Archives de catégorie : Chiffrement

Protection de vos données sensibles : évaluation des risques et des menaces

Protection de vos données sensibles : le cheminement de vos données, de votre clavier jusqu’au CPU en passant par l’écran est jalonné de dangers. Dans le cas d’un système cloisonné, à savoir le bon vieux PC autonome, le risque était quasi absent.

Mais aujourd’hui, alors que chaque frappe au clavier mène on-ne-sait-où, que les opérations de traitement peuvent s’effectuer en tout endroit du monde, et que les utilisateurs se retrouvent souvent localisés à distance de leurs données, l’intégrité de ces données est menacée en tous points. Chaque “maillon faible” dans le processus de gestion de données devient particulièrement problématique.

Protection de vos données sensibles : cartographier vos données
Plus vos données sont disséminées, plus le risque est important. Avec l’avènement du Cloud, le contrôle sur vos données est moindre et il devient complexe d’identifier le cheminement de ces données. Quant à évaluer le niveau de sécurité des différents processus actifs, voilà qui est quasiment impossible. Et pourtant, cette mesure des risques doit être effectuée, sauf à accepter que votre organisation soit soumise à un niveau de risque… inacceptable.

La première mission consiste à classifier vos données pour hiérarchiser les types de données devant être sécurisés. Vous découvrirez sans doute que la majorité de vos données corporate ne sont pas critiques, ou qu’elles sont redondantes ou obsolètes. Vous devez certes les protéger, mais elles ne sont pas prioritaires. Reste bien sûr les joyaux de la couronne : les données financières, personnelles ou commerciales. Ces bases de données doivent être sécurisées et protégées contre tout accès non autorisé.

Protection de vos données sensibles : le stockage, ici, là, n’importe où
Les données sont forcément archivées quelque part. Lorsque vous aurez identifié celles qui requièrent toute votre attention, vous devrez identifier leur localisation. En interne, les données peuvent être stockées sur la mémoire vive (le traitement analytique in-memory est devenu essentiel pour les analyses du Big Data), sur des dispositifs connectés au réseau, voire sur des bandes magnétiques. Pour rendre les choses plus complexes, notons que les données mènent leur propre vie une fois recueillies. Dans un système de point de vente par exemple, les données brutes peuvent être stockées dans un environnement A, puis être traitées au sein d’un environnement B, avant d’être mises à disposition de multiples applications (C à Z). Le risque est alors présent à chaque étape du processus.

Lorsque les données sont protégées derrière un pare-feu, les choses sont plutôt simples. Vous pouvez définir vos propres règles d’accès, surveiller les activités sur le réseau et prendre les bonnes actions en cas d’anomalie détectée. Vous pouvez aussi définir des seuils pour automatiser ces actions. Mais les menaces existent même au sein d’environnements cloisonnés.

Protection de vos données sensibles : prévenir les accès prohibés
Les administrateurs systèmes, généralement via le système de gestion des bases de données, peuvent attribuer des droits de lecture et d’écriture sur des ensembles de données au sein de leur organisation. Sauf que les gens se déplacent au sein des organisations, et que les rôles, besoins et autorisations sont appelés à évoluer. Les administrateurs des bases de données doivent donc réévaluer leurs droits de lecture et d’écriture régulièrement (spécifiés par les règles d’accès) pour s’assurer que seuls les profils et personnes légitimes accèdent aux données sensibles.

Protection de vos données sensibles : des ressources qui peuvent vous aider
Des recommandations sont disponibles pour vous aider à piloter ces processus de manière fluide. À titre d’exemple, les normes ISO/IEC 27002 ont été conçues spécifiquement pour aider les responsables des bases de données à assurer la traçabilité et la sécurité de leurs données. Les éditeurs sont responsables de la mise en œuvre de ces principes au sein de leurs solutions. D’autre part, le chapitre dédié à la gestion de la sécurité de la norme ITIL (Information Technology Infrastructure Library), basée sur ISO/IEC 27002, décrit comment intégrer la sécurité de l’information au sein des processus de gestion.

Mais quelle que soit la norme adoptée, il est essentiel de disposer d’une cartographie globale de vos données, de leur cheminement, des accès aux données et des autorisations associées. L’introduction de la sécurité à chacune des étapes du processus doit ensuite être menée avec précaution. Bien sûr, il est tout aussi important de définir des règles qui stipulent précisément les droits d’accès de chacun pour chaque type de données, ainsi que l’acheminement de ces données du point A au point Z. Si vous êtes capable de cartographier les processus sur un (sans doute grand !) tableau, vous êtes sur la bonne voie pour identifier les menaces potentielles et maîtriser les risques. (par Christophe Auberger, Directeur Technique France)

Sécurité des voitures connectées : l’importance de l’identité

Depuis quelques années, de plus en plus de produits rejoignent l’Internet des Objets. S’il était auparavant réservé à de simples produits, il s’étend aujourd’hui à des produits haut de gamme tels que les voitures connectées. En effet, selon l’IDATE, en 2020, 420 millions d’automobilistes généreront un marché de connectivité d’une valeur de 9 milliards d’euros.

Cependant, les voitures, devenant de plus en plus de véritables plateformes informatiques au lieu d’être simplement un moyen d’aller d’un point A à un point B, sont également des cibles de plus en plus attrayantes pour les hackers. 40 millions d’automobilistes a notamment dévoilé en 2014 que trois quarts des voitures volées en France sont électroniquement piratées. Les questions de sécurité et d’identité doivent donc être prises en compte en faisant appel à des experts du domaine. La sécurité menée par l’identité va devenir une nécessité, et le contrôle de sécurité par le propriétaire est susceptible de devenir monnaie courante.
 
Voitures connectées : Un secteur en pleine expansion mais un manque de sécurité
La transformation numérique touche l’ensemble des secteurs d’activités mais en particulier celui de l’automobile. En effet, ce secteur est incontestablement en pleine mutation. Le métier des constructeurs automobiles évolue sans cesse et d’ici une dizaine d’années les sociétés automobiles seront totalement différentes, passant d’un profil de constructeurs à celui de prestataires de services.

L’ensemble des constructeurs et des sous-traitants du secteur automobile produisent aujourd’hui en majorité des smart devices, c’est-à-dire des objets intelligents tous connectables. Pourquoi ? Car à terme ils souhaitent récupérer l’ensemble des données attenantes à un véhicule (distance parcourue, vitesse, taux de freinage, etc.) pour fournir des services basés sur ces dernières. En effet, en manipulant ces données relatives à l’utilisateur, ils pourront lui fournir des services dédiés et ainsi augmenter leur part de marché.

On estime aujourd’hui qu’il y a entre 40 et 60 millions de voitures connectées dans le monde, chacune comportant un grand nombre d’objets intelligents eux-mêmes connectés à internet. D’ici 5 ans, ce chiffre devrait passer à plus de 200 000 millions. Seulement, on estime aussi que le niveau de sécurité de ces voitures est équivalent au niveau de sécurité dont disposaient les ordinateurs et les systèmes d’informations des entreprises des années 80-85…

Des voitures connectées encore trop vulnérables
A ce jour, énormément de tests ont été réalisés pour démontrer la vulnérabilité des voitures connectées, au cours desquels des ingénieurs spécialisés en sécurité ont pu à distance se connecter à des voitures. Une grande partie des véhicules proposés par les grandes marques du marché automobile ont en effet été testés et piratés. La totalité des constructeurs est réellement concernée par ce sujet.

Au cours de ces tests, les ingénieurs ont pu effectuer à distance différentes actions relativement bénignes : allumer la radio, activer les essuies glaces, allumer les feux, etc. Cependant, ils ont également réussi à baisser les vitres, à stopper le moteur sans que le conducteur de la voiture ne puisse le redémarrer ou encore à couper les freins sans que ce dernier ne puisse les réactiver. Ces prises de contrôle à distance peuvent donc avoir des conséquences graves si la personne aux commandes est un pirate informatique mal intentionné.

Un élément au cœur de la transformation numérique du secteur : l’identité
Aujourd’hui, l’ensemble des voitures dites « intelligentes » dispose d’un ordinateur de bord connecté à internet. A travers cette connexion internet, il est possible de se connecter à ces ordinateurs et d’accéder aux différents appareils tels que celui gérant l’allumage du moteur, le réglage des freins, etc.

Désormais lorsque l’on parle d’une automobile, l’identité est un élément central : identité de l’utilisateur, de la voiture, des dizaines voire des centaines d’objets connectés au sein d’un véhicule, etc. Le problème majeur est qu’il n’y a pas de corrélation entre l’identité du conducteur et l’ensemble des identités des objets intelligents présents dans la voiture.

En terme de sécurité, il faut créer cette relation pour que seule l’identité du conducteur, préalablement fortement authentifiée, puisse engager les actions sur ou au travers de l’identité des différents objets connectés. Ainsi lorsqu’un pirate cherchera à prendre le contrôle d’un véhicule à distance, son identité n’étant pas reconnue par les différents objets connectés, il n’y aura pas accès. Il est donc nécessaire de mettre en œuvre une plateforme de gestion des identités qui va permettre de contextualiser et de relier entre elles ces différentes identités.

Une authentification nécessaire mais non contraignante pour les voitures connectées
Lorsqu’il y a authentification de l’identité du propriétaire, le véhicule n’est pas forcément uniquement dédié à ce dernier. L’identité d’un véhicule ou d’un objet peut être reliée aux différentes identités physiques des individus qui auraient une interaction avec elle. Un véhicule peut par exemple être rattaché aux différents membres d’une famille avec une autorisation pour chacun des parents ainsi que pour leur fille titulaire du permis de conduire. De plus, chacun peut avoir des autorisations spécifiques quand aux différentes actions qu’ils vont pouvoir réaliser. On peut par exemple relier l’identité de la voiture à celle du fils âgé de 10 ans et lui interdire totalement d’avoir accès au contrôle du moteur, des freins, etc.

Enfin, au delà d’une base logicielle s’appuyant sur des standards d’authentification, différentes méthodes sont envisageables : empreinte digitale, reconnaissance faciale … et tout ce que les constructeurs seront capables d’imaginer dans les années à venir ! (Ismet Geri, vice-président France et Europe du sud chez ForgeRock)

Citroni, le ransomware qui attaque les serveurs web

Les experts de Kaspersky Lab auraient découvert une nouvelle variante du ransomware CTB-Locker3 Baptisé Citroni / Onion, il s’attaque aussi aux serveurs web.

A l’origine, CTB-Locker est un malware de type ransomware qui chiffre des fichiers sur le disque dur de ses victimes avant de demander une rançon pour les déchiffrer. Il se démarque pour 3 raisons : Son taux d’infection très élevé ; son utilisation de Tor, des Bitcoins et de Elliptic Curve Cryptography et ses capacités multilingues.

Son objectif n’est plus d’encrypter le contenu des ordinateurs mais de s’attaquer aux serveurs web. Ici, les rançonneurs cherchent avant tout des sites web vulnérables, les attaquent pour y uploader du code et encryptent ensuite l’ensemble des fichiers qui y figurent. Ils modifient alors la page d’accueil de ces sites et y affichent des informations sur la façon de décrypter leur contenu. Ils incluent également des informations sur le montant de la rançon.

Les chercheurs ne savent pas encore comment CTB-Locker est déployé sur les serveurs web, mais il y a cependant un point commun sur plusieurs des serveurs attaqués : ils utilisent tous la plate-forme de blog WordPress. En pratique, les rançonneurs demandent moins de la moitié d’un bitcoin comme rançon, soit environ 150 $ US. Pour le moment, 70 serveurs encryptés dans 11 pays ont été repérés, avec une majorité de victimes aux États-Unis et en Russie. Pour le moment, aucun outil de désencryption n’est disponible, la seule façon de se débarrasser rapidement de cette menace étant de s’assurer de disposer d’une copie de sauvegarde des fichiers du serveur, le tout dans un endroit séparé.

Etude : quel est l’impact de la cybersécurité sur la finance et la réputation des entreprises ?

La prévention des fuites de données passe par la collaboration, le partage des connaissances et la définition de critères de réussite, avant que des changements réglementaires ne s’opèrent.

Une nouvelle étude de Palo Alto Networks révèle qu’il reste encore beaucoup à faire dans les domaines de la collaboration et du partage de responsabilités pour ce qui est de la prévention des cyberfailles – deux démarches pourtant cruciales que doivent adopter les entreprises en France si elles veulent éviter de lourdes pénalités financières et préserver leur réputation.

Le principal enseignement de cette étude d’envergure européenne est que l’essentiel des responsabilités repose exclusivement sur les épaules des professionnels de l’informatique, puisque près de la moitié (46 %) des décideurs estiment que la protection d’une entreprise contre les risques de cybersécurité est en définitive du ressort du service informatique. Les effectifs de ce service admettent d’ailleurs, dans une proportion significative (57 %), être seuls compétents pour assurer cette sécurité.

Ces conclusions interviennent alors même que l’Union européenne est en passe de finaliser son Règlement général sur la protection des données, qui obligera les entreprises à se conformer à certaines spécifications de pointe en matière de cybersécurité. Ces dernières les aideront à prévenir les risques de non-conformité et, ce faisant, à éviter des amendes de l’ordre de 10 à 20 M€ (jusqu’à 2 à 4 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial). En cas de fuite avérée, ce règlement engage également la responsabilité de quiconque a accès aux données – depuis le service clients jusqu’à la direction en passant par les informaticiens.

Nombre de décideurs ont toujours bien du mal à appréhender la cybersécurité
Ces résultats semblent indiquer que la pierre d’achoppement, s’agissant de la répartition inégale des responsabilités, pourrait être la conséquence d’une méconnaissance de la cybersécurité au niveau de la direction. Plus d’un décideur sur dix (13 %), parmi les participants explicitement interrogés à ce sujet, avoue cerner « à peu près » ce qui constitue un risque pour la sécurité en ligne de l’entreprise, mais « devoir malgré tout faire appel à Google pour obtenir des éclaircissements ».

Si les participants prennent de plus en plus la mesure des cyber-risques auxquels sont confrontées les entreprises, un salarié sur dix demeure convaincu que les dirigeants de sa société n’ont pas une idée suffisamment précise ou exacte des problématiques de cybersécurité actuelles pour mettre obstacle aux cyberattaques, et éviter ainsi qu’elles ne portent atteinte à l’environnement informatique.

La définition des critères de « réussite » indispensable à l’attribution des rôles
Divers règlements et dispositifs normaliseront les critères de réussite déterminant l’efficacité de la cybersécurité ; néanmoins, dans l’intervalle, un accord interne doit être trouvé permettant de définir les rôles et responsabilités de chacun, et de parvenir à un consensus sur une approche unifiée entre entreprises.

Les résultats de l’étude mettent en exergue le fait que les évaluations de sécurité réalisées par les entreprises ne prennent pas en compte la totalité des éléments composant le risque. À l’heure actuelle, une entreprise sur quatre (25 %) mesure l’efficacité de la cybersécurité en fonction du nombre d’incidents bloqués par sa politique de cybersécurité ; une sur cinq (21 %) se réfère à la durée de résolution des incidents. Elles sont 13 % à prendre en compte la date du dernier incident. Des mesures préemptives et en temps réel, comme la capacité d’une entité à superviser la totalité du trafic sur son réseau, doivent être prises en compte pour évaluer précisément les risques encourus.

« Les nouvelles réglementations de l’UE obligeront les entreprises à intensifier leurs pratiques en matière de cybersécurité, et il s’agira là d’une opportunité ou d’un risque, selon l’approche qu’elles auront choisie. En définitive, il est essentiel que les décideurs admettent que la cybersécurité relève de la responsabilité de chacun – car il ne s’agit plus ici d’un artifice obscur, mais d’une pratique quotidienne à laquelle aucun échelon de l’entreprise ne peut se soustraire », commente Arnaud Kopp, Directeur Technique Europe du Sud chez Palo Alto Networks

Recommandations aux entreprises européennes
Palo Alto Networks recommande aux entreprises de prendre les mesures suivantes pour consolider leurs environnements informatiques et mieux les protéger des cyberattaques :

1.     Élaborer une stratégie de cybersécurité axée sur la prévention des cyberattaques à chaque stade du cycle de vie des attaques, en sensibilisant et responsabilisant les collaborateurs.

2.     Faire appel à une technologie de sécurité automatisée de pointe qui, non seulement, se conforme aux réglementations, mais donne également aux collaborateurs les moyens de travailler efficacement avec les outils qui leur sont indispensables.

3.     Sensibiliser tous les acteurs de l’entreprise au rôle qui doit être le leur afin de prévenir la menée à bien des cyberattaques à son encontre.

Méthodologie de l’étude : L’étude a été réalisée en ligne par Redshift Research en octobre 2015. Elle a été menée auprès de 765 décideurs dans des entreprises comptant au moins 1 000 salariés, implantées au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Belgique.

Puzzle Color Blend : histoire d’une application Android piégée

Une application dans le Play Store souscrivait automatiquement des connexions WAP payantes.

Parmi les 1,4 million d’applications dans le Google Play Store, certaines sont à manipuler avec précaution. Il s’agit là de la découverte de G DATA avec Puzzle Color Blend. Après son installation, l’application mettait en place des abonnements WAP payants vers une société néerlandaise. Une nouvelle technique à surveiller à l’avenir.

« Ce type d’attaque par abonnement automatique est nouveau », explique Ralf Benzmüller, directeur de G Data SecurityLabs. « Nous assistons ici à une escroquerie très pointue. La création des nombreux faux avis positifs sur le Play Store et la désactivation automatique des connexions de données au profit de connexions WAP payantes montrent que l’attaque est préparée et techniquement avancée.« 

L’application en question
L’application Puzzle Color Blend en cause est un jeu qui consiste à reconnaître et à sélectionner des bonnes nuances de couleur. Disponible dans le Google Play Store depuis le 3 novembre 2015, il avait été téléchargé plus de 50.000 fois jusqu’à son retrait fin janvier. La similitude avec le jeu Blendoku (téléchargé à 1 million d’exemplaires sur le PlayStore) pourrait expliquer le succès rapide de Color Blend. Les images de l’application affichées par l’éditeur dans le Play Store usurpaient par ailleurs l’interface de Blendoku.

Son action nuisible
Après avoir installé le jeu, les utilisateurs contractaient sans le savoir des abonnements à des services WAP payants. Cette méthode d’abonnement automatique est nouvelle. Les attaques détectées précédemment, utilisant la facturation WAP, résultaient d’une action de l’utilisateur, par l’ouverture d’une bannière web par exemple.

Classification des données : la première étape pour sécuriser votre propriété intellectuelle

Le piratage médiatisé du site Ashley Madison devrait inciter toute entreprise hébergeant des données (à vrai dire, toutes les entreprises de la planète) à se pencher sérieusement sur la sécurité de leurs données. Dès lors que vous saisissez des informations d’une personne dans la base de données de votre entreprise, vous devez vous assurez que ces dernières restent privées et confidentielles. Cette exigence fait partie des bonnes pratiques, et, dans certains pays, elle est même réglementaire.  En cas de piratage et de divulgation de ces données, vous pourriez bien encourir des poursuites judiciaires et des pénalités… sans compter la mauvaise presse qui ternira l’image de votre entreprise.

Les entreprises soumises aux réglementations les plus strictes, dans les métiers de la finance et des soins de santé par exemple, connaissent plutôt bien les informations dont elles disposent, ainsi que leur niveau de confidentialité. Mais de nombreuses autres entreprises ne sont pas forcément au fait de leurs obligations en matière de sécurité de leurs bases de données. A titre d’exemple, un point de vente est susceptible de détenir des informations personnelles liées à un programme de fidélité, tandis qu’un acteur de la vente par correspondance gère des centaines ou des milliers de numéros de carte de paiement. Autant de données qui exigent d’être parfaitement sécurisées.

Et il ne s’agit pas que des informations personnelles : toute ressource ou donnée confidentielle ou propriétaire (propositions commerciales, rapport de gestion de la relation clients, plans stratégiques, et autres), bien que ne relevant pas forcément de la réglementation en matière de confidentialité des données, doit néanmoins rester à l’abri des regards indiscrets.  Et pour compliquer les choses, dès que vous stockez les données dans le Cloud ou dans des centres de données tiers, vous perdez quelque peu le contrôle sur la gestion de ces données. Pas simple et clair de connaître précisément vos obligations et responsabilités.

Les métadonnées, essentielles à la protection des données
L’une des étapes clé lorsque vous sécurisez vos bases de données est de classifier ces données. Toutes les données ne représentent pas la même valeur pour votre entreprise. Certaines, d’ordre financière, ou portant sur des informations clients ou personnelles, exigent une protection optimale. D’autres éléments, à l’image de documents internes généralistes ou de brochures marketing ne sont pas aussi sensibles. Il est donc pertinent de ne pas traiter toutes vos données de la même façon. La hiérarchisation des données peut également impacter le stockage. Certaines données peuvent être stockées en mémoire pour un accès rapide, tandis que d’autres trouveront leur place sur des bandes magnétiques.

Le concept essentiel qui sous-tend cette approche est celui de la métadonnée. C’est une information à propos d’une information. Une métadonnée descriptive, lorsque formulée de manière appropriée, présente un réel atout pour votre stratégie de sécurité de données. Les métadonnées peuvent contenir des champs dédiés au niveau de la confidentialité (public ou privé, secret, très sensible, etc.), la date de recueil des données, le détail des traitements réalisés sur les données, les niveaux d’accès (rôles et profils pouvant accéder à cette donnée) et, très important, le délai à partir duquel ces données peuvent être supprimées.

Arbitrer le coût de la sécurité/du stockage des données et leur valeur
Les audits de données gagnent en importance et témoignent de la lutte menée par les organisations pour sécuriser et stocker des bases de données toujours plus volumineuses. Avec la business intelligence, les référentiels de données et le Big Data, les organisations se contentent de recueillir les données une fois, pour ensuite les propager sur l’ensemble de leur parc systèmes. Le stockage et la sécurité des données sont onéreux et les meilleures pratiques incitent à évaluer vos investissements de sécurité et de stockage compte tenu de la valeur de chaque profil de données pour votre organisation. Les métadonnées forment ainsi un levier qui permet d’effectuer des audits de données efficaces et exhaustifs.

Un bug sur Instagram trahit la vie privée des utilisateurs

La nouvelle mise à jour de l’outil de socialisation Instagram emporte avec lui un bug particulièrement gênant capable de révéler la vie privée des utilisateurs exploitant l’option multi comptes.

Partager son compte Instagram n’est pas une bonne idée, surtout si vous sélectionner l’option « Multicompte« . Une nouveauté qui permet de partager son espace avec un ami, collègue, … sauf que dans ce cas, l’ami en question recevra vos informations personnelles, et vous recevrez les siennes. Les utilisateurs partageurs recevront les notifications de compte personnel et du compte mis en commun par cette nouvelle possibilité. Selon Android Central, Instagram travaille sur la correction de cette petite fuite, qui pourrait devenir gênante, si vous partagez des informations avec l’Instagram de votre entreprise par exemple.

Tendances 2016 de la sécurité des réseaux

Aux prémices de 2016, Shehzad Merchant, Chief Technology Officer chez Gigamon, spécialiste de la visibilité réseau, a fait le bilan de l’année 2015 et identifié les cinq tendances principales en matière d’infrastructures réseaux et de sécurité pour l’année 2016.

Démocratisation croissante des Malwares-as-a-Service (MaaS) – Ces deux dernières années, de nombreuses failles de sécurité sophistiquées ont été révélées et avec elles, c’est tout un « écosystème » de MaaS qui a vu le jour avec la mise à disposition d’une large gamme d’offres packagées de virus prêtes à l’emploi et accessibles à tous, augmentant de fait la quantité d’acteurs en mesure de perpétrer des cyberattaques. Toutefois, la démocratisation des malwares tend à réduire leur niveau de sophistication, et bien que certaines menaces persistantes avancées restent de haut niveau, une majorité des attaques perpétrées par ce moyen seront plus faciles à détecter et à stopper, car les pirates qui auront choisi de se connecter aux systèmes existants ne pourront y intégrer qu’une quantité limitée de zones d’ombre.

Généralisation de la sécurité prédictive – 2016 verra une croissance des cybermenaces de type « polymorphes », c’est-à-dire que chaque instance du malware se manifestera sous une apparence et un fonctionnement différents tout en gardant une base commune. Par conséquent, de nombreuses variantes sont susceptibles de passer outre les systèmes de détection traditionnels tels que les pare-feu ou les solutions anti-virus. Afin de mieux détecter ces menaces polymorphes, les entreprises auront besoin de solutions d’analyse prédictive visant à contrôler l’ensemble des données de l’entreprise dans le but d’identifier toute anomalie ou activité inhabituelle sur le réseau. Elles fourniront ainsi des indicateurs clés de menaces potentielles au sein de l’organisation pour détecter plus rapidement l’empreinte et l’activité du malware, et permettre un confinement plus rapide.

Perte de vitesse du Software-Defined Networking (SDN) – Malgré l’engouement du marché pour les technologies SDN, les tests ont démontré qu’elles n’étaient pas suffisamment matures pour une utilisation optimale par les entreprises. Cette année verra l’émergence de technologies « marginales » mais solides, qui, fortes des bonnes pratiques du SDN, ont su trouver leur place sur le marché. Bien qu’elles ne répondent pas aux standards technologiques, elles se concentrent sur la résolution du problème et font preuve de plus de maturité sur un marché fortement concurrentiel. Ainsi, face à ces pure players émergents, certaines technologies SDN risquent de se retrouver hors-jeu car encore trop immatures par rapport aux attentes du marché.

Ralentissement du Network Function Virtualisation (NFV) – Cette année, le NFV sera confronté, dans sa phase de déploiement, à de nouveaux défis qui toucheront particulièrement la vitesse et la performance. Le passage du format matériel dédié des fonctions réseau à une offre virtualisée risque en effet de causer des ralentissements. La normalisation du NFV peut pallier ce problème notamment avec l’ajout de davantage de serveurs de type x86 afin de multiplier les nœuds et permettre ainsi de répartir la charge. Ces serveurs sont en effet valorisés pour leur interopérabilité et leur prix abordable, et leur facilité à être intégrés et supprimés. Toutefois, un tel procédé comporte son lot de défis, en particulier en ce qui concerne le maintien de l’état, de la gestion de la distribution et de l’équilibre de charge du trafic, à travers des fonctions ne nécessitant pas de très haut débit, de performance ou de redimensionnements. Cependant, l’augmentation constante des besoins de bande passante, fera émerger les systèmes logiciels en mesure de gérer avec précision la capacité d’équilibrage de charge et l’état du réseau, ou bien ceux capables d’extraire chaque parcelle de performance dans des environnements NFV. Néanmoins, si les entreprises qui déploient des solutions basées sur ces environnements ne forment pas des équipes internes capables de gérer ces logiciels de A à Z, elles seront confrontées tôt ou tard à des obstacles les obligeant à ralentir.

Rationaliser la transition vers le cloud – Ces dernières années, de nombreuses organisations ont suivi le mouvement de l’adoption du cloud. Les DSI étaient encouragés à adopter et à investir dans le cloud sous toutes ses formes : Software, Platform ou Infrastrustrure as-a-service. L’IaaS a particulièrement séduit les entreprises par sa souplesse, sa capacité de dépassement et sa simplicité de provisioning. Celles-ci l’ont toutefois adopté sans analyser les coûts dans le détail ou sans tenir compte des questions de sécurité. La gestion d’applications connectées en permanence, pendant plusieurs années, génèrent des quantités massives de données dans le cloud, ce qui peut s’avérer très onéreux sur le long terme ; or, le basculement du cloud vers une solution sur-site peut l’être encore plus en raison du coût de réversibilité. En 2016, le DSI sera mieux informé et aura toutes les cartes en main pour comparer les modèles disponibles et trouver ainsi le bon équilibre entre l’offre cloud, le modèle purement hybride offrant à la fois des applications clés et données hébergées sur site ou une capacité de dépassement favorisée par une offre de cloud. Et ce, en disposant d’un meilleur contrôle sur les coûts.

Poseidon : un groupe de pirates informatiques opérant sur terre, dans les airs et en mer

Poseidon, une campagne de piratage ciblant des établissements financiers ainsi que des opérateurs de télécommunications, des fabricants, des compagnies d’énergie et des groupes médias. La France visée par l’attaque.

