Blockchain de la preuve, Ledgerofproof

La preuve irréfutable et gratuite que vos documents vous appartiennent !

Accessible gratuitement, la blockchain Ledgerofproof permet de créer une empreinte datée de tous vos documents. En cas de plagiat, vous disposez alors d’une preuve incontestable de leur antériorité. Articles, enquêtes, ouvrages, dessins, images, photos, contrats… Protéger ses documents n’est pas simple. Avec Ledgerofproof, la blockchain de la gestion des preuves, constituer la preuve de la propriété de ses documents se fait en 3 clics. Unique au monde, cette blockchain permet en effet de prouver très simplement l’existence d’un document à un instant « t ».

Ledgerofproof : comment la preuve devient-elle infalsifiable ?
Lorsque quelqu’un enregistre un document, seule son « empreinte » est conservée. En clair cela signifie que le texte est « haché » grâce à un algorythme et qu’il devient impossible d’en modifier la moindre virgule. En même temps, l’empreinte sauvegardée est horodatée, rendant par la même la date de création pérenne. Son contenu, n’est pas conservé par un seul serveur, mais par des milliers de participants au réseau, qui seront tous avertis en cas de modification. Cette approche permet donc de sécuriser l’empreinte à 100 % et donc de prouver, le cas échéant, qu’un document était en l’état à une date et une heure précise.

Accessible sur la plate-forme Spuro, Ledgerofproof est utilisable gratuitement par tout un chacun. Seuls les Smartcontracts, des applications permettant une utilisation automatique de la blockchain sont commercialisées. Spuro, une plate-forme dédiée aux blockchains Ledgerofproof est l’une des quatre blockchains privées proposées par Spuro, la plateforme développée par Benjamin Faraggi, entrepreneur passionné par ce type de technologies. Spuro propose aujourd’hui 4 blockchains : Ledgerofproof, la 3ème blockchain la plus connue au monde après Bitcoin et Ethereum. Artledger, à destination des graphistes, dessinateurs, peintres, poètes, musiciens. Durasedlex pour les juristes, avocats, huissiers, etc. et Diurnarius pour les journalistes, chroniqueurs, photographes, etc.

RGPD : un logiciel pour réaliser son analyse d’impact sur la protection des données (PIA)

Pour accompagner les professionnels dans leurs analyses d’impact sur la protection des données dans le cadre du réglement général sur la protection des données (RGPD), la CNIL met à disposition un logiciel PIA. Adopté en mai 2016, le RGPD entre en application le 25 mai 2018 dans tous les Etats membres de l’Union Européenne.

L’analyse d’impact sur la protection des données (Privacy Impact Assessment, PIA ou DPIA) est un outil important pour la responsabilisation des organismes. Cette bonne pratique fortement recommandée, et obligatoire dans certains cas. Construire des traitements de données respectueux de la vie privée. Démontrer leur conformité au règlement général sur la protection des données (RGPD).

Pour les accompagner dans cette démarche, la CNIL met à disposition un logiciel libre PIA. Cet outil ergonomique déroule l’intégralité de la méthode PIA développée par la CNIL dès 2015. L’application de cette méthode permet d’être conforme aux exigences définies dans les lignes directrices du G29. Le groupe des « CNIL européennes » les a adopté en octobre 2017. Des directions qui permettent aux professionnels de se familiariser à la méthode PIA. Bref, être prêt en mai 2018.

L’outil PIA offre plusieurs fonctionnalités pour mener à bien son PIA. Une base de connaissances contextuelle reposant sur le texte du RGDP. Des guides PIA. Un Guide sécurité publiés par la CNIL.

Lors de l’avancée de l’analyse, la base présente les contenus les plus pertinents ; des outils de visualisation permettant de comprendre en un coup d’œil l’état des risques du traitement étudié. Actuellement présenté dans sa « version beta », des améliorations et enrichissements pourront être apportés au logiciel en fonction des retours utilisateurs.

Publié sous licence libre, vous pouvez développer de nouvelles fonctionnalités répondant à vos besoins spécifiques et les partager par la suite avec la communauté. La CNIL proposera une version finalisée en 2018, avant l’entrée en application du règlement.

Les Français plébiscitent les objets connectés sans en mesurer les risques !

