Archives de catégorie : Espionnae

IDICore : En un clic, ils savent tout de vous

La société IDI annonce être capable de fournir la moindre information sur les Américains. Dans IDICore, chaque mouvement physique, chaque clic, chaque jeu, chaque endroits visités sont répertoriés.

La société Interactive Data Intelligence (IDI – IDCORE), basée en Floride, présage de l’avenir « Big Brother » qui s’ouvre à nous. La société a construit un profil sur l’ensemble les adultes américains en regroupant l’ensemble des données des ressortissants locaux dans une base de données géante. Chaque mouvement, chaque clic de souris, chaque jeu utilisé, chaque endroit visité, IDI a collecté, sauvegardé, classé les informations. Comment ? En louant des accès à des bases de données. Pour 10 dollars, comme le rappel Bloomberg, les fouineurs professionnels sont en mesure de rechercher et trouver la moindre information sur les américains : adresses publiques et non publiques, photos de voiture… Ils peuvent combiner ces informations avec celles des sociétés marketing et vous combiner des informations pouvant aller jusqu’à la dernière visite chez l’épicier du coin, ce que vous avez mangé hier soir, et prédire vos futurs comportements.

idiCORE : Minority Report is back

IDI semble être la première entreprise à centraliser et à « militariser » toutes ces informations pour ses clients. Son service de base de données est baptisé idiCORE. Il combine des dossiers publics, des données démographiques et comportementales. Le responsable d’IDI, Derek Dubner, indique que son système possède un profil sur tous les adultes américains, y compris les jeunes qui ne seraient pas présents dans des bases de données classiques.

Du bluff marketing ou véritable “Big Brother” ?

Derek Dubner n’a proposé, pour le moment, aucune démonstration de son idiCORE. Il indique que ces profils comprennent toutes les adresses connues, les numéros de téléphone et adresses mail ; les adresses des anciennes et nouvelles propriétés ; il en va de même des véhicules anciens et actuels ; des potentiels actes criminels : excès de vitesse sur place ; les registres de vote ; permis de chasse ; les noms et numéros de téléphone des voisins. Les rapports proposés par idiCORE contiendraient aussi des photos de voitures prises par des entreprises privées en charge de la collecte automatisée des plaques d’immatriculation, avec coordonnées GPS.

Bref, la société IDI présage de l’avenir « Big Brother » qui s’ouvre à nous. Et il est de plus en plus moche !

Wifi gratuit, protégez votre connexion

Alors que la mairie de Paris a annoncé du wifi « haut débit » gratuit sur les Champs-Élysées, cette explosion récente des connexions wifi gratuites et publiques représente une véritable aubaine pour les utilisateurs. Il est tellement pratique de se connecter gratuitement à un réseau Wi-Fi dans un café, dans un parc ou dans un aéroport que cela en devient un réflexe, dès lors que notre appareil nous le suggère. Mais est-ce totalement sûr ? Quels sont les risques ? Comment se connecter à un réseau public en toute sécurité ?

Wifi gratuit ? Votre meilleur ennemi ! En général, les réseaux Wi-Fi que l’on trouve dans les lieux publics ne sont pas bien protégés. Ils se basent souvent sur des protocoles de chiffrement trop simples ou parfois pas chiffrés du tout. Les pirates peuvent ainsi accéder à chacune des informations que vous envoyez sur Internet : e-mails importants, données de carte bancaire, voire données d’identification permettant d’accéder à votre réseau d’entreprise. Une fois que les pirates disposent de ces renseignements, ils peuvent accéder à vos systèmes en votre nom, diffuser des programmes malveillants, ou facilement installer des logiciels infectés sur votre ordinateur si le partage de fichiers a été activé.

Quelques bons gestes à respecter face à un Wifi gratuit

D’abord, utilisez un réseau privé virtuel (VPN). Un VPN est indispensable lorsque vous accédez à une connexion non sécurisée, comme un point d’accès wifi. Même si un pirate réussit à se placer en plein milieu de votre connexion, les données qui s’y trouvent seront chiffrées, donc illisibles. Mails, mots de passe, ou simplement ce que vous visitez ne seront pas lisibles. J’utilise moi même plusieurs dizaines de VPN différents. Je peux vous proposer de tester Hide My Ass, ou encore VyprVPN. Un test de VPN disponibles pour votre ordinateur, tablette ou encore smartphone dans cet article. Dernier conseil, même si vous ne vous êtes pas activement connecté à un réseau, le matériel wifi équipant votre ordinateur, votre téléphone portable, votre tablette continuent de transmettre des informations. Bref, désactivez la fonctionnalité wifi si vous ne l’utilisez pas.

Activez l’option « Toujours utiliser HTTPS » sur les sites Web que vous visitez fréquemment ou qui nécessitent de saisir des données d’identification. Les pirates ne savent que trop bien que les utilisateurs utilisent les mêmes identifiants et mots de passe pour les forums, leur banque ou leur réseau d’entreprise.

Pour finir, lorsque vous vous connectez à Internet dans un lieu public, via un Wifi gratuit il est peu probable que vous souhaitiez partager quoi que ce soit. Dans ce cas, vous pouvez désactiver les options de partage dans les préférences système. (Kaspersky)

Devenir maître dans l’art de protéger sa vie privée sur le net

Vol de ses données personnelles – Plusieurs sources ont révélé récemment la mise en vente sur le web de plus de 117 millions de profils d’utilisateurs LinkedIn dérobés en 2012. Ce type d’actualité rappelle que personne n’est à l’abri d’un vol de ses données personnelles qui risquent d’être utilisées à des fins illicites. Cette question est d’autant plus cruciale à l’heure où le nombre de logiciels malveillants, ransomwares et autres virus explose. Aujourd’hui, 67 % des Français sont soucieux quant à la protection de leurs informations personnelles sur internet et 83 % d’entre eux sont hostiles à la conservation de ces données (Source : Institut CSA).

Vol de ses données personnelles -Malgré cette méfiance, dans un monde où l’utilisation d’Internet est devenue omniprésente, les utilisateurs ont tendance à exposer très facilement leur vie privée et leurs données personnelles – parfois par paresse ou par mégarde, mais souvent par manque d’information. Il existe cependant des moyens simples et efficaces de limiter ces risques.

