Tous les articles par Damien Bancal

Damien Bancal, expert reconnu en cybersécurité Damien Bancal est une figure incontournable de la cybersécurité, reconnu à l’international pour son expertise et son engagement depuis plus de 30 ans. Fondateur de ZATAZ.com en 1989 (et DataSecurityBreach.fr en 2015), il a fait de ce média une référence majeure en matière de veille, d’alertes et d’analyses sur les cybermenaces. Auteur de 17 ouvrages et de plusieurs centaines d’articles pour des médias comme Le Monde, France Info ou 01net, il vulgarise les enjeux du piratage informatique et de la protection des données personnelles. Lauréat du prix spécial du livre au FIC/InCyber 2022, finaliste du premier CTF Social Engineering nord-américain (2023), et vainqueur du CTF Social Engineering du HackFest Canada (2024), il est reconnu pour sa capacité à allier pratique du terrain et transmission pédagogique. Le New York Times ou encore Le Big Data ont salué son parcours, et l’agence Tyto PR l’a classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023. Il est aujourd’hui 9ᵉ influenceur cyber en Europe. Chroniqueur à la radio et à la télévision (France Info, RTL, M6, Medi1...), il est également réserviste citoyen au sein de la Gendarmerie Nationale (Lieutenant-Colonel - Unité Nationale Cyber) et de l'Éducation Nationale (Hauts-de-France). Médaillé de la Défense Nationale (Marine) et des réservistes volontaires, il poursuit son engagement au travers de son entreprise veillezataz.com, lancée en 2022.

Deux applications malveillantes dans 1 million de smartphones

Deux applications pour smartphone et tablette Android, Cowboy Adventure et Jump Chess, cachaient en leur sein un outil d’interception de données pour se connecter aux réseaux sociaux des joueurs piégés.

Des logiciels pour smartphone (ordiphone, NDR) et tablette, Google Play en propose des centaines de milliers. Dans le lot, des brebis galeuses à l’image des jeux proposés par l’éditeur Tinker Studio. L’entreprise, totalement inconnue et inexistante sur Internet, diffusait depuis avril 2015, un jeu de plateforme. Vous étiez représenté par un « Indiana Johns » et vous deviez récupérer des diamants à la sauce Mario Bros. Le jeu, pas vraiment original, offrait cependant de joli graphisme et une musique attrayante.

Le 16 mai 2015, Data Security Breach constatait que l’application était considérée comme « non dangereuse » par 56 antivirus. C’est du moins ce que tentait de faire croire les malveillants derrières cette application et les sites qu’ils utilisaient pour diffuser leurs microbes.

A noter que les mêmes créateurs avaient édité Jump Chess 1.1. Lui aussi, soit disant « safe », lui aussi diffusé par des dizaines de sites Internet spécialisé dans les applications Android. Sites qui ne vérifient en rien les contenus qu’ils diffusent. Jeu d’échec lui aussi piégé. C’est d’ailleurs l’éditeur ESET qui va tirer la sonnette d’alarme.

Les deux applications récupérées les informations permettant de se connecter à Facebook. 1.000.000 copies auraient été téléchargées selon l’éditeur d’antivirus. Des logiciels qui ont depuis été retirés du Google Play Store.

La méthode du pirate était simple. Une fausse page Facebook s’affichait dans le menu du jeu. L’internaute ainsi piégé rentrait ses identifiants de connexion. Autant dire que le « pirate » a pu engranger énormément de comptes Facebook.

Il est fortement conseillé, surtout si vous avez téléchargez le jeu de plateforme ou le jeu d’échec, d’effacer les programmes de votre téléphone, de votre tablette, mais aussi et surtout de changer votre mot de passe Facebook (Profitez-en pour utiliser la double authentification, NDR). A noter que l’escroc est un malin, il en a profité pour jouer avec un bug sur Google Play qui permet de mettre n’importe quelle information à l’écran. Bilan, facile d’afficher son appartenance aux éditeurs du Google Play aux yeux qui ne connaissent pas les finesses économiques et commerciales du géant de l’Internet. Voici l’exemple de Data Security Breach (sans danger) qui prouve une facilité de manipulation.

Amende : 3 millions d’euros pour ne pas avoir protégé les mots de passe clients

Deux entreprises de télécommunications américaines condamnées à payer 3,5 millions de dollars pour ne pas avoir correctement protégé leurs clients.