A l’occasion de Noël, les objets connectés semblent être le cadeau de cette fin d’année : tendance d’achat, appréhension de la sécurité, prise de mesure, etc. L’étude « Most Hackable Gifts » dévoile la liste des cadeaux de Noël les plus prisés à la fois par les consommateurs, mais aussi par les cybercriminels.

Objets connectés, Noël et les pirates. Ainsi, parmi les cadeaux les plus attendus au pied du sapin figurent les indétrônables tablettes et smartphones (60 %) et autres ordinateurs portables (30 %). Les accessoires domotique de l’habitat connecté (25%) sont également très populaires cette année, aux côtés des jouets connectés (22 %), des casques de réalité virtuelle (19 %) et des Smart TV (17 %).

Une méconnaissance des risques associés aux objets connectés

Une grande majorité de consommateurs Français reconnait la nécessité de sécuriser ordinateurs portables, tablettes et smartphones (64 %). Mais moins 1/3 estiment que les casques réalité virtuelle, les jouets et autres accessoires connectés doivent être sécurisés.

Il faut rappeler qu’ils gèrent également un certain volume d’informations personnelles. 15 % pensent même que les objets connectés n’ont pas besoin d’être sécurisés.

« A Noël, les objets connectés seront cette année encore à l’honneur. Or, on constate que les consommateurs ne mesurent pas tous l’importance de la protection de ces appareils et du risque auquel ils s’exposent lors d’une connexion avec un device non connecté« , précise Lam Son Nguyen expert en sécurité – McAfee.

91 % estime qu’il est important/voir très important que leur identité en ligne et leurs appareils connectés soient sécurisés. La moitié des consommateurs prennent des mesures pour s’assurer que leur nouvel appareil connecté est protégé avant utilisation. 23% ne sont d’ailleurs pas sûrs de savoir prendre les mesures adaptées en matière de sécurité. Les consommateurs sont tout simplement mal informés sur les dangers et la manière dont il faut protéger ces appareils connectés.

Peu conscients des risques ils ne mettent pas en œuvre les mesures nécessaires pour se protéger ce que les cybercriminels pourraient exploiter pour le piratage de leurs objets et le vol de leurs données personnelles.

Ces informations révèlent l’importance pour les consommateurs d’être vigilants quant aux enjeux de sécurité inhérents aux objets connectés qu’ils déposeront au pied du sapin de Noël. Il est important que chacun mesure les risques liés à tout objet connecté et cesse de penser qu’il suffit simplement de s’en remettre aux mesures des fabricants pour éviter le vol de leurs données dans le temps. Il serait bon, aussi, que les fabricants fournissent des informations sur la sécurisation générale, ainsi que de leur produit. L’éducation devrait être imposée dans chaque notice, en plus des obligations légales copiées à longueur de page de certaines notices.

Quelques réflexes simples à adopter en matière de sécurité des objets connectés

D’abord, lisez la notice. Vous pourriez y trouver quelques réponses (mot de passe, …). Ensuite, protéger votre réseau domestique. Plus facile à dire, qu’à faire, mais loin d’être impossible si vous vous y penchez un peu. DataSecurityBreach vous propose par exemple de regarder du côté des adresses MAC de vos materiels et votre box, ou encore du côté de la double authentification. Mettre à jour les logiciels et applications des objets connectés. Voyez si elles peuvent être automatisées. Sécuriser votre appareil avec une solution dédiée : antivirus, firewall, … Privilégiez une connexion Wi-Fi sécurisée. Celle de la maison, mais avec un bonus qu’est le contrôle par l’adresse MAC. Protéger vos objets avec des mots de passe complexes. Même si cela n’est pas gage d’efficacité optimale, un mot de passe fort (lettres, majuscules, chiffres et signes de ponctuations) permet de retarder le malveillant qui ira voir ailleurs. Et au moindre doute, agissez !

Fuite de données pour l’enseigne de prêt-à-porter Forever 21

L’enseigne de prêt-à-porter Forever 21 annonce le piratage de plusieurs millions de données bancaires. Des Francophones parmi les victimes.

Un conseil, si vous êtes un client ou une cliente de l’enseigne de prêt-à-porter Forever 21, vérifiez votre compte bancaire et alertez votre conseiller financier. La société américaine vient d’annoncer dans un communiqué de presse avoir été la victime d’un piratage informatique. Elle ne s’en est jamais rendu compte. C’est une source anonyme qui lui a indiqué le piratage. Des pirates se servaient dans les données bancaires de ses clients, depuis plusieurs mois.