Michal Salat, Threat Intelligence Manager chez Avast, commente : « Les sphères privées et professionnelles se fondent de plus en plus, poussant fréquemment les utilisateurs à accéder à leurs plateformes de travail depuis des terminaux personnels ou à utiliser leurs appareils professionnels à la maison par exemple. Or, en adoptant ces comportements, les internautes exposent davantage leurs données personnelles.« 

Vol de ses données personnelles

Pour éviter que cela n’arrive, les utilisateurs doivent d’abord se protéger des menaces extérieures à leur appareil en commençant par créer un mot de passe ou un code PIN sur les écrans et les applications mobiles, limitant ainsi l’accès aux données en cas de perte ou de vol. Mais encore faut-il qu’il soit suffisamment compliqué pour ne pas être déchiffré trop facilement. C’est pourquoi il est recommandé d’utiliser des mots de passes complexes – combinant lettres, chiffres, caractères spéciaux et majuscules – et qui ne reprennent pas non plus des informations personnelles facilement accessibles en ligne, telle que la date de naissance ou le prénom de ses enfants. Il est également important de changer ses codes régulièrement.

Il faut garder en tête que les cybercriminels sont à l’affût de la moindre faille à exploiter pour récolter des gains et cherchent très souvent à récupérer des informations bancaires. C’est pourquoi les internautes doivent à tout prix éviter de sauvegarder leurs coordonnées bancaires dans leurs terminaux, quels qu’ils soient. A titre d’exemple, beaucoup d’utilisateurs PayPal ont perdu de grosses sommes d’argent lorsque des hackers ont réussi à se connecter à leurs PC via un compte TeamViewer piraté et se sont servi des identifiants enregistrés pour transférer l’argent depuis les comptes PayPal.

Les utilisateurs doivent redoubler de vigilance face à un email leur demandant des informations sur leur compte bancaire et se souvenir que les établissements dignes de confiance ne feront jamais de telles requêtes par mail. Il est par ailleurs vivement déconseillé d’ouvrir des fichiers inconnus joints dans un email, car le phishing est l’un des moyens les plus largement utilisés par les hackers pour introduire un virus dans un terminal. Une fois celui-ci compromis, ils peuvent accéder aux informations personnelles ou chiffrer ces données et demander une rançon à la victime pour les rendre de nouveau accessibles.

Les pirates parviennent à créer des e-mails d’hameçonnage très sophistiqués notamment grâce à la collecte d’informations personnelles publiques disponibles sur le web – accessibles sur les réseaux sociaux par exemple. Il est alors essentiel pour l’utilisateur de poster le moins d’informations possibles sur Internet ou de s’assurer que celles-ci sont en mode privé. Il est également crucial de supprimer ses comptes s’ils ne sont plus utilisés, car bien qu’abandonnés, ces profils restent en ligne et des personnes malintentionnées pourraient usurper l’identité de l’internaute ou nuire à sa réputation en ligne en utilisant des informations sensibles contre lui.

La protection de la vie privée et des données personnelles (vol de ses données personnelles) implique une modification du comportement des internautes à commencer par de meilleures méthodes de gestion de mots de passe, une vigilance accrue sur leur utilisation d’Internet et des informations personnelles partagées publiquement – comme sur les réseaux sociaux. Au-delà des bonnes pratiques, il existe des solutions qui répondent aux problématiques liées à la vie privée. Cependant face aux menaces, il n’appartient qu’à nous de nous discipliner et de tout mettre en œuvre pour protéger nos données personnelles.

Data leak – Piratage des forums de LitecoinTalk

Durant plusieurs heures, le site LitecoinTalk ne répondait plus aux demandes des visiteurs. Le site vient de demander à ses utilisateurs de changer leur mot de passe. Ça sent le piratage et le data leak !

Il y a quelques jours, les amateurs de la monnaie numérique Litecoin, et utilisateurs des forums de LitecoinTalk, se sont retrouvés à la porte de cet espace dédié au concurrent du Bitcoin. Il y a cinq jours, le 11 mars 2016, un message d’alerte a été diffusé par les administrateurs. Une annonce inquiétante, LitecoinTalk demande à ses utilisateurs de modifier leur mot de passe d’accès.

Même si les mots de passe sont hachés (dont illisibles et inutilisables, NDR), rien n’empêche de penser que ces derniers peuvent être crackés. Au moment de l’écriture de cette brève, je constate que les forums de LitecoinTalk sont toujours fermés. Les administrateurs indiquent sur Reddit « Nous ne pouvons pas confirmer si l’attaquant a obtenu la base de données, mais il convient de supposer qu’il a pu y accéder, et si vous avez utilisé votre mot de passe Litecointalk ailleurs, changer le immédiatement« .

Un piratage ? Il y a malheureusement une forte chance. Une « probable » attaque qui démontre une fois de plus qu’il est important d’utiliser des mots de passe différents pour chaque site et services web utilisés. Le risque de  » data leak « , la diffusion de la base de données volées, via la revente dans le blackmarket ou gratuitement, est un danger loin d’être négligeable. Les informations ainsi rendues publiques deviennent incontrôlables !  Une problème qui intervient alors que la monnaie Litcoin prend de la valeur, ce qui n’était pas arrivé depuis pas mal de temps.

Des données de pharmacies diffusées en raison d’une erreur de codage

Fuite de données pour les pharmacies de l’enseigne de grande distribution américaine Wal-Mart. Une erreur de codage et de cookie donnait accès aux informations des clients patients.

Une erreur de codage, c’est le risque de l’informatique et de n’importe quel système numérique. La sécurité informatique à 100% n’existera jamais, et les fuites de données existeront toujours, surtout que nous fournissons de plus en plus d’informations que nous ne maitrisons plus du tout ensuite.

L’enseigne de grande distribution américaine Wal-Mart Stores INC vient de confirmer une fuite de données concernant ses pharmacies. Une erreur de codage qui permettait d’accéder aux dossiers des clients et patients. « Nous avons eu une erreur de codage dans un de nos logiciels, indique le service presse. Un bug qui a couru sur une période de 72 heures ».

Un bug plutôt gênant. Du 15 au 18 février 2016, il suffisait de se connecter en même temps qu’un autre utilisateur pour accéder aux données de ce dernier. La faute à la gestion des cookies qui se partageaient. « Nous avons agi rapidement pour résoudre le problème une fois qu’il a été découvert. » Une fuite qui donnait accès à de nombreuses informations : nom, adresse, date de naissance et l’historique des prescriptions. Heureusement, les utilisateurs n’étaient pas en mesure de voir les numéros de sécurité sociale ou encore les données bancaires. Des informations cependant suffisantes pour des dealers à la recherche de médicaments vendus uniquement sur ordonnance. Médicaments plus faciles à voler chez un particulier que dans une pharmacie !