TerraCom et YourTel America, deux fournisseurs de services mobiles, ont été pris la main dans le pot de miel. En 2014, il était découvert les dossiers des clients des deux entreprises. 300.000 clients ont été impactés par cette mauvaise maîtrise de leurs informations par les sociétés en qui ils avaient confiance. La FCC, Federal Communications Commission vient de condamner (2) les deux sociétés à 3,5 millions de dollars d’amende.

La Garde Nationale Américaine visée par une fuite de données

Les anciens et actuels membres de la Garde nationale de l’armée américaine pourraient être affectés par une violation de leurs renseignements personnels à la suite d’une fuite informatique de leurs données.

Cet incident n’a pas de rapport avec la violation des renseignements personnels de 19,7 millions d’employés « civils » du gouvernement fédéral américain (+ 1,8 millions de personnels extérieurs) à la suite de deux piratages de l’Office of Personnel Management (OPM). La nouvelle fuite du jour vise le centre de la Garde Nationale de l’armée américaine, le National Guard Bureau. « Tous les membres de la Garde nationale de l’armée, actuels et anciens, et cela depuis 2004, pourraient être affectés par cette violation » confirme un fonctionnaire américain. Les données ont été transférées par inadvertance à un centre de données qui n’était pas accrédité par le Département de la Défense. Earl Brown, porte-parole du National Guard Bureau, indique que les données concernées comprennent les noms des soldats, les numéros complets de sécurité sociale, les dates de naissance et les adresses physiques des militaires. Le Bureau de la Garde nationale a mis en place une page Web dédiée à cette fuite.

Pour l’OPM, se sont deux piratages qui ont été découverts. En Avril 2015, l’OPM découvrait que les données personnelles de 4,2 millions d’employés du gouvernement fédéral, anciens et actuels, avaient été volées. Lors de l’enquête, il était relevé un autre vol, en juin 2015 cette fois. Les données sensibles, dont le numéro de sécurité sociale US (qui peut permettre, par exemple, d’ouvrir un compte en banque, NDR), ont été subtilisées à 21,5 millions de personnes sauvegardées dans les bases de données de l’OPM.

10 hôtels Mandarin Oriental piratés, des français impactés

Le 25 Février 2015, le groupe hôtelier Mandarin Oriental était alerté d’une attaque informatique ayant pu impacter les données bancaires de ses clients. Six mois plus tard, la société confirme et alerte les personnes impactées.

Lors de son enquête, le groupe Mandarin Oriental estime que le pirate a utilisé une nouvelle variante d’un malware pour obtenir l’accès à ses systèmes de cartes de crédit. Une attaque qui a débuté… en juin 2014. Ce piratage a permis au malveillant de mettre la main sur les informations clients, des données non chiffrées !

Sont impactés les hôtels Mandarin Oriental basés aux USA (Boston, Las Vegas, Miami, New-York, San Francisco et Washington), en Asie (Hong Kong) et en Europe (Genève et Londres). Si toutes les infiltrations ont débuté le 18 juin 2014, certaines se sont conclues en mars 2015. Les données bancaires impactées sont celles des clients ayant acquis une chambre, mais aussi l’accès aux SPA, aux salles de réunions et autres produits achetés dans les boutiques de l’enseigne. Le Mandarin Oriental a commencé à communiquer auprès des clients impactés par ce vol, le 10 Juillet 2015.

Le prix d’une chambre simple à New-York est de 850 dollars. Autant dire que le pirate savait qu’il allait « taper » dans des portes monnaies biens garnis.

Dans la foulée, le groupe hôtelier Hershey Entertainment & Resorts, ils possèdent des hôtels et des parcs d’attractions, viennent d’alerter la justice américaine d’un piratage informatique ayant touché les données bancaires de leurs clients. Une attaque qui aurait couru entre février 2015 et le 2 juin de la même année. L’enquête est en cours. Elle a été lancée à la suite de plainte de clients ayant des prélèvements bancaires non autorisés.

Vos ex-collaborateurs emportent avec eux plus que vous ne croyez

Selon le Bureau des statistiques du travail des États-Unis (Bureau of Labor Statistics), 965 000 personnes ont quitté leur poste dans l’industrie des services en 2014. À l’âge des fuites de données massives, des exigences en matière de conformité et des budgets IT réduits, l’on se pose inévitablement les questions suivantes : Ces entreprises ont-elles fermé les comptes, droits de connexion et accès aux informations d’entreprise de leurs ex-collaborateurs ? Ont-elles récupéré leurs biens matériels et logiciels d’entreprise ?

