Archives par mot-clé : piratage

Piratage chez LaCie

Le 19 Mars 2014, le FBI a informé la société LaCie qu’une équipe de cyber enqueteurs de l’agence avait trouvé des preuves qu’une personne non autorisée utilisait des logiciels malveillants dans un serveur de l’entreprise. Une visite qui lui aurait donné l’occasion d’accéder à des informations de transactions de clients effectués à partir du site web de LaCie. « Par mesure de précaution, explique LaCie, nous avons temporairement désactivé notre cyber boutique« .

Sur la base de l’enquête, il semble que les transactions effectuées entre le 27 Mars 2013 et le 10 Mars 2014 ont été surveillées par le pirate informatique. Les informations consultées : les noms des clients, adresses, adresses mail, les numéros de cartes de paiement et les dates d’expiration de cartes en question. Les noms et mots de passe des clients pourraient aussi avoir été consultés.

Bilan, si vous avez reçu une demande de réinitialisation de votre « précieux » par LaCie, ce n’est malheureusement pas une blague. Depuis le 11 avril, les clients impactés sont alertés. La rédaction n’a pas trouvé de trace de cette fuite sur les forums underground.

Fuite de données en Allemagne avec 18 millions de comptes mails

Après la fuite de 16 millions de comptes électroniques voilà quelques mois, voici une nouvelle valve pirate qui s’est ouverte en Allemagne avec 18 millions de nouveaux accès à des comptes webmails. Les procureurs de Verden (région de la Basse-Saxe) ont été saisis d’une enquête concernant des accès à des millions de comptes mails. Les données semblent venir de l’ensemble des grands fournisseurs d’accès Internet allemands. En Janvier dernier,  l’Office fédéral pour la sécurité en ligne (BSI) révélé que des pirates avaient eu accès à 16 millions de comptes de messagerie. A première vue, le même pirate se cache derrière cette seconde fuite. (The Local)

 

Et si le Boeing 777 avait été piraté

Le Canada se penche sur les possibilités de pirater un avion de ligne. Avec la disparition du Boeing 777, le 8 mars dernier, plusieurs services secrets se sont penchés sur les possibilités liées à ce genre de « phénomène ». Il faut dire aussi que le vol de Malaysia Airlines n’est pas un cas unique. En mai 2003, un autre Boeing (727) disparaissait des radars au départ de Luanda (Angola). L’avion ne sera jamais retrouvé.

Du côté des cousins du grand nord, les enquêtes se penchent sur les possibilités de piratage informatique d’un avion. Transports Canada s’intéresse aux travaux d’un hacker qui annonçait, il y a quelques semaines, avoir trouvé le moyen de pirater l’ordinateur de bord d’un avion commercial.

La Direction de l’évaluation du renseignement de sûreté de Transports Canada s’est penché sur cette recherche, nous étions alors 10 mois avant la disparition du MH370. « La présentation, en avril 2013, d’un projet appelé Le hacking d’un avion: séries aériennes pratiques par le consultant en sécurité et pilote commercial Allemand Hugo Teso, au congrès de pirates informatiques Hack In The Box, à Amsterdam, a pris plusieurs organisations de sécurité des transports par surprise », souligne le document récupéré par La Presse Canada. Il avait expliqué avoir pris le contrôle d’un ordinateur de bord d’avion (via un simulateur) en utilisant une application pour téléphone Android et un petit transmetteur acheté sur eBay.

Pirate et crash d’avion : retour d’une chimère
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, le spectre du pirate informatique aux commandes d’un avion n’est pas une nouveauté. Au mois d’août 2008, un rapport diffusé par la justice Espagnole indiquait que le vol JK 5022 (qui s’était abimé deux ans plus tôt) se serait écrasé en raison de la présence d´un cheval de Troie dans l´ordinateur central de la compagnie aérienne Spanair. Un cheval de Troie a perturbé ce qui devait permettre l’enregistrement des informations techniques du vol JK 5022. L’ordinateur, situé au siège de la compagnie aérienne à Palma de Mallorca, aurait du émettre un signal d’alarme sur ses moniteurs lorsque trois problèmes techniques similaires ont été détectés par les sondes de l’appareil. L’avion avait accumulé trois incidents qui n’ont pas été enregistrés par l’ordinateur de Spanair. (source: zataz.com)

En 2004, zataz.com vous révélait comment des « idiots » avaient tenté de faire crasher des avions de la patrouille de France. En juin 2003, la grande dame fêtait ses 50 ans. Pour son anniversaire, la Patrouille de France devait survoler le Puy-du-Fou. La représentation des Alpha-jets va être interrompue en raison d’un problème de sécurité. Des pirates s’étaient amusés à envoyer de fausses instructions de vols, qui à 850 kilomètres heures, auraient pu être catastrophique pour les pilotes.