L’équipe GREaT (Global Research & Analysis Team) de Kaspersky Lab annonce la découverte du groupe Poseidon, une menace avancée active dans des opérations internationales de cyber espionnage depuis au moins 2005. L’originalité de Poseidon est qu’il s’agit d’une entité commerciale, dont les attaques font appel à des malwares personnalisés, signés numériquement avec des certificats pirates et déployés dans le but de dérober des données sensibles aux victimes et de les racketter. En outre, le malware est conçu pour fonctionner spécifiquement sur les machines Windows en anglais et en portugais brésilien, une première pour une attaque ciblée.

Au moins 35 entreprises victimes ont été identifiées, les principales cibles étant des établissements financiers et des administrations, des opérateurs de télécommunications, des fabricants, des compagnies d’énergie et d’autres réseaux de services collectifs, ainsi que des groupes médias et des agences de relations publiques. Les experts ont également détecté des attaques contre des sociétés proposant leurs services à des cadres supérieurs. Les victimes du groupe Poseidon se trouvent dans les pays suivants :

  • Etats-Unis
  • France
  • Kazakhstan
  • Emirats Arabes Unis
  • Inde
  • Russie

Cependant, la répartition des victimes penche très nettement vers le Brésil, où bon nombre d’entre elles réalisent des opérations via des joint-ventures ou des partenaires.

L’une des caractéristiques du groupe Poseidon réside dans l’exploration active des réseaux d’entreprise sur la base des noms de domaine. Selon le rapport d’analyse consulté par DataSecurityBreach.fr, Poseidon recourt à des e-mails de spear-phishing accompagnés de documents RTF/DOC, comportant généralement un appât sur le thème des ressources humaines, qui installent un fichier binaire malveillant dans le système cible lorsque le destinataire clique dessus. Un autre trait marquant est la présence de chaînes de caractères en portugais du Brésil. La prédilection du groupe pour les systèmes lusophones, comme le révèlent les échantillons, est une pratique inédite.

Une fois un ordinateur infecté, le malware rend compte à des serveurs de commande et de contrôle, avant d’entamer une phase complexe de déplacements latéraux à l’intérieur du réseau de l’entreprise. Cette phase fait souvent intervenir un outil spécialisé qui collecte automatiquement et systématiquement un grand nombre d’informations (identifiants, règles de sécurité, voire journaux système) afin de mieux cibler les attaques suivantes et d’assurer la bonne exécution du malware. De la sorte, les auteurs des attaques savent quelles applications et commandes utiliser sans alerter l’administrateur du réseau pendant leur exploration et leur exfiltration.

Les informations rassemblées sont ensuite exploitées par une organisation de façade pour racketter les entreprises victimes en les contraignant à engager Poseidon comme consultant en sécurité, sous peine de voir utiliser les informations dérobées dans une série de transactions louches au profit du groupe.

« Le groupe Poseidon est une équipe de vétérans intervenant sur tous les théâtres d’opérations : terre, air et mer. Certains de ses centres de commande sont implantés chez des fournisseurs d’accès Internet desservant des navires en mer, des connections sans fil ou encore des opérateurs classiques », commente Dmitry Bestuzhev, Directeur de l’équipe GREaT de Kaspersky Lab en Amérique latine. « En outre, plusieurs de ses implants présentent une durée de vie très courte, ce qui a permis à ce groupe de sévir aussi longuement sans se faire repérer. »

Le groupe Poseidon étant en activité depuis au moins 10 ans, les techniques de conception de ses implants ont évolué, ce qui complique pour de nombreux chercheurs la mise en corrélation des indicateurs et l’assemblage des pièces du puzzle. Cependant, en réunissant soigneusement tous les indices, en étudiant la signature de la menace et en reconstituant la chronologie des attaques, les experts ont pu établir vers la mi-2015 que des traces détectées précédemment mais non identifiées appartenaient bien à la même menace, c’est-à-dire le groupe Poseidon.

Le disque dur de votre imprimante HP peut cacher un logiciel malveillant

Un problème de sécurité informatique visant certaines imprimante HP permet à un pirate de cacher dans la machine des logiciels malveillants.

Chris Vickery, chercheur en sécurité informatique, a découvert un problème dans le fonctionnement de certaines imprimantes HP. La faille concerne les imprimantes HP LaserJet. Il a été révélé que les imprimantes HP LaserJet peuvent être facilement abusés par des pirates informatiques.

Vickery a indiqué que les disques durs de l’imprimante HP LaserJet peuvent être utilisés par des pirates informatiques comme une unité de stockage de données. En cause, le réglage par défaut de l’imprimante qui peut mettre en place un serveur FTP via le Port 9100. Bilan, via l’adresse http://l’ip de l’imprimante/hp/device/nom du fichier les actes malveillants peuvent débuter sans que personne ne puisse s’en rendre compte.

Autant dire qu’il est fortement conseillé de regarder du côté des paramétrages de la machine et du firewall qui protège votre infrastructure. Fermer le port 9100 ne fera pas de mal. Selon Shodan, 20 000 imprimantes sont ainsi exposées de part le monde.

Un ours et une montre connectés diffusaient les infos privées des enfants

Les objets connectés, véritable plaie pour nos vies privées. Un nouvel exemple avec l’ours connecté Smart Bear de Fisher-Price, et une montre connectée pour les moins de 12 ans.

Le fabriquant de jouets Fisher-Price vient de corriger une fuite de données concernant un de ses jouets connecté, l’ours Smart Bear. Comme pour Vtech, plusieurs failles avaient été découvertes entre l’application connectée, l’ours et le serveur de gestion des données enregistrées par les parents/enfants. A la différence de Vtech, aucun pirate n’a été se servir dans les données.

La fuite, découverte par Rapid7, n’en n’était pas moins inquiétante. Dans les données qu’un malveillant aurait pu intercepter : l’identité et la date de naissance de l’enfant, son sexe et la langue parlait. Il y a de forte chance que l’ensemble des informations enregistrées étaient accessibles.

Toujours dans la grande famille des objets connectés, le GPS HereO avait un problème avec sa plateforme de gestion des données envoyées par la montre destinée aux 3-12 ans. Ici aussi, les données pour les enfants étaient accessibles. Faille corrigée.

Bref, parents, arrêtez de rentrer les vraies informations de vos enfants sur Internet ou via ces jouets connectés. Vous créez une identité numérique de votre môme que vous ne pourrez plus contrôler.

L’outil de sécurité Malwarebytes corrige plusieurs failles de sécurité

Plusieurs failles de sécurité visant le logiciel anti malwares Malwarebytes en cours de correction. Un pirate aurait pu s’inviter entre un client et l’éditeur pour modifier les informations transmissent pour l’éditeur.

Tavis Ormandy est un chercheur en sécurité informatique, membre du Project Zero de Google. Mission, trouver des failles et les faire corriger. L’homme est spécialisé dans les antivirus et logiciels en charge de sécuriser les internautes. Après Avast, AVG, Eset, FireEye, Kaspersky et Trend Micro, Tavis Ormandy vient de secourir les utilisateurs de l’outil Malwarebytes.

Plusieurs failles avaient été découvertes et remontées à l’éditeur en novembre 2015. Malwarebytes vient de corriger une partie des problèmes. L’une des vulnérabilités était le fait que les mises à jour de l’anti codes malveillants se faisaient via un HTTP non chiffré.

A noter que l’entreprise a lancé son bug bounty permettant de payer les failles qui lui seront remontées. Prix maximum, 1.000 dollars. Autant dire qu’ils ne vont pas avoir beaucoup de participants. Un 0day pour un antivirus se commercialise plusieurs milliers de dollars dans le blackmarket !

Disques durs perdus dans la nature

La société Centene Corporation a perdu six disques durs et plus d’un million de données d’assurés.

Centene Corporation est une entreprise américaine dédiée à l’assurance santé. Elle est basée à Clayton dans le Missouri. La direction vient de lancer une enquête après avoir découvert qui lui manquait six disques durs. L’histoire pourrait s’arrêter là, sauf que les supports de sauvegarde transportent plus d’un million de dossiers d’assurés.

Ces six disques durs contiennent des renseignements personnels de patients passés par des laboratoires entre 2009 et 2015. Dans les données, non chiffrées : nom, adresse, date de naissance, numéro de sécurité sociale, numéro d’identification d’assuré, et des informations de santé. La société a déclaré qu’aucun des disques durs contenaient des informations financières. (Fox2)

Quand le chef des hackers de la NSA explique son travail

Voilà un rendez-vous qu’il ne fallait pas rater. Rob Joyce, le responsable des hackers de la NSA, des « pirates » connus sous le nom de Tailored Access Operations, a expliqué comment les entreprises pouvaient se protéger de ses « ninjas » !

Le Tailored Access Operations, c’est le service top secret de la NSA. Le TAO regroupe les informaticiens hackers de la National Security Agency. La mission du TAO, infiltrer et mettre la main sur des informations dont l’agence et l’Oncle Sam auraient besoin. Rob Joyce, le patron de cette section numérique de la NSA est venu expliquer le travail de son équipe lors de l’Enigma conférence. Étonnante rencontre alors que durant des années la NSA a toujours démenti agir à la sauce cyber attaque.

Plus étonnant encore, Rob Joyce a indiqué comment les entreprises pouvaient se protéger des actions de ses hommes. Bon, bien évidement, il a raconté ce qu’il pouvait/voulait dire, mais la démarche a le mérite d’ouvrir les sens. « Beaucoup de gens pensent que les États-Unis utilisent beaucoup de 0Day. Nous n’en possédons pas tant que ça et il n’est pas commun que nous les utilisions« . L’homme de l’ombre indique que l’ingéniosité et les essais suffisent « Nous essayons, nous attendons, puis essayons encore et attendons jusqu’à ce que nous trouvions la vulnérabilité. » Un détail amusant dans la conférence du Big boss du TAO, le fait que ses hommes, la plupart du temps, connaissent mieux le réseau et les installations que les informations de la cible de la NSA « Souvent, nous connaissons mieux les réseaux que ceux qui les ont conçus et les font fonctionner« . Les hackers de la NSA exploitent huit phases dans leurs actions : découvrir, première pénétration, assurer leur présence, installer un outil logiciel, étendre la présence, recueillir, exfiltrer et exploiter les données. L’agence spécial a indiqué que les entreprises doivent impérativement mettre à jour leurs logiciels et se méfier du cloud !

GranitePhone: Un Smartphone sécurisé

Logic Instrument annonce avoir procédé à la première livraison du GranitePhone à Mirabilis/Sikur en Janvier. Cette première livraison porte sur 3.000 unités et une commande complémentaire est en cours de production.

Fruit d’une collaboration (développement réalisé en moins de 4 mois) entre les équipes du Groupe ARCHOS (ARCHOS et Logic Instrument) et celles de Mirabilis, le GranitePhone est entièrement conçu autour de la solution de sécurité SIKUR. Le GranitePhone est commercialisé par le groupe MIRABILIS en Amérique du Nord et du Sud et les équipes commerciales de Logic Instrument sont partenaires pour la commercialisation des GranitePhone en EMEA.

Destiné aux utilisateurs (particuliers, entreprises et professions libérales) souhaitant protéger l’intégrité et la confidentialité de leurs communications, le GranitePhone est à ce jour le smartphone offrant le meilleur niveau de sécurité pour la voix, les messages, les données et la messagerie instantanée  .

Une solution complète de communication sécurisée permet de se prémunir contre les Cyber attaques et contre les écoutes. Le « Center for Strategic & International Studies » et McAfee ont évalué à 400Mds d’Euros les pertes annuelles résultant des Cyber attaques et les smartphones sont de plus en plus souvent utilisés par les pirates comme une passerelle pour accéder aux informations des utilisateurs.

Granite OS
Grace au Granite OS, le système d’exploitation développé par la société SIKUR, le GranitePhone offre un niveau de sécurité maximale en restreignant l’accès aux fonctionnalités à risques et en bloquant toute installation d’applications tierces, empêchant ainsi l’infiltration de « Malwares » dans le terminal. De plus le GPS est neutralisé pour préserver la confidentialité de l’utilisateur.

Kenny Holroyd, le directeur commercial de SIKUR déclare : « Depuis 18 mois nous avons lancé un ‘Bug Bounty Program’ consistant à offrir une prime aux pirates capables de ‘hacker’ notre logiciel et nous sommes la seule société au niveau mondial dont le produit n’a à ce jour pas été mis en défaut. »

142g, ultra fin, le GranitePhone séduira tous les utilisateurs pour qui la sécurité des communications est primordiale. Le Smartphone possède un module 4G LTE, des caméras de 16 et 8 mégapixels, un écran Full-HD, un processeur octo-core ainsi que 2 Go de mémoire vive et 16 Go de stockage. L’objet est vendu 925€ et 2 ans d’accès à la solution de sécurité du Granite Phone.

Cinq impératifs de sécurité à l’intention des nouveaux utilisateurs du Cloud

Apple, Amazon et Microsoft sont trois géants de la technologie et de véritables références en matière de fourniture de services cloud. Mais ils ont aussi comme point commun d’avoir été la cible de hackers plutôt virulents…

Le piratage Apple (le “celebgate”) a abouti à la divulgation de photos très personnelles de certaines célébrités qui utilisaient iCloud, une mésaventure qui a fait la une de nombreux médias l’année dernière. Au Royaume-Uni, le fournisseur technologique Code Spaces a tout simplement baissé le rideau en 2014, après avoir été la cible de maîtres chanteurs qui ont, au final, supprimé des données essentielles sur l’environnement de stockage cloud de l’entreprise basé sur Amazon Web Services. En 2013, un certificat SSL expiré au sein du cloud Azure de Microsoft permettait à des hackers de mettre à l’arrêt plusieurs services cloud, dont Xbox Live.

Les risques en matière de sécurité du Cloud sont à la hausse, tandis que les attaques ont progressé à un rythme effréné : +45% en glissement annuel selon le spécialiste de la sécurité Alert Logic. Au cours des 5 prochaines années, les entreprises devraient investir 2 milliards de dollars pour renforcer leurs défenses Cloud, selon Forrester Research.

Ce sont les primo-utilisateurs du cloud qui connaissent le plus grand risque, car peu familiers à ce nouvel environnement et confrontés à des méthodes différentes pour gérer les utilisateurs, les données et la sécurité. À leur intention, voici cinq règles d’or qui encadrent (et sécurisent) toute migration vers le Cloud.

1. Apprenez à mieux connaître les environnements Cloud
Tout projet cloud est tripartite, avec pour parties prenantes le fournisseur de la plateforme cloud, le fournisseur du service réseau et l’entreprise cliente. Le Cloud doit être pensé en tant qu’extension du centre de données de l’entreprise, d’où certaines questions : peut-on déployer des règles et services de sécurité communs aux trois domaines ? Quels sont les risques en matière de sécurité ?

Avant de sélectionner votre fournisseur cloud, interrogez-le sur les services de sécurité proposés et les éditeurs/constructeurs avec lequel il collabore. Le cloud est un environnement dynamique qui implique des mises à jour régulières de l’architecture de sécurité pour pouvoir neutraliser les menaces les plus récentes. Quels sont les outils, fonctions et méthodes de sécurité en vigueur pour s’immuniser contre les nouveaux types de menaces et les vulnérabilités zero-day ?

Pensez également à vous familiariser avec les modèles de sécurité partagée. Identifiez précisément les responsabilités de votre fournisseur cloud, ainsi que les vôtres. Pour certains types de cloud, les IaaS notamment, l’entreprise cliente est responsable de la sécurité de ses applications et données dans le cloud. Il est également essentiel d’identifier les appliances de sécurité et technologies proposées par le fournisseur de services cloud ou autorisées à être déployées pour assurer une sécurité optimale.

2. Nouvelles applications, nouvel arsenal de sécurité
Prêt à migrer une application dans le cloud ? Mais avant, interrogez-vous sur l’intérêt de déployer des couches de sécurité dédiées aux processus d’authentification et de connexion à vos applications cloud.

Pour sécuriser l’accès à votre application cloud, vous devez déployer un schéma d’accès granulaire aux données, qui, par exemple, associe des privilèges d’accès à des rôles, des postes ou des projets. Vous disposez ainsi d’une couche supplémentaire de protection lorsque les assaillants détournent les identifiants de connexion de vos collaborateurs.

Le détournement d’un compte est une exaction plutôt simple mais il constitue encore à ce jour, selon la Cloud Security Alliance, une menace virulente qui pèse sur les utilisateurs du cloud. Pour renforcer votre processus d’authentification, pourquoi ne pas adopter l’authentification à deux facteurs ou l’utilisation des mots de passe OTP (à usage unique) ? Autre bonne idée : obliger les utilisateurs à modifier leurs identifiants de connexion dès leurs premières authentifications à une application.

3. Optez pour le chiffrement
Le chiffrement des données est l’un de vos meilleurs alliés dans le cloud et doit d’ailleurs être obligatoire pour les transferts de fichiers et les emails. Bien sûr, le chiffrement ne préviendra pas les tentatives de piratage, mais il immunisera votre entreprise face au lourd impact financier lié aux amendes réglementaires infligées en cas de piratage avéré et de divulgation de données.

Interrogez ainsi votre fournisseur cloud sur les options de chiffrement disponibles. Identifiez comment les données sont chiffrées lorsqu’elles sont stockées, utilisées et transférées. Pour identifier le périmètre des données à chiffrer, il est essentiel de les localiser, qu’elles soient hébergées sur les serveurs de votre fournisseur cloud ou d’un tiers, les ordinateurs portables des collaborateurs, les PC fixes ou encore des dispositifs amovibles de stockage.

4. Maîtrisez le virtuel
En migrant vers le Cloud, les entreprises capitalisent sur les avantages de la virtualisation, mais un environnement virtualisé présente des défis spécifiques en matière de protection des données. La principale problématique ? La gestion de la sécurité et des échanges de données au sein de ces espaces virtualisés et mutualisés.

Les appliances physiques de sécurité ne sont pas conçues pour gérer les données dans le cloud. D’où l’intérêt de se pencher sur les appliances virtuelles pour sécuriser le trafic entre machines virtuelles. Ces appliances sont conçues pour simplifier la gestion de multiples instances d’applications et d’environnements mutualisés.

Elles permettent ainsi aux entreprises de contrôler plus précisément la sécurité de leurs données dans le Cloud. Demandez à votre fournisseur cloud comment il s’y prend pour sécuriser ses environnements virtualisés et découvrez quelles sont les appliances de sécurité virtuelles déployées. Si vous mettez en place votre propre cloud privé ou hybride, il est préférable de choisir des produits de sécurité virtualisés qui permettent un contrôle le plus fin de la sécurité.

5. Ne restez pas dans l’ombre du Shadow IT
Les anecdotes et exemples sont nombreux pour illustrer les cas d’utilisation non autorisés d’applications et de services cloud, ce qu’on appelle le Shadow IT, plus présent en entreprise qu’on ne le croirait. Cette activité regroupe les projets, outils ou services de communication existants au sein d’une organisation, mais sans approbation de la DSI. Le Shadow IT est donc, par définition, non contrôlé, ce qui constitue une certaine menace dont les impacts sont lourds en matière de gouvernance.

Votre application qui a récemment migré vers le Cloud connaît ainsi des risques. Considérez ce scénario dans lequel un collaborateur ouvre un fichier sur son smartphone. Il est probable qu’une copie du fichier soit réalisée et envoyée pour stockage vers un espace en ligne non approuvé et qui accueille les sauvegardes automatiques du téléphone. Et voilà des données de l’entreprise, jusqu’à présent sécurisées, qui se retrouvent dans un cadre non sécurisé.

Interdire le Shadow IT et les accès aux données et applications induits ne freinera sans doute pas cette pratique au sein d’une organisation. Il est plus intelligent de sensibiliser les utilisateurs et de miser sur la technologie pour régler cette problématique. Justement, le chiffrement des données, le monitoring réseau et les outils de gestion de la sécurité protègent vos applications cloud des risques liés au Shadow IT. (Christophe Auberger, Directeur Technique France chez Fortinet)

Sécurité des données : une tour en équilibre précaire

Pendant les fêtes, j’ai eu l’occasion de voir « The Big Short : Le Casse du siècle », film inspiré du livre de Michael Lewis sur la bulle immobilière. Ou plus exactement sur la manière dont un groupe de parias de Wall Street voit clairement les signes d’effondrement prochain du marché hypothécaire. Il est intéressant de constater qu’aucun de ces indices financiers ne constituait un secret.

Cela m’a poussé à me demander s’il existe aussi des signes incroyablement évidents montrant que la sécurité des données d’entreprise ne se trouve qu’à un ou deux piratages d’une explosion complète.

En guise de pièce à conviction A, veuillez consulter l’article de Krebs sur les nouvelles méthodes d’authentification mises en œuvre par Google et Yahoo. Google essaie une ouverture de session Gmail sans mot de passe par l’envoi d’un e-mail d’approbation au smartphone associé à votre adresse électronique. Après avoir accepté la requête, vous pouvez utiliser Gmail. Aucun mot de passe n’est nécessaire !

En octobre dernier, Yahoo a commencé à offrir un service similaire appelé « mots de passe à la demande ». Dans ce système, Yahoo envoie un code aléatoire de quatre caractères à un périphérique séparé lorsqu’un abonné tente de se connecter. Yahoo exige ensuite que l’utilisateur saisisse ce code sur son site Web pour obtenir l’accès.

Phishing récréatif et lucratif
Que dit Krebs à propos de ces changements ? Améliorer l’authentification est une bonne idée, mais Krebs pense que ces approches mèneront à des attaques de phishing plus sophistiquées. Aïe !

En règle générale, ce type de modèle reste exposé aux attaques de l’intercepteur.  Toutefois, Krebs semble suggérer que les pirates profitant de ces services enverront des e-mails contrefaits pour demander plus d’informations aux abonnés. Les utilisateurs de Yahoo et de Google ayant probablement l’habitude d’accepter et de répondre à des e-mails de vérification réels, ils pourraient accidentellement révéler un mot de passe ou d’autres informations en réponse à une communication falsifiée.

Alors que d’autres grands services en ligne commencent à essayer leurs propres méthodes et que certaines entreprises font appel à des techniques à facteurs multiples, d’insidieuses failles de sécurité restent possibles.

Le Web caché
Ma pièce à conviction B est constituée de toutes les données piratées au cours de ces deux dernières années. Étant donné que les IPI et autres données sensibles sont à la portée des pirates au moyen du Web caché, les cybercriminels possèdent beaucoup plus d’informations pour exécuter leurs futures opérations de phishing et autres attaques d’ingénierie sociale.

À l’heure où j’écris ces lignes, les médias technologiques signalent la divulgation massive de plus de 190 millions d’enregistrements électoraux comprenant des dates de naissance, des adresses électroniques et des affinités politiques. Bien sûr, cela s’ajoute à la violation géante de l’OPM, la violation de l’IRS  et les gigantesques violations des compagnies d’assurance.

Récemment, j’ai écrit un article au sujet des énormes quantités de données de santé protégées (PHI) qui se trouvent dans les systèmes informatiques des grandes entreprises. Ces dernières ne sont pas toutes des entreprises de services de santé. Souvent mal sécurisées, les PHI ont été écrémées par les pirates au cours des quelques dernières années. Elles constituent une autre remarquable source d’informations pour de futures attaques.

Le Jenga de la sécurité des données
Revenons au film « The Big Short ». Je ne pense pas que nous en dirons trop en révélant cette scène du film, car elle a déjà été largement distribuée. Je fais ici référence à Ryan Gosling montrant à ses collègues de Wall Street les pieds d’argile du colossal marché hypothécaire.

Comme au Jenga, il a lentement retiré les blocs de base de sa tour infernale. Comme on peut s’y attendre, la structure entière, y compris les blocs représentant les hypothèques les plus sûres, finit par s’effondrer.

J’attends qu’un DSI retire ce genre de bloc de Jenga ! C’est-à-dire qu’un collaborateur (peut-être un individu imprégné de philosophie « red team ») explique aux cadres dirigeants en quoi la sécurité informatique est semblable à une tour de Jenga.

Au sommet se trouvent une défense de périmètre et un chiffrement des données forts. Mais il existe des données mal sécurisées sous cette première couche. Et plus profondément encore, on rencontre des techniques d’authentification peu efficaces, des mauvaises stratégies de mots de passe, une gestion tardive des correctifs et une supervision des données insuffisante.

Le pirate mène ses essais et ses attaques à travers la main de l’employé. Guidé par les données volées existantes et d’autres informations de vulnérabilité acquises sur le marché noir (logiciels malveillants, IPI, informations d’identification volées), il sait quels blocs retirer de la base pour faciliter son accès à la prochaine couche de données mal sécurisées.

L’ensemble de la structure informatique s’effondre ensuite en laissant les blocs de Jenga éparpillés sur le bureau du DSI.

Je ne pense pas qu’en 2016 nous verrons l’équivalent informatique d’un effondrement financier dans lequel le commerce électronique et la pornographie seraient soudainement bloqués. Mais il existe depuis quelques années des signaux d’alarme en direction de sérieux problèmes au niveau des fondations mêmes de la sécurité des données informatiques. (Par Norman Girard, Vice Président et directeur général Europe de Varonis)

Suite logicielle Web de chez Wallix

WALLIX, éditeur de solutions logicielles de gestion des comptes à privilèges pour les grandes et moyennes entreprises, organisations publiques et opérateurs de services Cloud, annonce aujourd’hui le lancement de sa suite logicielle complète : Wallix AdminBastion Suite. Le lancement de cette nouvelle solution renforce l’offre du Groupe et lui permet d’élargir sa couverture commerciale à l’ensemble du marché du Privileged Account Management, estimé à 512 millions de dollars*, conformément à sa stratégie de développement.

Conçue sur une architecture non-intrusive, multi-tenante, cette nouvelle solution intègre de multiples fonctionnalités (gestion des mots de passe et des accès, portail d’accès web, surveillance et enregistrement exhaustif des sessions utilisateurs) et constitue aujourd’hui la solution la plus simple d’utilisation et la plus rapide à déployer pour réduire le plus gros risque IT.

55% DES CYBER-ATTAQUES LIÉES AUX ACCÈS À PRIVILÈGES
Une étude récente révèle qu’en 2015, 55% des cyber-attaques ont été menées par des personnes ayant un accès privilégié au système d’information d’une organisation. Ces failles de sécurité sont causées par une combinaison de faiblesses dans la maîtrise et la surveillance des comptes à privilèges : administrateurs, super-utilisateurs, prestataires externes, etc. En effet, les comptes et mots de passe partagés rendent très difficiles l’octroi et la révocation des accès.

Quelle que soit l’organisation, les professionnels de la sécurité de l’information sont confrontés à la non-maîtrise d’un nombre toujours croissant d’utilisateurs à privilèges et à l’incapacité de visualiser l’utilisation des comptes à privilèges. Bien que tout le monde s’accorde sur le fait qu’il s’agit du plus gros risque de cyber-sécurité. Pour en savoir plus sur l’identification des risques liés aux accès à privilèges, lisez notre guide.

UNE SOLUTION D’ORES ET DÉJÀ ADOPTÉE PAR DES CLIENTS MAJEURS POUR SON RETOUR SUR INVESTISSEMENT
Pour les clients WALLIX, le choix de tester la version béta de la nouvelle solution découle de ses atouts évidents en termes de déploiement et d’administration : pour eux une formation de quelques heures a suffi. Solution tout-en-un, Wallix AdminBastion Suite se différencie des autres solutions qui peuvent nécessiter plusieurs installations séparées, là où WALLIX n’en nécessite qu’une seule.

Enrichie d’une gamme complète d’options de déploiement – sur site, virtualisée, hébergée ou dans le cloud – Wallix AdminBastion Suite concilie la sécurité fondamentale des accès à privilèges à la flexibilité de mise en œuvre, ce qui rend la gestion des risques liés aux comptes à privilèges enfin accessible à toutes les organisations. Pour en savoir plus sur les 7 étapes pour réussir un projet de sécurisation des accès à privilèges, lisez notre guide.