Les réponses sont surprenantes. Selon une enquête menée auprès d’ex-collaborateurs par Osterman Research et Intermedia, c’est stupéfiant : 89 % des personnes interrogées ont conservé l’accès à au moins une application d’un précédent employeur et 45 % ont toujours accès à des données confidentielles. Un nombre surprenant (49 %) de ces personnes admet s’être connecté à un compte après avoir quitté l’entreprise.

Comment expliquer qu’un si grand nombre d’entreprises aient négligé de prendre des précautions simples et de bon sens concernant leurs anciens collaborateurs ? Le plus souvent, c’est dû aux processus et outils d’accueil et de départ des collaborateurs qui sont peu performants. Dans de nombreuses entreprises, ces processus et workflows sont non seulement manuels et un peu hasardeux, mais ils reposent sur de nombreux acteurs différents qui interagissent rarement.

Il est fréquent qu’un nouveau collaborateur doive s’adresser à une personne pour obtenir un téléphone, à une autre pour un ordinateur portable, et encore une autre pour avoir un compte d’e-mail et un accès réseau. Lorsque ce collaborateur quitte l’entreprise, on ne sait plus vraiment qui est responsable de la récupération de tous ces équipements et logiciels : le supérieur du collaborateur ou toutes les personnes citées plus haut. À moins qu’une seule personne ou un seul outil ne fasse le suivi de tous les biens et processus, des failles sont inévitables.

Les piètres performances des outils et processus d’accueil des nouveaux collaborateurs et de départ des anciens sont nuisibles pour de nombreuses raisons, notamment : Productivité, Finances, Sécurité et Conformité. La meilleure façon d’éviter les faiblesses dans la gestion des biens, et l’accueil ou le départ des collaborateurs, consiste à consolider et à automatiser les processus.

Commencez par regrouper tous les processus hétérogènes qui interviennent dans l’accueil ou le départ des collaborateurs pour réduire leur nombre autant que possible. Lorsqu’un nouveau collaborateur arrive, un seul processus doit lui fournir tous les biens (équipements, logiciels, accès aux e-mails, aux applications et autres comptes, etc.) nécessaires pour qu’il puisse commencer à travailler. Les départements IT ou RH doivent générer une liste unique des biens affectés, sur la base du rôle du nouveau collaborateur dans l’entreprise.

Tous les processus d’arrivée et de départ des collaborateurs doivent être aussi automatisés que possible, car des processus et workflows manuels disparates génèrent souvent des erreurs, des omissions et des non-respects (intentionnels ou non) des processus.

Un solide outil de gestion du cycle de vie des biens s’avère utile, en automatisant les workflows de processus qui accélèrent toutes les notifications, étapes et approbations nécessaires pour effectuer avec succès les opérations d’accueil ou de départ d’un collaborateur. Comme ils font le suivi de tous les biens matériels et logiciels, de l’approvisionnement à l’affectation, la réaffectation et jusqu’à la mise au rebut, les outils de cycle de vie des biens permettent de déterminer rapidement la disponibilité des biens, et de les réaffecter à d’autres rôles ou individus. Vous pouvez également récupérer et réaffecter des biens lorsqu’un collaborateur change de poste ou quitte l’entreprise, ce qui accélère l’approvisionnement en nouveaux biens si aucun n’est disponible. Vous garantissez ainsi qu’aucun bien ni accès ne quitte l’entreprise, ni ne reste inutilisé.

Les processus de gestion des biens et d’arrivée/départ de collaborateurs sont truffés d’erreurs, donc générateurs de risques et de dépenses inutiles. Vous connaissez les biens dont vous disposez, leur emplacement et leurs performances. Ainsi, les nouveaux collaborateurs sont plus rapidement productifs et les entreprises évitent les failles de sécurité, les dépenses inutiles et les amendes pour non-conformité. (Par Jacob Christensen, pour DataSecurityBreach.fr, Marketing Product Manager chez LANDESK)

Les commerciaux et les managers, cibles des pirates

Cyber-protection des réseaux : les équipes commerciales et le management sont de plus en plus exposés aux attaques alors que moins de 50 % sont formés à la cybersécurité. Avec une hausse de 87 % d’URL infectées, le risque d’attaques réussies visant les employés non formés s’accentue.