En octobre 2008, des chercheurs des Universités de Cornell et de Virginia Tech indiquaient que des pirates pourraient faire s’écraser un avion en manipulant le GPS (Global Positioning System) des appareils. Pour réussi l’attaque, un pirate doit s’interposer entre le GPS de l’appareil et l’un des 30 satellites en orbite qui permettent de trianguler les informations de localisations. Il suffirait juste de 10 microsecondes pour perturber le moindre vol.  L’un des chercheurs avait présenté un petit boitier qui se branchait sur une simple prise électrique.

Quelques mois auparavant, nous étions alors en janvier 2008, un autre avion de la firme Boeing était montré du doigt : le Boeing 787. Une vulnérabilité de sécurité sérieuse découverte dans le réseau informatique embarqués L’instance gouvernementale en charge de l’aviation sur le territoire Américain (FAA) annonçait que les Boeing 787 étaient ouverts aux pirates informatiques. La faille permettait aux passagers d’accéder aux systèmes de contrôle de l’avion. Le réseau informatique dans le compartiment passager du « 787 Dreamliner« , conçu pour donner aux passagers un accès à Internet lors d’un vol est aussi raccordé… au contrôle de l’avion.

Nous finirons avec ce projet lancé en 2006 par une trentaine d’entreprises et universités (Airbus, Siemens, l’Université technique de Munich, …). L’idée était de travailler sur la mise en place d’un logiciel pas comme les autres. Une sorte de backdoor, une porte dérobée, qui doit équiper les avions. Mission de ce programme, permettre de piloter un avion, à distance, dans le cas où ce dernier a été pris en otage. L’hebdomadaire Der Spiegel expliquait à l’époque que ce programme devait permettre de piloter l’avion, du sol.

Windows XP sera-t-il la nouvelle aire de jeu des cybercriminels à compter du 8 avril 2014 ?

A partir de ce mardi 8 avril, Microsoft cessera le support de son système d’exploitation Windows XP alors que sa part de marché reste encore élevée (29.53% en février 2014 d’après Net Applications). Quel est l’impact sécuritaire de cette décision ? Concrètement, tous les ordinateurs qui fonctionneront encore sous Windows XP à compter de cette date ne bénéficieront plus des patchs créés contre les failles de sécurité de ce système d’exploitation. Que l’on soit un particulier ou une entreprise, deviendrons-nous la cible privilégiée des cybercriminels à compter du 8 avril 2014 ? Pas si sûr…

Qu’elles soient petites, moyennes ou grandes entreprises, issues du secteur bancaire, industriel ou tertiaire, le 8 avril 2014 préoccupe un certain nombre d’organisations car la fin du support de Windows XP n’est pas qu’une simple question de migration vers un nouveau système d’exploitation. D’autres contraintes comme le coût ou bien l’interruption de services liés à cette migration peuvent être des éléments critiques à prendre en compte pour certaines entreprises.

Prenons l’exemple du secteur bancaire. 95% des distributeurs automatiques de billets (DAB) dans le monde reposent actuellement sur des ordinateurs fonctionnant sous Windows XP. Outre la nécessité d’une interruption de services pour réaliser cette migration, ces ordinateurs ne tolèrent en général pas une version plus récente de Windows. Dans ce cas de figure, impossible de migrer sans changer l’ensemble du matériel informatique et engendrer un coût non négligeable pour les entreprises. Idem pour les environnements industriels dits SCADA comportant des applications métiers spécifiques créées depuis des dizaines d’années et difficiles à migrer.

Une des alternatives envisagées par ces entreprises est de ne rien faire. Seront-elles donc plus vulnérables ? N’en soyez pas si certain ! Il est fréquent qu’une organisation n’effectue pas les correctifs disponibles de l’OS pour éviter toute interruption de leurs services.  En effet, pour ces organisations, l’interruption de services n’est pas uniquement liée à la migration vers un nouvel OS mais est également nécessaire pour toute mise à jour de n’importe quel système d’exploitation. Ces entreprises seront donc autant vulnérables qu’aujourd’hui puisque sans ces correctifs, elles ne sont pas protégées des vulnérabilités actuelles. A l’inverse, d’autres entreprises ont l’habitude de mettre à jour automatiquement leur système d’exploitation, dans ce  cas, elles deviendront plus vulnérables qu’aujourd’hui puisqu’elles ne bénéficieront plus de protection actualisées.