UNE SOLUTION DE GESTION DES MOTS DE PASSE RAPIDE ET FACILE À DEPLOYER
Les solutions actuelles de gestion des accès à privilèges sont compliquées, très consommatrices de temps d’installation – tant en interne, côté utilisateur final, qu’en jours de prestation, côté éditeur –  et n’ont pas la couverture fonctionnelle nécessaire pour garantir le niveau de visibilité et de contrôle nécessaire.

Cinq conditions doivent être remplies pour une gestion efficace des accès à privilèges :

1-Les mots de passe : générer, sécuriser dans un coffre-fort certifié, cacher, dévoiler, changer ou pérenniser les mots de passe des cibles
2-Le contrôle d’accès : définir, accorder et révoquer facilement l’accès à chaque système pour chaque utilisateur à privilèges
3-La surveillance : visualiser et contrôler les connexions et les activités des utilisateurs sur les systèmes, et générer des alertes sur évènements
4-L’enregistrement : visionner les enregistrements vidéo des sessions des utilisateurs à privilèges
5-L’audit : créer la piste d’audit fiable et opposable de toutes les activités des utilisateurs à privilèges sur les systèmes cibles.

Pour savoir ce que vous devez attendre d’une solution de maîtrise des accès à privilèges, référez-vous à notre guide.

Les accès à privilèges sont sûrement l’un des plus grands enjeux de cyber-sécurité auxquels les organisations sont actuellement confrontées et auxquels elles doivent répondre immédiatement. C’est pour proposer une alternative puissante et simple que WALLIX lance sa suite logicielle Wallix AdminBastion.

Réunissant ces cinq exigences clés en matière de gestion des accès à privilèges, Wallix AdminBastion Suite est une solution tout-en-un qui peut être déployée en quelques heures seulement, sans aucun impact sur l’infrastructure existante ni sur la production IT au quotidien et offrant une expérience utilisateur exceptionnelle.

L’application Android de Facebook permettra de passer par TOR

Je vous expliquais, en 2014, la mise en place par Facebook d’un lien Onion, une possibilité sécurisée  d’utiliser son Facebook en passant par TOR. Le réseau social va encore plus loins en proposant une future option TOR dans son application Android.

Vous souhaitez plus de confidentialité avec Facebook ? Vous aurez déjà la possibilité d’utiliser votre réseau social sur TOR, le réseau d’anonymisation. Facebook proposait déjà un url .onion pour profiter de la protection des nœuds TOR. D’ici quelques jours, Facebook va proposer une autre option pour les utilisateurs de son application Android. Le réseau social va intégrer Orbot dans sa prochaine application.

Orbot est une application proxy gratuite conçue par le Project Guardian. Le but du Orbot Facebook, veiller à ce que l’emplacement de l’utilisateur ne soit pas révélé. Une option qui est loin d’être négligeable, surtout pour les utilisateurs évoluant dans des pays interdisant Facebook ou qui surveille le réseau social d’un peu trop prêt. Il existe des logiciels permettant de chiffrer les conversations passées par Messenger de Facebook.

Ransomwares au ministère des Transports

Le problème des ransomwares se développe à grande vitesse. Ces derniers sont de plus en plus utilisés par les pirates informatiques car ceux-ci ont besoin de plus en plus d’argent et cela de plus en plus souvent. Si ceux-ci ne bloquent souvent que certains postes, l’ampleur du phénomène et sa récurrence pourrait en faire une menace plus importante que prévue. Le ministère des Transports en a fait les frais.

Un ransomware cryptographique est un outil malveillant chiffrant une partie des donnés d’un poste de travail. Pour cela, les pirates utilisent des mécanismes de clés publiques et clés privées (générées et téléchargées au moment de l’installation du ransomware). La clé privées étant en possession du hacker, ce dernier exigera de la victime attaquée le paiement d’une rançon, généralement en Bitcoin, afin de disposer de cette clé privée.

Le ransomware cryptographique le plus connu s’appelait CryptoLocker. Il a été éradiqué suite à la dissolution du botnet Gameover Zeus en 2014. Mais un petit nouveau arrive sous le nom de Cryptowall (version 3.0). Il est très proche de CryptoLocker mais surtout apporte de nouveaux mécanisme de non-détection par les outils de protection.

Il est quasiment impossible pour une victime – particulier ou entreprise – de récupérer ses données une fois le ransomware installé – hormis payer et récupérer la clé privée. Toutefois, le paiement de la rançon ne garantit en aucun cas que les criminels fourniront à la victime la clé qui lui permettra de retrouver ses données. Il est donc très important de se protéger contre ce type d’outil malveillant.

Comme DataSecurityBreach.fr vous l’explique depuis des années, les régles pour se protéger sont simple. F5 Networks en rappelle les bases. Ne jamais ouvrir un document venant d’un émetteur inconnu. Vérifier l’émetteur et son adresse. Il est très facile de se faire passer pour quelqu’un lors de l’envoi d’un email. Faire des sauvegardes régulières de ses données. J’avoue que je propose aussi aux entreprises pour je travaille de ne pas hésiter à appeler l’interlocuteur « connu » qui a envoyé le courriel. Est-il l’émeteur ? Est-il l’auteur de la piéce jointe ? Ca prend certe 1 minute de plus dans le traitement de l’information, mais c’est mieux de pleurer des heures, voir des jours devant le compte à rebour du ransomware.

Dernier point, pour que le ransomware puisse récupérer ses binaires et les clés de chiffrement, il devra accéder à Internet pour joindre son serveur. Il est donc important de disposer d’outil de filtrage internet à jour (liste de domains, d’URL et d’IP frauduleuses). Très souvent, les ransomware passent par le réseau Tor pour accéder à leur serveurs. Des outils de filtrages tels que les Passerelles Internet et les pare-feu permettent de contrôler l’accès à ce type de réseaux. L’éducation reste la meilleur des défenses.

123456, le mot de passe number 1 des internautes en 2015

Les mots de passe 2015 : pas de doute la majorité des utilisateurs méritent de finir en slip à force de prendre à la légère leur précieux sésames.

Comme chaque année, la société SplashData a présenté son classement annuel des pires mots de passe. Dans le top 10, le manque d’inspiration s’exprime avec des classiques indétrônables comme « 123456 » (1er du classement) mais également les passions, « football » en tête (10ème place du classement). Nos mots de passe seraient-ils révélateurs d’un manque d’hygiène digitale généralisé ? Accorde-t-on si peu d’importance à notre intimité en ligne, pour si mal la protéger ?  A la lecture de de ce classement, il démontre que l’utilisateur pense que le piratage de ses données, via son mot de passe, n’arrive jamais. C’est bien connu, ce genre de chose n’arrive qu’aux autres.

D’après IFOP et Kaspersky Lab, et pour illustrer le paradoxe qui existe entre volonté de protéger son intimité et difficultés à accepter les contraintes qui s’y rattachent, un sondage a été effectué auprès d’internautes français vis-à-vis de leurs mots de passe et de leurs sous-vêtements. En moyenne, 32% des Français reconnaissent avoir déjà partagé leurs sous-vêtements avec un proche, ou être prêts à le faire. Ils sont en revanche 51% à avouer avoir déjà communiqué leurs mots de passe. 76% des Français sont plus angoissés à l’idée de savoir que certaines de leurs informations ou comptes personnels en ligne sont accessibles sans mot de passe plutôt que de devoir sortir de chez eux sans sous-vêtements.

Nous avons tendance à considérer les mots de passe comme une protection inutile, une norme contraignante imposée par le secteur du numérique pour nous offrir l’illusion de la confidentialité. En réalité, certains cybercriminels sont prêts à investir beaucoup de temps et d’argent afin de récupérer les mots de passe qui protègent nos informations les plus confidentielles. « L’étude que nous avons réalisée avec l’IFOP est intéressante car elle illustre bien la relation complexe et contradictoire que nous entretenons avec les mots de passe et les informations qu’ils protègent. Parfois réellement privés, parfois sans intérêt, ces informations ont une valeur relative et nous préférons accepter le risque théorique de les voir exposés plutôt que de s’imposer des contraintes liées à leur protection. Pourtant la sécurité tient parfois à quelques règles simples : un mot de passe ne se partage pas, ne se montre pas et se change régulièrement, tout comme les sous-vêtements« , souligne Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

Quels changements se profilent dans le paysage de la sécurité pour 2016 ?

Le changement le plus important concerne la manière dont les équipes chargées de la sécurité traiteront « l’inflation » de données, d’équipements, de fonctionnalités et de menaces. La croissance rapide de l’Internet des Objets va ajouter énormément d’équipements et de capteurs sur les réseaux informatiques.

Nombre d’équipes chargées de la sécurité informatique se sentent dépassées par le traitement des données, la sécurité de leurs réseaux informatiques actuels ainsi que par les responsabilités associées. Se contenter d’ajouter des solutions de sécurité informatique n’aidera pas les entreprises à contrôler l’afflux de données qui se profile. Il serait plutôt intéressant de voir comment les équipes IT seraient capables de gérer dix fois plus d’équipements et de données en partant de zéro. Cela leur permettrait de réfléchir à une stratégie sur le long terme et à la manière adéquate de suivre ce rythme effréné.

Toujours plus d’entreprises ont conscience de l’importance de l’informatique dans les environnements Cloud pour leurs activités. Les services à faible valeur tels que l’infrastructure de messagerie évoluent de plus en plus vers le Cloud et sont de moins en moins gérés en interne. En effet, la plupart des entreprises ne sont pas contraintes de se soumettre à des obligations de conformité ou de sécurité à ce niveau. Après tout, la plupart des courriers électroniques sont envoyés via Internet sans être chiffrés. Alors à quoi bon héberger ces messages en interne ? Les ressources monopolisées pour ce faire pourraient être utilisées à meilleur escient, par exemple pour réfléchir à la manière dont l’équipe IT pourrait accompagner plus efficacement l’activité de l’entreprise.

Puisqu’un nombre toujours plus important d’applications et de services migrent vers le Cloud, le suivi des actifs peut également passer dans le Cloud. Les terminaux des utilisateurs sont plus mobiles qu’avant et l’environnement dans lequel les collaborateurs souhaitent ou doivent travailler peut changer à tout moment. Une liste précise d’actifs informatiques indiquant l’état de tous les équipements et logiciels autorisés, ainsi que ceux non autorisés à rejoindre le réseau, offre un meilleur point de départ à l’équipe informatique chargée de la sécurité. En parallèle, rechercher en permanence les failles possibles sur l’ensemble des points d’extrémité est désormais indispensable.

Comment évoluent les cibles ?
Contrairement à ce que peuvent prêcher la plupart des fournisseurs de solutions de sécurité informatique, le mobile sera sans doute la principale cible en termes de sécurité en 2016. Bien qu’ils aient aussi leurs problèmes, iOS et Android restent malgré tout mieux protégés contre les malware commerciaux que les traditionnels terminaux informatiques. Les équipements mobiles pourraient être la cible privilégiée d’une surveillance et d’attaques commanditées par un Etat. En effet, ces équipements nous localisent et nous transportons en permanence avec nous un micro et un appareil-photo activables à distance. Quant aux PC et ordinateurs portables, ils sont dans le viseur des éditeurs de malware commerciaux qui y voient un retour sur investissement.

L’informatique traditionnelle, en particulier les systèmes de contrôle industriels et les applications SCADA pour la production, est de plus en plus connectée à Internet. Cela représente un risque important dans la mesure où ces systèmes ont été conçus à une époque où les utilisateurs étaient des collaborateurs fiables et compétents. Connecter ces systèmes de contrôle industriels ou ces applications SCADA à l’Internet public peut les exposer facilement à des attaques externes lancées par des individus malveillants, non autorisés et hors du contrôle de l’entreprise. Des attaques continueront d’être lancées tant que ces vieux systèmes seront simplement « connectés » à Internet.

Comment évoluent les stratégies de prévention ?
Les stratégies évoluent de plus en plus car les traditionnelles approches en matière de sécurité informatique sont moins efficaces et plus problématiques qu’avant. Ces dernières ne sont plus à la hauteur et constituent un échec. Il faut plutôt s’intéresser à l’avenir de l’informatique et à la façon d’intégrer la sécurité partout et par défaut.

Par exemple, les utilisateurs consomment davantage d’applications dans le Cloud qu’auparavant. Les entreprises utilisent des solutions telles que SalesForce pour leurs systèmes CRM et Office 365 pour leur communication. Cette approche réduit le nombre d’applications tributaires du réseau interne et plus les applications et les services seront consommés auprès de fournisseurs opérant dans le Cloud public, plus la surface d’attaque des réseaux internes sera réduite.

Les équipes informatiques vont devoir réfléchir à la manière de concevoir la sécurité dans un monde où les utilisateurs s’appuient uniquement sur leur équipement plutôt que sur le réseau de l’entreprise. Chaque point d’extrémité doit pouvoir être fiable et sécurisé, peu importe où se trouvent les utilisateurs ou la façon dont ils souhaitent travailler.

Sept stratégies pour défendre les systèmes de contrôle industriel

Le rapport du ministère américain de la Sécurité intérieure intitulé « Sept stratégies pour défendre les systèmes de contrôle industriel » recommande les solutions matérielles de sécurité unidirectionnelle.

Le rapport du ministère américain de la Sécurité intérieure indique : « Pour de nombreux systèmes de contrôle industriel (ICS), la question n’est pas de savoir si une intrusion va avoir lieu, mais quand ». Les technologies comme celles de Waterfall Security sont à présent recommandées. Waterfall Security Solutions, un leader mondial de technologies de cybersécurité pour les infrastructures critiques et les systèmes de contrôle industriel, a annoncé aujourd’hui la prise en compte des technologies de communication unidirectionnelle dans les stratégies recommandées par le ministère de la Sécurité intérieure des États-Unis.

Intitulé Sept stratégies pour défendre les ICS et publié en décembre 2015 par le National Cybersecurity and Communications Integration Center (NCCIC), ce rapport souligne le nombre en augmentation des intrusions réussies dans les systèmes d’infrastructure critiques des États-Unis et la forte probabilité que de futures tentatives d’intrusion se produisent à l’avenir. En réponse à cette constatation, le rapport détaille ses sept meilleures stratégies de défense des systèmes de contrôle industriel (ICS) contre les cyberattaques.

Le rapport indique : « Au cours de l’année fiscale 2015, 295 incidents ont été rapportés à la Industrial Control Systems Cyber Emergency Response Team (ICS-CERT), et de nombreux autres n’ont pas été rapportés ni détectés. » Il recommande sept stratégies qui auraient pu prévenir toutes les intrusions et auraient protégé la sûreté et la fiabilité des opérations industrielles affectées. Trois de ces sept stratégies recommandent d’utiliser des communications matérielles unidirectionnelles, une technologie créée par Waterfall Security Solutions. Depuis 2007, les passerelles unidirectionnelles de Waterfall ont été déployées et éprouvées par des sites industriels, des unités de fabrication, des infrastructures critiques et des fabricants d’équipements industriels dans le monde entier.

« Ce dernier rapport publié par le ministère américain de la Sécurité intérieure soutient clairement notre technologie et notre mission en tant qu’entreprise de rehausser le niveau de cybersécurité des systèmes de contrôle industriel et des infrastructures de réseaux critiques », a déclaré Lior Frenkel, PDG et co-fondateur de Waterfall Security Solutions. « Le rapport du ministère de la Sécurité intérieure est clair : vous devez faire des passerelles unidirectionnelles votre premier choix. La sécurité logicielle, comme les pare-feu, ne vous sauvera pas. »

La taux élevé des nouveaux déploiements de passerelles unidirectionnelles de Waterfall Security dans les centrales,les pipelines, les raffineries, les systèmes de transport et les réseaux d’alimentation en eau à travers l’Amérique du Nord et l’Europe, en plus de l’expansion rapide de sa clientèle en Asie-Pacifique, démontrent que de nombreux industriels et décideurs sont déjà d’accord avec les recommandations du ministère.

Angler Exploit Kit : 90.000 sites piratés, des millions d’internautes ciblés

Le code malveillant Angler aurait déjà infecté plus de 90.000 sites Internet dont 30 présents dans le top 100.000 d’Alexa.

AEK, connu aussi sous le nom d’Angler Exploit Kit, n’a pas fini son petit bonhomme de chemin. Comme l’indiquent les analyses de Palo Alto Networks, déjà 90.000 sites Internet ont été touchés par ce code pirate.

Dans cette liste, 30 serveurs web sont placés dans le top 100.000 d’Alexa, soit des millions de cibles potentielles pour le logiciel malveillant. Une opération parfaitement orchestrée. AEK se met à jour périodiquement, et cela sur l’ensemble des sites corrompus. Le script caché sur les sites se déclenche au bon vouloir des « contrôleurs », rendant sa détection très difficile.

Du 5 au Novembre 2015, 90 558 domaines Internet uniques étaient déjà infectés et utilisés par AEK. Le 14 décembre, seulement 2 850 sites étaient considérés comme dangereux pour les sondes de détections d’espaces malveillants.

L’attaque se fait par le biais d’Internet Explorer et d’une version flash non mise à jour (Ce qu’à fait Adobe, d’urgence, en décembre). La nouvelle version d’AEK s’attaque aussi à Firefox et Chrome.

Comme un grand nombre de kits pirate, Angler Exploit Kit vise les internautes selon une géolocalisation, par l’IP, décidée par le pirate. AEK se charge ensuite de télécharger une charge numérique dans le pc de sa victime. La plupart du temps, un ransomware.

Les prochains ordinateurs fonctionneront uniquement sous Windows 10

Microsoft vient d’indiquer que les nouveaux ordinateurs ne fonctionneront que sous Windows 10. Les « vieux » Windows n’y auront plus y évoluer.

Microsoft vient d’annoncer que les prochaines machines ne tourneront plus que sous Windows 10. Adieu Windows 7, 8, 8.1. « En plus de nos partenaires OEM, tout au long de la conception de Windows 10, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires de silicium, y compris Intel, AMD, Nvidia et Qualcomm » indique la firme américaine.

L’Américain se félicite de son partenariat avec Intel et sa génération de processeurs Intel Core (Version 6, Skylake). Bilan, les machines qui sortiront dans le futur ne pourront faire tourner que la version 10 (et plus) de l’OS de Microsoft. Skylare sera le dernier a accepté autre chose. Une transition douce car ensuite, il ne sera plus possible de ne pas suivre le chemin tracé par la firme de Redmond.

Même son de cloche pour AMD, son « Bristol Ridge » ne pourra faire tourner que Windows 10. De même pour le 8996 de Qualcomm. Bref, Microsoft continue sa marche en avant de l’utilisateur forcé. Pour la bonne cause affirme Microsoft « Une meilleure intégration du software et du hardware« .

Les Data Centers face aux risques : des menaces contrôlées

Le Cloud a réussi à convaincre de nombreux adeptes grâce à ses différents atouts : simplicité, adaptabilité, ou encore coûts contrôlés. Pour protéger au mieux les données qui leur sont confiées, les fournisseurs éthiques suivent une règle d’or : prévoir l’imprévisible pour pouvoir assurer la sécurité des données.  

En effet, les data centers – comme toute autre installation – sont confrontés à différents risques et cela peut effrayer les entreprises et les particuliers.  Cependant, les serveurs des centres de données sont souvent bien plus sécurisés que les propres structures informatiques des entreprises. Plusieurs menaces existent, et les fournisseurs de Cloud disposent de spécialistes afin d’analyser et d’anticiper chacun de ses risques.

Le risque physique et le vandalisme
Il s’agit du risque lié à une intrusion physique sur le lieu : vol de matériel contenant des données, incendies criminels, ou encore casse des serveurs. Pour répondre à ce risque, des systèmes de vidéosurveillance mais aussi de détection volumétrique de mouvements au sein du périmètre de sécurité sont mis en place.  De plus, l’entrée du bâtiment est sécurisée par un contrôle d’accès strict avec différents niveaux de droits selon les pièces.  En cas de problèmes, les droits d’accès peuvent être rapidement révoqués et les badges désactivés automatiquement. Le bâtiment est également équipé de portes blindées, de systèmes de détection des chocs sur les portes et les fenêtres. Toute cette installation vise à pouvoir réagir très rapidement en cas de tentative d’effraction, avec une prise en charge rapide par le personnel sur site présent 24h/24 7J/7 et par les forces de l’ordre.

Pour pallier la menace d’incendie, des détecteurs sont mis en place. Les Data Centers sont par ailleurs équipés de système d’extinction automatique par gaz, si un départ de feu est confirmé par 2 détections simultanées, des bouteilles seront percutées instantanément afin de remplir la salle informatique d’un gaz empêchant la réaction chimique de l’incendie et bloquer tout incendie en cours.

Le risque météorologique
Cette catégorie regroupe tous les dangers liés à des conditions climatiques extrêmes: inondation, foudre ou encore canicule. Afin de prévenir d’éventuels sinistres, ce risque est étudié avant même l’implantation du Data Center afin d’éviter la construction en zone inondable. Le bâtiment est également entouré par des paratonnerres, et les armoires électriques équipées de parafoudres pour protéger le lieu en cas de tempête. Les climatisations sont spécifiquement choisies afin de fonctionner même lorsqu’elles sont soumises à de très hautes températures.

Les risques intrinsèques et électriques
Pour la partie électrique, les onduleurs sont présents pour palier une éventuelle micro-coupure ; en cas de problème plus conséquents – comme une panne totale de l’arrivée électrique principale Haute Tension– les Data Centers sont équipés d’un groupe électrogène pouvant assurer leurs autonomies. Des audits annuels sont par ailleurs réalisés pour assurer une sécurité optimale du lieu. Une caméra thermique permet de vérifier qu’il n’y a pas de points chauds pouvant potentiellement créer un départ d’incendie et les câblages sont également vérifiés une fois par an. Enfin, en cas de fuite d’eau, un système automatisé permet de couper l’arrivée d’eau dans la salle informatique.

Le risque numérique
Les menaces numériques regroupent tous les risques liés au piratage informatique.  Pour cela, les serveurs peuvent—être équipés d’un antivirus, d’un firewall, mais aussi d’une solution visant à bloquer les attaques DDoS.  Ainsi, un large spectre de vecteurs d’attaques est contrôlé. Il s’agit là des précautions prises pour un unique Data Center par chaque fournisseur. La mise en place d’un deuxième Data Center, notamment s’il est utilisé pour effectuer des plans de reprises d’activité, exige également quelques bonnes pratiques. Les deux bâtiments ne doivent pas être éloignés de plus de 50 kms l’un de l’autre, dans l’idéal, afin d’avoir un délai de latence faible pour la synchronisation des données. Mais ils ne doivent pas non plus appartenir aux mêmes réseaux électriques, car si une longue coupure intervient, les deux seraient alors potentiellement impactés. (par Aurélien Poret, responsable Infrastructure – Ikoula)

Nouveau Point d’Accès WiFi Sécurisé à la norme 802.11ac

Le nouvel AP300 combine les fonctions WiFi les plus avancées avec un très haut niveau de sécurité pour mieux protéger les utilisateurs contre les attaques via Internet.

WatchGuard Technologies, spécialiste des boîtiers de sécurité réseau multifonctions, annonce l’AP300, un nouveau point d’accès WiFi sécurisé. Conçu pour fonctionner avec les boîtiers UTM (Unified Threat Management) Firebox de WatchGuard, l’AP300 délivre des accès réseau sans fil haute performance combinés avec des services de sécurité avancés pour aider les utilisateurs à mieux protéger leurs accès Internet via les réseaux WiFi. L’AP300 supporte la norme 802.11ac, le standard WiFi le plus récent et intègre une série de nouvelles fonctionnalités réseau sans fil conçues pour les entreprises dont le ‘Fast Roaming’ pour améliorer la qualité des transmissions pour les clients en voix sur IP ; le ‘Fast Handover’, qui permet de forcer des postes clients à basculer d’un point d’accès à un autre pour bénéficier d’un meilleur signal ; et ‘Band Steering’ pour basculer des postes clients vers la bande des 5 GHz moins encombrée.

Les réseaux sans fil deviennent omniprésents dans les entreprises, les magasins et les espaces publics. D’autre part, de plus en plus d’organisations offrent à leurs clients des accès WiFi gratuits afin qu’ils se connectent à Internet via des smartphones, des ordinateurs portables et d’autres équipements. Toutefois, la sécurité est un élément souvent négligé bien que critique dans l’explosion actuelle des accès WiFi. Et au fur et à mesure de l’augmentation de leur nombre, leur vulnérabilité aux attaques, qu’elles soient opportunistes ou ciblées, s’accroît aussi.

“Les organisations dans tous les secteurs font face à une demande croissante de la part de leurs clients, de leurs partenaires et de leurs employés pour des accès réseau sans fil. Malheureusement les ‘hackers’ ne cessent également d’essayer de pénétrer sur ces réseaux,” a déclaré Ryan Orsi, director of product management chez WatchGuard. “Les entreprises doivent améliorer leurs défenses, spécialement sur le sans fil. Celles qui négligent la sécurité de leurs réseaux WiFi, à commencer par leurs hotspots invités, s’exposent à de nombreux risques. Notre nouvel AP300 combine les technologies sans fil les plus récentes et les fonctions de sécurité les plus avancées afin d’aider nos clients à se protéger contre les menaces en ligne via les réseaux WiFi.”

Les menaces de sécurité qui peuvent toucher les réseaux sans fil comprennent:
·         Usurpation de mots de passe Wi-Fi : Les points d’accès sans fil qui utilisent toujours d’anciens protocoles de sécurité, tels que le WEP, sont des cibles faciles car les mots de passe sont réputés faciles à ‘craquer’.

·         Hotspots pirates: Rien n’empêche physiquement un cyber criminel d’implanter un point d’accès pirate à proximité d’un hotspot officiel avec un SSID correspondant, invitant les utilisateurs à s’y connecter. Les victimes de ce point d’accès pirate peuvent recevoir du code malveillant, qui passe souvent inaperçu.

·         Implantation de malwares: Des clients accédant à un réseau sans fil invité sont susceptibles de repartir avec des malwares non désirés, délivrés par des utilisateurs mal intentionnés à proximité. Une tactique couramment utilisée par les ‘hackers’ est d’installer une porte dérobée sur le réseau, qui leur permet d’y ré accéder plus tard pour voler des données sensibles.

·         Mise sur écoute: Les invités prennent le risque que leurs communications privées soient interceptées par des cyber espions lorsqu’ils sont sur des réseaux sans fil non protégés.

·         Vols de données: Rejoindre un réseau sans fil peut exposer les utilisateurs au risque de vol de documents privés par des individus interceptant les données transmises via le réseau.

·         Usages inappropriés et illégaux: Les entreprises offrant des accès WiFi à leurs invités risquent d’accueillir une large variété de communications illégales et potentiellement dangereuses. Des contenus inappropriés peuvent offenser d’autres utilisateurs à proximité, et des téléchargements illégaux peuvent exposer l’entreprise à des poursuites judiciaires.

·         Voisins dangereux: Le nombre d’utilisateurs connectés aux réseaux sans fil ne cesse de s’accroître, et avec lui le risque que des terminaux déjà infectés pénètrent sur le réseau. Des attaques via les mobiles, telles que Stagefright d’Android, peuvent se répandre d’un mobile à un autre, même si la victime initiale n’a pas conscience d’avoir été attaquée.

WatchGuard protège contre toutes ces menaces, en permettant aux réseaux sans fil de diriger tout leur trafic au travers de l’ensemble des services de sécurité intégrés dans les boîtiers UTM de WatchGuard, dont l’anti-virus (AV), la prévention d’intrusions (IPS), WebBlocker, spamBlocker, App Control, Reputation Enabled Defense, APT Blocker, and Data Loss Prevention. Chacun de ces services est géré par une seule et même console d’administration, et peut être exécuté sans sacrifier les performances et les débits réseau.

2015 : L’année du fléau Ransomware

55.8 % de tous les fichiers malveillants visant les internautes français contenaient une forme de ransomware.

Après avoir analysé des e-mails infectés visant des utilisateurs lors des douze derniers mois et détecté une proportion considérable de malwares de type ransomware, Bitdefender, société de technologies de sécurité Internet innovantes protégeant plus de 500 millions d’utilisateurs dans le monde entier, publie un aperçu de ce que pourrait être l’amplitude de cette menace.