La nouvelle enquête d’Intel Security illustre que les collaborateurs de la DSI restent les plus exposés aux cyberattaques (26 % au niveau européen contre 33 % en France, ce taux étant le plus élevé), les équipes commerciales et les managers (top et middle management) le deviennent de plus en plus. En France, 18 % des commerciaux, 17 % du middle management et 14 % des dirigeants sont des cibles potentielles car ils ont des contacts avec des individus extérieurs à l’entreprise – ces données sont respectivement de 21 %, 13 % et 10 % au niveau européen. Viennent ensuite les personnels d’accueil (5 % en France, taux identique à la moyenne européenne), et le service client (seulement 7 % en France, contre 15 % au niveau européen).

Or ces professionnels restent tous insuffisamment formés à la sécurité informatique. Le risque est particulièrement fort au niveau des équipes commerciales avec 78 % de professionnels non formés (niveau record en Europe où la moyenne est de 64 %) et 75 % des personnels d’accueil (contre 72 % eu niveau européen). Ces taux descendent un peu pour le top management (65 % de non formés) et pour les équipes du service client (68 %). La moitié du middle management est quant à elle formée (51 % en France, 46 % au niveau européen).

Avec une croissance de 87 % des URLs infectées[2], enregistrée entre 2013 et 2014, le risque de cliquer sur un lien dangereux et de déclencher involontairement une attaque sur le réseau de leur entreprise est devenu très élevé et impose un changement de posture.

Le top 5 des méthodes d’attaque de réseau
En complément de l’enquête, le dernier rapport d’Intel Security « Top 5 des attaques réseau : analyse détaillée du point de vue du voleur » identifie les principales attaques réseau qui menacent les entreprises aujourd’hui. Ce rapport souligne qu’au-delà des attaques ciblant les personnes non averties via leurs navigateurs avec des liens corrompus, les attaques de réseaux, les attaques furtives, les techniques évasives et les attaques SSL (qui se cachent dans le trafic crypté d’une entreprise) constituent une menace croissante pour les entreprises. Elles représentent d’ailleurs plus de 83 millions d’attaques réseau par trimestre.

Attaques furtives, pour tout savoir sur vous
Avec 387 nouvelles menaces détectées chaque minute dans le monde, l’étude révèle que les attaques furtives avancées qui se camouflent pour se faufiler dans les réseaux des entreprises, sont à la hausse. Pour contrer l’augmentation de ces menaces informatiques, les professionnels informatiques français réévaluent la stratégie de sécurité en moyenne tous les huit mois, en ligne avec les pratiques des autres pays européens sondés. 21 % mettent à jour leur système de sécurité moins d’une fois par an (contre 30 % en moyenne au niveau européen). Malgré cela, 72 % d’entre eux (et 74 % en moyenne en Europe) sont persuadés que leur système de sécurité pourra contrer ces nouvelles générations de cyberattaques.

Néanmoins, 67 % des équipes informatiques françaises (et 74 % au niveau européen) admettent que leur entreprise devrait adopter une stratégie de sécurité intégrant des solutions et techniques interconnectées et qui partagent entre elles leurs informations – une stratégie connectée, reconnue pour son efficacité dans la lutte contre des attaques furtives avancées.

Attaques de réseau, les pirates vous frapper là où ça fait mal
Conçu pour créer une panne de réseau, les attaques DDoS, utilisées par des hackers et cybercriminels pour détourner l’attention d’une entreprise, tandis qu’ils se faufilent dans leur système et volent des données, sont devenues une menace très importante. L’étude dévoile que 45 % des attaques réseau se font de cette manière. Pourtant seulement 20 % des professionnels informatiques français et européens estiment que ces attaques constituent la principale menace pour le réseau de leur entreprise.

Ces attaques DDoS s’accompagnent souvent d’une demande de rançon – on parle dans ce cas de ransomware. Le dernier Threat Report d’Intel Security début juin 2015 notait une augmentation de +165 % de ce type d’attaques au 1er trimestre 2015. Mais là encore, l’appréciation du risque est très faible : seuls 20 % des professionnels informatiques en Europe estiment que les demandes de rançons sont une réelle menace pour le réseau de leur entreprise. 7 % en France et 4 % en Europe estiment que les ransomwares sont la plus grande menace qui pèse sur leur réseau.