Pour ce qui est des DAB, rassurez-vous, ces distributeurs ne sont pas directement connectés à Internet. Donc le seul moyen pour un cybercriminel de les cibler est d’intervenir sur la machine elle-même (comme par exemple : y introduire un cheval de Troie par le biais d’une clé USB qu’il connecterait au distributeur). Une opération très peu probable car risquée pour les cybercriminels.

Vous l’aurez donc compris la clé pour rester sous Windows XP est de ne pas être connecter à Internet. Sans quoi, il est recommandé de migrer vers un autre système d’exploitation car on peut s’attendre à une recrudescence d’attaques ciblant les prochaines vulnérabilités XP visant à extraire des informations sensibles (informations concurrentielles, numéros de cartes de crédit …). – Par Guillaume Lovet, expert en cybercriminalité au sein de l’équipe FortiGuard Labs de Fortinet.

Vishing : un coup de fil qui ne vous veut pas du bien

Les escrocs s’attaquent à notre porte-monnaie via le téléphone. La gendarmerie nationale décide de lancer l’alerte auprès des Français, cibles potentielles de cette escroquerie qui gagne du terrain. Compte tenu de la méfiance des internautes face au phishing, les cybers fraudeurs s’attaquent maintenant à des victimes par l’entremise du vishing appelé aussi hameçonnage vocal. Le vishing est l’utilisation de la technologie VoIP (voix sur IP) dans le but de duper quelqu’un en lui faisant divulguer de l’information personnelle et/ou financière.

Les fraudeurs ont plusieurs méthodes d’attaques. « Un automate téléphonique est utilisé pour contacter les victimes potentielles en composant au hasard des numéros de téléphone fixe dans une région géographique déterminée » explique la Gendarmerie Nationale. Lorsque la victime potentielle décroche, un message préenregistré supposé provenir de sa banque la prévient que des opérations inhabituelles ont été récemment effectuées sur son compte bancaire. Elle est par la suite invitée à composer un numéro de téléphone généralement surtaxé pour vérifier la situation de ce dernier. Ce numéro correspond à une boîte vocale, un message demande alors à la victime de fournir ses identifiants bancaires (les 16 chiffres et la date de validité de sa carte bancaire). Ces informations pourront ensuite être utilisées pour effectuer des achats frauduleux sur Internet.

Une autre possibilité d’attaque par le biais d’un appel vers une victime potentielle. L’escroc se fait passer pour quelqu’un du département de sécurité Visa, Master Card ou simplement de son établissement bancaire. Elle lui signale que sa carte de crédit a été utilisée pour un achat plus que douteux et lui demande si elle est à l’origine de cette opération. « Sa réponse étant négative, elle lui attribue un numéro de contrat de fraude, donnant ainsi à l’appel un aspect réaliste, puis lui demande de communiquer les coordonnées de sa carte bancaire afin de vérifier qu’elle est toujours en sa possession. Une fois la conversation terminée, la personne ajoute n’hésitez pas à nous rappeler si vous avez d’autres questions et raccroche. » explique les militaires.

Pour se protéger, comme pour les cas de phishing web, il faut juste se dire que votre banque, votre FAI, les Impôts, la CAF… ne vous réclameront jamais vos informations bancaires par téléphone. Un commerçant « légitime » vous réclame vos données par téléphone, refusez. Dans tous les cas, votre signature (et un temps de réflexion dans le cas d’un achat, ndr) pour un achat est obligatoire. Les fraudeurs jouent sur une vulnérabilité psychologique du consommateur en créant en lui un stress et un faux sentiment d’urgence lié à la possibilité d’avoir été fraudé. « Si un message vous demande de rappeler tel numéro, ne le composez pas. Prenez le temps de retrouver le véritable numéro de téléphone qui vous a été donné par l’émetteur de votre carte de crédit et utilisez le » terminent les gendarmes. En cas de fraude, il ne vous reste plus qu’à alerte votre banque et déposer plainte dans les plus brefs délais, que ce soit auprès d’un NTECH (cyber gendarme) ou un OPJ dans un commissariat central habilité à prendre une plainte liée aux fraudes aux nouvelles technologies.