En juin 2015, le FBI a lancé un avertissement à propos de Cryptowall 4.0, le décrivant comme le ransomware le plus « actif et menaçant, visant les particuliers et entreprises américaines ». L’étude de Bitdefender confirme cette tendance : 61,8% de toutes les attaques de malwares via e-mails aux États-Unis ont diffusé du ransomware (la plupart du temps Cryptowall et Cryptolocker).

En France, un peu plus de la moitié (55.8%) de tous les fichiers malveillants diffusés via e-mail contenaient une forme de ransomware.

À l’échelle mondiale, près du tiers des attaques de malwares par e-mails contenaient une forme de ransomware, dont la majorité aux États-Unis (11.9%) et environ 2% en France. Le reste des e-mails propageant d’autres types de malwares : chevaux de Troie, spywares et autres programmes malveillants.

Comme souvent, les internautes américains sont les plus ciblés par des infections ransomwares via mail (21.2%). La France arrive en 4e position des cibles privilégiées par les cybercriminels (3.85%).

Les cybercriminels à l’origine de ces ransomwares ont donc fait des États-Unis leur priorité, rejoignant ainsi les craintes des DSI américains davantage préoccupés par les ransomwares que par les menaces 0-day1. Ce pays représente en effet un marché hautement profitable pour ce type d’attaque. En 2015, les créateurs du tristement célèbre ransomware CryptoWall ont extorqué plus de 325 millions de dollars (près de 300 millions d’euros) aux victimes américaines, selon diverses études. Un des facteurs importants qui explique ces gains est l’utilisation d’algorithmes de chiffrement sophistiqués qui ne laisse bien souvent d’autre choix aux victimes que de payer la rançon. Le FBI lui-même a parfois encouragé des entreprises à payer.

Les ransomwares sont probablement la menace la plus importante pour les internautes depuis 2014 et resteront l’un des plus importants vecteurs de cybercriminalité en 2016. Alors que certains pirates préfèrent l’approche du chiffrement de fichiers, certaines versions plus novatrices se concentreront sur le développement de « l’extortionware » (malware qui bloque les comptes de services en ligne ou expose les données personnelles aux yeux de tous sur Internet).

Clé USB perdue pour un hôpital, 29 000 patients concernés

La fuite de bases de données peut prendre de multiples formes. La perte d’un support de stockage contenant des informations sensibles médicaux par exemple.

Ca n’arrive pas qu’aux autres – 29 000 patients de l’hôpital universitaire Arnett de l’Indianna viennent d’être alertés d’un problème concernant leurs dossiers médicaux. Le centre hospitalier a alerté la justice de l’Etat à la suite de la « perte » d’une clé USB. Dans le support de stockage de l’University Health Arnett Hospital, des informations de santé de milliers de patients. La clé n’était pas chiffrée, n’avait pas de mot de passe. Le document n’était pas protégé contre les lectures non autorisées. Plus grave encore, les données couraient de novembre 2014 à novembre 2015. Quid des autres sauvegardes et de la sécurité de ces dernières ?

A noter, qu’en France, ce mardi 11 janvier, un hébergeur Lillois a été attaqué par un pirate informatique Turc. Des cabinets dentaires, des sites d’infirmiers et infirmières Français ont été impactés par cette attaque. Impossible de savoir si des données sensibles ont été collectées par le malveillant.

Quelles sont les nouvelles missions de la DSI à l’ère du cloud ?

Ce n’est plus une surprise aujourd’hui que le recours au cloud représente une transformation importante et stratégique pour les entreprises et va parfois de pair avec certaines inquiétudes concernant la place de la DSI. Les questions qui découlent de cette stratégie technologiques sont nombreuses : la DSI a-t-elle encore un rôle à jouer à l’ère du cloud ? Ce rôle doit-il évoluer et si oui, dans quelle(s) direction(s) ?

Dans de nombreuses entreprises, la DSI cherche avant tout à créer un socle informatique commun à l’ensemble des salariés : ce dernier doit être stable, afin d’éviter les interruptions de l’activité et permettre à chacun d’acquérir une excellente maîtrise des outils ; il doit aussi être sécurisé, afin de garantir une confidentialité optimale des données. De ces impératifs résultent des cycles informatiques longs, pouvant durer entre 3 et 5 ans avant que l’on n’envisage de changements significatifs des outils utilisés. Aujourd’hui, ce cycle long montre ses limites face à une économie toujours plus réactive où le time-to-market se réduit et où l’on recherche une plus grande agilité. Les entreprises doivent souvent faire preuve de rapidité pour répondre aux besoins du marché, une rapidité à laquelle leur infrastructure n’est pas toujours adaptée.

La DSI est donc confrontée à un paradoxe : d’un côté, offrir à l’entreprise de la stabilité afin qu’elle gagne en productivité et en sécurité ; de l’autre, s’adapter à de nouveaux usages dans un contexte où tout concorde pour que l’environnement soit instable. Un paradoxe d’autant plus présent dans les secteurs où les entreprises traditionnelles sont concurrencées par des start-up très agiles.

Mais alors, quelles craintes font naître ces évolutions ?
Tout d’abord il y a le « shadow IT ». La DSI y est confrontée de manière quasi récurrente : les salariés souhaitent décider eux-mêmes des outils les plus appropriés pour accomplir leurs missions ; il leur arrive ainsi d’en adopter certains sans l’aval des services informatiques, créant alors une véritable «informatique de l’ombre». Par conséquent, la DSI hérite souvent de la maintenance de ces dispositifs qu’elle n’a pas choisis et de la gestion des problèmes de compatibilité.

Puis vient la perte d’influence. Pendant longtemps, seule la DSI a eu le pouvoir sur les outils utilisés dans l’entreprise lui permettant de s’opposer à l’utilisation d’un logiciel si elle estimait qu’il ne répondait pas aux critères établis. Aujourd’hui, comme l’illustre la présence du shadow IT, les entreprises sont beaucoup plus ouvertes sur l’extérieur. Les directions métier, par exemple, ont accès à un large panel d’applications web qu’elles peuvent mettre en place en quelques clics. Le processus de décision est donc souvent plus rapide que la chronologie traditionnelle (évaluation des ressources techniques et budgétaires nécessaires, étude des risques, prise de décision, planification, déploiement) qui exigeait souvent plusieurs semaines voire plusieurs mois. En conséquence, la DSI peut craindre une certaine perte d’influence.

Enfin, reste l’automatisation. La plupart du temps, les logiciels basés sur le cloud hébergent les données au sein d’un datacenter extérieur à l’entreprise, dont la gestion est donc assurée par des tiers. De même, ces logiciels permettent souvent d’automatiser ou de simplifier des tâches autrefois placées sous le contrôle de la DSI : l’allocation des ressources, la configuration de chaque poste, le déploiement de nouvelles applications, etc. Ainsi, bien souvent, la DSI n’est plus la seule à impulser des décisions quant aux choix technologiques de l’entreprise. Les directions métier s’invitent aussi dans le débat, suggérant l’adoption de nouveaux outils. C’est sur ce type de projet que la DSI est la plus susceptible de ressentir une perte d’influence. Le risque est moindre lorsque les projets concernent l’entreprise dans son ensemble car la DSI conserve alors son pouvoir de prescription et de décision.

DSI, métiers, vers un juste équilibre ?
La situation actuelle entre DSI et directions métier n’est pas si préoccupante que l’on pourrait le croire. En effet, une étude menée par Verizon a démontré que seules 16% des entreprises étaient prêtes à investir dans le cloud sans l’aval de la DSI. A l’inverse, pour 43% d’entre elles, ce type de décision implique toujours une validation préalable de la DSI tandis que 39% prennent une décision collégiale associant directions métier et DSI. Le fait d’associer la DSI aux décisions ne se résume pas à valider la sécurité des choix technologiques, au contraire. La DSI permet, pour plus de la moitié des entreprises interrogées, d’optimiser les coûts et de réduire la complexité du processus. En réalité, il ne s’agit pas de créer un clivage entre DSI et directions métier mais de les réunir autour d’un objectif qui les rapproche : assurer la croissance de l’entreprise. Cela passe souvent par la mise en place de nouveaux business models permettant de développer le portefeuille clients ou de fidéliser les clients existants. Dans la poursuite de cet objectif, le cloud apporte une agilité accrue.

Le fait de solliciter l’IT offre à toute entreprise des bénéfices qui restent indéniables :
La DSI se porte garante du bon fonctionnement du système – Si le téléchargement d’un logiciel classique peut se faire à l’insu de l’IT, le cloud implique nécessairement de se pencher sur des questions comme la sécurité, la bande passante, l’interopérabilité. Sur ces sujets pointus, seule la DSI est en mesure d’intervenir afin de mettre en place de nouvelles fonctionnalités tout en préservant la cohérence du système d’information. Elle a en effet la maîtrise des questions de gouvernance : proposer de nouveaux produits et services, améliorer les processus et la fluidité des échanges…

La DSI peut apporter un accompagnement – Tout changement fait naître des inquiétudes et de manière générale, les utilisateurs n’acceptent un nouveau système que lorsque celui-ci apporte une amélioration significative de leurs conditions de travail. A l’inverse, si ce système se révèle plus complexe que le précédent, on accroît le risque de shadow IT. Il est donc primordial de faire coopérer la DSI et les métiers.

La DSI a un réel pouvoir de prescription – elle n’a pas pour seule mission de répondre à des besoins exprimés par les directions métier. Elle cherche aussi à les anticiper. Sa position la place à l’écoute des évolutions technologiques, elle est aussi gardienne de la mémoire des systèmes d’information de l’entreprise et peut donc impulser des innovations pour que l’entreprise gagne en modernité et en efficacité.

En conclusion, il ressort de ces constats que la DSI, loin d’être menacée par le développement du cloud, peut au contraire tirer profit de sa maîtrise technologique pour accompagner les directions métier et leur proposer des solutions à forte valeur ajoutée. Elle retrouve ainsi toute sa place dans la stratégie de l’entreprise. (Par Philippe Motet – Directeur Technique chez Oodrive)

Votre vieux matériel informatique, ne le jetez pas, détruisez le !

Disque dur, clé USB, carte SD, vieux téléphones. La conscience liée à l’environnement nous fait dire que ces matériels doivent être recyclés. Il est cependant préférable de les détruire vous-même.

Certes, je ne vais pas être du tout COP 21, Agenda 21 et tout autre mot en 21 lié à l’environnement. Mais soyons honnêtes 5 minutes. Faire recycler son ancien matériel informatique, et plus précisément disque dur (HD), carte SD, téléphone portable et tout autre support capable de sauvegarder des données met en danger les données qui y sont sauvegardées. L’affaire qui touche en ce moment plusieurs milliers de militaires Canadiens en est un exemple criant.

Un informaticien, passionné par la récupération de données a pour habitude de récupérer des supports de stockage. Il y a un an, il a acquis un vieux disque dur. Sauf qu’en utilisant des logiciels de récupérations d’informations, il a pu retrouver 10 Go de dossiers appartenant à l’armée Canadienne. 6000 photos, des tableaux Excel, les noms et les coordonnées de militaires et de leurs familles. Des formulaires d’attestation de sécurité ont pu être sortis des bits du disque dur. Les données sur le HD couraient de 1999 à 2005. Le matériel a été récupéré, en janvier 2016, par l’armée pour analyse. Le porte-parole du Ministère de la Défense a indiqué que cette fuite était un incident « hautement inhabituel ». Depuis 2008, des protocoles stricts imposent la destruction de ce genre de support.

Fuite de données, Sir, Yes Sir !
Une affaire qui laisse perplexe, mais qui ne m’étonne pas plus que ça. Toute l’histoire a débuté après la découverte d’une fuite de données orchestrée par un web designer qui s’est servi d’un des serveurs du NCSM Trinity, une unité spéciale de l’armée Canadienne, pour stocker des informations sensibles. Le commandant des Forces maritimes Atlantique de la Marine royale canadienne indique qu’il s’agit plus d’un acte orchestré par un « imprudent» que par un internaute agissant pour « nuire ». Le gars a tout de même sauvegardé, pour son plaisir (ou pas !) 1086 documents secrets et 11 documents confidentiels traitant du déplacement des navires militaires et de l’OTAN.

Retrouver ce qui ne devrait plus être
Plus d’une fois, sur les braderies et autres marchés aux puces, j’ai été confronté à ce genre de fuites données. J’achète, en moyenne, entre 25 et 30 disques durs « d’occasion » par an. Du « matos » vendu par des particuliers sur ce genre de rendez-vous de rue. En 2015, par exemple, sur 27 HD… 27 n’avaient pas été effacés correctement. Certes, les anciens propriétaires avaient mis leurs données à la poubelle. Sur les 27, 11 n’avaient rien effacé ! 5 vendeurs avaient oublié de vider la poubelle. 12 avaient formaté (uniquement) le HD. Autant dire qu’un simple logiciel de récupération tel que l’outil gratuit Recuva de l’éditeur Piriform vous extrait dossiers, documents, photos et vidéos en claquant du doigt et de la souris. L’ensemble des « vendeurs » ont été contactés. Je prends toujours l’adresse de ces derniers en cas de besoin. Dans ce que j’ai pu trouver, des centaines de Mp3, des milliers de photos, dont certaines très personnelles, sans parler de documents Word professionnels. Cette année, via la braderie de Lille, j’ai même pu croiser un disque dur d’une ancienne professionnelle du sexe. Son passé étant le sien, j’ai été lui ramener le matériel de stockage. Elle a pris plaisir à défoncer le disque dur à grand coups de marteau. Très efficace aussi dans la recherche de données perdues, Auslogics File Recovery. Un outil payant, mais bigrement pratique.

Pour détruire, définitivement un contenu de disque dur vous avez deux choix. D’abord du côté logiciel. Ccleaner par exemple, toujours de Piriform, permet de nettoyer les fichiers de votre HD via plus passage. De la suppression complexe qui peut écraser le même fichier 35 fois pour le faire disparaître totalement. L’outil ERASER, lui aussi gratuit, exploite l’algorithme Gutmann (35 passages). Plus déroutant, mais non moins efficace, Prevent Restore. Il travaille sur les fichiers effacés en remplaçant ces derniers dans la mémoire du disque dur par des espaces. Un outil qui existe en version gratuite et payante. La seconde possède plus d’options. Une solution Linux, Darik’s Boot and Nuke, plaira aux bidouilleurs. Elle remplace les données par des zéro.

La seconde méthode, la version que j’ai baptisé « Leroy Merlin ». Un marteau et réduisez en miette l’objet. Un chalumeau ou de l’acide pour les chimistes feront aussi l’affaire. Une connaissance Belge de DataSecurityBreach.fr passe même par une société qui broie des voitures pour détruire ses HD.

Pour finir, la loi en France, est cadrée sur ce sujet. Comme le rappel la Commission Informatique et des Libertés (CNIL), tout responsable de traitement informatique e données personnelles doit adopter des mesures de sécurité physiques (sécurité des locaux), logiques (sécurité des systèmes d’information) et adaptées à la nature des données et aux risques présentés par le traitement. Ne pas protéger correctement des informations à caractère personnel, et sensibles comme les pièces d’identités, (imprudence ou négligence) est punie de 3 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende (art. 226-22 du code pénal). Le non-respect de l’obligation de sécurité est sanctionné de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. (art. 226-17 du code pénal). Détruire les données qui vous ont été confiées est une priorité. Ne le prenez pas à la légère, sinon les pirates le feront pour vous.

Sécurité du Cloud : quelles tendances en 2016 ?

Ravij Gupta, Co-fondateur et PDG de Skyhigh Networks, éditeur de solutions de sécurité des données dans les applications Cloud (« Cloud Access Security Broker » – CASB), fait le point sur les dernières tendances autour du Cloud et formules ses prédictions pour 2016.

  1. Les entreprises vont commencer à réduire leur retard sur la sécurité du Cloud. De plus en plus d’entreprises ont pris le virage du Cloud, mais souvent au détriment de la sécurité. Il y a un écart entre le niveau actuel des budgets de sécurité du cloud et celui où il devrait être par rapport à l’ensemble des dépenses de sécurité. Selon le Gartner, les entreprises ne consacrent que 3,8 % de leurs dépenses cloud à la sécurité, alors que cela représente 11 % pour les budgets informatiques en général. En 2016, les budgets alloués à la sécurité du Cloud dépasseront ceux des dépenses générales de sécurité informatique afin que les entreprises rattrapent leur retard.

  1. Les tarifs ​​des assurances pour la sécurité informatique vont doubler. En 2015 les compagnies d’assurance ont pris en charge des coûts massifs liés aux cyberattaques. En réponse, les taux et les primes vont augmenter. Les entreprises rechigneront et paieront à contrecœur et certaines auront même besoin de souscrire des contrats à des conditions défavorables afin d’obtenir une couverture : Anthem a dû s’engager à débourser 25 millions de dollars sur des coûts futurs afin de bénéficier de 100 millions de dollars de couverture. De nombreux assureurs limiteront leur couverture maximum à 75 ou 100 millions de dollars – bien en dessous du coût d’un piratage majeur, qui peut atteindre un quart de milliard de dollars.

 

  1. OneDrive deviendra l’application de partage de fichiers Cloud la plus populaire. Actuellement à la quatrième place en terme de volume de données téléchargées, OneDrive va faire un bond au niveau du classement du fait que les entreprises évoluent vers le Cloud avec Office 365. Les entreprises ont déjà montré la confiance qu’elles accordaient à ​​la plate-forme Cloud de Microsoft comme système d’enregistrement pour leurs informations sensibles. Elles y ont ainsi téléchargé près de 1,37 To par mois dont 17,4 % de fichiers contenant des données sensibles. Et il y a encore un énorme potentiel de croissance : 87,3 % des organisations ont au moins 100 employés utilisant Office 365, mais 93,2 % des employés utilisent encore les solutions Microsoft sur site. Microsoft a investi plus d’un milliard de dollars dans la sécurité, et a récemment publié une nouvelle API Office 365 destinée aux partenaires afin de leur permettre de surveiller et de sécuriser les contenus sensibles. Satya Nadella prend la sécurité du Cloud très sérieux et les entreprises qui étaient auparavant hésitantes migreront vers les offres de cloud de Microsoft.

  1. Les régulateurs européens vont ressusciter Safe Harbor. Les entreprises mondiales ont accordé une attention particulière lorsque la Cour de Justice de l’Union Européenne a annulé l’accord de transfert de données connu sous le terme Safe Harbor. Ce dernier permettait aux entreprises de stocker les données des Européens chez les fournisseurs de cloud américains. La décision de la CJUE a renforcer l’intérêt pour un point clé : les entreprises doivent se méfier des données sensibles non chiffrées transitant par les services de Cloud, en particulier ceux situés dans des pays ayant des politiques de confidentialité des enregistrements douteuses. Toutes les données ne sont pas sensibles, cependant, la disparition de Safe Harbor va imposer des restrictions inutiles et irréalistes aux activités Cloud. Les régulateurs feront des compromis pour faciliter l’accès mondial aux données.

 

  1. La majorité des incidents de sécurité Cloud viendront de l’interne chez les fournisseurs de services. Les fournisseurs de services Cloud ont tellement amélioré la sécurité que les failles seront de plus en plus rares. Cela aura pour conséquence de positionner les employés de l’entreprise comme le maillon faible. 90 % des entreprises font face à au moins une menace Cloud interne par mois. Que ce soit malveillant ou involontaire, les propres employés de l’entreprise représenteront la plus grande menace pour la sécurité du Cloud.

Attention à la sécurité des sites pendant les soldes !

Les soldes d’hiver démarrent demain, avec leur cortège de bonnes affaires. Les achats sur Internet sont dans ce domaine de plus en plus en vogue. Mais si les soldes offrent de belles opportunités, elles peuvent aussi mettre les utilisateurs à la merci des pirates si la sécurité des sites marchands n’est pas assez forte. Afin d’y voir plus clair et de guider les internautes sur les sites les mieux sécurisés, Dashlane publie son 3ème Baromètre de Sécurité.

Le spécialiste de la gestion des mots de passe et de l’identité en ligne, ont analysé la manière dont les sites d’e-commerce gèrent la sécurité des mots de passe. Les sites sont évalués via une liste de critères (longueur minimale du mot de passe, obligation d’utiliser un mot de passe alphanumérique, nombre de tentatives de connexion successives possibles…). Une note est alors associée à chaque critère et le total permet d’attribuer au site un score de sécurité compris entre -100 et 100.

On ne le répétera jamais assez. Pour les consommateurs, il est indispensable d’utiliser des mots de passe forts, composés d’au moins 8 caractères, générés aléatoirement et incluant des chiffres et des lettres. Les mots de passe doivent être différents pour chaque site. Ce sont les conditions pour dissuader les pirates. Les sites d’e-commerce ont pour responsabilité d’encourager leurs clients à suivre ces bonnes pratiques.

Un constat alarmant
Sur les 25 sites analysés, 52% ont encore un score négatif et n’imposent pas à leurs visiteurs l’usage d’un mot de passe alphanumérique (mélangeant chiffres et lettres), 52% autorisent au moins 10 tentatives de connexion successives, et 36% acceptent des mots de passe faibles comme « motdepasse », « azerty », « 123456 », qui sont aujourd’hui les plus utilisés et donc les plus facile à pirater.

On est toujours surpris de retrouver des leaders de l’e-commerce français tels que Amazon France, Rueducommerce ou Aramis Auto parmi les plus mauvais élèves. Il est aussi assez stupéfiant de constater qu’une grande marque comme Castorama envoie encore à l’utilisateur son mot de passe en clair par email lors de la création de son compte. Un pirate qui accèderait à sa boîte email pourrait ainsi se connecter à son compte en quelques secondes.

Néanmoins, tous les sites n’ont pas les mêmes pratiques. Les premiers de la classe sont des grandes marques de référence, comme Apple (qui conserve le score maximum de 100!), Auchan, Alloresto, Carrefour ou Price Minister.

Si pour certains, la protection des données des consommateurs est une priorité qui ne se discute pas, certains sites semblent privilégier la facilité, l’assurance que les contraintes de sécurité imposées ne nuiront pas à la « transformation » du prospect en client…

La prise de conscience est en cours
Même si la liste des sites analysés et la méthode ont légèrement évolués depuis le précédent Baromètre de Sécurité Dashlane, la comparaison entre les baromètres 2014 et 2015 est toutefois riche d’enseignements. On remarque ainsi que certains sites ont pris conscience de la nécessité de renforcer la protection des données de leurs utilisateurs. Alloresto, Vente Privée, Cdiscount et Show Room Privé exigent maintenant des mots de passe de 8 caractères minimum, avec lettres et chiffres obligatoires, alors qu’ils acceptaient auparavant des mots de passe faibles. Brandalley ou Oscaro ont aussi cessé d’adresser aux utilisateurs leur mot de passe en clair par email et c’est une très bonne nouvelle !

Piratage : Coupure de courant en Ukraine à la suite d’un acte 2.0 contre une centrale

Coupures de courant en Ukraine à la suite de l’attaque informatique à l’encontre d’une centrale électronique.

Les professionnels de la sécurité des systèmes d’information alertent depuis quelques années sur les vulnérabilités, les failles et les défauts de sécurisation dans les systèmes industriels. L’attaque Stuxnet en 2010 a non seulement démontré que ce genre d’attaque pouvait endommager un système SCADA mais a aussi généralisé l’outillage et le mode opératoire, pour être exploitable par des non experts.

Le 23 décembre 2015, une variante du logiciel malveillant Black Energy a paralysé plusieurs centrales électriques Ukrainiennes, causant une coupure électrique dans une des régions du pays. Avec cette attaque et 5 ans après Stuxnet, on voit bien que la menace ciblant les systèmes industriels SCADA est plus que jamais présente et constitue un risque réel pour les infrastructures vitales d’un pays.

Conçu au départ en 2007 comme Cheval de Troie pour mener des attaques en Déni de Service Distribués (DDOS), BlackEnergy a mué au fil du temps en un outil modulaire et sophistiqué, capable de passer inaperçu et conçu comme une boite à outil pour contourner les antivirus, mener des campagnes de fraude sur les banques en ligne ou des attaques ciblées.

La Loi de Programmation Militaire aborde ces aspects de protection contre les cybermenaces et liste les mesures de sécurité à mettre en œuvre en vue de protéger les infrastructures vitales. Afin de se préparer au mieux contre des attaques visant des OIV (Opérateur d’Importance Vitale), il faut effectivement mettre en place des mécanismes de protection et de cloisonnement entre les réseaux SCADA et les autres réseaux ; mais encore faut-il avoir la visibilité et l’intelligence pour détecter les intrusions au niveau applicatif.

La solution pourrait venir de l’Analyse Comportementale ou des “Analytics” qui consistent à agréger, corréler et interpréter des informations issues des infrastructures réseaux et applicatives. La société F5 Network propose ce type d’outil, capable de détecter différent types de malwares qu’ils soient génériques ou ciblés. En novembre dernier, le HackFest Canada 2015, proposait un concours de hacking éthique sur le thème, entre autres, du piratage d’infrastructures SCADA.

En France, la licence CDAISI (Licence Professionnelle Cyber défense, anti-intrusion des systèmes d’information) de Maubeuge apprend aux informaticiens (à partir de bac +2) à réfléchir comme un pirate informatique afin de mieux les contrer propose des cours sur ce thème.

Dans le cas des centrales électriques Ukrainienne, le cheval de Troie BlackEnergy a ciblé et exploité des postes de travail des opérateurs, donc « légitimes », en utilisant des vulnérabilités connues comme vecteurs d’attaques. Une fois installé sur le poste de l’opérateur, Black Energy a eu le champ libre pour intercepter les crédentiels (couples nom d’utilisateurs / mots de passes) utilisés par les opérateurs en charge des systèmes SCADA. Rien de magique. Un pirate malin, un courriel bien ciblé, des ordinateurs nons sécurisés, ni mi à jour et le tour était joué. la cible est moins conventionnelle.

Face à ce mode opératoire, la solution est de mettre en place des technologies de protection contre la fraude qui permettent d’avoir une visibilité sur les activités frauduleuses initiées depuis le poste de l’opérateur d’un système SCADA. L’objectif étant de détecter les comportements identifiables d’un malware et de brouiller, par exemple, les crédentiels collectés lors de l’utilisation d’un navigateur Web, comme le fait BlackEnergy.

Chantage informatique saveur Macaron

Une entreprise de Montmorillon piratée. Sa base de données volée. Les pirates ont tenté de faire chanter la PME spécialisée dans les Macarons.

Les amateurs de Macarons connaissent l’artisan Rannou-Métivier. Cette entreprise familiale basée à Montmorillon, dans la région de Poitiers, est spécialisée dans cette petite gâterie sucrée qu’est le macaron. Des pirates informatiques ont jeté leur dévolu sur le site Internet de la société. Une faille SQL plus tard et les malveillants sont repartis avec la base de données [BDD].

Une BDD comprenant les informations clients : mails et mots de passe. « Notre service informatique a immédiatement réagi pour renforcer la sécurité du site. Cependant, des données ont déjà été volées » souligne dans le courriel envoyé aux clients de Rannou-Métivier. Les pirates ont réclamé de l’argent à la société. En contre partie, les voyous du web ne diffuseraient pas les informations collectées. Depuis, le chiffrement des sésames a été instauré, espérons juste que cela n’est pas un modeste format MD5 et que les pirates ne diffuserons pas les informations volées.

Une attaque qui démontre une fois de plus l’intérêt des base de données pour le blackmarket. Si cette derniére ne peut-être vendue, ce qui ne veut pas dire  que les données n’ont pas été diffusés dans le BM, les pirates n’hésitent plus à contacter les victimes pour « dealer » une rançon. L’année derniére, le groupe Rex Mundi s’était spécialisé dans ce type de chantage à la base de données clients. [La Nouvelle république]

Oublier son mot de passe peut coûter 1 million d’euros par an

Un exemple intéressant sur le problème de gestion des mots de passe. L’entreprise Allemande Volkswagen indique que les mots de passe perdus par ses employés lui coutent plusieurs centaines de milliers d’euros.