Pour David Grout, directeur technique Europe du Sud chez Intel Security explique à DataSecurityBreach.fr, « Les nouvelles menaces développées sans relâche 24/24 et 7/7 imposent aux équipes informatiques de repenser leur approche de la sécurité des réseaux. En continuant de s’appuyer sur des stratégies de sécurité trop globales et qui ne sont pas en phase avec les dernières menaces, elles compromettent la sécurité de leurs entreprises face aux nouvelles ressources déployées par les cyber-criminels ».

Cette étude insiste sur la nécessité de prendre le temps de comprendre la façon dont les attaques réseau évoluent afin de mieux appréhender les nouvelles menaces que les entreprises vont devoir contrer. Elle montre qu’il existe un profond décalage entre l’évolution des attaques et la perception qu’en ont les équipes informatiques.

« Avec la hausse des URL infectées, les entreprises ne peuvent plus négliger la formation des équipes non IT – qui comptent parmi les plus exposés aux cybermenaces. En attendant, les attaques réseau (DDoS, ransomwares, les attaques SSL et autres techniques avancées) se développent considérablement et imposent aux services informatiques et professionnels de la sécurité de mettre à jour leurs stratégies. Au-delà du simple déploiement de nouvelles solutions, ils devront évaluer la façon dont leurs systèmes communiquent les uns avec les autres pour protéger l’ensemble du réseau, » a conclu David Grout.

[1] Réalisée par le cabinet d’études de marché spécialisé Vanson Bourne, l’enquête a été menée auprès de 300 décideurs IT en France, en Royaume-Uni et en Allemagne dans des entreprises privées (1,000+ salariés).

[2] Comme indiqué dans le dernier rapport d’Intel Security « Top 5 des attaques réseau : analyse détaillée du point de vue du voleur ».

Fieldbook Secure : le smartphone français sécurisé

ERCOM et Logic Instrument annoncent le Fieldbook Secure, un smartphone entièrement sécurisé pour faire face aux besoins accrus en matière de sécurisation des communications (voix, SMS, données).

Le Fieldbook Secure est doté d’un processeur octo-coeurs de 1,7 GHz. Il fonctionne sous le système d’exploitation Android 5 Lollipop, pour des applications d’entreprises, propriétaires ou à télécharger depuis Google Play Store.

Son module 4G LTE intégré offre un accès rapide aux données mobiles, tandis que l’interface GPS sert en données de navigation pour des applications basées sur la geo-localisation.

La caméra arrière de 13MP permet la capture d’images et de vidéos d’une qualité exceptionnelle. L’écran de 6 pouces avec sa résolution Full HD de 1080 x 1920 pixels dispose du multi-touch. Le rétroéclairage permet une lisibilité optimale même dans les environnements extérieurs les plus lumineux. Enfin, grâce à sa conformité à la norme IP68, le Fieldbook Secure survit même sous l’eau et à des chutes d’un mètre.

La suite Cryptosmart-Mobile d’Ercom, installée sur ce smartphone sécurise toutes les communications des terminaux mobiles (voix, data, mail, SMS) sur tout type de réseaux (GPRS, Edge, 3G/4G, LTE, HSDPA, Wi-Fi®, Satellite, etc.). C’est la première solution sécurisée et ergonomique dans la téléphonie mobile. Elle inclut des logiciels et une technologie brevetée de cryptologie. La sécurité s’appuie notamment sur l’utilisation d’une carte à puce hautement sécurisée (composant certifié EAL5+, applet certifiée EAL4+ et solution agréée diffusion restreinte par l’ANSSI, Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information).

Associée à la Cryptosmart-Gateway, il est possible de faire des appels chiffré-clair, clair-chiffré et/ou chiffré-chiffré. Cryptosmart-Mobile Suite fournit également une authentification forte, un verrouillage d’écran sécurisé, le chiffrement transparent de toutes les données de l’utilisateur, l’effacement à distance et un pare-feu local.

Durant les vacances, sécurisez vos connexions wifi, smartphone, tablette et ordinateur

Vous allez partir en vacances ? Pensez à sécuriser votre téléphone, votre tablette, votre ordinateur portable des regards indiscrets. Voici quelques astuces.