Quand le chef des hackers de la NSA explique son travail

Voilà un rendez-vous qu’il ne fallait pas rater. Rob Joyce, le responsable des hackers de la NSA, des « pirates » connus sous le nom de Tailored Access Operations, a expliqué comment les entreprises pouvaient se protéger de ses « ninjas » !

Le Tailored Access Operations, c’est le service top secret de la NSA. Le TAO regroupe les informaticiens hackers de la National Security Agency. La mission du TAO, infiltrer et mettre la main sur des informations dont l’agence et l’Oncle Sam auraient besoin. Rob Joyce, le patron de cette section numérique de la NSA est venu expliquer le travail de son équipe lors de l’Enigma conférence. Étonnante rencontre alors que durant des années la NSA a toujours démenti agir à la sauce cyber attaque.

Plus étonnant encore, Rob Joyce a indiqué comment les entreprises pouvaient se protéger des actions de ses hommes. Bon, bien évidement, il a raconté ce qu’il pouvait/voulait dire, mais la démarche a le mérite d’ouvrir les sens. « Beaucoup de gens pensent que les États-Unis utilisent beaucoup de 0Day. Nous n’en possédons pas tant que ça et il n’est pas commun que nous les utilisions« . L’homme de l’ombre indique que l’ingéniosité et les essais suffisent « Nous essayons, nous attendons, puis essayons encore et attendons jusqu’à ce que nous trouvions la vulnérabilité. » Un détail amusant dans la conférence du Big boss du TAO, le fait que ses hommes, la plupart du temps, connaissent mieux le réseau et les installations que les informations de la cible de la NSA « Souvent, nous connaissons mieux les réseaux que ceux qui les ont conçus et les font fonctionner« . Les hackers de la NSA exploitent huit phases dans leurs actions : découvrir, première pénétration, assurer leur présence, installer un outil logiciel, étendre la présence, recueillir, exfiltrer et exploiter les données. L’agence spécial a indiqué que les entreprises doivent impérativement mettre à jour leurs logiciels et se méfier du cloud !

Scarlet Mimic : Campagne d’espionnage politique

Depuis quatre ans, une attaque informatique baptisée Scarlet Mimic vise des ONG protectrices de minorités Chinoises.


La Chine, c’est 56 « ethnies ». Le Han représentent 92% de la population. Les revendications indépendantistes existent. Le plus connu étant celui du Tibet et les Ouïghours. Mais on y trouve aussi la Mongolie Intérieure avec les Dariangs, Ordos, Khalkhas ou encore les Zhuang. Bref, ça fait du monde.

Au cours des sept derniers mois, l’Unité 42 de PaloAlto a repéré une série d’attaques attribuées à un groupe de pirates informatiques baptisés « Scarlet Mimic. » Les piratages ont débuté il y a plus de quatre ans et leur modèle de ciblage suggère que la mission principale de cet adversaire est de recueillir des informations sur des militants en charge des droits des minorités Chinoises. Il n’y a pas de preuves reliant directement ces attaques à une source gouvernementale. Les cibles font cependant pencher les regards vers le gouvernement chinois.

Les attaques de Scarlet Mimic ont visé les Ouïghours et des militants Tibétains, ainsi que des internautes intéressés par leurs causes. La minorité musulmane turcophone résidant principalement dans au nord-ouest de la Chine a été la cible de plusieurs attaques sophistiquées ces derniers mois.

Qwant, en déploiement expérimental dans l’administration Française

Le moteur de recherche français et européen Qwant est actuellement en déploiement expérimental au sein de l’administration française.

Dans le cadre des discussions parlementaires relatives au projet de loi pour une République numérique qui se sont tenues le 21 janvier 2016, Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d’État chargée du numérique, a déclaré, interpelée par Patrice Martin-Lalande, Député (LR) au sujet de l’accès de l’ensemble des agents de la fonction publique au libre choix de leur moteur de recherche : « […] Nous l’avons [mis] en œuvre à Bercy, à ma demande […] Nous avons procédé au déploiement expérimental du moteur de recherche Qwant, qui met en avant la protection des données personnelles et le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Nous avons demandé aux agents, sans naturellement les y obliger, d’utiliser par défaut ce moteur de recherche et l’analyse de leurs retours d’expérience est très intéressante. Comme vous le voyez, c’est dans une démarche d’encouragement que nous nous inscrivons plutôt que dans une démarche d’obligation. »

La stratégie et les auteurs du malware APT28

Les auteurs russophones de cette menace ont ciblé des personnalités politiques européennes majeures et des agences gouvernementales pendant près d’une décennie.

Une enquête technique de Bitdefender, société de technologies de sécurité Internet, révèle que la menace APT28, également nommée « Sofacy », a probablement été mise en place par des russophones, ciblant des victimes triées sur le volet dans le cadre d’une opération massive de collecte de renseignements.

Le nouveau rapport de Bitdefender, intitulé Under the Scope – A Journey into Exfiltrating Intelligence and Government Information, affirme, preuve à l’appui, que Sofacy, opérant secrètement en Europe depuis 2007, a été utilisée pour récolter des renseignements sur des sujets importants pour la Russie. L’activité d’APT28 a atteint son apogée lors d’événements internationaux tels que les négociations de paix entre les rebelles soutenus par Moscou et les
forces gouvernementales lors de la crise en Ukraine ou encore lors de l’intense couverture médiatique concernant la mise sur le marché d’un avion intelligent russe PAK FA T-50 Fighter (un concurrent du modèle américain, Lockheed Martin’s F-35).

Ce rapport met en lumière les liens existant entre cette APT (Advanced Persistant Threat – Menace Persistante Avancée) et ses opérateurs, avançant un faisceau de preuves convergentes tendant à démontrer que les pays aux capacités technologiques les plus avancées sont responsables d’une nouvelle vague de cyber espionnage mondial via des malwares. Le rapport de Bitdefender sur APT28 étudie les trois principaux vecteurs d’attaque de cette menace avec des méthodes exhaustives de sondage pour repérer de nouvelles victimes, un ciblage de personnalités politiques importantes, d’institutions gouvernementales, de services de télécommunications et de services d’e-crime, ainsi que d’entreprises aérospatiales.