Oublier son mot de passe a un coût. Le constructeur automobile Allemand Volkswagen vient d’expliquer qu’oublier son mot de passe, et donc en changer, lui couterait 1 million d’euro par an. Un courriel a été envoyé aux 70 000 employés officiant à la maison mère basée, à Wolfsbourg (Allemagne), en leur demandant de faire attention.

Il faut dire aussi qu’après le scandale des moteurs trafiqués, VW tente de contrer la moindre perte d’argent qui viendrait rogner ses bénéfices. Pour permettre aux informaticiens de la marque de travailler à autre chose qu’à la modification d’un mot de passe, la direction indique que le personnel doit utiliser l’application interne permettant cette réinitialisation automatisée. Bref, il n’y a pas de petites économies.

Code malveillant dans la gestion des Hôtel Hyatt

Après les Hôtels Sheraton, Hilton et Le Meridien, c’est au tour du groupe hôtelier Hyatt d’être la cible d’une attaque informatique.

L’hôtelier américain Hyatt a indiqué sur son site Internet avoir été la cible d’une attaque informatique d’envergure. Une enquête en cours a permis de découvrir que des ordinateurs de la marque américaine avait été infiltrés et qu’un code malveillant permettait l’accès aux informations internes et sensibles.

Dans son communiqué de presse Hyatt Hotels indique avoir identifié « récemment » un programme informatique malveillant dans des systèmes informatiques habituellement utilisés dans la gestion du système de paiement de ses sites Internet « Sitôt l’activité découverte, la société a lancé une enquête et engagé les meilleurs experts en sécurité, dixit Hyatt, Les clients peuvent avoir confiance quand ils utilisent une carte de paiement dans des hôtels Hyatt dans le monde ». Chuck Floyd, le président des opérations chez Hyatt, encourage les clients à surveiller de près leurs relevés bancaires. Sait-on jamais !

Les hôtels, cibles faciles pour les pirates
Comme je peux vous l’expliquer et démontrer depuis des années, les Hôtels, et leurs clients, sont des proies faciles pour les pirates informatiques. Poubelles, documents bancaires, ordinateurs sont quelques portes d’entrées faciles. Combien d’hôtels infiltrés sans que personne ne puisse le savoir ? Impossible à savoir. Les cas que je traite, via le protocole de zataz.com, sont de plus en plus nombreux à l’image de du Carthage Thalasso sur la côte Tunisienne. Des internautes annonçait avoir la main sur les ordinateurs de cet important établissement hôtelier.

Cheval de Troie, accès à l’administration, aux documents des employés. Autant de données revendus, ensuite, dans le blackmarket. Fin septembre, le Département de la Justice de l’État de Californie (DoJC) confirmait le piratage d’au moins sept hôtels du groupe Trump. Ici aussi, un code malveillant avait été découvert. Des Français impactés ? très certainement, à l’image de ceux touchaient par le piratage de 10 hôtels du groupe Mandarin Oriental ou encore cette révélation concernant plusieurs dizaines d’Hôtels de part le monde dans lesquels j’avais pu découvrir des données privées et sensibles appartenant à des entreprises Françaises. Documents oubliés par des vacanciers, dans les ordinateurs en accès libres des hôtels visités.

Tendances cybercriminalité pour 2016

L’éditeur d’antivirus Bitdefender dévoile ses prédictions en matière de menaces et leur impact sur les entreprises et les particuliers.

Le marronnier de fin d’année, la boule de cristal des éditeurs de solution de sécurité informatique, vient de toucher BitDefenders. La société, qui annonce protéger plus de 500 millions d’utilisateurs dans le monde entier, a publié ses prévisions en matière de sécurité. Cinq évolutions notables sont à noter. Elles impacteront notre façon de travailler, de jouer et de se sociabiliser sur Internet, au cours de l’année prochaine.

Malwares et adwares : des frontières de plus en plus floues
L’année 2016 verra un changement majeur dans la façon dont opèrent les cybercriminels. Le domaine probablement le plus impacté par cette refonte sera celui des PUA, dont l’activité s’est déjà accrue sur des plates-formes telles que Mac OS X et Android.

Suite aux nombreuses fermetures de réseaux de machines zombies et arrestations en 2015, les nouveaux cybercriminels transiteront probablement vers des systèmes de monétisation publicitaire spécifiques aux adwares agressifs, plutôt que de développer de nouvelles souches de malwares. Si pour le moment les botnets constituent toujours une partie importante de l’écosystème de la cybercriminalité, nous assisterons à une augmentation de la sophistication des PUA et des programmes incluant plus de greywares à l’installation.

La publicité sur le Web va également évoluer : étant donné le taux d’adoption ainsi que la popularité des bloqueurs de publicités, les régies publicitaires chercheront à utiliser des mécanismes plus agressifs afin de contourner ces blocages.

Les APT abandonneront le facteur de longévité
Les entreprises et les institutions gouvernementales feront toujours face à des attaques de ce type tout au long de 2016. Cependant, les APT (Advanced Persistent Threats, menaces persistantes avancées) mettront l’accent sur l’obfuscation et la récolte d’informations plutôt que sur la longévité. Les pirates ne s’infiltreront sur le réseau de l’entreprise que quelques jours, voire quelques heures.

Le monde de l’entreprise connaîtra une augmentation des attaques ciblées et des bots fortement obfusqués, avec une courte durée de vie et des mises à jour fréquentes, estime Dragos Gavrilut, Chef d’équipe au sein des Laboratoires antimalwares de Bitdefender. La plupart de ces attaques se spécialiseront dans le vol d’informations.

Également, l’évolution latérale de l’infrastructure des fournisseurs de services Cloud ira de pair avec l’avènement d’outils permettant aux pirates de compromettre l’hyperviseur à partir d’une instance virtuelle et de passer d’une machine virtuelle à l’autre. Ce scénario est particulièrement dangereux dans des environnements de « mauvais voisinage », où un tiers mal intentionné serait amené à partager des ressources sur un système physique avec un fournisseur de services ou une entreprise légitimes.

Des malwares mobiles de plus en plus sophistiqués
Du côté des particuliers, les types de malware sous Android sont désormais globalement les mêmes que sous Windows. Alors que les rootkits sont en perte de vitesse sur Windows, ils vont probablement devenir monnaie courante sur Android et iOS, car les deux plates-formes sont de plus en plus complexes et offrent une large surface d’attaque, affirme Sorin Dudea, Chef de l’équipe de recherche antimalwares. De nouveaux malwares mobiles, aux comportements similaires à ceux des vers, ou un réseau botnet mobile géant, sont deux autres possibilités envisagées pour l’année prochaine, selon Viorel Canja, Responsable des Laboratoires antimalwares et antispam chez Bitdefender. Ces attaques pourraient être la conséquence de techniques d’ingénierie sociale ou de l’exploitation de vulnérabilités majeures (telles que Stagefright) sur des plates-formes non patchées.

L’Internet des Objets (IOT) et la vie privée
La façon dont nous gérons notre vie privée va aussi changer durant l’année 2016. En effet, les récents vols de données ont contribué à mettre une quantité importante d’informations personnelles en libre accès sur Internet, rendant ainsi le « doxing » (processus de compilation et d’agrégation des informations numériques sur les individus et leurs identités physiques) beaucoup plus facile pour des tiers.

Les objets connectés vont devenir de plus en plus répandus, donc plus attrayants pour les cybercriminels. Compte tenu de leur cycle de développement très court et des limites matérielles et logicielles inhérentes à ce type d’objet, de nombreuses failles de sécurité seront présentes et exploitables par les cybercriminels ; c’est pourquoi la plupart des objets connectés seront compromis en 2016, ajoute Bogdan Dumitru, Directeur des Technologies chez Bitdefender. Également, les réglementations de surveillance de type « Big Brother », que de plus en plus de pays essaient de mettre en place pour contrecarrer le terrorisme, déclencheront des conflits quant à la souveraineté des données et le contrôle de leur mode de chiffrement.

Les ransomwares deviennent multiplateformes
Les ransomwares sont probablement la menace la plus importante pour les internautes depuis 2014 et resteront l’un des plus importants vecteurs de cybercriminalité en 2016. Alors que certains pirates préfèrent l’approche du chiffrement de fichiers, certaines versions plus novatrices se concentreront sur le développement de « l’extortionware » (malware qui bloque les comptes de services en ligne ou expose les données personnelles aux yeux de tous sur Internet).

Les ransomwares visant Linux vont se complexifier et pourraient tirer parti des vulnérabilités connues dans le noyau du système d’exploitation pour pénétrer plus profondément dans le système de fichiers. Les botnets qui forcent les identifiants de connexion pour les systèmes de gestion de contenu pourraient aussi se développer. Ces identifiants pourraient être ensuite utilisés par les opérateurs de ransomwares visant Linux pour automatiser le chiffrement d’une partie importante d’Internet.

Enfin, les ransomwares chiffrant les fichiers s’étendront probablement aux systèmes sous Mac OS X, corrélant ainsi avec les travaux de Rafael Salema Marques et sa mise en garde illustrée autour de son ‘proof of concept’ malware nommé Mabouia. En effet, si le principe de conception de Mabouia reste pour le moment privé, il pourrait être créé par des cybercriminels enrichissant alors leurs offres orientées MaaS (Malware-As-A-Service).

Fuite de données pour les fans de Hello Kitty

Nouvelle fuite de données en raison d’un MongoDB ma configuré. Plus de 3 millions de fans de Hello Kitty peut-être dans les mains de pirates informatiques.

Le site sanriotown.com, la communauté en ligne officielle pour Hello Kitty, s’est retrouvé avec les données de 3.3 millions de clients accessibles sur la toile. La fuite, comme les dernières en dates révélées par Chris Vickery, sortent de Shodan et d’un serveur dont l’outil de gestion de base de données, MongoDB, était mal configuré.

Les documents exposés comprennent les noms et prénoms, les dates d’anniversaire, le sexe, le pays d’origine, les adresses électroniques, le mot de passe non chiffré/hashs, les questions secrètes et leurs réponses correspondantes. Bref, toutes les informations sauvegardées par les clients et sauvegardées dans la basse de données du site.

Une base de données qui desservaient aussi les sites hellokitty.com ; hellokitty.com.sg ; hellokitty.com.my ; hellokitty.in.th et mymelody.com. En avril 2015, Sanrio avait déjà eu une fuite de données visant cette fois ses actionnaires.

Facebook menace l’employeur d’un chercheur en sécurité informatique

Après avoir découvert une porte d’entrée dans l’administration d’Instragram, un chercheur en sécurité informatique est menacé par Facebook.

Wesley Wineberg, un chercheur en sécurité indépendant n’a pas apprécié la nouvelle méthode de Facebook pour récompenser les internautes qui lui remontent des problèmes de sécurité informatique. Il faut dire aussi que Wesley a été très loin dans sa recherche d’information.

Alors qu’il aurait pu se contenter d’expliquer comment il avait eu accès à un espace d’administration d’Instragram, le chercheur a continué de pousser sa recherche dans les méandres informatiques du service photographique de Facebook.

W.W. va sortir du serveur des fichiers de configuration, une clé d’un Amazon Web Services, … Il va utiliser cette clé [là, nous ne sommes plus dans de la recherche de bug, NDR] pour se connecter à des espaces de stockages. Une autre clé va lui ouvrir le code source d’Instagram, clés API et certificats SSL.

Wesley Wineberg va alerter le géant américain, le 1er décembre. L’entreprise va changer son fusil d’épaule à l’encontre de ce bidouilleur. Au lieu de parler « bug Bounty« , Facebook va le menacer en appelant son employeur. Alex Stamos, le CSO de Facebook, a contacté l’entreprise de Wesley en indiquant que les avocats de la firme étaient sur l’affaire. Facebook souhaitait faire disparaître la moindre trace de cette découverte et infiltration.

Cybercriminalité et libertés individuelles au cœur des préoccupations de sécurité en 2016

A l’aube de l’année 2016, l’heure est au bilan et le marché de la cyber sécurité a une nouvelle fois été secoué par des failles de grande ampleur qui n’ont épargné aucun secteur. De Vtech, en passant par Ashley Madison, le parlement allemand, Sony Pictures, TV5Monde ou encore le Bureau Américain du Personnel (OPM), le constat est sans appel : les organisations doivent renforcer leur pratiques de sécurité et les gouvernements doivent poursuivre leurs efforts en vue de mettre en place des réglementations plus claires en faveur de la lutte contre les cybermenaces.

Les équipes informatiques doivent garder une longueur d’avance sur les pirates informatiques et ressentent par conséquent une forte pression face aux menaces émergentes. Dans de nombreux cas, cela requiert des formations poussées, notamment au sein des industries concernées par l’Internet des Objets (IoT), ainsi que de nouvelles compétences dans les domaines prenant de plus en plus d’importance comme l’analyse comportementale. L’investissement dans des systèmes d’automatisation d’alertes relatives à des comportements inhabituels ou au blocage des menaces peut permettre de soulager les équipes d’une partie du fardeau. En outre, l’émergence de « réseau auto-protégé », capable d’apprendre à se protéger lui-même une fois qu’une attaque est détectée, peut également constituer une réponse à la problématique de manque de compétences.

La vie privée et l’IoT dans le collimateur des responsables de la sécurité
La violation de données chez Vtech pourrait marquer un tournant décisif en ce qui concerne la vie privée des consommateurs et l’IoT. Toutefois, selon le cabinet d’études Altimeter Group, 87% des consommateurs n’ont pas la moindre idée de ce que le terme « l’Internet des Objets » signifie et il est urgent d’y remédier. Au cours des prochaines années, les consommateurs devront être mieux informés de la manière dont leurs données sont collectées par les fournisseurs, et comprendre que ces informations peuvent être compromises si elles ne sont pas correctement sécurisées par le vendeur. Le risque de faille existe à partir d’un seul terminal connecté au réseau domestique ou à d’autres appareils. Ces risques sont encore plus élevés pour les entreprises où le déploiement d’objets connectés devient une réalité. Bien que ces appareils intelligents augurent une simplification du quotidien professionnel, ils ne sont la plupart du temps pas conçus avec le niveau de sécurité adapté, ce qui engendre un risque conséquent pour les entreprises. Cela devient d’autant plus critique avec la généralisation de leur utilisation et l’augmentation du nombre d’appareils.

L’entreprise devient la cible privilégiée de la cybercriminalité
2015 fût le théâtre de nombreuses extorsions de fonds menaçant les organisations victimes de voir leurs activités IT ou opérationnelles interrompues. En 2016, ces attaques seront plus agressives et viseront l’extraction d’informations financières, agitant la menace de divulgation d’informations compromettantes et d’augmentation des rançongiciels (ransomwares) à l’échelle de l’entreprise. Ce type d’attaques va en effet croitre à mesure que les pirates informatiques développeront des méthodes plus créatives de chantage envers les individus et les corporations ; les attaques continueront en outre de se transformer et de s’adapter aux environnements des entreprises ciblées, en utilisant des approches de type « caméléon » pour dérober les identifiants de connexion. Cette activité peut également donner un nouvel élan pour faire évoluer et affiner l’industrie mondiale de la cyber-assurance afin de renforcer la protection des entreprises. Aux Etats-Unis par exemple, les risques de cyberattaques et les mesures de préventions consenties devraient avoir des conséquences notables sur les analyses financière et la cote des entreprises.

La convergence des risques de terrorisme physique et cybernétique sur les infrastructures critiques
En 2015 des actes de terrorisme dévastateurs ont impacté la communauté internationale. En 2016, il y aura davantage de convergence entre les formes de terrorisme physiques et virtuelles. Nous avons déjà pu observer le piratage d’une compagnie aérienne : plutôt que de s’attaquer à l’avion directement, le pirate pourrait également utiliser une faille pour engendrer la confusion au sein de l’aéroport, en ciblant le système de billetterie par exemple. Ces deux catégories d’attaques devraient être plus coordonnées entre elles : utiliser une cyberattaque pour semer la confusion et l’attaque physique pour causer un maximum de dégâts. Au-delà des transports, ces attaques visant les infrastructures critiques pourront aussi concerner les systèmes de santé, les marchés financiers ou encore les réseaux d’énergies.

Les cyber-traités et la législation
Les pays mettent en place de nouvelles lois pour lutter contre la cybercriminalité ainsi que des accords plus larges pour développer des tactiques de cyberguerre. Cependant, ces réglementations risquent davantage de porter préjudice aux avancées technologiques que de diminuer les activités malveillantes. Définir la conformité et rendre responsables les organisations qui ne la respectent pas permettra également de déterminer la capacité d’engagement des gouvernements sur la question de la cyber-sécurité et la possibilité d’avoir une incidence réelle sur ce sujet.

Le chiffrement : existe-t-il un équilibre entre sécurité et libertés individuelles ?
Les récentes attaques terroristes perpétrées dans le monde ont relancé le débat initié lors des révélations de Snowden : les consommateurs lambda doivent-ils avoir accès aux technologies de chiffrement ? La nécessité de surveiller les activités terroristes prime-t-elle sur les droits à la vie privée des citoyens et de leurs communications ? En fin de compte, la population aura-t-elle droit à plus de chiffrement et de préservation de sa vie privée malgré les coûts de sécurité ou 2016 sera-t-elle l’année de limitation des libertés civiles ? Dans certains pays du monde, de nombreux citoyens ont déjà accepté de renoncer à la confidentialité de leurs données au nom d’une cyber sécurité renforcée.

Identifier les cyber-infiltrés
Au cours de ces trois dernières années, le gouvernement fédéral américain et les entreprises privées ont été la cible de fuites massives d’informations privées. Comme pour l’OPM américain ou les attaques ciblant les compagnies aériennes, la principale question est de savoir ce qui a été volé alors qu’il vaudrait mieux se demander si les pirates n’ont pas eux-mêmes introduit quelque chose dans les systèmes piratés. 2016 sera-t-elle l’année où l’on découvre que les espions, les terroristes ou autres acteurs gouvernementaux sont finalement des utilisateurs vérifiés et approuvés sur la base d’informations introduites au cours d’une cyberattaque ? (Par Jean-François Pruvot, Regional Director France chez CyberArk)

BackStab, le code malveillant qui s’attaque aux terminaux iOS

Dans un livre blanc, l’Unité 42 explique le mode opératoire des attaques BackStab qui visent des terminaux iOS à l’aide de malwares.

Palo Alto Networks, spécialiste des solutions de sécurité nouvelle génération, a révèle les détails d’une nouvelle attaque sournoise (« BackStab ») qui vise à dérober les informations privées de terminaux mobiles – informations contenues dans les fichiers de sauvegarde stockés sur l’ordinateur des victimes. Dans un livre blanc de l’Unité 42, l’équipe d’analyse des menaces de Palo Alto Networks explique le mode opératoire des cyber-malfaiteurs qui utilisent des malwares pour s’infiltrer à distance sur des ordinateurs afin de lancer leurs attaques BackStab d’une façon totalement inédite.

La méthode BackStab est utilisée par les forces de police comme par les cybermalfaiteurs pour recueillir messages texte, photos, données de géolocalisation et quasiment tout type d’information stockée sur un terminal mobile en leur possession. Mais au-delà du nouveau virage pris par les attaques BackStab pour opérer à distance à l’aide de malwares, le livre blanc de l’Unité 42 revient aussi sur les raisons qui font des terminaux Apple® iOS la principale cible de ces attaques : iTunes est configuré par défaut pour stocker les fichiers de sauvegarde à des emplacements fixes et dans un format non chiffré, et pour synchroniser automatiquement les terminaux dès qu’ils sont connectés à l’ordinateur de l’utilisateur. « Les équipes de cybersécurité doivent prendre conscience qu’une technique d’attaque reste dangereuse, même si elle est très connue. Lorsque nous nous sommes penchés sur les attaques BackStab, nous avons collecté dans une trentaine de pays plus de 600 exemples de malwares utilisés pour lancer des attaques BackStab à distance » , commente Ryan Olson, Directeur de la recherche sur les menaces au sein de l’Unité 42 de Palo Alto Networks

Recommandations
Les utilisateurs d’iOS sont invités à chiffrer leurs sauvegardes locales ou à utiliser le système de sauvegarde iCloud ; ils doivent également choisir un mot de passe sécurisé.
Il est recommandé de mettre à niveau les appareils iOS avec la dernière version du système d’exploitation car celui-ci crée des sauvegardes chiffrées par défaut.
Lorsqu’un utilisateur connecte un terminal iOS à un ordinateur ou à un chargeur non approuvé à l’aide d’un câble USB, il est déconseillé de cliquer sur le bouton « Trust » (Faire confiance) qui s’affiche dans la boîte de dialogue.

Vuvuzela, le système qui permet de cacher ses SMS

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) annonce avoir créé un système permettant de cacher et sécuriser ses SMS.

Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) est connu pour être un nid de chercheurs de grands talents. Une école qui dépose de nombreux, très nombreux brevets provenant de projets d’études. Des chercheurs du MIT viennent d’indiquer avoir mis au point Vuvuzela, un système qui permet de protéger de toute lecture un SMS. Pour les « inventeurs », Vuvuzela serait plus sécurisé que TOR. Avec le Laboratoire d’Intelligence Artificielle (CSAIL), le MIT a développé ce système qui permettra d’échanger des messages sécurisés. La technique reprend l’idée des trompettes Vuvuzela. Faire du bruit, via de nombreux nœuds de connexions.

Bref, Vuvuzela sera-t-il le système qui sécurisera les SMS comme le fait, pour les mails, le système ProtonMail. En juillet 2015, les mêmes chercheurs, secondés par ceux de l’Institut de recherche informatique Qatar (qcri) avaient démontré les failles de TOR lors de l’Usenix Security Symposium.

Prendre en compte la sécurité dans le développement des smart cities : nouvel enjeu pour les gouvernements

Alors que le concept de smart cities (villes intelligentes) devient de plus en plus une réalité les problématiques concernant leur sécurité le deviennent également. Que peut-on faire pour s’assurer que les pratiques de sécurité mises en place soient adaptées à cette réalité ? Par Ismet Geri, vice-président Europe du Sud chez ForgeRock.

Le concept de smart city n’est plus une idée futuriste et lointaine. Il s’agit d’une véritable initiative que les gouvernements du monde entier adoptent. Toutefois, alors que l’Internet des Objets (IdO) continue à stimuler le développement des smart cities, il accroît également la nécessité de faire face aux problèmes liés à la sécurité qui vont de pair avec elles.

Au début du lancement de la première vague d’implémentations de l’Internet des Objets, il y a quelques années, la communication et la connectivité étaient naturellement les objectifs principaux. Le fait de se connecter au réseau de « simples » objets tels que les téléviseurs, les ampoules et les thermostats représentait une importante avancée technique. Ces nouveaux « objets » connectés donnaient de tels résultats que les aspects concernant la gestion des accès et de l’identité étaient souvent négligés.  Alors que les communications de l’IdO gagnent en maturité et en stabilité, nous comprenons maintenant mieux les vulnérabilités et les risques potentiels relatifs à la perte de données.

L’impressionnante quantité d’appareils de l’Internet des Objets offre un important vecteur d’attaque à des personnes malveillantes. À l’échelle d’une ville dans laquelle des milliers d’appareils communiquent simultanément à la fois avec des utilisateurs et entre eux, les implications en matière de sécurité sont importantes. Les villes intelligentes représentent la cible idéale pour les pirates informatiques souhaitant créer des réseaux de style botnet constitués d’appareils compromis et s’en servir afin d’exécuter des tâches différentes de celles pour lesquels ils étaient destinés à l’origine.

Par exemple, imaginez qu’un pirate informatique puisse compromettre le système gérant le flux de trafic d’une ville et qu’il fasse passer au rouge tous les feux de signalisation du centre-ville aux heures de pointe. Associez cela à des interférences sur les stations de radio locales : il ne serait alors plus possible d’avertir les citoyens. Alors que les automobilistes emprunteraient leur chemin habituel pour se rendre au travail sans se douter des problèmes, la ville entière risquerait de se retrouver embouteillée en l’espace de quelques minutes. Non seulement cet incident coûterait de l’argent à la ville du point de vue de la productivité, mais les services d’urgence ne pourraient également pas intervenir rapidement, ce qui pourrait potentiellement coûter des vies.

Comment peut-on réduire les menaces ?
Pour empêcher les menaces de cette nature, il faut en premier lieu comprendre d’où elles proviennent. La meilleure manière d’y parvenir consiste à s’assurer que chaque appareil connecté dans l’infrastructure de la ville intelligente, qu’il s’agisse d’une voiture, d’un réverbère ou d’un détecteur de tremblements de terre, dispose d’une identité validée et est correctement relié au réseau. En effet, si un appareil est identifiable, il est bien plus facile de confirmer que les données qu’il génère sont authentiques et qu’il est possible de leur faire confiance. En outre, cela signifie surtout que si l’appareil tente d’exécuter une action sans en avoir l’autorisation, il peut être identifié et son action peut être empêchée.

Des efforts axés sur une gestion des risques efficace
Il est irréaliste d’attendre d’un réseau qu’il soit entièrement exempt de comportements malveillants. Même si les meilleures mesures en matière de sécurité sont prises, quelqu’un/quelque chose finira par s’y introduire étant donné le grand nombre de vecteurs d’attaques et de menaces qui existent. À ce titre, une gestion des risques efficace est l’élément clé pour évaluer les menaces et y réagir dans n’importe quelle smart city.  Des contrôles et, de manière plus importante encore, des plans de restauration doivent également être mis en place non seulement pour réduire l’étendue du risque, mais aussi pour réagir activement une fois un problème décelé.

L’infrastructure publique représentera toujours une cible particulièrement attractive pour les criminels et les terroristes. Par conséquent, il est essentiel de prendre des mesures efficaces à cette échelle afin de sécuriser les smart cities. Tout programme visant à sécuriser les smart cities doit être vérifié régulièrement afin de garantir que les dernières innovations y soient intégrées et qu’il soit toujours conforme. En association avec la gestion de l’identité et une connaissance solide des vecteurs de menaces, ces mesures devraient suffire à protéger des smart cities qui ne cessent d’évoluer.

Vulnérabilité des clés SSH et cybercriminalité : comment sécuriser et protéger les systèmes et environnements SSH

La réutilisation de clés SSH (Secure Shell) n’a rien de nouveau, c’est un phénomène que nous avons déjà observé dans le passé. Pour preuve, en 2013, les médias révélaient que des cybercriminels avaient profité de la vulnérabilité d’une clé SSH pour bénéficier d’un accès root aux équipements exécutant l’EAS (Emergency Alert System) aux États-Unis. Par Kevin Bocek, Vice President of Security Strategy & Threat Intelligence chez Venafi.

Le protocole SSH ayant pour mission de sécuriser les communications entre les ressources numériques les plus stratégiques et les plus précieuses d’une entreprise, il n’est guère étonnant que des cybercriminels veuillent dérober, déchiffrer ou autrement compromettre les clés cryptographiques sur lesquelles il repose. Les accès SSH sont tous tributaires d’une administration et d’une sécurisation adaptées des clés SSH. En l’absence de projet sérieux en la matière, votre établissement court un risque.

La compromission d’un procédé cryptographique au travers d’une clé SSH est, de loin, l’un des pires scénarios pour une entreprise. À partir du moment où un pirate possède un accès de niveau root, autrement dit un accès privilégié, il détient les clés lui permettant de prendre le contrôle d’un réseau ou d’un système complet pour le compromettre à sa guise. La plupart des professionnels de l’informatique et de la sécurité ne prennent pas conscience que les clés SSH en plus de fournir un accès de niveau root n’expirent pas. Par conséquent, à partir du moment où un pirate a dérobé une clé SSH, il disposera perpétuellement d’un accès par un moyen ou un autre. Il est donc primordial que les entreprises agissent aujourd’hui pour protéger leurs clés SSH.

Une étude(1) révèle que 3 acteurs du classement Global2000 sur 4 ne disposent d’aucun système de sécurité pour le protocole SSH, ce qui laisse ainsi la porte ouverte aux piratages, accès de niveau root et compromissions de données, et près de la moitié de l’ensemble des entreprises n’opèrent jamais de rotation ni ne changent leurs clés SSH. Ce faisant, leurs réseaux, serveurs et systèmes cloud deviennent la proie d’acteurs malveillants dès l’instant où ces clés SSH sont dérobées et utilisées de manière abusive.