Une cyberattaque qui a été déclenchée en mars 2017. Elle a été stoppée en octobre 2017. Huit mois d’une ponction malveillante via des terminaux de paiement ! « Notre enquête se focalise sur des transactions effectuées par cartes bancaires dans des magasins Forever 21 entre mars 2017 et octobre 2017, explique le communiqué de presse, Il est trop tôt pour fournir davantage de détails sur l’enquête. Nous vous conseillons d’examiner de près leurs relevés de comptes bancaires ».

Une nouvelle fuite de données massive. Comme l’explique dans le ZATAZ Web Tv tourné à New York, les fuites sont de plus en plus importantes avec des incidences qui sont cachées aux victimes, comme ce fût le cas pour Yahoo!, Equifax, ….

Forever 21 indique que de nombreux clients ont été impactés. Des boutiques basées en Inde, Israël, Corée du sud, Canada, Australie, Philippines, Mexique, Hong Kong, Brésil, Argentine sont touchées.

Inquiétant ? F21 indique que l’attaque n’a touché que certaines boutiques : « En raison des solutions de chiffrement et de tokenisation implémentées par Forever 21 en 2015, il semble que seuls certains terminaux de vente dans certains magasins Forever 21 ont été affectés lorsque le chiffrement des appareils n’était pas opérationnel.« 

Des gants, des autocollants et des Pin’s NFC pour les Jeux Olympiques d’hiver

La société Visa a créé des gants, des autocollants et des pin’s NFC sur le thème des Jeux Olympiques. L’idée, effectuer des paiements rapides sur n’importe quel terminal de paiement équipé en sans contact.

Le sans contact dit NFC gagne du terrain. Visa, le fabriquant de cartes bancaires, vient de lancer trois produits NFC, paiement sans contact, pour les Jeux Olympiques d’Hiver. Des JO qui se dérouleront en Corée du Sud. L’entreprise s’est associée à Lotte Card, le pôle financier du géant de la grande distribution Lotte Department Store. Mission, créer de nouveaux accessoires de paiement. Ils sont disponibles depuis le 9 novembre partout en Corée. Parmi les produits, quatre pin’s au prix unitaire de 5 000 KRW (4€). Il faut ajouter un montant prépayé intégré d’une valeur de 30 000 (23€) ou 50 000 (38€) Won coréen (KRW).

Qui dit hiver, dit gant. Visa propose des gants… de paiement. Ils sont équipés d’une puce à double interface munie d’une antenne sans contact permettant d’effectuer des achats sur les sites officiels des Jeux Olympiques et sur les terminaux compatibles partout dans le monde. Les gants seront pré-chargés avec un montant prépayé d’une valeur de 30 000 ou 50 000 Won coréen (KRW).

Pour finir, des autocollants. Ici aussi, une puce et une antenne NFC à double interface. Ces micro-étiquettes peuvent être collées sur n’importe quel support, afin d’effectuer facilement et rapidement des paiements à tout moment. Les autocollants de paiement seront pré-chargés avec des montants prépayés s’élevant à 30 000, 50 000, 100 000 ou 200 000 Won coréen (KRW).

Pour rappel, la société LotteCard avait été victime d’un piratage massif de ses données en décembre 2013. Les données personnelles d’environ 20 millions de clients de Citi Bank Korea, Kookmin Bank, NongHyup Bank, KB Kookmin Card et Lotte Card avaient été touchées par cette fuite massive.

Protection des moyens de paiement sans contact

Pour la première fois, un moyen de protection active proposé sous forme de carte plastique empêche toute utilisation frauduleuse d’une carte de paiement sans contact ou d’un moyen de paiement utilisant le NFC sur un smartphone. C’est la promesse du laboratoire de design dirigé par Tomasz Pomorski, Omnichip et ISRA Cards, un fabricant français de cartes plastiques avec ou sans puce et avec ou sans contact. Les deux entreprises ont réfléchi à la création de cartes intégrant la technologie Active Blocker.