Attention à vos standards téléphoniques
Certains pirates informatiques spécialisés dans la téléphonie, baptisée les phreakers, s’intéressent aux standards téléphoniques et autres PABX. Un détail juridique devrait intéresser les administrateurs. Le site Legalis revient sur un arrêt du 25 mars 2014 de la cour d’appel de Versailles. Le tribunal a condamné une société de maintenance « pour avoir manqué à ses obligations contractuelles en ne donnant pas les moyens à son client d’éviter le piratage de communications téléphoniques dont il a été victime. Un nombre élevé d’appels injustifiés à destination du Timor oriental avait été constaté« . L’installation téléphonique avait été piratée grâce au mot de passe « usine » du système, soit les mythiques 0000.

Des concurrents de l’hébergeur MavenHosting perquisitionnés par la police

Le 19 octobre 2013, l’hébergeur Québecois MavenHosting était victime d’une attaque informatique violente. Un piratage qui obligera l’hébergeur Mavenhosting à prendre des mesures drastiques pour s’assurer de l’intégrité de ses serveurs. « Une réinstallation complète du système d’exploitation est en cours sur tous les serveurs impactés. Une fois cette étape terminée, nous devons restaurer les sauvegardes des sites. » confiait-il à l’époque. A l’époque, certains serveurs de sauvegardes avaient été endommagées par le pirate. Le bourrin avait tout simplement écrasé des données. « Nous travaillons présentement avec une compagnie de restauration de données pour voir ce qu’il est possible de faire » indiquait alors l’hébergeur.

Six mois plus tard, rebondissement dans cette affaire. « Plusieurs personnes ont reproché à Mavenhosting le manque de communication et l’incapacité à gérer la crise, indique en cette fin mars la société canadienne. Sous les directives de la police et de nos avocats, les communications ont été limitées afin d’éviter les fuites et protéger l’enquête en cours« . Il faut dire aussi que à l’attaque, l’équipe de support avait été submergée par des milliers de demandes d’aide et de courriels.

Après avoir identifié la source du hack et fermé la brèche, l’équipe d’experts en sécurité de MavenHosting a mis la Sûreté du Québec sur la piste de PlanetHoster, un concurrent. La Sûreté du Québec a fait son enquête et aurait  confirmé la source de l’attaque. La Division des enquêtes régionales vient tout juste d’effectuer une perquisition, d’après les informations exclusives de Data Security Breach, le jeudi 27 mars dernier, chez les dirigeants de PlanetHoster afin de conforter, ou non, cette piste. La société n’est pour le moment accusée de rien !

Des accusations criminelles pourraient être déposées prochainement par Maven Hosting. Par ailleurs, Maven Hosting a déposé une poursuite au civil contre l’hébergeur PlanetHoster et ses dirigeants. « Le matériel informatique a été saisi » termine Patrice Baribeau de chez Maven Hosting. De son côté, Planet Hoster a répondu au communiqué de presse de Maven Hosting par un post, sur Twitter « Vous serez contacté par nos avocats pour diffamation.« 

Piratage d’un Android en 10 secondes

L’application Bing de Microsoft sous Android permettait de pirater un smartphone en 10 secondes. Microsoft a corrigé la faille. Faut-il encore que les utilisateurs de smartphones sous Android, utilisateurs de l’application de Microsoft, pensent à faire la mise à jour de leur outil. Un hacker a découvert, il y a quelques jours, comment il était possible de pirate un smartphone via l’application fuiteuse. Il fallait 10 secondes pour réussir le tour de passe-passe. Le chercheur de chez Trustlook a motivié Microsoft à passer son application en version 4.2.1.

L’attaque était simple : connecté en WiFi, sur une connexion non sécurisée, l’application permettait une prise de contrôle des informations  de votre « précieux ». La société de sécurité informatique indique qu’il y aurait près d’un milliard de propriétaires de smartphones visés par cette potentialité malveillante.

Bref, après Snapchat, Microsoft démontre que les applications pour smartphone sont réalisées à la va vite et que les utilisateurs installent, sans le savoir, de véritable mouchard. ZATAZWeb.tv de janvier vous montre, d’ailleurs, un de ces logiciels espions, capable de lire vos SMS, de photographier, filmer ou enregistrer des sons avoisinant le smartphone. Sans parler d’un suivi, en temps réel, de votre situation géographique.