« Alors que le terme APT a été popularisé pour la première fois, il y a plus de cinq ans, avec la découverte de Stuxnet dans une installation de traitement nucléaire iranienne, certains cybercriminels tels que les opérateurs d’APT28 ont réussi à collecter en toute discrétion des renseignements depuis près d’une décennie, » explique à DataSecurityBreach.fr Viorel Canja, Directeur des Laboratoires antimalwares et antispam de Bitdefender. « Nous avons concentré notre recherche sur les particularités de l’infrastructure et des opérations d’APT28, ce qui nous a permis de faire le lien entre la menace et ses opérateurs et d’offrir une vue d’ensemble sur son fonctionnement et ses cibles de prédilection. »

NSA : l’espionnage toujours en cours

Le Wall Street Journal a rapporté que la NSA a espionné le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et ses principaux collaborateurs.

Le président Obama et son administration continuent l’espionnage des alliés et alliés « pour du semblant ». Le Wall Street Journal a confirmé l’espionnage numérique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de ses principaux collaborateurs. Comme le rapporte le WSJ, une mise sur écoute « de certaines conversations privées avec les législateurs américains et des groupes américano-juif». La NSA voulait clairement emmagasiner de l’information sur les tentatives de sabotage des accords avec l’Iran.

Ce qui est « marrant » dans cette histoire, c’est de lire les propos de toutes sortes d’internautes, tel que le politique Pete Hoekstra. Ce dernier a passé de nombreuses années à défendre les programmes de surveillance de la NSA. Aujourd’hui, il s’indigne de cette mise sur écoute massive de dirigeants israéliens. En 2014, Pete Hoekstra se moquait du Brésil et de l’Allemagne. Deux nations qui montraient du doigt l’espionnage de ses dirigeants par la National Security Agency.

Chantage informatique saveur Macaron

Une entreprise de Montmorillon piratée. Sa base de données volée. Les pirates ont tenté de faire chanter la PME spécialisée dans les Macarons.

Les amateurs de Macarons connaissent l’artisan Rannou-Métivier. Cette entreprise familiale basée à Montmorillon, dans la région de Poitiers, est spécialisée dans cette petite gâterie sucrée qu’est le macaron. Des pirates informatiques ont jeté leur dévolu sur le site Internet de la société. Une faille SQL plus tard et les malveillants sont repartis avec la base de données [BDD].

Une BDD comprenant les informations clients : mails et mots de passe. « Notre service informatique a immédiatement réagi pour renforcer la sécurité du site. Cependant, des données ont déjà été volées » souligne dans le courriel envoyé aux clients de Rannou-Métivier. Les pirates ont réclamé de l’argent à la société. En contre partie, les voyous du web ne diffuseraient pas les informations collectées. Depuis, le chiffrement des sésames a été instauré, espérons juste que cela n’est pas un modeste format MD5 et que les pirates ne diffuserons pas les informations volées.

Une attaque qui démontre une fois de plus l’intérêt des base de données pour le blackmarket. Si cette derniére ne peut-être vendue, ce qui ne veut pas dire  que les données n’ont pas été diffusés dans le BM, les pirates n’hésitent plus à contacter les victimes pour « dealer » une rançon. L’année derniére, le groupe Rex Mundi s’était spécialisé dans ce type de chantage à la base de données clients. [La Nouvelle république]

Fuite de données pour la boutique Steam

Noël mouvementé pour les millions de clients de la boutique Steam. Un bug permettait d’afficher les données appartenant à d’autres clients du géant du jeu vidéo.

Joli bug que celui qui a touché la boutique de l’éditeur de jeux vidéo Valve. Vendredi 25 décembre, le magasin online Steam a diffusé les informations des clients. Une coquille numérique qui, une fois connecté à son propre compte, proposait les données personnelles et sensibles appartenant à d’autres clients. Une pression sur la touche F5 et d’autres contenus apparaissaient.

Bref, le cache du serveur avait ses vapeurs ! Steam a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un piratage, mais d’un problème technique. Valve a assuré à la presse américaine que les informations bancaires n’ont pas été impactées. Pendant ce temps, plusieurs autres éditeurs de jeux vidéo, dont Electronic Arts et UbiSoft ont subit quelques assauts de type DDoS durant les fêtes. Des « piratins » souhaitant refaire le coup des Lizards Squad, en décembre 2014 et espérer vendre des comptes dans des boutiques proposant des Dénis Distribués de Services.

La stratégie Américaine de contre-espionnage pour 2016

Le National Counterintelligence Strategy des Etats-Unis d’Amérique revient sur son plan d’action pour l’année 2016. Mission, tenter de bloquer l’espionnage sur le sol de l’Oncle Sam.

La stratégie de contre-espionnage national des États-Unis d’Amérique 2016 a été élaborée  conformément à la Loi de mise en valeur de contre-espionnage de 2002 (n° 107-306 Pub.L., 116 Stat. 2 383 – 50 USC sec. 3383 (d) (2)). La stratégie établit la manière dont le gouvernement des États-Unis (US) permettra d’identifier, de détecter, d’exploiter, de perturber et de neutraliser toutes les menaces d’espionnages par des entités de renseignement étrangères (Foreign intelligence entity – FIE).

Le document fournit des conseils pour les programmes de contre-espionnage (counter intelligence – CI) et les activités du gouvernement américain visant à atténuer ces menaces. « Chaque ministère et organisme du gouvernement américain a un rôle dans la mise en œuvre de cette stratégie dans le contexte de sa propre mission et par l’application de ses responsabilités et des pouvoirs uniques, explique le document. Rien dans la présente stratégie doit être interprétée comme une autorisation de mener des activités de CI« .

Dans ce fichier, plusieurs points liées au numérique comme le « Cyber Effect » qui regroupe la manipulation, la perturbation, le déni, la dégradation ou la destruction d’ordinateurs, d’information ou de communication des systèmes, des réseaux , des infrastructures physique ou virtuel contrôlées par des ordinateurs ou des systèmes d’information, ou des informations qui y résident.

Accord sur la protection des données personnelles : oui à la protection de nos vies privées !

Les négociations sur le paquet protection des données personnelles ont abouti mardi 15 décembre. C’est un succès pour les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux. Nous voulions un accord dans le PNR ; il était pour nous indissociable de la protection des données personnelles. La commission des libertés civiles s’est prononcée aujourd’hui, et avant une adoption en plénière prévue au début 2016, en même temps que le PNR européen, ce que nous exigions.