Alors que les systèmes de protection actuels se contentent de proposer un « bouclier » physique censé arrêter les ondes de façon aussi passive qu’imparfaite, Active Blocker va plus loin que la simple perturbation de la communication : il l’empêche en la brouillant. En effet, si un fraudeur tente de se connecter à une carte NFC via un lecteur pirate, ActiveBlocker empêchera toute communication en émettant des signaux qui « couvriront » ceux de la carte NFC. Le procédé de brouillage est vieux comme les ondes mais s’avère compliqué à mettre en œuvre dans une communication en champ proche car son effet perturbateur doit rester circonscrit à des distancent à la fois relativement courtes et suffisamment longues pour être parfaitement efficace.

C’est pourquoi ISRA a réfléchi à la création d’une carte dédiée à la protection des moyens de paiements, mais aussi des documents d’identités utilisant la technologie sans contact tels que les e-passeports. Cette carte se glisse simplement dans le portefeuille ou le porte-carte avec les cartes de paiement et agit immédiatement, sans batterie. Dès que l’utilisateur sort sa carte de sans contact pour effectuer un paiement chez un commerçant, elle quitte le champ d’action d’ActiveBlocker, son signal n’est donc plus brouillé et le paiement peut s’effectuer tout à fait normalement.

ISRA Cards et Omnichip proposeront leur produit commun à tous les acteurs susceptibles d’être confrontés à des problématiques de sécurité liés au NFC tels que banques, sociétés d’assurance ou d’assistance, distributeurs, fabricants ; dans des formes adaptées aux besoins des utilisateurs finaux : carte de protection, carte de fidélité, carte d’authentification, etc.

La rédaction a demandé une version pour test, nous n’avons pas encore reçu de réponse.

Chiffrement : mais que se passe t-il chez nos voisins anglais ?

Suite aux récentes déclarations de madame Amber Rudd, ministre de l’Intérieur britannique, sur la question du chiffrement, Craig Stewart, VP EMEA chez Venafi, donne quelques enseignements de sécurité au gouvernement.

Le chiffrement est clairement à l’ordre du jour au Royaume Uni. Depuis quelques mois, le Ministre de l’Intérieur, Amber Rudd ne fait aucun secret sur ce qu’elle pense des entreprises technologiques comme WhatsApp, qui ne vont pas assez loin lorsqu’il s’agit d’arrêter des groupes extrémistes qui utilise la technologie à des fins néfastes. Lors d’un entretien assez controversé, Amber Rudd a prétendu qu’elle n’avait pas besoin de comprendre le chiffrement pour le combattre : une déclaration qui a choqué tous les acteurs de la sécurité.

Amber Rudd est sans aucun doute bien intentionnée. En tant que ministre de l’Intérieur, elle est responsable de la sécurité nationale et ce n’est donc pas étonnant, qu’elle agisse en pensant au devoir de préserver la sécurité publique. Cependant, ses récents propos indiquent un manque de compréhension des fondamentaux sur le chiffrement, même les plus élémentaires. Elle montre aussi un mépris inquiétant sur l’importance de la sécurité de notre économie numérique.

Obtenir des informations réalistes

Les citoyens devraient s’inquiéter par la vision d’Amber Rudd, qui semble voir le chiffrement comme une partie du problème, alors qu’il est en fait, l’un des moyens de défense incontournable dont nous disposons collectivement. Quand il est mis en place correctement, il préserve la sécurité de nos données, qu’il s’agisse de données sensibles sur « NHS Trust », où des informations sur l’enregistrement des votes (73% des sites de la police s’appuie là-dessus pour sécuriser les informations vulnérables) .

D’une façon plus générale, il est incontournable pour le succès de l’économie britannique dans le secteur bancaire, le commerce ou le e-commerce. Les logiciels de chiffrement, dans le viseur de Madame Rudd, ne sont que la partie visible de l’iceberg. Elle doit comprendre que le chiffrement ne peut pas s’appliquer ou se supprimer sur un simple coup de tête. Un chiffrement efficace exige que son infiltration soit impossible et que les portes dérobées de n’importe quel gouvernement ne puissent rendre les systèmes numériques accessibles ni aux cybercriminels ni aux gouvernements eux-mêmes. Amber Rudd a suggéré, à tort, qu’il s’agissait d’une théorie mais c’est un fait mathématique.

