l’heure et de l’emplacement géographique. Qui plus est, AppLock+ permet aux utilisateurs de gérer à distance l’utilisation de leurs appareils et applications via le tableau de bord Avira Online Essentials.

« Grâce à un niveau de contrôle précis et à la possibilité de restreindre l’activité des applications en temps et lieu, AppLock+ apporte une solution au problème crucial auquel sont confrontés les parents à travers le monde : comment empêcher les enfants de jouer avec un smartphone ou d’accéder à leurs comptes sur les médias sociaux pendant les cours, tout en restant joignables », explique Andrei Petrus, chef de produit chez Avira.

Le besoin de contrôler l’utilisation de smartphones à l’école est une priorité des temps modernes étant donné que les enfants possèdent des téléphones de plus en plus tôt. En Allemagne, un quart des enfants âgés entre 8 et 9 ans possèdent déjà un smartphone, un taux qui passe à 85 % pour les jeunes de 12 ans, à en croire une enquête menée par BITKOM. Tandis que le multitâche est devenu un mot de gestion à la mode, les éducateurs sont quant à eux de plus en plus critiques envers son impact sur les cerveaux encore en développement.

L’application AppLock+ n’est pas destinée seulement aux parents, mais aussi aux utilisateurs soucieux de préserver leur vie privée, précise Andrei Petrus. « En donnant aux propriétaires d’appareils le contrôle sur l’accès et l’utilisation de leurs applications, AppLock+ leur permet de décider des données qu’ils souhaitent partager ou non. Cela vient combler le point faible d’Android d’un verrouillage par défaut unique de l’appareil. De plus, nous avons inclus notre tableau de bord Online Essentials dans AppLock+, facilitant ainsi aux utilisateurs la gestion à distance de tous leurs appareils ».

AppLock+ propose une contrôle parental – Contrôle intelligent en douceur
AppLock+ permet aux parents de fixer des limites saines à l’utilisation de smartphones sans être indiscrets. Les applications de jeux peuvent être bloquées à l’entrée de l’école avec des restrictions de verrouillage géographique ou après l’école avec des limites de temps pour les médias sociaux pour la version Premium.

Protection de la vie privée – Partagez selon vos propres conditions
Avec AppLock+, l’utilisateur décide des applications et des données privées auxquelles une autre personne peut accéder sur son smartphone. Les applications peuvent être verrouillées par PIN et gérées de façon individuelle ou en groupes. C’est son appareil, AppLock+ lui donne le choix de partager ou non ce qu’il contient.

Gestion à distance – Supervisez les activités de l’appareil où que vous soyez
AppLock+ permet à tous les utilisateurs de verrouiller ou déverrouiller les applications à distance sur leurs appareils récemment gérés via Avira Online Essentials, le tableau de bord en ligne inclus dans les produits Antivirus Security de ses clients particuliers et professionnels.

Data leak – Piratage des forums de LitecoinTalk

Durant plusieurs heures, le site LitecoinTalk ne répondait plus aux demandes des visiteurs. Le site vient de demander à ses utilisateurs de changer leur mot de passe. Ça sent le piratage et le data leak !

Il y a quelques jours, les amateurs de la monnaie numérique Litecoin, et utilisateurs des forums de LitecoinTalk, se sont retrouvés à la porte de cet espace dédié au concurrent du Bitcoin. Il y a cinq jours, le 11 mars 2016, un message d’alerte a été diffusé par les administrateurs. Une annonce inquiétante, LitecoinTalk demande à ses utilisateurs de modifier leur mot de passe d’accès.

Même si les mots de passe sont hachés (dont illisibles et inutilisables, NDR), rien n’empêche de penser que ces derniers peuvent être crackés. Au moment de l’écriture de cette brève, je constate que les forums de LitecoinTalk sont toujours fermés. Les administrateurs indiquent sur Reddit « Nous ne pouvons pas confirmer si l’attaquant a obtenu la base de données, mais il convient de supposer qu’il a pu y accéder, et si vous avez utilisé votre mot de passe Litecointalk ailleurs, changer le immédiatement« .