Les données personnelles des Européens ont une valeur estimée aujourd’hui à 315 milliards d’euros, qui pourrait s’élever à 1 000 milliards d’euros en 2020 ! Elles sont donc l’objet de bien des convoitises. Le rôle de l’Europe, et tout particulièrement du Parlement européen, est de les protéger. Nous devions nous battre afin d’améliorer la législation sur la  protection des données devenue largement obsolète. Aujourd’hui, 97% de nos données transitent par le net alors que la législation encore en vigueur date d’avant le développement de la toile !

Parce que la technologie donne de nouveaux moyens de surveillance à la police et la justice, il était indispensable de bâtir un socle de garanties pour les droits et libertés des citoyens, tout en autorisant les forces de sécurité à échanger des informations de manière plus rapide et plus efficace. Nous sommes parvenus à un juste équilibre entre la protection des droits fondamentaux des citoyens et le renforcement de l’efficacité de la coopération policière dans l’ensemble de l’Union européenne.

Quant au bruit des derniers jours concernant l’accès des jeunes aux réseaux sociaux, nous nous félicitons, au Parlement, que la raison l’ait finalement emporté au Conseil. Le Parlement européen a en effet toujours défendu un accès libre aux réseaux sociaux pour les enfants à partir de 13 ans. Malheureusement, certains États membres au sein du Conseil privilégiaient une approche plus restrictive – et hors des réalités – avec un accès sans consentement parental seulement à partir de 16 ans ! Vouloir interdire l’accès libre aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans relevait pourtant de l’absurde et risquait de discréditer l’Europe à leurs yeux et à ceux de bien de leurs parents. Quiconque a des enfants sait déjà que « tenir » jusqu’à 13 ans relève de l’impossible…. La sagesse était d’en rester à un relatif statu quo, en permettant aux États membres de fixer librement l’âge auquel un mineur peut s’inscrire sur les réseaux sociaux sans consentement parental.

Tout au long des débats, qui ont duré quatre ans, nous avons veillé à renforcer les droits des internautes en leur permettant de mieux contrôler leurs données, notamment en cas d’usage abusif. Droit à l’effacement, voies de recours, informations sur la façon dont les données sont traitées, encadrement des transferts de données des Européens vers les pays tiers, possibilités de profilage strictement limitées, sanctions en cas de non-respect des règles : avec cette réforme, l’Union sera dotée des standards de protection de la vie privée les plus élevés au monde ce qui, compte tenu de son poids démographique et économique, permettra d’influencer la norme du reste de la planète.

Dropbox utilisé par des pirates Chinois

Des pirates Chinois utiliseraient DropBox dans leurs attaques informatiques. Loin d’être une nouveauté, Dropbox est apprécié par les malveillants pour sa simplicité « cloudesque » !

La société américaine FireEye a annoncé avoir découvert une nouvelle attaque phishing lancée par un groupe de pirates Chinois. Ces derniers, comme des pirates que zataz a pu vous indiquer provenant d’Afrique ou de plusieurs pays de l’Est, utilisent Dropbox dans leur attaque.

Ces pirates utilisent le service de stockage pour sauvegarder leurs outils malveillants. Ils diffusent ensuite les liens Dropbox à leurs cibles. FireEye explique que depuis Août, ce « phishing » exploitant Dropbox aurait visé des militants tibétains, ainsi que des dizaines d’organisations basées au Bangladesh, au Népal, et au Pakistan.

Les pirates utilisent, entre autres, le RAT (logiciel espion) Poison Ivy. Dropbox a fait disparaître, depuis, les logiciel incriminés.

Des ondes non audibles capables de lancer votre micro

Méfiez-vous des annonces publicitaires qui peuvent utiliser le son de vos enceintes pour permettre d’écouter votre téléphone, TV, tablette, et PC.

Supposez que votre navigateur Internet ouvre un site web avec une pub, et que celle-ci actionne par ondes acoustiques non-audibles le micro de votre smartphone. De la science-fiction ? Le Centre pour la démocratie et de la technologie (Center for Democracy and Technology) vient d’alerter la Commission Fédérale Américaine, la FTC, que cette possibilité était loin d’être à négliger.

Des entreprises (SilverPush, Drawbridge, Flurry) travaillent sur les moyens de suivre un utilisateur via les dispositifs informatiques qu’il utilise. Adobe développe également des technologies de suivi multi-appareils. A la vue du nombre de failles exploitées par les malveillantes dans les produits Adobe tels que Flash ou PDF, voilà qui a de quoi inquiéter.

La société Californienne SilverPush travaille sur des balises exploitant des ultrasons qu’un homme ne peut pas entendre. « SilverPush intègre également des signaux dans des publicités télévisées » confirme le document du CDT. L’idée de ce traçage, savoir quand le téléspectateur à vue la publicité. A-t-il zappé ? Est-il resté devant ? Cette idée semble être tirée de BadBIOS, un malware découvert par le chercheur Dragos Ruiu, qui utilise, lui aussi, les ultrasons dans ses basses besognes. (ArtTechnica)

Facebook ne doit plus suivre les Belges à la Trace

Un tribunal a donné 48 heures à Facebook pour arrêter le suivi de ses utilisateurs Belges.

La CNIL Belge [Commission de la vie privée belge], par le biais d’un tribunal local, vient de gagner une bataille intéressante face à Facebook. Le portail communautaire doit stopper le suivi des internautes du royaume. Fini le cookie inquisiteurs qui dure 5 ans. Facebook a interjeté l’appel de la décision.

Le tribunal belge a déclaré que le géant américain doit obtenir le consentement des internautes afin de recueillir les données collectées par le cookie. Pour les juges, ce cookie et son contenu sont considérés comme des données personnelles. Facebook risque 250.000 euros d’amende, par jour, si le problème n’est pas corrigé. Facebook a précisé qu’il « utilisait le cookie DATR pendant plus de cinq ans pour garder Facebook sécurisé pour 1,5 milliard de personnes à travers le monde« .

Les plus bidouilleurs garderont un petit sourire aux lèvres en se souvenant d’une méthode du « cookie stealing » permettant de prendre la main sur un compte Facebook en interceptant le précieux document. Il suffisait alors de Wireshark et cookie injector pour devenir Kalif à la place du Kalif. Il fallait, certes, être sur le même réseau que la cible, mais soyons honnête, un détail… que ce détail.

Les internautes allemands confrontés à des publicités malveillantes

Les clients du Fournisseur T-Online et du site eBay visés par des publicités malveillantes. Un cheval de Troie était installé dans les ordinateurs des victimes.