Etant donné le niveau de chiffrement, sur lequel le secteur public compte, pour préserver ses données publiques sensibles, il serait bon de conseiller à madame Rudd d’examiner de plus près, la fonction des entreprises technologiques, avant de tirer des conclusions trop rapides – particulièrement tant qu’il n’y a pas de preuve que l’affaiblissement du chiffrement par l’utilisation des « Backdoors » augmenterait notre sécurité.

Les citoyens face à l’accessibilité de leurs données personnelles

Dans le cadre d’un article pour The Telepgraph plus tôt dans l’année, Madame Rudd écrivait : « Qui utilise WhatsApp parce qu’il est crypté de bout en bout, plutôt que parce qu’il s’agit de la meilleure manière, la plus conviviale et bon marché, de rester en contact avec sa famille et ses amis ? », elle disait également : « Les entreprises font souvent des compromis entre sécurité et utilisation. C’est sur ce point, que nos experts croient pouvoir trouver des solutions. Les gens préfèrent souvent la facilité d’utilisation et une multitude de fonctions pour améliorer une sécurité inviolable ».

Pourtant, une étude récente la contredit. En se basant, sur les avis de plus de 1 000 citoyens britanniques, l’étude a examiné les initiatives qui accorderaient aux gouvernements plus d’accès aux données personnelles. Elle met en évidence, qu’une très large majorité d’entre eux, n’est pas d’accord sur l’utilisation de portes dérobées cryptées – avec une totale compréhension des menaces que ces portes dérobées présenteraient pour leur vie privée et leurs données personnelles-.

Dans cette étude, moins d’un quart (24%) des consommateurs britanniques croient en réalité que le gouvernement, devrait être capable d’obliger les citoyens, à communiquer leurs données personnelles. Par contre, à peine 1 sur 5 (19%), accepterait que le gouvernement puisse contraindre les entreprises technologiques à partager les données sans consentement préalable des consommateurs. La moitié des répondants, estime qu’elle serait plus en sécurité contre le terrorisme si le gouvernement avait accès aux données cryptées. Le manque total de soutien sur la position du gouvernement en matière de chiffrement, montre que le public estime clairement les avantages du cryptage, plus d’ailleurs que ne le font nos dirigeants.

Il est nécessaire d’avoir une vision globale

Malheureusement, le débat se poursuit. Madame Rudd ne sera pas la dernière à viser WhatsApp et d’autres sociétés technologiques, qui utilisent le chiffrement pour protéger la vie privée des consommateurs. Avec chaque attaque terroriste, la pression de ces sociétés va augmenter tant que nos dirigeants continueront à tirer des conclusions hâtives sans comprendre les faits.

Cela doit s’arrêter. Le chiffrement n’est pas un ennemi et le gouvernement devrait arrêter de l’encadrer comme si c’était le cas. Même si nous devions laisser de côté les priorités publiques sur cette question, la diminution du chiffrement nous rend plus vulnérables, et affaiblit notre économie, qui dépend d’une vaste gamme de transactions numériques sécurisées. Madame Rudd, de son côté, devrait bien apprendre les fondamentaux du chiffrement avant de commenter encore ce sujet.

iTrust Community : Mettre en conformité avec le RGPD votre entreprise grâce à un SOC

Itrust organise un webinaire gratuit, le 28 novembre, dès 14 heures, pour parler Sécurité informatique avec la iTrust Community.

ITrust community vous invite à assister à son prochain webinaire : Un SOC pour vous protéger de Wannacry, Petya …, mardi 28 novembre à 14h. Celui-ci sera animé par votre serviteur et par ITrust, société d’expertise en cybersécurité française. Ces derniers mois, les notions d’Intelligence Artificielle et de Big Data sont devenues des notions phares. Elles ont fait une entrées fracassante dans le milieu industriel, la cybersécurité ne faisant pas exception.

Pour le secteur de la sécurité, le challenge est de trouver comment détecter et faire face aux attaques de demain. (Comment faire face à des menaces sophistiquées ? Comment pouvoir prédire la façon avec laquelle ces attaques, seront menées et sous quelles formes elles seront amenées ? Grâce à son aptitude a gérer de lourd volumes de données, les algorithmes de l’intelligence artificielle se sont avérés d’une grande efficacité dans la détection des menaces.