Un piratage ? Il y a malheureusement une forte chance. Une « probable » attaque qui démontre une fois de plus qu’il est important d’utiliser des mots de passe différents pour chaque site et services web utilisés. Le risque de  » data leak « , la diffusion de la base de données volées, via la revente dans le blackmarket ou gratuitement, est un danger loin d’être négligeable. Les informations ainsi rendues publiques deviennent incontrôlables !  Une problème qui intervient alors que la monnaie Litcoin prend de la valeur, ce qui n’était pas arrivé depuis pas mal de temps.

Le smartphone, nouvelle identité numérique

Le smartphone pourrait-il devenir la nouvelle identité numérique permettant d’accéder à la fois aux données et aux bâtiments ? La réponse est oui : l’accès mobile est très en vogue. Plusieurs grandes entreprises sont prêtes à sauter le pas, de même pour les PME.

Le champ d’application des smartphones ne cesse de s’élargir. L’accès mobile, quoique récent, prend de plus en plus d’importance le domaine d’activité. Les smartphones peuvent ainsi servir d’identités numériques pour accéder aux bâtiments, aux systèmes informatiques et autres applications. Ce sont les nouvelles technologies d’accès mobile et les standards de communication, comme NFC et Bluetooth Smart, qui rendent cela possible. Dans ce cadre, les identités numériques de nouvelle génération offrent même une plus grande sécurité que de nombreuses cartes conventionnelles, le cryptage de leurs transmissions n’ayant pas encore été compromis. L’accès mobile signifie que les clés, les cartes et autres jetons sont intégrés dans les smartphones, les tablettes et autres objets connectés à l’instar de l’Apple Watch.

De nouvelles opportunités s’ouvrent également au sein des PME au sein desquelles l’utilisation des smartphones ne cesse de se développer. La tendance BYOD a accéléré la pénétration des smartphones dans la sphère professionnelle et lorsqu’un smartphone est utilisé au quotidien le chemin vers la solution d’accès mobile n’est pas long. Pour l’administrateur il s’agit cependant de trouver des solutions et de gérer un parc souvent hétéroclite.

Les avantages d’une stratégie d’accès mobile sont clairs. Les économies découlent de la numérisation intégrale des processus évitant la commande et l’impression des nouvelles cartes tout en rationalisant les flux. Ainsi, par exemple, il n’est plus nécessaire de disposer de différents processus pour l’émission et l’administration d’identités distinctes servant à l’accès informatique et au contrôle d’accès.

Identité numérique

Alliant sécurité et convivialité, une solution d’accès mobile peut marquer des points. La caractéristique clé des smartphones réside dans leur capacité de mise en œuvre de mesures de sécurité intégrées. Citons notamment le cryptage des données ou l’utilisation de procédures biométriques avec des empreintes digitales. L’application d’accès peut fonctionner en outre dans un sandbox dédié, ce qui permet de garantir qu’aucune autre application ne puisse accéder à des informations d’authentification ou d’accès confidentielles. Notamment en cas de perte, il doit être possible de révoquer à distance les données qu’il contient. Cette multitude de fonctions de sécurité permet d’assurer un niveau élevé de protection des données, ce qui répond justement aux exigences des entreprises de taille moyenne. Le confort des différents collaborateurs s’en trouve amélioré, ces derniers n’ayant plus à transporter de cartes et de clés, et à se souvenir de leurs nombreux codes ou mots de passe. Pour certaines applications comme le parking, il peut également bénéficier d’une distance de lecture pouvant aller jusqu’à plusieurs mètres.

La condition pour la mise en œuvre d’une solution d’accès mobile est la mise en place d’une infrastructure avec une gestion d’identité numérique et d’accès sécurisée et généralisée. Dans ce domaine, HID Global propose des lecteurs compatibles avec ces identités mobiles dont les fonctionnalités peuvent bénéficier de mises à jour et d’un portail sur le Cloud pour l’administration de ces mêmes identités numériques.

Les solutions d’accès mobiles sont clairement tendance et cette évolution n’épargnera pas les PME. En fin de compte, les solutions d’accès mobiles, et donc de l’identité numérique, ouvriront la voie à une nouvelle conception de la gestion des identités, démarche où le service sera très présent. (Par Yves Ackermann, Directeur Segments Stratégiques Europe, HID Global)

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