Sale ambiance, fin de semaine dernière, pour des milliers d’internautes allemands. Des pirates informatiques ont réussi l’infiltration d’une importante régie publicitaire locale, MP NewMedia. Lors de cette intrusion, les malveillants ont fait de manière à afficher de fausses annonces sur d’importants sites web (boutique, presse, …).

Parmi les diffuseurs involontaires d’un cheval de Troie, le fournisseur d’accès à Internet T-Online ou encore eBay. Dans le cas du FAI, dès qu’un visiteur souhaitait se rendre sur son compte mail, une message lui proposait de télécharger un logiciel. Derrière le programme, un code malveillant d’espionnage ! Tous les clients ayant visité T-Online, du vendredi 16 octobre au dimanche 18 octobre ont pu être compromis.

Prudence, il y a de forte chance que les pirates se soient attaqués à d’autres régies publicitaires. (MalwareBytes)

Un cache webcam de 0,75mm d’épaisseur

Kickstarter – Monkeywi lance un nouveau cache pour webcam de 0,75mm d’épaisseur.

L’équipe de Monkeywi propose des caches pour webcam. Cela permet ainsi de ne pas laisser l’œil incrusté dans les portables en mode « open ». Une nouvelle version est en cours de préparation.

La Monkeywi team lance ce 9 septembre un nouveau projet Kickstarter. Cette fois, le cache est d’une épaisseur étonnante, 0,75mm. Sa mission, éviter d’être espionner visuellement en cas d’infiltration de votre ordinateur par un cheval de Troie. A noter que si votre machine est infiltrée, inquiétez-vous. Si le pirate ne pourra plus vous regarder, il pourra encore vous écouter via le micro, intercepter vos frappes claviers, regarder votre écran, copier les fichiers de votre machine.

Le nouveau projet de la Monkeywi team réclame 1.200€.

Méfiez-vous du chat de votre voisin, il pirate peut-être votre wifi

Un chercheur en sécurité informatique a utilisé son chat pour scanner les réseaux wifi non sécurisés de son quartier.

Aprés le war driving, voici venir le war cat, ou encore Warkitteh. Gene Bransfield, un chercheur en sécurité a trouvé un moyen « rigolo » d’utiliser son chat pour cartographier des dizaines de réseaux Wi-Fi vulnérables installés dans son quartier. Sa méthode, équiper COCO, le chat de la grand-mère de son épouse, avec un collier particulier. Pendant que le matou se promène par monts et pas vaux, le collier scanne les Wi-Fi environnants. Une puce, un carte Wi-Fi, un module GPS et un joli tissu léopard pour le ca(t)mouflage. L’aventure avait été présentée lors du DefCon de Las Vegas, en août dernier.

Bracelet espion pour 5.000 élèves d’Alaska

5.000 élèves des écoles primaires de l’Etat d’Alaska portent dorénavant des bracelets GPS au poignet.

Tout a débuté en avril 2015, quand 350 étudiants du district d’Anchorage ont testé un dispositif « de suivi d’activité« . Six mois plus tard, 5.000 élèves de 37 écoles primaires de la région arborent ce « gentil » big brother équipé de plastique et de capteurs ayant pour mission de « les diriger vers des activités physiques » explique l’éducation nationale locale.

L’idée est intéressante, des bracelets connectés rendus ludiques par le biais de points que les enfants peuvent collecter, en faisant du sport, et utilisables en ligne. Baptisé Sqord, ce fibit light de Nike imposé, invite aussi les gamins à intéresser à leur santé.

https://www.youtube.com/watch?v=cqAIrv_l6qo

Espérons que les professeurs en profitent pour leur parler de l’identité numérique, des données privées sauvegardées dans les serveurs d’une entreprise privée et d’un suivi de leur comportement qui ne vise, pour le moment, que leurs activités physiques. (Alaska)

Les espions britanniques… espionnent des ressortissants américains

Le site Cryptome annonce que les espions britanniques du GCHQ ont surveillé les américains qui venaient consulter l’ancêtre de wikileaks.

Pour faire simple, Cryptome est le papa de wikileaks. Depuis plus de 15 ans, Cryptome diffuse des informations qui lui sont transmissent et qui relatent des documents du FBI, CIA, Services secrets de la planéte et autres documentations liées aux droits de l’homme. Cryptome vient s’expliquer, dans un article baptisé « GCHQ Illegal Spying in US » que les grandes oreilles britanniques ont espionné les internautes américains venus se renseigner sur l’espionnage dans le monde, et plus précisément celui mis en place par l’Oncle Sam. Une attaque MITM, Man-In-The-Middle, qui semble avoir permis au GCHQ de tracer les internautes venus se renseigner.

Cette opération de surveillance de masse –  baptisée Karma Police – a été lancée par des espions britanniques il y a environ sept ans. Un espionnage sans aucun débat public, ni examen politique. Un espionnage de l’Internet mondial mis en place  par l’agence des écoutes électroniques du Royaume-Uni, le Government Communications Headquarters (GCHQ). De nouveaux documents tirés des fichiers volés par Edward Snowden, ancien analyste de la NSA, ont été diffusés par The Intercept.

Own-Mailbox, un projet de mail sécurisé

Own-Mailbox promet la première boite à mails 100% sécurisé et confidentielle. Pour réussir ce tour de force, les créateurs lancent une souscription qui se termine dans une semaine.

Own-Mailbox, une idée qui s’annonce particulièrement plaisante pour les personnes souhaitant sécuriser leurs correspondances. La mission de Own-Mailbox, vous permettre d’héberger votre propre boîte électronique. Visuellement, il s’agit d’une petite boite, elle ressemble d’ailleurs un peu à la Anonabox présentée, la saison dernière, dans ZATAZ Web TV.

Derrière Own-Mailbox, la société Revolutek. 824 contributeurs, dont votre serviteur, ont mis la main à la poche. 58.000 euros ont été récoltés pour le moment. Le projet en réclame 95.000. La version bêta sera livrée en décembre 2015. La version définitive en juin 2016.

Les auteurs indiquent qu’elle sera aussi facile à installer que gMail. La « box » chiffrera automatiquement vos mails à partir de Gnu Privacy Guard (GPG). Vos correspondants n’ont pas besoin de chiffrer leur message, ou d’avoir votre clé. Un lien HTTPS filtré et temporaire est communiqué à vos contacts. Ce lien pointe vers votre message privé hébergé sur votre propre Mailbox. A suivre sur KickStarter.