En première partie, Damien Bancal, journaliste spécialisé dans la sécurité informatique et la lutte contre le cybercrime (zataz.com) vous parlera des dernières cyber attaques. En seconde partie, ITrust vous présentera son SOC. Rendez-vous gratuit !

Directive sur le droit d’auteur : alerte pour les intermédiaires techniques

Les intermédiaires techniques s’inquiètent de la directive sur le droit d’auteur. La France pousse-t-elle pour l’interdiction des sites d’hébergement en Europe ?

Dès la présentation du projet de directive sur le droit d’auteur en septembre 2016, des organisations professionnelles du numérique avaient alerté sur le risque de brèche dans le statut d’hébergeur. Alors que les travaux avancent au niveau européen, l’Association des Services Internet Communautaires (ASIC), France Digitale, Syntec Numérique et TECH IN France souhaitent faire part de leur vive inquiétude compte tenu des discussions actuelles autour de l’article 13 de cette proposition de directive.

Le projet d’article 13 de la directive sur le droit d’auteur contraindrait les fournisseurs de services d’hébergement (qu’il s’agisse de prestataires de stockage, de sites marchands, de réseaux sociaux, ou encore de plateformes de partage de vidéos) sur Internet à surveiller et filtrer activement les contenus générés par leurs utilisateurs, avec des obligations fortes en termes de détection et de retrait des contenus couverts par le droit d’auteur.

De telles obligations porteraient ainsi atteinte au régime de responsabilité prévu pour les hébergeurs en Europe par la directive commerce électronique et en France par la loi pour la confiance dans l’économie numérique, régime qui s’est avéré fondamental pour le développement d’Internet en France et en Europe.

Par ailleurs, la Présidence estonienne de l’Union européenne a invité les Etats membres à considérer des mesures qui porteraient ouvertement atteinte au régime des hébergeurs*, et à se prononcer sur une extension du droit d’auteur de nature à rendre automatiquement responsable les intermédiaires de l’Internet, en contradiction avec le régime de responsabilité des intermédiaires de la directive commerce électronique**.

La mise en œuvre d’une telle obligation supposerait une pré-sélection systématique par les hébergeurs de chaque contenu envoyé par un internaute avant sa publication et menacerait donc non seulement le fonctionnement de ces services mais surtout l’accès de chacun aux moyens de libre expression et de libre création en ligne. Les hébergeurs deviendraient de facto seuls juges, ex ante, de ce qui doit ou non être accessible sur Internet.

Ainsi, au-delà de l’impact sur les intermédiaires, les mesures envisagées conduiraient nécessairement à une restriction des droits fondamentaux des citoyens européens sur Internet. Cette analyse est partagée par plus de cinquante universitaires européens*** et une lettre ouverte sur le sujet**** a été signée par près de 60 ONG réparties à travers l’Europe et défendant les libertés fondamentales.

Les organisations professionnelles signataires appellent donc la France à défendre le statut des fournisseurs d’hébergement, qui n’est pas contradictoire avec la mise en œuvre de moyens de protection du droit d’auteur, et demandent à ce qu’une réflexion associant les parties prenantes soit engagée au plus vite par le Gouvernement.

* Article 14 de la Directive sur le Commerce Électronique 2000/31
** Article 3(1) de la Directive 2001/29 sur le droit d’auteur dans la société de l’information
*** papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3054967
**** liberties.eu/en/news/delete-article-thirteen-open-letter/13194

La mauvaise gestion des comptes et des accès à privilèges

Une étude mondiale auprès de plus de 900 professionnels de la sécurité informatique lève le voile sur une mauvaise gestion à grande échelle des comptes à privilèges. Neuf répondants sur dix reconnaissent des difficultés dans la gestion des comptes à privilèges. Un professionnel de la sécurité informatique sur cinq (18 pourcents) procède encore à une journalisation en format papier pour gérer les comptes à privilèges.

Une nouvelle étude mondiale, éditée par la société de One Identity, met en lumière de mauvaises pratiques généralisées en termes de gestion des comptes à privilèges. Dimensional Research a récemment interrogé 913 professionnels de la sécurité informatique sur les difficultés, les habitudes et les tendances en matière de gestion des accès aux données de l’entreprise. Parmi les conclusions les plus éloquentes, neuf répondants sur dix (88 pourcents) admettent rencontrer des problèmes pour gérer les mots de passe à privilèges, alors qu’un sur cinq (18 pourcents) effectue toujours une journalisation en format papier pour gérer les comptes à privilèges.