Parce que le protocole SSH joue un rôle essentiel dans la sécurisation de l’accès administratif et automatisé à un large éventail de systèmes au sein d’établissements de toutes tailles, il est essentiel de disposer d’un ensemble très complet de chartes, processus et contrôles techniques pour gérer et superviser la configuration et les clés SSH. Il est donc important de sensibiliser à l’importance de sécuriser et de protéger ces clés SSH. Première action décisive que doivent engager les entreprises : maîtriser les clés dont elles ont l’usage – non seulement au niveau des systèmes et des logiciels installés, mais aussi des appliances réseau employées.

Le NIST(2) (National Institute of Standards and Technology) a publié récemment une nouvelle publication, « Security of Interactive and Automated Access Management using Secure Shell (SSH) » qui analyse plusieurs aspects décisifs du protocole SSH, notamment ses technologies sous-jacentes, vulnérabilités inhérentes ainsi que les meilleures pratiques appliquées à la gestion de clés SSH tout au long de leur cycle de vie. Ce rapport(3) sensibilise aux principales vulnérabilités associées à la gestion des clés SSH et de présenter des mesures concrètes pour sécuriser et protéger les systèmes et environnements SSH.

Parmi les quelques compromissions SSH notables ces dernières années figurent celles ci-après :
En 2014, Kaspersky Labs a mis au jour une cybermenace baptisée The Mask (ou Careto) qui a sévi sept années durant lesquelles un groupe criminel organisé en Espagne a multiplié les techniques pour mener des attaques de type APT visant à dérober des données à des administrations et des entreprises. Ce groupe s’emparait de clés SSH servant à l’authentification d’administrateurs, de serveurs, de machines virtuelles et de services cloud.

En juin 2015, Cisco a annoncé qu’une clé SSH autorisée par défaut était déployée sur trois de ses appliances de sécurité, exposant ainsi ses clients au risque de voir un pirate distant non authentifié intercepter du trafic ou accéder à des systèmes vulnérables au moyen de privilèges root.

La publication du NIST expose plusieurs vulnérabilités SSH courantes au sein des entreprises, à savoir :
– Implémentation SSH vulnérable
– Contrôles d’accès mal configurés
– Vol, fuite, détournement et non révocation de clés SSH
– Portes dérobées (clés utilisateurs non contrôlées)
– Utilisation indésirable des clés utilisateurs
– Rotation
– Déficit de connaissances et erreurs humaines

Le NIST recommande plusieurs mesures pour gérer les clés SSH, à savoir :

– Définir des principes et pratiques applicables au cycle de vie et à la révocation de clés SSH. La configuration de l’accès à un compte dans l’optique de faciliter les échanges avec les utilisateurs et d’automatiser les processus doit être une décision mûrement réfléchie, conciliant au mieux impératifs d’accessibilité et risques, qui doit tenir compte du niveau d’accès requis.
– Instaurer des procédures de contrôle et de surveillance continue. La surveillance continue a pour objet de faire en sorte que les procédures d’allocation, de gestion du cycle de vie et de révocation soient observées et appliquées. Des clés SSH non autorisées et mal configurées seront détectées.
– Inventorier les serveurs et clés SSH ainsi que les relations de confiance, et remédier aux problèmes éventuels. Les clés existantes au format propriétaire posent un réel problème de sécurité et compliquent l’analyse des risques si elles ne sont pas maîtrisées. L’emplacement de toutes les clés SSH existantes doit être inventorié, au même titre que les relations de confiance, qu’il convient d’évaluer à l’aune de politiques bien définies.
– Automatiser les processus. L’automatisation des processus relevant de la gestion des accès à partir de clés SSH est de nature à améliorer considérablement la sécurité, l’efficacité et la disponibilité.
– Sensibiliser la direction. Nombre de hauts responsables ne sont conscients ni du rôle central joué par les clés SSH dans le mode opératoire d’une infrastructure stratégique, ni des failles importantes susceptibles d’apparaître si celles-ci sont détournées. Sans formation suffisante des responsables opérationnels et chargés de sécurité, les initiatives de gestion des clés SSH risquent d’être évincées par des priorités de degré plus élevé, rendant ainsi l’entreprise plus vulnérable.

1 : Enquête 2015 Cost of Failed Trust Report publiée en mars dernier par Ponemon Institute et Venafi.
2 : Fondé en 1901, le NIST est une agence fédérale non réglementaire qui relève de l’administration de la technologie du département du Commerce des États-Unis.
3 : Co-signé par Venafi.

PowerMemory, l’outil qui contre les faiblesses de Windows Active Directory

Un jeune Belge, aujourd’hui basé au Canada, a inventé PowerMemory, un outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion aussi simplement qu’un clic de souris.

Pierre-Alexandre Braeken travaille dans l’ingénierie des systèmes depuis plus de 11 ans. Il est aujourd’hui architecte technologique. Cet informaticien  certifié MCITP SA, MCSA 2008/2012 ou encore MCSE 2012 a comme domaine de spécialité l’architecture des systèmes et les domaines d’entreprise Active Directory. A noter qu’il est open cfp pour la conférence infiltrate de Miami. Il a développé une expertise particulière autour de la sécurité de ces systèmes et développe des outils pour prouver les idées qu’il avance. J’ai rencontré l’auteur de PowerMemory lors du HackFest Canada 2015, l’outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion. Interview !

DataSecurityBreach. Qu’est ce que PowerMemory ?  

Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory est un outil utilisé dans des audits de sécurité de domaine Windows Active Directory. PowerMemory permet de vérifier les faiblesses de ces domaines pour les corriger. Une de ses fonctionnalités phares est la révélation des mots de passe Windows directement depuis la mémoire. Son fonctionnement est totalement nouveau puisqu’il est indépendant de l’architecture ciblé et qu’il ne fait pas appels aux fonctions de Windows pour trouver les mots de passe et pour les déchiffrer. De plus il utilise le langage de script PowerShell qui fait partie intégrante du noyau de base depuis Windows 7. [Lire l’interview du chercheur enseignant Français Jérôme Ridet au sujet de la faille PowerShell capable de faire tomber la sécurité d’un système en 5 secondes]

DataSecurityBreach. Type de failles ?

Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory démontre à quel point il est désormais simple de récupérer les mots de passe de n’importe quel système Windows. Il peut récupérer les mots de passe stockés dans la mémoire locale d’un système, mais également à distance. La faille met en évidence que PowerMemory est capable de révéler des mots de passe sans être administrateur d’une machine. En effet, il peut révéler les mots de passe de machine virtuelle depuis le crash d’une machine (Blue Screen Of Death = BSOD) mais également à partir d’un snapshot de machine virtuelle. Ce qui veut dire qu’un simple opérateur d’un environnement virtualisé pourrait avoir plus de droit que l’administrateur même du domaine.

Ce type de faille pourrait mener à des scénarios d’attaque d’un domaine qui permettrait à une personne mal intentionnée, depuis l’extérieur, de récupérer d’abord des accès de plus faible niveau pour ensuite remonter toute la hiérarchie des systèmes et atteindre en bout de course le Saint-Graal représenté par un contrôleur de domaine. Dès ce moment, tout le système d’entreprise s’effondre en termes de sécurité et le réseau entier n’appartient plus aux administrateurs de l’entreprise mais bien au pirate informatique.

DataSecurityBreach. Comment est-ce possible qu’une telle possibilité n’ait pas été « pensée » par Microsoft ?  
Pierre-Alexandre Braeken. J’ai prévenu Microsoft du résultat de mes recherches. Ils ne considèrent pas ceci comme une faille de sécurité. Néanmoins, quelques jours après le report complet de mes travaux, l’outil RWMC (qui révèle les mots de passe) faisant partie de la suite d’audit PowerMemory a été catégorisé officiellement par Microsoft comme un « hacktool » de niveau d’alerte « medium ».

Le problème pour Microsoft est que la façon dont ils ont conçu leur système les empêche de donner une solution applicable pour les entreprises pour tous les systèmes d’exploitation jusqu’à windows 2012R2 compris. Pour Windows 10 (seulement dans sa version professionnelle) et 2016, les choses changent puisque Microsoft a créé un nouveau système pour protéger les mots de passe stockés en mémoire. On parle de Trustlets tournant dans un environnement isolé. Pourquoi Microsoft ne protège pas ses clients tournant sur des systèmes d’exploitation non supporté ? Je pense que ceci demande des changements si majeurs au système de fonctionnement du noyau que Microsoft n’est pas prêt à apporter de changements sur des systèmes qui risquent encore d’être présent dans 15 ans…

DataSecurityBreach. Comment s’en protéger ? 

Pierre-Alexandre Braeken. Il est nécessaire d’adopter de bonnes pratiques en matière de gestion de parc informatique. Le sujet est vaste et il n’est pas évident de se protéger de ce genre d’attaque. Des gens comme Sean Metcalf (Master Active Directory, moins de 100 dans le monde) abordent le sujet de façon régulière (dont Black Hat 2015). J’ai également rédigé plusieurs documents que je compte bientôt publier sur mon blog.  J’ai également créé l’outil PowerMemory dans le but de faciliter le travail de la sécurité. L’objectif est de détecter les failles afin d’apporter des solutions qu’une entreprise peut mettre en place.  De plus, j’ai également développé un outil qui détecte la méthode utilisée par PowerMemory pour révéler des mots de passe.

DataSecurityBreach. Vous présentez votre solution aux entreprises, comment réagissent-elles ?
Pierre-Alexandre Braeken. Elles ont d’abord beaucoup de mal à comprendre les implications. En effet, les enjeux sont extrêmement importants et les réactions en conséquence. Les mots ahurissant et impressionnant ressortent souvent.  Même avec l’évidence, il est difficile pour les grandes entreprises de modifier leurs processus afin de se protéger de ce genre d’attaque.  Mon rôle consiste à les avertir et à les aider à trouver des solutions pour se protéger sans pour cela casser son modèle.

Fuite de données pour le service de réseautage Vixlet

Plusieurs centaines de milliers de comptes d’utilisateurs du service de réseautage Vixle accessible en quelques clics de souris.

La société Vixlet, anciennement Divide Nine LLC, est connue pour proposer des services de réseautage. Basée à Los Angeles, cette startup américaine propose des outils pour les réseaux sociaux à des clients tels que la ligue professionnelle de basket US ou encore l’ATP (Tennis).

Une faille a été découverte dans l’outil proposé par Wixlet. Elle permettait de mettre la main sur les informations des inscrits. Dans les données, mails, mots de passe et dates de naissance. Un serveur non protégé et le tour était joué pour accéder à la base de données. Les données des clients étaient sauvegardées dans un dossier baptisé VixLet prod. Un dossier de production contenant de vraies données… normale !

L’employés, le vilain petit canard de la données sensibles

Selon une étude réalisée par Kaspersky Lab et B2B International en 2015, 73 % des entreprises auraient été touchées par des incidents internes de sécurité informatique. La principale cause de fuites de données confidentielles reste les employés (42 %).

À mesure que l’infrastructure informatique d’une entreprise s’étend, il en va de même pour le paysage des menaces : à nouveaux composants, nouvelles vulnérabilités. La situation est aggravée par le fait que les employés – en particulier ceux ne possédant pas de connaissances spécialisées – ne sont pas tous en mesure de suivre les évolutions rapides de l’environnement informatique. C’est ce que confirme une récente enquête, révélant que 21 % des entreprises touchées par des menaces internes ont perdu de précieuses données, avec à la clé des conséquences sur leur activité. Il est utile de préciser que l’étude recense les cas de fuites accidentelles (28 %) et intentionnelles (14 %).

Les incidents internes, pas toujours des accidents
En dehors des fuites de données, les menaces internes concernent principalement la perte ou le vol des équipements mobiles des employés. 19 % des responsables interrogés reconnaissent égarer au moins une fois par an un mobile contenant certaines données de leur entreprise. Un autre facteur important concerne les fraudes au sein du personnel. 15 % des participants à l’enquête se sont retrouvés face à des situations où certaines ressources de leur société, notamment financières, ont été utilisées par des employés à des fins personnelles. Si ce pourcentage paraît faible, les pertes causées par ces incidents sont supérieures aux dommages résultant des fuites de données confidentielles dans les grandes entreprises. Les PME perdent jusqu’à 40 000$ euros en moyenne en raison d’activités frauduleuses de leurs employés, tandis que ce chiffre dépasse 1,3 million de dollars pour les grandes entreprises.

« Une solution de sécurité à elle seule ne suffit pas pour protéger les données d’une entreprise. Et c’est ce que confirment les résultats de cette étude », commente à DataSecurityBreach.fr Konstantin Voronkov, responsable des produits pour les postes de travail chez Kaspersky Lab. « Les entreprises ont besoin d’une approche intégrée à plusieurs niveaux, s’appuyant sur une veille de sécurité et d’autres mesures complémentaires. Ces mesures peuvent comprendre l’utilisation de solutions spécialisées et l’instauration de règles de sécurité, portant par exemple sur une restriction des droits d’accès. »

Etude menée auprès de 5500 spécialistes dans plus de 25 pays à travers le monde.

Un logiciel pour prédire le CVV de sa prochaine carte bancaire

Imaginez ! Vous avez une carte bancaire et vous êtes capables de prédire le code de sécurité (CVV) qui vous sera alloué au changement de votre prochain CB.

Quand vous possédez une carte bancaire, vous êtes en possession du plastique, de la puce, de la bande magnétique, des 16 chiffres de votre CB, de sa date de validité et du CVV, le code de sécurité de 3 à 4 chiffres inscrits au dos de votre carte bancaire. CVV baptisé aussi cryptogramme visuel de validation.

Ce Card Verification Value change, comme la date de validité de la CB, à chaque fois que vous recevez une nouvelle carte bancaire. Le chercheur bidouilleur Samy Kamkar vient de trouver un sacré bug dans le CVV des cartes American Express. Chez AE, on appelle cette sécurité le Card Identification Number. Même principe, 4 chiffres des informations d’usages. Samy Kamkar a trouvé le moyen de générer le CIN qui vous allez recevoir avec votre prochaine carte, celle que vous n’avez pas encore.

Le plus inquiétant, il a été capable de payer avec son moyen de paiement du moment et les 4 chiffres qui ne sont pas censés être en sa possession. Sa méthode a été simple. Il a d’abord demandé à ses amis de lui fournir leur CIN. Avec une formule mathématique de son cru, il a pu créer les prochains codes de sécurité et … la nouvelle date de validité attenante. A partir de sa découverte, il a créé une un petit boitier qui lui a coûté 10 $. MagSpoof, le nom de son invention, permet de simuler n’importe quelle bande magnétique de cartes bancaires et de connaitre les futures informations d’identification de la CB.

Mon petit doigt me fait dire que l’attaque semble être connue de petits coquins du black market des Pays de l’Est. Comme le souligne Korben, il va être intéressant de savoir si cette « technique » fonctionne pour les autres cartes. Samy Kamkar propose sa découverte sur GitHub.

Mieux sensibiliser le personnel pour mieux prévenir les cyberattaques

D’après les conclusions d’une enquête, un responsable européen sur sept fait courir des risques à son entreprise en connaissance de cause, malgré un budget « cybersécurité » se chiffrant en milliards.

Une nouvelle enquête vient de pointer le bout de ses chiffres sur la sécurité informatique en entreprise. Signée par Palo Alto, les conclusions sur les attitudes en matière de cybersécurité des dirigeants et des cadres des entreprises européennes pourraient inquiéter sur le comportement numérique de ces derniers. Un nombre alarmant d’employés haut placés fait sciemment courir des risques en matière de cybersécurité aux entreprises, les principales raisons invoquées étant la frustration engendrée par les politiques d’entreprise et la mauvaise compréhension des menaces en ligne.

Cette étude montre que les actions des décisionnaires mettent à mal le budget de 35,53 milliards de dollars que les entreprises européennes prévoient de consacrer à la cybersécurité à l’horizon 2019. De fait, 27 % des répondants reconnaissent avoir exposé leur entreprise à une cybermenace potentielle, sachant que 14 % déclarent en avoir eu conscience au moment des faits.

Trouver l’équilibre entre sécurité et fonctionnalité
Si, dans un cas sur quatre, les auteurs de ces actions ont affirmé ne pas comprendre pleinement en quoi consiste un « cyber-risque » ou un risque pour la sécurité en ligne, la quasi-totalité des répondants (96 %) a néanmoins jugé que la cybersécurité devrait être une priorité pour leur entreprise. Le principal motif invoqué par les employés pour expliquer le non-respect des politiques d’entreprise est la nécessité de recourir à un outil ou à un service plus efficace que celui utilisé par l’entreprise, ou le fait que ces outils étaient considérés comme les meilleurs sur le marché. Cette tendance est confirmée par les 17 % de répondants indiquant que la politique de sécurité de l’entreprise est frustrante et les empêche d’accéder à des outils et à des sites qui contribueraient à accroître leurs performances professionnelles. L’éducation des employés est essentielle pour s’assurer que le raisonnement sous-tendant la politique est clair.

Non-respect des règles de sécurité par les cadres supérieurs
Les résultats de l’enquête indiquent que tout employé, quel que soit son service ou son degré d’ancienneté, est susceptible d’entreprendre des actions contestables ou de se forger une opinion erronée. Dans un cas sur dix, les répondants ont déclaré avoir été témoins du non-respect des lignes directrices de l’entreprise par un cadre ; et à cette question, un cadre supérieur sur quatre a effectivement reconnu avoir exposé son entreprise à une menace potentielle en connaissance de cause.

Responsabilité
D’après cette étude, un dirigeant sur cinq (18 %) ne considère pas avoir un rôle personnel à jouer dans les efforts de son entreprise en matière de cybersécurité ; et en cas d’attaque perpétrée avec succès, seul un sur cinq (21 %) pense que l’employé à l’origine de la faille devrait être tenu pour responsable, la majorité des répondants (40 %) estimant que la responsabilité devrait être rejetée sur le service informatique.

Les actions des employés n’ont pas forcément des répercussions visibles immédiatement, dans la mesure où les attaques se produisent souvent dans un deuxième temps. Aussi les entreprises peuvent-elles avoir du mal à en identifier l’origine. Étant donné que les deux tiers des employés n’ont pas encore conscience que chacun a un rôle à jouer dans la prévention des cyberattaques, il est évident que les entreprises doivent agir en 2016 sur le terrain de l’éducation en matière de cybersécurité.

« Ces conclusions suggèrent que les employés haut placés sont trop confiants et sont enclins à prendre des risques en partant du principe que “cela n’arrive qu’aux autres”. L’évolution des réglementations va faire la lumière sur ce qui se passe vraiment en Europe dans les prochaines années, et mettra ainsi un frein à ce type de comportement. Cela laisse également entendre que la cybersécurité est encore considérée par beaucoup comme une mesure prise pour l’entreprise, et non comme une ligne directrice qui doit être respectée par tous. », commente à DataSecurityBreach.fr Arnaud Kopp, Directeur Technique Europe du Sud, chez Palo Alto Networks

Cette enquête a été menée en ligne par Redshift Research, au mois d’octobre 2015, auprès de 765 décisionnaires travaillant dans des entreprises comptant plus de 1 000 employés au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Belgique.

A noter que Data Security Breach vous propose des ateliers et formations de sensibilisation à la sécurité informatique. Elles sont dispensées par Damien Bancal, expert en la matière. Pour en a savoir plus, n’hésitez pas à le contacter.

Ne confondons plus confidentialité avec sécurité

Depuis début octobre 2015, Twitter a décidé de chiffrer les échanges de messages privés entre ses utilisateurs, en expliquant que cela augmente la sécurité. A chaque fois qu’un géant de l’Internet, Google en tête, passe en trafic SSL, le message est « c’est pour améliorer la sécurité ». Mais l’utilisation de flux chiffrés est-elle un véritable vecteur d’amélioration de la sécurité des systèmes d’informations ?

N’est-ce pas plutôt, et comme l’indique l’ANSSI dans son document Recommandation de Sécurité concernant l’analyse des flux HTTPS « Une technologie conçue pour protéger en confidentialité et en intégrité les communications de bout en bout ».

La confidentialité consiste dans « le fait de s’assurer que l’information n’est seulement accessible qu’à ceux dont l’accès est autorisé » selon la définition de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO). La sécurité, elle, correspond à l’absence de menaces, ou à la mise en place de stratégie et d’outils pour réduire très significativement ces menaces.

Le chiffrement du trafic rend pratiquement impossible l’interception des échanges par une personne non autorisée et améliore de ce fait la confidentialité. Et ce de bout en bout, entre le site Internet et l’ordinateur ou le terminal mobile. Mais si le site web est infecté, alors les codes malicieux qui vont transiter sur le réseau ne pourront plus être détecté par les systèmes de sécurité de l’entreprise déployés dans l’infrastructure. En voulant améliorer la confidentialité, le développement des trafics chiffrés ouvre en fait une brèche béante de sécurité

L’Arcep vient d’annoncer qu’à la mi-2015, la part de trafic chiffré vue par les FAI en France représenterait près de 50% contre 5% en 2012. De ce fait, et sur la moitié des trafics internet, la sécurité de l’entreprise ne pourra reposer que sur les capacités d’analyse et de détection déployées après le tunnel chiffré. C’est-à-dire sur le périphérique. Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’un simple agent d’antivirus, ce qui est loin d’être suffisant vu la complexité des menaces actuelles. Les pirates l’ont bien compris, et on estime que 80% des attaques complexes utilisent désormais les connections chiffrées pour pénétrer le système informatique des entreprises.

Cela crée une situation paradoxale pour les employés, qui demandent, et à juste titre, à la fois la confidentialité des échanges, la sécurisation des informations sensibles et la protection contre les attaques de type Ransomware. Ne confondons pas confidentialité et sécurité… ça n’est pas la même chose. Ces deux besoins fondamentaux peuvent paraître antinomiques, mais il est désormais possible, avec des solutions de Sécurisation des Flux chiffrés (Encrypted Trafic Management) de faire quelles se complètent pour renforcer la sécurité du système d’information. (Par Dominique Loiselet, Directeur
Général de Blue Coat France.)

Double authentification pour votre site web

Vous avez un site web ? En plus de votre mot de passe d’accès à votre espace d’administration utilisez la double authentification.

Après les modes d’emplois pour mettre en place la double authentification pour Youtube, gMail, Amazon, DropBox, Facebook, DataSecurityBreach.fr vous propose la même sécurité dédiée à votre site Internet. Ce mode d’emploi est à destination des utilisateurs de WordPress.

La validation en deux étapes contribue à protéger le compte d’un utilisateur contre les accès non autorisés au cas où un tiers parviendrait à obtenir son mot de passe. Même si une personne malveillante parvient à décrypter, deviner ou dérober un mot de passe, elle ne peut se connecter si elle ne dispose pas des informations de validation supplémentaires de l’utilisateur. Ces dernières se présentent sous la forme de codes que seul l’utilisateur peut obtenir via son mobile ou via une signature chiffrée contenue dans une clé de sécurité.

Mode d’emploi double authentification WordPress

Commençons par la base, télécharger l’application qu’il faudra installer dans votre smartphone. Plusieurs choix possibles : Google Authenticator ; Authy ; encore FreeOTP ou encore Duo Mobile Authentication. Ensuite, installer sur votre site Internet l’application dédiée. Une fois c’est deux actions réalisées, direction l’espace « utilisateurs » de votre espace web. Sélectionnez votre identité. Dans cette partie, apparait un espace baptisé « Code secret ».

Cliquez, soit sur « créer nouveau code secret » ou « Montrer le QR Code« . Il vous suffit de lancer l’application mobile. Ensuite, sélectionner le menu, en haut à droite du logiciel. De choisir « configurer un compte« . Plusieurs choix : de viser le QR Code avec votre ordiphone (le plus simple). Rentrer le code secret, la clé fournie, généré par l’application dans votre site web. Dorénavant, une seconde entrée de mot de passe apparaît dans votre ouverture d’administration. Il suffira d’y insérer le code fourni par votre téléphone portable.

Des hébergeur tels que OVH propose aussi la double authentification.

Double authentification pour Facebook

Le site communautaire Facebook propose la double authentification. A utiliser sans modération !

Après les modes d’emplois pour mettre en place la double authentification pour Youtube, Google, Amazon, DropBox, voici venir la sécurité dédiée pour Facebook. La double authentification permet de créé un second mot de passe via votre téléphone portable, valable quelques secondes, en plus de votre identifiant de connexion de base. Bilan, si votre mot de passe est subtilisé, le pirate ne pourra pas l’utiliser. Il faut les deux identifiants pour accéder à votre compte.

Mode d’emploi double authentification Facebook

D’abord, connectez-vous à votre compte Facebook. Dans la partie « Paramètres« , option cachée dans le petit menu, en haut à droite, sur la droite du petit cadenas, cliquez sur « Générateur de code« . Votre téléphone vous fournira, via l’application Facebook, un second code à rentrer, en plus de votre mot de passe, lors de toutes connexions via un ordinateur ou appareil non connu. Par exemple, pour les joueurs et utilisateurs de PS4, Xbox One… Facebook vous communiquera un code, par SMS.

Il est possible d’utiliser l’application Authenticator de Google pour générer le précieux second mot de passe. Un code qui change toutes les 30 secondes. A noter que des sociétés Françaises telles que Gandi ou encore OVH utilisent aussi la double authentification pour protéger leurs clients.

Double authentification pour Amazon

Le site de vente en ligne Amazon propose une nouvelle sécurité, la double authentification. Explication !

Comme DataSecurityBreach.fr a déjà pu vous le proposer pour DropBox, gMail, Facebook, Youtube… la sécurité par double authentification est devenue une obligation aujourd’hui. « L’attaque est le secret de la défense, la défense permet de planifier une attaque. » comme le dit l’adage. La double authentification permet de créé un second mot de passe via votre téléphone portable, valable quelques secondes, en plus de votre identifiant de connexion de base. Bilan, si votre mot de passe est subtilisé, le pirate ne pourra pas l’utiliser. Il faut les deux identifiants pour accéder à votre compte. Amazon vient de rentrer dans cette grande famille. DataSecurityBreach.fr vous conseille fortement de l’utiliser.

Mode d’emploi double authentification Amazon

D’abord, connectez-vous à votre compte Amazon. Ensuite, dans « Your Account« , dirigez-vous vers les options de modification de votre compte « Change Account Settings« . Choisissez ensuite « Advanced Security Settings« . C’est dans cette option qu’il va vous être possible de créer la double authentification Amazon. Intéressant, Amazon propose deux sécurités. D’abord par le logiciel Authenticator, et par SMS. Bilan, dès que vous souhaitez vous connecter, Amazon vous contactera par l’un de ces deux moyens.

A noter qu’il est possible d’utiliser cette double authentification pour votre blog, site Internet, Steam, Cloudflare, Gandi ou encore OVH.

Let’s Encrypt : la solution gratuite de SSL pour tous

Les américains de chez Let’s Encrypt vont lancer, le 3 décembre, leur solution de SSL gratuit.

Let Encrypt est une autorité de certification libre, automatisée et ouverte qui vous est proposée par le groupe de chercheurs de l’Internet Security Research Group (ISRG). ISRG est une entité californienne d’intérêt public. L’association va lancer, le 3 décembre, son service gratuit dédié au chiffrement de vos communications. Du SSL pour tous. Après trois mois de test, la version bêta fermée, lancée depuis le 12 septembre 2015, va être proposée en version bêta publique.

En septembre, plus de 11.000 certificats ont été émis. Une solution qui permettra d’afficher sur son site le HTTPS rassurant. La connexion, entre votre ordinateur et votre correspondant (site web, …), sera chiffrée.

Petit bémol ! Il pourrait être inquiétant de savoir qu’une entreprise basée à San Francisco propose du chiffrement, gratuitement. Les autorités américaines nous ont habitué à être suspicieux, très suspicieux. Et ce n’est pas à la NSA qu’on apprendra à faire un MITM, une attaque de l’homme du milieu. A suivre !

Mise à jour : La solution proposée permet d’acquérir un certificat X.509 qui est un élément nécessaire pour bénéficier d’une adresse web en HTTPS. Le S indiquant « Sécurisé », donc chiffré de l’ordinateur du visiteur au site Internet proposant ce HTTPS. C’est à l’administrateur (ou l’hébergeur) de choisir le TLS :  ECDHE-AES-GCM ou RSA-RC4, RSA-3DES.