Kerv, la bague qui va vous permettre d’allumer votre PC ou payer vos achats
C’est sur KickStarter qu’est apparu le projet Kerv. L’idée de son instigateur, Philipp Campbell, permettre d’allumer votre PC ou payer vos achats avec une bague dédiée. Pour le moment, plus de 13.000 livres sterling ont été collectés, sur les 77.000 que réclame son projet. Payer avec un seul geste – partout dans le monde – du moins dans les boutiques qui accepte les paiements sans contact. Si l’idée semble intéressante, savoir que notre porte monnaie est au bout d’un doigt et que le paiement par NFC peut se manipuler malheureusement assez facilement laisse quelques questions en suspend. A voir pour d’autres utilisations comme diffuser sa carte de visite numérique de manière originale ou permettre de clôturer et/ou ouvrir son ordinateur.

Contourner iOS 9 LockScreen en 30 secondes

Utiliser SIRI pour contourner l’écran de verrouillage des nouveaux appareils d’Apple fonctionnant sous iOS9.

Une faille de sécurité a été découverte dans le nouvel OS d’Apple, iOS 9, sorti en septembre. Il permet d’exploiter Siri afin de contourner l’écran de verrouillage des téléphones et autres tablettes de la grosse pomme. Le « truc » permet d’accéder aux contacts et aux photos stockées dans l’appareil en 30 secondes. La faille n’est toujours pas corrigée dans la mise à jour 9.1.

La firme de Cupertino a annoncé que plus de 50% des appareils ont été mis à jour

La faille est d’une simplicité enfantine. Il est même étonnant qu’aucun test interne n’eut été réalisé face à ce genre de « bug ». Comment cela marche ? D’abord faire 4 erreurs lors de la demande de votre mot de passe. Attention, au bout de 5 tentatives, votre téléphone sera bloqué. Une protection classique. Dans cette 5ème tentative, tapez trois chiffres et laissez le dernier espace vide. Cliquez sur le bouton « Home » et fournissez un 4ème chiffre aléatoire. L’appareil sera bloqué, mais SIRI sera lancé. Demandez l’heure à Siri et cliquez sur l’îcone « Horloge ». Rajoutez une nouvelle horloge en cliquant sur +. Enregistrez cette horloge avec le nom de votre choix. Sélectionnez l’option « Partagez », ouvrez un nouveau message. Dans le champ « À », ouvrez la page info… et vous voilà avec un accès complet aux contacts et photos stockées dans le téléphone !

Pour éviter ce désagrément à la sauce « Big Brother », allez dans « paramètres », puis « code d’accès », sélectionnez l’option « Autoriser lors du verrouillage ». Bloquez l’accès à Siri quand l’accès à votre téléphone est bloqué par un mot de passe.

Firefox Beta : encore plus de sécurité

Protection contre le pistage au sein de la navigation privée. Firefox Beta est désormais disponible, avec de nouvelles fonctionnalités telles que la protection contre le pistage au sein de la navigation privée.

Cette nouvelle fonctionnalité bloque certains éléments tiers au sein des pages Web, utilisés notamment pour enregistrer l’activité de l’internaute et ainsi créer un profil de l’utilisateur en se basant sur sa navigation. La navigation privée au sein de Firefox permet de limiter l’accès aux données récoltées par les tiers. Firefox Beta propose également un nouveau centre de contrôle, incluant des paramètres de sécurité et de confidentialité regroupés en un seul endroit, et accessible via le bouclier dans la barre d’adresse. Firefox Beta tourne sur Windows, Mac et Linux.

Qui protège le mieux ses données personnelles ?

La récente affaire Ashley Madison a démontré une nouvelle fois les nombreuses failles de nos systèmes informatiques et  la négligence des utilisateurs à confier leurs données personnelles à tous types de sites. Newmanity au travers de son étude a voulu étudier le comportement des français face à cette polémique et les résultats s’avèrent des plus surprenants !  Homme, femme, qui a le plus peur pour ses données personnelles ?

On apprendre que la majorité des actifs Français déclarent faire plus attention à leurs données numériques dans le cadre personnel, plutôt que dans le cadre professionnel. Les hommes déclarent protéger davantage leurs données que les femmes. Les Français expriment plus de méfiance à l’égard des appareils mobiles (Smartphones, Tablettes) que des ordinateurs. La déconnexion des comptes est une habitude peu fréquente pour les Français

Une enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet les 31 août et 1er septembre 2015 a permis de se faire une petite idée de la protection des données. Un échantillon de 1183 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

LES HOMMES PLUS MÉFIANTS QUE LES FEMMES

Selon les actifs français, les données numériques les plus préoccupantes sont celles issues d’une utilisation personnelle : 69% d’entre eux déclarent y être plus vigilants contre 28% dans le cadre professionnel. Et ce sont les femmes qui sont les moins regardantes (34%) sur la protection de leurs données dans le cadre personnelles contre 73% des hommes qui scrutent méticuleusement la moindre trace sur la toile ! Paradoxalement, les manipulations de base permettant de limiter les problèmes de sécurité en matière de données numériques sont encore assez peu utilisées. Par exemple, moins de 6 actifs sur 10 se déconnectent systématiquement de leur boite mail personnelle lorsqu’ils la consultent depuis le bureau, et cette proportion tombe à 48% lorsque l’utilisation se fait sur ordinateur personnel.

Que ce soit sur leur ordinateur personnel ou professionnel, moins de 4 Français sur 10 suppriment leurs données de navigation tous les jours ou au moins une fois par semaine. D’ailleurs, près de 3 actifs sur 10 ne suppriment jamais leur historique de navigation sur leur ordinateur professionnel. Des gestes pourtant simples qui permettraient une meilleures protection de la vie privée de tout un chacun.

Les appareils mobiles suscitent plus de méfiance

Près de la moitié des Français détenteurs d’équipements numériques n’en n’ont pas confiance, signe d’une certaine méfiance alors que les affaires de piratage de données personnelles (Orange, Ashley Madison…) font régulièrement la Une de l’actualité. Dans le détail, que ce soit à l’égard des ordinateurs personnels ou professionnels, les cadres et les femmes qui semblent être les plus confiants. A l’inverse, les hommes et les CSP ‘employés’ et ‘ouvriers’ sont nettement plus réservés.

Il est à noter que cette méfiance devient défiance lorsqu’il s’agit de tablettes ou de smartphones. Ces équipements mobiles sont marqués par le peu de confiance qui leur est accordé en matière de sécurité de données transmises : Seulement 37% des Français détenteurs d’une tablette numérique lui font confiance et à peine plus d’un tiers (34%), en ce qui concerne les possesseurs de smartphones. [l’étude complète]

Analyse du « Keylogger » de Windows 10

Mr Xhark, un internaute passionné d’informatique a analysé l’interception des données orchestrée par Windows 10. Au final, il déconseille d’utiliser le dernier né de Microsoft.