Ces conclusions sont significatives dans la mesure où les comptes à privilège octroient un accès littéralement illimité à quasiment tous les composants de l’infrastructure IT d’une entreprise et donnent en substance la clé des systèmes et données de l’entreprise les plus stratégiques et les plus sensibles. Cette étude révèle également trois domaines majeurs sujets à d’inquiétantes pratiques lacunaires pour gérer les comptes à privilèges.

Outils et plateformes d’administration

outre le fait que 18 pourcents des répondants admettent utiliser des journaux en format papier, il est surprenant que 36 pourcents utilisent des tableurs tout aussi inappropriés pour faire le suivi des comptes à privilèges. L’étude a également découvert que deux tiers (67 pourcents) des entreprises s’appuient sur deux outils ou davantage pour gérer ces comptes – ce qui révèle une incohérence généralisée dans la gestion des comptes à privilèges.

Supervision et visibilité : la majorité des professionnels de la sécurité informatique (57 pourcents) admet faire la supervision de certains comptes à privilèges uniquement, voire ne pas du tout superviser les accès à privilèges. Pire, 21 pourcents des répondants avouent être incapables de superviser ou d’enregistrer l’activité associée à des identifiants d’administration, alors que 32 pourcents indiquent qu’ils ne peuvent pas identifier de manière cohérente les personnes à l’origine de ces activités.

Gestion et modification des mots de passe : une impressionnante proportion de 86 pourcents des entreprises ne change pas régulièrement le mot de passe de leurs comptes administrateurs après chaque utilisation. De plus, 40 pourcents des professionnels de la sécurité informatique n’appliquent pas la meilleure pratique fondamentale consistant à modifier le mot de passe administrateur par défaut. En contournant ces meilleures pratiques, les comptes à privilèges deviennent une vulnérabilité et ouvrent la porte à une exfiltration de données ou pire en cas de compromission.

Quand une entreprise n’applique pas les processus les plus élémentaires de sécurité et de gestion des comptes à privilèges, elle s’expose à un risque considérable. Encore et toujours, les brèches ouvertes par le piratage de comptes à privilèges résultent en coûts de mitigation astronomiques ainsi qu’en vol de données et en marques écornées,” note John Milburn, président et directeur général de One Identity. “Les résultats de cette étude indiquent qu’il existe une vaste et inquiétante proportion d’entreprises n’ayant pas de procédures appropriées en place. Il est capital que les organisations implémentent les meilleures pratiques en matière de comptes à privilèges sans créer de nouvelles entraves à la réalisation du travail.”

Éviter une gestion archaïque

Un récent rapport de Forrester indique que huit brèches sur dix impliquent des identifiants à privilèges et met en lumière combien les pirates ciblent les comptes à privilèges. Les cybercriminels savent qu’obtenir l’accès à des comptes à privilèges est le moyen le plus rapide et le plus simple de mettre la main sur les données et les systèmes sensibles d’une entreprise. C’est pourquoi les organisations ne peuvent plus se contenter de pratiques dépassées, comme des registres en format papier ou une journalisation sous Excel pour gérer ces comptes prioritaires.

La sécurité reste l’un des freins les plus importants à l’adoption du Cloud

Selon une récente enquête, la sécurité informatique reste l’un des freins les plus importants à l’adoption du Cloud pour les entreprises.

Les entreprises de la zone EMEA se tournent de plus en plus vers Office 365 de Microsoft, même si compte tenu de toutes les cyber attaques récentes, les inquiétudes concernant la sécurité restent l’un des freins les plus importants à l’adoption du cloud. Telle est une des principales conclusions d’une enquête internationale conduite auprès de plus de 1.100 organisations par Barracuda Networks, Inc., un éditeur de solutions de sécurité et de protection de données basées sur le cloud.

L’enquête, intitulée “Office 365 Adoption Survey: Drivers, Risks, and Opportunities” avait pour but de mesurer les tendances autour de l’adoption et de l’utilisation de Microsoft Office 365, y compris les facteurs contribuant à la décision pour ou contre la migration vers cette plate-forme. L’étude a également permis de rassembler des informations sur l’utilisation par les entreprises de solutions tierces de sécurité et de protection de données avec Office 365, et leur engagement vis à vis de revendeurs à valeur ajoutée (VARs) et de fournisseurs de services managés.