Comme le rappel ZATAZ.COM, avant votre départ, pensez à vous créer un compte électronique dédié uniquement à vos vacances. Ainsi, à la fin de votre séjour, de retour à votre domicile, au bureau, ce compte éphémère pourra être mis en sommeil, jusqu’à vos prochains congés. Si vous n’avez pas le choix, et que vous devez utiliser un de vos comptes emails habituels, achetez un accès VPN. Certaines sociétés, comme HideMyAss, proposent d’acquérir un abonnement d’un mois, le temps de votre déplacement. Un VPN sécurisera vos connexions et les contenus que vous consultez (mails, sites Internet, …).

Méfiez-vous aussi de votre chambre d’hôtel. Pensez à chiffrer le disque dur, ou du moins, un espace qui ne sera pas lisible au petit curieux qui accéderez à son contenu. Ne pensez pas que le mot de passe qui protège la session de votre ordinateur est un rempart parfait. Un truc simple pour protéger les fichiers que vous avez sur votre machine, utilisez 7zip, un logiciel gratuit qui permet d’enfermer, dans un conteneur informatique, les fichiers de votre choix. Il suffit de chiffrer le contenu via l’option dédiée. De l’AES-256 efficace en 2 clics de souris.

Pour finir, n’utilisez pas les ordinateurs en libre service proposés dans les aéroports, les hôtels, … pour accéder à vos espaces privés (webmail, …). Cela vous évitera de laisser des données sensibles et privées en accès libre alors que vous pensiez les avoir effacé.

La Chine renforce sa loi dédiée au cyber crime

La Chine vient va promulguer une nouvelle loi dédiée à la cyber sécurité. Pékin veut plus de coopération internationale pour contrer les pirates et renforcer ses moyens de réponse.

Le gouvernement Chinois a décidé de prendre le taureau par les cornes et souhaite arrêter les pirates qui, via son sol, attaqueraient toute la planète. Bref, Pékin en a marre d’être montré du doigt par les Etats-Unis et autres gouvernements du monde qui l’accusent d’orchestrer des attaques numériques. L’Assemblée Populaire Nationale (APN) a adopté cette nouvelle loi cyber défense. Zheng Shuna, vice-présidente de la Commission des affaires législatives de l’APN a indiqué que cette la loi était nécessaire car « la situation de la sécurité nationale de la Chine était de plus en plus difficile« . Cette nouvelle législation indique vouloir « développer la sécurité des informations rentrantes et sortantes du pays ; le renforcement des capacités scientifique de la Chine, ainsi que le renforcement de la coopération internationale« . Un moyen aussi pour la Chine de renforcer le contrôle des logiciels rentrant sur son territoire.

Pendant ce temps…

Les pirates chinois soupçonnés du piratage de milliers de dossiers de fonctionnaires de l’Oncle Sam auraient, aussi, mis la main sur les dossiers personnels d’agents du FBI. Une fuite qui pourrait avoir des implications de sécurité nationale. 35.000 agents fédéraux américains travaillent pour le FBI.

Failles pour l’ensemble des téléphones mobiles LG

Une faille visant les smartphones LG sous Android toujours pas corrigée. Le constructeur annonce patcher la vulnérabilité dans les prochaines versions de ses téléphones sous Lollilop.

Des étudiants chercheurs de l’université de Budapest (SEARCH-LAB) avaient découvert, en 2014, une faille pour les téléphones LG fonctionnant sous Android. La société avait indiqué ne pas vouloir patcher une faille difficile d’accès. SEARCH-LAB avait notifié LG en novembre 2014.

Selon un document publié lundi, LG a répondu à la notification en indiquant que le constructeur envisageait un correctif qui ne sera appliqué qu’aux nouveaux modèles de la marque. Des téléphones sous Android Lollipop. « Selon l’état actuel, l’ensemble des smartphones LG basés sur Android sont affectés par cette vulnérabilité« , confirme les chercheurs.

L’attaque est possible via la méthode man-in-the-middle [l’homme du milieu, ndr] qui permet de piéger le certificat SSL du serveur de LG qui n’est pas vérifiée par l’application de mise à jour du constructeur. Pour se protéger, pour le moment, il est conseillé aux utilisateurs de couper la connexion wifi automatique (On ne laisse jamais son wifi ouvert hors zone sécurisée, NDR) et d’effectuer les mises à jour de son téléphone que via une connexion fiable et sécurisée.

Après les 600 millions de téléphones Samsung et les différentes failles pour iOS, les ordiphones sont dans la ligne de mire des failles et des possibilités malveillantes.