Mr Xhark, responsable de blogmotion.fr a diffusé un test de Windows 10 et plus précisément des données qu’intercepte le nouvel OS de Microsoft. La conclusion du passionné d’informatique est sans appel « Je n’utiliserai […] pas Windows 10 tant que cette situation n’évoluera pas« .

Pour Mr Xhark, l’outil espionne et il ne fait pas semblant. « Il est très bavard, trop bavard« . Via une série de tests, il est clairement affiché des communications de données entre les ordinateurs sous Windows 10 et les serveurs de Microsoft. Dans les données, la résolution de l’écran de l’ordinateur, le modèle et marque de la machine. Quel intérêt, surtout pour une recherche dans le menu « démarrer ». Un moyen d’identifier au plus précis l’internaute ?

Un véritable problème, même si ce ne sont pas toutes les frappes claviers qui sont transmises à Microsoft. La CNIL se penchera-t-elle sur le problème ? N’est-il pas déjà trop tard ?

Activity Update de Windows 10 surveille les enfants

De nombreux parents américains hurlent à l’espionnage de leurs enfants via l’option Activity Update de Windows 10.

Activity Update est l’une des nombreuses, très nombreuses options de Windows 10 permettant de collecter des informations pour « une meilleure utilisation client » indique Microsoft. Sauf que « la mise à jour de l’activité » permet aussi aux parents de recevoir la vie numérique de leur progéniture sur la toile.

Cette mise à jour d’activité est présente dans les Windows 10 de base. L’idée, permettre aux parents de recevoir les informations de connexion des enfants, ou des utilisateurs de la machine en question. Des parents ont découvert la chose en recevant la liste des sites web visités, le temps passé sur le web. Une option activée par défaut, comme l’ensemble des « bonus » de Windows 10. Autant dire que pas mal d’adolescents risquent de devoir expliquer pourquoi ils disent merci à cette Jacquie et à ce Michel. [independent]

L’opérateur Comcast accusé de surveiller ses clients, utilisateurs de TOR

Plusieurs clients de l’opérateur Comcast se sont étonnés d’un appel téléphonique de leur FAI. Ce dernier leur a reproché d’utiliser le système d’anonymisation TOR.

L’excellent logiciel TOR permet de surfer anonymement. Il utilise des milliers d’ordinateurs dans le monde, des nœuds TOR, pour permettre de ne pas diffuser son IP sur le site, le forum, l’espace numérique que l’on souhaite visiter. L’ip d’un des nœuds apparaîtra en lieu et place de votre identifiant. TOR, et son option « Internet » Onion, offre la possibilité de créer un site anonyme et, surtout, non référencé. Bilan, vous souhaitez partager vos photos de vacances avec vos ami(e)s intimes, Onion offre cette possibilité. Mais ne nous voilons pas la face derrière de jolis discours libertaires, de protection de la vie privée. TOR et ONION sont malheureusement utilisés par des malveillants, des commerçants peu scrupuleux, pouvant offrir drogue, arme, faux papiers, et biens d’autres contenus plus monstrueux encore [Lire le cas de ce croundfowdind du darknet dédié aux pédophiles, NDR]. Il semble que l’opérateur américain Comcast a décidé de mettre tous les utilisateurs de TOR dans le même panier. Si vous utilisez TOR c’est que vous avez des choses à cacher, donc cessez sinon, l’opérateur coupe la connexion des clients récalcitrants. Comcast trace donc ses clients, et décortique ceux qui utilisent le navigateur Tor. Le FAI pense que si vous devez utiliser TOR, c’est obligatoirement pour faire quelque chose d’illicite. Un des clients indique que les employés de Comcast vont jusqu’à stipuler que TOR est illégal !

Dans un mail diffusé sur Reddit, un interlocuteur de Comcast explique que « Les utilisateurs qui essaient d’utiliser l’anonymat, où se cacher sur Internet, le font généralement pour ne pas avoir d’ennuis avec la justice. Nous avons le droit de résilier ou de suspendre votre compte à tout moment en raison du fait que vous violez  les règles. Avez-vous d’autres questions ? Merci d’avoir contacté Comcast« . Hérésie, surtout que TOR… a été conçu, en partie, par l’armée américaine.

Bref, les utilisateurs de TOR, les « gentils » et les « méchants » utilisent, en plus de TOR, une nouvelle couche d’anonymisation, un Virtual Private Network (VPN). Le VPN cache l’utilisation de TOR, et TOR cache l’utilisateur ! Comcast est revenu sur ce courrier en indiquant qu’il n’y avait aucune surveillance de ses clients ! Pour rappel, Comcast a déjà été classé par le projet TOR comment étant un « Bad FAI« .

Ashley Madison : 10 Go de données diffusées sur les infidéles

Les pirates informatiques du site Internet Ashley Madison, un espace de rencontres pour adultes à la recherche d’aventures extra conjugales, diffusent 9,7 Gigaoctets de données privées.

Le site Internet AshleyMadison avait confirmé un piratage informatique de son système. Ce portail américain dédié aux rencontres pour adultes à la recherche d’aventures extra conjugales indiquait à l’époque que le chantage des pirates étaient sans grande conséquence, les vilains n’ayant pas vraiment de données sensibles entre les mains.

Quelques semaines plus tard, le roi de l’infidélité se retrouve avec 9.7 Gigaoctets de données dans la nature. Les pirates voulaient manifester sur le fait que le portail demandait 19 dollars aux « clients » afin d’effacer les données de ces derniers. Dans les informations, des mails, beaucoup. Prudence cependant avec ces adresses. Ne pas en tirer une conclusion trop rapide. Dans le lot, très certainement de nombreuses fausses adresses, ou celles de votre patron qu’un concurrent, ou un employé, souhaitaient « embêter ».Ashley Madison ne vérifiait pas les adresses électroniques qui lui étaient adressés.

Détail très intéressant, 5 à 10% des comptes sont féminins, 2/3 sont faux ! Autant dire que le site Ashley Madison fonctionne, en plus, sur du vent ! Au moins ce piratage aura éclairci le plan marketing du pseudo roi de l’infidélité. Dans les données, 15.000 adresses en .mil.gov (armée US) et autant d’adresses en .fr.