Trois nouveaux vecteurs d’attaques DDoS

Akamai met en garde contre trois nouveaux vecteurs d’attaques DDoS par réflexion.

Akamai Technologies, Inc. leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu (CDN), publie une nouvelle alerte cybersécurité. Akamai a, en effet, observé ces derniers mois trois nouvelles attaques par déni de service distribué (DDoS) utilisant la réflexion.

Qu’est-ce qu’une attaque DDoS par réflexion ?

Une attaque DDoS par réflexion, ou attaque DrDoS, compte trois types d’acteurs: l’attaquant, sa cible et des serveurs, complices malgré eux. L’attaquant envoie une requête simple à un service d’une victime. Ce pirate falsifie (par usurpation d’adresse) sa requête, qui donne l’impression de provenir de la cible. La victime, en répondant à l’adresse usurpée, envoie du trafic réseau intempestif vers la cible du pirate. Si la réponse de la victime est largement supérieure, en volume, à la requête, le pirate opte pour l’attaque DDoS par réflexion, qui amplifie ses capacités. Il envoie plusieurs centaines ou milliers de requêtes à haut débit à une longue liste de victimes en automatisant le processus avec un outil d’attaque et déclenche, en retour, un flux de trafic indésirable et une interruption par déni de service sur la cible.

« Même si les attaques DDoS par réflexion sont courantes, ces trois vecteurs d’attaques exploitent de manière abusive différents services et, démontrent ainsi que les pirates sondent sans relâche l’Internet pour découvrir de nouvelles ressources dont ils pourront tirer parti », indique à DataSecurityBreach.fr Stuart Scholly, senior vice president et general manager d’Akamai. « C’est comme si aucun service UDP n’était épargné par les auteurs d’attaques DDoS ; il faut donc que les administrateurs de serveurs bloquent les services inutiles ou les protègent des réflexions malveillantes. La quantité de services UDP exploitables pour des attaques DDoS par réflexion sur Internet est stupéfiante. »

Les outils employés pour chacune de ces nouvelles attaques par réflexion sont liés – car tous sont des variantes du même code C. Chaque vecteur d’attaques procède de la même façon : un script envoie une requête via une adresse usurpée à une liste de victimes. Les options de commande en ligne sont identiques.

Attaque DDoS par réflexion via le serveur NetBIOS

L’attaque DDoS par réflexion de type NetBIOS – qui consiste, plus précisément, en une réflexion du protocole NBNS (NetBIOS Name Service) – a été observée sporadiquement par Akamai de mars à juillet 2015. L’objectif principal delde NetBIOS est de permettre à des applications situées sur des ordinateurs distincts de communiquer et d’ouvrir des sessions pour accéder à des ressources partagées et s’identifier les uns les autres sur un réseau local.

Cette attaque génère 2,56 à 3,85 fois plus de trafic de réponse envoyé à la cible que les requêtes initiales adressées par le pirate.. Akamai a observé quatre attaques par réflexion sur le serveur NetBIOS, la plus conséquenteatteignant 15,7 Gbit/s. Bien que les requêtes NetBIOS, légitimes et malveillantes, soient fréquentes, un afflux de réponses a, pour la 1ère fois, été détecté en mars 2015 lors d’une attaque DDoS neutralisée pour un client Akamai.

Attaque DDoS par réflexion via le mécanisme RPC portmap

La première attaque DDoS par réflexion via le mécanisme RPC portmap, observée et neutralisée par Akamai, s’est produite en août 2015 dans le cadre d’une campagne d’attaques DDoS multi-vectorielles. RPC portmap, ce mécanisme indique au client comment appeler une version spécifique du service ONC RPC (Open Network Computing Remote Procedure Call).

Le facteur d’amplification des réponses les plus massives s’est établi à 50,53. Le plus courant était de l’ordre de 9,65. Sur les quatre campagnes d’attaques par réflexion de type RPC neutralisées par Akamai, l’une dépassait 100 Gbit/s, attestant de son extrême puissance. Des requêtes malveillantes visant à déclencher des attaques par réflexion ont été observées par Akamai quasi-quotidiennement à l’encontre de diverses cibles en septembre 2015.

Attaque DDoS par réflexion via Sentinel

La première attaque DDoS par réflexion via Sentinel, observée en juin 2015 à l’université de Stockholm, est associée à une vulnérabilité du serveur de licences SPSS, logiciel d’analyse statistique. Akamai a neutralisé deux campagnes d’attaques DDoS par réflexion de ce type en septembre 2015. Parmi les sources d’attaques figuraient des serveurs performants à forte disponibilité en bande passante, tels que des serveurs universitaires.

Si le facteur d’amplification de cette attaque ressort à 42,94, seulement 745 sources de ce trafic d’attaques sont identifiées. Même avec une bande passante supplémentaire fournie par des serveurs en réseau, une attaque de ce type est limitée par le nombre de réflecteurs disponibles. L’une de ces attaques a culminé à 11,7 Gbit/s.

Neutralisation des attaques DDoS et renforcement des systèmes

Pour ces trois vecteurs d’attaques DDoS, un filtrage en amont peut être éventuellement utilisé pour les neutraliser ; sinon, il faudra faire appel à un prestataire de services spécialisés en mode cloud. L’alerte de cybersécurité propose une règle Snort permettant de détecter les requêtes malveillantes générées par l’outil d’attaque RPC portmap. Des règles similaires peuvent être conçues pour détecter le service Sentinel. « Les administrateurs devraient se demander si ces trois services doivent être accessibles à tous sur Internet », conclut Stuart Scholly. « Probablement non en ce qui concerne NetBIOS. Pour les deux autres, en revanche, il se peut que la réponse soit oui, et le défi consiste alors à les protéger. Les trafics RPC et Sentinel peuvent alors être contrôlés et maîtrisés avec un système de détection des intrusions. »

Cette alerte, qui détaille avec précision ces menaces via NetBIOS name server, le mécanisme RPC portmap et Sentinel, est téléchargeable sur www.stateoftheinternet.com/3-ddos-reflection

L’impact des clés et certificats non protégés

Un nouveau rapport de Ponemon pointe la perte de clientèle que subissent les entreprises françaises pour cause de clés et certificats non protégés.

Ponemon Institute et Venafi, éditeur de premier plan spécialisé dans la protection de nouvelle génération des infrastructures de confiance dont le slogan « The Immune System for the Internet™ » est à l’origine du concept de système immunitaire pour Internet, publient ce jour de nouvelles données sur l’incidence économique directe, pour les entreprises françaises, de la non-sécurisation des clés cryptographiques et certificats numériques dans l’étude 2015 Cost of Failed Trust Report: When Trust Online Breaks, Businesses Lose Customers.

Ces nouvelles données, tirées d’une étude menée auprès de 339 professionnels de la sécurité informatique en France, indiquent à quel point des clés et certificats non protégés et mal gérés peuvent entraîner une perte de clientèle, d’onéreuses interruptions d’activité, des défaillances d’audit et des failles de sécurité.

En début d’année, Ponemon Institute et Venafi ont publié le résultat des travaux de recherche menés sur les risques encourus par les entreprises mondiales face à des attaques basées sur des clés et certificats dans l’étude 2015 Cost of Failed Trust Report: Trust Online is at the Breaking Point. Les participants à cette enquête en France -mais aussi en Australie en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis- ont unanimement admis que le système de confiance sur Internet a atteint son point de rupture. Des données inédites extraites de cette enquête sont à présent disponibles dans ce nouveau rapport qui montre à quel point les entreprises en France, et partout dans le monde, pâtissent des effets fâcheux de la non-sécurisation des clés et certificats.

En regardant les statistiques françaises

À partir du moment où la confiance en ligne est rompue, les entreprises perdent des clients – Près des deux tiers des sondés en France admettent avoir perdu des clients faute d’être parvenus à garantir la confiance en ligne instaurée par des clés et certificats, ce qui représente un coût moyen de 11 millions d’euros par interruption.

Les systèmes métiers stratégiques subissent des défaillances – En moyenne, chaque entreprise française a subi, depuis deux ans, trois arrêts intempestifs liés à des certificats. Ce nombre est nettement plus élevé que la moyenne mondiale qui est de deux arrêts intempestifs.

Les entreprises échouent aux audits – En moyenne, les entreprises françaises ont échoué à au moins deux audit SSL/TLS et à au moins deux audit SSH au cours des deux dernières années. Là encore, ce nombre est bien plus élevé que la moyenne mondiale qui elle est de un audit dans les deux cas.

« À partir du moment où les entreprises ne sécurisent ni ne gèrent correctement leurs clés et certificats, l’impact financier direct se traduit par une perte de clientèle et un manque à gagner », précise à DataSecurityBreach.fr Kevin Bocek, Vice President of Security Strategy and Threat Intelligence chez Venafi. « Dans leur activité, les entreprises sont toutes tributaires de la confiance instaurée par les clés et certificats, même si elles n’en sont pas conscientes. C’est pourquoi il est impératif que les équipes dédiées à la sécurité informatique et celles dédiées à l’opérationnel réalisent périodiquement des audits pour localiser la totalité des certificats et clés utilisés, établir les dates d’expiration, puis mettre en place des règles appropriées pour éviter le piratage de données, les arrêts intempestifs et les défaillances d’audits. ».

Depuis la banque en ligne et les applications mobiles jusqu’à l’Internet des objets, tout ce qui est basé sur IP fait appel à une clé et à un certificat pour établir une connexion digne de confiance, et cette dépendance vis-à-vis des clés et certificats ne fait que s’accentuer du fait du recours croissant au protocole SSL/TLS et des accès mobiles, WiFi et VPN. Elle accroît considérablement les risques en termes de disponibilité, de conformité et de sécurité, sachant que, dans ces domaines, l’importance des risques encourus n’est pas la même. Les risques liés à la sécurité sont presque huit fois plus importants que ceux liés à la disponibilité et à la conformité : ainsi, dans les deux ans à venir, le seul risque lié à la sécurité devrait peser 41 millions d’euros, contre 5 millions d’euros pour les risques conjugués de conformité et de disponibilité.

Interrogés sur les difficultés posées par la protection et la gestion des clés et certificats, 63 % de professionnels français de sécurité informatique affirment ignorer le nombre de clés en leur possession, l’endroit où elles se trouvent ou encore la façon dont elles sont utilisées. Encore une fois, ce chiffre est plus élevé que la moyenne mondiale établie à 54%. De même, 59% déplorent l’absence de règles et de correctifs pour les clés et certificats. Les entreprises se doivent impérativement de remédier à ces problématiques qui sous-tendent les risques de sécurité, de disponibilité et de conformité provoqués par des clés et certificats non sécurisés.

« Nous espérons que ce rapport aidera les équipes dirigeantes et celles en charge de la sécurité informatique à mesurer l’importance du risque majeur posé par des clés cryptographiques et certificats numériques non protégés et mal gérés », conclut Larry Ponemon, Chairman and Founder of The Ponemon Institute. « Les clés et certificats, largement déployés, sont essentiels à l’établissement de connexions dignes de confiance et à la sécurisation des activités. À l’évidence, les données figurant dans ce rapport sont symptomatiques d’une problématique de sécurité plus large : si vous ignorez où se trouvent vos clés et certificats, vous ne pouvez assurer leur suivi et êtes incapable d’automatiser leur cycle de vie ; en d’autres termes, vous ne parvenez tout simplement pas à les protéger. Raison pour laquelle, tôt ou tard, la confiance sur Internet est rompue. ».

Pour consulter ce rapport dans son intégralité : Venafi.com/BrokenTrust

Cookie malveillant découvert dans une centaine d’importants sites Internet

Des experts en sécurité informatique découvre une étonnante campagne de traçage des internautes à partir d’un cookie malveillant.

Voilà qui est interessant. Des experts en sécurité informatique de la société FireEye ont découvert une infiltration d’ordinateurs à partir de cookies, les petits fichiers installés dans nos ordinateurs par les sites Internet et autres régies publicitaires. Si un cookie dans un site Internet permet de gérer, par exemple, son accès à un forum, options premium… il permet aussi aux régies publicitaires de suivre le consommateur et lui proposer les annonces les plus ciblées possibles. Des pirates informatiques ont bien compris, et cela depuis longtemps, l’intérêt d’un tel outil numérique.

FireEye explique que se « profilage » viserait chefs d’entreprise, diplomates et autres chercheurs. Le cookie, et le script qui gère la chose, récupère l’IP, le navigateur des visiteurs, les sites consultés, la version de Microsoft Office, Flash Player et Java utilisés. Bref, les malveillants cherchent leurs cibles à infiltrer comme ont déjà pu le faire des pirates Russes (Russian Doll) et Chinois (Clandestine Wolf). Ca sent les 0days en cours d’utilisation un tel environementage 2.0. Parmi les sites infiltrés et injecteurs, des écoles, des ambassades ou encore des administrations en charge des passeports.

Pour se protéger de ce genre de traçage, n’hésitez pas à utiliser, entre autres, un VPN et des outils qui permettent de gérer les cookies. L’outil Freedome de F-Secure permet, par exemple, de cacher sa présence sur un site Internet, de changer son IP, de contrôler les sites trackeurs et bloquer les espaces
potentiellement malveillants. DataSecurityBreach.fr vous propose de tester gratuitement Freedome, et cela durant 1 mois. Il vous suffit de rentrer le code promo suivant dans le logiciel une fois installé : r67anej

Google renforce son action pour le chiffrement des courriels

Google a décidé de resserrer la sécurité de ses utilisateurs en avertissant de l’arrivée d’un courriel non chiffré… mais ne corrige pas un bug plutôt gênant.

Google a ajouté une nouvelle fonctionnalité à Gmail qui a pour mission d’informer les utilisateurs chaque fois qu’un courriel non chiffré atterrit dans votre boîte de réception. Cette nouvelle fonction est destinée à freiner les attaques en ligne qui peuvent viser des fournisseurs de messageries. Pour développer cette fonctionnalité, Google a signé un partenariat avec les Universités du Michigan et de l’Illinois. Une sécurité qui résulte d’une recherche sur l’évolution de la sécurité des courriers électroniques depuis 2013.

Pendant ce temps…
Depuis les paramètres de Gmail via un ordinateur, une chercheuse en informatique à trouvé le moyen de modifier le nom qui apparaîtra dans le courriel envoyé. Pour prouver sa découverte, Yan Zhu, la chercheuse, a modifié son nom d’affichage en yan «  »security@google.com ». Les guillemets supplémentaires dans son identité ont provoqué un bug de traitement de l’information. Un moyen qui pourrait piéger des internautes pensant recevoir un courriel de Google, par exemple.

Le bug ne vise que l’application Android. Yan Zhu a alerté l’équipe de sécurité Google. Cette dernière n’a pas estimé qu’il était important de corriger.

TOR a-t-il été piraté par le FBI ?

Des documents judiciaires utilisés par le gouvernement américain à l’encontre de réseaux de BlackMarket font référence à un groupe de recherche universitaire qui aurait aidé à trouver une faille dans TOR. Le FBI réfute les accusations.

Le service de chiffrement Tor a été conçu pour garder ses utilisateurs anonymes, mais l’année dernière, une faille aurait été découverte. Il y a quelques jours, les informaticiens derrières TOR ont annoncé que cette faille était plausible. Le groupe affirme que Tor a été « infiltré » par le FBI, avec l’aide de chercheurs de l’Université Carnegie Mellon. Ces derniers auraient été payée 1 million de dollars pour leur travail. Le FBI a réfuté ces accusations.

Dans son témoignage, le Projet Tor souligne que l’attaque ayant visé son service a débuté en février 2014. Plus d’une centaine de nouveaux relais sur le réseau Tor avaient été créés à la fin du mois de janvier, et avaient été utilisés jusqu’au 4 juillet 2014. Une infiltration qui aurait permis de collecter des informations. A l’époque, le Projet TOR ne connaissait pas encore le niveau de données collectables. Seule chose certaine pour l’équipe, c’était le Computer Emergency Response Team Carnegie Mellon (CERT) qui était derrière cette « visite ».

L’année dernière, lors du Black Hat de Las Vegas, des chercheurs du Carnegie Mellon devaient expliquer comment, avec du matériel n’ayant pas coûté plus de 3.000 dollars, ils avaient réussi à pirater le réseau TOR. Une conférence annulée au dernier moment. Le projet Tor dit que les chercheurs en question ont cessé de répondre à leurs mails.

TOR accuse le FBI, à la suite de la lecture des documents utilisés par le gouvernement, et le Département de la Justice US, à l’encontre de la boutique de blackmarket Silk Road 2.0. Son créateur, Brian Richard Farrell, aka DoctorClu, avait été arrêté en janvier 2015, et jugé. Le document indique que Farrell avait été identifié grâce à une information obtenue par « un institut de recherche universitaire. » Lors de la perquisition, le mandat judiciaire indiquait, dans les mots de l’agent spécial Michael Larson, que la source du FBI avaient permis de trouver « les adresses IP fiables Tor et des services cachés tels que Silk Road 2.0 ». Des adresses collectée entre Janvier 2014 et Juillet 2014, lors de l’opération Onymous.

L’opération Onymous a été lancée, en 2014, contre des boutiques du blackmarket par Europol, Eurojust, le FBI, le département américain de la Sécurité intérieure, et plusieurs autres services de police. 17 vendeurs et administrateurs de Silk Road 2.0 seront arrêtés, 1 million de dollars US, en Bitcoin, seront saisis.

Fuite de données : Elle est pas belle ma torpille ?

La télévision russe filme et diffuse un document top secret sur une nouvelle arme nucléaire russe, la torpille Status-6.

Les boulettes, à la télévision, il y en a souvent. Mots de passe, données sensibles. Les militaires russes viennent de faire très fort. Lors d’un reportage diffusé par les chaînes gouvernementales NTV et Pervy Kanal, un plan de coupe dans un reportage montre un amiral lire une cahier contenant des informations top secrètes sur des torpilles baptisées Status-6. Mission de ces armes marines, contaminer d’importantes zones (des ports, ndr) rendues inutilisables par les radiations.

Poutine montre les crocs ou n’est-ce qu’une « fuite » permettant une désinformation contrôlée par le gouvernement Russe ?

Pour la rédaction de Data Security Breach, nous penchons pour le second cas. Comment peut-on croire que Poutine, ancien du KGB, son service de communication et son contrôle total des medias locaux laissent passer un plan serré, fixe et net. Soit Status-6 existe vraiment (s’agit-il de la torpille drone Kanyon ? NDR), soit la blague est efficace. En attendant, le nouveau règlement du Kremlin indique que la presse n’a plus le droit de filmer autre chose que le Président Poutine lors de réunion. Un moyen de renforcer le fait qu’il s’agisse bien d’une fuite non voulue ?

1 spam sur 4 est européen

L’entreprise Proofpoint vient de publier son rapport trimestriel sur les menaces cyber (« Quarterly Threat Report ») qui étudie les attaques, tendances et transformation aperçues dans le paysage des risques informatiques sur la période de juillet à septembre 2015.

Dans ce rapport, on apprend que l’Union européenne génère le plus de spams à travers le monde (25,75 %) et, au sein de l’UE, l’Allemagne (3,2 %). Les Etats-Unis demeurent le pire pays globalement (11,46 % du total mondial). Les auteurs d’attaques très ciblées continuent de privilégier le courriel comme vecteur mais les réseaux sociaux ne cessent de gagner en importance. Par exemple, nous avons récemment vu des cybercriminels exploiter les demandes de service client des réseaux sociaux via Twitter.

Les campagnes diffusant le cheval de Troie bancaire Dridex ont éclipsé les autres malwares en volume et innovent constamment en matière de formats de pièces jointes, de modèles de documents ou encore de techniques de dissimulation et d’infection. Même si des efforts de lutte contre Dridex ont été signalés au trimestre précédent, cela n’a guère eu pour effet un recul de son activité sur le long terme. L’arrestation, début septembre, d’un membre du groupe à l’origine de Dridex a certes causé une pause dans cette activité mais celle-ci est repartie de plus belle, accompagnée rapidement de nouvelles formes de malware, illustrant de manière éclatante la résilience et la capacité d’adaptation des menaces.

« Angler » (Axpergle/Bedep) domine la scène des kits d’exploitation des vulnérabilités, où quatre autres acteurs (Neutrino, Nuclear, Magnitude et RIG) représentent l’essentiel du reste de ce type d’activité. Angler est connu, comme le montre notre capture écran, comme étant un grand acteur des vagues de ransomware de la planète web.

Facebook ne doit plus suivre les Belges à la Trace

Un tribunal a donné 48 heures à Facebook pour arrêter le suivi de ses utilisateurs Belges.

La CNIL Belge [Commission de la vie privée belge], par le biais d’un tribunal local, vient de gagner une bataille intéressante face à Facebook. Le portail communautaire doit stopper le suivi des internautes du royaume. Fini le cookie inquisiteurs qui dure 5 ans. Facebook a interjeté l’appel de la décision.

Le tribunal belge a déclaré que le géant américain doit obtenir le consentement des internautes afin de recueillir les données collectées par le cookie. Pour les juges, ce cookie et son contenu sont considérés comme des données personnelles. Facebook risque 250.000 euros d’amende, par jour, si le problème n’est pas corrigé. Facebook a précisé qu’il « utilisait le cookie DATR pendant plus de cinq ans pour garder Facebook sécurisé pour 1,5 milliard de personnes à travers le monde« .

Les plus bidouilleurs garderont un petit sourire aux lèvres en se souvenant d’une méthode du « cookie stealing » permettant de prendre la main sur un compte Facebook en interceptant le précieux document. Il suffisait alors de Wireshark et cookie injector pour devenir Kalif à la place du Kalif. Il fallait, certes, être sur le même réseau que la cible, mais soyons honnête, un détail… que ce détail.

Internet des objets : les risques de la maison connectée

En examinant un échantillon aléatoire des plus récents produits issus de l’Internet des objets (IoT), les chercheurs de Kaspersky Lab ont découvert de sérieuses menaces pour la maison connectée. En effet, de nombreux objets connectés présentent des vulnérabilités importantes, à l’instar de cafetières divulguant les mots de passe Wi-Fi de leurs propriétaires (comme nous vous le révélions il y a 3 semaines, NDR), de baby phones facilement piratables ou encore de systèmes de sécurité domestique commandé par smartphone et pouvant être leurrés au moyen d’aimants.

En 2014, lorsque David Jacoby, expert en sécurité chez Kaspersky Lab, avait décidé de tester le niveau de vulnérabilité des équipements connectés de sa maison en cas de cyberattaque, il avait alors découvert que la quasi-totalité d’entre eux étaient vulnérables. A la suite de ce constat, en 2015, une équipe d’experts antimalware a réitéré l’expérience, à une légère différence près : alors que Jacoby avait concentré ses recherches principalement sur les serveurs, routeurs et téléviseurs connectés au réseau, cette nouvelle étude s’est intéressée aux divers équipements connectés disponibles sur le marché de la domotique.

Domotique : quels dangers les objets connectés représentent-ils ?
Pour mener l’expérience, l’équipe a testé une clé USB de streaming vidéo, une caméra IP, une cafetière et un système de sécurité domestique, les trois derniers étant commandés par smartphone. Des expériences réalisées dans plusieurs salons et hackfests que l’éditeur d’antivirus a repris à son compte pour cette étude.

Grâce à une connexion au réseau du propriétaire, le piratage de la caméra du baby phone a permis de se connecter à l’appareil, d’en visionner les images et d’activer le circuit audio. Notons également que d’autres caméras du même fabricant ont également servi à pirater les mots de passe du propriétaire. L’expérience a également démontré qu’il était également possible pour un pirate se trouvant sur le même réseau de récupérer le mot de passe maître de la caméra et de modifier son firmware à des fins malveillantes.

En ce qui concerne les cafetières pilotées par une application mobile, il n’est même pas nécessaire que le pirate se trouve sur le même réseau que sa victime. La cafetière examinée au cours de l’expérience a envoyé des informations suffisamment peu cryptées pour qu’un pirate découvre le mot de passe donnant accès à l’ensemble du réseau Wi-Fi de son propriétaire.

Enfin, lorsque les chercheurs de Kaspersky Lab ont étudié le système de sécurité domestique commandé par smartphone, ils ont pu constater que son logiciel ne présentait que quelques problèmes mineurs et était assez sécurisé pour résister à une cyberattaque.

Une vulnérabilité a cependant été découverte dans l’un des capteurs utilisé par le système : le fonctionnement du capteur de contact, destiné à déclencher l’alarme en cas de l’ouverture d’une porte ou d’une fenêtre, repose sur la détection d’un champ magnétique créé par un aimant monté sur le châssis. Concrètement, l’ouverture fait disparaître le champ magnétique, amenant le capteur à envoyer des messages d’alarme au système. Toutefois, si le champ magnétique est maintenu, l’alarme ne se déclenche pas.

Pendant l’expérience menée sur le système de sécurité domestique, les experts de Kaspersky Lab sont parvenus, au moyen d’un simple aimant, à remplacer le champ magnétique de l’aimant fixé sur la fenêtre, ce qui leur a permis d’ouvrir et de refermer celle-ci sans déclencher l’alarme. Le problème dans cette vulnérabilité est qu’elle est impossible à corriger par une mise à jour logicielle : elle tient à la conception même du système. Mais le plus préoccupant réside dans le fait que ces équipements sont couramment employés par de nombreux systèmes de sécurité sur le marché.

« Heureusement notre expérience montre que les fabricants prennent en compte la cyber sécurité lors du développement de leurs équipements pour l’Internet des objets. Néanmoins, tout objet connecté commandé par une application mobile est quasi certain de présenter au moins un problème de sécurité. Des criminels peuvent ainsi exploiter plusieurs de ces problèmes simultanément, raison pour laquelle il est essentiel pour les fabricants de les résoudre tous, y compris ceux qui ne paraissent pas critiques. Ces vulnérabilités doivent être corrigées avant même la commercialisation du produit car il est parfois bien plus difficile d’y remédier une fois que des milliers d’utilisateurs en ont fait l’acquisition », souligne à DataSecurityBreach.fr Victor Alyushin, chercheur en sécurité chez Kaspersky Lab.

Afin d’aider les utilisateurs à protéger leur cadre de vie et leurs proches contre les risques liés aux vulnérabilités des équipements IoT au sein de la maison connectée, voici quelques conseils élémentaires :

1. Avant d’acheter un équipement IoT quel qu’il soit, recherchez sur Internet s’il présente des vulnérabilités connues. L’Internet des objets est un sujet brûlant et de nombreux chercheurs se spécialisent dans la recherche de problèmes de sécurité de tous types de produits, qu’il s’agisse de baby phone ou d’armes à feu connectées. Il y a de fortes chances que l’objet que vous vous apprêtez à acheter ait déjà été examiné par des experts en sécurité et il est possible de savoir si les problèmes éventuellement détectés ont été corrigés.

2. Il n’est pas toujours judicieux d’acheter les produits le plus récents qui sont disponibles sur le marché. Outre les défauts habituels des nouveaux produits, ils risquent de receler des failles de sécurité qui n’ont pas encore été découvertes par les chercheurs. Le mieux est donc de privilégier des produits qui ont déjà eu plusieurs mises à jour de leur logiciel.

3. Si votre domicile renferme de nombreux objets de valeur, il est sans doute préférable d’opter pour un système d’alarme professionnel, en remplacement ou en complément de votre système existant commandé par smartphone, ou bien de configurer ce dernier afin d’éviter que toute vulnérabilité potentielle n’ait une incidence sur son fonctionnement. S’il s’agit d’un appareil appelé à collecter des informations sur votre vie personnelle et celle de vos proches, à l’instar d’un baby phone, mieux vaut peut-être vous tourner vers le modèle radio le plus simple du marché, uniquement capable de transmettre un signal audio, sans connexion Internet. Si cela n’est pas possible, alors reportez-vous à notre conseil n°1.

10 règles à respecter pour sécuriser l’informatique de votre PME

Si le numérique a envahi l’essentiel des espaces professionnels, la sécurité n’est pas suffisamment prise en compte par les PME.