 

Piratage en Corée du sud : démissions dans les banques

De grands cadres de banques et de sociétés de cartes de crédit ont présenté leur démission ce lundi dû à la fuite massive des données personnelles d’au moins 20 millions d’utilisateurs de cartes bancaires et de crédit. Les craintes que ces informations soient tombées dans les mains d’escrocs ont pris de l’ampleur après que certains clients se sont plaints de transactions financières suspectes et inattendues, malgré l’annonce antérieure par les compagnies concernées que les coupables avaient été appréhendés avant qu’ils n’aient distribué les informations.

L’Agence de supervision financière (FSS) avait promis quelques heures avant ces démissions qu’elle infligerait des sanctions sévères aux institutions financières et à leurs hauts responsables si l’enquête conclut que le piratage est le résultat d’une négligence de leur part.

Des sources du secteur bancaire ont indiqué hier que des informations privées, dont des numéros de compte et adresses, d’une vingtaine de millions de clients ont été volées. Une partie de ces fuites se seraient déroulées lors de l’envoi de données par des banques à leur filiale cartes de crédit. Pour les clients et les autorités, la question est maintenant de savoir si cet incident entraînera des dommages financiers.

«Les sociétés mères semblent s’éloigner (de la question) et ne pas montrer d’attitude responsable», estime Choi Soo-hyun, à la tête du gendarme financier. «Elles seront tenues pour responsables des fuites de données si le partage d’informations sur les clients entre filiales en est la cause.»

Le mois dernier, les données personnelles d’environ 130.000 clients de Standard Chartered Bank Korea et Citi Bank Korea ont été subtilisées, un chiffre qui n’avait encore jamais été atteint en Corée. Depuis ces derniers temps, la FSS fait l’objet de vives critiques en étant accusée de laxisme à l’égard des firmes financières.

Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients

Les sociétés de cartes de crédit ont assuré de leur côté qu’elles prendraient la responsabilité de toutes les fraudes liées à ces fuites. «Nous assumerons l’entière responsabilité juridique et morale pour les cas de fuites de données personnelles», ont-elles déclaré dans un communiqué commun.

Ce matin, l’Agence des consommateurs financiers (FCA) avait fait savoir qu’elle demanderait le mois prochain à la FSS une enquête sur six banques et sociétés de cartes de crédit : Standard Chartered Bank Korea, Citi Bank Korea, Kookmin Bank, NongHyup Bank, KB Kookmin Card et Lotte Card. (Agence Yonhap)

Un espace EuroSport piraté, données utilisateurs envolées

Un pirate informatique met la main sur des données clients ayant téléchargé des applications Football et Tennis d’Eurosport. Difficile de savoir ou, précisément, le pirate Hocine a pu intercepter plus de 6.000 adresses électroniques, codes de promotion, IP appartenant à des clients et utilisateurs d’applications pour smartphone diffusés par Eurosport.

D’après les informations que Data Security Breach a pu collecter, les 20.001 données ne visent que des téléchargements réalisés entre le 09 et le 26 septembre 2013. A noter qu’à côté de chaque mail, une adresse IP. Bref, suffisamment d’information pour qu’un pirate puisse lancer d’autres attaques plus ciblées. ;Dans la liste, des Britanniques, des Allemands et 3.107 adresses appartenant à des Français.

Il semble que les internautes ayant téléchargés, par l’entremise d’Eurosport, Fluid Football et Virtua Tennis, soient touchés par cette fuite de données. Comment être certains que les données proviennent de la chaîne de télévision dédiée aux sports ? Assez simplement ! Le premier compte de ce « Leak », de cette fuite, appartient au Marketing Manager d’Eurosport.

Le pirate n’a pas souhaité nous indiquer s’il avait en sa possession d’autres informations, et encore moins, indiquer le point de départ de cette fuite.

Piratage d’un espace de la Croix Rouge

Cyber armée par-ci, cyber armée par là. Après la Syrian Electronic Army, l’European Electronic Army, voici venir la Nigérian Cyber Army. La NCA s’est attaquée, ce 17 janvier, au site Internet de la Croix et plus précisément à l’espace parisien de la structure philanthropique. En lieu est place de la page, le drapeau du pays et un texte vantant les « mérites » du visiteur. Des propos, soyons honnêtes, pas vraiment compréhensibles. A première vue, le jeune informaticien de cette attaque a une dent contre des dirigeants de son pays. Il indique avoir piraté la Croix Rouge « Juste pour transmettre mon message ». Ce barbouillage était saupoudré de musique tirée de films américains : Pirate des Caraïbes, …