Commentant ces résultats, Chris Ross, SVP International chez Barracuda Networks, a déclaré : “L’adoption d’Office 365 continuant d’augmenter d’une année sur l’autre en Europe, il est naturel d’assumer que les inquiétudes concernant les cyber menaces vont persister. Mais il est encourageant de constater que les entreprises s’éveillent à l’importance d’une approche de protection multi-couches, ce qui suggère une meilleure compréhension de leurs obligations lors de l’adoption du cloud.

Un domaine où l’Europe a encore du chemin à faire pour atteindre les niveaux constatés aux États-Unis est l’adoption de solutions tierces pour ajouter une couche supplémentaire de sécurité contre les attaques de spear phishing, d’usurpation d’identité et de ‘social engineering.

Seules 14% des organisations de la zone EMEA ont déjà quelque chose en place, à comparer à 36 pour cent aux États-Unis. Nous pensons que cette situation devrait évoluer au cours de l’année qui vient, et nous incitons les entreprises européennes à y prêter attention.

Nous constatons que les cyber criminels changent de cibles, passant du top management à des employés plus bas dans la hierarchie, et de grandes entreprises à des organisations plus petites disposant de moins de ressources.”

Principales conclusions dans la zone EMEA

* Près des deux tiers (62%) des entreprises de la zone EMEA utilisent désormais Office 365, en augmentation de 50 pour cent par rapport à une enquête similaire réalisée par Barracuda en 2016.

* Parmi celles qui n’utilisent pas aujourd’hui Office 365, un peu moins de 40% indiquent qu’elles prévoient de migrer dans l’avenir – une proportion moindre qu’aux États-Unis, où près de 49% déclarent prévoir cette migration.

* La plus grande inquiétude visant la sécurité pour plus de 90% des entreprises européennes concerne les ransomwares. Près la moitié d’entre elles (48%) avouent avoir déjà été frappée par une infection de ce type, même si seulement 3% d’entre elles ont finalement payé la rançon.

* Pour les entreprises ayant déjà été frappées, le mail a été de loin le principal vecteur d’attaque pour les cyber criminels, près des trois quarts (70%) des attaques par ransomware arrivant via email. Les trafic web (18%) et le trafic réseau (12%) n’ont représenté qu’un nombre relativement faible d’infections.

* La raison la plus couramment invoquée pour ne pas migrer vers Office 365 a changé depuis l’étude de l’année dernière, les entreprises européennes rejoignant les américaines en plaçant en tête les inquiétudes concernant la sécurité (32%). Mais à la différence des États-Unis, les entreprises européennes citent toujours une politique “no cloud” comme une raison significative de ne pas migrer (28%).

* Malgré ces inquiétudes, plus de 85 pour cent des entreprises européennes interrogées ont indiqué ne pas utiliser la fonction Advanced Threat Protection (ATP) de Microsoft Office 365 – s’appuyant plutôt sur des solutions tierces pour accroître la protection de leurs environnements Office 365. Plus de deux cinquièmes d’entre elles (43%) utilisent des solutions tierces de sécurité, d’archivage ou de sauvegarde, ce chiffre étant encore plus important (68%) parmi celles qui prévoient de migrer.

* A côté de cela, 41% des organisations interrogées ont déclaré redouter des attaques de phishing, de spear phishing, d’usurpation d’identité ou de ‘social engineering’. Toutefois, seules 14% des organisations européennes ont indiqué disposer d’une solution tierce pour adresser ces menaces.

Ces résultats confirment la prise de conscience croissante des besoins de sécurité que nous constatons chez nos clients, et la nécessité d’adopter une approche multi-couches pour progresser,” a ajouté Sanjay Ramnath, Vice President of Security Products and Business Strategy chez Barracuda. “Nos clients et nos partenaires indirects qui déploient Barracuda Sentinel et Barracuda Essentials for Office 365 peuvent migrer certains de leurs processus de gestion stratégiques dans le cloud, tout en étant certains d’être protégés contre les ransomwares, les attaques de spear phishing et d’autres menaces avancées.

Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés

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