Avec l’explosion des usages, de nouveaux risques sont apparus : indisponibilité de l’informatique, vol et destruction des données, espionnage industriel (fichiers clients, contrats, projets en cours…), escroqueries financières, sabotage de sites d’e-commerce…Des données sensibles sont dérobées lors d’intrusions informatiques ou subtilisées avec le vol d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur portable.

Les conséquences peuvent être lourdes, de l’atteinte à l’image jusqu’à la faillite, en passant par des pertes de clientèle. La complexité des menaces, le coût élevé, le manque de temps et de personnel dédié sont les arguments les plus souvent invoqués pour justifier le manque d’intérêt pour renforcer la sécurité informatique dans les PME.

Pourtant, ces risques peuvent être considérablement réduits par un ensemble de bonnes pratiques, peu onéreuses et faciles à implémenter. « Mieux prévenir que guérir »… La sensibilisation des collaborateurs de l’entreprise aux bonnes pratiques informatiques est essentielle et circonscrit largement les dangers. Parmi les règles à respecter pour sécuriser l’informatique des PME, nous en avons retenu 10 :

Imposer des règles pour les mots de passe
Outil d’authentification permettant d’accéder à ses données ou à ses équipements numériques, il constitue une mesure de sécurité évidente. Plus un mot de passe est long et se compose de caractères différents, plus il sera difficile à cracker, notamment par des outils automatisés. Certaines bonnes pratiques augmentent de manière exponentielle son efficacité :Définissez les règles de choix et de longueur des mots de passe, rappelez régulièrement aux collaborateurs de ne pas conserver les mots de passe dans des fichiers présents dans le système informatique, modifiez ou renouvelez les moyens d’authentification proposés par défaut sur les équipements ou par les services divers, changez les mots de passe régulièrement.

Créer une séparation entre usages professionnels et personnels
Il est courant aujourd’hui d’utiliser des outils « pro » à des fins privés et vice-versa. Ces pratiques de plus en plus répandues dans les PME posent de vrais problèmes en matière de sécurité des données. Ceci augmente considérablement les risques de d’intrusion ou de vol. Dans ce contexte : Ne faites pas suivre vos messages électroniques professionnels sur des services de messagerie utilisés à des fins personnelles, n’hébergez pas de données professionnelles sur les équipements personnels ou sur les services de stockage en ligne personnels, et vice-versa.

Analyser régulièrement ses infrastructures
Avant d’enregistrer le contenu d’un support USB sur un ordinateur, prenez le temps de l’analyser avec un anti-virus … On ne sait jamais ! Ce geste simple et basique est souvent négligé et permet de protéger votre ordinateur des programmes malveillants pouvant endommager vos logiciels et mener à la perte partielle ou totale de données.

Mettre en place des sauvegardes automatiques régulières
Ne misez pas sur la discipline de chacun pour gérer ses sauvegardes ni sur un système manuel pour les sauvegardes du système d’information. L’automatisation et le monitoring sont seuls vrais garants de la sécurité.

Utiliser des solutions de sécurité
Durcissez la configuration des ordinateurs et utilisez des solutions de sécurité éprouvées (pare-feu, antivirus, etc.). Ces moyens de sécurité sont indispensables pour protéger vos outils informatiques de divers programmes malveillants. Ils bloquent le contenu et les accès dont la source ne peut être vérifiée et protègent vos données des intrusions.

Protéger les données lors des déplacements
L’utilisation des équipements nomades (smartphone, ordinateur portable, tablette) facilite les déplacements professionnels, le transport et l’échange des données. En revanche, en cas de perte ou de vol de l’appareil, l’activité de l’entreprise peut être sérieusement mise en péril. Pendant vos déplacements, n’emportez que les données nécessaires à la mission en mode déconnecté. Le reste vous attend au bureau et vous pouvez y accéder à distance en toute sécurité !

Monitorer son système
Faites surveiller votre système, notamment en utilisant les journaux d’évènements, pour réagir aux actions suspectes (connexions hors des horaires habituels, transferts massif de données…). Déterminer les droits d’utilisation en créant des comptes « administrateur » et « utilisateur » et protéger l’accès aux modifications importantes du système informatique. De même, le système d’information doit avoir des droits d’accès bien définis en fonction du profil de chaque utilisateur.

Télécharger les logiciels officiels
Téléchargez vos logiciels sur les sites officiels des éditeurs. Avant l’installation désactivez les cases proposant d’installer des logiciels complémentaires et l’ouverture automatique des documents téléchargés. Une fois téléchargés, avant toute chose, effectuez une analyse antivirus. Chaque système d’exploitation, application ou logiciel contient des vulnérabilités. Découvertes, elles sont corrigées dans les mises à jour de sécurité qu’il est nécessaire d’installer. De nombreux utilisateurs n’effectuent pas ces mises à jour : les failles sont ensuite exploitées par des personnes malveillantes. La solution la plus simple est de mettre en place des mises à jour régulières et automatiques. Vous gagnerez en productivité par la délégation de ces tâches chronophages. Vous pouvez aussi faire appel à un service professionnel qui gèrera l’ensemble de vos mises à jour de façon automatique et sécurisée.

Rédiger une charte informatique
Rédigez une charte informatique pour déterminer les droits et les obligations d’utilisation du système informatique pour cadrer le comportement des utilisateurs et prévenir les abus.

Désigner un référent
Choisissez un référent pour l’informatique dans votre PME qui est sensible aux enjeux de la sécurité. La cybersécurité peut aller encore plus loin. Face à la complexité des menaces, chaque entreprise a intérêt à se doter d’une politique de sécurisation de ses systèmes d’information. Déployée par un professionnel, une politique de cybersécurité peut même devenir un facteur de productivité, de compétitivité et de croissance pour les PME. En attendant, éteignez votre ordinateur pendant les périodes d’inactivité prolongée (nuit, weekend, vacances,…), cela aussi réduit les risques ! (par Pedro Sousa, pdg de Plenium)

L’iris comme mot de passe pour retirer de l’argent

Le groupe bancaire américain CitiGroup teste des distributeurs de billets proposant le contrôle du client par l’iris.

La société bancaire Citigroup vient de lancer un test géant d’un système de biométrie équipant ses distributeurs de billets. Mission, plus de mot de passe à taper, mais montrer ses yeux, et plus précisément son iris pour être identifié. Une technologie proposée par Diebold.

Comme l’indique le Wall Street Journal, une sécurité plus fiable que l’empreinte digitale. Deux machines sont testées à New-York. Il faut posséder un téléphone portable et l’application de Citigroup. Une fois votre iris validé par votre téléphone, un QR code apparaît à l’écran de l’appareil qu’il faut ensuite présenter au distributeur de billets. Une technologie qui semble lourde pour quelques billets, mais qui ne réclame plus de cartes bancaires, de code à taper, … Elle a été baptisée Irving.

La seconde technologie, Janus, rajoute une communication d’information par courriel et/ou SMS. Pour rappel, Diebold propose aussi des urnes informatiques pour les élections… qui ont été montrées du doigt, en 2008, suite à des problèmes de sécurité.

https://www.youtube.com/watch?v=awIM_M00tSA

Montre connectée, outil involontaire pour pirates

Pirater une montre connectée Fitbit en 10 secondes permet ensuite de transformer la tocante en complice involontaire d’actes malveillants.

Des ingénieurs de Fortinet ont annoncé, il y a quelques jours, avoir trouvé le moyen de pertuerber et pirater les objets connectés de la marque Fitbit. Un piratage possible en 10 secondes. Les montres sont ensuite transformées en diffuseurs de malveillances. La chercheuse Axelle Apvrille a expliqué que trop d’objets connectés sont totalement exsangue de sécurité. Une lapalissade tant l’alerte est lancée depuis des mois. Il faut cependant que les « connectés » soient totalement ouverts par leurs utilisateurs. Et dans ce cas aussi, les fabricants devraient avoir l’obligation d’information concrètement leurs clients sur les danger d’une trop grande ouverture sur le monde connecté. Surtout que pour le cas de la Fitbit, il suffit d’être dans la zone Bluetooth d’un bracelet et lui injecter le code malveillant en proposant un téléchargement « amical ». Fitbit, alerté en mars 2015, n’avait toujours pas corrigé 8 mois plus tard. Dangereux ou simple effet d’annonce d’une société qui cherche la communication facile ? A vous de voir ! L’Etat américain d’Alaska vient d’équiper 5.000 élèves des écoles primaires avec ce genre de matériel.

Vulnérabilité de la porte de garage: le code radio de milliers de télécommandes a été piraté

Des moyens parfois simples permettent aux cambrioleurs de gagner un accès inaperçu aux garages et aux immeubles d’habitation. La Police préconise une vérification des télécommandes et un remplacement des appareils peu sûrs le plus rapidement possible.

Avec les jours qui commencent à raccourcir, le nombre de cambriolages augmente rapidement. De plus en plus souvent, les cambrioleurs profitent d’une faille de sécurité jusque-là sous-estimée. Le signal d’ouverture de nombreuses télécommandes de portes de garage peut être intercepté dans un rayon de 100 mètres de l’émetteur [lire]. Quiconque connaît l’astuce peut très facilement utiliser une télécommande clonée pour ouvrir la porte du garage et entrer dans la maison. Cette méthode fonctionne surtout sur des systèmes plus anciens, équipé d’un code dit KeeLoq Rolling. Certes, le cryptage de ces émetteurs change certes à chaque fois, pas de manière arbitraire, mais bien prévisible. Selon la police, cette méthode a été décryptée il y a déjà plusieurs années. Différents codes de fabricant sont maintenant proposés par les pirates sur des sites Internet pertinents.

Par conséquent, la police préconise aux propriétaires de vérifier si leur télécommande est concernée par ce problème. Le cas échéant, le système devra être remplacé. Des alternatives sûres existent pour cela. Chamberlain, le leader mondial des automatismes de portail, a développé déjà en 2000 sa propre technologie de commande et de cryptage. Depuis 2013, toutes les unités sont équipées de systèmes de cryptage brevetés qui vont bien au-delà du niveau des modèles habituels commercialisés. Une adaptation ultérieure d’anciens systèmes de commande vers un modèle à haute fréquence n’est pas possible en règle générale. En cas de doute, il faut procéder à un remplacement du moteur y compris le récepteur et la télécommande. Des moteurs de porte de garage à haute sécurité sont disponibles pour moins de 200 euros. Au vu d’un éventuel scénario de dommages, cet investissement est tout à fait raisonnable. En outre, grâce au moteur bloquant l’ouverture, les portes de garage motorisées contribuent généralement à une protection optimale contre les cambriolages.

En juin 2015, DataSecurityBreach.fr vous expliquait comment un jouet Mattel, légèrement modifié, permettait de pirater et ouvrir des portes de garages !

Piratage : 4 millions de clients du FAI TalkTalk dans la nature

Une faille de type injection SQL a permis à un pirate informatique de mettre la main sur 4 millions de clients du Fournisseur d’Accès à Internet TalkTalk. Il réclamait plus de 100 000 euros pour son silence.

Le Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) britannique TalkTalk a confirmé qu’un pirate informatique était passé dans ses entrailles numériques. Une injection SQL aurait donné accès  à des données clients. Quatre millions de fiches clients ont été, dans le meilleur des cas lus, dans le pire copiés. Il est possible que les renseignements personnels, y compris les coordonnées bancaires, ont été dérobés. Les serveurs de l’entreprise ont été fermés durant plus de 24 heures, le temps que les autorités compétentes face les constatations d’usages, ainsi que des copies afin de remonter aux traces laissées (ou pas) par l’intrus.

Le FAI a admis que « malheureusement » il y avait une «chance» que certaines données clients, les noms des abonnés, les adresses, dates de naissance, numéros de téléphone, adresses e-mail, informations de compte bancaire et numéros de cartes de crédit ont pu être consultés par des pirates. Le pirate a réclamé 80 000 livres sterlings, soit plus de 110 000 euros contre son silence.

Ransomware pour des produits VMware

L’attaque informatique à l’encontre de deux produits VMware revient sur le devant de la scène numérique. Un pirate réclame 1200€ pour rendre les fichiers chiffrés par son ransomware.

Deux outils signés VMware, vCenter et ESXi, sont attaqués depuis quelques semaines par un ransomware qui, à la différence sur PC ou smartphone Android, ne chiffre pas les informations rencontrées. Les données sont effacées après avoir été copiées par le malveillant. « Je veux juste vous dire que votre serveur a été piraté. Votre protection était complètement horrible, indique l’intrus, Si vous voulez obtenir la sauvegarde de vos machines virtuelles, vous devez nous envoyer un montant de 5 BTC« .

Le pirate réclame 1.200 euros pour permettre aux victimes de récupérer leurs biens pris en otage. 5 bitcoins par VM touchés ! Une attaque qui vise d’anciennes versions de Esxi (5.0 à 5.5) et vCenter Server (5.0 à 6.0). Mise à jour obligatoire.

Le pirate, derriére cette malveillance, semble être russe, c’est du moins ce qu’indique son pseudo Russian guardians. Ce dernier termine son message par un avertissement « Nous allons vendre les machines virtuelles à d’autres personnes si nous ne recevons pas les Bitcoins réclamés« . Les otages ont deux semaines pour payer. Les premières attaques sont apparues en juin 2015. Elles viennent de retrouver un certains regain en cette fin octobre. (BlogMotion)

Sécurité informatique & Santé

La 4ème édition du Congrès National SSI Santé se tiendra au Mans, du 4 au 6 avril 2016.

Rendez-vous incontournable de la sécurité des systèmes d’information de santé, le Congrès National de la Sécurité des SI de Santé est une occasion unique de faire le point sur les enjeux de sécurité numérique tant au niveau du partage des données médicales (DMP, e-santé, m-santé, big data…) que de la protection des systèmes d’information de santé au sein des établissements.

L’APSISS, l’Association pour la Sécurité des Systèmes d’Information de Santé, annonce la quatrième édition du Congrès National de la Sécurité des SI de Santé (CNSSIS), du 4 au 6 avril 2016 au Mans. Réunissant l’écosystème SSI Santé, Directeurs généraux, institutionnels, DSI, RSSI, médecins, experts, constructeurs et éditeurs, le CNSSIS 2016 accueillera de nombreuses conférences et tables rondes autour des enjeux de la sécurité numérique au sein de la filière santé.

« Les problématiques de sécurité numérique en santé sont de plus en plus prégnantes. Avec l’ouverture de l’hôpital vers la médecine de ville, le renouveau du DMP ou encore les innovations rapides en matière de e-santé et m-santé, il devient essentiel de maîtriser la protection des données médicales, des applications et des systèmes tout au long du parcours du patient désormais connecté et acteur de sa santé », souligne à DataSecurityBreach.fr Vincent Trely, Président de l’APSSIS. « Le CNSSIS est le rendez-vous annuel stratégique pour les différents acteurs de la sécurité numérique en santé. Ils viennent y confronter leur vision, partager leurs bonnes pratiques et envisager ensemble les bases nouvelles de la sécurité numérique de demain ».

20 conférences et tables-rondes pour partager, débattre et faire avancer la sécurité des SSI Santé, parmi lesquelles :

Vision prospective de la santé à l’ère du big data et de ses premières applications par le Professeur Guy Vallancien, auteur du très remarqué « La Médecine sans médecin ? ». Il évoquera la médecine « prochaine génération », où cohabiteront patients, médecins et soignants, objets communicants, applications et intelligence artificielle.

L’échange institutionnel réunira tous les acteurs, avec les interventions de Philippe Loudenot, FSSI pour les ministères chargés des Affaires sociales et de Jean-François Parguet, Directeur du Pôle Technique et Sécurité de l’ASIP Santé.

Témoignages : Qui sont les Référents SSI nommés dans le cadre du programme Hôpital Numérique ? Comment travaillent-ils ? Et comment les instances nationales et régionales peuvent-elles apporter leur meilleur support ? Les GCS D-SISIF, e-Santé Pays de Loire et Alsace e-santé partageront une synthèse des actions de terrain, avec des reculs variant de 12 à 36 mois.

« Upgrade juridique », conduit en duo par Maître Omar Yahia et Maître Pierre Desmarais. Il sera question des responsabilités du RSSI, des GHT et de l’hébergement des données de santé.

Les partenaires de l’édition 2016 interviendront également sur le thème de la gestion des risques numériques et de la sécurité. Parmi les 10 partenaires du CNSSIS 2016 : Hewlett-Packard, Advens, Enovacom, l’ASINHPA (L’Association des Structures d’Informatique Hospitalière Publiques Autonomes), l’assureur américain Beazley…

La soirée de gala APSSIS-ASINHPA-DSIH du lundi et la soirée spéciale sur le circuit des 24 heures du Mans constitueront des temps forts de l’événement où se retrouveront tous les participants et acteurs du Congrès.

Votre photocopieur cache-t-il un pirate ?

L’intrusion informatique ne se fait pas que par un site Internet, via un serveur. Les pirates peuvent aussi s’inviter dans votre entreprise via la gestion de la climatisation, comme pour Target, ou encore via votre photocopieur connecté.

Les nombreux points de contact électroniques qui jalonnent le cycle de vie d’un document multiplient également les risques de sécurité. Chaque fois qu’un document est copié, scanné, imprimé, faxé ou envoyé par e-mail, il peut être soit accidentellement exposé ou intentionnellement compromis, entraînant des coûts organisationnels et des sanctions pécuniaires conséquents. L’un des appareils les plus vulnérables face à la fuite des données est le copieur numérique ou « périphérique multifonction », qui intègre parfois un disque dur ainsi qu’un micro logiciel et communique avec les autres systèmes du réseau. Bien qu’ils facilitent la vie tant professionnelle que personnelle, ces équipements de bureau constituent également un risque de divulgation des données.

Nuance vient de proposer 9 points de vulnérabilité pouvant viser votre réseau. Les pirates informatiques peuvent infiltrer votre organisation via vos copieurs et autreses imprimantes multifonctions que vous utilisez tous les jours. Ils dotés de disques durs, de systèmes d’exploitation et de plusieurs moyens de communiquer à l’intérieur et à l’extérieur de votre entreprise (wifi, réseau câblé, téléphone…). Des équipements qui doivent être intégrés au plan de sécurité.

Voilà quelques pratiques qui rendent votre infrastructure vulnérable :
N’importe qui peut récupérer des documents dans les bacs de vos imprimantes et multifonctions
N’importe qui peut consulter des impressions contenant des informations sensibles sur vos clients ou vos employés
L’utilisation de vos multifonctions de réseau se fait sans identification ni authentification
Vos multifonctions de réseau permettent l’envoi de documents vers n’importe quelle destination
N’importe qui peut récupérer des documents dans les bacs de réception de vos télécopieurs
N’importe qui peut faxer des documents, sans contrôle ni suivi
Vos visiteurs peuvent utiliser vos multifonctions sans aucune restriction
Les opérations réalisées sur vos multifonctions ne font l’objet d’aucun enregistrement ni audit
Les documents numérisés sur vos multifonctions ne sont pas chiffrés

Si une ou plusieurs de ces pratiques sont en vigueur dans votre société, DataSecurityBreach.fr vous conseil d’agir au plus vite.

Le réveil de la force : des données appartenant à des joueurs d’Electronic Arts dans la nature

Piratage ? Fuite de données ? Phishing ? Plusieurs centaines de données appartenant à des joueurs de produits édités par Electronic Arts diffusés sur la toile.

Pour le moment, impossible de savoir d’ou proviennent les données diffusés sur Pastebin. Dans les fichiers mis en ligne, des informations appartenant à des joueurs de produits vidéo ludique proposé par l’éditeur Electronic Arts. Tout est possible : piratage d’ordinateurs de joueurs ; phishing ; Fuite de données internes. Avec le « buzz » autour du jeu star Wars Battlefront, les pirates ont les dents acérées et les griffes sorties. EA est une cible, comme les autres éditeurs de jeux vidéo. D’abord par une population de pirates, professionnels de la contrefaçon, visant les serveurs et espérant ainsi mettre la main sur des nouveautés, avant leur sortie (le cas le plus parlant fût celui de Sony Picture et des films stockés sur un serveur, 6 mois avant leur sortie en salle, NDR). Le vol de comptes de joueurs et autres données, pouvant être bancaires, attirent la force obscure de certains internautes. EA a Confirmé un problème interne et a proposé aux « clients » impactés de modifier leur mot de passe. Avoir accès à un compte permet aussi de jouer au jeu téléchargé, voir de revendre le compte,  afin d’en tirer des euros sonnants et trébuchants.

Bouilloires connectées, piratage assuré

Les bouilloires connectées peuvent permettre de mettre la main sur les mots de passe wifi de leurs utilisateurs.

Les objets connectés, petit bonheur pour geek. Sauf que la sécurité, et c’est pourtant pas faute d’en parler, est encore le point faible du matériel tant vanté par le marketing et les agences de communication. C’est d’ailleurs le produit phare de ce noël 2015. Tout va être connecté, du jouet au slip !

A Londres, Ken Munro, un chercheur, a joué avec l’application ikettle. Sa mission, gérer les bouilloires connectées Smarter avec un smartphone. Sauf que le « truc » est tellement bien sécurisé qu’il permet d’intercepter les identifiants de connexion au compte wifi sur lequel est connecté la bouillante dame.

IKettle est conçu pour enregistrer les précieuses secondes passées à attendre l’eau chaude. (The Register)

Jackpot – 150 000 CB volées à un casino

Un groupe de pirates informatiques baptisé FIN5 se serait invité dans un casino pour y ponctionner les données bancaires.

Les chercheurs Emmanuel Jean-Georges et Barry Vengerik de Mandiant FireEye ont annoncé l’existence d’un groupe de pirates informatiques baptisé FIN5. Des malveillants qui auraient, l’année dernière, visité l’architecture informatique d’un casino pour faire main basse sur le système de paiement et quelques 150 000 informations de cartes bancaires. Une douzaine d’entreprises auraient été impactées par ces assaillants. Un soupçon pour six autres société continue de planer.

Les consultants ont expliqué que les pirates ont utilisé une porte dérobée du nom de « Tornhull » et un VPN surnommé « Flipside ». Un troisième outil, « Driftwood » analyse les espaces à attaquer. FIN5 n’aurait aucun rapport avec un autre groupe baptisé FIN4, auteur d’une attaque informatique en 2014 à l’encontre de professionnels des marchés financiers, de la santé, d’entreprises cotées au New York Stock Exchange ou au NASDAQ. Une fois des données sensibles volées, elles étaient piégées et renvoyées à des interlocuteurs que FIN4 souhaitaient infiltrer ensuite.

Fuite de données pour Deutsche Telecom

L’opérateur Allemand de téléphonie, Deutsche Telekom, corrige une fuite de données.

Un internaute du nom d’Ibrahim a découvert comment il était possible de mettre la main sur une sauvegarde d’une base de données appartenant à l’opérateur Allemand Deutsche Telekom. Une fuite de données étonnante.

Lors de l’authentification à la page d’identification (https://demandplan.telekom.de), le bidouilleur a simplement ouvert le code source du dit espace. Plusieurs noms de fichiers étaient appelés, comme index.php, adminuser.php, ProjectExport.php… Si les deux premiers renvoyaient l’internaute vers la page index du portail, le troisième semblait mettre en place une action invisible. L’action n’était rien d’autre… que la sauvegarde d’une base de données en mode .txt (export.txt) sur le site de Deutsch Telekom.

Bilan, il suffisait de lancer demandplan.telekom.de/export/export.txt pour récupérer la fameuse sauvegarde. DT a versé 1000€ à son sauveur. L’histoire ne dit pas ce contenait cette base de données.

IBM traite 15 milliards d’événements de sécurité chaque jour

IBM Security aide les établissements financiers à partager plus rapidement leur connaissance concernant les menaces à l’échelle mondiale.

IBM a annoncé, à l’occasion de la conférence SIBOS 2015, travailler avec l’industrie des établissements financiers pour renforcer la collaboration et le partage mondial des connaissances des menaces et de leur exécution à travers de multiples secteurs et organisations. Les membres du FS-ISAC (Financial Services Information Sharing and Analysis Center), organisation à but non lucratif dans le domaine des services financiers, auront accès à la recherche avancée contre les menaces ainsi qu’aux analyses directement depuis IBM X-Force Exchange. Actuellement IBM a la plus importante équipe de services en sécurité, avec plus de 6 000 professionnels et un réseau de 11 SOCs (Security Operations Centers) à travers le monde. IBM gère et contrôle plus de 15 milliards d’événements de sécurité chaque jour, pour plus 4 000 clients.

Un circuit électronique capable de s’auto détruire en cas de piratage

Des chercheurs du Palo Alto Research Center mettent au point un système de protection des données en permettant à un circuit électronique de s’auto détruire en cas de piratage.

Des chercheurs étudiants du PARC, le Palo Alto Research Center, viennent de présenter ce qui semble être un avenir intéressant pour le matériel transportant des données sensibles. En cas de piratage par exemple, un des circuits électroniques gérant la machine sera capable de s’auto détruire.

Le projet est conduit par la Defense Advanced Research Projects Agency. La DARPA est cette fameuse agence de recherche de l’armée américaine à qui l’on doit, entre autres, la naissance d’Internet ou encore du High Productivity Computing Systems, des ordinateurs capables de traiter plusieurs pétaflops de données.

Les circuits, en silicium, explose à partir d’une impulsion électrique particulière, chauffant le circuit. Le chef de ce projet baptisé VAPR (Vanishing Programmable Resources), Gregory Withing, explique qu’une simple connexion sans fil Wi-Fi pourrait permettre de faire exploser le matos.

Une possibilité a double tranchant si de mauvaises mains peuvent actionner le système de sécurité. Les chercheurs avaient déjà proposé le circuit qui fondait à la demande. A suivre ! (Futura science)

Le pirate de JPMorgan Chase s’est attaqué à d’autres sociétés

Le pirate informatique qui s’est attaqué à la banque JPMorgan Chase a aussi visé, avec plus ou moins de succés, Citigroup, E*Trade Financial Corp, Automatic Data Processing et Regions Financial Corp.

Si certaines structures n’ont pas confirmé cette affirmation de plusieurs enquêteurs qui ont souhaité  rester anonyme, des entreprises comme E*Trade Financial Corp ont confirmé avoir été attaquées en 2013 par ce qui semble être le même pirate que la banque JPMorgan.

En 2014, ETCF avait indiqué ne pas savoir si des données clients avaient été impactées. Deux ans plus tard, voici la confirmation de cette infiltration. Au moins 31 000 clients de la structure bancaire ont été alertés d’une violation de leurs données. Les pirates ont pu avoir accès aux noms et e-mails des clients, ainsi que les adresses physiques de ces derniers. Il n’y a « aucune preuve que toutes les informations des comptes clients, y compris les mots de passe, numéros de sécurité sociale, ou des informations financières eurent été compromises » indique le communiqué de presse de la banque.

Un détail dés plus déroutant. Il est pourtant assez simple de savoir ce que les pirates ont pu lire, copier… Toutes les données contenues dans la base de données compromise ont été accessibles.

Les installations nucléaires civiles ne demandent qu’à être piratées

Les infrastructures nucléaires civiles dans le monde entier seraient insuffisamment préparées à l’éventualité d’une cyberattaque.

Tout le petit monde du nucléaire c’est donné le mot, la semaine dernière, pour annoncer que les centrales nucléaires ne tiendraient pas face à une attaque informatique. C’est selon un nouveau rapport des chercheurs de la Chatham House, un think-tank basé à Londres, que l’on apprend que les pirates informatiques ne feraient qu’une bouchée des centrales nucléaires.

Les installations deviennent de plus et plus dépendantes des systèmes numériques et autres logiciels, et que la sensibilisation de haut niveau des menaces liées à la cybersécurité stagne, un événement grave semble s’écrire. « Les récentes attaques de grande envergure, y compris le déploiement du worm Stuxnet, ont soulevé de nouvelles inquiétudes concernant les failles de sécurité des cyber d’installations nucléaires, commente le rapport. Les cyber-criminels, les États et les groupes terroristes augmentent leurs activités en ligne, la crainte d’une cyber-attaque sérieuse est toujours présente.« 

D’ici là à penser que le survol de centrales françaises par des drones avaient pour mission de sniffer les connexions wifi des installations !